Manuel du propriétaire | GAMES PC COMBAT MISSION 2 Manuel utilisateur

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Manuel du propriétaire | GAMES PC COMBAT MISSION 2 Manuel utilisateur | Fixfr
COMBAT MISSION II
Manuel d’utilisation
Supplément PDF
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
1
Safety Information
A very small percentage of people may experience a
seizure when exposed to certain visual images, including
flashing lights or patterns that may appear in video games.
Even people who have no history of seizures or epilepsy
may have an undiagnosed condition that can cause these
.photosensitive epileptic seizures. while watching video
games.
These seizures may have a variety of symptoms
including: lightheadedness, altered vision, eye or face
twitching, jerking or shaking of arms or legs,
disorientation, confusion, or momentary loss of awareness.
Seizures may also cause loss of consciousness or
convulsions that can lead to injury from falling down or
striking nearby objects.
Immediately stop playing and consult a doctor if
you experience any of these symptoms. Parents should
watch for or ask their children about the above
symptoms.children and teenagers are more likely than
adults to experience these seizures.
The risk of photosensitive epileptic seizures may be
reduced by sitting farther from the television screen, using
a smaller television screen, playing in a well-lit room, and
not playing when you are drowsy or fatigued.
If you or any of your relatives have a history of seizures
or epilepsy, consult a doctor before playing.
2
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Table des matières
Soyez informé que certaines parties de ce
manuel sont disponibles sur le CD en format PDF
LES BASES
3
L’INTERFACE
11
LA MISSION
26
L’ENVIRONNEMENT
PDF 4
LE COMBAT
41
HOMMES
ET
MACHINES
PDF 24
LE COMMANDEMENT
64
L’ÉDITEUR
PDF 63
LE DÉFI
PDF 89
TUTORIAL
PDF 108
TUTORIAL
AVANCÉ
PDF 123
LE FRONT
DE L’EST
PDF 128
ANNEXE A – RACCOURCIS
73
ANNEXE B - LES ORDRES
76
ANNEXE C - ASSISTANCE
PDF 142
TECHNIQUE
ANNEXE D - INDEX
PDF 152
CREDITS
83
SUPPORT
86
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
3
L’environnement
“Le climat a pour effet en Russie de rendre les déplacements
impossibles dans la boue du printemps et de l’automne, dans la
neige en hiver, et insupportables dans la chaleur étouffante de
l’été. En Russie, le climat est une série de catastrophes
naturelles.” —
Général von Greiffenburg, chef d’état-major de la 12è armée
(James Lucas, War on the Eastern Front, the German Soldier in
Russia 1941-1945, page 78)
L’environnement
Beaucoup de choses influent sur le résultat d’une
bataille, mais parmi ces choses l’environnement joue un
rôle crucial – que ce soit la météo, la topographie, les
conditions du sol ou l’heure. La mauvaise saison bloque les
déplacements, la chaleur de l’été mine l’équipement, l’hiver
terrorise les hommes – ces facteurs sont décisifs et
particulièrement sur le Front Est, à tous les niveaux.
Combat Mission : Barbarossa to Berlin simule de
nombreuses conditions différentes, des saisons au créneau
horaire, en passant par la météo, la température et les
conditions du sol. Chaque « mélange » entraîne un défi
particulier, les possibilités pour les créateurs de scénarios
sont donc énormes : combats de nuit dans le brouillard et
la neige, durs corps à corps dans la boue sous une pluie
d’été, chaleur étouffante dans les steppes, etc. Le chapitre
qui suit explique tous ces différents éléments du
jeu.Terrains
Il y a beaucoup de terrains différents dans Combat
Mission : Barbarossa to Berlin. Chacun d’entre eux a un
impact spécifique sur les lignes de vue, le couvert, les
facilités de dissimulation et le mouvement. Ce que vous
4
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’environnement
devez comprendre avant tout, c’est que le jeu ne propose
qu’une représentation visuelle (et donc abstraite) des
mécanismes mathématiques qui gèrent réellement le
champ de bataille. Ces abstractions sont nécessaires pour
que le jeu reste agréable.
Les arbres sont une de ces abstractions. Bien que vous
puissiez voir des arbres individuels sur la carte, leurs
emplacements n’ont aucun rôle sur le jeu en lui-même
(vous pouvez d’ailleurs modifier la densité de la
représentation des arbres). Ce qui compte est le terrain
(“bois” par exemple), représenté graphiquement par un
certain type de sol en dessous et autour des arbres. La
même remarque s’applique aux broussailles ou aux
cimetières.
Le “terrain clair” pourrait pour sa part sembler vide de
tout obstacle, mais il n’en est rien. Quelques buissons, de
légères variations de terrain, ou bien de l’herbe haute,
tout cela est pris en compte, et c’est pourquoi aucune ligne
de vue ne peut saurait être tracée à l’infinie, même en
terrain clair. Surtout, la précision des armes décroît avec la
distance, non-seulement parce qu’il est plus difficile de
toucher une cible lointaine, mais aussi parce que le simple
fait de voir sa cible devient de moins en moins évident.
L’outil de ligne de vue se révèlera très utile pour vous
aider à mieux comprendre la carte, son relief et sa réalité
en terme de mécanismes de jeu. En cas de doute, vous
pouvez par exemple pointer la véritable extrémité d’un
bois, le coin d’un bâtiment, le point exact où un mur
commence, etc. La plupart du temps, de telles choses vous
apparaîtront claires d’un simple coup d’oeil sur la carte (et
votre jugement s’améliorera avec l’expérience du jeu),
mais au cas ou l’outil de ligne de vue fournira une réponse
rapide et précise.
Le terrain change également en fonction des saisons.
Par exemple, selon la date et l’heure du scénario, les
arbres peuvent être denses et abondants (en été) ou bien
dépourvus de feuilles (en hiver). Les champs cultivés
changent également du tout au tout avec les saisons. Ceci
a un impact direct sur les qualités de couvert et de
dissimulation qu’offrent tous ces terrains.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
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L’environnement
Bâtiments
Le jeu propose plusieurs ensembles
de bâtiments : des cabanes en bois
(bâtiments très fragiles), deux types de
petites maisons (une légère et l’autre
plus résistante), deux grands bâtiments
avec deux niveaux (un léger, l’autre en dur), un bâtiment
d’église (assimilé à un grand bâtiment en dur), et des
complexes industriels. Ces différents bâtiments ont chacun
un impact propre sur le couvert et les capacités de
dissimulation, les bâtiments en dur étant plus sûrs que les
légers. Ces derniers ont tendance à s’effondrer plus
rapidement que les autres, quelques obus explosifs de 75
mm suffisant à la tâche. Toute unité dans un bâtiment à
deux niveaux qui s’effondre subira de lourdes pertes.
Les lignes de vue appliquées aux bâtiments peuvent
sembler assez hasardeuses de prime abord, mais vous les
trouverez pour la plupart faciles à comprendre après y
avoir réfléchie. Pour pouvoir regarder à l’extérieur sans
restriction à partir d’un bâtiment, une unité doit être au
plus proche du mur extérieur (pour observer à travers les
fenêtres ou toute autre ouverture). Si votre unité se trouve
à plus de 5 mètres à l’intérieur du bâtiment, elle ne pourra
plus voir au-delà des abords immédiats de celui-ci.
Quand un bâtiment (ou une unité à l’intérieur d’un
bâtiment) est pris pour cible, qu’il s’agisse d’un tir direct ou
de zone (pour les mortiers par exemple), la plupart des tirs
atteignent les murs extérieurs. Les unités à l’intérieur du
bâtiment peuvent être touchées par les résultats d’une
explosion, comme des projections de pierres, des bris de
glace, des shrapnels, etc. Cependant, certains obus
peuvent trouver leur voie à l’intérieur du bâtiment, au
travers d’une fenêtre par exemple, et exploser au beau
milieu des troupes. De tels tirs font souvent des ravages. Il
y a même une toute petite chance pour qu’un obus
traverse le bâtiment de PART EN PART et explose de l’autre
côté – une bien mauvaise nouvelle pour une troupe
embusquée derrière le bâtiment !
L’intérieur des bâtiments est géré de façon abstraite,
mais il est inclus dans les calculs de résolution des
combats. Bien que vous bénéficiez d’une ligne de vue sans
6
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’environnement
restriction à l’intérieur d’un bâtiment (avec toutefois une
portée limitée), les chances qu’une unité ennemie dans ce
même bâtiment reste non-détectée sont assez grandes
(imaginez les ennemis dissimulés dans une autre pièce).
Cependant, ces chances se réduisent très vite à mesure
que vos troupes inspectent le bâtiment.
Il y a aussi deux types de hauteur pour les bâtiments.
Le niveau 1 simule des maisons de plein pied ou disposant
d’un étage maximum. Le niveau 2 simule les bâtiments
présentant de deux à trois étages. Il s’agit des deux seuls
niveaux disponibles dans Combat Mission. Vous ne pouvez
en outre pas placer d’unités dans les clochers.
Une chose à retenir à propos des bâtiments est qu’ils
ne peuvent contenir qu’un nombre donné de soldats en
même temps. La règle générale est d’un groupe de combat
par angle de bâtiment. Mais si vous tentez de faire tenir
toute une section dans une petite maison, ne soyez pas
surpris qu’un groupe de combat ne soit obligé de quitter les
lieux et d’attendre dehors.
Faites attention en utilisant des armes avec effet de
souffle (comme les Panzerfäuste) à partir d’un bâtiment –
le tireur se trouvera souvent fixé en retour. Les véhicules
et les canons ne sont pas autorisés à entrer dans les
bâtiments. Les mortiers peuvent entrer, mais ne peuvent
tirer de l’intérieur d’un bâtiment.
Bâtiments endommagés
Des labels “endommagé” et “sévèrement endommagé”
apparaissent au-dessus des bâtiments et des ponts selon
leur état (si l’option est activée). De plus, ces bâtiments
sont désignés par un « * », comme « bâtiment léger », ou
bien par un sigle « ** » dans le cas de dommages sévères.
La représentation graphique des
bâtiments changera après plus de 40%
de dommages.
Gravats
Il y a deux formes de gravats dans le jeu : ceux
résultant de l’effondrement d’un bâtiment, avec des pans
de mur encore debout, et ceux « étalés », sur une route
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
7
L’environnement
par exemple. Les deux types ne sont que des différences
visuelles et ont exactement les mêmes effets. Les
véhicules ne peuvent y pénétrer, mais les gravats
fournissent un excellent couvert et un bon endroit pour se
dissimuler à l’infanterie. Les lignes de vue à travers des
gravats sont très limitées, mais pour une hauteur
évidemment moindre que lorsque le bâtiment tenait encore
debout.
Arbres
Ce sont des arbres dispersés avec
peu voire pas de buissons, parfois alignés le long des
routes ou chemins. Les vergers rentrent également sous
cette dénomination. Le terrain “arbres” ne fournit qu’un
couvert et une capacité de dissimulation limités, mais
certainement meilleurs qu’en terrain clair. N’en attendez
pas des miracles cependant, particulièrement en hiver ou
un simple groupe de combat aura déjà du mal à se
camoufler au milieu d’un tel terrain.
Note : les arbres peuvent être utilisés pour simuler les petits
chemins étroits courant au milieu des forêts, autorisant les
chars et autres véhicules à traverser, mais avec un risque
considérable de s’embourber.
Bois
Il s’agit d’un terrain générique,
incluant plusieurs variétés d’arbres, des
buissons et quelques broussailles. Les bois fournissent un
bon couvert et de bonnes capacités de dissimulation.
Aucun véhicule n’est autorisé à pénétrer dans un bois dans
Combat Mission : Barbarossa to Berlin.
Forêt
La forêt représente un terrain de
bois denses, mais avec peu de buissons
et autres obstacles, ce qui rend les
déplacements plus rapides et les lignes
de vue plus grandes. En outre, une forêt procure un
couvert similaire au terrain de “Bois” classique. Par contre,
les arbres y étant plus grands, les lignes de vue en
provenance du haut sont plus vite restreintes.
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Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’environnement
Haie
C’est le type commun de haie,
d’environ un mètre de haut, plantée ou
bien ayant naturellement poussée. Ce
terrain est franchissable par les véhicules chenillés et
l’infanterie, avec un certain impact sur la vitesse
cependant. Ses capacités de dissimulation sont correctes,
mais il n’offre qu’un maigre couvert.
Mur de pierres
Un mur construit par l’homme, d’environ un mètre de
hauteur et suffisamment épais pour arrêter même un obus
de char. Les murs peuvent être franchis par les véhicules
chenillés et l’infanterie, mais à une vitesse réduite. Les
véhicules derrière un mur peuvent obtenir le statut en
“défilement de tir”, à condition que l’ennemi ne soit pas à
une hauteur supérieure. Les murs fournissent un bon
couvert et une bonne capacité de dissimulation,
particulièrement aux unités à plat ventre derrière eux,
mais pas lorsque l’attaquant est à une hauteur plus élevée
ou bien sur les flancs.
Clôture en bois
Une clôture construite par l’homme
pour séparer deux champs, ou bien souvent en Russie
autour de chaque maison d’un village. Les véhicules tout
comme l’infanterie la franchiront facilement. Une clôture
n’apporte quasiment aucun couvert et de maigres capacités
de dissimulation.
Broussailles
Les broussailles peuvent être
utilisées pour simuler plusieurs types de
terrain, comme les herbes hautes ou les buissons. Ce
terrain offre de bonnes capacités de dissimulation et gêne
les lignes de vue, mais ne fournit qu’un couvert limité. De
plus, il prend feu rapidement.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
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L’environnement
Champ cultivé
Un terrain générique pour simuler un
champ de céréales. Notez que les
capacités de dissimulation et le couvert fournis par ce
terrain changent selon les saisons. En hiver les champs
sont difficilement discernables d’un terrain clair, alors qu’en
été ils peuvent fournir une capacité de dissimulation
correcte. Mais le couvert restera toujours quasi-inexistant.
Les champs cultivés augmentent en outre les probabilités
pour un véhicule de s’embourber, même quand le sol est
sec. Enfin ce type de terrain prend feu rapidement.
Marais
C’est un terrain clair mais avec une
dimension marécageuse, fournissant
légèrement plus de couvert que des
buissons ou de l’herbe haute.
L’infanterie ne peut s’y mouvoir que difficilement, tandis
que les véhicules et armes d’appui ne sont pas autorisés à
y pénétrer.
Terrain meuble
Ce terrain peut représenter un champ boueux, de petits
marais ou un ruisseau. Toutes les unités peuvent le
franchir, mais les véhicules auront de fortes chances de
s’embourber. Il ne procure aucun bonus particulier à la
défense.
Rochers
Les véhicules ne peuvent pas franchir ce terrain, qui
n’est accessible qu’avec l’infanterie. Il procure un bon
couvert et de bonnes capacités de
dissimulation.
Rocaille
Terrain similaire aux rochers, mais plus facilement
franchissable. Des rochers et des débris offrent un couvert
correct, mais empêchent toujours les véhicules de passer.
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Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’environnement
Routes
Il existe deux types de routes. Les
premières sont goudronnées, tandis que
les secondes ne le sont pas. Aucune n’offre de couvert ou
de facilités de dissimulation, mais les mouvements y sont
rapides. Les routes goudronnées permettent en outre une
circulation avec peu de danger, même par mauvais temps.
Ceci dit, en dehors des grandes villes, les chemins sont
quasiment les seules voies disponibles dans l’Europe de
l’est de l’époque.
Ponts
Il existe trois types différents de
ponts – l’un en bois, auprès des petits cours d’eau et
disponibles en deux élévations différentes ; l’autre en
pierre, pour les rivières plus importantes et venant en deux
élévations différentes ; enfin les grands ponts en pierre,
pour traverser les fleuves ou les vallées, disponibles en
quatre élévations différentes et permettant le passage des
véhicules et des troupes sous eux.
Rails de chemin de fer
Ceux-ci n’offrent que peu de
capacités de dissimulation, et quasiment pas de couvert.
De plus, les troupes ne gagnent pas d’avantage significatif
de vitesse en les utilisant (les véhicules à roues étant
même ralentis).
Eau
L’eau est utilisée pour simuler les
rivières ou les lacs, et ne peut être
franchie par aucune unité à l’exception
de l’infanterie embarquée dans des canots d’assaut. Qu’il y
ait de la neige ou pas sur le sol, l’eau peut se transformer
en glace si la température est assez basse – les véhicules
et les canons ne sont alors toujours pas autorisés à passer,
mais l’infanterie peut le faire.
Gué
CMBB propose deux types de gués, à la différence de
CMBO. Les gués simples peuvent être traversés aussi bien
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
11
L’environnement
à pied que par les véhicules, mais lentement et avec de
fortes chances de s’embourber pour ces derniers. Les gués
profonds, eux, ne peuvent être franchis que par
l’infanterie.
Pente
Il s’agit de pentes suffisamment
inclinées pour empêcher tout passage
de véhicule. L’infanterie peut tout de
même s’y tenter, mais à pas ralenti.
Falaise
Aucune unité n’est autorisée à pénétrer dans ce terrain.
Steppe
Ce type particulier de terrain se retrouve surtout dans
le sud de la Russie. Il s’agit d’herbe jusqu’à la ceinture qui
offre peu de couvert, mais de très bonnes capacités de
dissimulation. Le générateur de cartes aléatoires (pour les
batailles rapides ou dans l’éditeur) utilisera la steppe
comme terrain par défaut sur toutes les cartes de type
“rurales” ou avec “légères collines” sur le front sud. Bien
sûr, ce terrain peut également être utilisé pour simuler des
herbes hautes sur tous les autres fronts.
Fortifications
Les fortifications (barbelés, mines, bunkers en rondins
et casemates) ne sont disponibles que pour le défenseur, et
jamais dans les combats de rencontre. Ces fortifications
sont allouées à un camp par le concepteur du scénario,
mais peuvent aussi être “achetées” lors des batailles
rapides (dans le cas des batailles de type « assaut », cela
est même obligatoire). Pendant la Phase de déploiement,
vous êtes libre de déplacer ces éléments à l’intérieur des
zones autorisées, mais aucune fortification ne peut être
déplacée une fois que le jeu a commencé.
Tous les types de fortifications (y compris les mines)
peuvent être placés à l’intérieur d’une zone de déploiement
valide. Un champ de mines fait 20 m sur 20 m (sauf pour
les chaînes antichars, d’un diamètre inférieur), avec un
12
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’environnement
marqueur placé en son centre. Le défenseur peut placer
ses champs de mines les uns à côté des autres, créant
ainsi un grand champ de mines, mais que le jeu traite
comme des éléments isolés de 20 m x 20 m. Une fois
qu’un champ de mines a été repéré, l’InTAc essaye de faire
en sorte que les unités le contourne, ou bien s’arrêtent et
refusent d’y rentrer. Vous ne pouvez pas forcer une unité à
rentrer dans un champ de mines tant que des sapeurs
n’ont pas dégagé le terrain.
Positions de tir fortifiées
Les bunkers et les casemates ont un arc de tir à
l’intérieur duquel ils peuvent engager des cibles, à travers
leur meurtrière avant. En dehors de cet arc, ils sont
impuissants. L’arrière d’un bunker ou d’une casemate est
un point très faible (c’est là que se trouvent les portes de
sortie), pouvant être pénétré par des pièces de faible
calibre. A courte portée cependant, un bunker/casemate
est toujours vulnérable à l’infanterie, qui peut lancer des
grenades à travers ses meurtrières. Les lance-flammes
sont particulièrement utiles pour mettre hors de combat
ces ouvrages d’art. De plus, les canons peuvent parfois
(par chance) placer un obus en plein dans la meurtrière
avant, le mettant en certains cas hors de combat. Mais ceci
n’est habituellement possible qu’à courte distance
(quelques centaines de mètres).
Note : les casemates avec canons antichars (AC) reçoivent un
bonus de précision par rapport aux canons AC normaux, les
portées de tir ayant été pré-réglées avant la bataille.
Déterminer la portée à l’avance est une des façons les plus
sûres de gagner en précision (toutes choses étant égales par
ailleurs).
Barbelés et barricades
Les barbelés peuvent être franchis
par l’infanterie et les véhicules
chenillés, mais à vitesse réduite. Les
barricades peuvent être passées par
l’infanterie (à vitesse réduite) mais PAS
par les véhicules. Les deux types de terrain ne peuvent
être placés sur l’eau ou dans des marais, pas plus qu’à
l’intérieur des bâtiments. Enfin, il doit y avoir suffisamment
de place pour positionner des barricades et barbelés, aussi
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
13
L’environnement
quand deux maisons sont-elles trop près l’une de l’autre,
cela pourrait-il être impossible.
Tranchées et abris individuels
Chaque unité d’infanterie en défense
peut, si elle se trouve sur un terrain
approprié (c’est à dire en évitant les
marais, les routes goudronnées, etc.), se creuser un abri
avant la bataille. Ceci est automatique, bien que le joueur
puisse tout de même le faire manuellement avec l’ordre
« retrancher ». Cet abri restera sur le champ de bataille
tant que le jeu durera, et pourra être utilisé par toutes les
unités, même les unités ennemies. Il offre un bon couvert.
De plus, selon les paramètres de la bataille ou de
l’opération, le joueur peut désigner des positions de repli
avec la combinaison de touches ALT-F, pendant la phase de
déploiement. Ces abris supplémentaires peuvent être
placés n’importe où dans la zone de déploiement autorisée,
et sont disponibles en un nombre égal aux unités
d’infanterie sur la carte (hors armes lourdes). En cliquant
avec le bouton gauche sur une position de repli, vous la
faîtes revenir dans votre “stock”. En appuyant à nouveau
sur ALT-F, vous sortez de ce mode.
Notez bien que dans les batailles rapides de type
“combat de rencontre” ou “reconnaissance”, aucun camp
n’est autorisé à creuser des abris. Seul le type « assaut »
permet au défenseur de se retrancher.
Dans les scénarios, aucun camp ne peut se retrancher
pendant les combats de rencontre. Pour le reste, le
concepteur décide ou non d’autoriser le défenseur à se
retrancher.
Les tranchées à proprement parler sont similaires, mais
en plus large et donnent donc de bien meilleurs couverts et
capacités de dissimulation. Elles peuvent être placées
pendant la phase de déploiement et orientées comme toute
autre unité, et former un réseau en les positionnant les
unes à côté des autres. Elles peuvent de fait être utilisées
pour faire passer une unité d’un endroit à un autre en
14
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’environnement
offrant leur protection sur tout le trajet. Les tranchées ne
peuvent être placées sur des terrains comme les marais,
l’eau ou les bâtiments, et restent sur la carte pour la durée
de la bataille (ou de l’opération).
Seuls les véhicules complètement chenillés peuvent
franchir les tranchées, mais lentement et avec de grands
risques d’immobilisation.
Mines
Le jeu comporte trois types de mines :
Mines antipersonnelles
Ces mines sont létales pour l’infanterie et peuvent
causer de multiples pertes en quelques secondes. Les
pertes sont plus lourdes pour une unité entrant dans un
champ de mine en courant, et moindres pour celles entrant
avec prudence. Une fois repéré, un champ de mines est
représenté par un marqueur qui apparaît sur la carte.
L’infanterie refusera d’y mettre les pieds, même si elle en
reçoit l’ordre. Cependant, certaines unités peuvent y
pénétrer malgré elles en cas de panique ou de déroute.
Enfin, puisque les mines sont enterrées, elles ne peuvent
être placées dans les bâtiments, l’eau ou les marais.
Note : les mines ne sont jamais repérées avant d’exploser !
Mines antichars (antimatériels)
Ces mines sont dangereuses pour les chars et autres
véhicules, et bien qu’elles ne soient pas toujours fatales,
elles immobilisent souvent leurs cibles. Les mines antichars
sont sans danger pour l’infanterie, le pas d’un homme
n’étant pas suffisant pour les faire détonner.
Chaînes antichars
Il s’agit de mines antichars placées dans la
précipitation, facilement repérables car au-dessus du sol.
En général, elles ne causent pas de pertes mais empêchent
plutôt l’accès de certaines approches (des routes le plus
souvent). Leur avantage dans la vie réelle est de pouvoir
être mises en place BIEN plus vite que les champs de
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
15
L’environnement
mines normaux. Aussi les utilisait-on pour couvrir les
retraites.
Déminage
Les sapeurs peuvent nettoyer un champ de mines avec
leurs charges explosives. Pour cela, placez-les dans les 25
mètres d’un champ de mines et attendez : créer un chemin
sûr à travers un champ de mines peut prendre quelques
minutes. Vous pouvez bien sûr cibler le marqueur de
champ de mines manuellement. De plus, les sapeurs
peuvent se débarrasser de chaînes antichars sans utiliser
leurs charges explosives. Le nombre de sapeurs attelés à la
tâche affecte la vitesse de déminage. Généralement, il
faudra un groupe de combat complet pour déminer un
endroit particulier.
Conditions météorologiques
Cela fait partie des connaissances militaires de base :
les conditions météorologiques dictent la conduite de la
guerre. Les percés allemandes pendant l’opération
Barbarossa en sont un bon exemple. Au niveau tactique, le
mauvais temps signifie que les troupes se fatiguent plus
vite, et que les véhicules s’embourbent plus facilement.
Les mouvements sont en général plus lents sous la neige
ou la pluie, et la visibilité peut aussi être sérieusement
réduite. Ne modifier d’une bataille que les conditions météo
peut donc profondément changer son déroulement et son
intérêt.
Créneau horaire
Quatre types de créneaux horaires sont simulés dans
CM : l’aube, la journée, le crépuscule, et la nuit. La
visibilité est réduite à l’aube et au crépuscule, et très faible
pendant la nuit. Les combats de nuit comportent
également un risque de tirs fratricides résultant d’une
mauvaise identification. N’oubliez pas ce point précis
lorsque vous séparez vos forces et/ou que vous vous
rapprochez des positions ennemies. Pensez à vérifier de
temps en temps les lignes de tir de vos unités
16
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’environnement
Météo
Temps clair - une belle journée ensoleillée, avec peu
ou pas de nuages, offrant une bonne visibilité à longue
distance. C’est le seul type de météo qui autorise les
avions à intervenir dans le jeu.
Nuageux - le ciel est empli de sombres nuages et le
plafond est bas. La visibilité est quelque peu réduite.
Pluie - la visibilité est réduite. Les bruits sont étouffés
et les contacts sonores beaucoup plus difficiles à obtenir.
Brouillard - un voile enveloppe le champ de bataille et
la visibilité comme les contacts sonores sont réduits.
Brouillard et pluie – une addition des deux conditions
météo citées ci-dessus. La visibilité et les contacts sonores
sont très réduits.
Brouillard épais - vous ne pouvez quasiment plus voir
votre propre main. La visibilité est réduite à quelques
mètres et les chances de contacts sonores sont très
minces.
Neige - réduit la visibilité, mais l’impact sur les
contacts sonores est moins important qu’avec la pluie.
Blizzard – très fortes chutes de neige, la visibilité et
les contacts sonores sont très réduits.
Etat du sol
Très sec - Un sol très sec augmente les chances qu’un
élément de terrain prenne feu.
Sec – sol sec.
Humide - tôt le matin avec la rosée, ou après plusieurs
jours de temps nuageux ou de brouillard, il est probable
que le sol devienne humide. Les véhicules hors des routes
ou des chemins voient leurs chances de s’embourber
augmenter.
Détrempé - après un orage, le sol sera détrempé. Les
chances de s’embourber hors des routes et chemins sont
augmentées, et même les chemins présentent quelques
risques.
Boueux - après plusieurs jours de pluie, un sol
détrempé peut devenir boueux. Les véhicules auront
tendance à s’embourber rapidement (même sur les
chemins), et leur vitesse comme celle de l’infanterie sera
très réduite.
Très boueux – après une très longue période de
mauvais temps ou lorsque la neige commence à fondre, le
sol peut devenir un véritable bourbier, ce que les Russes
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
17
L’environnement
appellent « Rasputitsa ». Les véhicules devraient rester sur
les routes, et même l’infanterie trouvera les déplacements
longs et fatigants.
Légèrement enneigé - quelques centimètres de neige.
Les chances de s’embourber sont légèrement augmentées
et les déplacements un peu plus lents, mais la plupart des
véhicules s’en accommoderont assez bien. De plus, sous
ces conditions les terrains meubles ne sont pas recouverts
de neige.
Enneigé - environ 20 centimètres de neige. Les
véhicules à roues s’embourberont fréquemment, et même
les véhicules chenillés auront des difficultés. L’infanterie se
déplace pour sa part plus lentement et se fatigue plus vite.
Très enneigé - 30 centimètres de neige ou plus. La
plupart des véhicules s’embourberont rapidement, et la
vitesse de déplacement de l’infanterie est réduite de
manière significative.
Feu et fumée
S’il y a bien quelque chose que vous trouverez encore
plus souvent sur un champ de bataille de la Deuxième
Guerre mondiale que les blessés, ce sont le feu et la
fumée, des véhicules devenus brasiers aux obus fumigènes
utilisés pour couvrir une avance ou une retraite.
Fumée
La fumée peut provenir de divers types de terrains en
feu (bâtiments, champs cultivés, bois), mais aussi des
obus fumigènes des chars, des canons ou de l’artillerie. La
fumée bloque généralement complètement les lignes de
vue, en tout cas pour un temps. De petits obus fumigènes,
ou des épaves en feu de petits véhicules (comme les
Kübelwagen), gênent les lignes de vue mais ne les
bloquent pas.
Note du concepteur : les grenades fumigènes, bien que
fréquemment rencontrées dans les autres wargames, ne sont
pas présentes dans Combat Mission. Nos recherches ne
montrent aucun indice fiable d’utilisation de ce type de
munitions à l’échelon de la section, mis à part pour les besoins
de signalisation.
18
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’environnement
Feu
Les chances qu’un terrain prenne feu dépendent avant
tout de l’état du sol et des conditions météos. Vous
observerez peu d’embrasements sous la pluie ou lorsque le
sol est enneigé, mais un sol très sec augmentera les
chances qu’un terrain ne prenne feu (parfois, même les
traceuses d’une mitrailleuse suffiront à allumer une
flamme).
Au début, le feu est encore peu important et n’a aucune
autre influence sur le jeu que la fumée qu’il génère. Mais
ces petits feux, selon les conditions météos et du sol,
peuvent s’étendre et prendre tout un carré de terrain (20
mètres x 20 mètres). Dans ce cas là, les unités situées
dans le secteur sont forcées de quitter les lieux
immédiatement. Si pour quelque raison que ce soit (par
exemple en cas d’immobilisation) l’unité ne peut sortir de
la zone, elle sera détruite par le feu et l’équipage d’un
canon ou d’un char évacuera immédiatement. Les unités
refuseront en outre de pénétrer dans un terrain en feu.
Les terrains et les véhicules en feu continuent de brûler
pour le reste de la bataille, avec toujours le risque de
répandre l’incendie. Lors d’une opération, un bâtiment en
feu s’effondrera entre deux batailles et sera représenté par
des gravats dans la bataille suivante.
Incertitude tactique (Fog of War)
A moins que vous ne jouiez avec l’option “Incertitude
tactique : aucune” (dans l’écran de démarrage du
scénario), seules les troupes amies seront initialement
visibles sur la carte. Les troupes ennemies devront être
repérées par une de vos unités avant d’apparaître. Combat
Mission utilise des modèles de lignes de vue et de repérage
complexes pour simuler les connaissances limitées d’un
commandant sur le champ de bataille. Ceci est
habituellement désigné par le terme de “fog of war” en
anglais, et traduit ici par “Incertitude tactique”.
Les unités ennemies suivent cinq “niveaux
d’identification” :
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
19
L’environnement
Aucun contact - Niveau 0
L’unité ennemie n’est pas représentée sur la carte. Elle
est bien quelque part, mais vous ne pouvez savoir où car
aucun de vos hommes ne peut la voir ou l’entendre.
N’oubliez cependant pas que l’unité ennemie, elle, peut
vous voir ! Si vos hommes sont en colonne le long d’une
route et que l’ennemi se cache derrière des arbres et des
buissons, il pourrait bien avoir identifié toutes vos unités
avant même d’être repéré. Et vos unités pourraient bien se
retrouver au tapis sans même savoir d’où proviennent les
tirs...
Contact sonore - Niveau 1
La plupart des wargames ne permettent qu’un repérage
à vue, c’est-à-dire quand une ligne de vue claire peut être
tracée entre deux unités. Dans Combat Mission, le son joue
aussi un rôle important. Si vous êtes suffisamment près ou
que la cible est particulièrement bruyante (un char à pleine
vitesse sur une route, ou bien un groupe de combat faisant
feu), vous pouvez « repérer » une unité même si aucune
ligne de vue n’existe. Des unités identifiées au niveau 1
sont représentées par des icônes gris génériques - en
cliquant dessus la mention CONTACT SONORE s’affiche
dans le panneau d’information en bas de l’écran. Le type
général d’unité est également affiché (Infanterie?, Char?),
mais ne vous y fiez pas trop. De plus, l’unité ennemie est
représentée à un endroit qui pourrait se révéler faux (vos
soldats font de leur mieux en écoutant). Ne soyez donc pas
surpris si l’unité ennemie semble passer à travers des
terrains infranchissables, ou même en dehors de la carte,
pour apparaître soudainement dans votre ligne de vue en
un endroit proche mais différent.
Premier contact visuel - Niveau 2
L’unité ennemie est entrée dans la ligne de vue d’une
de vos troupes, ou bien l’adversaire a ouvert le feu et vous
voyez les tirs. A ce point d’identification, seuls des détails
superficiels sont disponibles. En cliquant sur l’unité
ennemie, le type général est donné (Infanterie?, Char?),
mais pas davantage. Les unités d’infanterie ennemies sont
toujours représentées avec une seule figurine, quel que
soit le nombre réel de soldats. Les véhicules et les canons
restent représentés par le modèle gris générique.
20
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’environnement
Contact - Niveau 3
Si l’unité ennemie est assez proche, exposée, ou bien
vous tire dessus depuis longtemps, plus d’informations la
concernant deviennent disponibles. Les unités d’infanterie
sont désormais classées en groupes et en équipes (par
exemple équipe antichar, mortier, etc.). Les types de
véhicules - char, automitrailleuse, canon d’assaut, etc. font habituellement leur apparition à cette étape.
L’infanterie est représentée par le nombre correct de
figurines en fonction de la taille de l’unité, et les véhicules
par un modèle commun pour un type identifié donné et
selon la date.
Prenez bien note que vos troupes - surtout les moins
expérimentées - peuvent incorrectement identifier les
véhicules ennemis, souvent bien sûr par un modèle plus
lourd et dangereux que le véhicule réel. Cependant, une
fois que le niveau d’identification atteint 4 (voir cidessous), toute erreur potentielle est corrigée et la
véritable identité du véhicule révélée.
Identification complète - Niveau 4
Si l’unité ennemie est très proche ou très exposée, une
de vos troupes parviendra à l’identifier complètement. Le
nombre de soldats d’une unité d’infanterie sera affiché
dans le cadre d’information, de même que l’expérience, le
modèle correct pour les véhicules, etc. Vous n’aurez jamais
plus d’informations sur l’ennemi qu’au niveau 4.
Contact perdu et marqueur d’unité
générique
Il est possible de perdre le contact avec une unité
ennemie après l’avoir initialement repérée. Ce « contact
perdu » sera alors représenté graphiquement par un
marqueur d’unité générique (chaque nationalité a son
propre marqueur générique), situé sur sa dernière position
connue. En cliquant sur un tel marqueur, vous obtiendrez
les dernières informations récoltées sur cette unité.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
21
L’environnement
Ces marqueurs restent sur la carte jusqu’à ce que
l’unité en question ne soit repérée à nouveau (même si
cela arrive à l’autre bout du terrain), ou que vous vous
approchez suffisamment près du marqueur pour être sûr
que l’unité ne se trouve plus dans les parages. Dans ce
dernier cas, le marqueur disparaît, que l’unité ennemie ait
été repérée ailleurs sur la carte ou non.
Option - Incertitude tactique extrême
Avec cette option, il faudra beaucoup plus de temps à
vos unités pour identifier complètement un ennemi. De
fait, la plupart des unités ennemies ne s’approcheront
jamais suffisamment près et longtemps pour être
identifiées au niveau 4. Même le niveau 3 d’identification
sera rare. Cette option est de loin la plus réaliste, mais
demande un effort supplémentaire de jeu et n’est donc pas
l’option sélectionnée par défaut. Pour le reste, ce réglage
fonctionne comme pour l’incertitude tactique totale.
Option - Incertitude tactique partielle
Avec l’option « Incertitude tactique : partielle », les
unités ennemies devront toujours être repérées, mais tout
ennemi repéré devient instantanément complètement
identifié. Cette option est une bonne façon pour les joueurs
les moins expérimentés de s’habituer aux systèmes de jeu.
Option - Aucune incertitude tactique
Avec l’option « Incertitude tactique : aucune », toutes
les unités ennemies de la carte seront affichées dès le
début et complètement identifiées, sans avoir besoin d’être
repérées par vos hommes. C’est l’option idéale pour donner
les premières impressions de jeu aux débutants, mais
également un moyen facile pour les concepteurs de
scénarios de tester leur dernière création. Souvenez-vous
bien cependant que ce qui est valable pour vous l’est
également pour votre adversaire, même si celui-ci est
l’ordinateur !
Repérage
Les unités observent mieux quand elles sont
stationnaires. Le mouvement, et en particulier la course,
signifie généralement que le champ de vision d’un soldat
22
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’environnement
est restreint vers l’avant. Il en va de même pour les
véhicules, puisque le conducteur et le chef de char sont
concentrés (au moins en partie) sur leur objectif qui est
d’atteindre un point sans rencontrer d’obstacle ou
s’embourber. Les unités camouflées ne sont pas meilleures
pour repérer, leur tâche principale étant de baisser la tête
pour ne pas se faire voir de l’ennemi
Les capacités de repérage sont également mauvaises
pour les unités paniquées ou en déroute, et sur les arrières
de toutes les unités.
En règle générale, les véhicules perçoivent beaucoup
moins bien leur environnement que l’infanterie, en
particulier lorsqu’ils sont verrouillés. La plupart des chars
verrouillés présentent en réalité de grands angles morts
dans leur champ de vision. Dans CMBB, ce phénomène est
simulé de la manière suivante : un char verrouillé ne verra
pas un groupe d’infanterie si :
1. ce dernier est dans un rayon de 15 mètres
2. qu’il n’est pas compris dans un arc de 60° centré
sur le devant de la tourelle
3. qu’il ne cible pas le char.
Ne soyez donc pas surpris si l’un de vos chars, toutes
écoutilles fermées, tombe nez à nez avec une équipe
antichar ennemie ! Ne soyez pas davantage surpris lorsque
VOUS (en tant que joueur planant au-dessus du champ de
bataille) observez que votre char n’engage pas la cible. Ce
que vous voyez n’est pas nécessairement ce que votre
unité voit !
Tactiquement, il est souvent très sage de conserver
quelques unités stationnaires pour garder un oeil sur les
environs, pendant que les autres avancent.
Malheureusement, la prudence est un luxe qu’il est rare de
pouvoir se permettre sur un champ de bataille !
Note du concepteur : pour prévenir une utilisation à des fins
de reconnaissance des équipages ayant évacué leurs
véhicules, leurs capacités de repérage ont été sévèrement
réduites. Soyez averti que si vous lancez vos équipages en
territoire ennemi, la première unité qu’ils repèreront sera
sûrement la dernière !
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
23
Hommes et machines
“De plus, aucun combat avec moins d’un peloton ne devrait
être engagé contre des chars Josef Stalin. L’emploi individuel des
Tigers signifie leur perte.”
Numéro de septembre 44 du Nachrichtenblatt der Panzertruppen,
relatant la rencontre entre une unité de Tigers et des chars IS-II.
(extrait de Soviet Armor Tactics in World War II, Charles C.
Sharp)
Hommes et machines
Dans Combat Mission : Barbarossa to Berlin, les unités
représentent des véhicules individuels, des canons avec
leurs servants, des équipes spécialisées ou des groupes de
combat. Il s’agit là (à quelques exceptions près que nous
verrons plus loin) des plus petits éléments tactiques
auxquels vous pouvez donner des ordres. En somme dans
Combat Mission vous ne dites pas à chaque soldat ce qu’il
doit faire, mais vous donnez plutôt des ordres à des
groupes comme si vous étiez à la place d’un sergent ou
d’un lieutenant.
Bien que vous puissiez voir à l’écran des “figurines”
individuelles, celles-ci ne représentent pas chacune un
homme, mais plutôt un groupe. Dans le cas d’un groupe de
combat, la représentation graphique est habituellement de
trois figurines (deux si vous désactivez la représentation du
troisième membre), pour un nombre réel d’hommes allant
de 7 à 14. Les groupes plus petits, appelés “équipes” (ceci
incluant les unités PC et les servants de pièce), sont
représentés avec une seule figurine, quel que soit le
nombre d’hommes réel – il s’agit d’un choix de conception
24
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
pour rendre les groupes de combat et les équipes aisément
identifiables.
Note du concepteur : nous aurions aimé pouvoir
montrer chaque soldat présent sur le champ de bataille,
mais les caractéristiques techniques des ordinateurs
actuels ne nous permettent toujours pas d’animer des
milliers d’hommes, sans parler de la nécessité de conserver
une interface assez claire. Ceci dit, tous les hommes et
leurs positions sur le champ de bataille SONT pris en
compte en ce qui concerne les pertes par exemple, bien
que de manière abstraite.
Combat Mission : Barbarossa to Berlin propose un très
grand nombre d’unités pour chacune des 6 “nations”. Faire
une présentation détaillée de toutes ces unités sortirait du
cadre de ce manuel, d’autant que ces informations sont
accessibles facilement : sélectionnez une unité et appuyez
sur Entrée. Ceci ouvre la fenêtre d’informations détaillées
sur l’unité avec ses armes, ses capacités, ses statistiques,
etc. Les lignes qui suivent sont là pour vous permettre de
déchiffrer tous ces renseignements.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
25
Hommes at machines
Les hommes
Nationalité - division d’appartenance – type
d’unité
Il s’agit de rappels, les mêmes informations se trouvant
dans le cadre en bas de l’écran.
Classe de vitesse
Elle détermine la vitesse à laquelle une unité donnée
peut se déplacer, et dépend de la quantité d’armement
lourd transporté. Pour l’infanterie, il existe trois classes de
vitesse :
Lente – pour la plupart des armes lourdes (par exemple
MG42 sur tripode), mais également les unités transportant
beaucoup d’équipement supplémentaire (par exemple les
observateurs d’artillerie sans radio).
Moyenne – pour mitrailleuses légères, mortiers légers
(comme le mortier de 60 mm), et observateurs d’artillerie
avec radio
Rapide - groupes de combat, tireurs d’élite et autres
équipes spécialisées.
Les classes de vitesse “lente” et “moyenne” peuvent
courir, mais se fatigueront beaucoup plus vite que la classe
26
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
“rapide”. Cela devrait donc être réservé aux cas d’urgence
et sur de petites distances.
Les troupes à ski commencent le scénario sur leurs
skis : elles se déplaceront plus vite sur la neige que les
unités à pied. Dès qu’un ordre autre que « mouvement »
ou « courir » est donné, les hommes déchaussent leurs
skis, et ce pour le reste de la bataille.
Classe de transport
Cette valeur varie de 1 à 9 (9 représentant
l’équipement le plus lourd du jeu). Les unités ne peuvent
monter que sur des véhicules d’une classe de transport au
moins égale à la leur.
Capacités de commandement
Si l’unité sélectionnée est un PC, alors ses capacités de
commandement seront affichées ici, avec par exemple
“Moral +1” ou bien “Contrôle +2”.
Equipements spéciaux
Si l’unité transporte des équipements spéciaux
(Panzerfaust, grenade à fusil, charge de démolition,
cocktail Molotov, mine magnétique, etc.), le type et la
quantité de ces équipements seront affichés ici. De la
même manière, c’est ici que vous saurez si une unité
dispose ou non de jumelles. Par contre, les grenades à
main ne sont pas mentionnées.
Armes et puissance de feu
Il s’agit d’une liste des armes légères dont dispose
l’unité sélectionnée. Les armes utilisées dépendent de la
nationalité de l’unité et de son type. Notez au passage
qu’une unité peut parfois utiliser des armes de prise : par
exemple, les Allemands aimaient beaucoup le pistoletmitrailleur russe PPSh, et ne se privèrent pas de l’utiliser
aussi souvent que possible.
A mesure que l’unité déplore des pertes, des armes
individuelles disparaissent de la liste montrant que tel
soldat portant telle arme a été mis hors de combat.
Cependant, les soldats peuvent parfois s’échanger ou
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
27
Hommes et machines
récupérer des armes. Par exemple, si le soldat portant le
fusil-mitrailleur d’un groupe de combat est blessé, un autre
homme peut décider de laisser tomber son arme habituelle
pour remettre le fusil-mitrailleur en action.
A côté de la liste des armes, un tableau montre la
puissance de feu associée à chaque arme en fonction de sa
distance à la cible. La puissance de feu est affichée pour
toutes les armes d’un même type. Par exemple un groupe
d’infanterie allemand dispose en 1944 de 6 fusils K98, ce
qui représente 6 x 3 = 18 points de puissance de feu à 250
mètres. Cependant, si la puissance de feu n’est donnée au
joueur qu’à titre indicatif sur les distances de 40 m, 100 m,
250 m, 500 m et 1000 m, le moteur du jeu utilise un
système bien plus précis au mètre près.
Peut sortir pour donner des points
Si une unité, selon les objectifs du scénario, donne des
points en sortant de la carte, ceci est affiché dans le coin
supérieur droit de la fenêtre d’information.
Info/Stats
En cliquant sur cette icône, vous aurez le résumé des
faits d’armes de l’unité. Cependant, pour préserver
l’incertitude tactique, seules les pertes infligées à l’ennemi
« certifiées » seront affichées – si un mortier tue plusieurs
hommes mais que personne n’était là pour le voir, cela
n’apparaîtra pas.
28
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
Les machines
Nationalité- division d’appartenance – Type
d’unité
Même description que pour les unités d’infanterie.
Vitesse maximale
C’est la vitesse maximale que le véhicule peut atteindre
sur route, en miles/heure ou bien en m/s. Les
déplacements en rase campagne sont en général bien plus
lents.
Poids
Mesuré en tonnes (U.S. et métriques).
Puissance moteur
La puissance en chevaux est utilisée pour les calculs de
vitesse et d’accélération. Les moteurs diesel ont
généralement moins de chance de prendre feu lorsque le
véhicule est touché.
Pression au sol
Il s’agit d’une mesure en relation avec le poids du
véhicule et la surface de contact de ses chenilles (ou
roues) avec le sol. La pression au sol détermine les
probabilités de s’embourber.
Silhouette
Cette valeur numérique représente les dimensions du
véhicule, en particulier sa hauteur. Elle affecte la précision
des tirs ennemis et les probabilités d’être repéré. Une
valeur de 100 est considérée comme “moyenne”.
Classe de transport
Un véhicule ne peut transporter ou tracter que des
unités d‘une classe de transport égale ou inférieure à la
sienne.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
29
Hommes et machines
Capacité en passagers
Celle-ci peut-être GdC (groupe de combat), équipe ou
aucune. Les unités peuvent par exemple se tenir sur
l’arrière de la caisse d’un char, ou bien dans le
compartiment réservé à cet usage dans les semi-chenillés.
Blindage
La table de blindage donne l’épaisseur et l’inclinaison
du blindage pour différentes parties du char (en général la
tourelle, les caisses supérieure et inférieure, et le toit),
pour le front, les flancs et l’arrière. D’autres informations
peuvent être disponibles comme l’efficacité du blindage
(une valeur inférieure à 100% indique des défauts de
fabrication et des imperfections métallurgiques, problèmes
communs parmi les premiers chars alliés et certains chars
allemands tardifs). Des caractéristiques exceptionnelles
sont également notées ici comme les Schürzen sur certains
chars allemands, un habitacle à toit ouvert, ou les fameux
“Saukopfblende” des canons d’assaut allemands StuGIII. Si
vous voyez une valeur de “50+20”, les 50 mm représentent
l’épaisseur de base du blindage, et les +20 le blindage
additionnel (que celui-ci soit de série ou une modification
sur le terrain). Ces plaques supplémentaires de blindage
augmentent bien sûr la protection, mais en général de
manière moins significative qu’une seule pièce de même
épaisseur (dans notre exemple, 70 mm).
30
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
Equipements spéciaux des véhicules
Lance-pot fumigènes - petits paquets chimiques
montés à l’extérieur du char pouvant créer un rideau de
fumée.
Nahverteidigungswaffe - “arme de défense
rapprochée” en Allemand, projette sur l’infanterie ennemie
à proximité une grenade explosive ou fumigène à partir de
l’intérieur du char.
Conduite arrière possible - certaines
automitrailleuses allemandes sont équipées d’un deuxième
poste de conduite à l’arrière du véhicule, leur permettant
de faire marche arrière rapidement en cas de contact avec
l’ennemi.
Coupole – certains chars sont équipés d’une coupole,
donnant au chef de char une vision à 360° même si les
écoutilles sont verrouillées. Le repérage des unités
d’infanterie à courte portée est donc facilité, même sur les
arrières du véhicule.
Tourelle monoplace – certains chars de début de
guerre, avec un équipage de seulement deux hommes,
n’avaient que des tourelles monoplaces. Le chef de char
jouait alors également les rôles de chargeur et de pointeur,
ce qui signifie en terme de jeu que le char ne peut pas tirer
tant que les écoutilles sont ouvertes. Ceci réduit
considérablement les capacités d’observation du véhicule,
mais également la précision des tirs puisque le chef de
char doit recharger entre chaque tir, et donc quitter le
viseur des yeux.
Tourelle à deux places – beaucoup des premiers
modèles de T-34 ne présentaient que 2 hommes en
tourelle : le chargeur et le chef de char/pointeur. Bien que
moins pénalisante que la tourelle monoplace, cette
configuration diminue les capacités d’observation lorsque le
char tire (puisqu’il doit verrouiller ses écoutilles), mais
également la cadence de tir et la précision.
Radio – beaucoup de chars russes, en début de guerre,
n’étaient pas équipés de radios, ce qui rendait les
communications entre pelotons très difficiles : il fallait
utiliser des signes de la main, des fusées éclairantes ou
même des sifflets. En terme de jeu, un char sans radio doit
rester très près de son PC pour être contrôlé, et perd tous
les bonus de ce contrôle si soit son PC, soit lui, verrouille
ses écoutilles.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
31
Hommes et machines
Système de visée
Si un véhicule dispose d’un système de visée autre que
de niveau standard, ceci apparaîtra ici (les différents
niveaux sont détaillés plus loin).
Caractéristiques spéciales
Prend feu facilement – certains véhicules présentent
une telle disposition de leurs munitions ou de leur
carburant, que des dommages internes entraînent souvent
le déclenchement d’un incendie.
Piège à obus - certains véhicules (comme le Panther
modèle A) présentent des défauts de conception créant de
véritables pièges à obus. Dans le cas du Panther A, la
partie inférieure du masque de tourelle est incurvée et
dévie les obus ennemis vers le bas, en plein dans l’anneau
de tourelle ou bien au travers du toit de caisse peu blindé.
Faible CdT (cadence de tir) – des véhicules sont
connus pour leur faible cadence de tir, c’est-à-dire le long
délai nécessaire au rechargement de leur canon principal.
Ceci peut être dû à un défaut de conception (par exemple
un habitacle particulièrement étroit) ou bien à des
munitions volumineuses.
Vitesse de rotation de la tourelle
Les véhicules disposant d’une tourelle (des chars pour
la plupart, mais aussi certaines automitrailleuses) sont
classés selon la vitesse de rotation de leur tourelle. Cinq
vitesses différentes sont disponibles : tourelle très rapide,
tourelle rapide, tourelle moyenne, tourelle lente et tourelle
très lente.
Mitrailleuse(s)
La plupart des véhicules ont une ou plusieurs
mitrailleuses à disposition. Les plus communes sont les
mitrailleuses de caisse et coaxiale, la première ne pouvant
tirer que dans l’arc avant de la caisse du véhicule, tandis
que la seconde est liée au pointage du canon principal. Les
mitrailleuses “sur tourelleau” (ou plus généralement de
toit) sont destinées à la lutte antiaérienne et disposent
d’un angle de tir à 360º, mais ne peuvent être utilisées
que quand le véhicule est trappes ouvertes, à l’exception
de quelques véhicules allemands disposant d’une
32
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
commande à distance et sous blindage (indiquée ici si
besoin). Certains chars soviétiques disposent d’une
mitrailleuse sur l’arrière de la tourelle, mais celle-ci ne peut
généralement pas être utilisée en même temps que le
canon, aucun membre d’équipage n’y étant spécialement
affecté. Les munitions pour ces mitrailleuses sont affichées
entre parenthèses.
Flammes
Les véhicules équipés d’un lance-flammes présentent
cette information supplémentaire, en même temps que le
nombre de “munitions” disponibles, c’est-à-dire le nombre
de jets. Notez au passage que des tirs de lance-flammes à
longue portée peuvent consommer plus d’un “point” de
munitions.
Arme principale
Donne le diamètre, la vitesse initiale et le rayon
d’explosion associés au canon principal, ainsi que d’autres
informations spéciales comme “Orientation arrière” pour les
véhicules avec canons (ou mortiers) ne pouvant tirer que
vers l’arrière. Le rayon d’explosion est une représentation
approximative de la charge de l’obus, et de sa capacité à
projeter des shrapnels.
Pénétration de blindage
La table de pénétration de blindage indique combien de
millimètres de blindage un obus peut pénétrer à quatre
distances indicatives (100 m, 500 m, 1000 m, et 2000 m),
pour trois valeurs d’inclinaison et avec les différents obus
dont le canon dispose.
Ces valeurs ne sont cependant que des approximations
sujettes aux conditions réelles du combat. De plus, alors
que seules quatre portés différentes sont données, le
moteur du jeu utilise en fait un système beaucoup plus
précis (au mètre près). Enfin, les couleurs obéissent au
même code que celui utilisé pour désigner l’épaisseur du
blindage dans l’interface.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
33
Hommes et machines
Canons
La fenêtre d’information pour les canons est un
mélange entre les entrées disponibles pour l’infanterie et
celles des chars. Les détails de l’arme principale
apparaissent avec le calibre (exemple : 57 mm), la vitesse
initiale (exemple 823 m/sec) et le rayon EXP. Ce dernier
est une indication de la létalité d’un obus explosif tiré par
ce canon.
Les canons sont définis par leurs systèmes de visée,
exactement de la même manière que pour les chars.
La table de perforation de blindage, située dans la
partie inférieure de la fenêtre, donne une idée des
capacités du canon (mais n’oubliez pas que beaucoup de
paramètres influent pendant la bataille sur les résultats des
tirs). Ces indications concernent l’épaisseur de blindage
qu’un projectile peut perforer selon son type, quatre
distances différentes (100 m, 500 m, 1000 m, et 2000 m),
et pour trois inclinaisons de blindage.
Enfin, les canons présentent deux classes de vitesse qui
leur sont réservées :
Immobile – l’unité ne peut pas se mouvoir et doit être
tractée (exemple : le canon FlaK de 88 mm). Certains
canons, particulièrement lourds, sont même jugés dans le
jeu comme trop longs à préparer pour être tractés. Ces
34
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
unités peuvent commencer une partie tractée, mais une
fois déployées sont condamnées à rester sur place. Gardez
enfin en tête que les véhicules ne peuvent tracter que les
canons d’une classe de transport inférieure ou égale.
Très lent – la pièce peut être légèrement déplacée par
son équipage, mais lentement (exemple : canon antichar
de 75 mm).
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
35
Hommes et machines
Armes
Armes légères
«Armes légères» est un terme militaire désignant les
fusils, les pistolets, les fusils-mitrailleurs, et tout autre
arme individuelle tirant des munitions de faible calibre et
portée par un soldat seul. Bien que Combat Mission simule
des groupes de combat et des équipes plutôt que des
soldats, le jeu comptabilise toutes les armes d’une unité
d’infanterie individuellement.
Les armes légères utilisent un système abstrait sous la
forme de “points de munitions”. Quand un groupe de
combat tire, il utilise un point de munition. Les unités
d’infanterie ne tombent jamais vraiment à cours de
munitions. Quand le dernier “point” a été utilisé, l’unité en
question est considérée comme ayant “PEU” de munitions,
conservant les dernières à des fins défensives. De telles
unités ne tireront donc que rarement plus d’une fois par
tour.
Les mitrailleuses et les véhicules suivent le même
système. Les munitions des mitrailleuses de bord d’un char
sont affichées dans le panneau d’information. Les lanceflammes montés sur véhicule consomment parfois plus
d’un point de munition par tir si la cible est lointaine.
Tir à grande distance
Dans le cas des groupes d’infanterie, toutes les armes
d’un groupe efficaces pour une distance donnée à la cible
tirent automatiquement. Ceci signifie généralement
qu’après 400 mètres, seul le fusil-mitrailleur du groupe
ouvre le feu. A mesure que la cible se rapproche, les fusils
puis les pistolets-mitrailleurs se joignent au feu.
Pertes au combat et munitions
Les points de munitions sont réduits lorsqu’une arme
est servie par un équipage, et que ce dernier subi des
pertes alors qu’il était en mouvement (ne s’applique pas
aux groupes de combat). Ceci simule les munitions
transportées par des servants et perdues avec eux.
Prenons l’exemple d’une équipe avec Panzershreck. Celle-ci
est composée de deux hommes : un tireur et un porteur de
36
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
munitions. Si l’un d’entre eux est touché, la quantité de
tirs disponibles chutera de manière significative. Il en va de
même pour les mitrailleuses, bien que ces dernières
disposent habituellement de plus d’un porteur, ce qui
signifie que la perte en munitions sera moins sévère.
Niveaux de munitions exceptionnels
En situation de défense préparée, les unités se voient
souvent attribuées (par le concepteur du scénario) des
munitions supplémentaires, représentant leurs réserves au
milieu des fortifications. Même si l’unité ne subie aucune
perte, ces munitions supplémentaires seront perdues si
l’unité décide de quitter sa position initiale, personne ne
pouvant transporter l’excédent !
Les unités peuvent également entrer en jeu avec moins
de munitions que leur dotation habituelle, pour simuler des
difficultés de ravitaillement, ou des troupes ayant connues
de furieux combats récemment et n’ayant pas eu le temps
de se réapprovisionner.
Effets des tirs d’armes légères
Quand une unité tire, la caractéristique de puissance de
feu est utilisée pour déterminer les chances de causer des
dommages à l’adversaire. Beaucoup de facteurs entrent en
ligne dans ce calcul, comme l’exposition de l’unité
ennemie, le terrain dans lequel elle se trouve, les niveaux
de suppression à la fois du tireur et de la cible, les activités
de chacune (courir, ramper, camouflée), ou bien
l’expérience du tireur.
De manière générale, plus la puissance de feu est
élevée et plus la cible est exposée, plus le tir a des chances
de causer des pertes. Cependant, il existe un facteur
aléatoire pour modérer cet état de fait : la malchance est
une donnée incontournable du combat.
Suppression
Même si un tir ne cause pas de perte directe dans une
unité, il pourra au moins augmenter son niveau de
suppression, voire même celui des unités environnantes.
Plus la puissance de feu du tireur est élevée, plus la cible
risque de voir son niveau de suppression augmenter.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
37
Hommes et machines
Mais suppression ne veut pas forcément dire que
l’ennemi va immédiatement être fixé, voire paniqué.
Parfois le feu ne va changer l’état de l’unité ennemie que
de “OK” à “Alerté”, ou bien “Prudent”. Mais ceci pourrait
déjà se révéler suffisant pour que la cible modifie ses
ordres et retourne le feu avec moins de précision.
Les tirs d’armes légères d’une unité (tirs simulant
parfois le feu d’une douzaine de fusils et autres armes de
soutien en même temps) ne sont PAS dirigés contre un
point précis. Chaque “tir” affecte plutôt une zone autour de
la cible, à l’intérieur de laquelle toute unité peut subir des
pertes et/ou de la suppression. Bien sûr, le diamètre de
cette zone est bien plus grand dans le cas d’un ordre
spécifique de « tir de zone ».
Pertes de l’infanterie
Pour les unités d’infanterie, les pertes sont
comptabilisées homme par homme, plutôt que de manière
abstraite sous la forme d’un « taux de force » de l’unité.
Quand un groupe de combat subi un tir, le jeu détermine
combien et lesquels de ses membres sont touchés. Si un
(ou plusieurs) homme de l’unité est effectivement touché,
vous le verrez immédiatement dans l’écran d’informations
détaillées car l’arme portée par ce soldat en particulier est
retirée de la liste. La caractéristique de puissance de feu
est alors réajustée en conséquence.
Exemple : un groupe de combat allemand (type 1944) se
compose de 6 fusils K98, 2 pistolets-mitrailleurs MP40, et une
mitrailleuse légère MG42. Si cette unité est attaquée et qu’un
de ses membres est blessé, une des armes sera retirée. Vous
perdrez probablement un fusil K98, mais vous pouvez aussi
être malchanceux et perdre un pistolet-mitrailleur, ou pire la
MG42.
Cependant, les armes importantes - comme les
mitrailleuses légères ou les armes antichars de l’infanterie
- ont des chances d’être récupérées par un autre membre
du groupe même si le porteur initial est hors de combat. En
un tel cas, un soldat lâche son arme habituelle pour
remettre en service l’arme plus importante.
38
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
Les pertes ne représentent pas forcément des soldats
morts. En fait, la majorité des soldats décrits comme
“pertes” ne sont pas morts, mais blessés plus ou moins
gravement. Le résultat final est cependant le même,
puisque le soldat n’est plus capable de se battre et n’a
donc plus aucune influence sur le jeu. Ce n’est qu’à la fin
de la bataille que la distribution des blessés et des morts
sera révélée (de manière aléatoire). Pendant les
opérations, une partie des pertes est constituée de blessés
légers qui pourront revenir au combat pour les batailles
suivantes.
Les pertes des unités d’infanterie ont de nombreux
effets sur le déroulement d’une partie. En dehors d’un effet
négatif sur le moral d’une unité, il faut noter la perte de
puissance de feu à mesure que les armes sont retirées. De
plus, si une arme lourde (c’est à dire la plupart des
mortiers et les mitrailleuses lourdes) perd la majorité de
ses servants, elle subira non-seulement une baisse de ses
munitions en cas de mouvement, mais quand il n’y aura
plus qu’un seul homme de valide l’arme sera complètement
immobilisée. Un homme seul ne peut en effet transporter
l’arme, ses munitions et son propre équipement en même
temps.
Combat au corps à corps
Ce type de combat très personnel ne dure
généralement pas bien longtemps, puisqu’un camp ou
l’autre (et souvent les deux) est rapidement décimé ou
bien se rend. Le combat au corps à corps commence quand
deux unités d’infanterie sont distantes de 20 mètres ou
moins l’une de l’autre. Vous pourrez reconnaître le corps à
corps aux cris de vos hommes et aux bruits de crosse
claquant sur les casques ennemis, mais aussi à l’utilisation
intense de grenades. Le vainqueur d’un corps à corps est
généralement celui bénéficiant d’une combinaison de
puissance de feu à courte portée (pistolets-mitrailleurs), de
l’avantage du nombre, d’une expérience supérieure et du
soutien d’unités amies.
En temps normal, les armes légères comme les fusils
sont trop faibles pour endommager sérieusement un
véhicule blindé. Mais il existe des exceptions avec les
véhicules faiblement blindés comme les semi-chenillés ou
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
39
Hommes et machines
les automitrailleuses. Ceux-ci peuvent bel et bien être
endommagés voire même détruits par des tirs d’armes
légères. Les chances de perforer le blindage diminuent
avec la distance, mais la MG42 (en version lourde) peut
détruire les semi-chenillés à 200 ou 300 mètres, selon
l’angle.
Même si le blindage n’est pas perforé, les armes légères
peuvent toujours se révéler efficaces contre des cibles
blindées. Si le véhicule est déverrouillé, le tir peut en effet
blesser un membre d’équipage, ou bien forcer ce dernier à
verrouiller. Les véhicules à toit ouvert, comme le chasseur
de char SU-76M ou l’obusier automoteur Hummel, sont
vulnérables aux tirs d’armes légères. Tirer au fusil à partir
d’une position surélevée droit dans le compartiment de
l’équipage d’un véhicule à toit ouvert se révèlera payant
dans Combat Mission, comme cela le serait dans la vie
réelle.
Plus la cible blindée est proche, plus les moyens de s’en
débarrasser sont nombreux. La plupart des unités
disposent en fin de guerre d’armes antichars spécialisées
(voyez la section concernant les équipements spéciaux),
mais tous les groupes et PC d’infanterie quelle que soit leur
appartenance possèdent au moins des grenades à main,
utiles pour prendre d’assaut un char. Ces grenades
fonctionnent bien sûr mieux face à des véhicules à toit
ouvert, mais restent appréciables contre des chars
verrouillés : ceci simule le soldat courageux qui se hisse
sur la caisse du char pour y placer sa grenade en un point
sensible... Mais les charges explosives et les chapelets de
grenades offriront déjà plus de « punch ». Le mieux restant
les mines magnétiques, placées ou parfois lancées sur les
surfaces métalliques des chars. Enfin, les cocktails Molotov
se révèleront assez efficaces sur les véhicules,
particulièrement ceux à toit ouvert.
Le plus gros problème de ces armes est évidemment
leur portée très limitée, ce qui oblige leurs utilisateurs à
prendre beaucoup de risques. Ce n’est pas pour rien que la
plupart des nations prévoyaient des médailles particulières
pour récompenser les assauts de chars...
40
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
Equipements spéciaux de l’infanterie
Les Panzerfäuste, les charges explosives, les grenades à
fusil et autres équipements spéciaux de l’infanterie
bénéficient d’un traitement à part. Le joueur ne peut
ordonner directement à une unité de se servir de ses
armes spéciales : cela est déterminé par l’intelligence
tactique (voir InTAc). Ceci dit, en ciblant un char, l’InTAc
est « encouragée » à utiliser les armes spéciales des
unités.
Panzerfaust
Il s’agit d’un lance-roquette antichar à usage unique et
de faible portée, largement répandu parmi l’infanterie
allemande en fin de guerre. Les Panzerfäuste existent en
trois modèles de portées différentes (30 m, 60 m et 100
m), dont la disponibilité est fonction de la date de la
bataille.
Si un véhicule blindé ennemi arrive à portée, un groupe
de combat tentera d’utiliser un Panzerfaust. Mais la
suppression subie par l’unité peut réduire de beaucoup les
chances que cela arrive, de même que la distance (plus le
char est près, plus les chances d’utilisation augmentent). Il
se peut également qu’une troupe tire un Panzerfaust sur de
l’infanterie ennemie si celle-ci est retranchée, et/ou que
l’unité dispose de plusieurs Panzerfäuste et estime qu’elle
peut en utiliser un dans un but antipersonnel.
Charge explosive
Habituellement transportés par les sapeurs, ces
explosifs sont automatiquement utilisés pour dégager les
champs de mine, détruire des unités ennemies en combat
rapproché ou bien mettre hors de combat des fortifications.
Ces armes délivrent beaucoup de punch et devraient au
moins immobiliser un char !
Grenades à fusil
Les groupes de combat allemands disposent parfois de
grenades spéciales pouvant être tirées à partir d’un fusil
modifié. Ces grenades offrent des capacités antichars
décentes, à des portées plus grandes que les grenades à
main classiques ou les charges explosives.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
41
Hommes et machines
Chapelets de grenades
Ces chapelets comportent au moins 6 grenades, et sont
utilisés contre les véhicules légèrement blindés (qui
résisteraient à une grenade seule). Il s’agit donc d’une
arme antimatériel improvisée, pouvant même immobiliser
un char mais rarement.
Mines magnétiques
Il s’agit de mines conçues pour coller aux parties
métalliques des véhicules. Ces mines sont en général
placées sur des endroits vulnérables comme les écoutilles,
près du moteur, sur le train de roulement, etc. Au cours de
la guerre, les Allemands développèrent une matière
spéciale appelée “Zimmerit”, dont le but était d’empêcher
les mines d’adhérer aux chars. Ironiquement, leurs
adversaires n’eurent finalement jamais recours à ces
armes.
Panzerwurfmine
Il s’agit de grenades antichars stabilisées avec de
petites ailettes, lancées de sorte que le « front » percute le
blindage. L’arme russe “RPG-43” est similaire.
Cocktails Molotov
Il s’agit d’une bouteille remplie d’un liquide
inflammable, conçue pour créer une petite boule de feu à
l’impact. Il existe de nombreuses variantes de cocktails
Molotov, certaines basiques (une bouteille d’essence avec
un morceau de chiffon enflammé avant le tir), d’autres
beaucoup plus recherchées (avec des récipients fabriqués
de série spécialement pour cet usage, des produits
chimiques plus efficaces, etc.). A la base, cette arme est
destinée à la lutte antichar, mais ses effets sont limités, à
moins d’un coup chanceux ou d’un véhicule à ciel ouvert.
Les Russes développèrent un système de lancement spécial
pour les projectiles de type cocktails Molotov, qu’ils
nommèrent Ampuloment : il s’agissait d’envoyer ces
derniers sur de grandes distances, mais le procédé ne se
révéla pas particulièrement efficace.
42
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
Types de munitions pour canons et
mortiers
Les munitions sont comptabilisées individuellement
pour les armes d’un certain calibre (canons de chars,
artillerie, mortiers ). Les 6 types de munitions sont :
«E» - Explosif
Les obus de ce type contiennent une charge explosive
importante et sont destinés à produire au moment de
l’impact autant de petits fragments (shrapnels) que
possible. Ces shrapnels sont particulièrement dangereux
pour les cibles « molles » (infanterie, véhicules faiblement
blindés ou à ciel ouvert). La puissance de ces obus face
aux cibles blindées est en contrepartie faible.
«P» - Perforant
Ces obus utilisent l’énergie cinétique pour se frayer un
passage au travers des blindages, et ne contiennent que
peu ou pas de charge explosive. Cela les rend idéaux
contre les véhicules blindés de tous ordres, mais
quasiment inutiles face à des cibles non blindées.
«CC» – Charge creuse
Ce type de projectile redirige la charge explosive et la
concentre en un fin jet contre la plaque de blindage
ennemie, y creusant un trou en la faisant littéralement
fondre (en anglais, obus HEAT). Les obus à charge creuse
n’utilisent donc pas la force brute pour passer les blindages
adverses, à la manière des projectiles antichars plus
classiques. Parce qu’ils n’utilisent pas l’énergie cinétique, la
capacité de perforation des projectiles à charge creuse ne
décroît pas avec la distance.
«CA» - Canister
Les obus canister (à mitraille) ne diffèrent pas
fondamentalement d’une cartouche de fusil de chasse – le
projectile se brise intentionnellement pour « libérer » des
centaines de petites billes d’aciers. Ce système est
terriblement efficace sur les cibles sans protection et dans
une zone assez large, mais bien sûr totalement inutile face
aux cibles blindées ou à longue distance. Les Soviétiques
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
43
Hommes et machines
utilisèrent ces obus pour leurs canons de 57 mm et 76
mm, les Allemands pour leurs 75 mm (court, comme sur
les premiers StuG III).
«T» - Tungstène
Type d’obus désigné chez les Allemands comme
Panzergranate 40. Il s’agit globalement d’un projectile plus
léger qu’un obus antichar classique, tiré avec une plus
grande vitesse initiale. Son noyau est constitué d’un
matériau de haute densité (souvent le tungstène) se
brisant rarement au contact du blindage ennemi, et
présentant une capacité de perforation bien supérieure.
L’inconvénient d’une telle munition est que son calibre
effectif plus petit, et sa masse plus faible, entraînent une
perte d’énergie cinétique plus rapide avec la distance. De
plus, l’obus a tendance à ricocher sur les blindages très
inclinés. Mais les bénéfices en vélocité et en performances
de pénétration surpassent souvent ces inconvénients. Le
tungstène étant un élément assez coûteux, ces obus
étaient plutôt rares. A partir de 1944, l’Allemagne souffrait
de graves pénuries de métaux et les munitions de type
PzGr40 étaient quasiment introuvables.
«F» - Fumigène
Ces projectiles sont conçus pour générer un fin rideau
de fumée en couvert des unités amies. Les obus fumigènes
ne causent aucun dommage s’ils sont tirés contre de
l’infanterie ou des véhicules ennemis, mais ils bloquent
généralement les lignes de vue, au moins pour un temps.
Note du concepteur : il faut comprendre les six types
présentés ci-dessus comme des catégories de base, utilisées
pour décrire l’infinie variété de projectiles différents utilisés
pendant la guerre. Combat Mission prend en compte le poids,
la vélocité, la balistique et le volume de la charge explosive
pour chaque type d’obus différent du jeu, de manière
individuelle. L’obus perforant « standard » utilisé par les
Russes jusqu’en août 1944, n’est pas la même que celui utilisé
après cette date. Note : les munitions perforantes russes de
45 mm sont en 1941 de particulièrement mauvaise qualité.
44
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
Sélectionner un type de munition
En fonction de vos ordres et du type de cible, ce sont
vos unités qui décideront quel type d’obus utiliser. Par
exemple, vous ne pouvez pas obliger un char à tirer un
obus tungstène. Le chef de char (c’est-à-dire l’InTAc) est
responsable du choix de munition et tente de charger en
premier lieu des obus standards pour ajuster le tir. Les
munitions spéciales ne seront utilisées que lorsque les
probabilités de coup au but seront jugées assez élevées, et
si les munitions classiques se sont révélées inefficaces.
Tirs sur cibles blindées
Les principes régissant la perforation d’un blindage par
un projectile sont extrêmement complexes. A la différence
d’autres jeux de stratégie, Combat Mission simule ce
procédé en utilisant les lois réelles de la physique, et non
d’abstraites tables de résolution.
Coup au but
Tout d’abord, un projectile antichar - qu’il soit tiré d’un
canon antichar, d’un Panzeschreck ou d’un char - doit
atteindre sa cible. Pour vous aider, le pourcentage de “coup
au but” est affiché dès que vous ciblez un véhicule blindé.
Ce pourcentage est calculé en fonction de nombreux
facteurs dynamiques, en perpétuel changement durant la
Phase d’action - mais il donne au moins une idée des
capacités de l’arme à faire mouche.
Voici une liste de certains facteurs pris en compte dans
le calcul de “coup au but” :
• les dimensions de la cible (caractéristique de
“silhouette”)
• l’orientation de la cible (un véhicule de flanc est
habituellement plus imposant que de face)
• la distance entre le tireur et sa cible
• l’exposition de la cible (il est beaucoup plus difficile de
toucher quelques chose dissimulée derrière des arbres, un
mur, ou un accident de terrain
• la précision intrinsèque de l’arme du tireur, souvent
directement proportionnelle à la vitesse initiale (une plus
grande vitesse initiale entraîne une balistique plus fiable)
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
45
Hommes et machines
• l’expérience du tireur
• le nombre de projectiles déjà utilisés sur la même
cible, permettant d’affiner le tir
• le type de munition, le diamètre et le poids du
projectile
• le système de visée du tireur
• si le tireur et/ou la cible sont en mouvement. La
précision diminue énormément dans le cas d’un tir en
mouvement.
Défilement de tir
Un des plus sûrs moyens d’améliorer les chances de
survie d’un char est de lui faire occuper une position en
défilement de tir. Etre en “défilement de tir” signifie que
seule la tourelle ou la superstructure est visible par un
ennemi donné, diminuant de manière significative la partie
exposée du véhicule (sa caractéristique de silhouette),
sans pour autant sacrifier sa capacité offensive puisque le
canon reste opérationnel. Les véhicules en défilement de tir
sont également plus difficiles à repérer.
Les positions à défilement de tir ne sont cependant pas
aussi simples à trouver qu’on pourrait le penser. Ce qui
rend ces positions si difficiles d’accès est leur caractère
relatif. Un char en défilement de tir l’est toujours par
rapport à une unité ennemie donnée. Il est tout à fait
possible d’être en défilement de tir par rapport à un char
ennemi, tout en étant à complet découvert pour un autre.
Il est très rare de trouver une dépression dans le terrain
suffisante pour permettre à un char un défilement de tir
tous azimuts. Note : dans certains scénarios vous serez
cependant autorisé à retrancher vos chars, ce qui permet
d’obtenir ce résultat.
L’expérience vous permettra de repérer de bonnes
positions à défilement de tir. Ces positions peuvent être
trouvées partout, tout le temps, et pas seulement dans les
“creux” mais aussi sur le sommet d’une colline. Ainsi,
lorsque votre char est situé légèrement sur un versant,
seule sa tourelle ou sa superstructure sera visible aux
ennemis situés de l’autre côté.
A la différence de CMBO, il existe un ordre “défilement”
dans Combat Mission : Barbarossa to Berlin. Celui-ci
46
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
permet de trouver plus facilement une position en
défilement de tir par rapport à UN endroit bien particulier
de la carte. De fait, cet ordre devrait être utilisé tant que le
contact avec l’ennemi n’est pas établi, et représente la
capacité de tous les équipages à trouver une bonne
position de tir vers un secteur particulier s’ils disposent du
temps nécessaire. Pour trouver une positon en défilement
dans le feu de la bataille, il est préférable de bien inspecter
la carte et d’utiliser son intuition : les ordres de “ligne de
vue” et ”cible” vous y aideront, puisque les mots “en
défilement de tir” apparaîtront sous votre unité.
Cible manquée
Si un tir manque sa cible, le projectile ne disparaît pas
pour autant, car Combat Mission le suit jusqu’à son point
d’impact. Puisque la trajectoire des obus est modélisée
avec un maximum de réalisme (avec l’effet de la gravité),
l’obus égaré s’abattra aux alentours de la cible. Mais
l’altitude peut grandement changer cet état de fait, et
quand une cible sur une colline est manquée l’obus peut
facilement parcourir des centaines, voire un millier de
mètres en plus.
Où que se trouve le point d’impact, des dommages sont
causés. Si un obus ayant raté sa cible explose près d’une
autre unité, les dommages sont résolus comme si cette
dernière était la véritable cible. Ceci n’arrivera pas souvent,
mais reste possible.
Perforation de blindage
Quand un obus atteint une cible blindée, la destruction
de cette dernière ne va pas de soi. Bien au contraire, l’Axe
comme les Alliés disposaient de chars pouvant supporter
des impacts directs, surtout si l’obus venait de loin et selon
une trajectoire oblique.
Voici certains des facteurs pris en compte dans la
détermination des chances pour un obus de pénétrer un
blindage :
• l’épaisseur du blindage pour le front, les flancs et
l’arrière, ainsi que pour la tourelle, le toit, la caisse
inférieure, la caisse supérieure
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
47
Hommes et machines
• l’inclinaison du blindage pour les catégories citées cidessus
• l’angle d’impact
• la vélocité du projectile au moment de l’impact
(réduite par la résistance de l’air à mesure de la distance)
• la qualité du blindage (par exemple des imperfections
métallurgiques)
• la différence entre blindage homogène et renforcé
• le Brinnell Hardness Number (BHN)
• le rapport diamètre de l’obus/épaisseur du blindage
• le type de culot de l’obus
• les munitions spéciales (comme les obus avec
tungstène)
• la résistance structurelle de l’obus
• l’éventuel “piège à obus” présenté par la cible (défaut
de conception dans un véhicule ayant tendance à
“attraper” les obus plutôt que de les laisser ricocher)
• les Schürzen pour certains chars allemands.
Note : Combat Mission n’utilise pas une caractéristique
générale de “résistance de blindage”, préférant des valeurs
réelles tirées de sources historiques. L’épaisseur de blindage
est ainsi donnée en millimètres et l’inclinaison en degrés.
Un obus antichar perforant un blindage projette dans le
véhicule des morceaux de métal en fusion et - si l’obus
contient également une charge explosive - détone à
l’intérieur. Dans beaucoup de cas (mais pas dans tous les
cas) cela signifie que le véhicule touché est soit
physiquement endommagé, soit que les membres
d’équipages sont mis hors de combat ou paniqués, soit les
deux en même temps. Un véhicule endommagé de la sorte
est di “hors de combat”, et les membres d’équipage
survivants évacuent l’engin au plus vite, avant qu’un autre
obus ne s’abatte. Parfois les résultats sont encore plus
terribles. Si l’obus entre en contact avec les munitions ou
l’essence, le véhicule tout entier peut s’embraser. Il est
alors possible qu’aucun homme ne parvienne à s’échapper
de cet enfer.
Les conséquences d’une perforation dépendent de la
quantité de fragments de métal envoyés à l’intérieur du
véhicule, et de la charge explosive de l’obus (et des
chances que celle-ci ne marche pas correctement !). Vous
constaterez que certains obus perforants, ne disposant pas
48
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
d’une importante charge explosive, passeront très bien les
blindages mais causeront moins de dommages que d’autres
obus perforants avec plus de charge explosive, qui en
retour auront plus de mal à passer le blindage. Avec les
petits calibres, comme les fusils antichars, il faudra
souvent de nombreux coups au but pour mettre un
véhicule hors de combat, d’ailleurs plus en blessant ou
tuant l’équipage qu’en endommageant le char lui-même.
Impacts ne perforant pas le blindage
Un véhicule blindé peut être endommagé même par un
impact ne perforant pas son blindage : les équipements
extérieurs, comme le canon ou ses optiques, sont des
points sensibles. Le véhicule peut être immobilisé par un
obus percutant son train de roulement ou son moteur. Un
impact peut aussi blesser ou tuer un membre d’équipage
en projetant des débris métalliques à l’intérieur du char :
cela arrive quand la force de l’impact à l’extérieur est
suffisante pour détacher en retour de petits fragments de
blindage à l’intérieur, les projetant à toute vitesse avec des
dangers pour l’équipage.
Un obus peut également ricocher. Cette situation est
fréquente lorsque l’inclinaison du blindage et l’angle
d’impact empêchent l’obus de frapper correctement (c’est à
dire perpendiculairement) le blindage. Si l’obus n’a pas la
puissance nécessaire pour perforer le blindage, il ricoche
alors littéralement, ou même se brise. Les ricochets
peuvent parfois projeter des débris métalliques à l’intérieur
de la cible, mais ils sont généralement inoffensifs et donc
une bonne nouvelle pour les équipages.
Les ricochets peuvent aussi être réduits par la cible
elle-même. Des “poches” dans la forme du véhicule
tendant à “piéger” les obus ennemis sont dit « pièges à
obus ». Observez la partie inférieure du masque de tourelle
d’un Panther A. Vous pouvez facilement vous imaginer
comment un obus pourrait être dévié vers le bas et frapper
le toit de caisse. Ce défaut fut éliminé dans le modèle G
tardif par l’ajout d’un “menton” au masque de tourelle.
Les obus peuvent aussi se briser au moment de
l’impact. Les obus allemands étaient plus solides que les
obus alliés, et leur métal pouvait supporter une plus
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
49
Hommes et machines
grande pression avant de se briser. Un obus mal fondu (le
cas de beaucoup de projectiles alliés) lors de sa création se
brisera parfois contre des blindages trop épais.
Le rapport diamètre de l’opus/épaisseur du blindage
peut revêtir une importance significative dans les chances
du projectile de pénétrer le blindage. En général, avec un
rapport < 1 (le blindage est plus épais que le diamètre de
l’obus), le projectile est défavorisé et ses chances de
succès moindres. Si le rapport est > 1 (le diamètre de
l’obus est supérieur à l’épaisseur du blindage), le projectile
est valorisé et ses chances de succès sont augmentées.
Types de blindages
Les différentes qualités d’aciers utilisés, et les différents
processus de fabrication ont de gros impacts sur la
résistance finale du blindage. De mauvaises techniques de
fonte, résultat de procédés industriels obsolètes, peuvent
amener un blindage à moins bien résister que prévu pour
une épaisseur donnée. Regardez par exemple le blindage
du T-34 modèle 1943 : sa qualité n’est que de 90%.
Le “Brinnell Hardness Number (BHN)” est une mesure
de la résistance métallurgique d’un blindage. L’indice
« idéal » est souvent considéré aux environs de 240 BHN.
Cette mesure n’est certes pas affichée dans CMBB, mais
bel et bien utilisée par le jeu. De manière générale, les
blindages russes étaient en début de guerre trop durs et
pouvaient se fendre en cas d’impact important. De plus,
même un projectile ne perforant pas le blindage pouvait
projeter de petits éclats à l’intérieur du char. La tendance
s’inversa et, en fin de guerre, ce furent les blindés
allemands qui souffrirent de blindages de moindre qualité.
Il y a également plusieurs types de blindage : renforcé
et homogène. Les blindages homogènes sont de gros blocs
de métal uniformes. Le blindage renforcé a été traité pour
arriver à une plus grande résistance en surface (mesurée
dans le BHN), augmentant les chances qu’un obus ne s’y
brise ou ricoche. Mais ce type de blindage a un
inconvénient : parce qu’il est plus friable qu’un blindage
homogène, il peut se fendre au moment de l’impact.
50
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
Généralement, les obus perçants avec un culot se
comportent mieux face aux blindages renforcés, tandis que
les obus sans culot se comportent mieux face aux
blindages homogènes.
Schürzen
Schürzen est le nom donné aux fines (5 mm) plaques
d’acier montées sur les flancs de certains chars. A l’origine
conçues pour protéger les chars allemands des fusils de
14,5 mm russes, ces Schürzen se révélèrent très efficaces
contre les charges creuses utilisées par beaucoup d’armes
antichars d’infanterie (comme le bazooka sur le Front
Ouest).
Systèmes de visée
CMBB est le premier wargame à prendre en compte
sérieusement la qualité des systèmes de visée, en se
basant sur des mois de recherche, pour simuler plus
précisément les duels entre chars.
Il existe 7 types de systèmes de visée dans le jeu, mais
le camp allié n’utilise que des optiques standards : les 6
autres types sont uniquement allemands.
Note : malgré nos recherches, les informations concernant les
systèmes optiques soviétiques restent très maigres. Pour ne
pas désavantager ce camp en se basant sur des “rumeurs”,
nous avons décidé que tous les systèmes de visée russes
seraient de qualité standard.
Les différents systèmes de visée sont :
Standard : qualité générale médiocre et grossissement
limité, champ de vision normal. Cette catégorie n’est pas
affichée dans la fenêtre d’informations de l’unité.
De bonne qualité : optiques utilisées par la majorité
des chars allemands. L’équipage doit être d’expérience
“bleu” ou supérieur pour les utiliser sans pénalité.
Binoculaire : de même qualité que l’entrée
précédente, mais permet de mieux évaluer les distances.
Système utilisé sur les premiers Tiger et Panther.
L’équipage doit être d’expérience “bleu” ou supérieur pour
utiliser sans pénalité.
A fort grossissement : optiques avec champ de vision
limité mais grande précision pour les tirs à longue distance.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
51
Hommes et machines
Système utilisé sur les canons d’assaut et chasseurs de
chars allemands. L’équipage doit être d’expérience
“régulier” ou supérieur pour utiliser sans pénalité.
A grossissement extrême : utilisé uniquement sur
les derniers modèles de Jagdpanther. L’équipage doit être
d’expérience “vétéran” ou supérieur pour utiliser sans
pénalité.
A double grossissement : système présentant deux
différents niveaux de grossissement, pour observer et tirer
avec le maximum d’efficacité, et monté sur les derniers
Panther. L’équipage doit être d’expérience “vétéran” ou
supérieur pour utiliser sans pénalité.
A champ limité : optiques “bon marché” (selon les
critères allemands), avec champ de vision limité mais tout
de même une qualité générale satisfaisante. Système
utilisé surtout par les canons automoteurs légers.
L’équipage doit être d’expérience “régulier” ou supérieur
pour utiliser sans pénalité.
Un fort grossissement permet un meilleur repérage et
des tirs plus précis à longue distance. Cependant, lorsque
la luminosité est faible, ces optiques sont désavantagées.
Un champ de vision plus large permet de désigner et de
suivre plus rapidement les cibles, donc entraîne un tir plus
rapide.
Un champ de vision limité peut causer des difficultés
pour suivre une cible évoluant à courte distance.
Une température élevée réduit de manière générale les
performances des systèmes de visée, tout particulièrement
pour le matériel allemand, mais les équipages
expérimentés seront moins touchés.
Une température extrêmement basse réduit les
performances des systèmes de visée de qualité “standard”,
tout particulièrement pour les équipages inexpérimentés.
Une température extrêmement basse augmente les
performances des systèmes de visée allemands, tout
particulièrement pour les équipages expérimentés.
52
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
Artillerie
Il y a deux sortes d’artilleries dans Combat Mission :
l’artillerie sur carte, et l’artillerie hors-carte. Pour que
l’exposé qui va suivre soit plus simple, le mot “artillerie”
désignera toute arme dont le but premier est d’envoyer
une charge explosive sur sa cible. Ceci inclut les obusiers,
les mortiers, les roquettes et les canons de marine, à
moins que le contraire ne soit précisé. Les mécanismes
concernant l’artillerie ont bien changés depuis Combat
Mission: Beyond Overlord, vous devriez donc lire ces
quelques paragraphes avec attention.
Forces des explosions
Souvent bien plus meurtriers que les armes légères, les
obus explosifs des mortiers, obusiers et chars peuvent
ravager les troupes. La puissance de feu de ces armes est
représentée par leur RAYON EXP (rayon de l’explosion), qui
est une mesure à la fois de la taille de l’obus et de la
charge qu’il transporte.
La valeur du RAYON EXP vous donne une idée générale
de la puissance de l’explosion, qui croît à mesure que l’on
se rapproche du centre. Cette valeur combine en fait le
rayon de l’explosion avec sa force, le tout en un nombre
unique facile à utiliser pour différencier les armes entreelles. Par exemple, les obus explosifs de 75 mm et de 76
mm utilisés par les Sherman prêt-bail ont quasiment le
même diamètre, mais ont des « rayon exp » différents. La
quantité d’explosif (TNT) de l’obus de 76 est moindre, son
efficacité est donc inférieure à celle du 75. En cas de tir
précis, les shrapnels de l’obus de 76 mm seront quasiment
aussi meurtriers que ceux de l’obus de 75 mm. Mais si le
tir n’est pas précis, les shrapnels devront parcourir une
plus grande distance pour toucher leur cible. En ce cas, la
plus faible quantité de TNT du 76 sera un handicap, car sa
capacité à projeter des shrapnels au plus loin est moindre
que celle du 75.
Le « rayon exp » est mesuré dans les mêmes unités que la
puissance de feu des armes légères.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
53
Hommes et machines
Artillerie sur carte
L’artillerie sur carte est représentée par de véritables
armes (comme les obusiers), tandis que l’artillerie horscarte est représentée par des observateurs d’artillerie. Mis
à part les mortiers légers et moyens (60 mm et 81 mm par
exemple), il est plutôt rare de trouver une pièce d’artillerie
sur un champ de bataille, la plupart étant positionnées bien
à l’arrière du front. Ces pièces sont cependant disponibles
dans le jeu pour simuler des actions d’arrière-garde ou des
circonstances exceptionnelles.
Quand elles sont sur carte, les unités d’artillerie se
comportent comme toutes les autres unités, avec leur
propre jeu d’ordres. Certaines grosses pièces ne peuvent
bouger (leur masse est telle qu’il faudrait des heures pour
les redéployer), mais beaucoup peuvent être tractées ou
même déplacées par leurs équipages, très lentement bien
sûr. Cependant, après tout mouvement un canon devra
être mis en batterie avant de pouvoir tirer. Ce procédé est
automatique (vous n’avez pas d’ordre spécifique à donner),
et peut prendre entre une et plusieurs minutes.
Certains véhicules, comme les obusiers automoteurs ou
les mortiers sur semi-chenillés, sont une forme d’artillerie
sur carte fonctionnant de la même façon que les autres,
mais avec bien sûr la mobilité en plus. Notez bien au
passage que pour certains mortiers sur véhicule, ce dernier
doit être orienté dos vers la cible pour autoriser un tir.
Toutes les unités d’artillerie sur carte, à pied ou
montées, ne sont en général autorisées à tirer que sur ce
qu’elles voient, mais un PC sous certaines conditions
permet un tir indirect.
Utiliser un PC pour le tir indirect
Habituellement, une pièce d’artillerie doit avoir une
ligne de vue sur sa cible pour pouvoir tirer. Cependant, les
mortiers sur carte font exception, qu’ils soient à pied ou
montés sur véhicule, et peuvent effectuer des tirs
indirects. En effet, un mortier sur carte peut effectuer un
TIR DE ZONE sans ligne de vue, à condition qu’il soit
“contrôlé” par un PC ayant, lui, une ligne de vue sur la
cible. Le PC joue alors le rôle d’observateur et ne peut donc
54
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
pas se dissimuler. De plus, un mortier peut effectuer un
TIR DE ZONE sur (ou très près) d’un marqueur TAP (tir
d’artillerie pré-réglé) sans ligne de vue, et n’a dans ce cas
même pas besoin d’un PC pour ce faire - cependant, il ne
doit pas avoir bougé depuis le début de la partie ou il perd
cette possibilité. Régler des paramètres de tir avant la
bataille prend du temps !
Pour tirer indirectement, remplissez les conditions
décrites ci-dessus et ciblez avec le mortier comme pour un
tir normal. La ligne de visée apparaîtra toujours noire vers
le point hors de la ligne de vue du mortier. Mais cliquez sur
la cible voulue et si celle-ci est dans la ligne de vue du PC,
la ligne de visée se transformera en un ordre ferme,
indiquant que le tir de zone est possible. Si la ligne de
visée ne devient pas permanente, cela signifie que le PC
n’a pas de ligne de vue sur la cible. Vérifiez alors
directement avec le PC pour trouver une cible légitime.
Assurez-vous également que la ligne de visée est bien
orange et non rouge, ce qui signifierait que vous ciblez une
unité ennemie et non une zone (auquel cas, le mortier ne
tirera que lorsque cette unité précise sera en vue).
Artillerie hors-carte
La plupart du temps, une batterie d’artillerie est
représentée sur la carte par un observateur d’artillerie.
Cette petite équipe de deux hommes est équipée de
jumelles, d’une carte détaillée du terrain avec grille de
repérage, et d’une radio ou d’un téléphone de campagne.
Sa tâche est d’identifier des cibles pour la batterie à
laquelle elle est rattachée. Elle dirige ensuite les tirs en
transmettant les points d’impacts des obus, et les
ajustements nécessaires. Les observateurs avec radio se
déplacent plus vite que ceux avec téléphone, puisque ce
dernier nécessite le déroulement d’un fil pour conserver la
communication.
Préparer une mission d’artillerie
Pour demander une frappe d’artillerie, donnez un ordre
CIBLE ou TIR ETENDU à un observateur d’artillerie. CIBLE
est le choix habituel, indiquant un tir concentré sur une
zone, tandis que TIR ETENDU est utile contre des
formations ennemies dispersées et nombreuses. Il n’est
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
55
Hommes et machines
pas nécessaire que l’observateur ait une ligne de vue sur la
zone ciblée, mais cela est vivement conseillé : la vitesse
d’arrivée des obus ainsi que la précision du barrage seront
meilleures. En d’autres termes, vous avez toujours la
possibilité d’appeler un barrage d’artillerie sur tout point de
la carte sans qu’une ligne de vue soit impérative, mais
vous perdrez en efficacité.
Munitions pour l’artillerie
Les observateurs d’artillerie ont des munitions comme
toutes les autres unités. Quant aux pièces d’artillerie sur
carte, elles disposent d’un nombre limité d’obus (explosifs
et fumigènes le plus souvent). Mais dans le cas d’un
observateur, les munitions représentent le nombre d’obus
que la batterie rattachée est autorisée à tirer. De
nombreuses batteries peuvent tirer des fumigènes en plus
des traditionnels obus explosifs. En ce cas, chaque “point”
de munitions peut représenter aussi bien l’un ou l’autre
type d’obus. Les obus utilisés pour le repérage comptent
dans le total de la batterie. Notez également qu’une
batterie peut comprendre de 2 à plus de 200 (!) tubes, et
que CHAQUE obus est compris dans le total de munitions.
Une batterie de 18 pièces « consommera » donc 36 points
de munitions en 2 salves.
Délai
Entre le moment où vous donnez un ordre de tir à votre
observateur et l’arrivée des premiers obus, il vous faudra
attendre entre 30 secondes et 10 à 15 minutes. Ce délai
dépend surtout du niveau hiérarchique de la batterie : si
celle-ci est rattachée au corps d’armée ou même à l’armée,
la longue chaîne de commandement entraînera un délai
important. Les pièces attachées au bataillon par contre
sont prévues pour l’appui tactique, et les obus arriveront
donc plus vite. Mais le délai est également fonction de la
nationalité de l’observateur : les Russes sont ainsi connus
pour avoir utilisé l’artillerie avec peu de flexibilité, et
souffrent donc de délais importants (qui s’améliorent en fin
de guerre cependant). Il faut noter que certaines batteries
ont des délais tels qu’elles ne peuvent servir que pour un
barrage préliminaire (voir ci-dessous). Enfin, le délai est
aussi fonction de l’existence ou non d’une ligne de vue
56
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
entre l’observateur et sa cible, paramètre qui détermine
également la précision du bombardement.
Le délai estimé d’arrivée des premiers obus est affiché
dans le cadre d’informations de l’observateur d’artillerie.
Souvenez-vous bien qu’il ne s’agit que d’une estimation, et
que l’arrivée effective du barrage peut prendre un peu plus
(ou un peu moins) de temps que prévu.
Egalement, une fois le bombardement commencé, le
délai entre deux salves est indiqué.
En général 30 à 60 secondes avant le barrage
proprement dit, quelques obus “de repérage” s’abattent
près de la cible. L’observateur les utilise pour cadrer le tir
avant que les vraies choses ne commencent (ce processus
est automatique - le joueur n’a pas à s’en préoccuper). La
précision de la frappe est bien meilleure si l’observateur a
une ligne de vue sur la cible. Le barrage d’artillerie
continuera tant qu’il restera des munitions, ou que vous
donnez à l’observateur l’ordre d’annuler le tir (la mort de
l’observateur entraînant le même résultat).
Un observateur ne peut pas déclencher le tir de sa
batterie s’il est camouflé : il doit se découvrir avant que
l’ordre “cible” ne deviennent disponible.
Barrage d’artillerie préliminaire
Au cours de la phase d’ordres du tour 1 (et
UNIQUEMENT à ce moment là), chaque observateur peut
lancer un barrage d’artillerie qui débutera sans aucun délai
– ceci pour simuler le pilonnage des positions connues de
l’ennemi avant le début des combats. Si le joueur le
souhaite, il est possible de ne faire débuter le barrage qu’à
un tour précis en utilisant la touche Q : chaque pression
sur la touche rajoute un tour (une minute) de délai. Un
barrage préliminaire est toujours précis (voir ci-dessous) et
débute à la première seconde du tour choisi.
Un barrage préliminaire ne peut être modifié ou même
annulé, il continuera jusqu’à épuisement des munitions de
la batterie, et ce même si l’observateur dirigeant cette
batterie venait à être tué. N’oubliez pas qu’il en va de
même pour les barrages de fumigènes !
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
57
Hommes et machines
Enfin, rappelez-vous que si le barrage commence de
suite, il y a toujours un délai entre chaque salve de la
batterie.
Précision
Un obus ne tombe pas toujours au bon endroit, parfois
même sur les mauvaises troupes La précision dépend de
l’expérience de l’observateur, du type d’artillerie utilisée, et
de l’existence ou non d’une ligne de vie entre l’observateur
et sa cible (il s’agit du facteur le plus important).
Il existe deux exceptions : les barrages préliminaires,
qui sont considérés comme étant toujours précis (tous les
calculs nécessaires ont été effectués), et les tirs sur les
marqueurs TAP.
Le joueur ne dispose d’aucune information indiquant
que le bombardement est précis ou non, il est donc
important de vérifier les points d’impact des obus sur le
champ de bataille. Réservez une attention toute
particulière à l’obus de repérage : s’il est très éloigné de la
cible, il y a des chances pour que tous les autres obus le
soient aussi.
Ajuster le tir
Lorsque vous trouvez que les obus ne tombent pas (ou
plus) au bon endroit, vous avez la possibilité d’ajuster le
point de mire du bombardement. La procédure est simple :
donnez un nouvel ordre de tir à votre observateur avec une
cible proche de la précédente. Si la ligne de tir est verte,
vous êtes à l’intérieur de la zone dans laquelle un ajustage
rapide du barrage d’artillerie est possible. Si la ligne est
bleue, vous êtes trop loin du point initial et un nouvel ordre
doit être donné, les pièces d’artillerie devant recalculer
leurs tirs. Notez bien qu’il est impossible d’obtenir une
ligne verte sur une zone hors de vue – vous ne pouvez
donc pas ajuster le tir et bénéficier d’un délai réduit si
votre nouvelle cible est hors de vue.
Si vous vous rendez compte que vous ne pouvez
obtenir de ligne verte où vous le voudriez, appuyez sur la
barre d’espace pour annuler une tentative d’ajustement en
58
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
cours et l’ordre précédent sera alors conservé. Vous pouvez
également utiliser l’ordre « retour cible initiale »
(raccourci : R), qui ramène la situation à ce qu’elle était au
début du tour. Il s’agit d’une option très utile si vous avez
cliqué par erreur, ou bien tout simplement si vous changez
d’avis.
Un bombardement ajusté peut toujours être imprécis,
bien que cela soit beaucoup moins probable que pour le tir
initial.
Tirs d’artillerie pré-réglés
Les tirs d’artillerie pré-réglés (TAP) représentent des
cibles soigneusement référencées à l’avance pour
l’artillerie. Toutes les pièces ont retenu les coordonnées
correspondantes et les ajustements nécessaires avant la
bataille, elles sont donc en mesure de faire pleuvoir leurs
obus sur ces cibles avec la plus grande précision possible,
et le plus petit délai réalisable. Ceci est valable aussi bien
pour les batteries hors-carte que pour les armes lourdes
sur carte !
Habituellement, les joueurs ne placent des TAP (qui
ressemblent à de grandes cibles rouges) qu’en des endroits
très importants : points de rassemblement de l’ennemi,
éléments fortifiés, croisement de routes principales, axe
d’attaque supposé, etc. En fait, la première chose à faire
pour une unité au front, parfois avant même de
commencer à se retrancher, est de définir des TAP pour
l’artillerie.
Dans le jeu, les TAP sont disponibles pour tout camp
autorisé à acheter des fortifications, mais le concepteur
d’un scénario peut décider ou non de les donner à un camp
ou à l’autre. Pendant la phase de déploiement (et
seulement pendant cette phase), ces TAP peuvent être
déplacés librement (sans contrainte de zone), à moins
d’être verrouillés.
Pendant les opérations, les TAP ne sont valables que
pour une bataille, et disparaissent une fois cette dernière
terminée.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
59
Hommes et machines
Si un TAP est ciblé par un observateur, le temps
d’arrivée du barrage est extrêmement réduit. Il arrive que
seules 10 secondes suffisent à l’explosion des premiers
obus, en tout cas jamais plus d’une minute même pour les
batteries du plus haut échelon hiérarchique ! En effet,
CMBB considère que les TAP peuvent faire partie d’un plan
(offensif ou défensif) particulier, et que le barrage peut être
déclenché sur un simple mot de code (les pièces étaient en
attente). Enfin, dans le cas des TAP, une ligne de vue entre
l’observateur et la cible n’influence PAS le délai ou la
précision du barrage.
Les TAP peuvent aussi être ciblés par les mortiers sur
carte même si ces derniers n’ont pas de ligne de vue, mais
à la condition que ces mortiers n’aient pas bougé depuis le
début de la bataille. En effet, atteindre une zone hors de
vue demande des calculs difficiles à reproduire dans le feu
de l’action.
Les autres pièces sur carte, comme les canons
antichars, peuvent également utiliser les TAP tant qu’elles
n’ont pas bougé de leurs positions initiales. Quand ces
pièces tirent sur une unité située près d’un marqueur TAP,
elles gagnent un fort bonus en précision. On considère en
effet que les hommes ont réglé la distance de tir aux
alentours du TAP avant la bataille.
Note du concepteur : vous rencontrerez des pièces d’artillerie
de très gros calibre dans le jeu. Ces énormes pièces sont
présentes pour rendre le jeu plus complet, car il est arrivé
(rarement) qu’elles aient une influence à l’échelle de Combat
Mission. Cependant, si vous commencez à créer des scénarios
pour d’autres personnes que vous-même, nous vous
exhortons à ne donner de l’artillerie lourde (200 mm et
supérieur) aux joueurs qu’au compte-gouttes. De si grosses
pièces n’étaient que très rarement utilisées à l’échelon
tactique et pourraient complètement déséquilibrer une partie.
Les limites en points pour les achats (lors des Batailles
rapides) sont une bonne indication du « plafond » à ne pas
dépasser.
60
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Hommes et machines
Appui aérien tactique
Les deux camps disposent de chasseurs-bombardiers
pour des missions d’appui tactique. Cependant, le joueur
ne contrôle PAS l’action des avions. Ces derniers rôdent audessus du champ de bataille, choisissent leurs cibles et les
engagent d’eux-mêmes.
Combat Mission ne simule PAS les bombardements en
tapis ou stratégiques. Ces actions se situent à une échelle
bien différente du jeu. Les combats sont en effet censés
prendre place APRES de tels bombardements, et l’appui
aérien tactique de Combat Mission ne simule que de petites
formations de chasseurs-bombardiers (voire un avion
isolé), sur lesquelles un chef de compagnie ou de bataillon
n’a aucun contrôle immédiat.
Dans CMBB, vous avez le choix entre différents modèles
d’avions pour l’Axe comme pour les Alliés, et différentes
configurations pour l’armement de nombreux modèles.
Certains avions excelleront dans la lutte antichar, d’autres
contre l’infanterie. De plus, les avions peuvent être
“achetés” avec une dotation complète en munitions ou
non : dans ce dernier cas, l’avion sera souvent réduit à
faire du strafing avec ses mitrailleuses, mais pas toujours.
Lorsque vous cliquez sur une arme antiaérienne en
train d’attaquer un appareil, vous noterez que la
désignation de l’avion apparaît, mais pas l’avion en luimême qui n’est représenté que par une ombre au sol dans
CMBB.
Le nombre de passages d’un avion dépend de la densité
du tir antiaérien (à savoir, de quels moyens de DCA
l’ennemi dispose-t-il ?). Un feu antiaérien nourri peut
forcer un avion à rompre le combat prématurément, voire
même l’endommager ou le détruire (ce qui sera
comptabilisé dans le rapport de bataille).
Mis à part les canons de DCA spécialisés (comme les
unités de Flak allemandes), les véhicules équipés de
mitrailleuses antiaériennes attaqueront les avions à moins
qu’ils ne soient trop occupés avec une cible terrestre, ou
qu’ils soient verrouillés et ne puissent accéder à la
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
61
Hommes et machines
mitrailleuse de toit. L’infanterie ne tirera quasiment jamais
sur un avion, préférant conserver ses munitions.
A partir du moment ou les avions doivent repérer leurs
cibles exactement comme le font les unités au sol,
camoufler ses troupes dans un bois (ou derrière tout autre
couvert) leur assurera de meilleures chances de survie face
à une attaque aérienne. Un char à découvert sur une route
est une cible facile. L’InTAc essayera de mener à l’abri
toute unité victime d’une attaque aérienne, mais il sera
alors souvent trop tard.
Les pilotes d’avions peuvent se tromper de cible et
attaquer des unités amies par erreur. Ne soyez donc pas
surpris lorsque, tout spécialement si le combat est
rapproché, des bombes “amies” s’abattent sur VOTRE
dernier char !
Les chasseurs-bombardiers n’apparaîtront que si le
temps est au beau fixe (ils ne peuvent donc être
« achetés » si le paramètre météo de la bataille est réglé
sur une autre option). De plus, aucune activité aérienne
n’est simulée la nuit.
Note : bien que les Russes sont connus pour avoir réalisé de
nombreux bombardements de nuit, nos recherches indiquent
que ces actions étaient conduites à l’échelle opérationnelle, et
non tactique comme dans Combat Mission.
62
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
“La Wehrmacht doit être préparée, avant même la fin de la
guerre contre l’Angleterre, à lancer une opération éclair pour
conquérir la Russie soviétique”
Ordre n° 21 du Führer
(Army Group South, Werner Haupt)
L’éditeur
L’éditeur de scénarios de CMBB est un outil puissant,
qui vous permettra de recréer quasiment tous les types de
combat ayant eu lieu sur le Front Est entre 1941 et 1945,
qu’ils soient historiques ou fictifs. Il s’agit du même éditeur
utilisé pour concevoir les batailles et opérations disponibles
sur le CD.
En entrant dans l’éditeur de scénarios, vous verrez sur
l’écran principal 10 boutons permettant d’accéder aux
diverses fonctions. Le type de scénario est également
affiché, avec “bataille” par défaut.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
63
L’éditeur
Nouvelle bataille – pour commencer à créer une
nouvelle bataille. En cliquant sur ce bouton, tous les
paramètres de l’éditeur seront ramenés aux options par
défaut. Si vous aviez un travail en cours, il vous sera
demandé si vous souhaitez le sauvegarder.
Nouvelle opération – commencer à créer une nouvelle
opération (succession de batailles). De même que cidessus, tous les paramètres de l’éditeur seront remis aux
options par défaut et il vous sera demandé si vous
souhaitez sauvegarder votre travail en cours.
Charger – charger une bataille ou une opération pour
la modifier. Le type de scénario sera changé
automatiquement selon le fichier chargé. Il vous sera
demandé si vous souhaitez sauvegarder un travail en
cours.
Sauvegarder – sauvegarder la bataille ou l’opération
en cours sur le disque dur, par défaut dans le répertoire
« Scenarios » de CMBB. Si vous voulez créer une carte et
l’importer pour une Bataille Rapide, sauvegardez-la dans le
répertoire « Batailles rapides » et non dans le répertoire
« Scénarios ». Le nom que vous donnez à votre fichier sera
adapté automatiquement au nom du scénario.
Sauvegarde en mode tournoi – cette option spéciale
vous permet de sauvegarder votre bataille ou votre
opération en mode “tournoi”, signifiant que PERSONNE ne
pourra plus l’ouvrir avec l’éditeur. Ainsi, un futur joueur ne
pourra pas récolter d’informations sur son adversaire en
“espionnant” grâce à l’éditeur. Notez bien que les scénarios
sauvegardés en mode tournoi ne peuvent plus être
64
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
modifiés du tout, même par vous. En conséquence,
assurez-vous de sauvegarder un tel scénario
“normalement” et séparément, pour pouvoir le modifier par
la suite si nécessaire.
Paramètres – sélectionner les paramètres de la
bataille ou de l’opération.
Unités – pour sélectionner les forces de chaque camp.
Carte – vous pouvez y créer votre propre carte ou
éditer une carte déjà existante, ainsi que régler les zones
de déploiement des belligérants, placer les unités et les
drapeaux de victoire, et obtenir une visualisation 3D de
votre travail.
Charger les briefings – vous permet de charger les
trois fichiers textes qui seront proposés aux joueurs
comme briefings. Chaque fichier a une fonction spécifique :
Fichier texte 1 – Briefing général, qui sera présenté
aux deux camps avant le début du jeu.
Fichier texte 2 – Briefing opérationnel de l’Axe,
présenté uniquement au joueur concerné.
Fichier texte 3 – Briefing opérationnel allié, présenté
uniquement au joueur concerné.
Ces fichiers DOIVENT être en format texte (*.txt sur
PC) pour que CMBB les reconnaisse. Le nom des fichiers n’a
par contre aucune importance.
Il vous faudra charger ces 3 fichiers l’un après l’autre,
selon la séquence : général, Axe, Allié. Une fois l’opération
terminée, les briefings seront inclus dans le fichier scénario
qui sera sauvegardé. Vous pouvez annuler l’opération à
tout moment, mais le ou les briefings incorporés avant
l’annulation le sont pour de bon.
Si vous désirez modifier vos briefings par la suite,
éditez les à nouveau en format texte, et réincorporez-les
(les anciens seront écrasés).
Note : il existe une option “secrète” pour récupérer les
briefings d’un scénario déjà complet. Pour ce faire, maintenez
les touches MAJ (Shift) et CONTROL tout en appuyant sur le
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
65
L’éditeur
bouton “charger les briefings”. Il vous sera alors demandé où
sauvegarder les différents briefings.
Sortir – sortir de l’éditeur et revenir à l’écran principal.
Une sauvegarde de votre travail vous sera
automatiquement proposée.
Paramètres
Les paramètres sont répartis en “paramètres généraux”,
communs aux batailles et aux opérations, et paramètres
spécifiques à chaque type.
Paramètres généraux
Ces paramètres sont essentiels et devraient être réglés
avant tout autre travail sur le scénario. Ils déterminent les
types d’unités disponibles, leur « prix » (avec l’option de
rareté), et les conditions météos. Aussi cet écran s’affichet-il automatiquement lorsque vous appuyez sur les boutons
« nouvelle bataille » ou « nouvelle opération ».
Note : si vous vous demandez pourquoi telle unité n’est pas
disponible dans l’écran de sélection des forces, vérifiez les
options de date et de région. Les unités apparaissent selon
leur engagement historique (pas de troupes hongroises en
Finlande par exemple).
Date - sélectionnez le mois et l’année, entre juin 1941
et mai 1945.
Région – au choix parmi : Finlande, nord, centre, sud,
toutes. Ce dernier réglage vous permet de mélanger les
unités sans restriction géographique.
Etat du sol – Très sec, Sec, Humide, Détrempé,
Boueux, Très boueux, Légèrement enneigé, Enneigé ou
Très enneigé. Pour les opérations, il s’agit de l’état du sol
lors de la première bataille, qui peut varier ensuite. Par
exemple, après plusieurs batailles livrées sous la pluie,
vous pouvez vous attendre à ce que le sol devienne
humide, détrempé et finalement boueux. De même, avec
des chutes de neige régulières le sol passera-t-il de
légèrement enneigé, à enneigé puis très enneigé.
66
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
Température – de brûlant à froid extrême. La
température affecte la fatigue du matériel comme celle des
hommes.
Situation défenseur – « non-retranché »,
« retranché », « retranché sur plusieurs lignes », ou bien
« retranché avec véhicules ». « Non-retranché » signifie
que l’infanterie en défense ne pourra pas bénéficier d’abris.
« Retranché sur plusieurs lignes » signifie que l’infanterie
en défense commence la partie dans des abris, et dispose
de positions de repli (que le joueur place au début de la
bataille). « retranché avec véhicules » enfin permet des
positions de repli, plus la possibilité pour tout véhicule en
défense d’être enterré.
Relief de la carte - pour que chaque niveau
d’élévation ajoute ou enlève entre 1,25, 2,5 et 5 mètres.
Comme il existe 20 niveaux d’élévation dans CMBB, cela
donne une différence maximale de 100 mètres.
Autoriser mouvements dans les égouts – “Oui” ou
“Non”, pour chaque camp.
Fanatisme - les mêmes options s’appliquent aux
Allemands et aux Alliés. « Normal » signifie que toutes les
unités suivent les règles habituelles de moral. Les autres
options déterminent le pourcentage de troupes (de niveau
régulier ou mieux) étant fanatiques, c’est à dire qui ne
paniqueront jamais (une seule exception : attaque au
lance-flammes) et ne se rendront que rarement. Aucun
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
67
L’éditeur
joueur ne sait à l’avance quelles unités sont fanatiques et
lesquelles ne le sont pas.
Description rapide - entrez ici une brève description
du scénario que vous êtes en train de concevoir. Cette
phrase d’introduction sera affichée dans l’écran de sélection
des scénarios, comme indication pour le joueur.
Paramètres de la bataille
Dans cet écran, vous sélectionnez les paramètres
spécifiques aux batailles.
Heure – aube, journée, crépuscule, nuit.
Météo – temps clair, nuageux, pluie, brouillard,
pluie+brouillard, brouillard épais, neige, blizzard.
Vent – détermine la force du vent et sa direction.
Durée du jeu – entre 2 et 120 tours. Cette durée peut
être fixe (la bataille s’arrêtera automatiquement à la fin du
dernier tour), ou variable (la bataille s’arrêtera après un
nombre variable de tours après la limite – ce nombre
dépend de l’intensité des combats finaux).
Type – assaut, reconnaissance, attaque ou combat de
rencontre. Cette option est essentielle pour déterminer la
« volonté de combattre » des troupes (voir le chapitre « La
mission » et le calcul des points de victoire).
68
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
Bords de carte amis pour - les quatre points
cardinaux peuvent chacun être réglés sur Axe, Alliés ou
Neutres.
Bords de carte pour sortie - si l’objectif d’un camp
est de se frayer un passage jusqu’à l’un des bords de la
carte, le bord en question est défini ici.
Type de drapeaux – il y a plusieurs types de
drapeaux : statiques, dynamiques, petits et grands. Ils
sont expliqués en détails dans le chapitre « La mission ».
Bonus de l’Axe – il peut être positif ou négatif (c’est
alors de fait un malus). Cette option est surtout utilisée
pour les scénarios historiques déséquilibrés, avec un camp
plus puissant que l’autre. Le camp inférieur se voit octroyé
ce nombre de points de victoire pour lui permettre de
“gagner”, quand il a remporté un succès plus grand que
prévu en fonction de la situation.
Paramètres de l’opération
Cet écran permet de définir les paramètres spécifiques
à une opération.
Type de l’opération - il s’agit évidemment du
paramètre le plus important pour une opération. Il définit
ni plus ni moins que la façon dont l’opération devra se
jouer. Il vous faudra peut-être un peu de temps pour
comprendre les subtilités de chaque option disponible, mais
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
69
L’éditeur
plus vous penserez à des exemples historiques et
meilleures seront vos opérations.
Avance – la carte d’une bataille n’est qu’une portion de la
carte totale de l’opération, et « glisse » à mesure des
combats. L’attaquant doit traverser toute la carte et
atteindre le bord opposé AVANT que l’opération ne se
termine. Son niveau de victoire sera alors fonction de sa
vitesse. Si l’opération s’achève sans que l’attaquant ait
atteint le bord de carte, le niveau de victoire du défenseur
est fonction de la quantité de terrain cédé. Les unités
terminant une bataille dans le no man’s land sont
automatiquement ramenées dans leurs lignes au début de
la bataille suivante. Ce type d’opération est idéal pour les
batailles fluides.
Assaut – similaire à l’avance en terme de mouvements de
la carte et de conditions de victoire (l’attaquant gagne en
atteignant le bord de carte). Cependant, les unités dans le
no man’s land ne sont PAS ramenées dans leurs lignes
entre chaque bataille, et ne seront donc pas ravitaillées. Ce
type d’opération simule très bien les assauts sur des
positions fortifiées, ou les combats en milieu urbain
« jusqu’à la dernière cartouche ».
Statique – la carte de la bataille correspond à celle de
l’opération (elle ne ‘glisse’ pas). Le niveau de victoire est
fonction des pertes infligées à l’ennemi, et la possession
des drapeaux. Les unités ne sont pas ramenées dans leurs
lignes entre les batailles si elles se trouvent dans le no
man’s land, et seront même verrouillées pendant la phase
de déploiement suivante. Les opérations statiques sont en
résumé une série de batailles sur une même carte.
Tendance météo - Bonne, Incertaine, Mauvaise. En
fonction de ce paramètre, Combat Mission définit semialéatoirement les conditions météos de chaque nouvelle
bataille.
Durée de l’opération – de 1 à 20 batailles. 10
batailles forment une opération équilibrée.
Attaquant – Axe ou Alliés.
70
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
Tombée de la nuit – Pas de nuit, Après chaque
bataille, ou toutes les 3 à 10 batailles. Exemple : une
opération d’une durée de 10 batailles avec une tombée de
la nuit réglée sur “Toutes les 5 batailles” simulera deux
jours de combats. Cette même opération avec un
paramètre réglé sur “Pas de nuit” simulera 10
engagements dans la même journée.
Chaque bataille dure - entre 10 et 60 tours
(minutes). La durée de chaque bataille peut être fixée (la
bataille s’arrêtera automatiquement à la fin du dernier
tour), ou variable (la bataille s’arrêtera après un nombre
variable de tours après la limite – ce nombre dépend de
l’intensité des combats finaux).
Attaquant entre par le bord - Nord, Sud, Est ou
Ouest. Ce paramètre définit dans quelle direction se
déplacera la carte d’opération.
Taille de la fenêtre de combat – (opérations de type
assaut ou avance uniquement) réglage minimum de 1 200
mètres, avec un maximum variable selon la longueur totale
de la carte de l’opération. Détermine les dimensions de la
carte pour les batailles.
Créneau horaire de début - peut aller du 1er au 10e.
Le 1er créneau est le paramètre par défaut et signifie que
l’opération commencera avec une première bataille à
l’aube. Si vous choisissez un autre paramètre, l’opération
s’ouvrira à un autre moment de la journée. Par exemple, si
l’opération est réglée sur Nuit toutes les 5 batailles, et sur
Créneau horaire de début : 5e, l’opération débutera avec
un engagement de nuit.
Peut initier combat de nuit ? - Oui ou Non, pour l’Axe
comme pour les Alliés. Si les deux camps ne peuvent initier
le combat de nuit, ils pourront tout de même redéployer
leurs unités.
Ravitaillement - Abondant, Complet, Suffisant, Limité,
Rare ou Très rare. Ce paramètre définit la quantité
munitions retrouvées entre les batailles.
Récupération et réparation des véhicules Excellente, Bonne, Moyenne, Pauvre, Aucune, pour chaque
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
71
L’éditeur
camp. Détermine les chances pour un véhicule abandonné
d’être récupéré, réparé et renvoyé dans la mêlée après
quelques batailles.
Etendue du no man’s land – de “0m” à “800m”, par
tranches de 80 mètres.
Note : la taille du No Man’s Land devrait être adaptée au type
de carte. En milieu urbain avec des lignes de vue très courtes,
80 ou 160 mètres semblent justes, tandis que dans la steppe
800 mètres ne paraît pas exagéré. Mais de manière générale,
0 mètre n’est pas recommandé, puisque les unités pourraient
commencer à portée de grenade les unes des autres.
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Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
Cartes
La fonction “Carte aléatoire” vous permet de générer
rapidement une carte pour vos batailles, opérations ou
batailles rapides. Vous aurez l’occasion de définir vos
préférences quant à l’aspect général de la carte.
Type de carte
Campagne – le terrain sera quasiment inhabité, avec
seulement quelques fermes isolées et des chemins. En
fonction des autres paramètres, un terrain de
« campagne » peut devenir une vaste prairie, une position
très lourdement fortifiée, des marais
Terrains cultivés – pour obtenir une carte avec des
fermes isolées et de petits hameaux entourés de champs
cultivés, plus quelques chemins.
Village – un village apparaîtra vers le centre de la
carte, avec des maisons en bois et parfois une église, ainsi
que des chemins et souvent des champs cultivés.
Ville – la carte présentera des édifices à deux étages,
parfois plusieurs églises, et des routes.
Grande ville – vous y trouverez des chaussées et des
quartiers entiers.
Densité forestière – chargée, modérée, légère ou
aucune. Cette option détermine la quantité d’arbres de la
carte, en fonction des autres paramètres. Les cartes de
« campagne » avec cette option réglée sur « aucune »
deviendront des steppes (front sud uniquement).
Relief – grandes collines, collines moyennes, petites
collines, légères pentes, aucun. Cette option détermine la
différence maximale d’altitude sur la carte ; la hauteur
réelle d’une colline est fonction de l’option « relief de la
carte » (voir plus haut).
Dommages – aucun, légers, moyens, importants,
massifs. Détermine le nombres de cratères sur la carte, de
même que l’état des bâtiments au début de la bataille. Les
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
73
L’éditeur
cartes urbaines avec des dommages massifs ne seront rien
de plus qu’une grande étendue de ruines.
Editer une carte
Vous pouvez commencer une carte de zéro à partir de
l’éditeur, qui sera utilisée ensuite pour vos batailles et
opérations, et même pour vos batailles rapides !
Interface de base
Retour – vous ramène à l’écran principal de l’éditeur.
Carte – cette option vous permet de voir votre carte en
3D. C’est ici que vous placez les unités sur leurs positions
de départ, les fortifications et les drapeaux de victoire,
mais profitez-en aussi pour vérifier l’aspect “réel” de votre
carte. En effet, l’éditeur 2D ne vous permet pas d’avoir une
bonne idée des lignes de vue qui jouent un si grand rôle
dans le succès d’une carte. Une fois en vue 3D, les
imperfections seront beaucoup plus faciles à repérer.
Note : lorsque vous sauvegardez un scénario sur votre disque
dur, la dernière position de la caméra est enregistrée au
passage, et devient la “photographie d’ouverture” du scénario.
Ceci est vrai pour les deux camps - utilisez le raccourci «\»
pour définir les vues de caméra pour les Alliés et l’Axe: ces
deux vues seront sauvegardées séparément. De cette façon,
vous pourrez définir ce que le joueur allié et le joueur de l’Axe
verront en premier au lancement de votre scénario.
Relief affiché/dissimulé – affiche sur chaque carré de
terrain l’altitude correspondante. L’élévation par défaut est
7 et aucun nombre n’est montré pour cette valeur. Les
élévations peuvent aller de 0 à 19, chaque niveau
représentant une différence de 1,25, 2,5 ou 5 mètres, en
fonction des paramètres de la carte.
Terrain – vous permet tout simplement de placer les
carrés de terrain de votre choix. Chaque carré représente
une zone de 20 mètres sur 20 mètres. Choisissez un type
de terrain dans la palette de gauche, et cliquez avec le
bouton gauche de la souris sur n’importe lequel des carrés
de la carte. Le terrain sélectionné est alors placé. Vous
pouvez aussi utiliser la touche SHIFT en association avec le
clic de la souris pour placer les terrains par ensemble de 5
74
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
carrés sur 5 carrés, ce qui est un bon moyen pour aller vite
en certaines circonstances.
En outre, vous pouvez “peindre” la carte en appuyant
sans discontinuer sur le bouton gauche de la souris. Ce
mode permet de placer les carrés de terrain sélectionnés
partout où passe le curseur.
Pour placer des “points de repères” (un court texte
décrivant une caractéristique du terrain, un objectif, un
endroit historique de la carte 3D, etc.), vous devez cliquer
sur le bouton gauche de la souris tout en maintenant la
touche CTRL enfoncée. Une fenêtre s’ouvrira dans laquelle
vous pourrez entrer le texte que le joueur lira sur la carte.
Les points de repère sont signalés sur la carte 2D par un
petit triangle jaune placé sur le carré de terrain
correspondant. Vous pouvez effacer un point de repère en
re-cliquant avec CTRL dessus, et en supprimant le texte.
Relief – pour ajuster l’altitude de chaque carré de
terrain. Utilisez les touches + et - pour sélectionner
l’élévation désirée. Chaque clic sur la carte donnera au
carré de terrain l’altitude correspondante. De la même
manière que précédemment, SHIFT vous permet de
modifier l’altitude par ensembles de 5 carrés sur 5 carrés.
Vous pouvez également “peindre” comme en mode Terrain.
Zones de déploiment – c’est ici que se décideront les
zones de déploiement des deux camps. Chaque camp
dispose de trois zones de déploiement de couleurs
différentes. Aucune restriction ne s’applique à la largeur
d’une zone de déploiement, et les zones se sont pas
obligées d’être adjacentes les unes aux autres. Les
fonctions de “peinture” et de groupe avec SHIFT marchent
également dans ce mode.
Largeur, hauteur – ces paramètres définissent les
dimensions de la carte. Une carte de bataille ne peut pas
faire plus de 9 km² (3 km sur 3 km par exemple), et
aucune des deux dimensions ne peut excéder 4 000 m.
Une carte d’opération peut faire 6 000 m sur l’axe de
progression de l’attaquant, et 4 000 m de large, pour un
total de 24 km² ! Nous recommandons cependant de plus
petites cartes.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
75
L’éditeur
Vous avez la possibilité d’ajuster la taille de la carte à
tout moment et dans les quatre sens. Pour étendre ou
couper la carte par le nord et l’est, appuyez simplement
sur les boutons de réglage de la largeur et de la hauteur. Si
vous maintenez la touche SHIFT enfoncée et que vous
cliquez sur ces mêmes boutons, la carte sera étendue ou
coupée par le sud et l’ouest.
Rose des vents (compas) – cette option n’est utilisée
que pour les cartes plus grandes que l’écran.
Flèches vers le bas et le haut – elles vous
permettent d’accéder aux éléments de terrain restant de la
“palette”.
Sauvegarder des cartes pour les batailles
rapides
Lorsque vous créez des cartes avec l’intention de les
utiliser pour des batailles rapides, assurez-vous de bien
avoir cliqué sur “nouvelle bataille”, car les cartes
d’opération ne peuvent pas être importées ! De plus, CMBB
offre un répertoire spécialement destiné à recevoir ces
« cartes de bataille rapide », il est donc conseillé de
l’utiliser pour retrouver rapidement ses créations en cas de
besoin.
Il n’est pas nécessaire de sélectionner des troupes pour
qu’une carte puisse être importée, mais cela reste possible
(auquel cas les troupes seront importées avec la carte).
Tous les autres paramètres de la bataille, comme les
conditions du sol, la région, la météo, etc., n’ont aucune
utilité pour une carte destinée à être importée dans des
batailles rapides. En effet, au lancement de la bataille tous
les paramètres devront être sélectionnés à nouveau. Les
drapeaux de victoire restent en place cependant.
Conseils pour la création de cartes
N’oubliez pas que les cartes de CM sont en 3D, et que
c’est une chance de créer des champs de bataille
visuellement agréables. Il est inutile de concevoir un
scénario avec une carte sans relief, sans prendre en
compte l’écoulement des rivières, les habitations Pensez
76
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
au monde réel et souciez-vous des détails – les joueurs
vont en remercieront, car une belle carte est aussi souvent
une carte tactiquement intéressante !
Les ponts dans CM sont considérés à deux niveaux
d’élévation au-dessus des terrains qu’ils traversent. Les
grands ponts pour leur part sont considérés à quatre
niveaux au-dessus. Rappelez-vous bien de ces données
avant de placer un pont sur votre carte, cela pourra vous
éviter de perdre du temps à tout reprendre par la suite.
Note : une options “secrète” vous permet de placer des ponts
et autres bâtiments détruits sur la carte. Voici comment faire :
placez des gravats sur un carré de terrain, et lancez la
visualisation 3D de la carte. Revenez dans l’écran de l’éditeur
et placez maintenant un pont ou un bâtiment sur le même
carré de terrain. Si vous retournez voir la carte, vous vous
apercevrez alors que le pont ou le bâtiment est détruit.
Pour annuler le tout cela, placez un carré de terrain
clair et retournez voir la carte en 3D.
Il est préférable de placer les rivières, mares et lacs à
des altitudes inférieures que les terrains environnants, car
ceci apparaîtra plus réaliste et donnera une certaine
profondeur visuelle à votre carte.
Les chemins ne devraient pas être utilisés pour simuler
les allées ou les petits sentiers, à moins que ces derniers
ne soient assez larges. Le terrain clair est suffisant pour
simuler ces petites voies, et une allée d’arbres dans une
forêt peut être utilisée pour représenter une piste.
N’utilisez pas trop de routes, car celles-ci étaient
vraiment rares dans l’Europe de l’est des années 40. En
fait, on ne trouvait habituellement que de petits chemins,
mieux simulés dans CMBB par du « terrain clair ». Les
routes pavées ne devraient vraiment être utilisées que
dans les grandes villes, même s’il existe bien sûr toujours
des exceptions.
Le village typique de l’Europe de l’est était souvent
construit autour d’un seul chemin, large comme une
maison. Chaque habitation était entourée d’une clôture en
bois, ou d’un mur en pierre pour les plus riches.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
77
L’éditeur
Les fossés autour des chemins ne sont souvent pas très
profonds. En général, ils ne sont pas suffisamment
profonds pour servir de couvert à un groupe de combat, il
vous est donc tout à fait possible de ne pas les représenter.
Dans certains cas, des arbres ou des buissons peuvent
simuler le couvert obtenu par de tels fossés. N’utilisez une
élévation inférieure que pour créer sciemment un fossé
profond dans lequel des troupes pourront se dissimuler.
Souvenez-vous que l’information concernant l’élévation est
liée à une case de terrain, et que de tels fossés seront donc
larges d’au moins 20m.
Avec un peu d’expérience, vous pourrez bientôt admirer
votre propre champ de bataille - avant de le détruire !
78
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
Unités
Cet écran vous permet de sélectionner les forces en
présence dans le scénario. Le même écran est utilisé lors
des batailles rapides, mais avec beaucoup plus de
restrictions qu’ici.
Dans la partie supérieure, la barre offre les options
suivantes :
Camp – Axe ou Alliés
Nation – seules les nations historiquement présentes
sur le front et à la date choisis dans les paramètres sont
disponibles.
Type – les divisions disponibles sont fonction de la
nation choisie.
Expérience – détermine l’expérience des unités que
vous allez « acheter ».
Aptitude – détermine l’aptitude physique des unités
(non-disponible pour les véhicules).
Effectifs – tout autre choix que « complets » réduit le
coût des unités, mais également leurs effectifs selon le
pourcentage (ceci simule les pertes des batailles
précédentes).
Situation – les unités peuvent commencer “sur carte”,
ou bien entrer plus tard comme renforts (jusqu’à 30
différents). Chaque vague de renforts peut être activée de
manière différente (voir « renforts » un peu plus loin).
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
79
L’éditeur
Sous la barre d’options se trouvent plusieurs boutons
indiquant les différents types de troupes : infanterie,
appui, véhicules, blindés, artillerie/air, fortifications. A
mesure que vous achetez des troupes, le total des points
dépensés sera mis à jour sur la droite. Le nombre de points
peut servir d’indicateur d’équilibre entre les deux camps
pour un concepteur de scénario, mais il n’y a aucune limite
de points dans l’éditeur.
Les deux colonnes de l’écran montrent : à gauche, les
unités disponibles ; à droite, les unités achetées. Lorsque
vous placez le curseur de la souris sur le nom d’une unité,
dans une colonne ou dans l’autre, des informations
apparaissent en bas de l’écran : nombre d’hommes,
armement principal, type de véhicule (canon d’assaut, char
moyen, canon automoteur, etc.), blindage, vitesse, classe
de transport, etc. Pour une formation, les unités la
composant sont détaillées, par exemple pour une section
d’infanterie : 1 x PC de secion, 3 x Groupes de combat.
Vous pouvez également effacer ou éditer toute unité de
la colonne de droite, en utilisant les boutons du même
nom. Si vous effacez le PC d’une formation, c’est toute la
formation qui sera effacée.
Les types d’unités disponibles à l’achat dépendent des
paramètres du scénario, en particulier des nations, de la
date, et de la région. Les conditions du sol sont
importantes pour les troupes à skis, qui ne peuvent être
achetées que lorsque le sol est enneigé.
Renforts
Les unités peuvent commencer sur la carte, ou bien
être assignées à l’une des 30 vagues de renforts
disponibles. Pour cela, il suffit de modifier le réglage de
l’option « situation » tout en haut a droite. Il n’est pas
nécessaire d’utiliser les renforts dans l’ordre, mais cela
devrait tout de même vous faciliter la tâche.
Chaque vague de renfort obéit à ses règles propres
d’entrée sur la carte.
80
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
Première arrivée possible
Pour les batailles, ce nombre représente le premier tour
à partir duquel les unités sélectionnées dans
l’emplacement peuvent apparaître. Pour les opérations, ce
nombre représente la première BATAILLE où l’unité à des
chances d’apparaître (pendant la phase de déploiement).
Probabilités/tour ou probabilités/bataille
Ce pourcentage définit la probabilité pour les unités
d’entrer à un tour donné (ou au début d’une bataille
donnée pour les opérations). Le réglage le plus bas est 1%.
Si ce paramètre est réglé sur 100%, les unités arriveront
toujours au tour sélectionné comme premier possible.
Exemple : la “première arrivée possible” d’une unité est réglée
sur le tour 4, avec une probabilité de 30%. Ceci signifie que
l’unité n’arrivera jamais pour les tours 1 à 3. Elle a par contre
30% de chances d’apparaître au tour 4. Si elle n’arrive pas au
tour 4, il y a 30% de chances qu’elle apparaisse au tour 5, et
ainsi de suite.
Réserves (opérations uniquement)
Pour les opérations uniquement, une option
supplémentaire de renforts est possible : les réserves.
Plutôt que de faire entrer les renforts selon un plan bien
défini (à partir de la bataille X, avec Y% de probabilités
d’arrivée), vous pouvez les assigner à l’un des trois
ensembles de réserve : réserve du bataillon, régimentaire
ou divisionnaire. Lorsque les choses commencent à mal
tourner, l’ordinateur lancera automatiquement les réserves
du joueur, en commençant par celles du bataillon (après
quelques pertes), puis celles du régiment (lorsque les
pertes deviennent préoccupantes), et enfin celles de la
division (lorsque la situation est critique). Une seule vague
de renforts sera lancée par bataille. Par exemple, si deux
entrées de renforts ont été assignées à la réserve du
bataillon, elles formeront deux vagues (le plus petit
numéro entrant en premier).
Vous pouvez contrer ce système en n’assignant vos
réserve qu’à un ensemble, par exemple en ne formant
qu’une réserve divisionnaire.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
81
L’éditeur
Renforts liés à la carte (opérations de type avance
et assaut uniquement)
Pour les opérations de types assaut et avance, il existe
une troisième option de renforts – les renforts liés à la
carte. Un drapeau de renforts peut alors être placé sur le
champ de bataille 3D de la même manière que les
drapeaux de victoire. Lorsque la carte de l’opération
« avance » et que le drapeau de renforts apparaît, les
unités concernées arrivent dans la zone de déploiement du
joueur (elles n’arrivent PAS près du drapeau). Ce système
simule très bien les défenses en profondeur, les renforts du
défenseur étant fonction des avancées de l’attaquant.
Renforts et fortifications
Dans CMBB, il est possible d’acheter des fortifications et
de les désigner comme renforts, dans les batailles comme
dans les opérations. C’est une option nécessaire pour
simuler les profondes défenses soviétiques, mais utilisez-la
avec prudence car aucun système de jeu n’empêche
l’apparition « magique » d’une casemate près de la ligne de
front entre deux tours ou batailles. La solution la plus sûre
est encore de lier ces renforts à la carte, et de ne presque
pas les utiliser en renforts fixés à l’avance.
Editer les unités
Bien que cela ne soit absolument pas obligatoire,
Combat Mission permet à chaque unité d’être personnalisée
jusqu’à un certain point. Aucun des changements effectués
ne peut affecter les qualités fondamentales de l’unité (par
exemple, vous ne pouvez pas donner à un Panther un
canon de 88 mm, ou créer un groupe de combat avec
uniquement des fusils-mitrailleurs).
Sélectionnez une unité dans la colonne de droite, et
appuyez sur le bouton « éditer » (ou double-cliquez sur le
nom de l’unité). L’écran d’édition s’ouvre. Selon le type
d’unité éditée, il sera un peu différent, avec trois types
principaux. Dans chaque cas, le bouton « annuler » permet
de sortir sans tenir compte des changements si besoin.
82
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
Unités d’infanterie
Type d’unité – affiché toujours en haut à gauche.
Munitions - vous laisse décider de quelle quantité de
munitions l’unité disposera. Chaque unité a un maximum,
qui est rarement la valeur par défaut.
Expérience – vous pouvez ajuster l’expérience de
chaque unité. Ceci vous permet par exemple de créer un
PC vétéran tout en laissant les groupes de combat au
niveau régulier.
Aptitude – modifie l’aptitude physique de l’unité.
Nom – parfois, une unité devra posséder un nom
spécifique, pour s’adapter à un scénario historique par
exemple.
Suppression – les unités commencent habituellement
une partie avec un bon moral, mais cette option permet de
les faire entrer sur la carte paniquées, en déroute, etc. Une
unité en déroute au début d’une partie obéie à toutes les
règles de ralliement normales.
Fatigue – de la même manière, les unités peuvent
entrer sur la carte épuisées, après une longue marche par
exemple.
Nr. Explosifs – les unités d’infanterie peuvent
transporter jusqu’à trois charges explosives. Il peut s’agir
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
83
L’éditeur
de chapelets de grenades ou de charges de démolition pour
les sapeurs. Ces charges sont utilisées pour détruire les
champs de mines, les bâtiments, ou partir à l’assaut des
chars.
Nr. armes antichars – une unité d’infanterie peut
avoir jusqu’à 4 armes antichars, du type choisi dans
l’option qui suit.
Type – vous déterminez ici de quel arme antichar
dispose l’unité. Les armes disponibles varient selon la date,
le type d’unité et sa nationalité, parmi : des Panzerfäuste,
des Panzerwurfmine, des mines magnétiques, des cocktails
Molotov, des grenades RPG. Merci de consulter le chapitre
« Le combat » pour plus de détails.
PC d’infanterie
Les PC d’infanterie peuvent être édités de la même
manière que les autres unités d’infanterie, à deux
exceptions près : ils ne transportent jamais d’explosifs, et
chaque PC dispose de capacités de commandement qui
peuvent être modifiées.
Capacités de commandement – elles sont au nombre
de 4 : le contrôle, le combat, le moral, et la discrétion (voir
le chapitre « Le commandement »), chacune pouvant être
d’une valeur de 0, +1, ou +2.
Les capacités d’un PC sont déterminées aléatoirement
lors de son achat. De manière générale, les PC de section
reçoivent plutôt des bonus en Discrétion et Combat, tandis
que les PC bataillon reçoivent plus des bonus en Moral et
Contrôle.
Unités blindées et d’appui
L’écran d’édition est assez différent pour les unités
blindées et d’appui. Ci-dessous, une capture d’écran de
l’édition d’un char Tiger, PC de peloton. Pour les armes
d’appui comme un canon antichar ou un mortier, l’écran est
similaire, mais avec deux entrées en plus (la suppression
et la fatigue) et une en moins (les capacités de
commandement).
84
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
La différence principale avec l’écran de l’infanterie est
que toutes les munitions sont divisées par type d’obus.
Dans le cas présent, le char Tiger dispose d’obus explosifs,
perçants et fumigènes. Le total de tous ces obus ne doit
évidemment pas dépasser les capacités du char.
Notez également que les PC de formations blindées
n’ont que 2 capacités de commandement, au lieu de 4 pour
les PC d’infanterie.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
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L’éditeur
Ordres de bataille
CMBB vous permet “d’acheter” des canons, des
véhicules et des unités d’appui individuels, mais également
des formations complètes de chars et d’infanterie. Les
chars peuvent être sélectionnés par pelotons de 2 à 5
véhicules, l’un des véhicules devenant le PC de peloton,
tandis que l’infanterie peut être sélectionnée par sections,
compagnies ou même bataillons entiers. Le disponibilité de
chaque formation est fonction de la réalité historique, ce
qui a fait l’objet de longues recherches.
Les ordres de bataille de Combat Mission sont aussi
précis que les données historiques actuelles le permettent.
Malheureusement, la longueur du conflit, la quantité de
nations impliquées, et les changements constants
d’organisation empêchent une précision absolue. Pour que
les choses restent aussi compréhensibles que possible par
le joueur, les règles suivantes ont été suivies pour les
ordres de bataille :
1. Le nom de la formation a été choisi pour donner de
suite le maximum d’informations :
Niveau hiérarchique – les bataillons dépendent d’un
régiment pour des unités de combat classiques, ou de la
division s’il s’agit de spécialistes comme pour la
reconnaissance ou le Génie. Les unités d’une taille
inférieure au bataillon reçoivent une mention explicite
(compagnie du Génie divisionnaire par exemple).
Type de division – dans certaines circonstances, les
formations étaient légèrement différentes d’un type de
division à l’autre. Pour éviter toute confusion, les
formations d’une même force reçoivent des mentions entre
parenthèses.
Par exemple, (PzG) signifie : disponible uniquement
pour les divisions de Panzergrenadiere, tandis que (Pz/PzG)
signifie : disponible aussi bien pour les divisions Panzer et
de Panzergrenadiere.
Année d’introduction – celle-ci est notée ‘41, ‘42, ‘43,
‘44, ou ‘45. S’il y avait plus d’un type de formation à une
86
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
L’éditeur
époque donnée, des lettres sont utilisées après le nombre
(exemple : ‘41A, ‘41B, ‘41C, etc.). S’il n’y a pas de date du
tout, cela signifie que la formation fut la seule de ce type
pendant 3 ans d’affilés ou plus.
Sous-effectifs – certaines formations, les unités de
reconnaissance per exemple, disposaient de nombreux
véhicules légers, mais CM n’est pas programmé pour en
tenir compte.
Si de telles formations sont affublées d’un «-“, cela
signifie que certaines unités de la formation ont été
délibérément éliminées, généralement les véhicules à
roues. Notez bien qu’en général les automitrailleuses
demeurent.
De plus, certaines divisions Panzer allemandes
disposaient en théorie d’un bataillon blindé complet par
régiment, ce que seules quelques divisions « d’élite »
eurent en réalité. La plupart des bataillons n’avaient pas le
nombre nominal de semi-chenillés, à peine une compagnie
sur les trois étant équipée, ce qui est noté par un « - ». Par
contre, un « + » indique que le bataillon dispose de tous
les semi-chenillés prévus par l’ordre de bataille théorique.
2. En plus des conventions ci-dessus, il est parfois noté
le mode de transport pour les formations de la taille de la
compagnie. On considèrera en général que toutes les
formations se déplacent à pied, à cheval, ou avec l’aide de
quelques véhicules légers. Dans les formations motorisées
cependant, les compagnies d’appui lourdes sont supposées
être transportées par des véhicules blindés.Les formations
de la taille d’une compagnie qui utilisent des véhicules
blindés pour le transport, en général des semi-chenillés,
sont notées (mécanisé).
Les unités utilisant des véhicules non-blindés sont
notées (motorisé). Certaines formations utilisèrent des 4x4
légers (VW) ou des motocyclettes (MC) pour aller de
bataille en bataille.
NOTE : seuls les véhicules blindés d’appui sont inclus dans les
ordres de bataille, et non les véhicules légers de transport qui
n’étaient pas censés participer aux combats. De plus, CM ne
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
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L’éditeur
permet pas l’utilisation des motos pour éviter toute emploi
abusif de ces dernières.
3. Les forces sont groupées selon leur classification de
base, avec de haut en bas l’infanterie, la reconnaissance, le
Génie, et les formations diverses restantes.
4. A l’intérieur de chaque groupe, les unités sont
listées en commençant par la plus commune. Par exemple,
un bataillon d’infanterie classique apparaît avant ses
dérivés, ou les unités du Génie régimentaire avant les
unités du Génie divisionnaire.
88
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le défi
“S’ils nous appellent la 6e Panzer, c’est sûrement parce qu’il
nous reste 6 chars” ——— Général Sepp Dietrich (James Lucas,
War on the Eastern Front, the German Soldier in Russia 19411945, page 41)
Le défi
Combat Mission dispose d’une des plus solides
intelligences artificielles parmi les wargames d’aujourd’hui.
Cette dernière est capable de s’adapter à n’importe quelle
carte et situation, et se montrera un adversaire honorable.
L’IA cependant “n’apprend” pas – contrairement à vous.
Nous vous suggérons donc d’essayer par la suite le jeu
contre un ami, par email ou TCP/IP, pour découvrir de
nouvelles facettes du jeu. Confronter ses talents tactique à
ceux d’un autre joueur procure un plaisir tout à fait
différent d’une partie contre l’IA. L’expérience sera
complète lors des parties en TCP/IP avec l’option de
chronomètre : nécessité de prendre des décisions
rapidement, stress du combat, tous les ingrédients seront
réunis pour tirer le meilleur de CMBB !
Ce chapitre décrit les différents défis que vous propose
le jeu.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
89
Le défi
Intelligence artificielle
Combat Mission utilise essentiellement deux niveaux
d’intelligence artificielle, que nous appelons (à défaut de
mieux) IA stratégique et IA opérationnelle. L’IA stratégique
est responsable de la conduite globale du plan de
l’ordinateur. Elle balaye la carte pour en repérer les points
clés, les axes d’approches, les endroits les plus facilement
défendables, etc., et décide ensuite ce qui doit être
accompli pour gagner le jeu. Cette IA n’est pas “scriptée”,
c’est à dire qu’elle peut s’adapter à toutes les cartes et
objectifs, sans jamais être parfaite évidemment. Elle sera
donc désavantagée face à un bon joueur, mais offrira
toujours une résistance honorable.
L’IA opérationnelle est responsable de l’exécution des
“ordres” donnés par l’IA stratégique : elle coordonne les
points de passage, assigne les cibles, indique à l’IA
stratégique qu’un ordre ne peut être exécuté, etc.
L’interaction entre ces deux IA, plus une bonne dose de
logique probabiliste, rendent dans une certains mesure
imprévisible toute carte ou scénario.
Enfin il existe une troisième intelligence artificielle dans
le jeu, qui influence toutes les unités, dont les vôtres !
Lorsque vous donnez vos ordres, n’attendez pas de vos
hommes qu’ils réagissent comme des robots. Soldats
formés au combat pour la plupart, ils feront de leur mieux
pour accomplir leurs objectifs, mais ils ont aussi leurs
limites. Sous certaines circonstances, une unité peut
modifier ses ordres, ou bien même complètement les
ignorer. L’»intelligence tactique artificielle» (InTAc), qui est
responsable de ce type de comportement, simule les
individualités du champ de bataille et prend en compte ce
que le soldat pense, voit et entend. L’InTAc n’est jamais
favorable à l’attaque et agit seulement à des fins d’autodéfense!
Imaginez une situation, dans laquelle vous ordonnez à
une de vos unités de tirer sur un ennemi tapis dans un bois
distant de plusieurs centaines de mètres. Tout à coup, une
section ennemie se dévoile sur votre flanc à 40 mètres de
vos hommes. Si ces derniers suivaient leurs ordres pendant
toute la phase d’action (60 secondes), la section ennemie
aurait tout le temps de les massacrer avant que vous - le
90
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le défi
joueur - n’ayez eu le temps d’intervenir. Dans de telles
circonstances, l’InTAc entre en jeu pour simuler l’initiative
de vos soldats qui se décident à tirer sur une cible bien
plus menaçante. Imaginez une autre situation dans
laquelle le char de tête de votre colonne explose sur une
mine ! Voudriez-vous voir les unités suivantes se jeter
naïvement dans ce même champ de mines ? Votre réponse
est évidemment non, et vous serez dans ce cas content
d’apprendre que l’InTAc se chargera automatiquement de
faire contourner l’obstacle à tous vos véhicules.
L’utilisation de cette intelligence tactique artificielle
rend non seulement le jeu plus réaliste, mais elle permet
également de simuler les comportements humains sur un
théâtre aussi éprouvant et meurtrier que celui d’un champ
de bataille de la Deuxième Guerre mondiale. Ainsi les
incertitudes humaines liées au combat (stress, moral,
panique, volonté de survivre) sont-elles prises en compte
dans le jeu.
Dans sa détermination de l’action de vos unités, l’InTAc
utilise une logique probabiliste et non classique, prenant en
compte l’extrême variabilité des paramètres sur le champ
de bataille. Cela conduit à simuler une grande variété de
situations et de comportements humains, et contribue à
rendre “vivantes” vos unités. Certaines s’enfuiront à
l’approche de l’ennemi, d’autres feront face à l’adversité et
iront peut-être même jusqu’à charger. Bien sûr, vous
n’apprécierez pas toujours les résultats engendrés par
l’intelligence artificielle, mais soyez assuré qu’il en est de
même pour les vrais officiers ! En d’autres termes, l’InTAc
n’est pas programmée pour être parfaite, puisque la
perfection est une donnée n’ayant pas de sens à la guerre.
C’est seulement après que les 60 secondes de la Phase
d’actions se soient écoulées que vous pourrez à nouveau
donner des ordres à vos unités et rediriger leurs actions,
simulant ainsi l’influence tactique déterminante des chefs
envers les soldats.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
91
Le défi
Batailles rapides
Les batailles rapides sont des scénarios générés semialéatoirement, en fonction de paramètres initiaux définis
par le joueur. Comme le nom l’indique, il s’agit d’un bon
moyen de générer des batailles toujours différentes et
d’entrer rapidement dans le vif du sujet. De plus, aucun
joueur ne sait par avance de quoi sera faite précisémment
la bataille, ce qui en fait des affrontements équilibrés.
De nombreuses options sont disponibles, qui sont
expliquées ci-dessous.
Pour lancer une bataille rapide, sélectionnez l’option du
même nom dans la liste des scénarios disponibles (tout en
haut de la liste).
Date et Région – le premier écran vous permet de
sélectionner le mois, l’année, et la région pour la bataille.
Ces paramètres sont essentiels, puisqu’ils déterminent les
ordres de bataille qui seront disponibles. Ces trois
paramètres peuvent être réglés sur “aléatoire”.
Paramètres de la bataille
L’écran suivant présente les paramètres de la bataille
proprement dite, comme les types de troupes, mais
également les conditions de victoire, et bien d’autres
choses.
Choix de force – ceci détermine quels équipements et
formations seront disponibles. 6 options existent :
Interarmes – un mélange d’infanterie, de troupes
mécanisées et de chars.
Infanterie – tous les véhicules blindés sont écartés.
Mécanisé – de l’infanterie avec des véhicules légers, et
quelques véhicules blindés.
Blindé – tous les types d’unités sont autorisés, et le
joueur peut dépenser la majorité de ses points en chars et
autres véhicules blindés.
Toutes – le joueur peut choisir ses troupes sans
aucune restriction.
Aléatoire – l’ordinateur sélectionnera au hasard un
type de force.
92
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le défi
Nation – vous déciderez ici des “nations” qui
s’affronteront. Les options disponibles dépendent de la date
et de la région choisies.
Type – la plupart des forces de la Deuxième Guerre
mondiale faisaient partie d’un ensemble, comme une
division d’infanterie ou un corps blindé. En sélectionnant le
type de division, vous déterminez le type et la quantité
d’équipements disponibles. Une division mécanisée aura
plus de points à dépenser en chars qu’une division
d’infanterie, par exemple. Vous pouvez régler cette option
sur “Aléatoire”, auquel cas l’ordinateur tirera au sort un
type de force.
Les différents types de forces sont Axe
Divisions : d’infanterie, mécanisée, de cavalerie, de
montagne, d’infanterie WG, mécanisée WG, de cavalerie
WG, de sécurité, d’infanterie de la Luftwaffe, aéroportée,
Volkssturm et à skis.
Alliés
Divisions : d’infanterie, mécanisée, de cavalerie, de
montagne, aéroportée, à skis, de marine, de la Garde,
mécanisée de la Garde.
Qualité – faible, moyenne, haute, aléatoire ou toutes.
Détermine l’expérience des troupes (faible : bleu et
conscrit ; moyenne : bleu et régulier ; haute : vétéran et
crack). « Toutes » signifie que vous aurez le choix entre
tous les niveaux d’expérience pour toutes les unités.
Note : les forces de niveau élite ne sont pas disponibles dans
les Batailles Rapides, même avec l’option « toutes ».
Achat des unités – automatique ou par le joueur. En
mode automatique, l’ordinateur sélectionne toutes les
unités de ce camp.
Aptitude physique – En forme, affaibli, inapte ou
aléatoire.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
93
Le défi
Pertes – vous pouvez choisir entre 0% et 50% de
pertes ou laisser l’ordinateur en décider. Les unités seront
retirées aléatoirement par l’ordinateur selon le
pourcentage, APRES les achats. Par exemple, si vous
choisissez 50% de pertes et que vous achetez un peloton
de 4 chars Panther, il est possible que seuls deux se
retrouvent effectivement sur le champ de bataille.
Munitions – permet de définir le niveau de munitions
des troupes par rapport à la dotation normale, entre 10 et
100%. Soyez assurés que cette option a un très lourd
impact sur l’équilibre du jeu, c’est pourquoi il n’est pas
possible de la régler sur « aléatoire ».
Mouvements dans les égouts – détermine pour
chaque camps si les unités sont autorisées à se déplacer
dans les égouts.
Type de bataille – assaut, attaque, reconnaissance ou
combat de rencontre. Cette option détermine la largeur de
la carte, l’équilibre des forces (le nombre de points pour
l’attaquant par rapport au défenseur), le placement des
drapeaux ainsi que la présence ou non de fortifications.
Voir le chapitre « La mission » pour plus de détails.
Taille des forces – de 300 à 5000 points. Il s’agit des
points donnés au DEFENSEUR. Les points de l’attaquant
sont calculés par rapport à ce total et au type de bataille.
Pour les combats de rencontre, les deux forces ont le
même nombre de points.
De plus, selon le réglage de l’option “pertes”, le total de
points sera augmenté en fonction du pourcentage choisi
(par exemple, si vous jouez avec 50% de pertes, le total de
points sera doublé)
Taille de la carte – petite, moyenne, grande, énorme.
Ce paramètre est relatif, puisqu’il dépend de la taille des
forces choisie.
Handicap - détermine la quantité de points que
l’attaquant aura en plus ou en moins. Cette option est utile
pour équilibrer le jeu entre adversaires de niveaux
différents.
94
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le défi
Rareté – normale, variable ou aucune. Le prix des
unités est fixé selon leurs performances, mais également
selon leur rareté historique. Avec cette option réglée sur
« normale », les modificateurs seront toujours appliqués au
prix. Sur « variable », il existe une petite probabilité pour
qu’une unité rare soit par chance disponible à prix réduit.
Enfin, en désactivant la rareté, les unités ne sont plus
estimée que selon leur efficacité brute.
Heure – aube, journée, crépuscule, nuit, aléatoire.
Météo – temps clair, nuageux, pluie, brouillard,
pluie+brouillard, brouillard épais, neige, blizzard, aléatoire.
Durée du jeu – entre 20 et 60 tours.
Après avoir défini tous ces paramètres, l’écran de
génération aléatoire de la carte apparaît. Il fonctionne
exactement comme dans l’éditeur (voir le chapitre) à une
exception près : il est possible d’importer une carte déjà
existante.
Importer une carte
Une nouvelle fonction de CMBB vous permet d’importer
des cartes déjà existantes pour vos batailles rapides.
Appuyez sur le bouton « Charger carte existante » et
sélectionnez une carte. Le répertoire d’ouverture par défaut
s’appelle “cartes de bataille rapide”, mais vous pouvez
choisir un fichier n’importe où sur votre disque dur. Il est
même possible de choisir un scénario ou une partie
sauvegardée. Par contre, les cartes d’opérations ne
peuvent être importées.
Note : vous pouvez, par exemple, importer la “sauvegarde
automatique” d’une bataille que vous venez de terminer. Tous
les éléments de terrain, les cratères, les bâtiments, etc.,
seront laissés en place, ce qui vous permettra de jouer une
série de batailles rapides sur une même carte ! N’oubliez pas
cependant de bien régler à nouveau la date et la région, ou
des steppes de 1941 pourraient paraître étranges en Finlande
et en 1945
Après avoir sélectionné le fichier à importer, il vous sera
demandé si vous souhaitez importer également les
troupes. Ces troupes seront ajoutées à celles achetées
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
95
Le défi
normalement pour cette bataille, et ne comptent PAS dans
le total des points disponibles. Si vous importez des
troupes à partir d’une sauvegarde, ces dernières arriveront
sur la carte dans le même état que lors de la sauvegarde.
Notez enfin que ces troupes ne seront pas ravitaillées.
Une mise en garde cependant : faites très attention à
ce que la carte importée soit adaptée aux conditions de la
bataille. Une carte de 400x400 mètres pour un assaut de
6000 points par exemple rendra la partie injouable. Notez
également que les zones de déploiement et les drapeaux
seront ceux du fichier importé, et là encore pourraient ne
pas s’accorder à la bataille. Enfin, l’orientation des troupes
est réglée par défaut dans les batailles rapides sur est/
ouest, les Alliés commençant à l’est et l’Axe à l’ouest.
Choix du type de jeu
Enfin, choisissez votre camp et le type de jeu : solo, en
chaise tournante, par email, ou en TCP/IP (voir le chapitre
“Le défi”)
Vous entrez ensuite dans l’écran de sélection des
unités, sauf si vous avez réglé l’achat des forces sur
« automatique » dans les paramètres.
Sélectionner les unités dans une bataille rapide
L’écran de sélection des unités est le même pour les
batailles rapides et pour l’éditeur, à quelques exceptions
près.
Selon les paramètres de la bataille, plusieurs options ne
seront pas accessibles. Par exemple, si vous avez
sélectionné l’aptitude physique sur « en forme » dans les
paramètres, plus aucune autre option ne sera disponible. Si
vous avez réglé plusieurs options sur « aléatoire »,
assurez-vous dans un premier temps de connaître
lesquelles ont finalement été tirées au sort. Enfin, il
n’existe pas de renforts dans les batailles rapides, les
troupes sont donc toujours « sur carte ».
Sous la barre d’options, tout à droite, est indiqué le
nombre de points dont vous disposez pour acheter vos
unités. Ce nombre peut être différent de celui choisi dans
96
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le défi
les paramètres, selon le taux de pertes et le type de
bataille.
Note : si le taux de pertes a été réglé sur 50%, vous disposez
de deux fois plus de points que prévu, mais la moitié de vos
forces seront “éliminées” au hasard avant le début de la
bataille.
De plus, selon le type de bataille, chaque camp
disposera d’un nombre différent de points, à l’exception des
combats de rencontre où les deux camps ont le même
nombre de points. Une reconnaissance donne un léger
« bonus » à l’attaquant, tandis que dans un assaut la
supériorité numérique de l’attaquant est très nette.
Le total des points est divisé en plusieurs catégories de
troupes – infanterie, appui, véhicules, blindés, artillerie/air
et fortifications. Le nombre de points pour chaque
catégorie dépend là encore des paramètres de la bataille :
type de force, région et type de bataille.
En cliquant sur chaque catégorie, une liste des unités
disponibles apparaît. Le prix de chaque unité est donné, de
même que l’ajustement en fonction de sa rareté (si l’option
de rareté a été activée).
Note : de nombreuses formations de la colonne “infanterie”
sont en fait des mélanges entre infanterie et armes d’appui,
voire même quelques véhicules. Dans ce cas tous les points
ne seront pas enlevés à l’infanterie. Par exemple, un bataillon
de grenadiers type 1943 coûte environ 1150 points, dont 740
d’infanterie, 270 environ d’appui, et 140 d’artillerie.
Avant d’acheter les unités, assurez-vous d’ajuster les
options dans la barre du haut. Vous avez par exemple
souvent la possibilité de choisir entre plusieurs niveaux
d’expérience.
Les unités achetées passent dans la colonne de droite
de l’écran de sélection, mais vous pouvez bien sûr effacer
toute unité qui ne conviendrait finalement pas. Si vous
dépensez plus de points que le total autorisé, le nombre
devient rouge et vous serez forcé d’enlever des unités.
Note : il est possible que vous soyez autorisé à dépenser des
points dans une catégorie (par exemple blindés), mais
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
97
Le défi
qu’aucune unité n’apparaisse. Ce n’est pas un “bug”, mais une
conséquence du choix des paramètres. Par exemple, certaines
armées comme les Hongrois ou les Roumains n’ont pas
toujours accès à des chars.
98
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le défi
Jeu par email (PBEM - Play By Email
Game)
Jouer par email peut se révéler une extraordinaire
expérience de Combat Mission. Confronter vos
compétences tactiques à celles d’un adversaire humain,
quelle que soit sa nationalité et par delà le monde entier,
vous fera apprécier Combat Mission sous un jour nouveau.
Pour lancer et jouer une bonne partie par email, un peu
d’organisation vous sera d’un grand secours. Sans cela, le
jeu par email pourrait rapidement devenir une expérience
très frustrante : à qui est ce tour ? Où se trouve le dernier
fichier de notre partie ? Ai-je déjà donné mes ordres pour
le dernier tour ? Etc.
Les parties par email se déroulent exactement comme
des parties en solo contre l’ordinateur, à la seule exception
près qu’à la fin de chaque tour il vous sera nécessaire
d’envoyer les informations correspondantes à votre
adversaire.
Après que vous ayez cliqué sur GO, Combat Mission
génère un fichier texte contenant les données cryptées du
tour. C’est ce fichier que vous devez retourner à votre
adversaire. Le jeu vous demande de nommer le fichier en
question, qui est ensuite sauvegardé dans le dossier PBEM
de votre répertoire Combat Mission. Le nom de ce dossier
n’est que générique, vous pouvez le modifier sans aucun
effet négatif.
Lorsque vous donnez un nom au fichier de jeu par
email, nous vous recommandons d’utiliser une description
précise et courte, qui vous permettra de repérer facilement
de quelle partie et de quel tour il s’agit. Dès lors que vous
commencerez à jouer plus d’une partie par email à la fois,
vous apprécierez le fait de nommer vos fichier selon une
grille logique. Il y a plusieurs moyens d’atteindre ce but.
Vous pouvez tout simplement numéroter les fichiers les
uns après les autres, en commençant avec « Stalingrad 1 »
par exemple – il s’agit de la façon la plus rapide pour
retrouver un fichier. Mais vous pouvez également décrire
précisément le contenu du fichier, l’appelant « Stalingrad
tour 15 soviétiques », ou bien « déploiement allemand ».
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
99
Le défi
Utilisez le système avec lequel vous vous sentez le plus à
l’aise, et mettez-vous d’accord avec votre adversaire.
Rappelez-vous bien qu’un fichier ancien portant le même
nom que le fichier en cours de sauvegarde sera effacé.
En plus de ces quelques conseils, il existe de nombreux
petits utilitaires de gestion de vos parties par email qui,
bien que non-officiels, fonctionnent très bien. N’hésitez pas
à consulter le forum sur www.battlefront.com, quelqu’un
pourra certainement vous aider à les trouver.
Compatibilité
Il est très important que les deux joueurs utilisent la
même méthode pour s’envoyer leurs fichiers de jeu par
email. Si un joueur ne peut charger un fichier, cela est le
plus souvent dû à une erreur de transmission résultant
d’une incompatibilité entre les formats d’email des deux
protagonistes. Les utilisateurs Macintosh jouant contre des
utilisateurs Windows devraient faire très attention à ce
problème ! Généralement, il vaut mieux utiliser
“UuEencoding” sans aucune forme de compression. Si vous
voulez absolument compresser vos fichiers, assurez-vous
auparavant que votre adversaire puisse les décoder à
l’arrivée.
La séquence de jeu par email
La séquence de jeu est conçue pour permettre une
partie rapide et fluide, tout en prévenant au maximum les
tentatives de triche. Certains jeux de stratégie par email
présentent en effet dans leurs séquences des points très
sensibles, comme la possibilité pour un joueur d’ouvrir
aussi souvent qu’il le désire le fichier envoyé par son
adversaire, pour tenter plusieurs combinaisons d’ordres
avant d’atteindre le résultat désiré. Dans Combat Mission
cela est impossible, puisque la séquence de jeu par email
empêche un joueur de regarder la vidéo du tour avant
d’avoir envoyé le fichier à son adversaire.
La séquence de jeu précise est la suivante :
1. Le joueur A lance un scénario et choisit son camp. Il
choisit également un mot de passe, puis entre dans le jeu
en phase de déploiement et positionne ses unités. Après
100
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le défi
avoir cliqué sur GO!, le fichier de jeu par email est généré.
Le joueur A envoie alors ce fichier au joueur B.
2. Le joueur B ouvre le fichier, choisit un mot de passe,
et entre dans le jeu en phase de déploiement. Il positionne
ses unités et clique sur GO!, le fichier de jeu par email est
alors généré qui est envoyé au joueur A.
3. Le joueur A ouvre le fichier, donne ses ordres pour le
tour 1 et clique sur GO!. Il envoie ensuite le fichier au
joueur B.
4. Le joueur B ouvre le fichier et donne ses ordres pour
le tour 1. Il n’a pas encore l’occasion de regarder la vidéo
du Tour, il doit d’abord envoyer le fichier au joueur A.
5. Le joueur A observe la vidéo du tour 1, et envoie le
fichier au joueur B.
6. Le joueur B regarde la vidéo du tour 1, puis il donne
ses ordres pour le tour 2.
7. Le joueur A donne ses ordres pour le tour 2.
8. Le joueur B observe la vidéo du tour 2.
9. Le joueur A regarde la vidéo du tour 2 et donne ses
ordres pour le tour 3.
10.Le joueur B donne ses ordres pour le tour 3.
11.Le joueur A observe la vidéo du tour 3.
12.Le joueur B regarde la vidéo du tour 3 et donne ses
ordres pour le tour 4.
Les étapes 7 à 12 sont ensuite répétées jusqu’à ce que
le jeu finisse.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
101
Le défi
Jeu en TCP/IP
Spécifications techniques minimales
Pour jouer via Internet ou avec une connexion LAN,
vous et votre adversaire devez tous deux posséder la
même version de CMBB, que ce soit sur Mac ou sur PC avec
Windows. Vous devez en outre posséder une connexion
Internet ou un réseau LAN avec protocole TCP/IP. Pour les
jeux en LAN entre des Macintosh et des PC avec Windows,
vous pourriez avoir besoin d’un logiciel spécial pour la
gestion du réseau.
Concepts de base
Un joueur est désigné pour servir d’hôte tandis que
l’autre joueur sera l’invité. L’hôte est responsable du choix
du scénario, ainsi que de la sélection de tous les
paramètres en cas de Bataille rapide. Combat Mission
choisit automatiquement l’ordinateur le plus rapide pour
générer les tours, aussi n’est-il pas nécessaire que l’hôte
soit celui possédant la meilleure configuration.
Lancer une partie
L’hôte démarre une opération, une bataille ou une
bataille rapide comme à l’accoutumé. Une fois que le jeu
est chargé, l’hôte choisit le camp de son choix, puis il
arrive à l’écran de sélection de la connexion (voir pages
précédentes). Cliquez alors sur l’option TCP/IP et
sélectionnez un temps limite à chaque tour si vous le
désirez. Cliquez ensuite sur OK, entrez un mot de passe et
cliquez sur OK à nouveau.
Note : l’option de temps limite s’applique à la fois à la phase
d’ordres et à la phase d’action, mais à titre exceptionnel le
temps alloué à la phase de déploiement est le double de celui
choisi. Avant de vous décider pour un temps limite donné,
considérez la grandeur de la bataille et la pression que les
deux joueurs sont près à s’imposer. Des tours très rapides
pour de grandes batailles ne sont probablement pas propices
à une bonne partie.
Dans l’écran suivant, vous pouvez voir la page de
connexion de l’hôte. Ici sont affichées toutes les adresses
IP de l’hôte, dont une est nécessaire à l’invité pour
102
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le défi
rejoindre le jeu (voyez plus loin dans cette section “Astuces
concernant l’adresse IP”). L’hôte doit alors attendre que
l’invité se connecte. A partir de cet instant, Combat Mission
se déroule en termes de mécanismes de jeu quasiment
comme lors des parties classiques en solitaire.
Important : ne réduisez pas le jeu en attendant que l’invité se
connecte. Ce dernier doit en effet charger les graphismes 3D
pendant la connexion, ce qui n’est parfois pas possible lorsque
CM est réduit.
Rejoindre une partie
Pour ce faire, l’invité n’a qu’à lancer Combat Mission,
cliquer sur le bouton MULTIJOUEURS, et sélectionner
« Joindre une partie réseau ». Un écran apparaît alors ou
l’invité doit rentrer l’adresse IP de l’hôte. Ce nombre doit
être donné par l’hôte lui-même au moment de la
préparation du jeu. Dès que l’adresse IP est entrée, la
connexion avec l’hôte devrait être établie quasi
immédiatement. Les données concernant la bataille sont
alors téléchargées et le jeu peut commencer.
Note : à la différence de beaucoup de jeux en multijoueurs, le
fichier correspondant au scénario choisi n’a besoin d’être
présent que sur la machine de l’hôte.
Chronomètre de tour
Une des fonctions optionnelles la plus originales de
Combat Mission est son chronomètre de tour, lors des
parties en TCP/IP. Cette fonction est mise en place par
l’hôte avant que l’invité ne rejoigne la partie. Chaque
joueur dispose de deux fois le temps prédéfini lors de la
phase de déploiement. Par exemple, un réglage de 2
minutes autorise chaque joueur à prendre 4 minutes pour
déployer ses troupes. Une fois que le jeu a commencé, le
temps autorisé est partagé entre la Phase d’ordres et la
Vidéo du tour. Cela signifie que vous n’avez qu’un temps
bien défini pour voir l’action du tour précédent, et
distribuer vos ordres pour le tour suivant.
Chaque joueur dispose de 60 secondes “gratuites” pour
observer la Vidéo du tour. Après ces 60 secondes, le
chronomètre s’enclenche automatiquement. Revoir
plusieurs fois la Vidéo du tour draine donc une partie du
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
103
Le défi
temps que vous pourrez consacrer à la Phase d’Ordres. Le
chronomètre vous avertit lorsque le temps disponible se
rapproche de zéro en virant au rouge.
Note : si le joueur clique immédiatement sur “Fini”, et ne
regarde pas la vidéo du tour, le chronomètre se met de suite
en marche. En d’autres termes, les 60 secondes “gratuites” ne
peuvent être utilisées que pour regarder la vidéo du tour, et
non pas pour distribuer des ordres.
Le chronomètre tourne quelle que soit l’activité du
joueur, comme par exemple repasser sur le bureau pour
vérifier ses emails. Si un joueur a besoin d’une pause, il
peut faire une demande de Pause en pressant les touches
Alt (ou Command sur Macintosh) et P en même temps. Un
message apparaît alors sur les écrans des deux joueurs,
demandant à ce que le chronomètre soit temporairement
arrêté. L’autre joueur a désormais la possibilité d’accepter
cette arrêt du chronomètre en demandant lui aussi une
pause, mais il peut tout aussi bien refuser en ne faisant
rien. Dès que les deux joueurs ont demandé une pause, un
message apparaît indiquant que le chronomètre est
neutralisé pour le reste du tour. Les deux joueurs peuvent
alors prendre tout le temps nécessaire pour finir leurs tours
respectifs. Lorsque les deux joueurs ont appuyé sur le
bouton OK (ou bien le bouton “Fini” pendant une Vidéo du
tour), le jeu continu avec le chronomètre à nouveau
fonctionnel. Si une pause est commencée pendant une
vidéo de tour, le chronomètre demeure neutralisé jusqu’au
prochain tour complet.
Discussion en direct
Chaque joueur peut envoyer des messages à son
adversaire. Pour activer l’option de discussion, pressez la
touche « 0 » ou la touche « ` ». Les utilisateurs de claviers
non-US préfèreront la première solution. Vous pouvez
désormais taper votre message et l’envoyer en pressant la
touche Entrée. Si un message se révèle obsolète avant son
envoi mais que la boîte de dialogue est toujours ouverte,
effacez le texte et appuyez simplement sur Entrée. Les
messages sont affichés dans le coin supérieur droit de
l’écran, et les derniers en provenance de votre adversaire
sont annoncés par un petit son simulant une radio
d’époque.
104
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le défi
Note : les joueurs peuvent commencer à discuter dès que
l’invité a rejoint le jeu. Il est alors de bon ton pour ce dernier
d’envoyer de suite un bref message à l’hôte, lui indiquant que
la connexion a été correctement établie.
Les messages ne peuvent pas être vus à partir de la
partie en 2D du jeu. Vous ne pourrez donc voir ou répondre
aux messages si vous consultez un écran de briefing par
exemple. Cependant, le petit son de radio peut être
entendu et vous indique que votre adversaire essaye de
prendre contact avec vous.
A la fin de la partie, alors que le rapport de bataille est
affiché, il vous faudra appuyer sur “Regarder carte“ si vous
voulez continuer à discuter avec votre adversaire.
Note spéciale concernant les opérations
Les opérations se déroulent comme les batailles
normales, excepté qu’à la fin de chaque engagement vous
serez amené devant l’écran de debriefing de l’opération.
Rappelez-vous que vous ne pouvez pas discuter avec votre
adversaire tant que vous consultez cet écran. Dès que les
deux joueurs ont cliqué sur OK, la bataille suivante est
chargée et la phase de déploiement commence.
Astuces concernant l’adresse IP
Quand un joueur lance une partie en tant qu’hôte,
Combat Mission établi une liste de TOUTES les adresses IP
de son système. Si vous avez plusieurs modems ou
plusieurs cartes réseau, toutes les adresse IP associées
seront listées ici. Ce que le programme ne peut pas faire,
c’est vous indiquer quelle est l’adresse IP correcte parmi
l’ensemble, puisque cela dépend de la configuration de
votre ordinateur. Les utilisateurs AOL, par exemple,
peuvent avoir jusqu’à trois adresses IP affichées sur
l’écran. Votre adversaire devra essayer chaque adresse IP
de façon à trouver celle qui permettra la connexion. Dès
que la bonne adresse est déterminée, notez sa place sur la
liste pour vous en rappeler puisqu’il devrait toujours s’agir
de la même. Ainsi, admettons que vous lanciez une partie
de Combat Mission en tant qu’hôte et que trois adresses IP
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
105
Le défi
différentes apparaissent. Vous donnez la première à votre
adversaire mais celle-ci ne fonctionne pas, cependant la
deuxième permet la connexion. A l’avenir, l’adresse IP
correcte devrait toujours être la deuxième sur la liste,
même si l’adresse en elle-même peut changer entretemps.
Si vous avez besoin d’aide concernant les adresses IP,
veuillez vous rapporter à l’Annexe C – Assistance
technique.
Perte de la connexion
Si à un moment du jeu la connexion est perdue (ce qui
n’est pas rare même avec des connexions Internet
« stables »), les deux joueurs reçoivent un message
indiquant que la connexion a été interrompue et que le jeu
doit être relancé en utilisant la fonction de sauvegarde
automatique. La sauvegarde automatique est créée sur le
système de chaque joueur à l’instant où le jeu détecte que
les deux ordinateurs ne sont plus connectés. Il importe peu
que ce soit le joueur A ou B qui charge la sauvegarde
automatique et se place donc en position d’hôte, mais
selon le moment durant lequel la déconnexion est
intervenue, il vous faudra peut-être redonner certains de
vos ordres. Les sauvegardes automatiques créés après une
déconnexion survenue pendant une vidéo de tour
n’autorisent aucun joueur à redonner des ordres. Ceci a
pour but d’empêcher un joueur de casser volontairement la
connexion pendant un tour où les choses vont mal, pour
ensuite pouvoir changer ses ordres.
Connexion Internet partagée
Si vous utilisez une connexion Internet partagée, et
que votre ordinateur n’est pas celui connecté au Net, alors
vous ne pourrez pas être l’hôte d’une partie. Vous pourrez
toujours rejoindre une bataille par contre. Si vous ne savez
pas ce qu’est une connexion partagée, vous n’aurez
sûrement pas à vous soucier de tout cela.
Firewall (pare-feu) et Proxy
Pour pouvoir jouer en réseau à Combat Mission, le port
TCP 7023 doit être ouvert à toute transmission
106
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le défi
(ascendante ET descendante). Réglez vos paramètres de
firewall ou de proxy en conséquence.
Configuration du router pour les
connexions Cable/DSL
Si vous utilisez un routeur à large bande de fréquences
comme le LinkSys Cable/DSL 4, et que vous voulez jouer
en TCP/IP, il vous faudra ajouter le port TCP 7023 aux
“routers forwarding table”. Il vous faudra ensuite faire
coïncider le port 7023 avec l’adresse IP interne de
l’ordinateur auquel vous essayez de vous connecter, puis
utiliser le panneau de contrôle du router pour obtenir
l’adresse IP externe donnée par votre prestataire d’accès.
Indiquez à votre adversaire cette adresse IP externe et la
connexion devrait s’opérer avec vous dans le rôle de l’hôte.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
107
Tutorial
TUTORIAL
Ce tutorial est une introduction au monde de Combat
Mission. Vous y apprendrez à utiliser correctement
l’interface et les commandes de base. Pour les joueurs
habitués au système, nous conseillons de passer
directement au tutorial avancé.
Pour bien commencer...
Lorsque vous lancez Combat Mission : Barbarossa to
Berlin, ce que vous voyez en premier est l’écran principal.
Il présente plusieurs boutons, mais pour l’instant le seul
qui nous intéresse est le bouton LANCER UNE PARTIE.
Appuyez sur ce dernier avec le click gauche de la souris.
L’écran de sélection du scénario apparaît alors : repérez le
scénario nommé « Un barrage d’acier », sélectionnez-le
avec le clic gauche, puis appuyez sur le bouton
CONTINUER du coin inférieur droit de l’écran (une autre
possibilité est de double-cliquer sur le nom du scénario).
Le prochain écran est celui du briefing du scénario. Il
vous présente une description générale de la bataille que
vous vous apprêtez à livrer. Ce briefing commun aux deux
adversaires a pour but de vous donner un avant-goût de
la partie, mais ne rentre pas dans les détails pour que
l’incertitude tactique demeure.
Après avoir pris connaissance de ce briefing, appuyez
sur FIN.
Il vous faut maintenant choisir votre camp. Pour ce
tutorial, nous vous prions de sélectionner le camp des
Alliés. En l’occurrence, vous allez diriger des troupes
soviétiques - mais d’autres troupes alliées sont présentes
dans CM : les Roumains, les Polonais et des unités de
partisans. Réglez ensuite l’option « déploiement de
l’ordinateur » sur « conforme au scénario », mais ne vous
occupez pas des autres paramètres.
Choisissez ensuite quel type de jeu vous voulez lancer.
Plusieurs options sont disponibles : en solo, en chaise
tournante, par email ou en TCP/IP. Pour l’heure cliquez sur
“1 joueur”. Ceci signifie que vous allez jouer seul contre
108
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Tutorial
l’intelligence artificielle, c’est donc l’ordinateur qui
contrôlera les troupes de l’Axe.
Vous voilà transporté vers un nouveau briefing, mais
celui-ci est spécifique au camp que vous avez choisi (votre
adversaire n’y a pas accès) : c’est le briefing opérationnel.
Lisez ce document avec attention : il vous fait une
description détaillée de ce que l’on attend de vous et des
forces à votre disposition.
Dans certains scénarios, ce briefing contiendra même
quelques renseignements sur les troupes ennemies.
Cependant, n’oubliez jamais que ces renseignements ne
sont pas forcément justes ! La véracité des informations
est laissée à la discrétion du concepteur du scénario, qui
peut fournir des informations erronées pour simuler des
renforts n’arrivant jamais, des reconnaissances mal
menées, etc. Vous pouvez prendre des notes lors de ce
briefing, mais il vous sera inutile de tout mémoriser - vous
pouvez revenir à cet écran pendant le jeu en utilisant la
combinaison de touches ALT-B.
Le scénario que nous avons choisi pour ce tutorial est
une reconnaissance de l’Axe : vous contrôlez les drapeaux
de victoire au début de la bataille, mais vos hommes ne
sont pas sur place depuis bien longtemps et n’ont pas pu
se retrancher. Combat Mission propose d’autres types de
parties, pour en savoir plus veuillez lire le chapitre « La
mission » de ce manuel.
Dès que vous avez fini de lire, cliquez sur le bouton
FINI.
A la découverte du champ de bataille
Félicitations, vous voilà sur le champ de bataille 3D de
Combat Mission ! Ici se dérouleront de durs combats, qui
vous apporteront défaite ou victoire Grâce à son éditeur
de scénario, Combat Mission vous permettra de générer
vos propres cartes, qu’elles soient historiques ou fictives.
Mais pour l’heure, concentrons-nous déjà sur cette
bataille...
Lorsque vous entrez sur le champ de bataille, vous
êtes en Phase de déploiement, pendant laquelle vous
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
109
Tutorial
pouvez reconnaître le terrain, déployer vos forces, et
surtout établir un plan pour vaincre votre adversaire.
Le champ de bataille est divisé en deux parties : dans
la partie supérieure et sur la majorité de l’écran, la carte
en 3 dimensions ; dans la partie inférieure, l’interface
principale de jeu. Celle-ci vous fournira des informations
vitales sur la bataille et l’état de vos forces.
Pour commencer notre petit tour d’inspection de
l’interface, cliquez sur un point vide de la carte. Dans le
coin supérieur gauche, vous pouvez voir les drapeaux des
nations engagées, et des flèches. Ces dernières indiquent
le type de bataille, dans le cas présent une
reconnaissance allemande. Juste en dessous, les
pourcentages représentent le niveau de victoire et le
moral global. Attention, le niveau de victoire n’est qu’une
estimation, et le score réel ne sera connu qu’à la fin de la
bataille Le moral global est lui fonction des pertes et
influence directement la volonté de combattre de vos
troupes : s’il devient trop bas, vous pourriez être contraint
à un cessez-le-feu ou pire, à vous rendre.
Un peu plus à droite, vous pouvez voir une image. Elle
indique les conditions météos et du sol pour la bataille. En
passant le curseur de la souris sur l’image, un texte
apparaît avec la description précise des paramètres. Les
véhicules et les hommes se déplacent plus vite, en se
fatiguant moins et de manière plus sûre lorsque le sol est
sec. De forts vents pourront transformer quelques
flammes en un immense incendie. A côté de l’image sont
indiqués la date, l’heure et le tour en cours, tandis qu’audessus se trouve le nom du scénario.
Un peu plus à droite se tiennent plusieurs boutons,
dont les fonctions sont assez évidentes. Le plus important
de ces boutons est sûrement celui des « Raccourcis » :
cliquez dessus, et une liste de tous les raccourcis du jeu
apparaît (cette même liste est disponible à la fin de ce
manuel avec des descriptions détaillées). Pour l’instant,
explorons certains de ces raccourcis. Appuyez par
exemple sur SHIFT-C pour modifier la taille de vos unités,
de « réaliste » à « +4 », pour les rendre plus faciles à
repérer. SHIFT-T modifiera la représentation des arbres :
110
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Tutorial
« aucune » est utile pour avoir une meilleure visibilité
pendant la phase d’ordres, tandis que « extrême » sera la
meilleure option visuelle pendant les vidéos. Si votre
ordinateur n’est pas assez rapide, vous pouvez diminuer
la représentation des arbres, ou bien des éléments de
terrain (SHIFT-N).
Tout à droite, vous trouverez les boutons de
navigation, qui vous permettent de vous déplacer sur le
champ de bataille.
Le champ de bataille de Combat Mission est en trois
dimensions, et vous pouvez déplacer votre point de vue
(“la caméra”) dans n’importe quelle direction, et même en
modifier l’inclinaison. Plusieurs méthodes de navigation
sont possibles, mais le plus simple est d’utiliser les
boutons de l’interface principale. Une autre méthode
intéressante est d’amener le curseur de la souris sur les
bords de l’écran. Par exemple, la partie supérieure de
l’écran permet de déplacer le point de vue vers l’avant.
Sur les côtés, vous pouvez soit effectuer une rotation
(avec le premier tiers supérieur), soit un déplacement
latéral (avec le reste). Pour en savoir plus sur les autres
méthodes (par exemple pour zoomer ou ajuster
l’inclinaison de la caméra), veuillez vous reporter à la
section « L’interface » de ce manuel.
Essayez maintenant de vous déplacer sur la carte.
Assurez-vous d’essayer les différents niveaux d’élévation
de la caméra, de la vue stratégique (niveau 9), à la vue
au ras de terre (niveau 1). Pour ce faire, vous pouvez
appuyer sur les flèches vers le haut et vers le bas de
l’interface principale, ou bien tout simplement utiliser les
touches 1 à 9 de votre clavier, ou + et – du pavé
numérique. Tandis que les plus hauts niveaux sont utiles
pour avoir un aperçu global du champ de bataille et des
combats, les niveaux inférieurs vous permettront
d’observer les actions en détail et de définir vos
mouvements avec précision.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
111
Tutorial
Comprendre votre mission
Pour vous orienter, effectuez une rotation avec la
caméra jusqu’à voir la rose des vents placée légèrement
au-dessus du champ de bataille. La rose des vents indique
le NORD (N).
Jetons un coup d’oeil à la carte. Il y a un chemin
partant du nord-est, près d’un drapeau. Votre mission
dans ce scénario est de contrôler la position déterminée
par le drapeau. Les Allemands en provenance du sudouest feront tout pour vous en déloger.
A la différence d’autres jeux, votre mission n’est pas
de placer une de vos unités sur le drapeau pour en
réclamer le contrôle. De part sa nature en 3D, Combat
Mission demande au joueur de contrôler toute une zone
autour du drapeau. Pour ce faire, vous devez maintenir
des troupes à proximité, qui s’assureront qu’aucun
ennemi n’est présent. Si plus aucune unité amie ne se
trouve près du drapeau, celui-ci devient gris avec un large
point d’interrogation. Gardez à l’esprit qu’avec
l’incertitude tactique (« fog of war »), un drapeau que
vous voyez neutre peut en fait très bien être contrôlé par
l’ennemi – vous ne voyez tout simplement pas les unités
de l’adversaire dans ce secteur. Il est essentiel de
comprendre que vous ne gagnez des points de victoire
que pour les drapeaux sous votre contrôle à la fin de la
partie.
Déplacez-vous maintenant vers le coin nord-est de la
carte. Vous pouvez observer la présence de deux zones en
pointillés, l’une rouge et l’autre bleue : il s’agit de vos
zones de déploiement, dans lesquelles vous pouvez placer
vos unités lors de la phase du même nom. Le nombre de
zones de déploiement n’est pas limité, mais il n’existe que
3 couleurs différentes pour chaque camp.
Bien que ce scénario ne le montre pas, il est
également possible de trouver des unités “verrouillées”
pendant la phase de déploiement, c’est-à-dire qu’il est
impossible de les déployer ailleurs que dans leurs
positions par défaut. Ces unités sont facilement
repérables à leurs bases oranges. Egalement, certaines
112
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Tutorial
troupes sont initialement en zone “neutre” (pour simuler
des éléments avancés, par exemple). Ces unités ont des
bases grises et peuvent être soit laissées sur leurs
positions par défaut, soit redéployées dans n’importe
quelle zone amie. Vous prendrez rapidement l’habitude de
ces quelques codes.
Se familiariser avec ses unités
Lorsque vous cliquez avec le bouton gauche sur une
unité, un rectangle jaune se forme alors d’elle. Dans le
même temps, l’interface principale est remplacée par le
cadre d’informations sur l’unité qui contient de précieuses
données : nom et type de l’unité, armes, blindage,
nombre d’hommes, expérience Une fois le jeu lancé,
vous y trouverez également des informations sur les
pertes, le moral, le niveau de suppression, etc. Pour plus
de détails, consultez le chapitre « L’interface » de ce
manuel.
En appuyant sur Entrée, des renseignements encore
plus précis concernant l’unité sélectionnée apparaissent :
données techniques, puissance de feu, puissance moteur,
etc. Pour plus de détails, consultez le chapitre « Hommes
et machines » de ce manuel.
Apprendre à donner des ordres
Trouvez le char KV-I situé dans la plaine, et cliquez
dessus avec le bouton gauche. L’unité est alors
sélectionnée et vous pouvez accéder à son menu d’ordres
: soit en appuyant sur la barre d’espace, soit en cliquant
avec le bouton droit sur l’unité.
Puisque vous êtes toujours en phase de déploiement,
le nombre d’ordres est plutôt réduit ; bien d’autres
viendront s’ajouter une fois la bataille commencée.
A côté de chaque ordre, vous remarquerez une lettre :
il s’agit du raccourci clavier affecté à l’ordre, que vous
pouvez utiliser pour éviter de passer par ce menu.
Sélectionnez maintenant l’ordre “placer” pour votre
char KV-I, en appuyant sur le raccourci “P” par exemple.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
113
Tutorial
Une ligne verte s’étend alors de l’unité jusqu’au curseur
de la souris. Cette ligne suivra votre curseur où que celuici aille. Pointez le curseur vers n’importe quel point de la
zone de déploiement rouge et cliquez avec le bouton
gauche. Le char est immédiatement placé (redéployé) à
cet endroit. Ramenez ensuite le char à sa position initiale.
Il existe certaines restrictions au placement des unités
: les chars par exemple ne sont pas autorisés à entrer
dans les bois ou les bâtiments, ou même dans les terrains
trop pentus. N’oubliez pas également que les unités ne
peuvent sortir de leurs zones de déploiement réservées.
Faites un essai pour vous en assurer : sélectionnez le KVI, appuyez sur P et déplacez le curseur dans une zone
bleue. Cliquez alors avec le bouton gauche de la souris :
rien ne se produit, le char ne peut pas sortir de sa zone
de déploiement rouge.
Vous pouvez en outre modifier l’orientation de vos
unités (qui auront beaucoup plus de chances de repérer
un ennemi de face). Utilisez pour cela l’ordre
ORIENTATION. Choisissez l’entrée correspondante dans le
menu d’ordres ou bien utilisez le raccourci O, déplacez le
curseur dans la direction désirée (la longueur de la ligne
tracée entre l’unité et le curseur est alors indifférente,
seul l’angle compte) et cliquez avec le bouton gauche. Si
vous désirez à la fois repositionner une unité et modifier
son orientation, utilisez l’ordre MOUVEMENT (dont le
raccourci est M). L’unité sera d’abord redéployée, puis
l’ordre ORIENTATION sera immédiatement et
automatiquement donnée. Dans le cas présent, il serait
utile que le KV-I soit orienté vers la cible située sur la
route (le marqueur « tir d’artillerie pré-réglé »). De ce
fait, lorsque la bataille commencera, le char aura déjà
effectué tous les calculs nécessaires pour tirer dans cette
zone, donnant une bien meilleure précision.
Notez au passage que la couleur de la ligne est
différente selon l’ordre choisi (chaque ordre à son propre
code couleur). Une description détaillée des ordres et des
couleurs associées peut être trouvée dans le chapitre « Le
combat ».
114
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Tutorial
L’essentielle Ligne de vue (LdV)
Autre commande disponible lors du déploiement (mais
aussi pendant le jeu), la ligne de vue est un outil
particulièrement utile. Il vous permet de savoir
exactement ce que vos unités voient de leurs positions.
Essayez cet outil : sélectionnez une unité et appuyez sur L
(ou bien passez par le menu d’ordres et sélectionnez
l’entrée correspondante). Déplacez maintenant le curseur
sur la carte dans la direction de votre choix - la ligne
change de couleur en fonction de la zone vers laquelle
pointe le curseur. Vous n’avez pas besoin de cliquer, l’outil
de ligne de vue fonctionne juste en déplaçant le curseur
(pour tout dire, cliquer vous fera sortir du mode Ligne de
vue). Notez aussi que du texte apparaît juste au-dessus
du curseur : il vous indique le type de terrain
actuellement pointé par le curseur.
Plus la ligne bleue est lumineuse, meilleure est la ligne
de vue vers la zone où pointe le curseur. Remarquez bien
que la ligne de vue se détériore avec la distance, même si
entre l’unité et le curseur le terrain semble dégagé. De
plus, certains éléments de terrain bloquent complètement
la LdV (comme les bâtiments), tandis que d’autres ne font
que la détériorer plus vite (comme les arbres). Essayez
par vous-même : en mode Ligne de vue, déplacez le
curseur lentement à travers le bois situé près de la route.
Plus vous déplacez le curseur à l’intérieur du bois, plus la
LdV vire au bleu foncé.
A partir d’un certain point, la LdV sera bloquée. Votre
unité ne peut tout simplement pas voir plus loin. La ligne
devient alors rouge/noire. La partie rouge de la ligne
indique ce qui est toujours visible, tandis que la partie
noire commence au point à partir duquel plus rien ne peut
être vu.
Les lignes de vue sont d’une importance vitale en
combat tactique - vous devez voir votre cible pour lui tirer
dessus. Dans le même temps, vous essayerez au
maximum de limiter les lignes de vue de l’adversaire pour
protéger vos propres troupes. Maîtriser le concept de ligne
de vue est un pas essentiel vers votre succès en tant que
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
115
Tutorial
chef sur le champ de bataille. Vous n’aurez cependant pas
à utiliser systématiquement l’outil de LdV. Le jeu étant par
nature en 3D et puisque vous disposez d’une grande
liberté de navigation sur la carte, il sera le plus souvent
suffisant de procéder par intuition et d’imaginer ce que
vos unités voient. Vous pouvez même passer en niveau
d’élévation 1 (vue à ras le sol) et vous positionner près de
l’unité. Mais gardez en tête que vos impressions ne seront
pas toujours le reflet exact des mécanismes du jeu. La
représentation graphique des unités (leurs différentes
échelles), ainsi que l’abstraction des arbres peuvent
brouiller les cartes. En cas de doute, utilisez donc la
touche L - ne l’oubliez pas, cette touche pourrait vous
éviter de frustrantes défaites par la suite.
Préparer vos unités pour le combat
Il est désormais temps d’appliquer ce qui a été dit
dans les paragraphes précédents, et de se concentrer sur
la mission. Vous commandez un char KV-I, une section
d’infanterie, un fusil antichar, une mitrailleuse et une
équipe antichar. Votre mission est d’empêcher les
Allemands de prendre vos positions.
Nous allons laisser le KV-I sur sa position par défaut :
il détruira les unités allemandes à mesure qu’elles
sortiront de la forêt. Dans le même temps, l’infanterie et
les armes d’appui serviront de réserve, au cas où des
unités allemandes parviendraient à échapper à notre
monstre d’acier.
Puisque tout est déjà en place, appuyez juste sur le
bouton GO à droite de l’interface.
La phase d’ordres du tour 1
Après avoir cliqué sur GO, l’ordinateur prend quelques
secondes pour déployer ses propres troupes, et la phase
d’ordres du tour 1 commence. Vous aurez noté que les
zones de déploiement disparaissent (elles n’ont plus
aucun intérêt en terme de jeu), et que vos unités sont en
attente.
116
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Tutorial
Nous allons donc leur donner leurs ordres pour le tour
1, en fonction de nos objectifs tactiques et avec le
maximum de méthode. Assurez-vous qu’aucune unité
n’est sélectionnée et appuyez sur la touche “+” du clavier
(pas celle du pavé numérique). Cette fonction sélectionne
l’unité suivante, en accord avec les codes d’identification.
Dans le cas présent, cela sélectionne votre mitrailleuse
lourde de 12,7 mm.
Appuyez maintenant sur TAB (pour verrouiller la vue
sur cette unité) et appuyez sur la touche 2 pour passer au
niveau 2 d’élévation. Vous devriez alors voir votre
mitrailleuse dans la forêt. Si vous avez du mal à voir votre
unité, utilisez la combinaison de touches SHIFT-T pour
réduire la densité de représentation des arbres. Utiliser
les touches “+” et “-” est un moyen rapide de trouver vos
unités sur le champ de bataille, et de rejoindre leurs
positions quel que soit l’emplacement actuel de la
caméra. En ce qui concerne le niveau d’élévation, il vous
appartient de choisir celui vous convenant le mieux, mais
pour la suite du tutorial nous allons passer au niveau 4.
Les tirs de votre mitrailleuse ne sont pas efficaces à
une distance supérieure à 500 mètres, nous allons donc
lui ordonner de ne pas ouvrir le feu avant. Dans CMBB,
cela est très facile grâce aux arcs de tir : appuyez sur C
ou sélectionnez manuellement l’ordre à partir du menu, et
placez les deux points définissant l’arc de tir avec une
distance d’environ 350 mètres. L’arc orange avec votre
mitrailleuse pour base restera sur la carte. Il s’agit d’un
ordre vraiment très important du jeu, indiquant à vos
unités dans quel secteur et à partir de quelle distance
tirer. Mais soyez prudent en l’utilisant : les unités
ignoreront parfois ou même ne verront tout simplement
pas les menaces situées hors de l’arc de tir.
Appuyez sur la touche “+” à nouveau. Vous serez
amené vers votre fusil antichar. Comme la mitrailleuse,
son efficacité est bien meilleure à courte portée. En
conséquence, donnez lui un arc de tir similaire. Notez au
passage qu’il est possible de voir tous les arcs de tir et
non pas seulement celui de l’unité sélectionnée, grâce à la
combinaison de touches SHIFT-X.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
117
Tutorial
Appuyez encore sur la touche “+” jusqu’à finalement
sélectionner votre char KV-I. Celui-ci étant votre meilleur
moyen antichar, il est nécessaire de l’empêcher de perdre
son temps sur d’autres unités que les unités blindées. De
votre position vous ne voyez certainement pas très bien le
marqueur de tir d’artillerie pré-réglé (TAP) : rapprochezvous en. Appuyez ensuite sur V ou choisissez
manuellement l’ordre “Arc de tir (blindés)”, puis placez les
deux points de l’arc de tir sur le TAP. Il y a sûrement déjà
des unités ennemies, auquel cas vous pouvez au passage
donner un ordre de “Cible” (raccourci : T) à votre KV-I,
surtout si la mention « pré-réglé » apparaît. Si ce n’est
pas le cas, vous pouvez annuler le tir en appuyant sur X,
ou sortir du mode de désignation de cible avec la barre
d’espace. Notez que si vous ciblez un ennemi dans l’arc
de tir, celui-ci reste en place, alors que si vous ciblez un
ennemi hors de l’arc de tir, l’arc disparaît.
Le char étant fin prêt, appuyez encore sur “+” pour
donner leurs ordres aux autres unités. La prochaine sur la
liste est le PC de votre section : déplacez le vers le
drapeau pour donner un peu de profondeur au dispositif.
Profitons de l’occasion pour aborder brièvement l’utilité
des PC : vous pouvez voir sur la carte des lignes entre le
PC et ses unités subordonnées. Il s’agit des lignes de
contrôle qui indiquent si une unité est en liaison avec son
PC ou non (ligne noire : unité hors de contrôle ; ligne
rougeâtre : unité contrôlée).
Conserver ses unités dans le rayon de contrôle de leur
PC apporte de nombreux bénéfices. Le plus important est
que l’unité réagira beaucoup plus vite aux ordres (son
« délai d’exécution » est inférieur à une unité hors de
contrôle). De manièrte générale, les PC possèdent des
“capacités de commandement” que sont : le contrôle, le
moral, la discrétion et le combat. Ces capacités sont
représentées sous le portrait de l’unité sous la forme de
petites icônes (étoile, éclair, etc.). Pour en savoir plus,
reportez-vous au chapitre « Le commandement » de ce
manuel.
Il faut maintenant déployer l’infanterie. Avant de la
positionner réellement, voici un petit exercice :
premièrement, double-cliquez sur le PC pour sélectionner
118
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Tutorial
automatiquement toute la section. Puis appuyez sur M et
déplacez toutes les unités vers le drapeau, mais un peu
avant la route. Avec cette sélection hiérarchique, toutes
les unités de la section « copient » le mouvement du PC.
Pour annuler cet ordre, appuyez sur la barre d’espace.
Vous pouvez également sélectionner les unités en cliquant
avec le bouton gauche de la souris sur un point de la carte
et, tout en maintenant le clic, dessiner un cadre autour
des unités concernées. Lorsque vous relâchez le clic, ces
dernières sont toutes sélectionnées - vous venez
d’effectuer une “sélection de groupe”.
Passons au déploiement réel de notre infanterie.
Cliquez sur n’importe quelle unité d’infanterie et appuyez
sur A (ou sélectionnez manuellement l’ordre
« mouvement tactique »), puis placez la destination de
l’autre côté de la route. Attention, car cette dernière est
sûrement sous surveillance allemande. A la fin de son
déplacement, il vaudrait mieux que votre unité n’ouvre
pas le feu à moins de 500 mètres, auquel cas elle
recevrait en retour un tir nourri des véhicules allemands :
ordonnez-lui de se camoufler en appuyant sur H. Répétez
toute l’opération pour chaque unité de la section.
Si le mouvement d’une unité ne vous satisfait pas, il y
a deux façons de le modifier. Premièrement, sélectionnez
l’unité normalement et appuyez sur la touche Retour. Ou
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
119
Tutorial
bien cliquez avec le bouton droit sur le point de
destination et faites le glisser en maintenant le clic vers
l’endroit désiré.
Vous avez aussi sûrement envie de déplacer un groupe
de combat ou deux en lisière de la forêt sans pour autant
passer à découvert : pour ce faire appuyez sur A,
déplacez la ligne de l’autre côté de la route, et redonnez
un autre ordre de mouvement tactique de sorte que
l’unité finisse son déplacement en lisière. Vous noterez
que le point de passage (entre les deux ordres) devient
une pyramide. La prochaine fois, plutôt que de donner
deux fois le même ordre, vous pourrez cliquer avec le
bouton droit, plutôt qu’avec le bouton gauche, au moment
de valider la destination.
Il est important de vous mettre en garde à ce stade
sur l’inutilité de placer trop de points de passage. En
effet, plus une unité en reçoit, plus son délai d’exécution
sera grand – en d’autres termes, un déplacement plus
complexe a besoin d’être analysé et préparé. Ceci est
particulièrement critique pour les unités peu
expérimentées.
Maintenant que tout est prêt, appuyez sur GO.
Bienvenue dans WeGo
Quelques secondes sont nécessaires à l’ordinateur
pour générer le tour, puis la phase d’action commence. A
partir de maintenant et pour les 60 secondes qui suivent
vous n’avez plus aucun moyen d’interagir avec vos unités.
Celles-ci vont essayer d’exécuter au mieux vos ordres,
selon le déroulement des évènements.
A la droite de l’interface, des icônes sont apparus,
semblables à ceux de votre magnétoscope. Vous pouvez
les utiliser pour avancer la vidéo, la reculer, la faire
revenir au début, etc. N’appuyez pas encore sur “Fini” !
Il est probable pendant la vidéo que de nombreux
chars ennemis se montrent, lancent des fumigènes et se
replient. Votre KV-I est en effet un blindé particulièrement
lourd que peu d’ennemis peuvent détruire.
120
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Tutorial
Regardez la vidéo du tour autant de fois que vous le
souhaitez, sous tous les angles possibles, et n’appuyez
sur « fini » que lorsque vous voulez passer à la phase
d’ordres du tour 2.
Le tour 2
Il est probable que votre KV-I ait tiré quelques obus
sur les chars ennemis, en détruisant même peut-être un
ou deux. Vous pourriez ainsi avoir remarqué que dans
CMBB, il n’y a aucun moyen de savoir si un char touché et
qui n’explose pas est réellement mis hors de combat. Il
faudra pour en être sûr attendre que l’équipage s’extrait
de la carcasse.
Il est inutile de bouger vos unités puisque l’ennemi
vient vers elles, et que déplacer le KV lui ferait perdre son
bonus de précision. Appuyez donc rapidement sur GO.
Phase d’ordres du tour 3 et suite
Les obus vont commencer à réellement pleuvoir sur
votre char, mais ne vous inquiétez pas – il peut encaisser.
A ce stade, nous ne pouvons plus beaucoup vous aider.
L’action est engagée mais nous espérons tout de même
que les quelques conseils qui suivent vous seront d’un
certain secours. Vous connaissez désormais les bases comment donner vos ordres et naviguer sur le champ de
bataille - reste maintenant à acquérir les détails. Nous
vous suggérons d’y parvenir en jouant car il n’y a pas
méthode plus efficace et agréable, mais vous pouvez
également effectuer le tutorial avancé.
Conseils additionnels
· Oubliez vos habitudes issues d’autres wargames
lorsque vous jouez à Combat Mission ! Bien que certains
enseignements soient applicables à CM, la plupart ne le
sont pas. Il est donc préférable de jouer avec un esprit
libre et des tactiques adaptées du monde réel.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
121
Tutorial
· Expérimentez les différents ordres disponibles - la
plupart ont diverses subtilités, et pour chaque action
correspond un ordre plus efficace que les autres.
· Si les choses tournent mal ou que les munitions se
font rares, essayez de replier votre KV pour le
repositionner.
· Maintenez vos armes lourdes à bonne distance de
l’ennemi, et utilisez leurs capacités de suppression pour
fixer l’ennemi.
· Ne découvrez pas vos unités d’infanterie et d’appui
trop tôt.
· Conservez vos unités sous le contrôle de leur PC,
mais tenez ces derniers à l’abri légèrement en arrière de
la ligne de front.
· Rejouez la vidéo autant de fois que nécessaire, mais
assurez-vous de temps en temps de la regarder à partir
des positions ennemies. Vous pouvez de la sorte obtenir
de précieuses informations (meilleure compréhension des
lignes de vue, bruit d’un canon permettant peut-être de
l’identifier, etc.).
· Essayez de rejouer cette bataille, mais avec l’option
« déploiement de l’ordinateur » réglée sur « déploiement
libre ».
· Enfin, le conseil le plus important : amusez-vous !
122
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Tutorial avancé
Tutorial avancé
Dans ce tutorial avancé, vous allez en apprendre plus
sur les nouveaux ordres de CMBB, et ce qu’ils peuvent
apporter à vos plans de bataille. Ce scénario est donc
avant tout destiné à ceux qui connaissaient CMBO et les
bases du système de jeu, et désirent en savoir plus sur
les nouvelles options.
Lancez le scénario Jaegermeister et sélectionnez le
camp allié. Dans ce scénario les Soviétiques attaquent,
c’est une configuration idéale pour tester en même temps
les armes russes et les nouveaux ordres. Lisez tout
d’abord le briefing : vous devez capturer le village au
croisement, avec à votre disposition une force interarmes.
Vos chars IS-2 ne sont pas parfaits, mais peuvent rivaliser
en duel avec les plus lourds blindés allemands. Vos
renforts consisteront en plusieurs canons d’assaut
destinés à soutenir votre infanterie face aux fortifications
ennemies. Pour éliminer ces dernières, il y aura même un
char lance-flammes, qui pourra également raser quelques
bâtiments suspects. Enfin, votre infanterie sera appuyée
par des sapeurs, essentiels pour nettoyer le village
maison par maison.
La carte présente quelques caractéristiques
originales : la crête avant le village peut être utilisé par
votre infanterie pour bondir au dernier moment, ou fournir
à vos blindés de bonnes positions à défilement de tir.
Votre flanc droit est protégé par des bois, et les chars
ennemis auront toutes les peines pour vous déborder de
ce côté. Ces bois offrent même à votre infanterie une voie
d’accès assez sûr pour encercler le village... Enfin, il sera
important de contrôler les hauteurs sur votre flanc gauche
: elles vous donneront d’excellentes lignes de vue sur les
arrières allemands, ce qui vous permettra de voir arriver
les renforts ennemis.
Déploiement
Pour ce tutorial, nous allons diviser les forces en 3
groupements : la force principale sera le « Groupement
A » et avancera vers la crête. Le Groupement B, composé
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
123
Tutorial avancé
de 4 chars IS-2 avec de l’infanterie portée, fera route à
toute vitesse vers la petite colline sur le flanc gauche.
L’infanterie portée sera utilisée pour sécuriser les bois de
la colline et éviter toute mauvaise surprise aux blindés.
Une section ainsi que les mitrailleuses Maxim
constitueront le détachement de reconnaissance et
occuperont les bois sur la droite. De là ils pourront
surveiller l’intérieur du village et ses arrières. Enfin, pour
entamer un peu la défense, nous lancerons sur le village
un barrage d’artillerie préliminaire à l’aide d’une batterie
de lance-roquettes.
Tour 1
Utilisez les sélections de groupe pour donner
rapidement les ordres du premier tour.
Le groupement A va entamer un ordre de mouvement
simple à travers les bois, en direction de la crête.
Pour le groupement B, nous suggérons dans un
premier temps un ordre courir/mouvement rapide puis,
lorsque les hommes arriveront dans une zone exposée
aux regards ennemis, un ordre au contact ou traquer pour
les chars. Ce groupement fait route parallèlement aux
lignes ennemies et son flanc est exposé, vous devriez
donc ordonner à quelques chars de pointer leurs tourelles
vers les positions tenues par les Allemands. Pour ce faire,
utilisez l’ordre arc de tir (blindés) et formez un triangle
bleu autour des positions concernées. N’oubliez pas que
contrairement à CMBO, dans CMBB le délai d’exécution de
vos unités dépend du nombre de points de passage
qu’elles reçoivent, et pas forcément du fait d’être contrôlé
par un PC ou non. Cependant, être sous contrôle d’un PC
apportera toujours des avantages, comme une meilleure
capacité de repérage des ennemis ou une réactivité plus
grande aux surprises du champ de bataille.
Le détachement de reconnaissance doit lui traverser le
terrain à découvert pour atteindre les bois tout à droite de
la crête. Utilisez pour cela l’ordre Mouvement tactique.
Pour lancer le barrage d’artillerie préliminaire,
sélectionnez votre observateur et donnez lui l’ordre de
cibler le village. Les premières roquettes tomberont
normalement dès le début de la vidéo du tour 1, mais
vous pouvez également ajouter du temps pour que le
barrage commence plus tard. Pour ce tutorial, ajoutez 4
124
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Tutorial avancé
minutes, pas plus car les roquettes ne sont pas très
précises et pourraient finir par tomber sur vos propres
troupes après cela.
Tours 2-4
Observez le déploiement de vos troupes. Modifiez les
points de passage si nécessaire, ajustez les arcs de tir et
surveillez la fatigue de vos hommes, particulièrement de
ceux en train courir. Au tour 4 vos canons d’assaut
arrivent en renfort, juste à temps pour appuyer votre
avance vers la forêt au centre du village, où se trouve
probablement la première ligne de défense allemande.
Déplacez vos canons d’assaut vers la position où la route
est au sommet de la colline et laissez les chercher des
positions à défilement de tir près de la crête.
Tour 5
Le groupement A devrait maintenant se trouver au
pied de la crête, près de la petite cabane. Faites
débarquer l’infanterie portée, qui va prendre ses positions
de départ pour son assaut vers les bois du village, mais
devrait rester camouflée en attendant des renforts. Un
groupe de combat peut néanmoins ramper vers la cabane
pour observer l’activité ennemie dans les bois.
Le détachement de reconnaissance devrait lui avoir
atteint les bois á droite, juste à temps pour regarder les
roquettes s’abattre sur le village. Utilisez maintenant les
ordres ramper et se camoufler pour éviter d’être repéré
par les Allemands.
Tours 6-10
Si vous avez bien placé vos ordres de défilement, vos
canons d’assaut devraient être en position et quelques
échanges de tir avec les blindés ennemis devraient avoir
lieu. Avec un peu de chance, les canons allemands
devraient révéler leurs positions. Si vos pertes sont trop
lourdes, vous devriez passer à l’ordre tir et repli. Par
exemple, si un canon ennemi harcèle vos troupes à partir
du cimetière, cet ordre vous permettra de faire apparaître
vos blindés à plusieurs endroits, ils tireront quelques obus
et replieront automatiquement derrière la crête. Pour cela
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
125
Tutorial avancé
placez un premier point qui sera celui de tir (votre char ira
en mouvement rapide), puis un deuxième point qui sera
la direction de repli (ordre marche arrière).
Au tour 10, le groupement B devrait avoir atteint la
colline à l’extrémité du flanc gauche. Débarquez
l’infanterie et ordonnez-lui d’aller au contact vers la
grande forêt. Orientez vos blindés vers la ligne de front et
annulez ou modifiez tous les arcs de tir si cela n’est pas
déjà fait. Vérifiez ensuite les lignes de vue vers les
arrières du village et la route puis tentez de mettre vos
chars en défilement de tir pour couvrir les axes
d’approche de l’ennemi. Une fois les bois débarrassés de
toute présence ennemie par votre infanterie, envoyez
quelques hommes en reconnaissance en bas de la colline
à la recherche de fortifications ennemies, grâce à l’ordre
mouvement tactique. Les chars devraient pouvoir les
couvrir.
Le détachement de reconnaissance sur votre droite
peut en profiter pour se reposer après sa longue course.
Placez tout de même vos mitrailleuses Maxim de façon à
appuyer le groupement A.
Juste avant l’assaut, vous pouvez demander à votre
observateur 76 mm de lancer un barrage de fumigènes
sur le village.
Tours 11-15
A ce stade les pertes des deux côtés devraient
commencer à s’accumuler. La composition de votre force
d’assaut derrière la colline se poursuit. Accordez une
attention toute particulière aux lignes de contrôle et de
commandement, et à la fatigue de vos troupes : il est
impossible de partir à l’assaut avec des hommes épuisés.
Tours 16-20
Vous devriez avoir noté que les équipages de vos IS-2,
peu expérimentés, ne font pas le poids face aux chars
allemands à longue portée. La seule parade est d’utiliser
des arcs de tir très étroits en combinaison avec l’ordre tir
et repli. Là encore utilisez plusieurs approches et repliez
vous après un tir.
Vos troupes sont reposées ? L’écran de fumigènes est
déployé ? Alors il est temps de lancer l’assaut !
126
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Tutorial avancé
Si vous avez besoin d’un tir d’appui à partir de la
crête, vous pouvez diviser vos groupes de combat : un
demi-groupe recevra les pistolets-mitrailleurs et partira à
l’assaut, et l’autre recevra les mitrailleuses légères et
fournira un tir d’appui.
Utilisez les ordres assaut ou vague humaine pour
lancer vos troupes vers le bord de la forêt. Après que la
première vague soit entrée dans la forêt, ramenez les
demi-groupes restés en appui avec un simple ordre courir.
A la fin du tour, les demi-groupes se réuniront s’ils sont
assez proches les uns des autres. Utilisez l’ordre
mouvement tactique pour sécuriser le reste des bois.
Vos soldats sont maintenant près des maisons au
croisement. Amenez vos sapeurs et faites leur cibler les
maisons. Vos sapeurs vont lancer leurs charges
explosives. Dans le cas idéal, vos troupes devraient
pouvoir consolider leurs positions dans la ville, tandis que
vos IS-2 empêchent l’arrivée de tout renfort allemand.
Essayez d’avancer vos flancs, en particulier le flanc
gauche. Utilisez vos canons d’assaut et le char lanceflammes KV pour écraser toute résistance allemande. Si
tout s’est bien passé, ils devraient pouvoir se déplacer
librement face au village, mais gardez tout de même un
œil sur les chars allemands. Essayez de tenir la position
jusqu’à la fin de la bataille.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
127
Le Front de l’Est
Le Front de l’Est
Ce chapitre décrit brièvement les principales nouvelles
fonctions de CMBB et s’adresse avant tout aux joueurs
habitués à CMBO. Il donne une vue d’ensemble sur les
centaines de modifications apportées dans CMBB à ceux
qui ne voudraient pas lire l’intégralité du manuel avant de
commencer à jouer, même si ceci est pourtant fortement
recommandé De plus amples détails sur ces fonctions
figurent bien sûr dans les chapitres concernés du manuel.
Ce qui suit n’est pas une liste exhaustive, il y a tant de
nouveautés dans CMBB qu’il était impossible de les
condenser sur quelques pages.
Changements dans le système d’artillerie
Les tirs d’artillerie demandés durant le premier tour peuvent
arriver immédiatement, le joueur peut aussi choisir de les retarder en
ajoutant un délai d’une ou plusieurs minutes.
Les tirs d’artillerie demandés durant le premier tour ne peuvent
pas être ajustés ou annulés par la suite. Ces tirs continuent même si
l’observateur est éliminé entre-temps.
Si l’observateur ne peut pas voir le point d’impact, le délai est
augmenté de 2 minutes (alors que dans CMBO le décompte défilait au
ralenti) Ceci ne s’applique pas aux tirs d’artillerie demandés durant le
premier tour.
Le point d’impact est déplacé au hasard si un tir de réglage n’est
pas effectué, c’est-à-dire quand l’observateur est éliminé, quand il ne peut
pas voir la cible, quand il s’agit d’un tir de roquettes ou quand le tir a été
demandé durant le premier tour (préparation d’artillerie). Bien qu’il n’y ait
pas de tir de réglage dans le cas d’un tir pré-réglé, dans ce cas le point
d’impact n’est pas déplacé.
Ajustement d’un tir d’artillerie : si l’un de vos tirs d’artillerie
n’arrive pas sur sa cible (attention ! Dans la plupart des cas, il y aura un tir
de réglage et le tir arrivera donc sur sa cible, l’ajustement n’est
généralement nécessaire que pour les tirs où l’observateur ne voit pas la
cible et pour les tirs de roquettes, qui n’utilisent jamais de tir de réglage)
et que vous voulez corriger le point d’impact, vous pouvez ajuster le tir sur
la cible d’origine. Les tirs suivants seront souvent plus précis, mais pas
systématiquement.
Les tirs d’artillerie peuvent être ajustés seulement si l’observateur
peut voir le nouveau point d’impact demandé.
Les tirs d’artillerie continuent après l’élimination de l’observateur
dans les cas suivants:
1.
Le tir avait été demandé au premier tour (préparation d’artillerie)
2.
Le tir de réglage avait commencé (ou dans les cas sans tir de
réglage, l’observateur a été éliminé après le moment où il aurait dû y avoir
un tir de réglage)
128
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le Front de l’Est
Le délai pour un tir d’artillerie pré-réglé n’est jamais supérieur à 60
secondes, même pour l’artillerie soviétique à l’échelon le plus haut (c’est á
dire le plus difficilement joignable).
L’ordre «Retour cible initiale» est nouveau et remplace la touche
«R» lors de la sélection d’une nouvelle cible par l’observateur.
Après la première salve, dans le cadre d’information de
l’observateur d’artillerie, on peut maintenant voir le délai jusqu’à la
prochaine salve (pour les opérations de pointage et de chargement des
canons) au lieu d’avoir simplement le message «Fait Feu».
Un observateur d’artillerie ne peut pas se camoufler et en même
temps désigner une cible.
Les préparations d’artillerie (qu’on peut demander au premier tour
et qui arrivent immédiatement) ne sont pas autorisées dans les combats de
rencontre.
Les observateurs d’artillerie (sauf ceux qui utilisent une radio) ne
peuvent pas embarquer dans un véhicule.
Systèmes de visée
Il en existe sept types différents. Toutes les nations autres que
l’Allemagne utilisent uniquement des optiques «standard». Les six autres
types ne servent donc que pour les unités allemandes.
Standard : qualité et grossissement médiocre, champ de vision
normal. N’est pas mentionné dans la fenêtre d’informations détaillées de
l’unité.
De bonne qualité : optiques allemandes typiques, de bonne qualité
et à usage général, utilisées principalement par les chars. L’expérience de
l’équipage doit être supérieure ou égale à Bleu pourune utilisation sans
pénalité.
Binoculaire : identique à la précédente mais permet de se servir
de ses deux yeux pour une meilleure perception de la profondeur de
champ. Système utilisé sur les Tigres et Panthers de début de production.
L’expérience de l’équipage doit être supérieure ou égale à Bleu pour
l’utiliser sans pénalité.
A fort grossissement : optiques allemandes à fort grossissement et
champ de vision limité utilisée sur les canons d’assaut et les chasseurs de
chars. L’expérience de l’équipage doit être supérieure ou égale à Régulier
pour une utilisation sans pénalité.
A grossissement extrême : excellente capacité de grossissement.
Utilisé uniquement sur les Jagdpanthers de fin de production. L’expérience
de l’équipage doit être supérieure ou égale à Vétéran pour l’utiliser sans
pénalité.
A double grossissement : possibilité de choisir entre deux niveaux
de grossissement, ce qui permet d’optimiser à la fois le repérage et le suivi
de la cible. Utilisé sur les Panthers de fin de production. L’expérience de
l’équipage doit être supérieure ou égale à Vétéran pour l’utiliser sans
pénalité.
A champ limité : optiques bon marché (selon les standards
allemands) généralement de bonne qualité mais avec un champ de vision
limité. Souvent utilisées sur les canons automoteurs légèrement blindés.
L’expérience de l’équipage doit être supérieure ou égale à Vétéran pour
une utilisation sans pénalité.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
129
Le Front de l’Est
Un bon taux de grossissement permet un meilleur repérage et une
meilleure précision dans les tirs à longue distance, sauf dans des conditions
de basse lumière où le besoin de luminosité de ces optiques devient un
inconvénient et réduit leur efficacité par rapport à des optiques moins
puissantes.
Un champ de vision plus large permet un repérage plus rapide de
la cible et facilite le suivi, ce qui permet de viser (et de tirer) plus
rapidement. Un champ de vision limité gêne le suivi de cibles mobiles à
courte distance.
La chaleur réduit les performances optiques, particulièrement pour le
matériel allemand. La réduction est moindre pour les équipages
expérimentés.
Le froid extrême réduit les performances des optiques standards,
plus particulièrement pour les équipages inexpérimentés.
Le froid extrême améliore les performances des optiques
allemandes, plus particulièrement pour les équipages expérimentés.
Changements dans l’IA tactique
Un véhicule ne laissera pas passer un autre véhicule si celui-ci est plus
petit ou si le premier véhicule est en position de couverture (avec un arc
de tir)
L’IA tactique ne changera pas la cible du tir de zone d’une unité
d’infanterie quand cette unité s’apprête à utiliser ses charges explosives
(attention, ceci peut être dangereux si des unités ennemies sont à
proximité)
L’IA tactique ne tirera pas de fumigène avec une unité qui a reçu
un ordre de tir direct du joueur, sauf si les autres munitions ne sont pas
appropriées (hors de portée, indisponibles, etc.).
Les unités qui rampent ou sont en position de camouflage sont
plus enclines à ne tirer que sur des unités ennemies qui les menacent
directement.
Les unités qui rampent peuvent tirer (avec une efficacité et une
cadence de tir réduites et pas à plus de 100 mètres)
Les unités qui utilisent l’ordre «Mouvement» sont moins
susceptibles de chercher à terminer leur mouvement lorsqu’elles sont
prises pour cible, cherchant plutôt à rejoindre un couvert ou à se fixer sur
place s’il n’y a pas d’abri à proximité.
Les casemates sont évacuées à cause de leur moral seulement au
niveau «Démoralisé» (au lieu de «Paniqué»)
Les unités «Fixées» (nouveau terme pour l’ancien neutralisé)
arrêtent maintenant leur mouvement (sauf quand elles sont à découvert et
que leur prochain point de passage est relativement proche et à couvert) et
les unités sont fixées beaucoup plus facilement qu’avant.
Les Russes ont des délais équivalents à ceux des Allemands (pour
un niveau d’expérience équivalent) à partir de janvier 1944. Avant cette
date, les délais pour les Russes sont ceux d’une unité allemande du niveau
d’expérience inférieur (les réguliers russes ont les mêmes délais que les
bleus allemands)
130
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le Front de l’Est
Les canons de DCA légers tirent à cadence rapide sur les ennemis
à courte distance, exactement comme les mitrailleuses.
L’IA tactique a été modifiée pour ne pas utiliser les obus au
tungstène juste parce que l’unité manque de perforants.
Une unité ne tirera pas avec ses armes légères sur une cible
contre laquelle elle utilise ses charges explosives.
Une unité tirera ses grenades à fusil et ses panzerfäuste sur une
cible choisie par le joueur, même si ces armes ne peuvent endommager la
cible.
Une unité d’infanterie soumise à une attaque aérienne est
susceptible de se mettre à couvert si nécessaire.
Troupes à skis : elles commencent la partie avec leurs skis mais
les abandonnent (définitivement) dès qu’elles reçoivent un ordre autre que
: Mouvement, Mouvement au contact, ou Courir.
Changements dans les abréviations des munitions
Les abréviations n’ont pas été changées mais un nouveau type
d’obus apparaît :
E - Explosif
P - Perforant
CC - Charge Creuse
T - Tungstène
C - Obus à mitraille (canister)
F - Fumigène
I - Incendiaire (indique le nombre de jets du lance-flammes pour
les chars ayant à la fois un lance-flammes et un canon)
Volonté de combattre
Toutes les batailles, même celles créées dans l’éditeur et pas
seulement les batailles rapides, sont classées comme Assaut, Attaque,
Reconnaissance ou Combat de Rencontre. Cela permet de faire intervenir la
fonction «Volonté de combattre».
Volonté de combattre : quand vos troupes sont presque à court de
munitions, cela a le même effet que si vous offriez un cessez-le-feu. Ceci
représente des troupes qui ne veulent pas forcément combattre jusqu’à
leur dernière cartouche car elles savent que même si elles éliminent
l’ennemi en face d’elles, dans la réalité d’autres unités adverses
arriveraient très bientôt (cela ne rentre pas dans le cadre du jeu lui-même
mais n’en reste pas moins important à simuler). Le niveau de munitions qui
déclenche cette fonction dépend du type de bataille. C’est le défenseur qui
utilisera le plus de munitions avant que cette fonction se déclenche, sauf
dans un assaut, où les 2 camps sont prêts à aller jusqu’au bout. Dans une
reconnaissance, l’attaquant est plus prudent et déclenchera cette fonction
plus tôt, ce qui signifie que ce type de bataille se terminera généralement
plus rapidement. Les attaques et les combats de rencontre se situent entre
les deux. Note : si un seul camp déclenche cette fonction à cause de son
faible niveau en munitions, la partie ne se terminera pas avant que l’autre
camp ne la déclenche aussi ou offre un cessez-le-feu. Cette fonction est
désactivée pour les opérations.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
131
Le Front de l’Est
Les avions
Cette partie du programme a été retravaillée avec des données propres
à chaque avion pour l’armement, la vitesse, la résistance aux tirs, etc. Les
avions peuvent maintenant être achetés par l’IA et la probabilité de 10%
qu’un avion n’apparaisse pas a été supprimée.
L’apparition d’un avion ennemi annule les ordres de mouvement
au contact pour les unités à moins de 100m de la cible attaquée par
l’avion.
Batailles rapides et éditeur de cartes
Dans les batailles rapides, les paramètres utilisés pour générer la
partie sont sauvegardés dans un briefing accessible avec Alt-B.
Nouveau paramètre de bataille rapide : niveau de munitions.
Une carte de scénario peut être importée dans une bataille rapide.
Le générateur de cartes utilise les pentes légères (1,25 m par
niveau) lorsque c’est approprié.
Dans le menu d’achat des unités, la zone d’information en bas à
gauche indique si la batterie d’un observateur d’artillerie dispose d’obus
fumigènes.
Les «types» de forces sont maintenant beaucoup plus détaillés
(par exemple «Roumains, mécanisés») et déterminent quels ordres de
batailles sont accessibles à l’achat. Dans les batailles rapides, les forces
mécanisées recevront plus de points pour acheter des véhicules que les
forces d’infanterie pure (et ceci pour le même type de bataille).
Le programme applique une valeur de rareté différente selon la
région géographique ou le type de bataille. Par exemple le Königstiger est
«extrêmement rare» en Finlande.
Les batailles rapides ont pour le niveau de qualité des troupes une
option «sans restriction» (choisir «Qualité : Toutes»).
carte.
Les batailles rapides ont une option «énorme» pour la taille de la
Dans un assaut en bataille rapide le défenseur doit dépenser une
partie de ses points d’achat en fortifications.
Les batailles rapides ont un réglage de pertes qui réduit les forces
avant que la bataille commence.
Dans une bataille rapide, le choix du mois peut être aléatoire
(comme celui de l’année), et dans ce cas la température est fixée
automatiquement (avec une légère dose de hasard).
La surface des cartes peut aller jusqu’à 9 km² (4 km de longueur
au maximum), et 24 km² pour les opérations (6 km de longueur au
maximum)
Dans une bataille rapide, 10% des troupes ont un niveau
d’expérience de plus que celui fixé au départ, et 10% ont un niveau en
moins. Les variations de niveau d’expérience aléatoire dans les batailles
rapides sont maintenant plus équilibrées, de telle sorte qu’il y a à peu près
autant de hausses que de baisses, ceci pour déjouer les tentatives de
tricherie.
132
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le Front de l’Est
Les batailles rapides modulent le niveau d’expérience (bas/moyen/
haut) en fonction des forces disponibles. Par exemple, des forces russes de
«bonne qualité» en 1941 ne seront qu’au niveau Régulier.
Dans l’éditeur, tous les niveaux d’expérience sont autorisés pour
tous les types de troupes (ce n’est pas le cas dans les batailles rapides)
Dans l’éditeur, des cratères peuvent être placés sur la carte en
utilisant les combinaisons de touches Alt-1 à Alt-5 (Alt-1 : petits cratères,
Alt-5 : cratères énormes)
Dans une bataille rapide, lorsque la dotation en munitions n’est
pas complète, celle des observateurs d’artillerie n’est pas déterminée avec
la légère part de hasard qui intervient pour les autres unités, pour éviter
qu’un joueur malhonnête ne recommence ses achats jusqu’à ce qu’il ait
une dotation complète.
Les cartes sont importées dans les batailles rapides avec leurs
troupes. On peut donc aussi importer un fichier de sauvegarde
automatique de fin de partie pour «continuer» la bataille. (NOTE : cette
fonction est implémentée à l’état brut et sans garde-fous, vous devez donc
éviter de surcharger une petite carte avec des quantités astronomiques de
nouvelles troupes pour la bataille suivante, vérifier que les zones de
déploiement sont correctes, etc.)
Quand une carte est importée dans une bataille rapide, l’import
des troupes n’est pas obligatoire.
Les scénarios à durée variable ne peuvent dépasser de plus de 10
tours ou 25% de la durée initiale (c’est le chiffre le plus petit des deux qui
est appliqué).
Quand le moral global descend en dessous de 25%, le programme
considère qu’il y a une offre de cessez-le-feu.
Dans l’éditeur, deux demi-groupes de combat reforment
automatiquement le groupe de combat initial s’ils sont placés l’un à côté de
l’autre.
Quand c’est possible, les renforts d’infanterie arrivent juchés sur
les chars.
Lors de l’achat des unités dans l’éditeur, pour les scénarios avec
sortie de carte, le choix par défaut est que les unités ne rapportent pas de
points quand elles sortent.
La Volkssturm et les partisans n’ont jamais de véhicules dans les
batailles rapides, sauf si vous choisissez l’option «Toutes» pour «Nation».
Météo
La force et la direction du vent peuvent être choisies.
Nouveauté : le blizzard (grosses chutes de neige, visibilité réduite)
La représentation graphique de la météo peut être réglée sur
«extrême».
Le terrain meuble est recouvert de neige seulement quand le sol
est «enneigé» ou «très enneigé» (pas quand il est «légèrement enneigé»).
Il est possible d’avoir des rivières gelées sur une carte sans neige,
et des rivières non gelées sur une carte enneigée.
Vous pouvez choisir la région dans les batailles rapides et dans
l’éditeur, et la température dans l’éditeur.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
133
Le Front de l’Est
Les incendies qui viennent de se déclencher sont souvent de petite
taille et n’ont pas d’effet sur le jeu. Mais ils peuvent se transformer en
incendies importants (et s’étendre), ce qui force les unités à quitter la zone
en feu.
Les arbres sont plus grands dans CMBB, particulièrement les
sapins. Cela signifie que vous devrez peut-être utiliser SHIFT-T pour
réduire l’affichage des arbres afin de maintenir un nombre d’images/
seconde confortable.
L’écroulement des bâtiments qui provogue un nuage de poussière
qui dure plusieurs minutes.
Dans les régions Centre et Sud, les cartes «Campagne» génèrent
de la steppe quand le niveau de «Densité forestière» est réglé sur
«Aucune».
Le terrain dégagé devient plus jaune s’il y a une quantité non
négligeable de steppe sur la carte. Ceci s’accorde mieux avec la couleur
réelle des steppes russes.
Les dégâts apparaissent graphiquement sur les bâtiments quand
ils atteignent le niveau «légèrement endommagé», c’est-à-dire quand le
bâtiment est endommagé à environ 40% ou plus.
Les sols des bâtiments ont des textures de pierre et de bois.
Quand la caméra est à l’intérieur d’un bâtiment, les murs sont
transparents de façon à laisser voir l’extérieur.
Les unités se déplacent plus rapidement dans la forêt que dans les
bois (moins de broussailles) et les lignes de vue sont légèrement plus
dégagées.
Quelques éléments de terrain apparaissent pour y donner une
impression de volume à la carte (par exemple l’herbe sur la steppe, les
broussailles, les décombres). Ce n’est qu’une amélioration graphique et n’a
aucune influence sur le jeu (la protection fournie par un type de terrain
n’est pas changée)
Nouveaux types de terrain : steppe, rochers, cimetière, clôture en
bois, cabane, usine, terrain meuble (est remplacé par du terrain déneigé
dans les scénarios avec sol légèrement enneigé).
Des gravats «plats» ont été ajoutés (sans les murs écroulés du
bâtiment).
Pour les calculs de ligne de vue, les gravats sont considérés
comme plus hauts qu’auparavant.
détruire.
Les grands bâtiments en dur et les usines sont plus difficiles à
Les canons de petit calibre sont moins susceptibles d’endommager
les bâtiments.
Dans une bataille de nuit, quand la météo n’est pas réglée sur
«Temps clair», on considère qu’il fait nuit noire et la visibilité maximum est
alors de 75 mètres, et même parfois moins en fonction de la météo (pluie,
brouillard, neige ).
On peut maintenant avoir une météo avec à la fois de la pluie et
du brouillard.
Une unité d’infanterie a moins de probabilité d’être repérée quand
la ligne de vue passe par du terrain couvert (arbres, bois, etc.).
134
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le Front de l’Est
Les champs de mines peuvent être réduits ou éliminés par des tirs
d’artillerie (mais cela ne sera pas montré à l’écran, il vous faudra faire une
estimation basée sur le nombre de cratères que vous voyez, et espérer très
fort !)
Une température chaude allonge de 15% la durée de récupération
de la fatigue, une température brûlante l’allonge de 40%.
La probabilité de base pour qu’une mitrailleuse s’enraye a été
quelque peu réduite, mais elle subit les modificateurs suivants :
Temp. brûlante : +200%
Temp. chaude : +50%
Temp. très froide : +25%
Froid extrême : +100%
Véhicules
Les véhicules à roues et semi-chenillés affichent une capacité toutterrain qui peut être bonne, moyenne ou pauvre.
Les chars détruits en combat rapproché apparaissent
immédiatement comme tel.
L’efficacité des grenades ordinaires sur les chars a été réduite.
Les véhicules verrouillés ont un angle mort pour repérer
l’infanterie située à moins de 15m et en dehors d’un arc de 60° centré sur
la direction où pointe la tourelle (si l’infanterie ne tire pas sur le véhicule).
Les tirs d’artillerie arrivant à proximité affectent le moral du
véhicule.
Les équipages évacuent beaucoup plus rapidement les véhicules
non blindés.
Quand un véhicule devient «Démoralisé», il peut sortir de la carte
si cela lui permet d’échapper à une menace (comme pour l’infanterie)
La probabilité d’être touché par des tirs d’armes légères a
augmenté pour les équipages de véhicules non verrouillés.
Les véhicules à l’arrêt tournent moins rapidement sur place.
Les véhicules au moral faible sont moins enclins à déverrouiller
eux-même.
Un véhicule ayant subi une perte dans l’équipage peut recevoir
une pénalité analogue à celle des tourelles à un ou deux hommes.
La vitesse de déplacement pour les ordres «Traquer» et «Au
contact» a été réduite de 33%.
Un char se verrouille quand il subit des coups au but.
date.
La taille des pelotons de chars est variable, selon le type et la
Modélisation des pénétrations de blindage
La dangerosité pour l’équipage d’un coup pénétrant dépend d’un
nouveau système plus sophistiqué qui prend en compte la masse de métal
projetée à l’intérieur, la probabilité de fragmentation du blindage, et la
taille de la charge explosive de l’obus perforant, quand il en contient une
(et aussi la probabilité que cette charge n’explose pas dans certains cas de
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
135
Le Front de l’Est
pénétration partielle). Vous constaterez que les obus perforants sans
charge explosive ont un meilleur effet pénétrant que ceux avec charge
explosive, mais aussi qu’ils causent moins de dégâts en cas de pénétration.
Maintenant, avec des canons de petit calibre, il faut souvent plusieurs
coups au but pour mettre un char hors de combat, et ce sera plus souvent
en blessant ou tuant des membres d’équipage qu’en causant de réels
dommages matériels au char lui-même.
Dans la fenêtre d’informations détaillées, la vitesse initiale est affichée
pour chaque type de munition à côté du tableau de pénétration. Les souscatégories de munitions perforantes sont aussi indiquées.
Le taux de réussite pour les pénétrations de blindage laisse une plus
grande part au hasard.
Les Russes utilisent des obus perforants standard jusqu’en avril
1944 et des obus perforants APBC («coiffés») après cette date (exceptions
: pour le 122 mm la bascule se fait en août et le 100 mm ne passe jamais
en APBC). L’APBC est généralement plus performant en partie à cause de
problèmes de qualité de fabrication du perforant classique, et ce plus
particulièrement en 1941. La supériorité de l’APBC russe est également due
à la forme anguleuse de l’extrémité du projectile qui «accroche» mieux à
l’impact, notamment sur les blindages très inclinés. Note : les munitions
perforantes du 45mm russe en 1941 sont d’une exceptionnelle mauvaise
qualité.
Quand vous amenez la ligne de vue sur une cible blindée, la
probabilité de destruction est graduée plus finement : excellente, très
bonne, bonne, OK, moyenne, basse, très basse, rare, aucune.
souvent.
Le résultat «Canon endommagé» est obtenu beaucoup moins
La performance des obus à charge creuse allemands augmente au
cours de la guerre (en interne, le programme utilise le Hl.39/A en 1941/42,
le Hl.39/B en 1943/44 et le type C ensuite, ces dates sont approximatives
en raison de la rareté des sources concernant l’utilisation réelle de chaque
type)
Les projectiles de petit calibre qui pénètrent un blindage ont moins
de chances qu’avant de mettre le char hors de combat. Les canons de petit
calibre auront souvent besoin de plusieurs pénétrations pour assurer la
destruction de la cible (mais si la cible a un blindage de mauvaise qualité,
comme c’est souvent le cas chez les Soviétiques, alors même les
pénétrations d’obus de petit calibre peuvent être dangereuses à cause des
éclats de blindage qui sont projetés sous le choc et peuvent blesser
l’équipage).
Les pénétrations de blindage qui ne dépassent pas de plus de
15% la limite de résistance du blindage apparaissent comme des
«pénétrations partielles» et sont souvent moins dangereuses pour
l’équipage de la cible. (Note : la réduction de dangerosité ne se fait pas
brusquement à 15%, c’est l’apparition du message «pénétration partielle»
qui est déclenchée par ce seuil).
La capacité de pénétration des balles (12,7mm et en-dessous) a
été légèrement réduite.
136
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le Front de l’Est
Nouveaux ordres
La touche Retour (Backspace) efface n’importe quel point de
passage affiché en blanc (c’est-à-dire planifié pendant la phase d’ordres
actuelle)
Les vagues humaines commencent à courir à 80m de leur
destination, mais pas avant d’avoir parcouru 10 m. Il est impossible de
modifier les points de passage des unités d’une vague humaine.
Mouvement dans les égouts : il apparaît dans les paramètres du
scénario. Le mouvement va d’un grand bâtiment en dur à un autre et est
lent. Tout mouvement dans les égouts a 10% de chance que les unités
disparaissent. Les unités doivent être soit de niveau Vétéran ou supérieur,
soit Régulier mais sous le contrôle d’un PC. Les armes lourdes ne peuvent
pas entrer dans les égouts.
Les ordres «Arc de tir» et «Arc de tir (blindés)» ont été ajoutés.
Presser la touche «Ctrl» pendant la définition d’un arc de tir lui donne une
ouverture de 180°.
Les unités camouflées avec un arc de tir abandonneront leur
posture camouflée dès qu’elle verront un ennemi entrer dans leur arc de
tir. C’est un moyen pratique pour tendre une embuscade. TOUTEFOIS,
notez bien qu’un arc de tir ne force pas l’unité à tirer sur l’ennemi dans son
arc. Vos unités ne gâcheront pas leurs munitions avec des tirs inutiles.
Cliquer sur un itinéraire sélectionne l’unité.
Ordre de Repli : attention ! Cet ordre a une probabilité d’environ
50% de faire paniquer l’unité, et qui varie selon son niveau d’expérience.
Ordre «Tir et Repli»
Le délai d’exécution d’un ordre de mouvement dépend du nombre
de points de passage : le délai le plus grand est affecté à l’entrée du
premier point de passage, et des délais plus courts à l’ajout de chaque
point de passage. De plus, le délai total ne peut jamais dépasser trois
minutes.
Ordre «Suivre Véhicule» : une unité d’infanterie (sans armes
lourdes) peut suivre un véhicule ennemi dans l’intention de le détruire en
combat rapproché, même si le véhicule est en mouvement. L’interface pour
cet ordre est similaire à celle de l’ordre «Embarquer». Choisissez un ordre
de mouvement pour votre unité d’infanterie, placez le curseur sur le
véhicule ennemi et cliquez. Le véhicule ciblé doit être à moins de 50
mètres de l’unité d’infanterie. Si à un moment le véhicule dépasse cette
distance, l’ordre est annulé. Sinon l’ordre est maintenu (à moins que vous
l’annuliez vous-même) même après que vos hommes aient atteint le
véhicule, si la cible survit au premier assaut et qu’elle tente de s’éloigner,
vos hommes la suivront.
Si une unité a un ordre de «Camouflage» à la fin d’un ordre de
«Mouvement au contact», elle passera en mode camouflage dès qu’elle
détectera un ennemi.
Unités
Du point de vue graphique, les personnages dans un groupe de
combat n’ont plus une position figée les uns par rapport aux autres. Ils
bougent et se tournent de façon plus individuelle et plus naturelle.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
137
Le Front de l’Est
Les vitesses de mouvement et de rotation pour les armes
collectives diminuent en fonction des pertes subies par les servants.
Les véhicules et les armes collectives qui n’ont pas encore bougé
ou tiré et qui sont situés parmi des arbres sont plus difficiles à repérer (on
suppose que des efforts ont été faits pour les camoufler).
Les servants d’armes collectives ont une capacité «d’autodéfense»
avec leurs armes légères. Ils ouvrent souvent le feu quand l’infanterie
ennemie approche à moins de 100 m. Leur tir est volontairement assez peu
dangereux, il s’agit juste de leur permettre de ne pas être totalement sans
défense face à l’infanterie.
Les Allemands ont parfois des pistolets-mitrailleurs russes PPSh
pris à l’ennemi.
Les unités équipées de jumelles sont signalées dans la fenêtre
d’informations détaillées.
Les unités sont en partie «triées» quand vous allez dans l’écran
Carte (dans l’éditeur)
Les fortifications sont moins chères que dans CMBO.
Les chaînes de mines antichars ont une taille légèrement plus
grande (12m x 12m)
Nouvelles armes antichars à courte portée : grenade à fusil,
cocktail Molotov, Panzerwurfmine, et lance-roquette russe (RPG, disponible
à partir de juin 43).
Nouvelles «équipes antichars» de 2 hommes
Les groupes de combat (GdC) ont un approvisionnement en
munitions qui dépend de leurs armes. En général, plus ils ont de PM, moins
ils ont de munitions.
Nouveau type de fortification : la tranchée.
Fatigue
Le système qui gère la fatigue a changé.
- Les unités épuisées ne peuvent pas recevoir les ordres «Assaut»
ou «Mouvement tactique».
- Le fait de courir cause plus de fatigue qu’avant.
- La fatigue réduit légèrement la cadence de tir de l’infanterie.
Les unités récupèrent plus lentement quand le moral global est
bas. Donc quand vos forces auront subi des revers, vous constaterez qu’il
est plus difficile de manœuvrer. La capacité de défendre ne sera pas
altérée, mais il deviendra plus difficile d’attaquer. Ceci aide à amener la
bataille vers une conclusion «naturelle».
Les unités épuisées rampent particulièrement lentement.
Les unités se rallient plus lentement quand elles sont épuisées, et
plus encore quand elles sont exténuées.
Retranchement
Le défenseur peut avoir 4 niveaux de retranchement (fixés dans
l’écran Paramètres de l’éditeur) :
1.
Non-retranché – les défenseurs n’ont pas creusé de trous
individuels.
138
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le Front de l’Est
2.
Retranché – le niveau existant dans CMBO, où les défenseurs ont
creusé des trous individuels sur leurs positions.
3.
Retranché sur plusieurs lignes – voir plus bas.
4.
Retranché sur plusieurs lignes avec véhicules – voir plus bas.
Des positions de repli peuvent maintenant être créées par le joueur
pendant la phase de déploiement. Appuyez sur Alt-F puis cliquez sur la
carte pour placer les trous individuels. Cliquez à nouveau sur un trou
individuel pour le supprimer. Le nombre total de trous individuels est limité
au nombre d’unités d’infanterie que vous avez (sans compter les armes
lourdes). Notez que ces trous individuels sont placés EN PLUS des trous
individuels placés automatiquement avec chaque unité d’infanterie. Les
batailles rapides, les combats de rencontre et les reconnaissances ont le
niveau «Non-retranché»; les attaques ont le niveau «Retranché» et les
assauts ont le niveau «Retranché sur plusieurs lignes».
Pendant le déploiement, les unités d’infanterie en défense seront
montrées avec leurs trous individuels (sauf si les défenseurs sont au niveau
«non-retranché»). Quand vous changerez la position d’une unité, le trou
individuel se déplacera avec elle. Si vous souhaitez que l’unité n’ait pas de
trou individuel, utilisez la commande «Retrancher», qui permet de retirer
ou d’ajouter le trou individuel.
Opérations
renforts.
Les batailles et les opérations peuvent avoir jusqu’à 30 yagues de
Types d’opération :
1.
Avance
La carte sur laquelle se déroule la bataille est une partie de la
carte totale de l’opération, et elle «glisse» de bataille en bataille.
L’attaquant gagne en atteignant l’extrémité de la carte
opérationnelle (ceci peut prendre plusieurs batailles)
Les unités situées dans le no man’s land sont remises dans leurs
lignes entre deux batailles.
2.
Assaut
La carte sur laquelle se déroule la bataille est une partie de la
carte totale de l’opération, et elle «glisse» de bataille en bataille.
L’attaquant gagne en atteignant l’extrémité de la carte
opérationnelle (ceci peut prendre plusieurs batailles)
Les unités situées dans le no man’s land NE SONT PAS remises
dans leurs lignes entre deux batailles. Certaines peuvent être isolées et
leur position sera verrouillée dans la phase de déploiement, elles ne seront
de plus pas ravitaillées en munitions.
3.
Statique
-
La carte de bataille couvre toute la carte opérationnelle
La victoire est déterminée par les pertes causées à l’ennemi et le
contrôle des drapeaux de victoire.
Les unités situées dans le no man’s land NE SONT PAS remises
dans leurs lignes entre deux batailles. Certaines peuvent être isolées et
leur position sera verrouillée dans la phase de déploiement, elles ne seront
de plus pas ravitaillées en munitions.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
139
Le Front de l’Est
Chaque bataille d’une opération peut durer jusqu’à 60 tours et peut
avoir une fin aléatoire comme les batailles normales.
Les dimensions d’une carte d’opération ne peuvent excéder 4 km
de large ou 6 km de long.
Les fortifications peuvent être sélectionnées comme renforts (il est
conseillé aux auteurs d’opérations de rester raisonnables!).
Lors des calculs de ligne de front (ce qui ne concerne pas les
opérations statiques), les unités d’infanterie ont moins d’importance si elles
sont paniquées ou dècouragées, et ne sont pas prises en compte si elles
sont démoralisées ou en déroute.
Les unités qui restent dans le no man’s land entre deux batailles
sont placées dans une zone de déploiement limitée. Le no man’s land peut
avoir jusqu’à 800 m de large. NOTE : il y a eu beaucoup de critiques dans
CMBO au sujet du no man’s land et beaucoup de joueurs conseillaient de le
réduire à zéro. C’est toujours possible mais ce n’est pas recommandé. Le
no man’s land est une fonction qui a son importance et qui ne doit pas être
éliminée, particulièrement maintenant quedeux types d’opérations sur trois
ne déplacent pas les unités situées dans le no man’s land.
Les canons de classe de transport 9 ou plus (ceux pour lesquels
figure le message «pas d’embarquement durant la bataille» dans la fenêtre
d’informations détaillées) ne peuvent pas être repositionnés pendant la
phase de déploiement au début de chaque bataille d’une opération, sauf
pour la toute première bataille. Ils peuvent toutefois être embarqués sur un
véhicule ayant la capacité de transport nécessaire, et être immédiatement
débarqués n’importe où dans la même zone de déploiement (cela signifie
que vous avez besoin d’un véhicule de transport sur la carte, sinon un tel
canon restera au même endroit pour toute la durée de l’opération).
Dans les opérations, les renforts peuvent être «planifiés» ou «en
réserve» comme dans CMBO, ou d’un nouveau type : «liés à la carte». Ce
nouveau type de renforts nécessite de placer un marqueur de renforts sur
la carte (dans l’éditeur). Durant le jeu, quand la carte de bataille (qui
«glisse» d’une bataille à l’autre sur la carte opérationnelle en fonction de
l’avance des forces de l’attaquant) arrivera dans la zone de ce marqueur,
les renforts attachés au marqueur deviendront disponibles et apparaîtront
sur la carte. Note : leur placement se fera comme pour les autres renforts,
et non pas sur le marqueur lui-même. Celui-ci ne sert qu’à déclencher
l’apparition des renforts. Ce type de renforts n’est disponible que pour les
opérations de type Avance et Assaut.
Autres fonctions
Nouvelle option de tremblement de caméra (SHIFT-K) qui ajoute
des cahots quand la caméra est verrouillée sur une unité en mouvement.
Un niveau de zoom x16 a été ajouté.
SHIFT-Q masque les aides de jeu graphiques – très pratique pour
les saisies d’écran !
La couleur des bases d’unités est bleue pour les Allemands, et
rouge pour les Alliés (après la phase de déploiement)
Quand vous ciblez un ennemi situé à moins de 20m d’un repère de
tir pré-réglé, votre unité a un bonus pour sa probabilité de toucher la cible,
et le mot «pré-réglé» apparaît. Notez que votre unité ne doit pas avoir
bougé depuis le début de partie pour bénéficier de ce bonus.
140
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Le Front de l’Est
partie.
Il est possible de faire une sauvegarde depuis l’écran de fin de
Pour la version Windows : appuyez sur Alt-Shift-; (en clavier US)
ou Alt-: (en clavier français) pour réactiver la touche Echap. Celle-ci vous
permettra alors de revenir au bureau de votre ordinateur, comme dans
CMBO (si vous préférez ce raccourci à Alt-Tab).
Pour les «Modders»
Plus de places libres pour les visages (20 au total).
Les traçantes ont maintenant une texture au lieu d’être en à-plat.
Les têtes et les bras des soldats sont mieux modélisés.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
141
Annexe C - Assistance technique
Annexe C Assistance technique
Nous avons pris soin de vous livrer un jeu compatible et
présentant le moins de défauts techniques possibles.
Cependant, il existe de nos jours une telle variété de
matériels et de configurations différents qu’il est impossible
d’apporter des solutions dans 100% des cas. Vous
trouverez ci-dessous des réponses aux quelques problèmes
connus et identifiés, ainsi qu’un petit guide en cas de
besoin.
Problèmes d’installation
Problème - l’installation s’arrête avant la fin. Cela
est souvent lié à la lecture d’un fichier spécifique.
Cause - le CD-Rom est sûrement défectueux ou abîmé.
Nous conseillons la méthode suivante :
Diluez un peu d’alcool dans de l’eau et plongez un chiffon
de coton dans la solution. Appliquez ensuite avec la plus
grande douceur l’alcool dilué sur les endroits abîmés du
CD. Laissez le CD-Rom sécher un moment à l’air libre puis
réinsérez-le dans le lecteur. Vous pouvez également
utiliser, bien sûr, les kits de nettoyage disponibles dans le
commerce. Si la méthode échoue, tentez une installation
manuelle (voir ci-dessous).
Problème - pendant l’installation, une fenêtre
apparaît et demande d’insérer un nouveau CD
contenant tel ou tel fichier.
Cause – cela arrive lorsqu’un programme a laissé ses
fichiers d’installation dans le répertoire temporaire de
Windows. Dirigez-vous vers ce répertoire (par défaut :
c:\Windows\Temp) et effacez tous les fichiers. Relancez
l’installation normalement.
Si la méthode échoue, tentez une installation manuelle
(voir ci-dessous).
142
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Annexe C - Assistance technique
Installation manuelle du jeu (Windows) :
Créez un répertoire “CMBB” sur votre disque dur (par
exemple dans C:\Program Files\CMBB). Ouvrez ensuite
l’explorateur Windows : copiez les dossiers Wav, BMP et
Scenarios du CD vers le répertoire sur le disque dur. Copiez
ensuite le fichier Combat Mission.exe du CD vers le
répertoire du disque dur.
Lancez maintenant le jeu à partir du disque dur
normalement.
Problèmes généraux
Problèmes liés aux effets de transparence (fumée
et bâtiments)
Malheureusement, certaines cartes graphiques
anciennes et leurs drivers ne permettent pas un usage
correct des effets de transparence. Voilà pourquoi nous
avons fourni une option “Rapide et compatible” pour la
fumée (accessible avec la combinaison de touches SHIFTI). En outre, veuillez désactiver la transparence des
bâtiments avec la combinaison de touches Shift-O.
Le brouillard n’apparaît pas ou bien l’écran devient
entièrement blanc (Windows)
Vous devriez peut-être enclencher la fonction “fog table
emulation” dans le panneau de contrôle de DirectX (ou
dans le menu avancé de votre carte vidéo). Si cela ne
résout pas le problème, vous avez toujours la possibilité de
désactiver les graphiques de brouillard avec l’option SHIFTW.
Le comportement du jeu est
étrange, il n’arrête pas de planter !
Systèmes PC avec Windows
IMPORTANT : LES DRIVERS ! Avant tout autre chose,
assurez-vous d’avoir les derniers drivers pour votre carte
graphique, ainsi que la dernière version de DirectX.
Presque TOUS les problèmes de compatibilité sont liés de
près ou de loin à des drivers obsolètes ou défectueux. Voici
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
143
Annexe C - Assistance technique
une sélection de sites à visiter pour davantage de
renseignements :
http://windrivers.com
http://www.3dchipset.com
http://www.reactorcritical.com
http://www.3dfxgamers.com (pour Voodoo)
DirectX 8 est requis, mais posséder la dernière version
est toujours un plus. Vous pouvez la télécharger ici <http:/
/www.microsoft.com/directx/default.asp>. Note : si après
l’installation de DirectX vous avez encore des problèmes,
essayez de REINSTALLER vos drivers pour la souris et la
carte vidéo. Il arrive que l’installation de DirectX les efface.
THEMES DE BUREAU ET CURSEURS : n’utilisez pas de
thèmes de bureau ou de curseurs personnels sous Windows
! Si le pointeur de votre souris clignote, ou bien que vous
expérimentez des problèmes n’ayant a priori rien à voir
avec la souris, essayez tout de même d’en revenir au
pointeur et au thème par défaut de Windows.
MICROSOFT INTELLIMOUSE : cette souris est en
relation avec divers problèmes, dont des plantages et des
incorrections graphiques. Essayez les derniers drivers
fournis par Microsoft. Si le problème persiste, désactivez le
logiciel Intellimouse (à partir d’un icône qui devrait être
présent dans le coin inférieur droit de votre écran, dans la
barre de tâche).
SOURIS LOGITECH/TRACKBALL : les problèmes
rencontrés sont en relation avec des drivers obsolètes.
Procurez-vous et installez les derniers drivers.
CARTE GRAPHIQUE SURCADENCEE (OVERCLOCKING) :
si votre carte vidéo dispose d’une option “d’overcloquage”,
ceci pourrait être la cause de problèmes graphiques divers.
Ramenez la vitesse de votre carte à son niveau nominal à
partir de son écran de contrôle.
DRIVERS NVIDIA : de nombreux problèmes ont été
rencontrés avec les anciens drivers de Nvidia.. Mais les
derniers drivers, 29.42, sont stables. L’addresse URL de
Nvidia : http://www.nvidia.com
144
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Annexe C - Assistance technique
ATI RAGE 128 et cartes mères NON-INTEL : si vous
disposez d’une carte mère non-Intel et d’une ATI Rage 128
/ 128 Pro, alors il se peut que les drivers plus anciens
fonctionnent mieux. Ils sont disponibles sur le site de ATI :
v. 4.11.6216: http://support.atitech.ca/drivers/
win98_4116216.html
v. 4.11.6263: http://support.atitech.ca/drivers/
win98_4116263.html
RIVA : les utilisateurs de cartes à base de Riva122/
128zx devraient utiliser les drivers de référence de chez
Nvidia pour éviter tout problème.
Au premier lancement de CM, le programme vérifie
votre configuration matérielle. Si votre carte graphique est
reconnue son nom est alors indiqué, ainsi que la résolution
d’écran et le taux de rafraîchissement. Si ces données vous
satisfont, appuyez sur le bouton ACCEPTER (sinon,
attendez un moment et le programme vous fera d’autres
propositions). Dès lors que vous acceptez un mode
graphique, le programme sauvegarde les paramètres
comme paramètres par défaut. Si vous voulez les modifier
(par exemple en cas d’achat d’une nouvelle carte
graphique), effacez le fichier préférence de Combat Mission
(Préferences Combat Mission BB), et lors du prochain
démarrage le programme vous redemandera de
sélectionner votre mode graphique.
Assurez-vous que l’accélération graphique soit
enclenchée pour DirectX/Direct3D (dans le panneau de
contrôle de DirectX).
En cas de problème sonore, allez dans le panneau de
contrôle de DirectX et cliquez sur “DirectSound tab”.
Désactivez alors l’accélération matérielle pour le son.
Si CM refuse de démarrer correctement ou n’affiche
aucun graphisme 3D, tentez de baisser la résolution de
votre bureau avant de lancer le jeu (nous vous conseillons
d’effacer le fichier préférences en même temps).
Vous devriez examiner le panneau de contrôle de votre
carte graphique et modifier les réglages. En particulier,
regardez le taux de rafraîchissement : s’il existe un réglage
“optimal” pour celui-ci, vous devriez l’utiliser.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
145
Annexe C - Assistance technique
Problème : les parties sauvegardées ou les scénarios
téléchargés sur Internet n’apparaissent pas dans la liste
des parties disponibles.
Cause et Solution – le jeu a été lancé à partir du CD et
non du disque dur.
Assurez-vous de bien lancer le jeu à partir du disque
dur. Le CD doit tout de même être dans le lecteur pour des
raisons de sécurité. Si vous lancez le jeu du CD, seuls les
fichiers scénarios du CD seront affichés.
Problème - au lancement le jeu indique que le CD doit
être inséré dans le lecteur.
Cause et solution 1 – le CD doit vraiment être inséré
dans le lecteur ! Une fois le jeu chargé, vous pouvez
néanmoins enlever le CD.
Cause et solution 2 – certains utilisateurs de Windows
XP ont fait état de problèmes avec quelques marques de
lecteurs de CD-Rom (surtout des lecteurs Creative Labs).
Essayez de trouver de nouveaux drivers auprès du
fabriquant et de Microsoft.
Problème – le jeu se bloque et/ou affiche un écran noir
après le chargement.
Cause et solution – ceci est en général causé par un
conflit avec QuickTime, alors que le jeu tente de lancer la
vidéo d’introduction. Appuyez sur la barre d’espace
pendant le chargement pour désactiver cette vidéo.
Problème – la résolution d’écran du jeu semble
inférieure à celle du bureau.
Cause et solution - Combat Mission essaye toujours de
se lancer avec la même résolution que le bureau, mais si
cette dernière est modifiée après une partie, il arrive que le
jeu ne le détecte pas. Pour résoudre le problème, trouvez
et effacez le fichier préférence (“Préférences Combat
Mission BB”), et relancez le jeu.
Problème – les sons du jeu ne marchent plus.
Cause et solution – les sons peuvent être activés ou
désactivés avec la combinaison de touches Shift-S.
146
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Annexe C - Assistance technique
Problèmes vidéos (Windows)
Problème – des graphismes n’apparaissent pas
correctement avec des cartes Nvidia (Geforce, TNT) et sous
Windows XP ou Windows 2000.
Cause et solution – le problème vient des anciens
drivers Nvidia. Les nouveaux, c’est à dire la version 29.42
ou plus, ont d’après nos tests résolu tous les bugs. Vous
pouvez trouver ces drivers sur http://www.nvidia.com.
Problème – lorsque le jeu est lancé, il arrive une erreur
« c0000005 » à l’adresse « 0053d978 & 005419e5 ».
Cause et solution – un composant de DirectX a été
corrompu et ne fonctionne plus normalement. Vous devriez
donc réinstaller DirectX, et au passage la dernière version
si vous ne l’aviez pas. Vous trouvez tours les fichiers sur :
http://www.microsoft.com/directx/homeuser/downloads/
default.asp
Problème – les textes du jeu n’apparaissent pas ou mal
avec une carte vidéo Voodoo 5000/5500.
Cause et solution – le problème vient des drivers
Voodoo. Pour le résoudre, dirigez vers le panneau de
contrôle de votre carte graphique et modifiez le niveau
Direct 3D pour le « Full Screen Anti-Aliasing (FSAA) » sur
tout autre réglage que celui par défaut.
Problème – avec une carte vidéo de type Voodoo (4000/
5000/5500 ou autres), lorsque le jeu est réduit avec la
touche Echap et rétabli, les graphismes ne sont plus
normaux.
Cause et solution – le problème vient des drivers
Voodoo. Une solution est de sélectionner « Single Chip
Rendering Option » à partir du panneau de contrôle de
votre carte graphique, mais les performances du jeu seront
légèrement affectées. Vous pouvez également contourner
le problème en sauvegardant la partie et en relançant le
jeu.
Problème – avec une carte vidéo Nvidia (Geforce,
Geforce II, TNT 2, etc.) les textes du jeu clignotent.
Cause et solution – à notre connaissance, les derniers
drivers 29.42 (ou supérieur) règlent TOUS les problèmes
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
147
Annexe C - Assistance technique
graphiques sous Windows XP et Windows 2000. Vous
pouvez télécharger ces drivers sur : http://www.nvidia.com
Problème – avec une carte vidéo utilisant le chipset
Kyro II (Hercules Prophet 4500), les textes et graphismes
du jeu n’apparaissent pas correctement.
Cause et solution – en installant et la dernière version
de DirectX (8.1), et les derniers drivers pour Kyro II (9.015
ou supérieur), tous les problèmes disparaîtront. DirectX
peut être téléchargé à cette adresse : http://
www.microsoft.com/directx/homeuser/downloads/
default.asp
et les drivers Kyro ici :http://www.hercules.com
Problème – lorsque le curseur de la souris est déplacé,
il laisse derrière lui des graphismes altérés. Le curseur luimême apparaît parfois comme un bloc blanc.
Cause et solution – il s’agit souvent d’un problème lié
aux curseurs et thèmes de bureau personnels sous
Windows. Essayez de revenir au pointeur et au thème par
défaut de Windows. Vous aurez peut-être également besoin
de mettre à jour les drivers de votre souris.
Problèmes en mode TCP/IP
Firewall (pare-feu) et Proxy - si l’un des deux joueurs
utilise un firewall (protection contre les hackers) ou un
serveur proxy, il vous faudra peut-être reconfigurer votre
système. Pour pouvoir jouer en réseau à Combat Mission,
le port TCP 7023 doit être ouvert à toute transmission
(ascendante ET descendante). Réglez vos paramètres de
firewall ou de proxy en conséquence. Les utilisateurs des
logiciels “Black Ice Defender” et “Zone Alarm” auront en
outre peut-être besoin de désactiver complètement ces
programmes avant qu’une connexion puisse s’établir. Dans
le cas de “Black Ice Defender”, il est enfin possible qu’il
faille désinstaller le programme pour que CM puisse
fonctionner en réseau.
Configuration du router pour les connexions Cable/DSL
- si vous utilisez un routeur à large bande de fréquences
comme le LinkSys Cable/DSL 4, et que vous voulez jouer
en TCP/IP avec le rôle d’hôte, il vous faudra ajouter le port
TCP 7023 aux “routers forwarding table”. Il vous faudra
ensuite faire coïncider le port 7023 avec l’adresse IP
148
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Annexe C - Assistance technique
interne de l’ordinateur auquel vous essayez de vous
connecter, puis utiliser le panneau de contrôle du router
pour obtenir l’adresse IP externe donnée par votre
prestataire d’accès. Indiquez à votre adversaire cette
adresse IP externe et la connexion devrait s’opérer avec
vous dans le rôle de l’hôte.
Connexion Internet partagée - nombreux sont ceux
utilisant un réseau local (LAN) pour accéder à internet.
Dans l’état actuel des choses, un joueur connecté à
internet via une connexion partagée ne peut PAS jouer
contre un adversaire humain avec le rôle d’hôte.
Cependant, il peut rejoindre un jeu créer par son
adversaire. De plus, il peut créer localement une partie et
jouer normalement via son réseau local.
Problème – impossibilité d’être l’hôte d’une partie sous
Windows XP.
Solution 1 : Windows XP a son propre Firewall qu’il
sera peut-être nécessaire de modifier. Pour que le Firewall
vous autorise à lancer une partie de CMBB en tant qu’hôte,
il vous faudra aller dans ses propriétés avancées et ajouter
un service. La première ligne vous demande le nom du
service : appelez-le par exemple «jeu en réseau CMBB».
Dans la ligne suivante il vous faudra taper l’adresse IP de
votre ordinateur, qui est 192.168.0.0 par défaut, mais vous
pouvez également taper le « nom » de l’ordinateur. La
troisième ligne demande quel port externe ouvrir pour le
service : tapez 7023. Enfin, la quatrième ligne demande
quel port interne ouvrir pour le service : tapez 7023
également. Assurez-vous que le bouton «TCP» est
sélectionné, puis cliquez trois fois sur OK pour sauvegarder
les changements et sortir. Vous devriez maintenant pouvoir
héberger des parties.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
149
Annexe C - Assistance technique
Solution 2 : si vous êtes connecté à Internet via un
autre ordinateur (connexion partagée), vous ne pouvez que
rejoindre une partie.
Vous n’arrivez pas à charger un
fichier de jeu par email
Si un joueur n’arrive pas à charger un fichier de jeu par
email, cela est probablement dû à une erreur de
transmission et à une incompatibilité entre formats
d’email. Il est essentiel que les deux joueurs utilisent la
même méthode pour s’envoyer leurs fichiers de jeu. Les
utilisateurs Macintosh jouant contre des utilisateurs
Windows devraient faire particulièrement attention à ce
problème ! De manière générale, il vaut mieux utiliser
“uuEncoding” sans aucune forme de compression. Puisque
les fichiers de jeu sont des fichiers textes, la compression
ne réduit de toute façon pas de manière significative le
temps de transmission. Si vous tenez à compresser vos
fichiers de jeu, assurez-vous bien que votre adversaire soit
en mesure d’en effectuer le décodage.
Rendre compte des problèmes
L’inclinaison du blindage du Panther est erronée de 0,5
degrés ! C’est une honte !
Si vous observez une erreur, un bug ou tout
simplement si quelque chose vous semble faux, veuillez
utiliser le forum Combat Mission à l’adresse
www.battlefront.com. Nous avons pris grand soin avec
Combat Mission : Barbarossa to Berlin de vous présenter
un jeu historiquement fidèle, mais nous serons heureux de
l’améliorer à chaque fois qu’une erreur sera prouvée. Les
changements seront alors apportés et des patchs officiels
seront disponibles sur Battlefront.com.
J’ai besoin d’une assistance
technique personnalisée
Si vous rencontrez un problème qui n’est pas couvert
par ce manuel, nous vous conseillons de vous diriger vers
le forum spécialisé en la matière du site
www.battlefront.com (en anglais). Vous y trouverez de
nombreux utilisateurs du jeu et même ses concepteurs, qui
150
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Annexe C - Assistance technique
tous pourront vous aider. Mais avant de leur exposer votre
problème, faites une recherche parmi les archives du forum
qui contiennent des milliers de messages. En effet, la
plupart du temps votre question a déjà été posée et les
réponses déjà données.
Vous pouvez également adresser un email à
feedback@bigtimesoftware.com. Pensez bien, dans tous les
cas, à inclure une description détaillée de votre problème
technique et la configuration de votre machine.
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
151
Annexe D - Index
Annexe D - Index
LES
BASES
3
COMPRENDRE LE JEU
3
LE PRINCIPE “WE GO”
4
5
LA GRANDE DIFFÉRENCE
PREMIERS CONTACTS
5
COMMENT INSTALLER LE JEU 5
DÉMARRER LE JEU 6
OPTIONS DE LANCEMENT (ÉCRAN PRINCIPAL)
LANCER UNE PARTIE 7
BRIEFING DU SCÉNARIO
8
CHOIX DES CAMPS ET DES OPTIONS DE JEU
INCERTITUDE TACTIQUE
9
DÉPLOIEMENT DE L’ORDINATEUR
9
9
EXPÉRIENCE DE L’IA (ADDITION)
EQUILIBRE DU JEU 10
CHOIX DU NOMBRE DE JOUEURS ET DU TYPE DE
L’INTERFACE
6
9
CONNEXION
11
INFORMATION
11
CADRE D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
CADRE D’INFORMATIONS SUR L’UNITÉ
NAVIGATION
18
LES BOUTONS
18
LA SOURIS
19
LE PAVÉ NUMÉRIQUE 19
19
NIVEAUX D’ÉLÉVATION
“SAUTER” D’UN POINT DE LA CARTE À
AFFINER LA NAVIGATION
20
“VERROUILLER LA VUE”
20
ZOOM
20
ECHELLE VISUELLE DES UNITÉS 21
VIDÉO DU TOUR
21
INTERACTION
22
SÉLECTIONNER LES UNITÉS
22
SÉLECTIONNER PLUSIEURS UNITÉS
SÉLECTION DE GROUPE
22
SÉLECTION HIÉRARCHIQUE
22
SITUATION
23
TROUVER SES UNITÉS
23
QUE SE PASSE-T-IL ?
24
152
10
12
13
UN AUTRE
19
22
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Annexe D - Index
LA
MISSION
26
PHASE DE DÉPLOIEMENT
26
ZONES DE DÉPLOIEMENT
26
UNITÉS AVEC BASES GRISES 27
UNITÉS AVEC BASES ORANGES 27
POSITIONS DE REPLI ET RETRANCHEMENT 27
LES ORDRES DE LA PHASE DE DÉPLOIEMENT
28
BATAILLES
30
TYPES DE BATAILLES 30
DRAPEAUX DE VICTOIRE
31
PETITS ET GRANDS DRAPEAUX 32
DRAPEAUX STATIQUES ET DYNAMIQUES
FIN DU JEU
33
LIMITE DE TOURS 33
CESSEZ-LE-FEU
33
33
DÉPOSER LES ARMES
REDDITION AUTOMATIQUE
34
VOLONTÉ DE COMBATTRE
34
ZONES DE SORTIE 34
RAPPORT DE BATAILLE (POUR LES BATAILLES)
37
OPÉRATIONS
RAVITAILLEMENT ET RÉPARATION DES VÉHICULES
LA BATAILLE SUIVANTE
37
RENFORTS38
COMBATS DE NUIT 39
40
FIN DES OPÉRATIONS
RAPPORT DE BATAILLE (OPÉRATIONS)
L’ENVIRONNEMENT
32
35
37
40
4
FORTIFICATIONS
12
POSITIONS DE TIR FORTIFIÉES 13
BARBELÉS ET BARRICADES
13
14
TRANCHÉES ET ABRIS INDIVIDUELS
MINES 15
MINES ANTIPERSONNELLES
15
MINES ANTICHARS (ANTIMATÉRIELS)
CHAÎNES ANTICHARS
15
16
DÉMINAGE
CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUES
16
CRÉNEAU HORAIRE 16
MÉTÉO 17
ETAT DU SOL
17
FEU ET FUMÉE
18
INCERTITUDE TACTIQUE (FOG OF WAR) 19
REPÉRAGE 22
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
15
153
Annexe D - Index
LE
COMBAT
41
MOUVEMENT
42
MOUVEMENT – INFANTERIE 42
MOUVEMENT - VÉHICULES
45
TERRAINS INFRANCHISSABLES 46
POINTS DE PASSAGE 47
EDITER LES POINTS DE PASSAGE
PAUSE 49
VITESSE 49
TRANSPORTER DES UNITÉS
50
52
TIR
LES ORDRES DE TIR 52
INFORMATIONS DE TIR
54
TIR DIRECT ET TIR DE ZONE 55
ARCS DE TIR
57
TIR EN MOUVEMENT 57
DISCRÉTION
58
COUVERT 58
SE CAMOUFLER
58
L’ORDRE ARC DE TIR
59
ORDRES SPÉCIAUX 60
LIGNE DE VUE (LDV)
60
VERROUILLER/DÉVERROUILLER 61
DIVISER LES GROUPES DE COMBAT
HOMMES
ET MACHINES
LES
48
63
24
26
NATIONALITÉ - DIVISION D’APPARTENANCE – TYPE D’UNITÉ
CLASSE DE VITESSE 26
CLASSE DE TRANSPORT
27
CAPACITÉS DE COMMANDEMENT
27
EQUIPEMENTS SPÉCIAUX
27
ARMES ET PUISSANCE DE FEU 27
PEUT SORTIR POUR DONNER DES POINTS 28
INFO/STATS
28
LES MACHINES
29
NATIONALITÉ- DIVISION D’APPARTENANCE – TYPE D’UNITÉ
VITESSE MAXIMALE 29
POIDS 29
PUISSANCE MOTEUR 29
PRESSION AU SOL 29
SILHOUETTE
29
CLASSE DE TRANSPORT
29
CAPACITÉ EN PASSAGERS
30
BLINDAGE 30
EQUIPEMENTS SPÉCIAUX DES VÉHICULES 31
SYSTÈME DE VISÉE 32
154
HOMMES
26
29
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Annexe D - Index
CARACTÉRISTIQUES SPÉCIALES 32
VITESSE DE ROTATION DE LA TOURELLE 32
MITRAILLEUSE(S) 32
FLAMMES 33
ARME PRINCIPALE 33
PÉNÉTRATION DE BLINDAGE 33
CANONS 34
ARMES 36
ARMES LÉGÈRES
36
36
TIR À GRANDE DISTANCE
PERTES AU COMBAT ET MUNITIONS
36
NIVEAUX DE MUNITIONS EXCEPTIONNELS 37
EFFETS DES TIRS D’ARMES LÉGÈRES
37
SUPPRESSION
37
38
PERTES DE L’INFANTERIE
COMBAT AU CORPS À CORPS 39
EQUIPEMENTS SPÉCIAUX DE L’INFANTERIE 41
PANZERFAUST
41
CHARGE EXPLOSIVE 41
GRENADES À FUSIL 41
CHAPELETS DE GRENADES
42
MINES MAGNÉTIQUES
42
PANZERWURFMINE 42
COCKTAILS MOLOTOV
42
TYPES DE MUNITIONS POUR CANONS ET MORTIERS 43
SÉLECTIONNER UN TYPE DE MUNITION 45
TIRS SUR CIBLES BLINDÉES 45
COUP AU BUT
45
DÉFILEMENT DE TIR 46
47
CIBLE MANQUÉE
PERFORATION DE BLINDAGE 47
IMPACTS NE PERFORANT PAS LE BLINDAGE
TYPES DE BLINDAGES
50
SCHÜRZEN
51
SYSTÈMES DE VISÉE 51
53
ARTILLERIE
FORCES DES EXPLOSIONS
53
ARTILLERIE SUR CARTE
54
UTILISER UN PC POUR LE TIR INDIRECT 54
ARTILLERIE HORS-CARTE
55
55
PRÉPARER UNE MISSION D’ARTILLERIE
MUNITIONS POUR L’ARTILLERIE 56
DÉLAI
56
BARRAGE D’ARTILLERIE PRÉLIMINAIRE
57
PRÉCISION
58
AJUSTER LE TIR
58
TIRS D’ARTILLERIE PRÉ-RÉGLÉS
59
APPUI AÉRIEN TACTIQUE
61
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
49
155
Annexe D - Index
LE
COMMANDEMENT
64
DÉLAI D’EXÉCUTION 64
RAYON DE CONTRÔLE
65
CAPACITÉS DE COMMANDEMENT
66
CONTRÔLE (ICÔNE : ÉTOILE) 66
COMBAT (ICÔNE : ÉCLAIR) 66
MORAL (ICÔNE : COEUR)
66
DISCRÉTION (ICÔNE : POINT D’INTERROGATION)
MORAL 67
LES HUIT NIVEAUX DE MORAL 67
69
TROUPES FANATIQUES
APTITUDE PHYSIQUE ET FATIGUE
70
EXPÉRIENCE
71
L’ÉDITEUR
66
63
PARAMÈTRES
66
66
PARAMÈTRES GÉNÉRAUX
PARAMÈTRES DE LA BATAILLE 68
PARAMÈTRES DE L’OPÉRATION 69
CARTES 73
TYPE DE CARTE
73
EDITER UNE CARTE 74
SAUVEGARDER DES CARTES POUR LES BATAILLES RAPIDES
CONSEILS POUR LA CRÉATION DE CARTES 76
UNITÉS 79
RENFORTS80
PREMIÈRE ARRIVÉE POSSIBLE 81
PROBABILITÉS/TOUR OU PROBABILITÉS/BATAILLE
RÉSERVES (OPÉRATIONS UNIQUEMENT) 81
RENFORTS LIÉS À LA CARTE 82
RENFORTS ET FORTIFICATIONS 82
EDITER LES UNITÉS 82
83
UNITÉS D’INFANTERIE
PC D’INFANTERIE 84
UNITÉS BLINDÉES ET D’APPUI 84
ORDRES DE BATAILLE
86
LE
76
81
DÉFI 89
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
90
BATAILLES RAPIDES 92
PARAMÈTRES DE LA BATAILLE 92
IMPORTER UNE CARTE
95
CHOIX DU TYPE DE JEU
96
SÉLECTIONNER LES UNITÉS DANS UNE BATAILLE RAPIDE
JEU PAR EMAIL (PBEM - PLAY BY EMAIL GAME) 99
COMPATIBILITÉ
100
156
96
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
Annexe D - Index
JEU
TUTORIAL
EN
LA SÉQUENCE DE JEU PAR EMAIL
100
TCP/IP 102
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES MINIMALES 102
CONCEPTS DE BASE 102
LANCER UNE PARTIE 102
REJOINDRE UNE PARTIE
103
103
CHRONOMÈTRE DE TOUR
DISCUSSION EN DIRECT
104
NOTE SPÉCIALE CONCERNANT LES OPÉRATIONS
105
ASTUCES CONCERNANT L’ADRESSE IP
PERTE DE LA CONNEXION
106
CONNEXION INTERNET PARTAGÉE
106
FIREWALL (PARE-FEU) ET PROXY
106
CONFIGURATION CABLE/DSL 107
108
POUR BIEN COMMENCER...
108
A LA DÉCOUVERTE DU CHAMP DE BATAILLE
COMPRENDRE VOTRE MISSION 112
SE FAMILIARISER AVEC SES UNITÉS
113
113
APPRENDRE À DONNER DES ORDRES
L’ESSENTIELLE LIGNE DE VUE (LDV)
115
PRÉPARER VOS UNITÉS POUR LE COMBAT 116
LA PHASE D’ORDRES DU TOUR 1
116
BIENVENUE DANS WEGO
120
121
LE TOUR 2
PHASE D’ORDRES DU TOUR 3 ET SUITE 121
CONSEILS ADDITIONNELS
121
TUTORIAL
AVANCÉ
DÉPLOIEMENT
TOUR 1 124
TOURS 2-4
TOUR 5 125
TOURS 6-10
TOURS 11-15
TOURS 16-20
LE FRONT
105
DE L’EST
109
123
123
125
125
126
126
128
CHANGEMENTS DANS LE SYSTÈME D’ARTILLERIE
128
SYSTÈMES DE VISÉE 129
CHANGEMENTS DANS L’IA TACTIQUE
130
CHANGEMENTS DANS LES ABRÉVIATIONS DES MUNITIONS
VOLONTÉ DE COMBATTRE
131
LES AVIONS
132
BATAILLES RAPIDES ET ÉDITEUR DE CARTES
132
Combat Mission: Barbarossa to Berlin
131
157
Annexe D - Index
MÉTÉO 133
VÉHICULES
135
MODÉLISATION DES PÉNÉTRATIONS DE BLINDAGE
NOUVEAUX ORDRES 137
UNITÉS 137
FATIGUE 138
RETRANCHEMENT 138
OPÉRATIONS
139
AUTRES FONCTIONS 140
141
POUR LES «MODDERS»
ANNEXE A - RACCOURCIS
73
ANNEXE B – LES
76
ORDRES
ANNEXE C - ASSISTANCE
TECHNIQUE
135
142
PROBLÈMES D’INSTALLATION 142
INSTALLATION MANUELLE DU JEU (WINDOWS) : 143
PROBLÈMES GÉNÉRAUX
143
PROBLÈMES LIÉS AUX EFFETS DE TRANSPARENCE (FUMÉE ET BÂTIMENTS)143
PROBLÈMES VIDÉOS (WINDOWS)
147
PROBLÈMES EN MODE TCP/IP
148
150
VOUS N’ARRIVEZ PAS À CHARGER UN FICHIER DE JEU PAR EMAIL
RENDRE COMPTE DES PROBLÈMES
150
J’AI BESOIN D’UNE ASSISTANCE TECHNIQUE PERSONNALISÉE 150
158
Combat Mission: Barbarossa to Berlin

Manuels associés