ARENE guide de solutions techniques Mode d'emploi
CLASSEUR-A4 30/01/02 14:31 Page 1 (1,1)
QUA
LITÉ
QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE
SUR UNE ZONE D’ACTIVITÉ
ENVI
RON
GUIDE DE SOLUTIONS TECHNIQUES
NEM
ENTALE
Agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies Ile-de-France
QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE
SUR UNE ZONE D’ACTIVITÉ
GUIDE DE SOLUTIONS TECHNIQUES
Le présent guide de solutions techniques a été élaboré pour aider les futurs occupants de la zone d’activité PARISUD VI “La Borne
Blanche” à Combs-la-Ville (77) à appliquer la charte de qualité environnementale.
Ils y trouveront des informations sur les solutions techniques existantes leur permettant de mettre en œuvre les exigences et les recommandations de la charte.
Chaque solution est présentée sous forme de fiches regroupées par thèmes. Chacune des fiches comprend un volet technique sur la solution proposée et un volet sur les aides existantes pour sa mise en œuvre.
Ce guide est également utilisable par tout acteur (entreprises, collectivités, …) désireux de développer des pratiques respectueuses d’une démarche de qualité environnementale.
Septembre 2001
PRÉAMBULE
La qualité environnementale peut être mise en œuvre sur une zone d’activité nouvelle ou lors de la requalification d’une zone existante. Les thèmes de la qualité environnementale sont adaptés à chaque cas.
Les quatorze thèmes traités dans ce guide permettent de couvrir un large panel de préoccupations environnementales et les enjeux qu’elles impliquent.
Une zone d’activité conçue, réalisée et gérée selon une démarche de qualité environnementale est une zone qui possède toutes les qualités habituelles d’une zone d’activité (d’aménagement, de fonctionnalité, d’usage, de performance technique…), mais dans des conditions telles que ses impacts sur l’environnement sont durablement minimisés à toutes les échelles, depuis l’ambiance des espaces intérieurs jusqu’à l’échelle de la planète, en passant par ses abords immédiats, et à toutes les époques, depuis l’extraction des matières premières qui ont servi à sa fabrication jusqu’à sa démolition.
Tous les acteurs intervenant dans l’aménagement, la construction, la requalification, la gestion, l’entretien, la conception, l’utilisation… sont concernés par la qualité environnementale des zones d’activité.
Les quatorze thèmes environnementaux traités dans ce guide sont :
• Aménager en relation avec l’environnement urbain et les riverains
• Aménager en relation avec l’environnement naturel
• Optimiser les déplacements et favoriser les transports moins polluants
• Gérer les eaux pluviales
• Construire avec l’environnement
• Limiter les nuisances et déchets de chantier
• Maîtriser les consommations d’eau potable
• Maîtriser les consommations d’énergie
• Limiter et gérer les rejets liquides
• Limiter et gérer les rejets gazeux
• Limiter et gérer les déchets d’activités
• Maîtriser les risques industriels
• Maîtriser les implantations
• Mettre en place un système de management environnemental
Construction du guide
Le guide est composé de fiches de solutions techniques autour de quatorze thèmes de la qualité environnementale.
Chaque fiche comprend un volet technique et un volet présentant les aides existantes pour la mise en œuvre des solutions techniques proposées.
Les solutions techniques présentées sont considérés comme connues et éprouvées au moment de la rédaction du guide. La liste se veut le plus exhaustif possible.
Le choix entre les solutions techniques est laissé à la discrétion des principaux acteurs concernés, en effet les aspects techniques ne sont pas les seuls critères de choix, ceux-ci dépendent du contexte : environnement local, choix politique de l’entreprise, etc…
MODE D’EMPLOI DU GUIDE
Composition des fiches
Les différentes rubriques de chaque fiche sont présentées ci-après, dans la rubrique “Structure d’une fiche”.
Nature de la fiche
Cinq icônes permettent de définir l’objet de la fiche.
Fiche méthodologique
Fiche technique concernant la parcelle : espaces extérieurs, cheminements, voiries, espaces verts…
Fiche technique liée au bâtiment : conception, chantier, aménagements intérieurs…
Fiche technique liée au process : rejets, consommation d’eau, consommation d’énergie…
Fiche technique liée à la vie de l’entreprise : confort des salariés, commodités de transports, organisation de l’entreprise.
Aides techniques et financières
Cette rubrique présente les organismes pouvant fournir des aides techniques ou financières.
Les aides financières sont évoquées à titre indicatif et il convient de s’adresser directement aux organismes, dont les coordonnées se trouvent en annexe.
Évaluation environnementale des solutions techniques
Ce tableau synthétise les informations relatives aux solutions techniques selon des critères environnementaux.
Le coût global représente le coût d’investissement et le coût d’exploitation, tenant compte des économies réalisables en exploitation.
STRUCTURE D’UNE FICHE
Thème regroupant plusieurs fiches reprenant les articles de la charte de qualité environnementale de PARISUD VI
Numéro de la fiche
Nature de la fiche
Titre de la fiche
Descriptif technique :
Principe
Solutions techniques
Dimensionnement
Entretien, maintenance, durée de vie
À savoir
Illustrations d’une ou plusieurs solutions techniques
Conseil / astuce…
Évaluation environnementale des solutions techniques
Aides techniques et financières : organisme pouvant apporter un conseil technique ou une aide financière
Pour en savoir plus : ouvrages et sites Internet utiles
SOMMAIRE
0.
M e t t r e e n p l a c e u n e d é m a r c h e d e q u a l i t é e n v i r o n n e m e n t a l e s u r u n e z o n e d ’ a c t i v i t é
Mise en place d’une démarche de qualité environnementale sur une zone d’activité en création
Qualité environnementale sur PARISUD VI
1.
A m é n a g e r e n r e l a t i o n a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t u r b a i n e t l e s r i v e r a i n s
Prise en compte du bruit dans l’aménagement de la parcelle
Environnement urbain et architecture du bâtiment
2.
A m é n a g e r e n r e l a t i o n a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t n a t u r e l
Continuité et diversité écologique
Végétalisation des limites de parcelles
Végétalisation des toitures et façades
3.
O p t i m i s e r l e s d é p l a c e m e n t s e t f a v o r i s e r l e s t r a n s p o r t s m o i n s p o l l u a n t s
Aménagement des stationnements deux roues
Utilisation de véhicules électriques
4.
G é r e r l e s e a u x p l u v i a l e s
Chaussées à structure réservoir
Techniques d’infiltration : puits, tranchées, noues
Perméabilisation des parkings et cheminements
Pré-traitement des eaux de ruissellement
5.
C o n s t r u i r e a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t
Prise en compte du bruit dans la conception du bâtiment
Optimisation de l’éclairage naturel
Démarche de choix des matériaux, produits et techniques
Techniques et matériaux pour une isolation thermique et acoustique
6.
L i m i t e r l e s n u i s a n c e s e t d é c h e t s d e c h a n t i e r
Réduction du bruit des engins et outils
Réduction, gestion et valorisation des déchets de chantier
7.
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ e a u p o t a b l e
Mise en place d’appareils économes
Récupération et utilisation des eaux pluviales
8.
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ é n e r g i e
Éléments clés d’une bonne maîtrise de l’énergie
Systèmes de chauffage et de climatisation
Production de chaleur et d’électricité par cogénération
Autres énergies renouvelables et moins polluantes
9.
L i m i t e r e t g é r e r l e s r e j e t s l i q u i d e s
Techniques d’épuration des rejets liquides
Techniques de traitement biologique des rejets liquides
Technique de l’épuration hélio-biologique
10.
L i m i t e r e t g é r e r l e s r e j e t s g a z e u x
Techniques de traitement des fumées
Techniques de traitement des composés organiques volatiles (COV)
Solutions alternatives aux CFC et HCFC
11.
L i m i t e r e t g é r e r l e s d é c h e t s d ’ a c t i v i t é s
Valorisation des déchets industriels banals (DIB)
Valorisation des déchets verts
Traitement des déchets industriels spéciaux (DIS)
12.
M a î t r i s e r l e s r i s q u e s i n d u s t r i e l s
Maîtrise des risques industriels
13.
M a î t r i s e r l e s i m p l a n t a t i o n s
Recherche d’une cohérence environnementale
14.
M e t t r e e n p l a c e u n s y s t è m e d e m a n a g e m e n t e n v i r o n n e m e n t a l
Outil Plan Environnement Entreprise 2000
A n n e x e s
Crédits photos et remerciements
Mettre en place une démarche de qualité environnementale sur une zone d’activité
0.
0.01
Mise en place d’une démarche de qualité environnementale sur une zone d’activité en création
0.02
Qualité environnementale sur PARISUD VI
M e t t r e e n p l a c e u n e d é m a r c h e d e q u a l i t é e n v i r o n n e m e n t a l e s u r u n e z o n e d ’ a c t i v i t é
Mise en place d’une démarche de qualité environnementale sur une zone d’activité en création
Limiter les impacts environnementaux liés à une zone d’activité
0.01
Implanter une zone d’activité engendre toujours des impacts sur le lieu qui l’accueille et ses alentours.
L’aménagement et le fonctionnement d’une zone d’activité modifient le milieu existant, conduisent à des consommations d’énergie, d’eau potable, de matières premières, émettent des rejets polluants dans l’air, l’eau et le sol, des bruits, des odeurs, génèrent des déchets, etc…
Maîtriser au mieux ces impacts est une nécessité réglementaire et économique, procure un atout commercial aux précurseurs et participe à l’amélioration du cadre de travail des salariés de l’entreprise.
Développer une démarche de qualité environnementale, pour maîtriser les impacts environnementaux liés à l’aménagement et au fonctionnement de la zone d’activité, consiste avant tout à mettre en adéquation des acteurs, des moyens techniques et financiers et passe par une mobilisation et une concertation de l’ensemble des partenaires concernés.
Elle intègre les spécificités locales dans un souci de cohérence environnementale, économique et sociale.
DÉMARCHE DE QUALITE ENVIRONNEMENTALE
PHASE AMENAGEMENT-CONCEPTION PHASE GESTION DE LA ZONE
Quelle démarche ?
Charte de qualité environnementale Certification ISO 14001 du gestionnaire de zone
COMITÉ DE SUIVI DE LA CHARTE
●
suivi des phases aménagement-conception
●
élaboration de la charte de qualité environnementale
●
suivi avant la mise en place de la structure de gestion
STRUCTURE DE GESTION
●
suivi et application des orientations de la charte
●
accueil et accompagnement des entreprises, information,
interface avec les acteurs locaux
●
gestion des espaces collectifs et fonctionnement de la zone
●
mise en œuvre des services aux entreprises
Démarche de qualité environnementale : de la conception à la gestion d’une zone d’activité.
Une démarche environnementale globale en deux temps
◗ Élaboration d’une Charte de qualité environnementale
Un comité de suivi de la “qualité environnementale” de la zone, composé d’acteurs locaux et de partenaires concernés, est constitué et élabore une Charte de Qualité Environnementale pour accompagner la conception et l’aménagement de la zone.
Cette charte, démarche volontaire concrétisée par un document contractuel, est annexée à l’acte de vente signé avec les entreprises s’installant sur la zone. Les propriétaires-bailleurs doivent, à leur tour, annexer la charte à leur bail commercial.
Cette charte repose sur un équilibre entre un niveau important d’exigences vis à vis des entreprises et des services mis en œuvre par les partenaires locaux visant à aider les entreprises à répondre à celles-ci.
Ces dispositions ont pour but de maintenir, dans la durée, la qualité de l’environnement.
◗ Mise en place d’une structure de gestion
Une structure de gestion est mise en place et a pour rôle d’assurer :
• Suivi et application des orientations de la charte,
• Accueil et accompagnement des entreprises, information, interface avec les acteurs locaux,
• Gestion des espaces collectifs et fonctionnement de la zone,
• Mise en œuvre de services aux entreprises.
La structure de gestion s’engagera vers un système de management environnemental dont une des étapes est la certification ISO 14001 comme gestionnaire d’une zone d’activité.
◗ Les services proposés aux entreprises
La structure de gestion a aussi pour mission d’accompagner les entreprises.
Elle assure leur accueil, les informe, les aide dans leurs choix stratégiques ou techniques, leur sert d’interface avec les acteurs locaux.
Pour en savoir plus
Internet
• ARENE Ile-de-France : www.areneidf.com
0.01
M e t t r e e n p l a c e u n e d é m a r c h e d e q u a l i t é e n v i r o n n e m e n t a l e s u r u n e z o n e d ’ a c t i v i t é
Qualité environnementale sur PARISUD VI
Limiter les impacts environnementaux liés à une zone d’activité
0.02
La zone Parisud VI “La Borne Blanche”
La Zone d’Aménagement Concerté Parisud VI, dite “La Borne Blanche”, est située dans le périmètre de la commune de Combs-la-Ville (77), dans la ville nouvelle de Sénart. Elle constitue la sixième ZAC formant le parc d’activités Parisud.
Le parc d’activités Parisud s’étend des deux côtés de la Francilienne, sur le tronçon situé entre l’A5a et l’A5b.
La ZAC de Parisud VI se trouve dans la partie nord de Parisud et s’étend sur une superficie de 47,5 hectares.
Le terrain Parisud VI est délimité :
• à l’ouest par la forêt de Sénart ;
• au sud par les secteurs de Parisud III (28 hectares, commune de Tigery),
Parisud IV (64 hectares, commune de Combs-la-Ville), Parisud V
(18 hectares, communes de Lieusaint et de Combs-la-Ville) ;
• à l’est, par la RD 50 et les voies ferrées de la SNCF ;
• au nord par les quartiers pavillonnaires du sud de Combs-la-Ville
(Quartier du Beau Soleil).
Zone Parisud VI “la Borne Blanche”.
0.02
La démarche de qualité environnementale
Née d’une volonté politique de la Commune de
Combs-la-Ville (77) et formalisée par l’ARENE
(Agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies) avec l’appui du cabinet TRIBU, la charte de “qualité environnementale” concrétise un des maillons d’une démarche environnementale globale mise en œuvre dans le cadre de la zone d’activité économique Parisud VI “La Borne
Blanche”. Cette démarche implique l’ensemble des acteurs locaux : collectivités, Établissement Public d’Aménagement de Sénart, Syndicat d’Agglomération Nouvelle de Sénart, associations, et surtout les entreprises.
L’enjeu est de concilier action économique et environnement à l’échelle d’une zone d’activité. A partir d’une action volontariste des collectivités, les entreprises désireuses de s’y implanter y trouveront un cadre favorisant le développement de leur démarche environnementale interne.
■
Article
1°. Relations avec l’environnement urbain et les riverains
■
Article
2°. Relations avec l’environnement naturel et conception des espaces plantés
■
Article
3°. Déplacements urbains et transports
■
Article
4°. Gestion des eaux pluviales
■
Article
5°. Qualité environnementale du bâti
■
Article
6°. Chantier
■
Article
7°. Gestion des approvisionnements en eau
■
Article
8°. Gestion des approvisionnements en énergie
■
Article
9°. Maîtrise des eaux usées et rejets liquides
■
Article 10°. Maîtrise des rejets gazeux des installations fixes
■
Article 11°. Maîtrise des déchets d’activité
■
Article 12°. Maîtrise des risques industriels
■
Article 13°. Maîtrise des implantations, cohérence et évolution
■
Article 14°. Mise en place d’un système de management environnemental
Pour cela, deux étapes successives sont à mettre en
œuvre.
Tout d’abord, il est déterminant d’avoir une action forte au niveau de la conception et de l’aménagement de cette zone de 47,5 hectares. La réponse apportée est la charte de “qualité environnementale”, qui rendue contractuelle vis à vis des entreprises, détermine 14 points d’actions depuis le
“chantier vert” à la “maîtrise des risques industriels”, en passant par la gestion collective des déchets, la maîtrise des flux et des rejets liquides et gazeux. Cette charte fixe des engagements forts, d’une part pour les entreprises, sous forme d’exigences et de recommandations ; d’autre part, pour l’ensemble des acteurs locaux (collectivités institutionnels et professionnels) en proposant un panel de solutions techniques disponibles et des services personnalisés qui seront mis en œuvre dans le cadre de la future structure de gestion de la zone.
Si la prise en compte de critères environnementaux dans l’aménagement est fondamentale, une mise en œuvre et un suivi au quotidien doivent être réalisés. Ceci constitue la deuxième étape qui débute aujourd’hui par un engagement des opérateurs à répondre aux attentes des entreprises. Celle-ci engage de fait la future structure de gestion de la zone dans une démarche de certification ISO 14001.
Les quatorze thèmes de la charte de qualité environnementale mise en place sur la zone d’activité
PARISUD VI
“La Borne Blanche”
à Combs-la-Ville.
1. Enjeux et objectifs
Présentation des enjeux environnementaux de la cible
2. Dans la réglementation
Liste des textes réglementaires applicables et résumé général
3. Dans le PAZ
Exigences d’urbanisme figurant dans le PAZ et propositions complémentaires
4. A l’échelle de la zone
Orientations environnementales touchant à l’ensemble de la zone et aux espaces collectifs
5. A l’échelle des parcelles
Préconisations et exigences touchant les parcelles privatives et applicables aux entreprises
6. Des services aux entreprises
Recommandations quant aux services aux entreprises pouvant être mis en place par la structure de gestion
7. Des solutions
Exemples de solutions à caractère général permettant de mettre en œuvre certaines préconisations ou exigences environnementales
Pour en savoir plus
Internet
• Commune de Combs-la-Ville
• EPA Sénart (Établissement Public d’Aménagement de Sénart)
• SAN Sénart (Syndicat d’Agglomération Nouvelle de Sénart)
• ARENE Île-de-France (Agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergie)
Aménager en relation avec l’environnement urbain et les riverains
1.
1.01
Prise en compte du bruit dans l’aménagement de la parcelle
1.02
Environnement urbain et architecture du bâtiment
A m é n a g e r e n r e l a t i o n a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t u r b a i n e t l e s r i v e r a i n s
Prise en compte du bruit dans l’aménagement de la parcelle
Limiter les nuisances acoustiques et améliorer le confort acoustique
1.01
Principe
Il s’agit de mettre en œuvre des techniques de réduction de l’émission de bruit à sa source, ou de concevoir des aménagements correctifs spécifiques.
Les bruits générés par une activité industrielle proviennent :
• de l’intérieur des bâtiments (machines, process),
• des toitures ou à proximité des bâtiments (chaufferie, équipements techniques de traitement de l’air et de production de froid),
• des espaces extérieurs (livraisons, trafic).
La nuisance perçue par les riverains (ou les personnes travaillant dans d’autres établissements de la zone) dépend de la nature du bruit (grave ou aigu), de son niveau, mais aussi de l’ampleur de ce niveau par rapport au bruit ambiant.
Exemple d’un mur antibruit végétalisé.
Exemple d’un talus sur la ville nouvelle de Sénart (77).
La propagation du bruit à la source peut être limitée au moyen de capotages par exemple.
Ces deux solutions améliorent également les conditions de travail dans l’établissement.
◗ Aménagements portant sur le bâtiment
Lors de la conception du bâtiment, les locaux ou les
équipements techniques bruyants doivent être
éloignés au maximum des zones à protéger, et l’isolation acoustique des parois extérieures doit
être renforcée.
◗ Aménagement du plan masse et des espaces
extérieurs
L’implantation du bâtiment entre les zones à protéger et les aires de livraison constitue un écran très efficace.
Pour les bruits très importants, des écrans artificiels peuvent être disposés sur le terrain : murs anti-bruits (béton, bois...), buttes de terre... Attention un écran végétal est inefficace contre le bruit.
Solutions techniques
◗ Limitation à la source
Le niveau de pression acoustique (bruit) émis par les machines et les équipements techniques peut
être réduit, notamment grâce à un choix judicieux de matériel plus silencieux.
A savoir
La réglementation fixe des exigences à respecter dès la limite de propriété. Celles-ci portent sur le niveau de bruit de jour et de nuit, et son émergence (“pic“ par rapport au bruit ambiant).
Deux solutions techniques pour se protéger du bruit : le mur écran et le talus.
1.01
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★ ★
★ ★ ★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
> >
Un diagnostic des sources et niveaux sonores peut être utile.
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ CIDB (Centre d’Information et de Documentation sur le Bruit)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
◗ DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement)
◗ Ministère chargé de l’Équipement
Études
Aide sous forme de diagnostic “bruit“ gratuit en entreprise.
◗ ARACT (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-
France”, AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• CSTB : www.cstb.fr
• Ministère chargé de l’Équipement : www.equipement.gouv.fr
Ouvrages
• Bruit dans la ville, ECHOBRUIT, 1998
• Journées Ville et Acoustique 5 et 6 janvier 1998,CNRS - Ministère chargé de l’Environnement - CIDB - SFA
• Gérer et construire l’environnement sonore, ARENE Île-de-France, 1997
• Le bruit et les bâtiments : des enjeux économiques et de qualité de vie, CCIP, 1997
1.02
A m é n a g e r e n r e l a t i o n a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t u r b a i n e t l e s r i v e r a i n s
Environnement urbain et architecture
Partager la ville entre ceux qui y travaillent et ceux qui y vivent
Principe
La ville doit être vivable pour tous, ceux qui y habitent comme ceux qui y travaillent.
L’implantation d’une zone d’activité en milieu urbain, ou à proximité, exige un certain nombre de précautions, sans lesquelles la cohabitation entre activité et résidence ne fonctionne pas.
Utilisation du bois en façade : ébénisterie Seltz
à Mittelbergheim (67).
Solutions techniques
◗ Limitation des nuisances
Elle constitue la règle première de cette cohabitation et est de la responsabilité des entreprises, principale cause potentielle de ces nuisances liées à leur activité : bruit, odeurs, pollution de l’air…
◗ Règle du jeu équitable pour l’usage des espaces
communs
La coexistence entre un trafic de livraison intense et des déplacements piétonniers ou deux roues est toujours difficile.
Il est préférable de les séparer nettement, notamment par la création de cheminements piéton et vélo protégés.
Faute de pouvoir le faire, un certain nombre de précautions sont indispensables : des aires de service situées en dehors de la voirie publique, un aménagement de la taille des véhicules et des horaires de livraison.
◗ Partage de la ville
La ville est un espace d’usages divers; c’est aussi un paysage.
Il est de la responsabilité des industriels de comprendre que le bâtiment n’est pas qu’une simple enveloppe technique. Ils doivent être attentifs à l’architecture du bâtiment, au choix des matériaux extérieurs et au traitement des espaces verts.
Parallèlement, il est de la responsabilité des riverains de comprendre et d’accepter que ces bâtiments sont des bâtiments d’activité, avec une forme et des contraintes spécifiques.
A savoir
L’aménagement de la parcelle et la conception architecturale des bâtiments doivent respecter les exigences réglementaires liées aux documents d’urbanisme.
Ces documents peuvent comprendre des recommandations portant sur les matériaux ou l’architecture.
Utilisation du cuivre pré-patiné de l’usine Braun à Melgsungen (Allemagne).
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★ ★ ★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement) de votre département
1.02
Pour en savoir plus
Internet
• CAUE : www.fncaue.fr
Ouvrages
• Ville et écologie : bilan d’un programme de recherche (1992-1999), MATE,
METL, août 1999
• La ville et le développement durable, Cahiers du CSTB n°397, mars 1999
• Construire avec le bois, Dominique Gauzin-Müller, Collection technique de conception, 1999
• Livre vert de l’Écologie urbaine dans la construction et l’habitat, Dominique
Bidou, 1993
Aménager en relation avec l’environnement naturel
2.
2.01
Continuité et diversité écologique
2.02
Végétalisation des limites de parcelles
2.03
Végétalisation des toitures et façades
2.01
A m é n a g e r e n r e l a t i o n a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t n a t u r e l
Continuité et diversité écologique
Préserver le milieu naturel, l’équilibre des écosystèmes et la biodiversité
Principe
Pour assurer la continuité et la diversité écologique, on fait appel à la notion de corridors ou continuité écologique.
Ce sont les espaces plus ou moins linéaires et plus ou moins larges qui relient des sites naturels, en permettant à la faune et la flore de coloniser ou reconquérir un territoire.
Les objectifs sont de :
• structurer l’espace pour protéger, développer et diversifier les écosystèmes naturels,
• concilier les impératifs de développement et de protection de la nature,
• répondre à la double vocation de sensibilisation du public à la nature et d’amélioration du cadre de vie.
Continuités écologiques sur la commune de Combs-la-ville (77).
Solutions techniques
Un réseau de corridors écologiques permet de préserver, maintenir et développer durablement la diversité et la continuité des espaces naturels et semi-naturels.
L’enchaînement de milieux naturels peut satisfaire aux besoins vitaux en air, en eau, en nourriture, en caches, en luminosité, en température, en humidité, etc. de la faune et la flore.
Les éléments continus ou discontinus, composants les corridors, peuvent être des bosquets, des bandes herbacées, des jardins particuliers, des rivières, des canaux, des mares et des fossés, ainsi que des passages artificiels pour franchir d’éventuelles routes, murs ou voies ferrées.
Entretien, maintenance, durée de vie
Les opérations d’entretien des aménagements composant un corridor écologique doivent être simples et peu coûteuses. Elles permettent ainsi à la faune d’être préservée.
A savoir
Les corridors écologiques favorisent la diversité biologique et la protection du sol et des eaux.
Des haies vives, des mares, des bassins plantés peuvent constituer des corridors écologiques.
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★ ★ ★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★
★ ★
●
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
Une étude de la faune et de la flore peut être faite au préalable par un écologue.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) de votre département
◗ CEMAGREF (Centre de Machinisme Agricole Génie Rural Eaux Forêts)
◗ FFP (Fédération Française du Paysage)
◗ INRA (Institut National de la Recherche Agronomique)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ UNEP (Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage)
Pour en savoir plus
Internet
• CEMAGREF : www.cemagref.fr
• INRA : www.inra.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• Conseil Général 92 : www.cg92.fr
• IAURIF : www.iaurif.fr
• CAUE : www.fncaue.fr
Ouvrages
• Ecôpole 11/19 et biodiversité, Chantier Nature, 1998
• Les corridors écologiques, Région Nord Pas de Calais, 1996
• Restaurer la biodiversité, Région Nord Pas de Calais, Projet LIFE, 1994
2.01
2.02
A m é n a g e r e n r e l a t i o n a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t n a t u r e l
Végétalisation des limites de parcelles
Aménager les espaces privatifs de façon à préserver le milieu naturel
Principe
La végétalisation des limites de parcelles peut se faire par des aménagements paysagers et écologiques.
Ces aménagements peuvent être des haies, des talus ou des fossés plantés. Ces trois types d’aménagement sont les principaux constituants des paysages de bocages, paysages écologiquement riches et largement répandus en Île-de-France.
Les haies, talus et fossés n’ont pas seulement la fonction de clôture mais également une fonction esthétique et environnementale.
D’un point de vue écologique, la structure de la végétation d’une haie, d’un talus ou d’un fossé joue un rôle prépondérant dans la notion de diversité écologique. Ces aménagements paysagers ont également un rôle de protection des sols et des eaux.
Ils fonctionnent au sein d’une zone d’activité comme un réseau hydrographique, facilitant l’écoulement des eaux et leur infiltration.
Entretien, maintenance, durée de vie
Les opérations d’entretien des aménagements de types haies, talus et fossés peuvent être très simples et peu coûteuses.
Une taille de la haie une fois par an, en hiver, permet aux espèces animales “habitant“ la haie d’être préservées.
Exemple d’un talus planté (Raychem, Cergy-Pontoise - 95).
A savoir
L’utilisation des haies et/ou des talus et/ou des fossés dépend de l’environnement naturel et des choix de paysage.
Solutions techniques
◗ Les haies vives constituent un aménagement intéressant pour clôturer les parcelles.
Elles associent arbustes caducs et persistants, champêtres et plus horticoles, à floraison et fructification. Ces haies peuvent être échelonnées sur une hauteur de 1 à 2 mètres.
Elles permettent de rompre toute uniformité par la grande variété des espèces qui la composent.
Dix à vingt espèces sont associées et la priorité est donnée aux espèces locales qui doivent en constituer l’ossature.
◗ Le talus planté fonctionne comme une haie vive et permet en plus de protéger des nuisances acoustiques.
◗ Le fossé planté fonctionne comme une haie vive et permet d’assurer une meilleure gestion des eaux pluviales.
Exemple d’une haie vive (Sénart - 77).
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★ ★ ★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★ ★
★ ★
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
Une étude de sol et de la flore peut être faite par un paysagiste.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) de votre département
◗ CEMAGREF (Centre de Machinisme Agricole Génie Rural Eaux Forêts)
◗ FFP (Fédération Française du Paysage)
◗ INRA (Institut National de la Recherche Agronomique)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ UNEP (Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage)
Pour en savoir plus
Internet
• CEMAGREF : www.cemagref.fr
• INRA : www.inra.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• CAUE : www.fncaue.fr
Ouvrages
• L’arbre et la haie, Dominique Soltner, 1995
• Planter des haies, Dominique Soltner, 1994
2.02
2.03
A m é n a g e r e n r e l a t i o n a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t n a t u r e l
Végétalisation des toitures et des façades
Maîtriser les eaux pluviales et améliorer l’intégration dans le paysage
Principe
La végétalisation des toitures et des façades permet :
• la réduction de besoins de climatisation par le pouvoir de régulation thermique de la végétation,
• la rétention de l’eau de pluie sur les toitures jusqu’à 70 % du volume des eaux d’orage généré,
• l’amélioration de la qualité de l’air : les poussières et certains polluants sont absorbés par la végétation,
• le développement d’une diversité écologique,
• l’amélioration du paysage urbain dense et minéral.
Solutions techniques
◗ Végétalisation intensive
Elle est constituée d’une végétation plane avec des plantes tapissantes, des herbes moyennes, basses, vivaces et des arbustes. Elle est adaptée aux toits de pente inférieur à 3°.
◗ Végétalisation extensive
Elle est constituée d’une plantation naturelle serrée et spontanée, résistant aux vents et aux intempéries.
Les toitures végétalisées peuvent être réalisées en pleine terre ou sur un substrat artificiel mince. Les toitures en pleine terre exigent un support résistant mais possèdent seules les qualités d’inertie et d’isolation thermique.
◗ Les façades végétalisées peuvent être constituées de plantes grimpantes, résistantes comme des lierres.
Exemple d’une toiture végétalisée
(FNB - Dammarie-les-Lys - 77).
Entretien, maintenance, durée de vie
L’entretien d’une végétalisation intensive est beaucoup plus contraignant que celui d’une végétalisation extensive, qui ne demande qu’un ou deux contrôles et une fauche par an.
2
3
1
6
4
5
7
9
8
Coupe de principe d’une toiture végétalisée.
1. Évacuation pluviale
2. Support porteur
3. Complexe isolant
4. Étanchéité
5. Drainage
6. Filtre
7. Substrat
8. Végétation
9. Bande-pourtour
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★
★
★ ★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★
★ ★
● ● ●
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
2.03
Coûts
Une toiture végétalisée peut engendrer un surcoût au niveau de la construction (charge supplémentaire, étanchéité, plantations).
Des économies sont réalisables sur le coût d’exploitation du bâtiment et des équipements liés au confort des utilisateurs : besoins de climatisation plus faibles, meilleure isolation thermique et phonique, économie possible sur le réseau d’évacuation des eaux d’orages.
>>
Le choix des espèces peut être effectué par un paysagiste.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ CAUE (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement) de votre département
◗ CEMAGREF (Centre Machinisme Agricole Génie Rural Eaux et Forêts)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
◗ INRA (Institut National de la Recherche Agronomique)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
Pour en savoir plus
Internet
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• CAUE : www.fncaue.fr
• CEMAGREF : www.cemagref.fr
• CSTB : www.cstb.fr
Ouvrages
• La plante dans la ville, Colloque Angers, 5-7 novembre 1996
• Végétalisons nos toitures-terrasses ; faut-il inciter au développement des
terrasses végétalisées en milieu urbain ?, Tome 1 et 2, Chantier Nature, 1995
• Bâtiment vert : toitures végétalisées, Chambre Syndicale Nationale de l’Étanchéité, 1995
Optimiser les déplacements et favoriser les transports moins polluants
3.
3.01
Aménagement des stationnements deux roues
3.02
Utilisation de véhicules électriques
3.03
3.04
3.05
3.01
O p t i m i s e r l e s d é p l a c e m e n t s e t f a v o r i s e r l e s t r a n s p o r t s m o i n s p o l l u a n t s
Aménagement des stationnements deux roues
Favoriser les modes de déplacements “propres”
Principe
Prévoir l’aménagement de stationnements deux roues permet aux salariés d’accéder à ce mode de déplacement non polluant dans de meilleures conditions.
Solutions techniques
Pour promouvoir l’usage des deux roues par les salariés, les aires de stationnement doivent satisfaire à certaines exigences.
Le stationnement deux roues doit être accessible, situé à proximité du lieu de travail, visible, simple d’usage et d’esthétique. Il doit être situé dans un lieu de passage afin d’éviter les vols et les dégradations.
Les stationnements moyenne et longue durées, utilisés par les salariés, doivent être réalisés avec des structures sûres, robustes, éclairées et protégées contre les intempéries.
Exemple d’un parc à vélo (Meylan - 38).
Entretien, maintenance, durée de vie
Les supports métalliques ou bétons demandent peu d’entretien et leur durabilité est d’au moins
10 ans.
Dimensionnement
Le nombre de stationnement deux roues à prévoir est d’environ 1 emplacement pour 5 salariés. Une place de stationnement automobile, soit environ
25 m 2 , peut être équipées de 6 à 7 arceaux et héberger 14 deux roues.
Il faut compter un encombrement de 0,7 par 2 mètres par arceau pouvant accueillir deux vélos.
A savoir
Des douches et des casiers peuvent être prévus pour les salariés se déplaçant par ce mode de transport.
Le type de stationnement choisi doit être équipé d’un système antivol.
3 mètres 3 mètres
7 vélos 4 scooters
Schéma d’emprise au sol d’un stationnement deux roues.
3.01
Économie d’énergie
Économie de ressources
★ ★ ★
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie ★
Facilité d’entretien
Durabilité
★ ★
★ ★
Coûts
Le coût d’investissement d’un abri deux roues permettant d’accueillir environ
14 vélos et 8 deux-roues motorisés est d’environ 12 196
€ (80 000 F).
(Prix année 2000)
Coût global
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
● ●
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
> >
Un sondage auprès des salariés concernant leur provenance géographique peut être fait au préalable.
Faire un état des lieux des liaisons deux roues
à proximité du site.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Énergies)
◗ CERTU (Centre d’Études sur les Réseaux, les Transports, l’Urbanisme)
◗ CVB (Club des Villes Cyclables)
Pour en savoir plus
Internet
• CERTU : www.certu.fr
• ARENE Île-de-France : www.areneidf.com
• Ministère chargé des Transports : www.equipement.gouv.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
Ouvrages
• Actes du forum transports propres n°5 : le vélo en agglomération, ARENE, 1999
• Partageons la rue : le vélo, un enjeu pour la ville - Fiches techniques, CERTU - Club des
Villes Cyclables, 1997
3.02
O p t i m i s e r l e s d é p l a c e m e n t s e t f a v o r i s e r l e s t r a n s p o r t s m o i n s p o l l u a n t s
Utilisation de véhicules
électriques
Favoriser l’utilisation et la recharge des véhicules
électriques
Principe
L’utilisation de véhicules électriques permet de supprimer la quasi totalité des émissions de polluants et de réduire le bruit, par rapport aux véhicules essence ou diesel.
Les moteurs électriques sont adaptés aux véhicules utilitaires et véhicules personnels.
Les véhicules électriques fonctionnent grâce à un moteur électrique alimenté par des batteries rechargeables, qui remplacent le moteur à combustion et le réservoir des véhicules essence ou diesel. Leur autonomie est en moyenne de 50 à 80 km.
Vue des trois batteries de 12 V mises à l’arrière du véhicule.
A savoir
Le kilométrage est limité par la recharge des batteries.
La borne de recharge doit être placée de préférence à proximité du bâtiment.
Solutions techniques
Deux types de recharge sont possibles :
• une borne de recharge située généralement dans les lieux publics,
• une prise domestique standard située sur un parking privé.
La recharge sur une prise standard se fait en 5 à
6 heures, de nuit de préférence, au moyen d’une alimentation de 230 volts et 16 ampères raccordée
à une prise de terre et à un disjoncteur différentiel.
La recharge sur une borne se fait également en
5 heures environ.
Une heure de recharge permet 15 à 20 km d’autonomie.
La consommation moyenne d’un véhicule électrique est de 20 à 25 kWh pour 100 km.
Entretien, maintenance, durée de vie
Les batteries doivent être changées tous les 30 000 km en moyenne pour les batteries en plomb et tous les
120 000 km pour les batteries en Nickel-Cadmium.
Elles sont louées auprès des constructeurs qui assurent l’entretien, la maintenance et le recyclage.
Leur durée de vie est de 800 à 1 500 cycles.
Borne de recharge pour véhicule électrique destinée
à être installée sur des parkings extérieurs.
Prise de connexion pour recharge des véhicules électriques.
Économie d’énergie
Économie de ressources
★
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★
★ ★
● ● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Énergies)
◗ EDF (Électricité de France)
◗ GIVE (Groupe Interministériel Véhicules
Électriques)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé des Transports
Etudes
Aide sous forme de subvention d’études
(hiérarchisation des actions à entreprendre dans les grandes flottes multi-sites ou multimissions).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
Aide sous forme de subvention à l’achat
(acquisition d’une voiture particulière (VP) ou camionnette).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
Visant à encourager l’utilisation de véhicules propres (fonctionnant au GPL, GNV ou à l’électricité).
◗ Ministère chargé des Finances
3.02
Coûts
Le surcoût d’investissement d’un véhicule
électrique, par rapport à un véhicule essence de même type, est de 3 049 à 4 573
€ (20 000
à 30 000 F TTC). Le coût de location d’une batterie est de l’ordre de 915 à 1 067
€ (6 000 à
7 000 F) par an.
Le coût du kWh électrique est de 0,07
€
(0,45 FHT) en heure creuse d’où un coût d’exploitation de 1,52
€ à 1,83 € (10 à 12 FHT) les
100 kilomètres.
(Prix année 2000)
> >
Un audit initial du parc automobile est à faire.
Pour en savoir plus
Internet
• EDF : www.edf.fr
• ARENE Ile-de-France : www.areneidf.com
• ADEME : www.ademe.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• Ministère chargé des Transports : www.equipement.gouv.fr
Ouvrages
• Des véhicules électriques pour votre entre-
prise : pourquoi pas ? combien ça coûte ?
orchestrer leur financement, EDF - TVE,
1999
• Actes du forum transports propres n°1 et
n°2, ARENE, 1998
* • Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en
matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-
France”, AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie -
ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
* • Dispositifs d’aides de l’ADEME : Programme véhicules
économes et propres, ADEME
3.03
O p t i m i s e r l e s d é p l a c e m e n t s e t f a v o r i s e r l e s t r a n s p o r t s m o i n s p o l l u a n t s
Utilisation de véhicules gaz
Favoriser l’utilisation et la recharge des véhicules au GNV et GPL
Principe
L’utilisation de véhicules gaz permet de réduire certaines émissions de polluants, par rapport aux véhicules essence ou diesel.
Parmi les véhicules gaz, on distingue deux techniques : les véhicules fonctionnant au GNV (gaz naturel pour véhicule) et au GPL (gaz de pétrole liquéfié).
Exemple d’un véhicule roulant au GPL.
Solutions techniques
◗ GPL
Le GPL est un mélange de butane et de propane.
Les véhicules GPL, utilitaires ou de loisirs, fonctionnent en bi-carburation essence-GPL. Le conducteur utilise alternativement le mode essence ou le mode
GPL.
Si la station service délivrant du GPL est trop éloignée de la zone, il faudra prévoir une station de pompage.
◗ GNV
Les véhicules GNV sont essentiellement utilisés pour des flottes de bus urbains et sont, par conséquent, bien adaptés aux entreprises utilisant ce mode de transports.
Une motorisation spécifique GNV fonctionne selon le même principe qu’un moteur diesel, mais les pollutions engendrées sont nettement plus faibles.
Si la flotte de véhicules est importante et lorsque le raccordement au réseau haute pression n’est pas possible, une station de compression GNV est nécessaire pour remplir les réservoirs des poids lourds.
On distingue deux types de remplissage :
• remplissage lent : la durée de remplissage est d’environ 8 heures et le coût d’investissement est réduit ;
• remplissage rapide : la durée de remplissage est
équivalent à la durée nécessaire dans le cas d’un véhicule traditionnel.
Entretien, maintenance, durée de vie
Un moteur fonctionnant au GNV permet d’allonger sa durée de vie : combustion plus propre, fonctionnement à froid du moteur sans enrichissement, maintien de la qualité de l’huile.
L’entretien d’un véhicule bi-carburation GPL et essence est équivalent celui d’un véhicule traditionnel.
Borne de recharge pour les véhicules GNV.
A savoir
Le stationnement de ces véhicules en sous-sol est réglementé et la mise en place d’une station de remplissage demande une étude spécifique du lieu d’implantation (respect de certaines normes sur l’éloignement des bâtiments, etc.).
Exemple d’un bus fonctionnant au GNV.
3.03
GNV
★
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★
★
★ ★
● ● ●
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
> >
Un audit initial du parc automobile est à faire.
Pour en savoir plus
Internet
• GDF : www.gazdefrance.com
• ARENE Ile-de-France : www.areneidf.com
• ADEME : www.ademe.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• Ministère chargé des Transports : www.equipement.gouv.fr
Ouvrages
• Actes du forum transports propres n°1,
n°2 et n°8, ARENE, 1998 et 2000
• Véhicules au gaz naturel, en route pour
une nouvelle ville, Gaz de France, 1997
GPL
★
★ ★
★
★ ★
● ● ●
Coûts
Le surcoût d’un véhicule léger GPL est d’environ 2 287
€ (15 000 F) et de 3 049 €
(20 000 F) pour un véhicule léger GNV.
Le coût d’une station de pompage de
GPL est d’environ 45 735
€ (300 000 F) et jusqu’à quelques millions d’euros pour une station de compression de GNV suivant le mode de recharge choisi. La station de pompage GPL se justifie à partir de quelques dizaines de véhicules s’approvisionnant régulièrement. Pour le
GNV, le seuil de rentabilité est une flotte d’au moins 100 poids lourds.
(Prix année 2000)
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Énergie)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Énergies)
◗ CFBP (Comité Français du Butane et du
Propane)
◗ GDF (Gaz de France)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ TOTAL - FINA - ELF - SHELL - AIR LIQUIDE
Études
Aide sous forme de subvention d’études
(hiérarchisation des actions à entreprendre dans les grandes flottes multi-sites ou multi-missions).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
Aide sous forme de subvention à l’achat d’un véhicule.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
Visant à encourager l’utilisation de véhicules propres (fonctionnant au GPL, GNV ou à l’électricité).
◗ Ministère chargé des Finances
* • Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”, AFINEGE -
Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-
France”, édition 2000
* • Dispositifs d’aides de l’ADEME : Programme véhicules économes
et propres, ADEME
3.04
O p t i m i s e r l e s d é p l a c e m e n t s e t f a v o r i s e r l e s t r a n s p o r t s m o i n s p o l l u a n t s
Covoiturage
Favoriser et organiser le covoiturage
Principe
Le terme “covoiturage“ désigne l’usage d’une seule voiture par plusieurs personnes qui effectuent tout ou partie d’un trajet ensemble.
Le covoiturage d’entreprise consiste à utiliser, pour les trajets domicile-travail, une voiture personnelle en la partageant avec ses collègues.
Cette solution présente des avantages en terme de limitation des nuisances et des pollutions causées par l’automobile. Le covoiturage permet de réguler également le trafic aux heures de pointes et de réduire les besoins en stationnement au niveau de l’entreprise.
Solutions techniques
Il existe deux modes de gestion du covoiturage d’entreprise :
◗ Gestion en interne
L’entreprise, en direct ou par l’intermédiaire du
Comité d’entreprise, prend en charge le covoiturage, avec la désignation d’un responsable en interne.
◗ Gestion en externe
Le covoiturage est organisé et assuré par une association d’entreprise ou une société privée de covoiturage. Ce type de gestion peut résulter d’une réflexion au sein de plusieurs entreprises d’une même zone d’activité.
Des aides peuvent être accordées aux co-voitureurs par les employeurs : équivalent au remboursement de 50% du coupon de carte orange.
A savoir
Il faut être vigilant quant aux contrats d’assurances des co-voitureurs.
L’efficacité et la réussite d’un projet de covoiturage, en gestion interne ou externe, dépend d’une bonne politique de communication et de sensibilisation des salariés à ce projet et d’un suivi régulier et fiable des opérations.
L’exemple de Nestlé France (Noisiel - 77)
Le projet ECOVOITURAGE a été lancé en février 1996 par la société Nestlé France à l’occasion du déménagement de leur siège.
La première étape a été la promotion du projet au sein de l’entreprise, la seconde étape, la mise en place sur le réseau informatique de l’entreprise d’une base de données sur les coordonnées des candidats (nom, adresse, trajet, horaires, etc…) au covoiturage.
Chaque salarié de l’entreprise peut organiser son mode de déplacement en fonction de son trajet et de ses horaires.
Les incitations financières et pratiques mises en places sont par exemple une indemnité équivalente à 50 % du prix de la carte orange, un contrôle technique annuel gratuit, des places de parking réservées…
Dix-huit mois après le début de l’opération, 33 % des salariés utilisaient le système de covoiturage.
Exemple de mise en place d’un projet de covoiturage au sein de Nestlé France (Noisiel - 77).
3.04
Économie d’énergie
Économie de ressources
★ ★
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★
★ ★ ★
●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
> >
Une enquête transport doit être faite au préalable.
Coûts
Les coûts induits pour l’entreprise s’expriment en terme de charges salariales, de rémunération d’un prestataire privé, ou par la participation aux frais d’une association ou d’un comité d’entreprise.
Dans la majorité des cas, ces sommes engendrées ne sont pas plafonnées et sont déductibles des bénéfices.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Énergies)
◗ CERTU (Centre d’Études sur les Réseaux, les
Transports, l’Urbanisme)
◗ GART (Groupement des Autorités
Responsables des Transports)
◗ INRETS (Institut National Recherche et Transport Sécurité)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé des Transports
◗ STIF (Syndicat des Transports d’Ile-de-France)
Financement
Promotion de plan de déplacement d’entreprises.
◗ GART (Groupement des Autorités
Responsables des Transports)
Pour en savoir plus
Internet
• Ministère chargé des Transports: www.equipement.gouv.fr
• ARENE Ile-de-France : www.areneidf.com
• ADEME : www.ademe.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• ICARO – Programme européen de covoiturage : www.boku.acat/verkehr/ICARO
Ouvrages
• Covoiturage de dépannage : Soyez prêts !, ARENE Île-de-France, 2000
• Le covoiturage en Île-de-France, rapport d’étude de la direction des Investissements du Syndicat des
Transports Parisien, STP, 1999
• Le covoiturage à la clé, Ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, 1999
• la clef et le contact : guide du covoiturage, ARENE Île-de-France, 1997
• Les systèmes de voitures à usages partagé : libre service, multipropriété, Carpool, INRETS - INRIA, 1997
O p t i m i s e r l e s d é p l a c e m e n t s e t f a v o r i s e r l e s t r a n s p o r t s m o i n s p o l l u a n t s
Le réseau du
POINT NODAL
Ile-de-France
Ferroroutage
Favoriser et organiser l’utilisation du transport combiné
GB
Dunkerque
Lille
Le Havre
Rouen
Amiens
Paris
Rennes
Nantes
Le Mans
Orléans
Angers
Tours
Rotterdam
Dijon
Muizen zeebrugge
Nancy
Strasbourg
Vesoul
3.05
Piacenza
Vérone Principe
Le ferroroutage ou transport combiné rail/route associe le rail sur la distance la plus importante d’un parcours et la route pour les dessertes terminales aux deux extrémités.
La chaîne du transport combiné rail/route profite à la fois de la souplesse de la route et de la régularité du rail. Ce mode de transport permet de prendre en charge tout type de marchandises partout en Europe.
L’acheminement des marchandises se fait par conteneurs, caisses mobiles et semi-remorques railroute appelés Unités de Transport Intermodal (UTI), transportés sur des wagons plats spécifiques. Ces
UTI transitent par plusieurs modes de transports : rail, route, voie fluviale ou maritime, sans que la marchandise ne subisse de manutention directe. Le transfert des UTI d’un mode à un autre s’effectue sur des plates formes intermodales.
Phase ultérieure
Bordeaux
Hendaye
Pau
Toulouse
Clermont-
Ferrand
Lyon
Montpellier
Avignon
Fos/Mer
Marseille
Perpignan
Madrid
Carte du point nodal Ile-de-France.
Grenoble
◗ Points nodaux
Il en existe trois :
• le point nodal Ile-de-France (PNIF à Villeneuve-
Saint-Georges) ;
• le point nodal européen (PNEU) à Metz Sablon ;
• Cortax, qui relie le Benelux avec l’Italie et l’Espagne, notamment via la France.
◗ Programmation
Il existe trois façons de programmer le départ et l’arrivée des trains pour les entreprises :
• les transports programmés, correspondant à des flux réguliers sur quelques semaines ou quelques mois ;
• les transports concertés (programmation à quelques jours) ;
• les transports spontanés (autrefois baptisé “spots“) sous forme de remises inopinées.
Prise par pinces d’une caisse mobile
(chantier CNC, Rouen - 76).
Solutions techniques
◗ Organisation
Un service de la SNCF organise les acheminements pour le transport combiné national et européen.
Celui-ci comprend :
• des trains d’axe : lorsque le volume le justifie, ils sont acheminés directement entre 2 chantiers combinés, en général en “saut de nuit“, à 120, 140, voire 160 km/h ;
• des points nodaux : points de concentration des flux assurant le regroupement des trains de différents chantiers de provenance et leur recomposition vers les chantiers de destination. Des réseaux en toile ont
été conçus autour des points nodaux, permettant de desservir la plupart des régions françaises et de contribuer ainsi à l’aménagement du territoire.
A savoir
Les contraintes du ferroroutage sont liées à l’accès plus ou moins facile à une voie ferrée et à l’organisation de la commande des trains, la gestion du trafic dépendant de la SNCF.
La réussite de l’utilisation d’un mode de transport combiné passe par une bonne organisation et un bon suivi au sein de l’entreprise.
Raccordement au rail (Parc d’activité Parisud, Sénart - 77).
3.05
Économie d’énergie
Économie de ressources
★ ★ ★
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
★
★ ★ ★
Coûts
Les coûts liés à la mise en place d’un mode de transport combiné, notamment pour des entreprises de logistique, sont à négocier avec les sociétés spécialisées dans ce domaine et la
SNCF.
Coût global
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ INRETS (Institut National Recherche et
Transport Sécurité)
◗ Ministère chargé des Transports
◗ SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer)
Financement
Aide sous forme de subvention pour étude de faisabilité.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
> > >
Un schéma d’organisation des transports à effectuer en dehors de l’entreprise doit être réalisé.
* • Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”, AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
* • Dispositifs d’aides de l’ADEME : Programme véhicules économes et propres,
ADEME
Pour en savoir plus
Internet
• Fret SNCF : www.sncf.fr/fret/
• Ministère chargé des Transports : www.equipement.gouv.fr
Ouvrages
• Dix propositions pour un développement durable du transport combiné, Perrod, 1998
4.01
Chaussées à structure réservoir
4.02
Techniques d’infiltration : puits, tranchées, noues
4.03
4.04
Perméabilisation des parkings et cheminements
4.05
Pré-traitement des eaux de ruissellement
Gérer les eaux pluviales
4.
G é r e r l e s e a u x p l u v i a l e s
Chaussées à structure réservoir
Limiter et maîtriser les débits et volumes d’eaux pluviales rejetés au réseau
Principe
Les chaussées à structure réservoir (CSR) permettent de stocker temporairement la pluie dans le corps de la chaussée. L’eau de pluie stockée peut être :
• infiltrée, moyennant traitement, dans le cas d’une chaussée à trafic dense,
• renvoyée vers le réseau collectif avec un débit de fuite permettant d’éviter l’engorgement du réseau.
La couche de surface peut être un enrobé drainant ou classique.
4.01
Solutions techniques
Les chaussées à structure réservoir permettent une réduction de la pollution des eaux de ruissellement, notamment les matières en suspension et une partie des métaux lourds généralement présents dans des eaux de ruissellement de chaussée ou de parking.
Cet abattement est plus important dans le cas d’une CSR avec enrobé drainant.
Entretien, maintenance, durée de vie
Les entretiens réguliers à mettre en place concernent le curage fréquent des regards et des avaloirs, ainsi que le nettoyage des équipements associés, le curage des drains et le nettoyage de la couche de stockage pour éviter le colmatage. La fréquence souhaitable d’entretien est d’une fois par an pour une chaussée et de deux fois par an pour un parking.
Dimensionnement
Le dimensionnement de la chaussée à structure réservoir est lié au volume à stocker en cas d’orage décennal. Il dépend de la porosité de la couche de stockage et de sa profondeur, de la capacité du sol
à infiltrer et du débit de fuite au réseau.
A savoir
La mise en place d’une CSR dépend de la nature du sol, en terme de portance et de perméabilité.
Lorsque les eaux de ruissellement sont polluées, il est nécessaire de les traiter avant infiltration dans le sol.
Collecte par un regard
Infiltration à travers la chaussée
Trop-plein envoyé au réseau
(débit de fuite)
Infiltration dans le sol
Coupe d’une chaussée à structure réservoir.
;;;;;;;;;;;
4.01
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie ★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★
★ ★
● ● ●
Coûts
Le coût d’investissement d’une chaussée
à structure réservoir est de 38 à 74
€ (250
à 490 F) par m 2 de chaussée.
Ce coût d’investissement représente un surcoût en terme d’assainissement des eaux pluviales par rapport à une chaussée classique de 1,7 à 2,6
€ (11 à 17 F) par m 2 pour un parking et de 3,3 à 5,3
€ (22
à 35 F) par m 2 pour une chaussée.
Les coûts d’entretien sont de 0,9 à 2,3
€
(6 à 15 F) par an par m 2 de chaussée.
(Prix année 2000)
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
>>
Une étude technico-
économique sur le choix des systèmes doit être réalisée.
Etudes
Aide sous forme de subventions d’études préliminaires aux travaux (ressources en eau et lutte contre la pollution).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Travaux
Aide sous forme de prêts pour travaux (traitement, prévention des pollutions diffuses ou accidentelles).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
NB : l’AESN n’intervient que sur les ouvrages de traitement des eaux de pluies, pas sur leur collecte.
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• Centre d’information sur l’eau : www.cieau.com
• Agences de l’Eau : www.eaufrance.tm.fr
• Office International de l’Eau : www.oieau.com
• Réseau National des Données sur l’Eau (RNDE) : www.rnde.tm.fr
• BRGM : www.brgm.fr
Ouvrages
• Les structures alvéolaires ultra-légères (SAUL) en assainissement pluvial, CERTU, juin 1998
• Les eaux pluviales - gestion intégrée, Jérôme Chaib, Foncier Conseil, les guides pratiques écologie urbaine, 1997
• Techniques alternatives en assainissement pluvial, GRAIE - CERTU - Agences de l’Eau - INSA Lyon, 1994
• Maîtrise de la pollution urbaine par temps de pluie, Tome 1 et Tome 2, AGHTM - Agences de l’Eau, 1992
• Mieux gérer les eaux pluviales : les techniques alternatives d’assainissement, Région Rhône-Alpes
4.02
G é r e r l e s e a u x p l u v i a l e s
Techniques d’infiltrations : puits, tranchées, noues
Maîtriser les volumes d’eaux pluviales et les infiltrer
Principe
Les techniques d’infiltrations des eaux pluviales constituent des ouvrages de pré-stockage des eaux de ruissellement et, suivant le type de sol rencontré, d’infiltration. L’avantage est de réduire, voire supprimer, les volumes d’eaux de ruissellement envoyés au réseau collectif.
Solutions techniques
◗ Puits
Ils permettent d’évacuer les eaux de ruissellement directement dans le sol et sont particulièrement adaptés aux terrains imperméables en surface et perméables en profondeur. Ils occupent une surface minimale et s’intègrent donc bien au milieu urbain.
Décanteur Deshuileur
;;;;;;;
Exemple d’une noue engazonnée (Savigny-le-Temple - 77).
◗ Noues
Elles constituent des aménagements paysagers permettant de recueillir les eaux de ruissellement.
Elles fonctionnent comme les tranchées, leur particularité est d’être moins profondes et souvent utilisées dans des sites urbains peu denses ou ruraux.
Ces techniques diminuent les volumes d’eaux d’orages à traiter et peuvent avoir un effet bénéfique sur le paysage.
;;;;;;;
Gravier
;;;;;;;
Dimensionnement
Le dimensionnement est calculé à partir du volume des eaux de ruissellement générées en cas d’orage décennal et de la capacité du sol à l’infiltration.
Buse crépinée
;;;;;;;
◗ Tranchées
Elles sont constituées de matériaux drainants permettant le stockage et l’infiltration des eaux de ruissellement, par exemple d’une voirie. Elles peuvent
être plantées en surface et recueillir les eaux par ruissellement direct ou par un réseau de tuyaux.
Entretien, maintenance, durée de vie
Un entretien préventif doit être effectué à des intervalles de temps réduits et réguliers (par exemple tous les mois). Il permet de maintenir le fonctionnement hydraulique du puits en réduisant son colmatage. L’entretien concerne tous les ouvrages annexes : regards, paniers, décanteurs, déshuileurs et gazon.
;;;;;;;
Schéma de principe d’une tranchée drainante.
A savoir
Les eaux de ruissellement infiltrées doivent subir un pré-traitement, notamment dans le cas des voiries et des parkings. Un ouvrage de traitement est alors mis en place en amont du dispositif d’infiltration des eaux pluviales.
Avant l’implantation du dispositif, il est nécessaire d’établir la présence des différents réseaux dans le sol et d’étudier les caractéristiques du sol.
4.02
Puits Tranchées Noues
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★ ★ ★
★ ★ ★ ★
Facilité d’entretien
Durabilité
★
★
★ ★ ★ ★
★ ★ ★ ★
Coût global
● ● ● ● ● ● ●
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
Une étude technico-
économique sur le choix des systèmes doit être réalisée.
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Coûts
Le coût d’investissement d’un puits est d’environ 3,81 à 4,57
€ (28 à 33 F) par m
2 de surface assainie. Ce coût comprend une décantation avant infiltration.
Le coût d’investissement d’une tranchée est de 2,6 à 3,7
€ (17 à 24 F) par m
2 de surface assainie.
Le coût d’investissement d’une noue est de 0,8 à 1,5
€ (5 à 10 F) par m
2 de surface assainie.
(Prix année 2000)
Etudes
Aide sous forme de subventions d’études préliminaires aux travaux (ressources en eau et lutte contre la pollution).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Travaux
Aide sous forme de prêts pour travaux (traitement, prévention des pollutions diffuses ou accidentelles).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
NB : l’AESN n’intervient que sur les ouvrages de traitement des eaux de pluies, pas sur leur collecte.
Pour en savoir plus
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”, AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition
2000
Internet
• Centre d’information sur l’eau : www.cieau.com
• Agences de l’Eau : www.eaufrance.tm.fr
• Office International de l’Eau : www.oieau.com
• Réseau National des Données sur l’Eau (RNDE) : www.rnde.tm.fr
• BRGM : www.brgm.fr
Ouvrages
• Les eaux pluviales - gestion intégrée, Jérôme Chaib, Foncier Conseil, les guides pratiques écologie urbaine, 1997
• Techniques alternatives en assainissement pluvial, GRAIE - CERTU - Agences de l’Eau - INSA Lyon, 1994
• Maîtrise de la pollution urbaine par temps de pluie - Tome 1 et Tome 2 - AGHTM - Agences de l’Eau, 1992
• Mieux gérer les eaux pluviales : les techniques alternatives d’assainissement, Région Rhône-Alpes
4.03
G é r e r l e s e a u x p l u v i a l e s
Bassins
Limiter et maîtriser les débits et volumes d’eaux pluviales rejetés au réseau
Principe
Les bassins sont une des solutions les plus utilisées actuellement pour maîtriser les eaux de ruissellement.
Ils supposent une concentration des eaux, par ruissellement ou par un écoulement en réseau ; ils sont le recours pour remédier aux insuffisances des réseaux d’assainissement artificiels ou naturels.
Ces techniques diminuent les volumes d’eaux d’orages à traiter et peuvent avoir un effet bénéfique sur le paysage.
Solutions techniques
Ces bassins peuvent être de trois types :
• les bassins en eau,
• les bassins en béton couverts ou non couverts,
• les bassins secs.
Ils sont en général situés à l’aval d’opérations immobilières en zone périurbaine ou à l’exutoire de petits bassins versants. Les eaux de ruissellement y sont acheminées, stockées puis évacuées dans le sol par infiltration, ou dans un réseau ou un cours d’eau avec un débit régulé.
Exemple d’un bassin paysager (Savigny-le-Temple - 77).
comprenant un fauchage de la végétation et un faucardage de la ceinture végétale autour du plan d’eau,
• un curage des boues environ une fois par an.
Dimensionnement
Le dimensionnement est calculé à partir du volume des eaux de ruissellement générées en cas d’orage décennal et de la capacité du sol à l’infiltration.
Entretien, maintenance, durée de vie
L’entretien comporte notamment :
• un entretien des abords, environ 2 à 4 fois par an,
A savoir
Les eaux de ruissellement infiltrées doivent subir un traitement si leur pollution est importante notamment dans le cas des voiries et des parkings.
Un ouvrage de traitement peut être mis en place en amont de l’exutoire.
Avant l’implantation d’un bassin, il est nécessaire d’établir la présence des différents réseaux dans le sol.
Coupe transversale
Regard
Coupe longitudinale
Terrain naturel
;;;;;;
Compartiment 2
;;;;;;;
Clapet
;;;;;;
Vanne
Compartiment 1
Coupes d’un bassin couvert.
;;;;;;;
;;;;;;
4.03
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★
★ ★ ★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★
★ ★
● ●
Coûts
Le coût d’investissement d’un bassin sec ou en eau est de 1,1 à 9,4
€ (7 à 62 F) par m 2 de surface assainie.
Le coût d’investissement d’un bassin en béton est de 4,7 à 33,5
€ (31 à 220 F) par m 2 de surface assainie.
(Prix année 2000)
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
Une étude technico-
économique sur le choix des systèmes doit être réalisée.
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Etudes
Aide sous forme de subventions d’études préliminaires aux travaux (ressources en eau et lutte contre la pollution).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Travaux
Aide sous forme de prêts pour travaux (traitement, prévention des pollutions diffuses ou accidentelles).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
NB : l’AESN n’intervient que sur les ouvrages de traitement des eaux de pluies, pas sur leur collecte.
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• Centre d’information sur l’eau : www.cieau.com
• Agences de l’Eau : www.eaufrance.tm.fr
• Office International de l’Eau : www.oieau.com
• Réseau National des Données sur l’Eau (RNDE) : www.rnde.tm.fr
• BRGM : www.brgm.fr
Ouvrages
• Les eaux pluviales - gestion intégrée, Jérôme Chaib, Foncier Conseil, les guides pratiques écologie urbaine, 1997
• Techniques alternatives en assainissement pluvial, GRAIE - CERTU - Agences de l’Eau - INSA Lyon, 1994
• Guide technique des bassins de retenue d’eaux pluviales, STU - Agences de l’Eau, 1994
• Maîtrise de la pollution urbaine par temps de pluie - Tome 1 et Tome 2 - AGHTM - Agences de l’Eau,
1992
• Mieux gérer les eaux pluviales : les techniques alternatives d’assainissement, Région Rhône-Alpes
4.04
G é r e r l e s e a u x p l u v i a l e s
Perméabilisation des parkings et cheminements
Limiter et maîtriser les débits et volumes d’eaux pluviales rejetés au réseau
Principe
Pour une meilleure gestion des eaux pluviales, il est indispensable de favoriser la perméabilisation des trottoirs et des cheminements piétonniers ainsi que des parkings véhicules légers.
Exemple d’un revêtement perméable végétalisé : les dalles à gazon.
Solutions techniques
Parmi les revêtements de sol pouvant permettre l’infiltration partielle des eaux de ruissellement, on peut citer :
• les enrobés drainants (entretien important),
• les bétons drainants,
• les revêtements de type graviers,
• les dalles en béton ou les pavés en ciment dont les joints sont perméables,
• les dalles en pierres poreuses,
• les dalles vertes ou dalles à gazon (en béton alvéolé ou en plastique),
• les copeaux de bois (entretien important).
Les solutions étant nombreuses, il est nécessaire, pour effectuer un choix, de prendre en compte les charges d’entretien, le coût et l’esthétique.
Entretien, maintenance, durée de vie
Certaines de ces solutions demandent un entretien important et fréquent : les enrobés drainants et les copeaux en bois par exemple.
A savoir
La perméabilité du sol et sa nature définissent la possibilité ou non de mise en œuvre de ces techniques.
Dans le cas d’un parking véhicules légers, il est préférable d’effectuer un traitement avant rejet. Celuici peut être évité si la nappe est à une profondeur suffisante et si la nature du sol favorise le filtrage en cours d’infiltration.
Exemple d’un parking utilisant un revêtement perméable (site des 3 Suisses, Hem - 59).
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★
★ ★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★
★ ★
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
4.04
Coûts
Le coût d’investissement des dalles béton est de 16,8 à 33,5
€ (110 à 220 F) par m 2 de dalle.
Le coût d’investissement des sables et graves non traités est de 2,3 à 4,6
€ (15 à
30 F) par m 2 .
(Prix année 2000)
Les coûts sont liés à des choix de solutions architecturales.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ CEBTP (Centre Expérimental de recherches et d’études du Bâtiment et des Travaux Publics)
◗ CERTU (Centre d’Études sur les Réseaux, les Transports et l’Urbanisme)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
Pour en savoir plus
Internet
• Centre d’information sur l’eau : www.cieau.com
• Agences de l’Eau : www.eaufrance.tm.fr
• Office International de l’Eau : www.oieau.com
• CERTU : www.certu.fr
Ouvrages
• Les eaux pluviales - gestion intégrée, Jérôme Chaib, Foncier Conseil, les guides pratiques écologie urbaine, 1997
• Techniques alternatives en assainissement pluvial, GRAIE - CERTU - Agences de l’Eau - INSA Lyon, 1994
• Guide technique des bassins de retenue d’eaux pluviales, STU - Agences de l’Eau, 1994
• Maîtrise de la pollution urbaine par temps de pluie - Tome 1 et Tome 2 - AGHTM - Agences de l’Eau, 1992
• Mieux gérer les eaux pluviales : les techniques alternatives d’assainissement, Région Rhône-Alpes
4.05
G é r e r l e s e a u x p l u v i a l e s
Pré-traitement des eaux de ruissellement
Réduire la pollution liée aux eaux de ruissellement et à traiter dans le réseau
Principe
Le risque de pollution du sol et de la nappe phréatique n’est pas négligeable lorsqu’il s’agit d’assainir un parking ou une voirie très fréquentée. Il faut alors prévoir un système de traitement de l’eau.
La pluie se charge en polluants, de natures très diverses, à partir du moment où elle heurte le sol et ruisselle.
Sur les chaussées, la pluie peut se charger en poussières d’origine minérale, en matières organiques, en métaux lourds, en huiles, en toxiques divers, en hydrocarbures, en HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), en amiante, en germes pathogènes, etc.
Le niveau de pollution, ou le risque de pollution, est très variable : faible dans une zone d’habitat résidentiel et potentiellement plus important dans une zone d’activités industrielles.
Il est un des paramètres à prendre en compte dans le choix d’une technique alternative adaptée.
Exemple d’un séparateur à hydrocarbures.
Ce système de pré-traitement permet d’éliminer environ 15 à 25 % des MES (Matières en suspension), 10 % des métaux et des nutriments et de
30 à 40 % d’huile.
Dimensionnement
Il est calculé à partir du volume des eaux de ruissellement générées en cas d’orage décennal et du débit généré à l’entrée du séparateur à hydrocarbures.
Solutions techniques
Le séparateur à hydrocarbures (ou déshuileur) est destiné à séparer et à retenir les boues et les liquides légers (hydrocarbures) contenus dans les eaux pluviales.
Il fonctionne par différence de densité entre l’eau et les hydrocarbures.
Les hydrocarbures montent en surface et sont piégés dans la chambre de rétention.
Entretien, maintenance, durée de vie
Un nettoyage régulier de l’installation doit être réalisé, environ deux fois par an, comprenant le curage et le nettoyage des cuves du séparateur.
A savoir
Les boues retirées doivent être analysées et éliminées par les filières d’éliminations des boues disponibles.
E
By-pass
Débourbeur
Coalesceur
;;;
Séparateur
Coupe et schéma de principe d’un séparateur à hydrocarbures.
S
;;;
Économie d’énergie
Économie de ressources
★
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie ★ ★ ★
Facilité d’entretien ★
Durabilité ★ ★
Coût global
● ● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
Un séparateur à hydrocarbures vaut environ 15 245
€ (100 000 F) pour un débit de 100 litres par seconde d’eau
à épurer.
(Prix année 2000)
4.05
>>
Une étude technico-
économique sur le choix des systèmes doit être réalisée.
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ CRIF (Conseil régional d’Île-de-France)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
Etudes
Aide sous forme de subventions d’études préliminaires aux travaux (études préliminaires : ressources en eau et lutte contre la pollution).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Travaux
Aide sous forme de prêts pour travaux
(traitement, prévention des pollutions diffuses ou accidentelles).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en
matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-
de-France”, AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-
Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”,
édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• Centre d’information sur l’eau : www.cieau.com
• Agences de l’Eau : www.eaufrance.tm.fr
• Office International de l’Eau : www.oieau.com
Ouvrages
• Les eaux pluviales - gestion intégrée,
Jérôme Chaib, Foncier Conseil, les guides pratiques écologie urbaine, 1997
• Techniques alternatives en assainissement
pluvial, GRAIE - CERTU - Agences de l’Eau -
INSA Lyon, 1994
• Guide technique des bassins de retenue
d’eaux pluviales, STU - Agences de l’Eau,
1994.
• Maîtrise de la pollution urbaine par temps
de pluie - Tome 1 et Tome 2 - AGHTM -
Agences de l’Eau, 1992
• Mieux gérer les eaux pluviales :
les techniques alternatives d’assainissement,
Région Rhône-Alpes
Construire avec l’environnement
5.
5.01
Prise en compte du bruit dans la conception du bâtiment
5.02
Optimisation de l’éclairage naturel
5.03
5.04
5.05
Démarche de choix des matériaux, produits et techniques
5.06
Techniques et matériaux pour une isolation thermique et acoustique
5.01
C o n s t r u i r e a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t
Prise en compte du bruit dans la conception du bâtiment
Limiter les nuisances acoustiques et améliorer le confort acoustique
Principe
Dans un bâtiment d’activité, les bruits peuvent provenir de l’extérieur (autres bâtiments, trafic, livraisons) ou de l’intérieur même du bâtiment (machines,
équipements techniques…).
La nuisance perçue par les salariés dépend de la nature du bruit (grave ou aigu), et de son niveau.
Solutions techniques
◗ Isolation des façades
L’isolement réglementaire de base de 30 dB(A)
ROUTE est facilement atteint au moyen de produits classiques de menuiserie, vitrage et bouches d’entrée d’air.
Un isolement plus sévère, compris entre 30 et 35 dB(A), est relativement facile à réaliser avec une menuiserie classique, un vitrage isolant et des bouches d’entrée d’air plus performantes.
Pour un isolement supérieur à 35 dB(A)
ROUTE
, les techniques à mettre en œuvre sont beaucoup moins classiques et très performantes. Le niveau d’isolement requis peut impliquer la mise en œuvre d’une double fenêtre, d’un vitrage spécial acoustique ou d’une ventilation double-flux.
◗ Conception d’un bâtiment écran
Surexposer un bâtiment au bruit (dans la limite des solutions de conception architecturale interne et des techniques d’isolation acoustique à appliquer) permet de libérer tout un territoire des contraintes acoustiques.
Source
Exemples de protections contre les bruits intérieurs.
Cela implique : construire le bâtiment en hauteur et au plus près de la source, organiser de façon adaptée sa distribution intérieure, de manière à orienter plutôt les pièces secondaires vers la source de bruit.
◗ Bonne implantation du bâtiment
Privilégier des formes de bâtiments réduisant les surfaces de façades exposées directement en plan et en coupe, des plans d’ensemble en U, en L ou en T, fermés côté bruit, permet de limiter les nuisances acoustiques liées aux bruits extérieurs et de ménager des espaces extérieurs calmes.
A savoir
Certains choix architecturaux (grandes surfaces vitrées, façades très légères, etc.) rendent difficiles la limitation des nuisances sonores dans un bâtiment et ne favorisent pas le confort acoustique.
Source
Une cour calme
Des locaux annexes tampons
Exemples de protection contre les bruits extérieurs : se servir du bâtiment comme écran, disposer les locaux en fonction de la source de bruit.
5.01
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé ★ ★
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
Un diagnostic des sources et niveaux sonores peut être réalisé.
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ CAUE (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement) de votre département
◗ CERTU (Centre d’Études sur les Réseaux, les Transports et l’Urbanisme)
◗ CIDB (Centre d’Information et de Documentation sur le Bruit)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
◗ Ministère chargé du Logement
Etudes
Aide sous forme de diagnostic “bruit” gratuit en entreprise.
◗ ARACT (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• CSTB : www.cstb.fr
• Ministère chargé de l’Équipement : www.equipement.gouv.fr
Ouvrages
• Journées Ville et Acoustique 5 et 6 janvier 1998, CNRS - Ministère chargé de l’Environnement - CIDB - SFA
• Bruit dans la ville, ECHOBRUIT, 1998
• Le bruit et les bâtiments : des enjeux économiques et de qualité de vie, CCIP, 1997
• Gérer et construire l’environnement sonore, ARENE Île-de-France, 1997
5.02
C o n s t r u i r e a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t
Optimisation de l’éclairage naturel
Améliorer le confort visuel des occupants
Principe
La lumière naturelle est la mieux adaptée à la physiologie humaine. Une couverture importante des besoins d’éclairage par de la lumière naturelle, qui est d’ailleurs recommandée par la législation du travail, est un facteur positif en termes de confort et de santé sur les lieux de travail.
La lumière naturelle ne doit pas créer d’inconfort
(éblouissements…) et peut être complétée par l’éclairage artificiel économe en énergie (asservi à la luminosité extérieure, programmé,…).
Exemple d’éclairage zénithal (lycée de Caudry - 59).
• la qualité du vitrage et l’épaisseur de la menuiserie,
• la hauteur de l’ouverture,
• la profondeur de la pièce,
• la possibilité de créer des seconds jours,
• la couleur des parois.
L’optimisation de l’ensemble de ces paramètres permet d’améliorer le confort des occupants.
Éclairage naturel (Site des 3 Suisses, Hem - 59).
Dimensionnement
La quantité et la qualité de l’éclairage naturel dépendent de la zone géographique, de l’orientation et des choix architecturaux.
Le facteur de lumière du jour (FJ) représente la proportion (en %) de l’éclairement naturel extérieur
(en lux) disponible sur le plan de travail (bureau, par exemple).
Solutions techniques
Les paramètres ayant une influence importante sur l’éclairement naturel intérieur sont :
• la présence ou non de masques (immeubles en vis-
à-vis, arbres, …) en face des ouvertures,
• la surface du vitrage,
Exposition
SUD
A savoir
L’éclairage naturel doit pouvoir être modulé en fonction des conditions extérieures pour éviter l’inconfort dû aux éblouissements et aux trop forts contrastes.
Exposition SUD
Schémas de principe pour un bon éclairage zénithal favorisant l’éclairage naturel sans surchauffe.
5.02
Économie d’énergie
Économie de ressources
★ ★
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé ★ ★ ★
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★ ★
★ ★
●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
Un bureau d’études spécialisé Haute
Qualité
Environnementale
(HQE) peut aider à la conception.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Énergies)
◗ Association HQE (Haute Qualité Environnementale)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
◗ ICEB (Institut des Conseillers en Environnement et Bâtiment)
Pour en savoir plus
Internet
• ARENE Île-de-France : www.areneidf.com
• ADEME : www.ademe.fr
• ENTPE : www.entpe.fr
Ouvrages
• Recommandations relatives à l’éclairage intérieur des lieux de travail, Association Française de l’Éclairage - Éditions Lux, 1993
• Daylighting in architecture, Commission of the european communities DGXII - James & James, 1993
5.03
C o n s t r u i r e a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t
Protections solaires
Améliorer le confort thermique et visuel des occupants
Principe
Les rayons directs du soleil sont source à la fois d’inconfort visuel et thermique en été. Les protections solaires permettent d’optimiser ces deux paramètres de confort en fonction de la taille et de l’orientation des surfaces vitrées.
Solutions techniques
◗ Étagères à lumière
Elles permettent une protection directe du rayonnement solaire et un bon éclairage naturel sur toute la profondeur de la pièce.
Ce sont des éléments fixes placés perpendiculairement et horizontalement le long de la fenêtre. Ils découpent celle-ci en deux parties permettant une vision au loin tant en position assise qu’en position debout et une pénétration importante de lumière par réflexion jusqu’au fond de la pièce.
Constitués de différents matériaux : aluminium, béton, …, leur face supérieure doit être claire. Pour une meilleure intégration, le choix doit se faire en fonction des matériaux de façade.
Coupe d’un vitrage avec store intégré.
◗ Brise-soleil
Eléments horizontaux fixes ou orientables placés au-dessus ou dans la partie haute de la fenêtre. Ils sont surtout efficaces en orientation sud. En orientation est ou ouest, des brise-soleil verticaux sont préférables.
Brise-soleil (Parc des expositions de la Porte de Versailles - 75).
Étagère à lumière (lycée de Caudry - 59).
◗ Stores SCREEN
L’appellation SCREEN de l’anglais (“filtre”, “crible”) a
été donnée à des toiles dont le tissage est ajouré ; celles-ci tamisent les rayons solaires en laissant passer l’air et assurent dans les pièces une lumière douce.
Les stores se posent à l’extérieur contre les surchauffes et à l’intérieur, contre l’éblouissement tout en assurant une bonne visibilité sur l’extérieur.
Le tissu est réalisé en fibres de verre enrobées de PVC.
◗ Stores intégrés au double-vitrage
Ce sont des stores de toile ou à lamelles fixes ou orientables, placés entre les vitrages. Cette solution est thermiquement plus efficace que les stores intérieurs et permet de protéger les stores des intempéries
(pluie, vent).
Dimensionnement
Selon l’orientation des façades et leur exposition, le choix de la solution technique et son dimensionnement sont différents.
Entretien, maintenance, durée de vie
Les systèmes motorisés (stores) demandent une maintenance plus importante et peuvent entraîner des consommations d’énergie.
A savoir
Certains choix architecturaux (trop grandes surfaces vitrées mal orientées) peuvent constituer des facteurs de dégradation de la qualité de l’éclairage naturel et du confort (surchauffe).
5.03
Étagère à lumière Stores screen Stores intégrés Brise-soleil
★ ★ ★ Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
★
★ ★ ★
★
★ ★ ★
● ●
★ ★
★
★
● ● ●
★
★
★
● ● ●
★ ★
★
★ ★ ★
●
Coûts
Les stores SCREEN coûtent environ 61
€ par m
2 de stores (400 F/m 2 ) lorsqu’ils ne sont pas motorisés et
152
€ par m
2 (1 000 F/m 2 ) avec moteur.
>>
Un bureau d’études spécialisé Haute
Qualité
Environnementale
(HQE) peut aider à la conception.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Énergies)
◗ Association HQE (Haute Qualité Environnementale)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
◗ ICEB (Institut des Conseillers en Environnement et Bâtiment)
Pour en savoir plus
Internet
• ARENE Île-de-France : www.areneidf.com
• ADEME : www.ademe.fr
• ENTPE : www.entpe.fr
• CSTB : www.cstb.fr
Ouvrages
• Recommandations relatives à l’éclairage intérieur des lieux de travail, Association Française de l’Éclairage - Éditions Lux, 1993
• Daylighting in architecture, Commission of the european communities DGXII - James & James, 1993
5.04
C o n s t r u i r e a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t
Systèmes de ventilation
Améliorer le confort des occupants et la qualité de l’air intérieur
Principe
Un système de ventilation permet d’assurer l’apport nécessaire d’air neuf hygiénique aux occupants des locaux, d’éviter la dégradation du bâtiment sous l’effet de condensations et d’évacuer les polluants, odeurs, autres…
La ventilation des locaux peut se faire :
• de façon naturelle, par des conduits utilisant le tirage thermique et les effets du vent ou par ouverture des fenêtres. Les débits de renouvellement d’air sont alors difficiles à contrôler.
• de façon mécanique, au moyen de ventilateurs permettant de contrôler les débits d’air neuf : ventilation mécanique contrôlée (VMC).
Solutions techniques
◗ Ventilation mécanique simple flux
Les ventilateurs aspirent l’air intérieur pour l’évacuer
à l’extérieur à travers des gaines. L’air neuf est ainsi
“aspiré” de l’extérieur vers l’intérieur des locaux munis de bouches d’entrée d’air.
◗ Ventilation mécanique double flux
Ce système comporte un réseau d’insufflation d’air neuf et un réseau d’extraction d’air vicié.
La centralisation de l’entrée d’air neuf permet d’en contrôler la qualité par des filtres et évite les bouches d’entrées d’air sur les façades exposées aux bruits.
◗ Ventilation double flux avec récupération sur
l’air extrait
Un transfert de chaleur peut s’effectuer entre l’air vicié (chaud) et l’air neuf (froid), à travers un échangeur thermique.
Ce système permet de réduire de façon sensible
(entre 50 et 60 %) les déperditions par renouvelle-
Cheminée de ventilation naturelle assistée et controlée (lycée de Caudry - 59).
ment d’air en récupérant les calories sur l’air extrait par l’intermédiaire de cet échangeur.
◗ Ventilation naturelle assistée et contrôlée
La ventilation naturelle a comme moteur le tirage thermique et le vent ; toutefois, elle dépend beaucoup des conditions climatiques et ne permet pas de maîtriser les débits. La ventilation naturelle assistée et contrôlée (VNAC) assure cette maîtrise grâce à des registres asservis et à des ventilateurs auxiliaires.
Dimensionnement
Le système de ventilation est dimensionné en fonction de l’occupation et du type d’activités polluantes ou non polluantes des locaux.
Entretien, maintenance, durée de vie
Les systèmes de ventilation doivent être contrôlés et nettoyés régulièrement. La gestion technique centralisée (si elle existe) de la ventilation doit faire l’objet d’une maintenance et d’un suivi réguliers.
La limitation des nuisances sonores des ventilations mécaniques est liée à leur bon réglage.
A savoir
Des débits minimaux d’air neuf doivent être assurés selon la réglementation.
Centrale d’air
Gaine d’insufflation
Caisson d’extraction
Entrée d’air
Rejet d’air
Gaine d’extraction
Entrée d’air
Couloirs sanitaires
Couloirs sanitaires
Entrée d’air
Schéma de principe de la ventilation simple flux.
Schéma de principe de la ventilation double flux.
5.04
Simple flux Double flux avec récupération VNAC
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★
★
★
★
●
★ ★ ★
★ ★
★
★
● ● ●
★ ★
★
★
★
● ●
Coûts
Le coût d’investissement d’une ventilation simple flux est de 4,6 à 7,6
€ par m
2 de surface au sol (30 à
50 F/m 2 ), celui d’une ventilation double flux (sans récupération) est de 18,3 à 21,3
€ par m
2 de surface au sol (120 à 140 F/m 2 ) de surface au sol.
(Prix année 2000)
Le coût d’investissement de la VNAC dépend fortement de la situation géographique du bâtiment et de son utilisation. Un surcoût raisonnable doit être de 25 % maximum par rapport à une ventilation simple flux.
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
Un bureau d’études spécialisé
Haute Qualité
Environnementale (HQE) ou thermique peut aider à la conception.
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ AICVF (Association des Ingénieurs en
Climatique, Ventilation et Froid)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Énergies)
◗ Association HQE (Haute Qualité
Environnementale)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du
Bâtiment)
◗ ICEB (Institut des Conseillers en
Environnement et Bâtiment)
Etudes
Aide sous forme de diagnostic ”air ambiant” gratuit en entreprise.
◗ ARACT (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail)
Pour en savoir plus
Internet
• ARENE Île-de-France : www.areneidf.com
• ADEME : www.ademe.fr
• CSTB : www.cstb.fr
Ouvrages
• Natural ventilation in buildings, ALTENER -
James & James. A design Handbook, 1998
• Natural ventilation in non domestic Buildings,
C.I.B.S.E. Applications Manual, 1997
• Collection des guides sectoriels “bâtiment à
haute performance énergétique : Industrie“,
AICVF - ADEME Éditions, 1997
• Conception et calcul des installations
de ventilation des bâtiments et des ouvrages,
AICVF - Pyc Éditions - Guide n°5, 1992
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”, AFINEGE
- Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Îlede-France”, édition 2000
5.05
C o n s t r u i r e a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t
Démarche de choix des matériaux, produits et techniques
Optimiser le choix des produits en fonction de critères environnementaux
Principe
Appliquer une démarche de qualité environnementale au bâti fait intervenir des critères environnementaux dans le choix des matériaux, produits et techniques en plus des critères architecturaux, esthétiques, de durabilité et de coût.
Le choix des matériaux est un choix multicritères qui implique une hiérarchisation des critères.
Label ANGE BLEU
(Allemagne)
Label ECOLABEL
(CEE)
Solutions techniques
◗ Critères environnementaux
Ils regroupent les notions d’économie des ressources naturelles, de maîtrise des risques sur l’environnement et sur la santé, pendant tout le cycle de vie du matériau, depuis sa fabrication jusqu’à son élimination.
◗ Outils
Les données sur les produits concernant ces critères ne sont pas encore disponibles de façon systématique auprès des fabricants. Une norme AFNOR sur les caractéristiques environnementales à fournir par les fabricants des produits sera définie courant
2001.
Les outils disponibles à l’heure actuelle sont des labels, marques ou certifications environnementaux, français ou étrangers, attribués à certains produits selon certains critères environnementaux.
Parmi eux, on peut citer :
• la marque NF-Environnement (France),
• le label écologique communautaire (Europe),
• l’Ange Bleu (Allemagne).
Label CHOIX ENVIRONNEMENTAL
(Canada)
Label NF-ENVIRONNEMENT
(France)
Quatre Eco-labels sur les produits de construction.
Pour l’essentiel, ces labels offrent des garanties sur la maîtrise des risques sur l’environnement, notamment en cours de fabrication.
A savoir
La préoccupation d’économie de ressources conduit
à éviter les produits à base de matières premières rares, à privilégier ceux à base de matières renouvelables ou recyclées, et ceux réutilisables, recyclables ou valorisables en fin de vie.
En matière de santé, les principaux risques proviennent d’émanations de produits toxiques ou dangereux en situation permanente ou accidentelle (combustion incomplète, incendie…), et du développement bactériologique non maîtrisé.
T Toxique Xn Dangereux N Dangereux pour l’environnement
Symboles de danger concernant les produits.
5.05
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★
★ ★ ★
★
★ ★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★ ★
★ ★ ★
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
Un bureau d’études spécialisé Haute Qualité
Environnementale (HQE) peut aider dans le choix des matériaux, produits et techniques.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ AFNOR (Association Française de la
Normalisation)
◗ AIMCC (Association des Industries de produits de construction)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles
Énergies)
◗ Association HQE (Haute Qualité
Environnementale)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du
Bâtiment)
◗ FFB (Fédération Française du Bâtiment)
◗ ICEB (Institut des Conseillers en
Environnement et Bâtiment)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Équipement
Pour en savoir plus
Internet
• ARENE Ile-de-France : www.areneidf.com
• ADEME : www.ademe.fr
• CSTB : www.cstb.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• AFNOR : www.afnor.fr
• Ecole Polytechnique de Lausanne : www.epfl.ch
• FFB : www.ffb.fr
• Ministère chargé de l’Équipement : www.equipement.gouv.fr
Ouvrages
• Guide pratique du management environnemen-
tal : approche par le système et approche par le
produit, Environormes, septembre 1999
• Guide pour le maître d’ouvrage : Savoir
Construire Ecologique Economique, EPFL, septembre 1999
• Directive européenne sur les produits de
construction et documents interprétatifs,
Cahiers du CSTB n°2704, 1994
• Enjeux écologiques et initiatives industrielles,
E. Labouze, Bio Intelligence Service, PCA -
Éditions de l’Entrepreneur, 1993
• L’écologie c’est la santé. L’impact des nuisances
de l’environnement sur la santé, S. et P. Deoux,
Éditions Frison-Roche, 1993
5.06
C o n s t r u i r e a v e c l ’ e n v i r o n n e m e n t
Techniques et matériaux pour une isolation thermique et acoustique
Améliorer le confort des occupants et réduire les consommations d’énergie
Principe
Isoler thermiquement et acoustiquement diminue les consommations d’énergie d’un bâtiment, améliore le confort thermique et acoustique.
Une bonne isolation thermique n’est pas forcément synonyme d’une bonne isolation acoustique alors que l’inverse est vrai en général.
Solutions techniques
◗ Isolation thermique
Les différentes techniques sont à mettre en œuvre séparément ou simultanément :
• vitrage isolant : double-vitrage et vitrages “à faible
émissivité”,
• isolation par l’intérieur accompagnée d’un traitement des ponts thermiques (nez de dalles et refends, rupteurs de ponts),
• isolation par l’extérieur ou isolation répartie dans l’épaisseur de la paroi.
acoustique.
Dalles de faux plafond acoustique.
Les isolants thermiques et les isolants acoustiques sont définis par leurs caractéristiques techniques : coefficient thermique et un indice d’affaiblissement
L’efficacité thermique de l’isolation thermique par l’extérieur est supérieure à celle de l’isolation thermique par l’intérieur.
Dimensionnement
Le respect de la réglementation thermique et acoustique constitue les bases du dimensionnement des techniques.
Entretien, maintenance, durée de vie
Les solutions techniques d’isolation thermique et acoustique demandent peu d’entretien. La durée de vie est liée à celle des produits utilisés.
Mise en œuvre d’une isolation par l’extérieur
(lycée de Caudry - 59).
◗ Isolation acoustique
Les techniques à mettre en œuvre sont :
• isolants acoustiques non rigides du type laines minérales,
• désolidarisation périphérique des cloisons par des joints souples,
• mise en place d’une coupure élastique (dalles flottantes, supportage antivibratoire, manchon résilient,…),
• vitrages acoustiques : double vitrage ayant deux verres d’épaisseur différente,
• traitement des locaux : choix de matériaux absorbants (bois, feutre, flocages).
A savoir
Les choix en terme d’isolation thermique et acoustique peuvent être contradictoires en terme de confort thermique ou de choix des matériaux.
(1) (2) (3) (4)
Systèmes d’isolation thermique :
• isolation thermique par l’intérieur sans (1) et avec (2) rupteurs de pont thermique
• isolation par l’extérieur (3) • isolation répartie (4).
5.06
Isolation thermique
Isolation acoustique
★ Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★ ★
★
★ ★ ★
●
★ ★ ★
★ ★ ★
● ●
>>
Une étude réalisée par un thermicien ou un acousticien peut
être nécessaire dans les cas particuliers.
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ AIMCC (Association des Industries de produits de construction)
◗ FILMM (Syndicat National des Fabricants d’Isolants en Laines Minérales
Manufacturées)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Équipement
Les rupteurs de ponts thermiques coûtent de 30,5
à 61
€ (200 à 400 FHT) par mètre linéaire de mur traité en fonction de leur utilisation.
Le surcoût entre l’isolation par l’intérieur et l’isolation par l’extérieur est d’environ 16,8
€ (110 FHT) par m
2 de surface au sol.
Le surcoût d’un vitrage acoustique est d’environ
10 % par rapport à un double-vitrage classique.
Le surcoût d’un faux-plafond acoustique est d’environ 10,7
€ (70 FHT) par m
2 de plafond.
(Prix année 2000)
Pour en savoir plus
Etudes
Aide sous forme de diagnostic “bruit“ gratuit en entreprise.
◗ ARACT (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail)
Aide sous forme de subventions pour prédiagnostic, diagnostic, étude de faisabilité
(aides à la décision : maîtrise de l’énergie).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Internet
• ARENE Île-de-France : www.areneidf.com
• ADEME : www.ademe.fr
• CSTB : www.cstb.fr
• Ministère chargé de l’Equipement : www.equipement.gouv.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
Travaux
Aide sous forme de subvention pour des opérations innovantes et exemplaires.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
Relatives aux économie d’énergie (sous forme d’amortissement exceptionnel, de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
Ouvrages
• Collection des guides sectoriels “bâtiment à
haute performance énergétique : Industrie“,
AICVF - ADEME, 1997
• Collection des guides sectoriels “ bâtiment à
haute performance énergétique : Bureaux “,
AICVF - ADEME, 1996
• Nouvelle réglementation acoustique - fiches
d’accompagnement, Ministère du Logement,
1995.
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”, AFINEGE -
Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Limiter les nuisances et déchets de chantier
6.
6.01
Réduction du bruit des engins et outils
6.02
6.03
Réduction, gestion et valorisation des déchets de chantier
6.01
L i m i t e r l e s n u i s a n c e s e t d é c h e t s d e c h a n t i e r
105.0
100.0
95.0
90.0
85.0
80.0
75.0
70.0
65.0
60.0
55.0
50.0
45.0
40.0
35.0
30.0
25.0
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
80
Réduction du bruit des engins et outils
Niveau sonore en limite de chantier en fonction de la distance par rapport à la source de bruit et son niveau de puissance acoustique Lw
Limiter les nuisances acoustiques pour les ouvriers et les riverains
Principe
Tout chantier génère des nuisances pour les riverains et les ouvriers du chantier, et des pollutions sur l’environnement.
Afin d’éviter les nuisances sonores, il est possible d’agir sur l’organisation du chantier (programmation des phases bruyantes à une heure non gênante, par exemple) et sur le choix de techniques et de matériaux moins bruyants.
1
> 80 dB(A)
30 60 90 120 150 180
Distance en mètres entre la source et la limite de chantier
124
120
116
112
108
104
88
84
80
100
96
92
148
144
140
136
132
128
Solutions techniques
Niveau sonore en limite de chantier en fonction de la distance par rapport à la source de bruit et son niveau de puissance acoustique.
◗ Organisation et techniques
L’organisation des tâches du chantier, l’entretien du matériel, les horaires de livraison, l’utilisation de composants préfabriqués ou préparés en atelier permettent de réduire les bruits sur le chantier.
Des banches équipées d’écrous serrés à la clé dyna-
Niveau sonore des engins à 10 m en fonction de leur niveau de puissance acoustique LwA
piqueurs) supprime le compresseur à moteur thermique, source de bruit continue et importante s’il n’est pas insonorisé.
L’émission sonore des vibreurs électriques permet d’abaisser de 5 à 6 dB(A) le niveau de bruit au poste de travail. Ils sont plus maniables, mais leur emploi par temps de pluie pose encore des problèmes qu’il faudrait résoudre.
Il est difficile d’exiger l’insonorisation des engins de livraison extérieurs approvisionnant le chantier, mais elle est envisageable pour les engins et matériels (pelles, chargeurs, bulls…) utilisés.
85 90 95 100 105 110 115
Niveau de puissance acoustique Lw en dB(A)
120
• Variation du niveau sonore des engins à 10 m en fonction de leur niveau de puissance acoustique.
• Sigle indiquant le niveau sonore des engins de chantier en dB(A).
125 130
Dimensionnement
Au delà de 85 dB(A) à 10 m de l’engin, le niveau acoustique de l’engin est trop important pour la santé des ouvriers.
Un niveau acoustique de 80 dB(A) en limite de chantier est satisfaisant.
mométrique au lieu d’écrous à ailettes serrés au marteau évitent les bruits d’impact métalliques.
◗ Matériels et engins
Le remplacement d’engins et matériels pneumatiques par leurs équivalents électriques (marteaux-
A savoir
Les engins et matériels récents (moins de deux ans) sont beaucoup plus performants en terme de niveau acoustique.
6.01
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé ★ ★
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
Les engins et matériels électriques ont un prix d’achat plus élevé que leurs équivalents pneumatiques, mais ils évitent le coût de location d’un compresseur.
L’insonorisation des engins sur le chantier représente un investissement supplémentaire s’amortissant sur plusieurs opérations.
> >
Une étude de bruit peut être réalisée par un acousticien pour les chantiers situés en milieu urbain dense.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Énergies)
◗ Association HQE (Haute Qualité Environnementale)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
◗ FFB (Fédération Française du Bâtiment)
◗ ICEB (Institut des Conseillers en Environnement et Bâtiment
◗ Ministère chargé de l’Équipement
Pour en savoir plus
Internet
• Ministère chargé de l’Équipement : www.equipement.gouv.fr
• FFB : www.ffb.fr
• CSTB : www.cstb.fr
Ouvrages
• Comment réduire le bruit des chantiers de démolition ? bilan préalable aux chantiers expérimentaux,
Cahiers du CSTB, juin 1999
• Bruit des chantiers : des actions à la portée des maîtres d’ouvrages, ARENE - MELT, 1997
• Les Chantiers Verts - bilan des réalisations expérimentales, PCA - MELT
6.02
L i m i t e r l e s n u i s a n c e s e t d é c h e t s d e c h a n t i e r
Protection du sol et des eaux
Limiter la pollution du sol et des eaux souterraines lors d’un chantier
Principe
Tout chantier génère des nuisances pour les riverains et les ouvriers du chantier, et des pollutions sur l’environnement.
Dans le cadre d’une démarche “chantier vert”, des précautions doivent être prises pour protéger les eaux et le sol. Il s’agit d’éviter tout déversement de produit susceptible de polluer.
Solutions techniques
◗ Traiter les eaux de lavage des cuves à béton
Les eaux de lavage d’une centrale à béton sont récupérées dans un bac de décantation, puis recyclées. La pollution directe du sol et de la nappe phréatique par la laitance et les résidus de béton est évitée, et les consommations d’eau sont réduites.
Nettoyage des roues des camions pour éviter la boue à la sortie du chantier (lycée de Limoges - 87).
◗ Utiliser des huiles de décoffrage moins
polluantes
Des études préliminaires de vulnérabilité du terrain (zone humide, sable, nappe non protégée…) peuvent permettre d’orienter le choix de l’huile.
Les huiles de coffrage végétales sont plus biodégradables et améliorent les conditions de travail des compagnons en matière d’odeur et de toxicité
(contact avec la peau, les muqueuses, les yeux).
Aussi, même si leurs fiches de données sécurité recommandent aux utilisateurs de prendre des précautions d’usage et ne pas les déverser dans le milieu naturel, ces huiles présentent un réel intérêt pour la santé et l’environnement, comparées aux huiles minérales.
◗ Nettoyage du chantier
Il s’agit de nettoyer régulièrement le chantier et d’éviter le déversement de déchets tels que peintures, colles, etc…
Système de récupération des laitances du béton
(lycée Maximilien Perret à Alfortville - 94).
A savoir
La démarche “chantier vert” permet également d’améliorer les conditions de travail des ouvriers et de réduire le nombre d’accidents du travail.
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
La mise en œuvre de ces techniques ne représente pas de surcoût, mais requière une autre organisation du chantier.
6.02
> >
Une étude de sol permet de déterminer sa vulnérabilité vis-à-vis des pollutions et de choisir des techniques adaptées.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Énergies)
◗ Association HQE (Haute Qualité Environnementale)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
◗ FFB (Fédération Française du Bâtiment)
◗ ICEB (Institut des Conseillers en Environnement et Bâtiment)
◗ Ministère chargé de l’Équipement
Pour en savoir plus
Internet
• Ministère chargé de l’Équipement : www.equipement.gouv.fr
• FFB : www.ffb.fr
• CSTB : www.cstb.fr
Ouvrages
• Les Chantiers Verts - bilan des réalisations expérimentales, PCA - MELT
6.03
L i m i t e r l e s n u i s a n c e s e t d é c h e t s d e c h a n t i e r
Réduction, gestion et valorisation des déchets de chantier
Limiter le volume des déchets mis en décharge
Principe
Les déchets de chantier sont composés de :
• déchets inertes (DI) : les déchets de fabrication ou d’utilisation des bétons pouvant être stockés en centre d’enfouissement technique de classe III.
(Exemples : les briques, les tuiles et céramiques).
• déchets industriels banals (DIB) comparables aux déchets ménagers et assimilés pouvant être stockés en centre d’enfouissement technique de classe II.
(Exemples : bois non traités, plastiques…).
• déchets industriels spéciaux (DIS) : déchets qualifiés comme dangereux vis-à-vis de l’environnement, pouvant être stockés en centre d’enfouissement technique de classe I. (Exemples : vernis, peintures, bois traités avec des sels ou des oxydes de métaux lourds).
Mieux gérer les déchets de chantier permet de réduire les coûts de traitement.
Gros œuvre : benne de tri des déchets de chantier
(lycée Maximilien Perret à Alfortville - 94).
Solutions techniques
◗ Réduction des déchets de chantier
• calepinage : planification de la mise en œuvre des produits de façon à limiter les chutes et la production de déchets (produits en lés, en plaques ou générant des chutes : sols souples, cloisons et doublages…) ;
• approvisionnement et limitation des emballages : privilégier les fournisseurs proposant des emballages réduits, aisés à valoriser ou consignés comme les palettes par exemple.
◗ Gestion des déchets de chantier
Les déchets de chantier peuvent être :
• remis triés ou non triés aux gestionnaires locaux de
DÉCHETS
DE CHANTIER
plates-formes de regroupement, de tri et de pré-traitement, ou aux entreprises de gestion des déchets,
• orientés après tri vers les différentes filières de recyclage, les entreprises de traitement des déchets spéciaux et les centres d’enfouissement techniques.
D’un rayon d’activité de 15 à 20 km, les plates-formes de regroupement constituent des déchetteries d’entreprises réservées aux déchets du bâtiment.
◗ Valorisation des déchets de chantier
Lors de la construction ou la démolition de bâtiments, trois types de valorisation :
• le réemploi et la réutilisation : menuiseries,
• le recyclage : métaux ferreux et non ferreux,
• l’incinération : les déchets de plastiques.
Dimensionnement
Le volume des déchets de chantier peut être estimé au préalable au moyen d’un outil informatique
(logiciel de diagnostic du volume et type de déchets générés).
Déchets inertes
Déchets industriels banals
TRI
Déchets industriels spéciaux
Déchets de chantier valorisables
Valorisation
Non
Décharge classe III Décharge classe II
Schéma de gestion des déchets de chantier.
Déchets de chantier non valorisables
Combustibles
Incinération
Mâchefers Scories
Traitement
Décharge classe I
A savoir
La gestion des déchets de chantier demande une organisation du chantier au préalable, une réflexion au niveau de la conception et une bonne information des ouvriers sur le chantier, et une connaissance des filières existantes.
6.03
Économie d’énergie
Économie de ressources ★ ★
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
Les coûts de mise en décharge sont de 0,8 à
6,1
€ (5 à 40 F) la tonne pour la classe III, de
38 à 69
€ (250 à 450 F) la tonne pour la classe
II, de 229 à 381
€ (1 500 à 2 500 F) la tonne pour la classe I.
Le traitement des déchets de chantier coûte de 0 à 3
€ (0 à 20 F) la tonne en unité de recyclage, de 61 à 122
€ (400 à 800 F) la tonne en unité incinération et de 229 à 1 216
€ (1 500
à 8 000 F) la tonne pour traitement spécifique de DIS.
(Prix année 2000)
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
◗ CSTP 77 (Chambre Syndicale des Travaux Publics de Seine-et-Marne)
◗ Ensemble
◗ FFB (Fédération Française du Bâtiment)
◗ Ministère chargé de l’Équipement
Etudes
Aide sous forme de subventions pour prédiagnostic, diagnostic, étude de faisabilité.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• Ministère chargé de l’Équipement : www.equipement.gouv.fr
• ADEME : www.ademe.fr
• FFB : www.ffb.fr
• CSTB : www.cstb.fr
Ouvrages
• Mieux gérer les déchets de chantier de réhabilitation : outils pour les professionnels du bâtiment,
ADEME - ARENE - FFB, 1999
• Guide des déchets de chantier du bâtiment, ADEME, 1998
• Guide de conception et de mise en place des plates-formes de regroupement, de tri et de
pré-traitement des déchets de chantier, FNB - ADEME, novembre 1997
• Déchets de chantier de bâtiment : guide à l’usage des professionnels du bâtiment, FNB-DHC-ADEME-
CEBTP-PCA-CSTB, septembre 1994, réédité en janvier 1995
• Schéma d’organisation et de suivi de l’élimination des déchets, SOSED - CSTP 77
Maîtriser les consommations d’eau potable
7.
7.01
7.02
Mise en place d’appareils économes
7.03
Récupération et utilisation des eaux pluviales
7.04
7.01
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ e a u p o t a b l e
Conception des réseaux d’eau potable
Vis de réglage
Limiter les consommations d’eau potable
Ressort
Principe
Les pertes en eau potable sur les réseaux publics peuvent atteindre jusqu’à 15 % du volume distribué et celles chez l’abonné jusqu’à 20 %.
La conception des réseaux d’eau potable chez l’abonné doit permettre à la fois la limitation des risques de fuites et leur détection.
Membrane entrée sortie
Solutions techniques
◗ Canalisations et équipements faciles
d’entretien
Des réseaux sans “coudes” trop importants et accessibles permettent de limiter les fuites.
◗ Robinets d’arrêt
La pose de robinets en plusieurs endroits accessibles permet une intervention éventuelle sur le réseau sans gaspillage d’eau.
Coupe et schéma de principe d’un réducteur de pression.
Réducteur de pression.
Compteur d’eau.
◗ Compteurs
Ils permettent de connaître et maîtriser les consommations, et de déceler les éventuelles fuites d’eau sur les réseaux.
◗ Réducteurs de pression
Ils permettent d’optimiser le fonctionnement du réseau et d’éviter le vieillissement prématuré des
équipements.
La pression optimale de fonctionnement des équipements est de 3 bars. Si celle-ci est supérieure, les
équipements subissent des détériorations importantes pouvant entraîner l’apparition de fuites.
Entretien, maintenance, durée de vie
Un suivi régulier et une maintenance préventive du réseau hydraulique de l’entreprise, des compteurs et réducteurs de pression permettent de limiter les consommations d’eau dans le long terme.
A savoir
Le suivi régulier des consommations des différents
équipements du réseau doit être assuré pour avoir une garantie de résultats.
7.01
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★ ★
★ ★ ★
●
Coûts
Les compteurs représentent un investissement de 23
€ à 46 € (150 F à 300 F) par unité à changer tous les 5 ans, les réducteurs de pression de 15,2
€ à 30,4 € (100 F à 200 F) environ pour un petit appareil.
Le surcoût des robinets d’arrêts est négligeable par rapport au coût total du réseau.
Le gain en exploitation peut aller jusqu’à
20 % de la consommation.
(Prix année 2000)
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
> >
Le système de location des compteurs permet d’assurer une maintenance régulière.
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau de Seine Normandie)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Industrie
Travaux
Aide sous forme de subventions pour mise en place d’équipements (économie d’eau) pour les installations existantes.
◗ AESN (Agence de l’Eau de Seine Normandie)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”, AFINEGE -
Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• Ministère chargé de l’Équipement (PUCA) : www.equipement.gouv.fr
• Agences de l’Eau : www.eaufrance.tm.fr
• Office International de l’Eau : www.oieau.com
• Centre d’Information sur l’Eau : www.cieau.com
• CSTB : www.cstb.fr
Ouvrages
• L’eau : usage et gestion - guide pratique, J.L. Gazzaniga, J.P. Ourliac, X. Larrouy-Castera
• Les Innovations des Eco-Industries, Ademe-Energies
7.02
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ e a u p o t a b l e
Mise en place d’appareils
économes
Limiter les consommations d’eau potable
1
Principe
Les appareils économes en eau reposent sur deux principes : la limitation du volume et/ou la limitation du temps d’utilisation. Ils permettent de limiter les consommations d’eau potable.
3 L
Stop
3 L
2
6 L
2
Solutions techniques
3 L
◗ WC
Des chasses d’eau économes 6 litres et à double chasse, 3L / 6L voire 2L / 4L, des urinoirs à temporisation et à volume réduit peuvent être utilisés.
◗ Robinets
La temporisation des robinets dans les sanitaires permet de réduire le temps d’utilisation. Les mitigeurs et mitigeurs thermostatiques utilisés pour les douches et les éviers améliorent le confort et réduisent les consommations.
Un limitateur placé à l’embout des robinets permet de réduire le débit de 15 litres par minute à 8 litres par minute.
L’arrosage automatique la nuit, en fonction des conditions climatiques, permet de réaliser des économies d’eau importantes.
6 L
Schéma de fonctionnement d’un système de chasse d’eau à double commande.
Entretien, maintenance, durée de vie
L’entretien des appareils économes en eau est comparable à l’entretien des appareils “classiques”.
Une maintenance préventive permet de réduire la consommation de 20 %.
A savoir
L’économie peut atteindre jusqu’à 40 % des consommations liées à des usages tels que WC, nettoyage, entretien, restauration, laverie, …
6 L
Stop
Mitigeur thermostatique.
Mitigeur.
7.02
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★ ★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★
★ ★
●
Coûts
Les surcoûts liés aux appareils économes sont rapidement amortis. Un limitateur de débit coûte de 2,3 à 3,8
€ (15 à 25 F) l’unité, un mitigeur de douche 300 F au lieu de 15,2 à 22,9
€
(100 à 150 F) pour un mélangeur, un mitigeur d’évier 22,9
€ (150 F) au lieu de 10,7 € (70 F).
(Prix année 2000)
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
En plus de permettre des
économies d’eau, les appareils économes en eau assure un bon confort d’utilisation.
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
◗ Ministère chargé de l’Industrie
◗ Ministère chargé de l’Environnement
Travaux
Aide sous forme de subventions pour mise en place d’équipements (économie d’eau) pour les installations existantes.
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• Ministère chargé de l’Équipement (PUCA) : www.equipement.gouv.fr
• CEMAGREF : www.cemagref.fr
• INRA : www.inra.fr
• Agences de l’Eau : www.eaufrance.tm.fr
• Office International de l’Eau : www.oieau.com
• Centre d’Information sur l’Eau : www.cieau.com
• CSTB : www.cstb.fr
Ouvrages
• Les technologies propres : un enjeu pour l’industrie et encore un défi, ADEME, 1998
• L’eau : usage et gestion - guide pratique, J.L. Gazzaniga, J.P. Ourliac, X. Larrouy-Castera
7.03
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ e a u p o t a b l e
Récupération et utilisation des eaux pluviales
Limiter les consommations d’eau potable
Principe
Utiliser l’eau de pluie pour des usages ne nécessitant pas d’eau potable permet de réduire les consommations d’eau et de limiter les prélèvements de ressources naturelles.
L’eau de pluie récupérée peut être utilisée pour des usages tels que : WC, arrosage, entretien, eau de refroidissement, eau de process.
Solutions techniques
Les eaux de pluie provenant des toitures sont collectées par la gouttière puis filtrées avant d’être stockées dans une cuve protégée de la lumière, de la chaleur et du gel.
Une pompe permet l’alimentation de l’installation en eau de pluie récupérée et une alimentation en eau de réseau se fait automatiquement lorsque l’eau de pluie n’est plus disponible.
Mise en place d’un procédé de traitement des eaux pluviales permettant leur réutilisation sur le site de
Renault-MCA à Maubeuge (59).
Entretien, maintenance, durée de vie
La cuve doit être nettoyée une fois par an, voire tous les deux ans, le filtre deux fois par an.
La maintenance des autres composants doit se faire également régulièrement afin d’en augmenter la durée de vie.
Dimensionnement
Le rendement d’une installation de récupération d’eau de pluie dépend de la surface de toiture disponible et de la pluviométrie du site.
La surface de récupération nécessaire par personne pour couvrir 100 % des besoins WC est de 2,5 m 2 pour un bureau. La capacité de stockage équivalente est de 0,15 m 3 par personne en bureau.
A savoir
La continuité de l’alimentation se fait par remplissage de la cuve par de l’eau de réseau ou par une
électrovanne permettant de commuter les deux réseaux (eau potable et eau de pluie).
La séparation des deux réseaux doit être absolue et identifiée.
Installation d’une cuve de récupération des eaux pluviales.
7.03
Économie d’énergie
Économie de ressources ★ ★ ★
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★
★
● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
Pour une cuve en béton enterrée, l’investissement est d’environ 5 340
€ (35 000 F) pour une capacité de 10 m 3 et de 41 160
€
(270 000 F) pour une capacité de 100 m 3 .
(Prix année 2000)
> >
Une demande d’autorisation auprès de la DDASS est à demander pour les utilisations d’eau de pluie à l’intérieur des bâtiments.
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ CEMAGREF (Centre Machinisme Agricole Génie Rural Eaux Forêts)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
◗ INRA (Institut National de la Recherche Agronomique)
Travaux
Aide sous forme de subventions pour mise en place d’équipements (économie d’eau).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• Ministère chargé de l’Équipement (PUCA) : www.equipement.gouv.fr
• Agences de l’Eau : www.eaufrance.tm.fr
• Office International de l’Eau : www.oieau.com
• Centre d’Information sur l’Eau : www.cieau.com
• CSTB : www.cstb.fr
Ouvrages
• Les technologies propres : un enjeu pour l’industrie et encore un défi, ADEME, 1998
• L’eau : usage et gestion - guide pratique, J.L. Gazzaniga, J.P. Ourliac, X. Larrouy-Castera
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ e a u p o t a b l e
Recyclage des eaux de process
Limiter les consommations d’eau potable
Principe
Les consommations d’eau liées aux eaux de process représentent une part importante des consommations de certaines entreprises.
La réduction de ces consommations passe par une bonne conception du process en amont, un bon suivi de l’installation et un recyclage des eaux utilisées.
Mieux gérer l’eau de process, c’est faire des économies d’eau et de matière, et réduire les pollutions sortantes.
7.04
Traitement des eaux de process pour recyclage par résine échangeuse d’ions.
Solutions techniques
Chaque process industriel génère des pollutions différentes, les techniques de traitement avant recyclage sont nombreuses et doivent être adaptées à chaque secteur :
◗ Évaporateur
Il sépare la matière polluante de l’eau par distillation.
◗ Centrifugation
Elle sépare mécaniquement l’eau de la matière en suspension.
◗ Procédés membranaires
Ils consistent en une séparation fine.
◗ Traitements biologiques
Ils éliminent la matière organique.
◗ Résines échangeuses d’ions
Elles éliminent les ions métalliques.
Entretien, maintenance, durée de vie
Un suivi régulier et une maintenance préventive des installations de traitement et de recyclage des eaux de process réduisent les consommations d’eau potable à long terme.
A savoir
Le recyclage des eaux de process peut permettre d’économiser de 30 à 50 % des volumes d’eau potable.
7.04
Économie d’énergie
Économie de ressources ★ ★ ★
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★ Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
Les surcoûts d’investissement liés au procédé de recyclage sont amortis grâce au moindre coût d’investissement d’équipement de traitement des rejets liquides et des diminutions de consommations d’eau potable.
>>
Une étude préalable au niveau du process de fabrication peut être effectuée par un bureau d’études spécialisé.
Pour en savoir plus
Internet
• Ministère chargé de l’Équipement (PUCA) : www.equipement.gouv.fr
• Ministère chargé de l’Industrie : www.industrie.gouv.fr
• Agences de l’Eau : www.eaufrance.tm.fr
• Office International de l’Eau : www.oieau.com
• Centre d’Information sur l’Eau : www.cieau.com
• CSTB : www.cstb.fr
Ouvrages
• Les technologies propres : un enjeu pour
l’industrie et encore un défi, ADEME, 1998
• L’eau : usage et gestion - guide pratique
J.L. Gazzaniga, J.P. Ourliac, X. Larrouy-Castera
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ ANVAR (Agence Nationale de la
Valorisation de la Recherche)
◗ CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie)
◗ CRIF (Conseil Régional d’Ile-de-France)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du
Bâtiment)
◗ EDF (Électricité de France)
◗ GDF (Gaz de France)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Industrie
Etudes
Aide sous forme de subvention pour études préliminaires.
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Aide au diagnostic, aide à la mise au point ou à l’acquisition de matériels et procédés anti-pollution, aide à l’étude et la réalisation de procédés industriels “propres”.
◗ CRIF (Conseil Régional d’Ile-de-France)
Travaux
Aide sous forme de subventions pour mise en place d’équipements (économie d’eau), aide sous forme de prêt et de subvention pour travaux et équipements (mise en place de technologies propres : recyclage, valorisation matière).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en
matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-
France”, AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie
- ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Maîtriser les consommations d’énergie
8.
8.01
Éléments clés d’une bonne maîtrise de l’énergie
8.02
8.03
Systèmes de chauffage et de climatisation
8.04
8.05
Production de chaleur et d’électricité par cogénération
8.06
Autres énergies renouvelables et moins polluantes
8.01
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ é n e r g i e
Éléments clés d’une bonne maîtrise de l’énergie
Limiter les consommations d’énergie
Principe
Une bonne maîtrise de l’énergie doit permettre de choisir les solutions les plus adaptées à chaque situation et de réaliser des économies d’énergie.
Solutions techniques
◗ La définition et la connaissance des différents
usages et leur poids sur la consommation
énergétique
Les usages énergétiques d’un bâtiment industriel sont : le process, la ventilation, le chauffage, la climatisation, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage, les machines, la micro-informatique, etc…
Chaque poste peut être optimisé par l’utilisation de systèmes économes en énergie, performants et demandant un entretien facile.
◗ L’optimisation des pertes énergétiques
Une installation industrielle est souvent un système
énergétique complexe juxtaposant des besoins de chaud et de froid, additionnant les pertes des différents équipements. Une approche synthétique avec le souci de la récupération des pertes est souvent d’une grande efficacité.
◗ La réduction des besoins
Au niveau du process, une démarche d’éco-conception peut être mise en œuvre.
La conception de l’enveloppe du bâtiment doit être soignée en favorisant les bonnes orientations, en isolant les façades, etc…
◗ La priorité aux énergies les moins polluantes
Dans les choix énergétiques, il convient de se soucier, non seulement d’économie d’énergie, mais aussi de la “propreté” et de la pérennité de ressource des sources d’énergie choisies. De ce point de vue, les énergies renouvelables (soleil, vent, bio-masse…) sont les mieux placées.
◗ Le système de gestion et de régulation de
l’ensemble des systèmes
Il est fonction des conditions d’ambiance, de l’occupation des locaux, des conditions extérieures.
Les systèmes de gestion et de régulation peuvent
être très sophistiqués, il s’agit de choisir le système le mieux adapté à l’installation et dont la maintenance peut être assurée facilement.
Entretien, maintenance, durée de vie
Le suivi, la maintenance et l’entretien doivent être organisés pour satisfaire à des critères de fiabilité, de traçabilité et de rentabilité économique.
A savoir
Des méthodes de diagnostic énergétique permettent de dresser un état de l’énergie et d’envisager des solutions et des améliorations.
EXIGENCES
PROGRAMME ET BESOINS
BESOINS
CHAUFFAGE
CLIMATISATION
ÉCLAIRAGE
ÉNERGÉTIQUES
DU
PROGRAMME
PAR
USAGE
ECS
CUISSON
FROID ALIMENTAIRE
LEVAGE
RÉDUCTION DE LA DEMANDE
CONCEPTION
D'UNE
ENVELOPPE
PERFORMANTE
GESTION
OPTIMISÉE
DE
L'INTERMITTENCE
CHOIX
DE
SOLUTIONS
ET
D'ÉQUIPEMENTS
TECHNIQUES
PERFORMANTS
SOLUTIONS
ÉVALUATION
ÉNERGÉTIQUE
GLOBALE
RETOUR
ÉVENTUEL
Conception énergétique d’un projet.
8.01
Économie d’énergie
Économie de ressources
★ ★ ★
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★
★ ★
● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Pour en savoir plus
Internet
• ADEME : www.ademe.fr
• ARENE Île-de-France : www.areneidf.com
• Ministère chargé de l’Industrie : www.industrie.gouv.fr
• EDF : www.edf.fr
• GDF : www.gazdefrance.com
Ouvrages
• Bâtiments à hautes performances énergétiques :
Industrie, AICVF - ADEME, 1997
• Bâtiments à hautes performances énergétiques :
Bureaux, AICVF - ADEME, 1996
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles
Énergies)
◗ CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ EDF (Électricité de France)
◗ GDF (Gaz de France)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Équipement
◗ Ministère chargé de l’Industrie
Etudes
Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic, étude de faisabilité (aides à la décision : maîtrise de l’énergie dans l’industrie).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
Aide sous forme de subvention pour des opérations innovantes ou exemplaires.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
Relatives aux économies d’énergie (sous forme d’amortissement exceptionnel, de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
8.02
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ é n e r g i e
Éclairage économe en énergie
Mettre en place une installation performante pour économiser l’énergie
Principe
Les économies d’énergie liées à l’éclairage des locaux sont fonction de :
• la conception du bâtiment et notamment l’importance de la couverture des besoins par de l’éclairage naturel ;
• le mode de programmation de l’installation
(asservissement à l’éclairage extérieur ou à l’occupation) ;
• le choix de lampes à haute efficacité énergétique ;
• un entretien et un suivi de l’installation (maintenance préventive).
Solutions techniques
◗ Lampes à haute efficacité lumineuse
(supérieure à 65 lum/W) ou fluocompactes
Elles ont une efficacité lumineuse 5 fois plus élevée qu’une lampe à incandescence de même puissance.
Elles consomment cinq fois moins que les lampes à incandescence classiques pour une même efficacité lumineuse.
◗ Gestion technique centralisée
Les informations recueillies ou envoyées au moyen de détecteurs de présence, de sondes de mesure de l’éclairement extérieur et/ou d’un scénario pré-établi peuvent être gérées d’une manière centralisée ou non. Une gestion technique de l’installation d’éclairage permet de réduire les consommations d’éclairage de 20 à 50 %.
Lampe fluocompacte économe en énergie.
Entretien, maintenance, durée de vie
Les lampes basse consommation ont une durée de vie bien plus importante que les lampes à incandescence classiques, par exemple huit fois.
Une maintenance préventive de l’installation d’éclairage permet d’améliorer le confort et de diminuer les consommations d’énergie.
A savoir
L’utilisation simultanée d’une gestion technique et de lampes performantes permet de réduire les consommations d’énergie de façon très importante.
TYPE DE SOURCE
Puissance
(W)
Efficacité
(K)
Température
(K)
Indice Rendu
Couleurs (%)
A INCANDESCENCE
Standard
Halogène à basse tension
Halogène à très basse tension (TBT)
A DÉCHARGE
Tube fluorescent
Fluocompacte de substitution
Fluocompacte d’intégration
Aux halogénures métalliques
A vapeur de sodium haute pression
15 - 1 000
50 - 2 000
15 - 100
18 - 36 - 58
5-23
5-55
50 - 2 000
35 - 1 000
8 - 18
13 - 20
16 - 22
60 - 100
40 - 60
80 - 95
70 - 100
50 - 150
2 600 - 2 900
3 000
3 200
2 700 - 6 500
2 700 - 3 000
2 700 - 4 000
3 000 - 6 000
2 000 - 2 700
100
100
100
66 - 98
85
85
65 - 90
80
Tableau de synthèse des lampes : durée de vie et efficacité (source EDF).
Durée de vie moyenne (h)
1 000
2 000
2 000 - 4 000
8 000 - 12 000
8 000 - 10 000
8 000 - 12 000
6 000 - 8 000
8 000 - 24 000
8.02
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Lampes
économes
Gestion
Technique
Centralisée
★ ★
★ ★
★ ★
★ ★
●
★
★
● ●
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
Une étude technico-
économique doit permettre de choisir l’optimum de la solution.
Pour en savoir plus
Internet
• ADEME : www.ademe.fr
• ARENE Île-de-France : www.areneidf.com
• Ministère chargé de l’Industrie : www.industrie.gouv.fr
• CSTB : www.cstb.fr
Ouvrages
• Recommandations relatives à l’éclairage
intérieur des lieux de travail, Association
Française de l’Éclairage - Éditions Lux, 1993
• L’éclairage économe et performant des
locaux industriels et tertiaires, ATEE-IFE actes de colloque, 1990
Coûts
Le surcoût d’une lampe fluocompacte par rapport à une lampe à incandescence est à partir d’environ 3,8
€ (25 F) par point lumineux.
La gestion technique centralisée de l’éclairage en fonction de l’éclairage extérieur représente un surcoût d’environ 3,8
€ (25 F) par point lumineux.
(Prix année 2000)
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Énergie)
◗ AFE (Association Française de l’Éclairage)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Énergies)
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du
Bâtiment)
◗ Ministère chargé de l’Industrie
◗ Syndicat de l’Éclairage
Etudes
Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic, étude de faisabilité
(aides à la décision : maîtrise de l’énergie dans l’industrie).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
Aide sous forme de subventions pour des opérations innovantes ou exemplaires.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
Relatives aux économies d’énergie (sous forme d’amortissement exceptionnel, de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-
France”, AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
8.03
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ é n e r g i e
Systèmes de chauffage et de climatisation
Optimiser le choix des systèmes pour limiter les consommations d’énergie
Cassettes rayonnantes en plafond.
Principe
Les systèmes de chauffage et de climatisation sont nombreux. Leur efficacité est déterminée par un rendement (système de chauffage) ou un coefficient de performance (système de climatisation).
Les économies d’énergie réalisables dépendent donc de la performance des systèmes et de leur choix, adapté à chaque cas particulier.
Dans un bâtiment industriel, les principaux critères de choix d’un système énergétique sont les suivants :
• le process, selon qu’il induit, ou non, des contraintes sur les conditions d’ambiance (température, hygrométrie, qualité de l’air…) ;
• la nécessité ou non d’une climatisation, sa simultanéité ou non avec des besoins de chauffage. En Ilede-France, une climatisation peut être évitée si le process ne l’exige pas et si le bâtiment est bien conçu ;
• la volumétrie et la taille des locaux, notamment leur hauteur.
Solutions techniques
Dans les systèmes de chauffage et de climatisation, on distingue :
◗ Le système de génération d’énergie
Chaudières (gaz, fioul), les machines thermodynamiques électriques réversibles ou non, pompes
à chaleur à moteur gaz, groupes frigorifiques réversibles ou non, productions de froid par absorption.
◗ Le système d’émission de froid ou de chaleur
Systèmes radiatifs (planchers chauffants, panneaux radiants), et systèmes convectifs (aérothermes, ventilo-convecteurs, etc…).
Le tableau ci-après présente les cohérences entre systèmes, énergie, hauteur des locaux…
MODES Hauteur h Type du local (m) d’émission
Type production
Autres usages Vecteur possibles
Energie
Planchers chauffants électriques
Planchers chauffants à eau chaude
Cassettes rayonnantes électriques
Plafonds électriques
Émetteurs radiants à IRC
Panneaux radiants lumineux
Tubes radiants
Panneaux et tubes rayonnants
à fluide caloporteur
Générateurs d’air chaud
Aérothermes
Installations aérauliques
Ventilo-convecteurs
Radiateurs
Convecteurs électriques h < 20 h < 20
3 < h < 12 h < 4 h < 15
7 < h < 20
5 < h < 15
5 < h < 15
3 < h < 6
4 < h < 6 indifférent h < 4 h < 3,5 h < 3
●
●
●
●
●
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●
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●
Tableau de synthèse des systèmes de chauffage et climatisation : génération et distribution.
●
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●
●
●
8.03
Économie d’énergie
Économie de ressources
★ ★ ★
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
Une étude préalable doit être effectuée en fonction des paramètres suivants : process, zone climatique, enveloppe du bâtiment, type d’occupation.
Pour en savoir plus
Internet
• ADEME : www.ademe.fr
• ARENE Île-de-France : www.areneidf.com
• Ministère chargé de l’Industrie : www.industrie.gouv.fr
• GDF : www.gazdefrance.com
• EDF : www.edf.fr
Ouvrages
• Bâtiments à hautes performances énergétiques :
Industrie, AICVF - ADEME, 1997
• Le conditionnement d’ambiance par l’électricité
dans l’industrie : Guide Technique, EDF, 1995
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ AICVF (Association des Ingénieurs en
Climatique, Ventilation et Froid)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles
Énergies)
◗ EDF (Électricité de France)
◗ GDF (Gaz de France)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Équipement
◗ Ministère chargé de l’Industrie
Etudes
Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic, étude de faisabilité (aides à la décision : maîtrise de l’énergie dans l’industrie).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
Aide sous forme de subvention pour des opérations innovantes ou exemplaires.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
Relatives aux économies d’énergie (sous forme d’amortissement exceptionnel, de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
8.04
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ é n e r g i e
Eau chaude solaire
Utiliser les énergies renouvelables et limiter le prélèvement des ressources
Principe
L’énergie solaire est l’énergie thermique récupérée par le chauffage d’un fluide (eau ou air) à travers des capteurs solaires.
L’utilisation de cette énergie renouvelable permet de réduire les consommations d’énergie liées aux besoins en eau chaude sanitaire d’un bâtiment industriel.
Solutions techniques
Les capteurs solaires thermiques vitrés reçoivent le rayonnement solaire, l’absorbent et échauffent le liquide qui les parcourt.
Le chauffe-eau solaire permet d’assurer les besoins d’eau chaude sanitaire (ECS).
Il est constitué de capteurs, d’un ballon de stockage et des éléments assurant la distribution. Un complément est toujours nécessaire.
En Île-de-France, 1m 2 de capteurs solaires permet de produire en moyenne 500 kWh par an.
Entretien, maintenance, durée de vie
Un contrôle général de l’installation doit être réalisé au moins deux fois par an et consigné dans un cahier d’entretien.
Lors de chacun de ces contrôles seront effectués le réglage et l’entretien :
• des circuits primaires et secondaires ;
• des capteurs ;
• des purges des différents circuits.
Un nettoyage des vitrages des capteurs doit être assuré au moins deux fois par an.
Dimensionnement
Il se fait en fonction des besoins et de leur répartition journalière, et des contraintes du site.
A savoir
La quantité d’énergie récupérée dépend du rendement des capteurs solaires et de leur localisation géographique.
Sortie d'eau chaude
Ballon d'eau chaude
Circuit d'appoint
Arrivée d'eau froide
Capteurs solaires
Vase d'expansion
Schéma de principe d’une installation d’eau chaude sanitaire solaire.
8.04
Économie d’énergie
Économie de ressources
★ ★ ★
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★
★ ★
● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
>>
Une étude technico-
économique sur le choix de l’énergie solaire doit être réalisée.
Pour en savoir plus
Internet
• ADEME : www.ademe.fr
• ARENE Ile-de-France : www.areneidf.com
• Ministère chargé de l’Industrie : www.industrie.gouv.fr
• GDF : www.gazdefrance.com
• EDF : www.edf.fr
• OBSERV’ER / CIDFER : www.observ-er.org
Ouvrages
• Bâtiments à hautes performances énergétiques :
Industrie, AICVF - ADEME, 1997
• Les énergies renouvelables en Ile-de-France :
Opérations de référence, ARENE - CLER
Coûts
Une installation de production et de stockage d’eau chaude sanitaire solaire coûte environ 12 196
€ (80 000 F) pour 20 m
2 de capteurs.
(Prix année 2000)
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles
Énergies)
◗ CLER (Comité de Liaison Énergies
Renouvelables)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ OBSERV’ER / CIDFER (Observatoire des
Énergies Renouvelables) / (Centre d’Information, de documentation et de
Formation Énergies Renouvelables)
Etudes
Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic, étude de faisabilité (aides à la décision : maîtrise de l’énergie dans l’industrie).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
Aide sous forme de subvention avec un plafond de coût par m 2 .
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
Relatives aux économies d’énergie (sous forme d’amortissement exceptionnel, de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
8.05
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ é n e r g i e
Production de chaleur et d’électricité par cogénération
Limiter le prélèvement des ressources énergétiques fossiles
Principe
La cogénération réalise, à partir d’un seul générateur, la production simultanée de chaleur (énergie thermique) et d’énergie mécanique.
Cette énergie mécanique est utilisée pour entraîner des alternateurs produisant de l’électricité.
Ce système de production d’énergie permet d’économiser les ressources énergétiques fossiles et de diminuer les coûts liés aux consommations d’énergie.
En récupérant l’énergie thermique perdue d’ordinaire lors de la production d’énergie mécanique, la cogénération produit chaleur et électricité avec un rendement global nettement plus élevé que celui résultant de filières séparées.
Pile à combustible (Chelles - 77).
◗ Trigénération
La trigénération est l’association de deux techniques : la cogénération et la production de froid.
Cette technique a l’avantage de couvrir les éventuels besoins en froid sur un site où il y a simultanément une demande d’électricité, de chaleur et de froid.
Entretien, maintenance, durée de vie
Les moteurs thermiques et les turbines doivent faire l’objet d’un contrat de maintenance. La pile à combustible correspond à une transformation chimique et nécessite peu d’entretien.
Module de cogénération.
Solutions techniques
◗ Cogénération avec un moteur thermique
Un moteur à piston et à combustion interne entraîne une machine tournante ou un alternateur.
La récupération de chaleur se fait sur les gaz d’échappement et sur le circuit de refroidissement.
Cette technique est la mieux adaptée aux petites puissances (jusqu’à 1 MW).
◗ Cogénération avec une turbine à gaz
Le principe est identique à celui du moteur thermique, cette solution étant plus adaptée aux grandes puissances (de 1 à une centaine de MW).
◗ Cogénération par pile à combustible
Transformant directement l’énergie chimique de l’hydrogène en électricité, la cogénération par pile
à combustible, technique encore expérimentale, a l’avantage de ne pas produire de fumées.
A savoir
Les rendements de cogénération par moteur thermique sont plus élevés que ceux par turbine.
L’utilisation de ce mode de production d’énergie nécessite une estimation précise et chronologique des besoins énergétiques en fonction des usages, et est d’autant plus intéressante que les besoins sont simultanés.
Air
Gaz naturel
Turbine à gaz
Alternateur
Vapeur
Eau chaude
Électricité
Schéma de principe d’une cogénération par turbine gaz.
8.05
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Cogénération moteur thermique
Cogénération turbine
Cogénération pile à combustible
Trigénération
★ ★ ★
★ ★ ★ ★
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● ●
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★ ★ ★
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● ● ●
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et la
Maîtrise de l’Énergie)
◗ CEGIBAT (Centre Gaz de France pour l’Industrie et le BATiment)
◗ EDF (Électricité de France)
◗ GDF (Gaz de France)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Industrie
Coûts
Le coût d’investissement d’une installation de cogénération par un moteur est d’environ 457 à
915
€ (3 000 à 6 000 F) par kW, par une turbine
1 525 à 2 287
€ (10 000 à 15 000 F) par kW et par pile à combustible 10 000
€ (66 000 F) par kW.
Le coût de maintenance d’un moteur est d’environ 0,01 à 0,02
€ (0,07 à 0,14 F) pour un moteur fonctionnant en moyenne 6 000 heures/an.
(Prix année 2000)
> >
Une étude technico-économique sur le choix de la solution doit
être réalisée.
Etudes
Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic, étude de faisabilité
(aides à la décision : maîtrise de l’énergie dans l’industrie).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et la
Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
Aide sous forme de subvention pour des opérations innovantes ou exemplaires.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et la
Maîtrise de l’Énergie)
Pour en savoir plus
Internet
• ADEME : www.ademe.fr
• ARENE Île-de-France : www.areneidf.com
• Ministère chargé de l’Industrie : www.industrie.gouv.fr
• GDF : www.gazdefrance.com
• EDF : www.edf.fr
• COGEN EUROPE : www.cogen.org
Mesures fiscales
Relatives aux économies d’énergie (sous forme d’amortissement exceptionnel, de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
Ouvrages
• Bâtiments à hautes performances énergétiques :
Industrie, AICVF - ADEME, 1997
• Les énergies renouvelables en Ile-de-France :
Opérations de référence, ARENE - CLER
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”, AFINEGE -
Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
8.06
M a î t r i s e r l e s c o n s o m m a t i o n s d ’ é n e r g i e
Autres énergies renouvelables et moins polluantes
Limiter le prélèvement des ressources
énergétiques fossiles
Principe
Les énergies renouvelables sont l’énergie solaire (thermique et photovoltaïque), l’éolien, la géothermie et l’énergie issue de la biomasse (bois, paille, biogaz, etc).
Ces ressources sont inépuisables ou renouvelables à l’échelle
◗ Énergie solaire photovoltaïque
La production de l’électricité se fait au moyen de modules photovoltaïques posés sur le bâtiment (ou
à côté) avec un stockage en batteries ou par des techniques plus sophistiquées comme des murs rideaux ou des toits photovoltaïques.
La production d’énergie électrique faite en courant continu peut être stockée et / ou transformée en courant alternatif. Le rendement de conversion
énergétique d’un module (assemblage de cellules) est de 10 à 14 % selon les techniques.
Les conditions météorologiques en Ile-de-France permettent avec 1 m 2 de capteurs de produire environ 100 kWh par an en moyenne.
8
9
7
Thermofrigopompe sur une installation géothermale à klaipeda (Lituanie).
d’une ou plusieurs générations, contrairement aux sources d’énergie d’origine fossile.
Solutions techniques
ments varient de 70 à 85 %. La consommation peut atteindre 30 m 3 par jour pour 1 MW et il est recommandé de prévoir un stockage pour au moins 4 jours.
4
2
1
5
6
3
10
1. Zones de distribution d'air primaire
2.Grille de combustion
3. Dôme en éléments réfractaires
4. Chambre de combustion
5. Manteau isolant
6. Corps de chaudière
7. Filtre multi-cyclones
8. Ventilateur d'extraction
9. Système d'alimentation automatisé
10. Vis de décendrage
Schéma de principe d’une chaudière bois.
Capteurs photovoltaïques (lycée HQE de Calais - 62).
◗ Énergie bois
Le bois (de forêts ou déchets) peut-être utilisé sous ses différentes formes combustibles (écorces, sciures, plaquettes de bois de rebut ou de bois forestier) comme énergie principale du système de chauffage ou pour la production de vapeur ou de chaleur nécessaire aux process industriels.
Les rendements et les coûts d’exploitation de ces installations automatisées dépendent du type de combustible, de la filière d’approvisionnement
(qualité du bois, proximité) et des conditions d’exploitation. Les valeurs constatées pour les rende-
◗ Géothermie
La géothermie consiste à récupérer la chaleur des nappes aquifères souterraines, qui se situent dans les bassins sédimentaires de l’Ile-de-France et d’autres petits gisements répartis sur le territoire. Ces nappes fournissent une eau entre 30 et 100°C utilisable pour le chauffage du bâtiment, et entre 200 et 300°C utilisable pour la production d’électricité.
◗ Autres systèmes moins polluants
Certains systèmes, bien que n’utilisant pas d’énergies renouvelables, sont particulièrement performants compte tenu de leurs rendements. C’est le cas de la thermofrigopompe, une pompe à chaleur réversible dont on peut utiliser simultanément le froid et le chaud qu’elle produit. Ce système est encore plus performant que la pompe à chaleur réversible classique puisqu’il permet d’obtenir le cumul des coefficients de performance (COP) frigorifique et calorifique.
A savoir
Le choix entre les solutions se fait en fonction des besoins et de leur répartition journalière, et des contraintes du site.
8.06
Photovoltaïque Bois
Géothermie
Thermofrigopompe
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
★ ★ ★
★ ★ ★
★ ★
★
● ● ●
Coûts
Les coûts d’investissement sont :
• photovoltaïque : 15,25 à 30,5
€ (100 à 200 F) par kWh,
• bois : 305 à 381
€ (2 000 à 2 500 F) par kW installé,
• thermofrigopompe : 69 000
€ (450 000 F) pour
300 kW.
(Prix année 2000)
> >
Une étude technico-économique sur le choix de la solution doit
être réalisée.
Pour en savoir plus
Internet
• CLER : www.cler.org
• ADEME : www.ademe.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• CIELE : www.ciele.org
• ARENE Île-de-France : www.areneidf.com
• FEDARENE : www.fedarene.org
• OBSERV’ER : www.observ-er.org
• ITEBE : www.itebe.org
Ouvrages
• La géothermie, une énergie d’avenir, ARENE -
ADEME - BRGM, 1998
• Bâtiments à hautes performances énergétiques :
Industrie, AICVF - ADEME, 1997
• Les énergies renouvelables en Ile-de-France :
Opérations de référence, ARENE - CLER
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● ●
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● ●
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ ARENE Île-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Énergies)
◗ BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières)
◗ CLER (Comité de Liaison Énergies
Renouvelables)
◗ EDF (Électricité de France)
◗ GDF (Gaz de France)
◗ ITEBE (Institut Technique Européen du Bois
Énergie)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ OBSERV’ER / CIFDER (Observatoire des
Énergies Renouvelables) / (Centre d’Information, de Documentation et de
Formation Énergies Renouvelables)
Etudes
Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic, étude de faisabilité
(aides à la décision : maîtrise de l’énergie dans l’industrie).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
Aide sous forme de subvention pour des opérations innovantes ou exemplaires.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
Relatives aux économies d’énergie (sous forme d’amortissement exceptionnel, de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Limiter et gérer les rejets liquides
9.
9.01
9.02
Techniques d’épuration des rejets liquides
9.03
Techniques de traitement biologique des rejets liquides
9.04
Technique de l’épuration hélio-biologique
9.01
L i m i t e r e t g é r e r l e s r e j e t s l i q u i d e s
Gestion des rejets liquides
Optimiser les coûts de dépollution des rejets liquides
Principe
◗ Diagnostic
Une activité industrielle génère des eaux usées plus ou moins polluées et en plus ou moins grande quantité. Le diagnostic des polluants rejetés constitue la première étape de la gestion des rejets liquides.
Ce diagnostic permet de définir les techniques de traitement mais peut aussi déboucher sur des solutions de réduction de consommation d’eau, de recyclage d’eau de process ou même d’amélioration de la technologie des process.
◗ Traitement
L’étude de la nature et de la quantité des polluants rejetés permet de définir les filières de traitement les plus adaptées au type de rejets caractérisés.
Exemple d’une station d’épuration collective.
Des pré-traitements peuvent être nécessaires au niveau de chaque entreprise.
Dans le cas d’une gestion individuelle, chaque industriel met en œuvre son traitement propre.
Solutions techniques
Au sein d’une zone d’activité regroupant plusieurs industriels, différentes démarches de gestion des rejets liquides peuvent coexister : individuelles ou collectives, voire semi-collectives.
Dans le cas d’une gestion collective, un groupement d’industriels construit une station d’épuration des rejets collectifs, dont il assure l’investissement et l’exploitation.
Dimensionnement
L’effet d’échelle permet d’optimiser la capacité des installations.
Entretien, maintenance, durée de vie
Une station d’épuration collective est généralement entretenue par un prestataire de service extérieur au groupement d’entreprises.
Diagnostic de la pollution
Schéma de traitement - choix des filières
Pré-traitement
Station d’épuration individuelle
A savoir
Dans tous les cas, une convention de rejet rappelant les limites de rejets autorisés doit être signée avec la collectivité en charge de l’assainissement.
Les industriels sont soumis à la taxe d’assainissement versée à la collectivité et à la taxe de rejets versée à l’Agence de l’Eau.
Station d’épuration collective
Convention de rejet
Rejets au réseau
Organigramme de gestion des rejets liquides.
9.01
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
> > >
Une étude technico-
économique doit être réalisée pour estimer la faisabilité de la mise en place une gestion collective des rejets liquides.
Pour en savoir plus
Internet
• Agence de l’eau : www.eaufrance.tm.fr
• CCIP : www.ccip.fr
Ouvrages
• Mémento technique de l’eau, Degrémont - Ed.
Technique et Documentation - 1989
• Les eaux usées industrielles, F. Meinck, J. Stoof,
M. Kolh Schuetter - Masson - 1977
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ AFINEGE (Association Francilienne des
Industriels pour l’Étude et la Gestion de l’Environnement)
◗ CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie)
◗ CRIF (Conseil Régional d’Île-de-France)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
Etudes
Aide sous forme de subventions d’études préliminaires aux travaux (ressources en eau et lutte contre la pollution).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Travaux
• Aide sous forme de prêts pour travaux
(traitement, prévention des pollutions diffuses ou accidentelles).
• Aide sous forme de prêts pour travaux
(adaptation des dispositifs de dépollution et mesures internes).
• Aide sous forme de subvention sur dépense (fiabilisation des dispositifs de dépollution).
• Aide sous forme de subvention pour
études et travaux (mise en place de technologies propres : recyclage, valorisation matière, ouvrage d’épuration).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Mesures fiscales
Relatives à la lutte contre la pollution de l’eau (sous forme d’amortissement exceptionnel ou dégressif, de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
9.02
L i m i t e r e t g é r e r l e s r e j e t s l i q u i d e s
Techniques d’épuration des rejets liquides
Limiter les pollutions vers le sol et les eaux souterraines
Principe
Les principaux polluants présents dans les rejets industriels liquides sont habituellement classés de la façon suivante :
• la Demande Chimique en Oxygène (DCO) qui caractérise la matière organique biodégradable ou non ;
• les matières en suspension (MES) ;
• l’azote, le phosphore, le fluor, les phénols, les cyanures ;
• les métaux (arsenic, cadmium, chrome, cuivre, mercure, nickel, plomb, zinc) ;
• les sels.
Les techniques d’épuration des rejets liquides sont nombreuses. Les traitements préliminaires consistent en un dégrillage et une décantation primaire.
Puis, on distingue les traitements physiques, chimiques, biologiques, et complémentaires.
Installation de traitement des rejets liquides par évaporation des effluents.
Stérilisation ultra-violet.
Solutions techniques
• Les traitements physico-chimiques permettent d’éliminer la grande majorité des polluants.
• Les traitements biologiques éliminent la matière organique par voie aérobie (en présence d’oxygène) ou anaérobie (en absence d’oxygène).
• Les traitements complémentaires, par charbon actif ou par oxydation, sont utilisés comme solution finale lorsqu’une réutilisation des eaux épurées est envisagée. Le tableau ci-après présente les différentes techniques et les principaux polluants associés.
Dimensionnement
Le traitement est dimensionné selon la charge des différents polluants, qui varie selon le type d’activités de l’entreprise et sa taille, ainsi que du niveau d’épuration souhaité.
Entretien, maintenance, durée de vie
Selon le mode de gestion des rejets liquides, la maintenance est sous-traitée ou non à une société spécialisée.
A savoir
Il est souvent nécessaire d’associer plusieurs techniques de traitement de rejets liquides compte tenu de la diversité des polluants à traiter.
Traitement physique
Traitement chimique
Traitement biologique
Traitement complémentaire filtration osmose évaporation traitement traitement inverse physicochimique boues activées anaérobie charbon actif traitement par chimique oxydation
●
DCO
MES
Phosphore
Azote
Fluor
Phénol
Cyanure
Métaux lourds
Sels
● ●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
Tableau de synthèse des techniques de traitement des rejets liquides en fonction des polluants.
●
9.02
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
● ● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
Pour un flux moyen de 1 000 m 3 par jour, le coût d’investissement des différents techniques d’épuration des rejets liquides va de 152 500
€ (1 MF) pour la filtration à 1 525 000
€ (10 MF) pour la technique d’osmose inverse.
Les surcoûts liés à la mise en place de systèmes d’épuration des rejets liquides sont liés à l’application de la réglementation.
(Prix année 2000)
> >
Une étude technico-
économique doit être réalisée pour choisir la technique la plus adaptée aux polluants
à traiter.
Pour en savoir plus
Internet
• Agence de l’eau : www.eaufrance.tm.fr
• Ministère chargé de l’environnement : www.environnement.gouv.fr
Ouvrages
• Mémento technique de l’eau, Degrémont - Ed.
Technique et Documentation - 1989
• Les eaux usées industrielles, F. Meinck, J. Stoof,
M. Kolh Schuetter - Masson - 1977
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ AFINEGE (Association Francilienne des
Industriels pour l’Étude et la Gestion de l’Environnement)
◗ ANVAR (Agence Nationale de la
Valorisation de la Recherche)
◗ CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie)
◗ CEMAGREF (Centre Machinisme Agricole
Génie Rural Eaux Forêts)
◗ CRIF (Conseil Régional d’Île-de-France)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Novelect
Etudes
Aide sous forme de subventions d’études préliminaires aux travaux (ressources en eau et lutte contre la pollution).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Travaux
• Aide sous forme de prêts pour travaux
(traitement, prévention des pollutions diffuses ou accidentelles).
• Aide sous forme de prêts pour travaux
(adaptation des dispositifs de dépollution et mesures internes).
• Aide sous forme de subvention sur dépense (fiabilisation des dispositifs de dépollution).
• Aide sous forme de subvention pour
études et travaux (mise en place de technologies propres : recyclage, valorisation matière, ouvrage d’épuration).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Mesures fiscales
Relatives à la lutte contre la pollution de l’eau (sous forme d’amortissement exceptionnel ou dégressif, de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
9.03
L i m i t e r e t g é r e r l e s r e j e t s l i q u i d e s
Techniques de traitement biologique des rejets liquides
Limiter les pollutions vers le sol et les eaux souterraines
Principe
Le traitement biologique constitue rarement l’unique mode de traitement des rejets liquides industriels. Il est souvent couplé à un traitement physique sauf dans le cas de rejets très spécifiques.
On distingue le traitement aérobie en présence d’oxygène, du traitement anaérobie (sans oxygène). Dans les deux cas, des bactéries se développent et réduisent la pollution organique des rejets.
Solutions techniques
◗ Traitement aérobie
Les techniques d’épuration par boues activées, le lagunage naturel ou aéré ou hélio-biologique sont des procédés aérobies utilisant une culture bactérienne libre en suspension dans l’eau à traiter.
L’épuration par lits bactériens par biodisques ou par biofiltration constituent des procédés aérobies utilisant une culture bactérienne fixée sur un support.
Installation de traitement par procédé des boues activées.
Dimensionnement
Le diagnostic préalable de la composition des rejets et de leur concentration permet de dimensionner les installations.
Entretien, maintenance, durée de vie
Une surveillance et un suivi réguliers sont nécessaires au bon fonctionnement des installations.
Certains procédés sont très simples à maintenir et demandent peu de compétences (lagunage), d’autres comme la méthanisation demandent un suivi spécialisé.
Installation de traitement biologique des eaux usées par le procédé ALBA.
◗ Traitement anaérobie
Les procédés d’épuration anaérobie comme la méthanisation, fonctionnant avec une biomasse en suspension ou fixée sur un support, permettent l’élimination de la pollution organique concentrée.
Ces procédés présentent des avantages par rapport aux traitements biologiques aérobies en terme de moindre consommation d’énergie, de moindre production de boues et de récupération de biogaz.
Les traitements biologiques sont d’autant plus efficaces que les rejets liquides industriels sont biodégradables.
A savoir
Les traitements biologiques sont très sensibles à l’uniformité de la pollution. Ils demandent un temps de traitement pouvant être important car ils dépendent de la dégradation biologique. Leurs démarrages sont souvent délicats et demandent l’intervention de spécialistes.
7
1
5
2
3
4
1. Container en béton
2. Bassin biologique
3. Rotor
4. Clarificateur final
5. Armoire de commande
6. Local de pompage
7. Couverture
6
Schéma de principe d’une technique d’épuration biologique des rejets liquides.
9.03
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★
★
● ●
Coûts
Pour un traitement biologique à grand débit (plus de 100 m 3 /j), le coût d’investissement est d’environ
762 250
€ (5 MF), et pour un petit débit (quelques m 3 /j) de 305 000
€ (2 MF).
La technique du lagunage naturel coûte environ
152 à 457
€ (1 000 à 3 000 F) par équivalent-habitant traité et est également consommateur d’espace.
(Prix année 2000)
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ ANVAR (Agence Nationale de la
Valorisation de la Recherche)
◗ CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie)
◗ CRIF (Conseil Régional d’Île-de-France)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
Etudes
Aide sous forme de subventions d’études préliminaires aux travaux (ressources en eau et lutte contre la pollution).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Travaux
• Aide sous forme de prêts pour travaux
(traitement, prévention des pollutions diffuses ou accidentelles).
• Aide sous forme de prêts pour travaux
(adaptation des dispositifs de dépollution et mesures internes).
• Aide sous forme de subvention sur dépense (fiabilisation des dispositifs de dépollution).
• Aide sous forme de subvention pour
études et travaux (mise en place de technologies propres : recyclage, valorisation matière, ouvrage d’épuration).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
> >
Une étude technico-
économique doit être réalisée pour choisir la technique la plus adaptée aux polluants
à traiter.
Pour en savoir plus
Internet
• Agence de l’eau : www.eaufrance.tm.fr
Ouvrages
• Récents développements technologiques dans
les réacteurs à cultures fixées, AGHTM - 1994
• Mémento technique de l’eau, Degrémont - Ed.
Technique et Documentation - 1989
• Les eaux usées industrielles, F. Meinck, J. Stoof,
M. Kolh Schuetter - Masson - 1977
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”, AFINEGE -
Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
9.04
L i m i t e r e t g é r e r l e s r e j e t s l i q u i d e s
Technique de l’épuration hélio-biologique
Améliorer le paysage et limiter la pollution organique
Principe
Le procédé d’épuration hélio-biologique est un traitement biologique des rejets liquides, particulièrement adapté au traitement des rejets des industries du secteur agro-alimentaire.
Solutions techniques
La technique de l’épuration hélio-biologique en milieu fermé repose sur un procédé de traitement des rejets liquides qui s’effectue à l’intérieur d’un local.
Vu de l’extérieur, celui-ci ressemble tout à fait à une serre. A l’intérieur, de nombreux réservoirs contiennent divers écosystèmes, notamment des bactéries, des algues, des plantes flottantes, des escargots et des poissons et un micro-marécage naturel.
Dans ce procédé, les rejets liquides constituent les
éléments nutritifs des organismes épurateurs.
Les rendements de ces stations sont de 95 % d’élimination de la DBO5 (Demande Biochimique en
Oxygène à cinq jours), 95 % des MES (Matières En
Suspension), 95 % du NK (Azote Total).
Installation de traitement par épuration hélio-biologique
(Mèze - 34).
Entretien, maintenance, durée de vie
L’entretien consiste en un suivi régulier de l’installation et des écosystèmes. Il demande des compétences en horticulture et analyse de laboratoire.
Les coûts d’exploitation comprennent les coûts de l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’installation ; ceux-ci sont un peu plus élevés en hiver compte tenu du chauffage de la serre.
Dimensionnement
L’espace nécessaire est d’environ 0,6 à 1,7 m 2 par
équivalent-habitant.
Ventilateur
A savoir
Ce procédé biologique possède un rendement meilleur lorsque les rejets sont uniformes en terme de pollution organique.
Décantation Air
Citernes
Clarificateur
Filtre à sable
Mare
Eaux usées
Dégrillage
Boues
Déchets de boues
Désinfection
UV
Eaux traitées
Schéma de principe de la technique d’épuration helio-biologique.
9.04
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★ ★
★ ★
● ● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
Les coûts d’investissement se situent à environ 229
à 412
€ (1 500 à 2 700 F) par équivalent-habitant.
Les coûts d’exploitation sont évalués à environ
15,2 à 18,3
€ (100 à 120 F) par an et par équivalenthabitant.
(Prix année 2000)
> >
Une étude technico-
économique doit être réalisée pour effectuer le choix de cette technique.
Aides techniques et financières*
Pour en savoir plus
Conseil technique
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ Ecosite de Mèze
Etudes
Aide sous forme de subventions d’études préliminaires aux travaux (ressources en eau et lutte contre la pollution).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Travaux
• Aide sous forme de prêts pour travaux
(traitement, prévention des pollutions diffuses ou accidentelles).
• Aide sous forme de prêts pour travaux
(adaptation des dispositifs de dépollution et mesures internes).
• Aide sous forme de subvention sur dépense (fiabilisation des dispositifs de dépollution).
• Aide sous forme de subvention pour
études et travaux (mise en place de technologies propres : recyclage, valorisation matière, ouvrage d’épuration).
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en
matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-
France”, AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie -
ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Internet
• Agence de l’eau : www.eaufrance.tm.fr
• schiffengineers : www.schiffengineers.com
10.01
Techniques de traitement des fumées
10.02
10.03
Techniques de traitement des composés organiques volatiles (COV)
10.04
Solutions alternatives aux CFC et HCFC
Limiter et gérer les rejets gazeux
10.
10.01
L i m i t e r e t g é r e r l e s r e j e t s g a z e u x
Techniques de traitements des fumées
Limiter la pollution atmosphérique
Principe
Les principaux polluants de l’air sont :
• le dioxyde de soufre, SO d’épuration des rejets gazeux en fonction de leur composition, de leur débit, de leur concentration et de leur température.
2
;
• les particules en suspension, PS ;
• les oxydes d’azote, NO x
;
• les composés organiques volatils, COV ;
• l’ozone, O
3
• le monoxyde de carbone, CO ;
• les rejets d’acide chlorhydrique, HCl ;
• le plomb, Pb.
A chaque polluant correspond une technique
Tour de lavage des rejets gazeux.
◗ Biofiltration
Dans le cas de filtres à tourbes, l’air passe de bas en haut à travers un lit chargé en micro-organismes qui dégradent les polluants, à peine humidifié par un liquide contenant des additifs nutritionnels pour les bactéries.
◗ Oxydation et réduction
L’oxydation thermique peut être régénérative ou récupérative et la réduction sélective catalytique ou non catalytique.
◗ Photocatalyse
Elle consiste à l’action des UV sur un catalyseur.
Le tableau ci-après indique le ou les traitements adéquats en fonction du type de polluants.
Solutions techniques
◗ Lavage et neutralisation
On pulvérise un réactif liquide (chaux, soude, etc.) pour neutraliser les gaz qui entrent à son contact à travers un garnissage.
◗ Adsorption
Cela consiste à utiliser une surface d’adsorption, par exemple les charbons actifs.
◗ Dépoussiérage
On distingue les dépoussiérages mécaniques
(cyclones), humides, les filtres à manche et les électrofiltres.
Entretien, maintenance, durée de vie
Une surveillance et un suivi régulier sont nécessaires au bon fonctionnement des installations.
A savoir
Il est souvent nécessaire d’associer plusieurs techniques d’épuration des rejets gazeux compte tenu de la composition de ceux-ci.
Lavage
Neutralisation
Adsorption Dépoussièrage Biofiltration
Oxydation et réduction
Photocatalyse
Gaz acides (HF, HBr)
Métaux lourds
COV
Odeurs
HCI
SOx
Dioxines
Poussières
NOx
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
Tableau de synthèse des techniques de traitement des rejets gazeux en fonction des polluants.
●
●
10.01
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★
★
● ● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
Les surcoûts engendrés par la mise en place de technique d’épuration des rejets gazeux sont liés à l’évolution et aux obligations réglementaires en matière de rejets.
> >
Une étude technico-
économique doit être réalisée pour choisir la technique la plus adaptée aux polluants.
Pour en savoir plus
Internet
• INERIS : www.ineris.fr
• ADEME : www.ademe.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• CITEPA : www.citepa.fr
Ouvrages
• Analyse et traitement physico-chimique des
rejets atmosphériques industriels (émissions,
fumées, odeurs, poussières), Maria Popescu,
Technique et Documentation Lavoisier
• Les polluants et les techniques d’épuration des
fumées : Etat de l’Art, Stéphane Bicocchi, Technique et Documentation Lavoisier
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ CITEPA (Centre Interprofessionnel
Technique d’Étude de la Pollution
Atmosphérique)
◗ CRIF (Conseil Régional d’Île-de-France)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ INERIS (Institut National Environnement
Industriel et Risques)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Équipement
◗ Ministère chargé de l’Industrie
Etudes
• Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic, étude de faisabilité (aide à la décision : réduction de la pollution atmosphérique des sources fixes).
• Aide sous forme de subvention sur des projets innovants (aide au développement : maîtrise des émissions polluantes des sources fixes).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
Aide sous forme de subvention sur travaux
(aide à l’équipement : maîtrise des
émissions polluantes des sources fixes).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
En faveur de la lutte contre la pollution de l’air (sous forme d’amortissement exceptionnel ou dégressif, de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
10.02
L i m i t e r e t g é r e r l e s r e j e t s g a z e u x
Réduction des oxydes d’azote
Limiter la pollution atmosphérique
Principe
Toute combustion génère des oxydes d’azote (NO x
) en quantité plus ou moins importante. La quantité de NO x rejetée dans les fumées dépend de la qualité de la combustion, de la température des fumées.
On peut réduire les rejets de NO x grâce à un traitement, en aval, des fumées. On peut aussi intervenir, en amont, sur le processus de la combustion.
Brûleur bas NO x
.
Solutions techniques
◗ Brûleurs bas NO
x
Le principe du brûleur bas NO x en chaudière repose sur un surdimensionnement du foyer pour diminuer la charge thermique et abaisser la température moyenne au-dessous du seuil à partir duquel se forment les NO x
. Les émissions peuvent être divisées par sept en passant d’un brûleur classique à un brûleur à prémélange (gaz/air) total.
◗ Recirculation externe des fumées
La recirculation externe des fumées permet de réduire les NO x de moitié environ. La réintroduction d’une partie des fumées (jusqu’à 20 %) dans l’air de combustion réduit l’intensité de la combustion et homogénéise la flamme, ce qui supprime les points chauds et fait diminuer les émissions de NO x
.
◗ Régulation et modulation
Elle ajuste les durées de fonctionnement du brûleur en fonction des besoins.
◗ Pompe à vapeur d’eau
Elle est constituée par un générateur, un condenseur, et un dispositif permettant le transfert de l’enthalpie des fumées vers l’air comburant.
Grâce à la chaleur récupérée sur les fumées de combustion, le rendement est amélioré et les émissions de NO x réduites de 75 %.
◗ Traitement des fumées
La dénitrification des gaz de combustion par le procédé dit SCR, “Selective Catalytic Reduction“, consiste à injecter du gaz ammoniac dans les gaz de combustion et à faire passer le mélange sur un catalyseur de façon à réduire sélectivement les
NO x en N
2 et H
2
O, non polluants.
Entretien, maintenance, durée de vie
Une surveillance et un suivi régulier sont nécessaires au bon fonctionnement des installations.
3a
16
2
15
5
6
3b
8
7
1
14
19
4
1. Air carburant
2. Air carburant réchauffé et humidifié
3a. Colonne d'échange d'air
3b. Colonne d'échange fumées
4. Gaz combustible
5. Générateur
6. Condenseur
7. Ventilateur
10 9
12
18
17
11
20
13
18
8. Sorties fumées
9. Retour primaire
10. Départ primaire
11. Entrée condenseur
12. Sortie condenseur
13. Condensats
14. Évacuation des condensats
15. Tête de combustion
20
16. Contrôle de la température humide
de l'air comburant
17. Sécurité limite haute fumée
18. Optimisation des débits
d'eau de lavage
19. Contrôleur de niveau
20. Pompes d'irrigation
des colonnes d'échange
Schéma de principe d’une pompe à vapeur d’eau.
A savoir
Une étude préalable sur les
équipements de chauffage et de production d’énergie doit être réalisée pour estimer la capacité des installations à s’adapter aux améliorations techniques visant à réduire les NO x
.
10.02
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★
★ ★
● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Pour en savoir plus
Internet
• GDF : www.gazdefrance.com
• Ministère de l’Industrie : www.industrie.gouv.fr
• ADEME : www.ademe.fr
• CITEPA : www.citepa.fr
Ouvrages
• Analyse et traitement physico-chimique des
rejets atmosphériques industriels (émissions,
fumées, odeurs, poussières), Maria Popescu,
Technique et Documentation Lavoisier
• Les polluants et les techniques d’épuration des
fumées : Etat de l’Art, Stéphane Bicocchi, Technique et Documentation Lavoisier
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ CITEPA (Centre Interprofessionnel
Technique d’Étude de la Pollution
Atmosphérique)
◗ CRIF (Conseil Régional d’Île-de-France)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ GDF (Gaz de France)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Industrie
Etudes
• Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic, étude de faisabilité (aide à la décision : réduction de la pollution atmosphérique des sources fixes).
• Aide sous forme de subvention sur des projets (aide au développement : maîtrise des émissions polluantes des sources fixes).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
• Aide sous forme de subventions sur travaux (aide à l’équipement : maîtrise des
émissions polluantes des sources fixes).
• Aide sous forme de subventions sur des projets innovants (aide au développement : maîtrise des émissions polluantes des sources fixes).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
En faveur de la lutte contre la pollution de l’air (sous forme d’amortissement exceptionnel ou dégressif, de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
10.03
L i m i t e r e t g é r e r l e s r e j e t s g a z e u x
Techniques de traitement des COV
Limiter la pollution atmosphérique
Principe
Les composés organiques volatils, COV, (vapeurs d’hydrocarbures et de solvants divers) proviennent des sources mobiles (véhicules de transport), et des procédés industriels (raffinage de pétrole, stockage et distribution de carburants et combustibles liquides, stockage et utilisation de solvants, application de peintures).
Les effets sont très divers selon la nature des composés : ils vont de la simple gêne olfactive à une irritation des voies respiratoires, à une diminution de la capacité respiratoire jusqu’à des risques d’effets mutagènes et cancérigènes (benzène).
Les COV interviennent également dans le processus de formation de l’ozone dans la basse atmosphère.
Il s’agit de réduire la production de COV à la source, par une démarche d’éco-conception du process.
Installation de traitement des composées organiques volatiles (COV) par oxydation thermique.
l’irradiation (UV, plasma, faisceau d’électrons), et les procédés biologiques (épurateurs biologiques, biofiltres).
Solutions techniques
Les techniques de traitement consistent en une récupération ou une oxydation des COV.
La récupération des COV peut se faire :
• par absorption ou lavage : mise en contact du gaz polluant avec un liquide dans lequel il est soluble ;
• par absorption au moyen de charbons actifs ;
• par condensation en faisant passer les COV de la phase gazeuse à la phase liquide par abaissement de la température ;
• par séparation au moyen de techniques membranaires.
Par oxydation : on distingue les procédés par incinération thermique et catalytique, les procédés par
Entretien, maintenance, durée de vie
Une surveillance et un suivi régulier sont nécessaires au bon fonctionnement des installations.
A savoir
Le choix d’une technologie de traitement des COV est complexe. Il doit prendre en compte :
• la composition des gaz d’émission ;
• la nature des COV ;
• le débit d’air à traiter ;
• les concentrations ;
• les limites réglementaires et les contraintes de financement.
RÉDUCTION DES COV
Mesures secondaires
Oxydation des COV
Récupération des COV
Procédés d'incinération
Procédés biologiques
Incinération thermique
Incinération catalytique
Irradiation
Épurateurs biologiques
Biofiltres
Adsorption Absorption Condensation
Procédés membranaires
Récupératrice Regénératrice
Faisceau d’électrons
UV Plasma
Organigramme de synthèse des techniques de traitement des composés organiques volatiles (COV).
10.03
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★
★ ★
● ● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
> >
Une étude technico-
économique doit être réalisée pour choisir la technique la plus adaptée aux polluants.
Pour en savoir plus
Internet
• ADEME : www.ademe.fr
• CITEPA : www.citepa.fr
Ouvrages
• La réduction des émissions de COV dans l’indus-
trie, ADEME, 1997
• Procédés de traitement des COV, Nadia Soltys,
Techniques de l’Ingénieur
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ CITEPA (Centre Interprofessionnel
Technique d’Étude de la Pollution
Atmosphérique)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Industrie
Etudes
• Aide sous forme de subventions pour prédiagnostic, diagnostic, étude de faisabilité (aide à la décision : réduction de la pollution atmosphérique des sources fixes).
• Aide sous forme de subventions sur des projets innovants (aide au développement : maîtrise des émissions polluantes des sources fixes).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
• Aide sous forme de subventions sur travaux (aide à l’équipement : maîtrise des
émissions polluantes des sources fixes).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
En faveur de la lutte contre la pollution de l’air (sous forme d’amortissement exceptionnel ou dégressif de réduction ou d’exonération).
◗ Ministère chargé des Finances
* Basé sur le guide de l’entreprise : "Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France",
AFINEGE – Agence de l’Eau Seine-Normandie – ARENE – CCIP
– CRCI "Île-de-France", édition 2000
10.04
L i m i t e r e t g é r e r l e s r e j e t s g a z e u x
Solutions alternatives aux CFC et HCFC
Limiter les impacts sur la couche d’ozone et l’effet de serre
Principe
Les anciens fluides frigorigènes (CFC / chlorofluorocarbone) avaient un effet sur la dégradation de la couche d’ozone et l’augmentation de l’effet de serre. Leur remplacement par des fluides moins nocifs
(HCFC / Hydrochlorofluorocarbone), et à terme par d’autres produits totalement neutres, a été motivé par les protocoles internationaux de Montréal (1987) et Kyoto (1994).
L’ODP (Ozone Depletion Potential) et le GWP (Global Warming Potential) caractérisent respectivement l’effet des fluides frigorigènes sur la réduction de la couche d’ozone et sur l’augmentation de l’effet de serre.
ODP GWP
CO
2
Ammoniac
CFC R11
CFC R12
CFC R502
HCFC R22
HFC R134a
HFC R404a
HFC R407c
HFC R507
ODP (Ozone Depletion Potential),
GWP (Global Warming Potential) (sur 100 ans).
0,7
0,05
0
0
0
0
1
1
0
0
ODP et GWP des principaux fluides frigorigènes.
1
0
3 800
8 100
5 500
1 500
1 300
3 260
1 250
3 300
Solutions techniques
Les fluides frigorigènes peuvent être classés en cinq familles :
• les corps purs de type HFC : R134a ; R32, R125,
R143a ;
• les mélanges de HFC (Hydrofluoro-carbone) :
R404a, R407c, R410a ;
• les mélanges à base de R22 (HCFC) : R402a ; R408a ;
• les hydrocarbures : propane, isobutane ;
• les molécules inorganiques : ammoniac, CO
2 et l’eau.
Le CO
2 est un fluide frigorigène encore peu utilisé, mais en plein développement.
A savoir
Ces changements sont plus ou moins faciles à mettre en œuvre suivant le type d’application et demandent l’évolution des techniques et des habitudes sur le court terme.
Applications
Froid domestique
Remarques
• nécessité de l’amélioration des compresseurs
• mise en place de nouveaux lubrifiants
Fluides existants
R12
Fluides alternatifs
R134a
R600a
(isobutane)
Froid commercial
• petites et moyennes puissances 1 à 10 kW
• froid positif
Procédés agro-alimentaires et les autres procédés industriels
problème de surcoût pour l’utilisation de l’ammoniac
R12
R502
R22 ammoniac
R22
R502
R134a, R404a
R404a
R404a, R134a ammoniac
R404a
Groupes refroidisseurs d’eau
P < 10 kW
100 kW < P < 1 MW
P > 1 MW
R22
R22
R22 ammoniac
R407c, R410a, R404a pas de remplaçant
R134a
Climatisation AIR/AIR
Changement du lubrifiant R22
Tableau de synthèse des fluides frigorigènes alternatifs aux CFC par application.
R410a, R407c, R134a
10.04
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coûts
Les surcoûts liés aux changements de fluides frigorigènes peuvent être limités par une réduction des besoins en froid.
L’obligation de récupération des fluides, associée à leur remplacement, impose aux sociétés de maintenance d’investir dans un
équipement individuel spécifique pour chaque frigoriste (stations de récupération).
Coût global
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
> >
En 2014, les HCFC seront interdits. Les techniques actuelles permettent une anticipation sur cette législation.
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ ANVAR (Agence Nationale de la Valorisation de la Recherche)
◗ COSTIC (Comité Scientifique et Technique des Industries Climatiques)
◗ CRIF (Conseil Régional d’Île-de-France)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre Régional d’Innovation et Transfert de Technologie)
◗ EDF (Électricité de France)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Industrie
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”, AFINEGE -
Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• COSTIC : www.costic.fr
• EDF : www.edf.fr
• ADEME : www.ademe.fr
Ouvrages
• Consommations électriques et charge en fluide frigorigène - CEMAGREF, EDF RGF - Journée ADEME,
23 septembre 1999 à Pollutec
• La protection de la couche d’ozone : la réponse du génie climatique aux exigences de la sauvegarde de
l’atmosphère - Premier colloque : la gestion des fluides actuels, AICVF, 1989
11.01
Valorisation des déchets industriels banals (DIB)
11.02
11.03
Valorisation des déchets verts
11.04
Traitement des déchets industriels spéciaux (DIS)
11.05
Limiter et gérer les déchets d’activités
11.
11.01
L i m i t e r e t g é r e r l e s d é c h e t s d ’ a c t i v i t é s
Valorisation des déchets industriels banals (DIB)
Valoriser les déchets et réduire les volumes mis en décharge
Principe
Les déchets industriels banals (DIB) sont définis comme étant les déchets non dangereux générés par toute activité commerciale. Ils comprennent les déchets verts, les emballages, les papiers-cartons, les déchets de verre, les métaux, les plastiques, etc.
La gestion collective des DIB, par regroupement de plusieurs industriels au sein d’une zone d’activité, permet de mutualiser les volumes produits donc de réduire les coûts de collecte et de traitement grâce à un effet d’échelle, notamment pour les petites entreprises. Un tri par type de déchets doit être réalisé au sein de l’entreprise. Grâce à cela, une partie du gisement peut être valorisée.
Les étapes de mise en œuvre sont :
• l’évaluation du gisement ;
• la constitution d’un groupe de discussion regroupant l’ensemble des partenaires ;
• la mise en place d’un schéma d’organisation et la détermination des filières de traitement ;
• le choix d’un ou plusieurs prestataires.
Solutions techniques
Les filières de valorisation des DIB sont identiques
à celles des déchets ménagers.
◗ La valorisation organique
Elle concerne les déchets organiques, dont les déchets verts. Cette valorisation passe par deux principales techniques qui sont le compostage et la méthanisation.
La part organique est dégradée de façon aérobie, c’est à dire en présence d’oxygène (compostage), ou de façon anaérobie (méthanisation). Dans le premier cas, elle produit du compost qui peut servir d’engrais pour les plantes et, dans le second cas, du biogaz valorisable et de l’amendement de sol
(compost).
◗ La valorisation matière
Elle concerne les déchets recyclables tels que les papiers-cartons, les plastiques, le verre, les métaux...
Ces déchets sont soit recyclés, soit récupérés.
Par exemple, les déchets de papiers-cartons peuvent être réintroduits dans la fabrication du papier comme pâte à papier. Les métaux peuvent
être refondus et réintroduits dans leur propre cycle de fabrication. Les palettes sont récupérées et réutilisées.
◗ La valorisation énergétique
Elle peut concerner l’ensemble des catégories de déchets. Les déchets sont incinérés dans une usine d’incinération d’ordures ménagères (UIOM) avec ou sans récupération d’énergie. Lorsqu’il y a récupération d’énergie, cette usine peut être reliée à un réseau de chauffage urbain et/ou produire de l’électricité.
A savoir
Les études permettant la mise en place d’une gestion collective des DIB doivent être réalisées le plus en amont possible en tenant compte de toutes les tailles d’entreprises, des typologies de déchets qu’elles génèrent et des filières de valorisation locales.
Exemple de gestion collective des déchets industriels banals (DIB) sur une zone d’activité
à Massy-Palaiseau (91) : Logo ACTE’DIB.
11.01
Énergétique
Organique Matière
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★
★ ★
● ●
★ ★ ★
★ ★
●
★ ★
★ ★
● ●
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
Les coûts de mise en décharge sont de 0,8 à 6,1
€ (5 à
40 F) par tonne de déchets pour la classe III, de 38 à
69
€ (250 à 450 F) par tonne de déchets pour la classe II, de 229 à 381
€ (1 500 à 2 500 F) par tonne de déchets pour la classe I.
Le traitement des DIB coûte de 0 à 3
€ (0 à 20 F) la tonne en unité de recyclage, de 61 à 122
€ (400 à
800 F) la tonne en unité incinération.
(Prix année 2000)
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ AFINEGE (Association Francilienne des
Industriels pour l’Étude et la Gestion de l’Environnement)
◗ CCI / CIEPE (Chambre de Commerce et d’Industrie) / (Centre d’Information
Environnement Pour les Entreprises)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ EDF (Electricité de France)
◗ GDF (Gaz de France)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
>>
Une étude technico-économique doit être réalisée pour évaluer le gisement et choisir la filière la mieux adaptée.
Pour en savoir plus
Internet
• CIEPE : www.ccip.fr/bourse-des-dechets/index.html
• ADEME : www.ademe.fr
• Eco-Emballages : www.ecoemballages.fr
• OREE : www.oree.org
Etudes
• Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic et étude de faisabilité (aide à la décision : prévention
à la source de la production de déchets dans les entreprises).
• Aide sous forme de subvention pour étude de faisabilité (aide à la décision : organisation collective de la gestion des déchets des entreprises).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Ouvrages
• Guide de l’entreprise : Gestion des déchets en Île-
de-France, ADEME - AFINEGE - Agence de l’Eau
Seine Normandie - CCIP - CRCI “Île-de-France” -
ORDIF, 2000
• La méthanisation des déchets ménagers et assimi-
lés, ADEME - ARENE - GDF - SOLAGRO, 2000
• Le biogaz et sa valorisation, ADEME - GDF, 1999
• Les matériels de gestion des déchets dans l’entre-
prise, ADEME, 1998
• La gestion collective des déchets industriels banals,
ADEME, 1995
• La gestion des DIB dans l’entreprise, ADEME, 1995
Travaux
Aide sous forme de subvention pour des
équipements innovants de valorisation de déchets.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Mesures fiscales
Relatives à des régimes spécifiques de la
TVA sur les déchets.
◗ Secrétariat d’État au Budget
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
11.02
L i m i t e r e t g é r e r l e s d é c h e t s d ’ a c t i v i t é s
Valorisation des emballages
Valoriser les déchets et réduire les volumes mis en décharge
Principe
Les déchets d’emballages des entreprises comprennent le verre, le papier-carton, les métaux, les plastiques, les palettes.
La première étape de la gestion des emballages consiste à les réduire à la source.
En effet la réglementation attribue aux producteurs de déchets d’emballages la responsabilité de leur récupération, leur tri et leur valorisation.
Au niveau de l’entreprise, il est donc nécessaire de les trier spécifiquement. Selon les filières locales mises en place et les accords passés avec les collectivités, l’entreprise pourra faire appel à un prestataire de service chargé de l’élimination de ses déchets d’emballages.
Solutions techniques
◗ Verre
Les emballages en verre sont principalement recyclés et réutilisés comme matière première secondaire dans les procédés de fabrication. La couleur peut poser problème notamment pour la fabrication du verre blanc : un tri par couleur semble dont préférable.
◗ Papier-carton
Les emballages en papier-carton sont valorisés par la voie du recyclage matière, de la valorisation
Logo Eco-emballages.
organique ou énergétique pour produire de la pâte à papier, du compost ou de l’énergie.
◗ Métal ferreux ou non ferreux
Les emballages en métal ferreux ou non ferreux ont une filière de valorisation très développée et leur recyclage pour utilisation comme matière première secondaire est largement pratiqué.
◗ Plastiques
Les emballages plastiques sont de natures très diverses et possèdent des filières de valorisation séparées plus ou moins développées. Le tri par famille de plastique peut permettre d’optimiser leur valorisation.
A savoir
Le choix de mise en œuvre des filières de valorisation des emballages doit passer par une étude préalable des gisements et des filières locales.
Chaîne de tri des emballages.
11.02
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
★ ★
★ ★ ★
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
Coûts
Le traitement des emballages coûte de 0 à 3
€ (0 à
20 F) la tonne en unité de recyclage contre 38 à
69
€ (250 à 450 F) la tonne pour la mise en décharge.
(Prix année 2000)
>>
Une étude technico-économique doit être réalisée pour évaluer le gisement et choisir la filière la mieux adaptée.
Pour en savoir plus
Internet
• ADEME : www.ademe.fr
• Eco Emballages : www.ecoemballages.fr
• OREE : www.oree.org
Ouvrages
• Gisement et valorisation des emballages en
France, ADEME, 1997
●
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
• CIEPE : www.ccip.fr/bourse-des-dechets/index.html
• Guide de l’entreprise : Gestion des déchets en
Île-de-France, ADEME - AFINEGE - Agence de l’Eau Seine Normandie - CCIP - CRCI “Île-de-
France” - ORDIF, 2000
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ AFINEGE (Association Francilienne des
Industriels pour l’Étude et la Gestion de l’Environnement)
◗ CCI / CIEPE (Chambre de Commerce et d’Industrie) / (Centre d’Information
Environnement Pour les Entreprises)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ Eco-Emballages
◗ Ministère chargé de l’Environnement
Etudes
• Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic et étude de faisabilité (aide à la décision : prévention
à la source de la production de déchets dans les entreprises).
• Aide sous forme de subvention pour
étude de faisabilité (aide à la décision : organisation collective de la gestion des déchets des entreprises).
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
• Aide sous forme de subvention pour des
équipements innovants de valorisation des déchets.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
11.03
L i m i t e r e t g é r e r l e s d é c h e t s d ’ a c t i v i t é s
Valorisation des déchets verts
Valoriser les déchets et réduire les volumes mis en décharge
Principe
Les déchets verts sont constitués de feuilles, de tonte de pelouse, de tailles d’arbres et d’arbustes, de déchets floraux et de massifs.
Les techniques de valorisation des déchets verts sont des filières organiques dégradant de façon aérobie ou anaérobie (avec ou sans oxygène) la matière organique pour la transformer en compost et/ou en énergie.
Usine de méthanisation (Tillburg - Pays-bas).
Solutions techniques
◗ Le compostage
Technique simple qui aboutit à la production d’un amendement organique : le compost. Ce compost peut être utilisé pour l’amendement du sol des espaces verts.
Le processus de fabrication du compost se fait en quatre étapes comprenant le mélange de la matière première, la ventilation de l’ensemble, l’affinage du produit par criblage et le repos pour une bonne maturation avant stockage (soit 2 à 3 mois).
Installation de compostage.
Pour cette technique, l’entreprise peut faire appel
à un prestataire extérieur ou mettre en place un composteur individuel.
◗ La méthanisation
Procédé anaérobie (sans présence d’air) de traitement de la matière organique.
Il conduit à la formation :
• de biogaz constitué de méthane et de gaz carbonique. Le méthane obtenu est une source d’énergie renouvelable, utilisable sous forme de chaleur, d’électricité ou de carburant ;
• d’un affinat ou digestat comparable au compost ;
• de résidus liquides traités en stations d’épuration.
La qualité de l’amendement après méthanisation est comparable à celle obtenue par compostage.
Les conditions d’utilisation sont identiques.
Une tonne de déchets méthanisés produit environ
500 kWh. Pour cette solution technique, l’entreprise doit faire appel à un prestataire.
Dimensionnement
Les quantités et le type de déchets verts déterminent la taille de l’éventuelle installation.
Entretien, maintenance, durée de vie
Ces solutions techniques demandent un suivi régulier et une maintenance spécialisée.
Pont bascule
Crible
Réduction granulométrique
Fer Fer
Alimentateur
Malaxeur
Pompe d’introduction
Digesteur
Presses
Digesteur
Caisson d’agitation
Compresseur
Filtre bande
Chauffage
Stockage gaz
Surpresseur
Cuve de stockage
Traitement de l’air
Schéma de principe d’une installation de méthanisation.
Valorisation
énergétique
Alimentateur
Box
Torche
Unité de séchage et de maturation
A savoir
Les traitements biologiques sont très sensibles aux variations qualitatives et quantitatives de flux de déchets. Le choix de mise en œuvre de ces solutions doit passer par une étude préalable des gisements et des débouchés.
11.03
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Compostage Méthanisation
★ ★ ★
★ ★
● ●
★ ★
● ● ●
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé Aides techniques et financières*
Coûts
Le coût d’une tonne de déchets verts valorisée est d’environ 38
€ (250 F) en compostage et 55 € (360 F) en méthanisation.
Le coût d’un composteur individuel de capacité d’1 m 3 est d’environ 381
€ (2 500 F).
(Prix année 2000)
>>
Une étude technico-
économique doit être réalisée pour évaluer le gisement et choisir la technique la plus adaptée.
Pour en savoir plus
Internet
• CIEPE : www.ccip.fr/bourse-desdechets/index.html
• ADEME : www.ademe.fr
• Club Biogaz de l’ATEE : www.energie-plus.com
Ouvrages
• La méthanisation des déchets ménagers et assi-
milés, ADEME - ARENE - GDF - SOLAGRO, 2000
• Guide de l’entreprise : Gestion des déchets en
Île-de-France, ADEME - AFINEGE - Agence de l’Eau Seine Normandie - CCIP - CRCI “Île-de-
France” - ORDIF, 2000
• Le biogaz et sa valorisation, ADEME - GDF, 1999
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ Club Biogaz de l’ATEE (Association
Technique Énergie Environnement)
◗ EDF (Electricité de France)
◗ GDF (Gaz de France)
◗ INRA (Institut National de la Recherche
Agronomique)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
◗ Ministère chargé de l’Agriculture
◗ SOLAGRO
Etudes
Aide sous forme de subvention pour étude de faisabilité.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Travaux
Aide sous forme de subvention pour gestion collective.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
11.04
L i m i t e r e t g é r e r l e s d é c h e t s d ’ a c t i v i t é s
Traitement des déchets industriels spéciaux (DIS)
Valoriser les déchets et réduire les volumes mis en décharge
Principe
Les déchets industriels spéciaux (DIS) sont des déchets dangereux parce qu’ils contiennent des
éléments polluants (chrome, mercure, arsenic, …) ou en raison de leurs propriétés (écotoxique, inflammable, explosif, …).
Une bonne gestion des DIS passe par :
• la réduction des déchets à la source en utilisant des technologies propres ;
• l’évaluation du gisement par le biais d’une étude déchets ;
• la mise en place d’une solution de gestion collective de préférence faisant appel à un prestataire de service ;
• une valorisation matière privilégiée.
La gestion collective des DIS par regroupement de plusieurs industriels au sein d’une zone d’activité permet de réduire les coûts de collecte et de traitement, notamment pour les petites entreprises.
Les étapes de mise en œuvre sont :
• l’évaluation du gisement ;
• la constitution d’un groupe de discussion regroupant l’ensemble des partenaires ;
• la mise en place d’un schéma d’organisation et la détermination des filières de traitement ;
• le choix d’un ou plusieurs prestataires.
Solutions techniques
Parmi les techniques classiques de traitement des
DIS, on distingue :
Installation de traitement des déchets industriels spéciaux (DIS).
• l’incinération permettant d’éliminer la grande majorité des polluants ;
• l’évapo-incinération ;
• le traitement physico-chimique ;
• la co-incinération permettant d’utiliser les déchets comme combustible de substitution ;
• le stockage passant par une stabilisation ;
• la revalorisation intégrant des filières de régénération des solvants, des huiles, des piles et accumulateurs.
Pour les PME-PMI regroupées ou non au sein d’une zone d’activité, des centres de transit rassemblent les déchets, dans des contenants adaptés à leur transport et les font transiter vers un centre de traitement sans les sortir de leur contenant.
Les centres de regroupement et de tri procèdent au conditionnement des déchets par famille.
Les centres de prétraitement font subir une première transformation aux déchets.
A savoir
Les caractéristiques et les filières d’élimination dépendent du type d’activité de l’entreprise et des filières locales de traitement.
Mini-déchetterie de déchets industriels spéciaux (DIS).
11.04
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
>>
Une étude technico-économique doit être réalisée pour évaluer le gisement et choisir la technique la plus adaptée.
Facilité d’entretien
Durabilité
Aides techniques et financières*
Coût global
● ● ●
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Coûts
Les coûts liés au traitement des DIS sont de :
• 274
€ (1 800 F) la tonne pour l’incinération,
• 91,5
€ (600 F) la tonne pour l’évapo-incinération,
• 168
€ (1 100 F) la tonne pour le traitement physico-chimique,
• de 0 à 168
€ (0 à 1 100 F) la tonne pour les déchets liquides (selon pouvoir calorifique), de 152 à 305
€ (1 000 à 2 000 F) la tonne pour les déchets solides et pâteux pour la co-incinération,
• 229 à 381
€ (1 500 à 2 500 F) la tonne pour le stockage en centre d’enfouissement technique de classe I.
(Prix année 2000)
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ AFINEGE (Association Francilienne des
Industriels pour l’Étude et la Gestion de l’Environnement)
◗ CCI / CIEPE (Chambre de Commerce et d’Industrie) / (Centre d’Information
Environnement Pour les Entreprises)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
Travaux
• Aide sous forme de subvention pour travaux (collecte, stockage et traitement des déchets industriels spéciaux).
• Aide sous forme de subvention pour participation au coût de destruction en centres conventionnés.
Pour en savoir plus
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
Internet
• ADEME : www.ademe.fr
• Agence de l’Eau : www.eaufrance.tm.fr
• CIEPE : www.ccip.fr/bourse-des-dechets/index.html
• OREE : www.oree.org
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Ouvrages
• Guide de l’entreprise : Gestion des déchets en Ile-de-France, ADEME - AFINEGE - Agence de l’Eau Seine
Normandie - CCIP - CRCI “Île-de-France” - ORDIF, 2000
• Valorisation matière de déchets industriels dangereux et non dangereux en centres collectifs, ADEME,
1998
• Les procédés de traitement des déchets industriels solides et liquides, ADEME, 1997
11.05
L i m i t e r e t g é r e r l e s d é c h e t s d ’ a c t i v i t é s
Traitement des huiles usagées
Valoriser les déchets et réduire les volumes mis en décharge
Principe
Les huiles usagées sont des déchets industriels spéciaux (DIS) classés en deux catégories :
• les huiles noires comprenant les huiles moteurs et certaines huiles industrielles (trempe des métaux, fluides caloporteurs) ;
• les huiles claires (hydraulique, turbine, isolante).
La réglementation du 21 novembre 1979 oblige et organise la collecte des huiles usagées et leur élimination.
La collecte est gratuite pour les détenteurs-producteurs.
le biais d’un recyclage ou d’une régénération. Elles peuvent aussi être utilisées comme combustible industriel pour la co-incinération principalement par les cimentiers.
Les détenteurs, les ramasseurs et les éliminateurs d’huiles usagées font l’objet d’un agrément délivré par le préfet.
Une réflexion interne à l’entreprise doit être menée en amont pour étudier les moyens de réduire les volumes d’huiles usagées, en produisant plus proprement ou en mettant en œuvre une technique de régénération.
Solutions techniques
Les deux voies de valorisation des huiles usagées sont la valorisation matière et énergétique.
Ces huiles usagées synthétiques ou minérales peuvent être réutilisées comme matière première par
A savoir
Les filières de traitement des huiles usagées ne sont pas présentes de façon uniforme sur le territoire. Un recensement des filières doit être fait au préalable.
5
3
2
4
1. Introduction des matières premières
2. Zones de préchauffage et de décarbonation
3. Schématisation de la matière à cuire
circulant à contre courant des gaz de combustion
6
4. Brûleur principal
5. Refroidisseur avec épuration des gaz de refroidissement
6. Épuration des gaz par un système d'électrofiltres
7. Cheminée
Schéma de principe du traitement des huiles usagées en four de cimenterie.
1
7
11.05
Économie d’énergie
Économie de ressources
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Régénération Elimination
★ ★
★ ★
★ ★ ★
★
★
★ ★
Coûts
La valorisation des huiles usagées est réglementée, aussi les coûts ne sont-ils pas représentatifs. On les estime à environ 91
€ (600 F) la tonne.
(Prix année 2000)
Facilité d’entretien
Durabilité
> >
Une étude technico-
Coût global
Légende :
★ moyen
★ ★ bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
● ●
● ● ●
économique doit être réalisée pour
évaluer le gisement et choisir la
Aides techniques et financières*
technique la mieux adaptée.
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ AFINEGE (Association Francilienne des Industriels pour l’Étude et la Gestion de l’Environnement)
◗ CCI / CIEPE (Chambre de Commerce et d’Industrie) / (Centre d’Information Environnement Pour les Entreprises)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
Travaux
• Aide sous forme de subvention pour travaux (collecte, stockage et traitement des déchets industriels spéciaux).
• Aide sous forme de subvention pour participation au coût de destruction en centres conventionnés.
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”, AFINEGE -
Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP – CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• CIEPE : www.ccip.fr/bourse-des-dechets/index.html
• ADEME : www.ademe.fr
• Agence de l’Eau : www.eaufrance.tm.fr
• OREE : www.oree.org
Ouvrages
• Guide de l’entreprise : Gestion des déchets en Île-de-France, ADEME - AFINEGE - Agence de l’Eau Seine Normandie - CCIP - CRCI “Île-de-France” - ORDIF, 2000
12.01
Maîtrise des risques industriels
12.02
Maîtriser les risques industriels
12.
12.01
M a î t r i s e r l e s r i s q u e s i n d u s t r i e l s
Maîtrise des risques industriels
Maîtriser les risques industriels
Principe
La maîtrise des risques industriels est de la responsabilité des entreprises. Celles-ci devront par conséquent se conformer aux textes réglementaires : Directive n°96/82/CE du 9 décembre 1996 dite SEVESO II.
La maîtrise des risques repose sur trois axes d’actions :
• la prévention ;
• les plans de secours ;
• l’information préventive des populations.
Solutions techniques
◗ La prévention
La prévention des risques industriels est de la responsabilité de l’industriel sous le contrôle de l’Etat
(DRIRE - Direction Régionale de l’Industrie, de la
Recherche et de l’Environnement).
• analyse des risques
Elle constitue la phase préliminaire faisant l’objet d’un document réglementaire appelé “étude de dangers”.
Cette analyse effectuée, les accidents générés par des dysfonctionnements supposés sont décrits depuis leur application jusqu’à leurs effets finaux sur l’environnement.
Cette description constitue les “scénarios d’accident”.
• prévenir l’accident par une installation bien conçue et entretenue, une détection précoce des anomalies et leur correction rapide, un personnel bien formé et entraîné aux situations accidentelles,…
• limiter les conséquences de l’accident par des moyens de protection et d’intervention : cuves de rétention pour les liquides, moyens d’extinction d’un incendie…
◗ Les plans de secours
La prévention ne suffit pas à maîtriser globalement les risques. Des plans de secours doivent être mis en place. Ils consistent à préparer, en les planifiant par avance, les moyens de secours. On distingue :
• les plans internes
Pour circonscrire un accident, un plan d’opération
PROCERISQ : Procédures et réglementation applicables aux risques technologiques et naturels majeurs /
Y.M. Danan et S. Decelle, sous la direction de J.P. Morel.
interne (POI) dans lequel les moyens de secours internes et externes sont répertoriés, pour pouvoir
être mis en œuvre sous la direction du chef d’établissement.
• les plans externes
Plan Particulier d’Intervention (PPI) spécifique à un
établissement, préparé par les services de l’Etat et arrêté par le Préfet dans le cas où l’accident dépasse les limites de l’usine.
◗ L’information préventive des populations
Les habitants des zones à risques doivent être informés de l’existence des risques, de la manière dont ils seront alertés en cas d’accident (chaque
établissement dispose d’une sirène qui sera actionnée en cas d’accident majeur nécessitant le déclenchement du PPI) et de la conduite à tenir pour se protéger (consignes de confinement à l’intérieur des bâtiments afin de ne pas s’exposer au passage d’un nuage toxique ou aux effets thermiques ou de surpression).
Entretien, maintenance, durée de vie
Une information régulière des salariés et de la population est nécessaire.
12.01
Coûts
Les coûts liés à la maîtrise des risques industriels sont les coûts d’études, d’information et de formation.
> >
Il est nécessaire de former les salariés en interne afin d’assurer une continuité dans l’information et la maîtrise des risques.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie)
◗ DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
Pour en savoir plus
Internet
• DRIRE : www.drire-ile-de-france.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• Ministère chargé de l’Industrie : www.industrie.gouv.fr
• PRIMNET : www.primnet.fr
Ouvrages
• Maîtrise des risques industriels : la directive Seveso 2, Ministère de l’Aménagement et du Territoire et de l’Environnement, septembre
1999
• Code Permanent Environnement et Nuisances Rubrique Installations
Classées, Éditions législatives, 1997
12.02
M a î t r i s e r l e s r i s q u e s i n d u s t r i e l s
Analyse des risques
Maîtriser les risques industriels
Principe
L’analyse des risques constitue une des premières
étapes de la maîtrise des risques.
Le but des études de sécurité est de ramener à un niveau acceptable le risque présenté par une installation.
Le processus de l’étude de sécurité est :
• définition du système sans le séparer de son environnement ;
• identification des événements indésirables qui peuvent être à l’origine d’un accident grave ;
• recherche des probabilités d’occurrence de ces
événements ;
• étude des conséquences ou des effets de l’accident lorsque celui-ci se réalise ;
• comparaison des probabilités et des conséquences avec les critères d’acceptabilité fixés.
Le risque est la mesure du niveau de danger.
◗ Analyse de fonctionnement (HAZOP, Hasard
and Operability Study)
Cette extension de la méthode précédente analyse des modes de défaillance, s’intéresse à l’état de fonctionnement de chaque composant en le précisant de manière qualitative, met en évidence des déviations, par rapport au fonctionnement normal, initiatrices d’accidents potentiels et on peut préciser les mesures correctives à appliquer.
A savoir
Chaque entreprise devra privilégier une méthode adaptée à son mode de fonctionnement.
ÉLÉMENT
DANGEREUX
Solutions techniques
◗ Analyse préliminaire des risques (APR)
Une méthode permet d’identifier les événements indésirables en deux étapes :
• analyse préliminaire des dangers, recherche des
éléments du système ou des événements qui conduisent à des accidents potentiels, à partir d’une liste de dangers connus.
• analyse des séquences d’événements qui transforment de simples incidents en accidents graves et étude des mesures correctives applicables ainsi que des conséquences des accidents, à partir d’une liste de dangers pré-établie et de tableaux formalisés.
◗ Analyse “par arbre” des causes
C’est la méthode la plus répandue.
Partant de l’événement indésirable, on en recherche les causes immédiates et partant de ces dernières, on remonte, par un procédé déductif, jusqu’aux causes élémentaires.
◗ Analyse des modes de défaillance, de leurs
effets et de leur criticité (AMDEC)
Cette méthode permet une analyse systématique, composant par composant, de tous les modes de défaillance possibles et elle précise leurs effets sur le système global.
MESURES
PRÉVENTIVES
ÉVÉNEMENT
SITUATION
DANGEREUSE
ÉVÉNEMENT
DURÉE
ACCIDENT
POTENTIEL
CONSÉQUENCES
APPLICATION GRAVITÉ
Organigramme de l’analyse préliminaire des risques.
Coûts
Les coûts d’études constituent les seuls coûts externes
à l’entreprise.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie)
◗ DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement)
◗ Ministère chargé de l’Environnement
Pour en savoir plus
Internet
• DRIRE : www.drire-ile-de-france.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• Ministère chargé de l’Industrie : www.industrie.gouv.fr
• PRIMNET : www.primnet.fr
Ouvrages
• Maîtrise des risques industriels : la directive Seveso 2, Ministère de l’Aménagement et du Territoire et de l’Environnement, septembre
1999
• Code Permanent Environnement et Nuisances Rubrique Installations
Classées, Éditions législatives, 1997
12.02
13.01
Recherche d’une cohérence environnementale
13.02
Maîtriser les implantations
13.
13.01
M a î t r i s e r l e s i m p l a n t a t i o n s
Recherche d’une cohérence environnementale
Optimiser ressources, déchets et énergie à l’échelle d’une zone
Principe
La recherche d’une cohérence, de synergies et de complémentarités environnementales entre les différents éléments d’un système est le fondement même de l’écologie.
Une zone d’activité n’échappe pas à la règle. Elle constitue un système dont chacun des établissements industriels est un élément. Dès lors, il est légitime de réfléchir aux complémentarités et aux synergies entre les différents établissements.
Solutions techniques
◗ Effet d’échelle
Le premier niveau de réflexion porte sur les effets d’échelle escomptés de la gestion en commun de certains services : collecte et tri des déchets, traitement des rejets liquides, mais aussi approche collective des déplacements domicile travail…
Appliquée à la recherche de sources d’énergie, cette réflexion peut conduire à des économies importantes, dépassant largement le simple effet d’échelle.
C’est notamment le cas si deux entreprises voisines ont des besoins simultanés de chaud pour l’une et de froid pour l’autre, ou encore de chaud pour l’une et d’électricité pour l’autre, qui justifient la mise en place de systèmes thermiques polyvalents
(thermofrigopompe, cogénération…)
◗ Complémentarité
Un pas supplémentaire, et d’une tout autre efficacité environnementale, peut être franchi avec la recherche de complémentarités entre les flux rentrant et sortant des différents établissements.
Cette recherche porte essentiellement sur trois domaines :
• le domaine des déchets
Les déchets du processus de production d’une entreprise peuvent constituer les matières premières de celui d’une autre entreprise.
• le domaine de l’énergie
Les pertes énergétiques d’une entreprise peuvent constituer une source d’énergie pour une autre entreprise.
• le domaine de l’eau
Les rejets d’une entreprise peuvent couvrir une partie des besoins d’une autre entreprise.
Cette recherche de cohérence, qui commence au niveau d’une même zone d’activité, peut être
étendue à une plus large échelle.
A savoir
La cohérence environnementale entre industries est un domaine tout à fait innovant dans lequel toutes les procédures sont à inventer, permettant de profiter des avantages de cette synergie, tout en respectant des intérêts spécifiques de chaque entreprise.
La démarche d’écologie industrielle de Grande Synthe
L’écologie industrielle propose qu’un système industriel fonctionne selon les mêmes mécanismes qu’un écosystème. Cela signifie que toute émission polluante d’une usine doit devenir un gisement potentiel exploitable comme matière première ou comme procédé de dépollution par une autre usine.
Afin de concrétiser ce concept en France, la ville de La Grande Synthe dans le Nord-Pas de Calais a lancé, entre septembre 1999 et mars 2000 une pré-étude d’écologie industrielle sur sa Zone industrielle des Deux Synthe. Celle-ci se déroule en plusieurs étapes :
■
Un inventaire qualitatif de tout ce qui entre et sort des 21 PMI de la zone.
■
Une étude quantitative de ces flux de matière
■
La mise en place d’échanges contractualisés entre les différentes entreprises.
L’inventaire qualitatif et l’étude quantitative ont d’ores et déjà identifié des possibilités de développement :
■
Des déchets potentiellement utilisables en tant que ressources comme par exemple des déchets de nettoyage des cuves d’une entreprises alimentaires dont on peut utiliser le potentiel fermentescible
■
Des ressources inutilisées ou sous utilisées comme un bâtiment vide ou un canal qui peut être utilisé comme voie de transport
■
Une gestion de l’énergie commune
■
Une communication entre les entreprises de la Zone Industrielle
La ville de Grande Synthe s’engage dans une démarche d’écologie industrielle.
Économie d’énergie
Économie de ressources
★ ★ ★
★ ★
Réduction des nuisances et pollutions ★ ★
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie)
Pour en savoir plus
Internet
• ICAST : www.icast.org
• Journal of Industrial Ecology : www.preso.mit.edu/JIE
Ouvrages
• Vers une écologie industrielle : comment mettre en pratique le développement durable dans une
société hyperindustrielle ?, Suren Erkman, 2000
13.01
13.02
M a î t r i s e r l e s i m p l a n t a t i o n s
Adaptabilité, évolutivité
Adapter le bâtiment, sans travaux coûteux,
à toute évolution d’usage
Principe
Un établissement industriel construit aujourd’hui peut être amené à subir de nombreuses évolutions d’utilisation liées au développement de l’entreprise (besoins d’extension par exemple) ou à l’évolution des process de fabrication. Sans parler, en cas de vente, de changements radicaux d’affectation.
Non seulement ces changements doivent être possibles, mais ils doivent aussi s’effectuer en minimisant les coûts et les impacts environnementaux.
La conception du bâtiment doit donc mettre en
œuvre un certain nombre de propriétés :
◗ Un bâtiment flexible
Pour une facilité de restructuration des espaces intérieurs : cloisons ou réseaux techniques facilement démontables et déplaçables pour ne pas figer la taille des locaux.
◗ Un bâtiment extensible
L’entreprise doit pouvoir trouver sur la parcelle ou en surélévation du bâtiment, la capacité de répondre à un développement de ses activités.
◗ Un bâtiment évolutif
Le bâtiment et ses équipements techniques doivent pouvoir s’adapter aux évolutions rapides des techniques (par exemple des réseaux et des process).
◗ Un bâtiment neutre
Le bâtiment doit facilement accepter un changement d’affectation partiel (par exemple la transformation d’espaces de stockage en espaces de bureaux) ou total, en cas de vente par exemple.
Solutions techniques
◗ Précâblage
Lors de la construction, le passage de réseaux futurs et de leur évolution sont prévus.
Les réseaux noyés dans la dalle, donc figés, sont à
éviter au bénéfice de différentes techniques : faux-plafonds, planchers techniques, goulottes et plinthes techniques.
◗ Techniques sèches
Basées sur des systèmes constructifs à ossature
(métallique ou bois), parois composites à isolation répartie et cloisons sèches, elles simplifient la mise en œuvre sur le chantier.
Entièrement démontables, ces systèmes constructifs sont particulièrement adaptés à toute modification ultérieure du bâtiment.
Entretien, maintenance, durée de vie
Les techniques constructives sèches et les conceptions évolutives des réseaux facilitent les opérations d’entretien et de maintenance (meilleure accessibilité, démontabilité). En cas de réhabilitation ou en fin de vie du bâtiment, elles permettent une déconstruction sélective et donc une meilleure valorisation des déchets de démolition.
Transformation d’une usine en logements collectifs AVANT-APRÈS (Montreuil-sous-bois - 93).
Économie d’énergie
Économie de ressources ★ ★ ★
Réduction des nuisances et pollutions
Amélioration du confort/santé
Amélioration du cadre de vie
Facilité d’entretien
Durabilité
Coût global
★ ★
★ ★
Légende :
★
★ ★ moyen bon
★ ★ ★ très bon
●
● ●
● ● ● faible moyen
élevé
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
Pour en savoir plus
Internet
• CSTB : www.cstb.fr
13.02
14.01
Outil Plan Environnement Entreprise 2000
14.02
14.03
Mettre en place un système de management environnemental
14.
M e t t r e e n p l a c e u n s y s t è m e d e m a n a g e m e n t e n v i r o n n e m e n t a l
14.01
Outil Plan Environnement
Entreprise 2000
Favoriser la mise en place d’un système de management environnemental (SME)
Principe
L’outil Plan Environnement Entreprise 2000 (PEE
2000) a été mis au point par l’ADEME et le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie.
Cet outil permet, par une méthode progressive, d’accéder à une certification ISO 14001 ou à l’EMAS. Il est conçu pour être utilisable directement par l’entreprise.
Il est composé de quatre modules méthodologiques complémentaires :
◗ État des lieux et premier programme
Le premier module aide à connaître et maîtriser la situation environnementale de l’entreprise et à en vérifier la conformité réglementaire.
Il permet d’élaborer un premier plan d’actions.
◗ Module ISO 14001
Le second module aide à répondre aux exigences véhiculées dans chacun des paragraphes de la norme ISO 14001.
◗ Module EMAS (système de management
environnemental et d’audit)
Ce module aide à la mise en place d’un SME répondant aux exigences du règlement européen EMAS.
◗ Amélioration des performances par domaine
Ce quatrième module aide à engager une étude thématique complétant l’état des lieux initial ou enrichissant un SME déjà mis en place.
Neuf domaines sont proposés au choix : matière première, déchet, air, paysage, énergie, sol, risque, eau, bruit, transport.
Il faut sélectionner et mettre en œuvre les améliorations identifiées.
Guide PEE 2000 - ADEME.
Aides techniques et financières
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
◗ CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie)
Pour en savoir plus
Internet
• ADEME : www.ademe.fr
• CCI : www.acfci.cci.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
Ouvrages
• Outil Plan Environnement Entreprise 2000, ADEME
14.01
M e t t r e e n p l a c e u n s y s t è m e d e m a n a g e m e n t e n v i r o n n e m e n t a l
14.02
Certification ISO 14001
favoriser la mise en place d’un système de management environnemental (SME)
Principe
La norme internationale ISO 14001 prescrit les exigences relatives à la mise en place d’un système de management environnemental (SME).
Le principe du SME est de rendre possible une amélioration continue et de maîtriser des impacts environnementaux. Le SME permet de :
• définir des priorités d’action ;
• mettre en place une organisation interne performante ;
• anticiper par une veille réglementaire sur les législations futures ;
• agir en amont à la source des impacts en intégrant les paramètres environnementaux dans l’achat des matières premières, la conception des produits et du process.
Démarche
Les étapes suivantes sont définies dans la norme
ISO 14001 :
◗ Politique environnementale
Une politique environnementale doit être définie.
Elle comporte un engagement de conformité réglementaire et vise l’amélioration continue du système de gestion et des performances environnementales de l’entreprise.
◗ Planification
Une analyse environnementale doit aboutir à l'identification des aspects environnementaux significatifs et des exigences réglementaires. Sur la base des résultats obtenus, des objectifs et des cibles sont définis, ainsi qu'un programme de management environnemental permettant de les atteindre.
◗ Mise en œuvre et fonctionnement du système
Ils permettent :
• de définir les responsabilités ;
• de sensibiliser et de former le personnel ;
• d’organiser la communication interne et externe ;
• de maintenir la documentation du SME ;
• d’organiser la maîtrise opérationnelle.
◗ Contrôle et actions correctives
Cette phase permet l’identification des nonconformités, organise la programmation d’actions correctives et d’actions préventives. Des enregistrements des résultats sont maintenus.
Des audits du système de management environnemental, vérifiant la conformité de ce système à ses propres exigences, sont périodiquement conduits.
◗ Revue de direction
L’ensemble du système est périodiquement revu par la direction, en vue de son amélioration.
◗ Certification
L’entreprise est certifiée par un organisme certificateur accrédité COFRAC (Comité Français d’Accréditation) et ce certificat est à renouveler tous les trois ans.
Politique Environnementale
Actions correctives
Revue de direction
Analyse, programme et objectifs environnementaux
Planification
Réévaluation et modification des objectifs
Mise en œuvre et fonctionnement
Surveillance - Mesurage
Audit
Contrôle du SME
Démarche de mise en place de l’ISO 14001.
Maîtrise opérationnelle
Responsabilités
14.02
Coûts
L’élaboration de la mise en place d’un système de management environnemental coûte environ 80 000
€ (520 000 F). Selon une étude menée par le cabinet Arthur Andersen en 1998, le temps de retour moyen est estimé à 2 à 3 ans.
> >
La mise en œuvre de la démarche peut se faire en interne ou en faisant appel à un cabinet conseil spécialisé.
Pour en savoir plus
Internet
• ADEME : www.ademe.fr
• AFNOR : www.afnor.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• OREE : www.oree.org
Ouvrages
• Outil Plan Environnement Entreprise 2000,
ADEME
• Guide pratique du management de l’Envi-
ronnement, Environormes, 1999
• Système de management de l’Environne-
ment, coûts et bénéfices pour l’entreprise,
Arthur Andersen, 1998
• Les systèmes de management environne-
mentaux, Ordre des experts-comptables et l’ADEME
• Management de l’environnement, AFNOR,
1996
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Énergie)
◗ AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie)
◗ AFINEGE (Association Francilienne des
Industriels pour l’Étude et la Gestion de l’Environnement)
◗ AFNOR (Association Française de la
Normalisation)
◗ CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie)
◗ COFRAC (Comité Français d’Accréditation)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement)
◗ Île-de-France Environnement Plus
◗ Ministère chargé de l’Environnement
Etudes
Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic, accompagnement à l’ISO 14001.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Énergie)
Aide aux études pour la mise en œuvre du management environnemental.
◗ CRIF (Conseil Régional d’Île-de-France)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
M e t t r e e n p l a c e u n s y s t è m e d e m a n a g e m e n t e n v i r o n n e m e n t a l
14.03
Adhésion à l’EMAS
Favoriser la mise en place d’un système de management environnemental (SME)
Principe
Le règlement européen EMAS (système de management environnemental et d’audit) prescrit les exigences relatives à la mise en place d’un système de management environnemental (SME) et l’associe à une communication environnementale validée.
Ce référentiel, créé en 1993, fait aujourd’hui l’objet d’une nouvelle version qui vise à en élargir la portée. Il peut désormais concerner toutes les tailles d’entreprises et tous secteurs d’activités.
Il présente également une complémentarité accrue avec l’ISO 14001 : l’essentiel des exigences des deux référentiels est commun ; l’EMAS se différencie par l’obligation, pour l’entreprise, de publier une déclaration environnementale validée.
Démarche
Les étapes suivantes sont définies dans le règlement EMAS :
◗ Analyse environnementale
Elle doit permettre d’identifier les facteurs d’impacts environnementaux liés aux activités menées sur un site. Lorsque des documents existent déjà, tels qu’étude d’impact, étude déchets ou étude danger, ils peuvent constituer la base du travail d’analyse environnementale s’ils datent de moins de trois ans.
◗ Politique environnementale
Adoptée par la direction de l’entreprise, elle prévoit le respect de la conformité réglementaire et engage à une amélioration constante des résultats sur le plan de l’environnement.
◗ Programme environnemental et SME
Le programme fixe des objectifs et décrit les mesures prises ou envisagées pour les atteindre.
Il contient notamment la définition des responsabilités, la sensibilisation et la formation du personnel de l’entreprise, l’organisation de la maîtrise opérationnelle.
Une organisation interne est mise en place afin de s’assurer de l’efficacité du système. En cas de nonrespect, des mesures correctives sont programmées.
Un registre des documents relatifs au management environnemental est maintenu.
Des audits environnementaux sont périodiquement programmés. Ils vérifient le bon fonctionnement du SME.
◗ Déclaration environnementale
L’entreprise doit établir une déclaration environnementale destinée au public, présentant :
• une description des activités de l’entreprise ;
• une évaluation des problèmes environnementaux importants liés à l’activité ;
• un résumé des données chiffrées ;
• une présentation de la politique, du programme et du SME.
◗ Vérification et enregistrement
L’entreprise doit faire examiner la politique, le programme, le SME, l’analyse ou la procédure d’audit et la déclaration afin de vérifier le respect des exigences du règlement. Elle doit faire valider sa déclaration environnementale par un vérificateur environnemental agréé. L’entreprise doit communiquer sa déclaration environnementale validée à l’organisme national compétent pour enregistrement du site.
A savoir
Le fort volet communication de l’EMAS permet à l’entreprise de renforcer ses relations avec ses partenaires.
14.03
Coûts
L’élaboration de la mise en place d’un système de management environnemental coûte environ 80 000
€ (520 000 F) selon une étude menée par le cabinet Arthur Andersen en 1998. Le temps de retour moyen est estimé à 2 à 3 ans.
> >
La mise en œuvre de la démarche peut se faire en interne ou en faisant appel à un cabinet conseil spécialisé.
Aides techniques et financières*
Conseil technique
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Énergie)
◗ AFINEGE (Association Francilienne des
Industriels pour l’Étude et la Gestion de l’Environnement)
◗ AFNOR (Association Française de la Normalisation)
◗ CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie)
◗ COFRAC (Comité Français d’Accréditation)
◗ CRITT Chimie Environnement (Centre
Régional d’Innovation et de Transfert de
Technologie)
◗ DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement)
◗ Île-de-France Environnement Plus
◗ Ministère chargé de l’Environnement
Etudes
Aide sous forme de subvention pour prédiagnostic, diagnostic, accompagnement à l’Eco-Audit.
◗ ADEME (Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Énergie)
Aide aux études pour la mise en œuvre du management environnemental.
◗ CRIF (Conseil Régional d’Île-de-France)
* Basé sur le guide de l’entreprise : “Aides et taxes en matière
d’environnement - Mode d’emploi en Île-de-France”,
AFINEGE - Agence de l’Eau Seine-Normandie - ARENE – CCIP
– CRCI “Île-de-France”, édition 2000
Pour en savoir plus
Internet
• ADEME : www.ademe.fr
• CCI : www.acfci.cci.fr
• Ministère chargé de l’Environnement : www.environnement.gouv.fr
• OREE : www.oree.org
Ouvrages
• Outil Plan Environnement Entreprise 2000,
ADEME
• Guide pratique du management de l’Envi-
ronnement, Environormes, 1999
• Système de management de l’Environne-
ment, coûts et bénéfices pour l’entreprise,
Arthur Andersen, 1998
• Les systèmes de management environne-
mentaux, Ordre des experts-comptables et l’ADEME
• Management de l’environnement, AFNOR,
1996
LISTE DES ADRESSES
ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
27, rue Louis Vicat
75015 Paris
Tél. 01 47 65 20 00 - Fax 01 46 45 52 36 www.ademe.fr
ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)
Délégation Régionale Île-de-France
6/8, rue Jean Jaurès
92800 Puteaux
Tél. 01 49 01 45 47 - Fax 01 49 00 06 84 www.ademe.fr
AFE (Association Française de l’Éclairage)
52, boulevard Malesherbes
75008 Paris
Tél. 01 43 87 21 21 - Fax 01 43 87 16 98
AFINEGE (Association francilienne pour l’étude et la gestion de l’environnement)
Le Diamant A
14, rue de la République - 92800 Puteaux
Tél. 01 46 53 11 89 - Fax 01 46 53 11 91
AFNOR (Association Française de la Normalisation)
11, avenue Francis de Pressensé
93571 La Plaine-Saint-Denis Cedex
Tél. 01 41 62 80 00 - Fax 01 49 17 90 00 www.afnor.fr
Agence de l’Eau Seine-Normandie
Direction des Actions Industrielles
51, rue Salvador Allende
92027 Nanterre Cedex
Tél. 01 41 20 16 00 - Fax 01 41 20 16 09 www.eau-seine-normandie.fr
AICVF (Association des Ingénieurs en Climatique,
Ventilation et Froid)
66, rue de Rome
75008 Paris
Tél. 01 53 04 36 10 - Fax 01 42 94 04 54 www.aicvf.asso.fr
AIMCC (Association des industries de produits de construction)
3, rue Alfred Roll
75849 Paris Cedex 17
Tél. 01 44 01 47 80 - Fax 01 44 01 47 44
ANVAR (Agence Nationale de Valorisation de la Recherche)
43, rue Caumartin
75436 Paris Cedex 09
Tél. 01 40 17 83 00 - Fax 01 42 66 02 20
ARACT (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail)
132, rue de Rivoli - 75001 Paris
Tél. 01 53 40 90 40 - Fax 01 53 40 90 59
ARENE Ile-de-France (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies)
94 bis, avenue de Suffren
75015 Paris
Tél. 01 53 85 61 75 - Fax 01 40 65 90 41 www.areneidf.com
Association HQE
Villa Pasteur - 83, boulevard Mac Donald
75019 Paris
Tél. 01 42 05 45 24 - Fax 01 42 05 64 69
Association Orée
42, rue du Faubourg Poissonnière
75010 Paris
Tél. 01 48 24 04 00 - Fax 01 48 24 08 63 www.oree.org
BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières)
39, quai André Citroën
75015 Paris
Tél. 01 40 58 89 00 - Fax 01 40 58 89 33
CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment)
46, avenue d’Ivry
75013 Paris
Tél. 01 53 60 50 00 - Fax 01 45 82 49 10
CAUE 77 (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement)
27, rue du Marché
77120 Coulommiers
Tél. 01 64 03 30 62 - Fax 01 64 03 61 78
CCI de l’Essonne (Chambre de Commerce et d’Industrie)
2, cours Monseigneur Roméro
BP 135 - 91004 Evry Cedex
Tél. 01 60 79 91 91 - Fax 01 60 79 00 11 www.essonne.cci.fr
CCI de Meaux (Chambre de Commerce et d’Industrie)
12, boulevard Jean Rose
77104 Meaux Cedex
Tél. 01 64 36 32 57 - Fax 01 64 33 41 15
CCI de Versailles, Val d’Oise, Yvelines
(Chambre de Commerce et d’Industrie)
23, avenue de Paris
78000 Versailles
Tél. 01 30 84 78 78 - Fax 01 39 02 03 99 www.versailles.cci.fr
www.cciv-online.com
CCI de Melun (Chambre de Commerce et d’Industrie)
42, rue Bancel
77007 Melun Cedex
Tél. 01 64 52 45 01 - Fax 01 64 09 54 71 www.melun.cci.fr
CCIP (Chambre de Commerce et d’industrie de Paris, Hauts-de-Seine,
Seine-Saint-Denis, Val de Marne)
27, avenue Friedland
75008 Paris
Tél. 01 55 65 55 65 - Fax 01 55 65 78 68
CRCI Île-de-France (Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie)
21, rue d’Angiviller
BP 3541
78035 Versailles Cedex
Tél. 01 39 20 58 50 - Fax 01 39 20 58 78 www.iledefrance.cci.fr
CEBTP (Centre Expérimental de recherches et d’Études du Bâtiment et des Travaux Publics)
Domaine de Saint-Paul
BP 37
78470 Saint-Rémy-les-Chevreuse
Tél. 01 30 85 20 00 - Fax 01 30 85 24 30
CeGIBAT (Centre Gaz de France pour l’Industrie et le BATiment)
44/46, rue du Rocher
75008 Paris
Tél. 01 46 54 75 75 - Fax 01 47 54 73 98 www.cegibat.com
CEMAGREF (Centre Machinisme Agricole
Génie Rural Eaux Forêts)
Parc Tourvoie
92160 Antony
Tél. 01 40 96 61 21 - Fax 01 46 66 37 44 www.cemagref.fr
CERTU (Centre d’Études sur les Réseaux, les Transports et l’Urbanisme)
9, rue Juliette Récamier
69456 Lyon Cedex 06
Tél. 04 72 74 58 28 - Fax 04 72 74 59 00 www.certu.fr
CFBP (Comité Français du Butane et du Propane)
Tour Arago
5, rue Bellini
92806 Puteaux Cedex
Tél. 01 41 97 02 80 - Fax 01 41 97 02 89 www.cfbp.fr
CIDB (Centre d’Information et de Documentation sur le Bruit)
14, rue Jules Bourdais
75017 Paris
Tél. 01 47 64 64 64 - Fax 01 47 64 64 65
CI Eau (Centre d’Information sur l’Eau)
BP 5
75362 Paris Cedex 08
Tél. 01 42 56 20 00 - Fax 01 42 56 01 87 www.cieau.com
CIELE (Centre d’Information sur l’Énergie et l’Environnement)
96, canal Saint-Martin
35700 Rennes
Tél. 02 99 54 42 98 - Fax 02 99 33 12 65 ww.ciele.org
CIEPE (Centre d’Information Environnement
Pour les Entreprises)
27, avenue Friedland
75008 Paris
Tél. 01 55 65 74 73 - Fax 01 55 65 74 66 www.ccip.fr/bourse-des-dechets
CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d’Étude de la Pollution Atmosphérique)
10, rue du Faubourg Poissonnière
75010 Paris
Tél. 01 44 83 68 83 - Fax 01 40 22 04 83
CLER (Comité de Liaison Énergies Renouvelables)
2 bis, rue Jules Ferry
93100 Montreuil
Tél. 01 55 86 80 00 - Fax 01 55 86 80 01 www.cler.org
Club biogaz de l’ATEE (Association Technique
Énergie Environnement)
47, avenue Laplace
94117 Arcueil Cedex
Tél. 01 46 56 41 43 - Fax 01 46 56 41 44 www.energie-plus.com
CNDB (Centre National pour le Développement du Bois)
10, avenue de Saint-Mandé
75012 Paris
Tél. 01 43 40 16 36 - Fax 01 43 41 11 88
COFRAC (Comité Français d’Accréditation)
37, rue de Lyon
75012 Paris
Tél. 01 44 68 82 20 - Fax 01 44 68 82 21 www.cofrac.fr
Conseil Général de Seine-et-Marne
Hôtel du Département
12, rue des Saint-Pères
77000 Melun
Tél. 01 64 14 77 77
Conseil Régional d’Île-de-France
33, rue Barbet de Jouy
75007 Paris
Tél. 01 53 85 53 85 www.region-iledefrance.com
CoSTIC (Comité Scientifique et Technique des Industries Climatiques)
Domaine de Saint-Paul
BP 66
78470 Saint-Rémy-les-Chevreuse
Tél. 01 30 85 20 10 - Fax 01 30 85 20 38
CRITT Chimie-Environnement (Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie)
3, rue de Brissac
75004 Paris
Tél. 01 44 61 72 00 - Fax 01 44 61 72 10
CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
4, avenue du Recteur Poincaré
75782 Paris Cedex 16
Tél. 01 40 50 28 28 - Fax 01 45 25 61 51 www.cstb.fr
CSTP 77 (Chambre Syndicale des Travaux Publics de Seine-et-Marne)
56, rue Eugène Delaroue
77190 Dammarie-les-Lys
Tél. 01 40 56 30 60
CTBA (Centre Technique du Bois et de l’Ameublement)
Allée Boutaut
33300 Bordeaux
Tél. 05 56 43 63 00 - Fax 05 56 39 80 79 www.ctba.fr
CVC (Club des Villes Cyclables)
17, rue Jean Daudin
75015 Paris
Tél. 01 40 56 30 60 - Fax 01 45 67 80 39
DDASS de Seine-et-Marne (Direction
Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales)
Centre Thiers Galliéni
49-51, avenue Thiers
77011 Melun Cedex
Tél. 01 64 87 62 00 - Fax 01 64 87 62 01
DRASS d’Ile-de-France (Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales)
58-62, rue de Mouzaïa
75935 Paris Cedex
Tél. 01 48 84 22 22 - Fax 01 42 06 81 10
DRIRE Ile-de-France (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement)
10, rue Crillon
75194 Paris Cedex 04
Tél. 01 44 59 47 47 - Fax 01 44 59 47 00 www.drire-ile-de-france.fr
ECO-Emballages
44, avenue Georges Pompidou - BP 306
92302 Levallois-Perret Cedex
Tél. 01 40 89 99 99 - Fax 01 40 89 99 88 www.ecoemballages.fr
Ecosite de Mèze
Ecosite du pays de Thau
BP 118 - 34140 Mèze www.ville-meze.fr/ecosite
EDF (Électricité de France) - Grands clients
Service développement
Immeuble Élysée - Place du Dôme - La Défense 7
92056 Paris-La Défense Cedex
Tél. 01 47 44 99 06 - Fax 01 47 44 09 44 www.edf.fr
EDF (Électricité de France) - Particuliers et entreprises
Service développement
17, place des Reflets
92080 Paris-La Défense Cedex
Tél. 01 49 02 56 95 - Fax 01 49 02 73 18 www.edf.fr
EDF Ile-de-France (Électricité de France)
Délégation Régionale Ile-de-France
95, boulevard Malesherbes
75008 Paris
Tél. 01 56 88 41 51 - Fax 01 56 88 41 76
ENSEMBLE
17, rue Jean Daudin
75015 Paris
Tél. 01 40 56 30 60 - Fax 01 45 67 80 39
ENTPE (École Nationale des Travaux Publics de l’État)
Rue Maurice Audin
69518 Vaulx-en-Velin Cedex
Tél. 04 72 04 70 35 - Fax 04 72 04 62 54 www.entpe.fr
EPA Sénart (Établissement Public d’Aménagement de Sénart)
La Grange la Prévoté
77547 Savigny-le-Temple Cedex
Tél. 01 64 10 15 15 - Fax 01 64 10 15 16
EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne)
CH-1015 Lausanne
Tél. 00 41 21 693 11 11 www.epfl.ch
FEDARENE (European Federation of Regional Energy and Environment Agencies)
11, rue du Beau Site
B-1000 Brussels
Tél. 32 (2) 646 82 10 - Fax 32 (2) 646 89 75 www.fedarene.org
FFB (Fédération Française du Bâtiment)
9, rue La Pérouse
75784 Paris Cedex 16
Tél. 01 40 69 51 00 - Fax 01 40 69 51 03 www.ffbatiment.fr
FILMM (Syndicat National des Fabricants d’Isolants en Laines Minérales Manufacturées)
1, rue du Cardinal Mercier
75009 Paris
Tél. 01 49 70 89 60 - Fax 01 49 70 89 69
GART (Groupement des autorités responsables des Transports)
17, rue Jean Daudin
75015 Paris
Tél. 01 40 56 30 60 - Fax 01 45 67 80 39 www.gart.org
GDF (Gaz de France)
Service Commercial Gaz
Division Industrie Gaz - Cedex n°8
92080 Paris-La Défense
Tél. 01 49 02 58 99 www.gazdefrance.com
GDF (Gaz de France)
Délégation marketing stratégique
23, rue Philibert Delorme
75840 Paris Cedex 17
Tél. 01 47 54 20 20 - Fax 01 47 54 74 66 www.gazdefrance.com
GDF Ile-de-France (Gaz de France)
Délégation Régionale d’Ile-de-France
23, rue de Vienne
75008 Paris
Tél. 01 53 04 79 91 - Fax 01 53 04 79 95
GIVE (Groupe Interministériel Véhicule Électrique)
3-5, rue Barbet de Jouy
75007 Paris
Tél. 01 43 19 76 52 - Fax 01 43 19 76 60
ICEB (Institut des Conseillers en Environnement et Bâtiment)
115, rue de la Croix Nivert
75015 Paris
Tél. 01 40 43 09 91 - Fax 01 40 43 07 99
IFEN (Institut Français de l’Environnement)
61, boulevard Alexandre-Martin
45058 Orléans Cedex 1
Tél. 02 38 79 78 78 - Fax 02 38 79 78 70 www.ifen.fr
Ile-de-France Environnement Plus
94 bis, avenue de Suffren
75015 Paris
Tél. 01 53 85 61 75 - Fax 01 40 65 90 41
INERIS (Institut National Environnement Industriel et Risques)
Parc Technologique Alata - BP 2
60550 Verneuil-en-Halatte
Tél. 03 44 55 66 77 - Fax 03 44 55 66 99 www.ineris.fr
INRA (Institut National de la Recherche
Agronomique)
147, rue de l’Université
75007 Paris
Tél. 01 42 75 90 00 - Fax 01 47 05 99 66 www.inra.fr
INRETS (Institut National Recherche Transports
Sécurité)
2, rue du Général Malleret Joinville
94114 Arcueil Cedex
Tél. 01 47 40 70 00 - Fax 01 45 47 56 06 www.inrets.fr
ITEBE (Institut Technique Européen du Bois Énergie)
28, boulevard Gambetta
BP 149 - 39004 Lons-le-Saunier Cedex
Tél. 03 84 47 81 00 - Fax 03 84 47 81 19
Mairie de Combs-la-Ville
Hôtel de Ville
Place du Général de Gaulle - BP 116
77385 Combs-la-Ville Cedex
Tél. 01 60 60 86 36 - Fax 01 60 60 27 85
Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement
20, avenue de Ségur
75302 Paris 07 SP
Tél. 01 42 19 20 21 - Fax 01 42 19 14 67 www.environnement.gouv.fr
Ministère de l’Équipement, des Transports et du Logement
L’Arche Pilier Sud
92055 Paris-La Défense Cedex 04
Tél. 01 40 81 21 22 - Fax 01 40 81 95 30 www.equipement.gouv.fr
Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie
Secrétariat d’État à l’Industrie
97/99, rue de Grenelle
75353 Paris Cedex 07
Tél. 01 43 19 38 35 - Fax 01 43 19 48 67 www.industrie.gouv.fr
Novelect
10, rue Crillon
75004 Paris
Tél. 01 44 59 47 38 - Fax 01 44 59 47 73
OBSERV’ER (Observatoire des Énergies
Renouvelables)
CIDFER (Centre d’Information et de Formation
Énergies Renouvelables)
146, rue de l’Université
75007 Paris
Tél. 01 44 18 00 80 - Fax 01 44 18 00 36 www.observ-er.org
OIEAU (Office International de l’Eau)
21, rue de Madrid
75008 Paris
Tél. 01 44 90 88 60 - Fax 01 40 08 01 45 www.oieau.fr
SAN de Sénart (Syndicat d’Agglomération
Nouvelle de Sénart)
100, rue de Paris - BP 6
77567 Lieusaint Cedex
Tél. 01 64 13 53 60 - Fax 01 64 13 53 61
Sivom de la Vallée de l’Yerres et des Sénarts
(unité de méthanisation)
Route du Tremblay
91480 Varennes-Jarcy
Tél. 01 69 00 96 00 - Fax 01 69 39 03 39
Solagro
219, avenue de Muret
31300 Toulouse
Tél. 05 60 59 56 16 - Fax 05 61 59 98 41
SNCF FRET
10, place Budapest
75009 Paris
Tél. 01 53 25 60 00 www.sncf.fr/fret
STIF (Syndicat des Transports d’Ile-de-France)
11, avenue de Villars
75007 Paris
Tél. 01 47 53 28 00 - Fax 01 47 05 11 05
Syndicat de l’Éclairage
17, rue Hamelin
75783 Paris Cedex 16
Tél. 01 45 05 72 72 - Fax 01 45 05 72 73 www.feder-eclairage.fr
UNEP (Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage)
10, rue Saint-Marc
75002 Paris
Tél. 01 42 33 18 82 - Fax 01 42 33 56 86
adaptabilité aérobie air neuf
AMDEC anaérobie analyse des risques appareils économes en eau
APR bassins bâtiment écran biodiversité borne de recharge boues activées brise-soleil bruit brûleurs bas NOx capteurs solaires centre de tri
CFC
10.02
8.04
11.04
10.04
6.01, 6.02, 6.03
chantier charte de qualité environnementale 0.01, 0.02
chauffage 8.03
Chaussées à Structures Réservoir (CSR) 4.01
cheminements (revêtements) climatisation cogénération cohérence environnementale
4.04
8.03
8.05
13.01
co-incinération compostage compteurs d’eau confort acoustique
11.05
11.01, 11.03
7.01
5.01, 5.06
confort thermique confort visuel corridor écologique couche d’ozone
5.03, 5.06
5.02, 5.03
2.01
10.04
COV
(composés organiques volatiles) 10.01, 10.03
13.02
9.03, 11.03
5.04
12.02
9.03, 11.03
12.02
7.02
12.02
2.01, 4.03
5.01
2.01
3.02
9.03
5.03
1.01, 5.01, 6.01
covoiturage cuves à béton
3.04
6.02
dalle verte 4.04
déchets 6.03, 11.01, 11.02, 11.03, 11.04, 11.05
déchets de chantier déchets verts deux roues
6.03
11.03
3.01
INDEX DE MOTS CLÉS
DIB
DIS diversité écologique
11.01, 11.02
11.04, 11.05
2.02
eau chaude sanitaire solaire eau potable
8.04
7.01, 7.02, 7.03, 7.05
eaux de ruissellement, d’orages, pluviales 4.01, 4.02, 4.03, 4.04
eaux usées
éclairage
éclairage naturel
Eco-Audit
éco-label
économie d’eau
économie d’énergie
9.01
8.02
5.02
14.01, 14.03
5.05
7.01, 7.02, 7.03, 7.04
5.06, 8.01, 8.02,
8.03, 8.04, 8.05, 8.06
effet de serre emballages
émission d’énergie
énergie bois
énergie solaire
énergies renouvelables
épuration biologique
épuration des rejets liquides
épuration héliobiologique
étude de dangers
étude de sécurité
évolutivité façades végétalisées facteur de lumière du jour (FJ) faune ferroroutage
10.04
11.02
8.03
8.06
8.04
8.01, 8.04, 8.06
9.03, 9.04
9.02
9.04
12.02
12.02
13.02
2.03
5.02
2.01
3.05
flore fluides frigorigènes génération d’énergie géothermie gestion des déchets de chantier gestion des DIS
GNV
GPL haies haies vives
HAZOP
HCFC
HCl
HFC
2.01
2.02
12.02
10.04
10.01
10.04
2.01
10.04
8.03
8.06
6.03
11.04
3.03
3.03
huile de décoffrage huiles usagées incinération infiltration
ISO 14000 isolation acoustique isolation thermique
6.02
11.05
11.01, 11.04
4.02, 4.03, 4.04
14.01, 14.02
5.01, 5.06
5.06
lagunage lampes économes light-shelf lits bactériens
9.03
8.02
5.03
9.03
maîtrise de l’énergie 8.01
maîtrise des implantations 13.01, 13.02
mare matériaux
2.01
5.05
métaux méthanisation moteur thermique
NF-Environnement
11.02
9.03, 11.01, 11.03
8.05
5.05
niveau de puissance acoustique (LwA) 6.01
noues 4.02
NO x oxydation des COV
10.01, 10.02
10.03
ozone papier-carton parking (revêtements) particules paysage
PEE 2000 perméabilisation photovoltaïque pile à combustible plomb
8.05
10.01
POI pollution atmosphérique
12.01
10.01, 10.02,
10.03, 10.04
pollution des eaux de ruissellement 4.05
10.01
11.02
4.04
10.01
2.01
14.01
4.04
8.06
pollution du sol pollution organique
PPI précâblage protections solaires puits qualité de l’air qualité environnementale récupération des COV récupération des eaux de pluie
10.03
7.04
recyclage 11.01, 11.02, 11.05
recyclage des eaux de process 7.04
réducteurs de pression 7.01
6.02
9.04
12.01
13.02
5.03
4.02
5.04
0.01
régénération des huiles régulation rejets gazeux rejets liquides rétention risques industriels riverains
11.05
8.01
10.01
9.01, 9.02, 9.03, 9.04
4.03
12.01, 12.02
1.01
robinets d’arrêts rupteurs de ponts thermiques
7.01
5.06
séparateur à hydrocarbures 4.05
SME (Système de Management
Environnemental) 14.01, 14.02, 14.03
SO
2
Station d’épuration (STEP) stationnement (deux roues) stores systèmes énergétiques talus techniques sèches thermofrigopompe toitures végétalisées traitement des fumées tranchées transport combiné tri trigénération turbine à gaz valorisation des déchets
2.03
10.01, 10.02, 10.03
4.02
3.05
6.03
8.05
8.05
6.03, 11.01, 11.03
10.01
9.01
3.01
5.03
8.01
2.02
13.02
8.06
végétalisation véhicules électriques ventilation verre ville vitrages isolants
VMC
VNAC zone d’activité
2.02
3.02
5.04
11.02
1.02
5.06
5.04
5.04
0.01
CRÉDITS PHOTO
7.02
7.03
7.03
7.04
8.02
8.03
8.05
8.05
3.05
4.04
4.05
5.03
5.06
7.01
7.01
7.02
8.06
9.01
9.02
9.02
9.03
9.03
1.01
1.02
1.02
2.03
3.01
3.02
3.02
3.02
3.03
3.03
3.03
9.04
10.01
10.02
10.03
11.01
11.02
11.02
11.03
11.03
11.04
11.04
Mur anti-bruit
Façade bois
Façade cuivre
Toiture-terrasse végétalisée
Parc à vélo
Borne de recharge électrique
Prise de connexion
Batterie électrique
Véhicule GPL
Bus GNV
Borne GNV
Conteneur ferroroutage
Dalle gazon
Séparateur à hydrocarbures
Brise soleil
Faux-plafond acoustique
Réducteur de pression
Compteur d’eau
Mitigeur thermostatique
Mitigeur
Site Renault – MCA
Cuves eaux pluviales
Résine échangeuse d’ions
Lampe fluocompacte
Cassette rayonnante
Module de cogénération
Pile à combustible
Thermofrigopompe
STEP collective
Traitement des rejets liquides
Stérilisateurs d’UV
Traitement par boues activées
Traitement biologique des eaux usées
Traitement helio-biologique
Traitement des fumées
Brûleur bas NO
Oxydation thermique
Logo Acte DIB
Chaîne de tri
Logo Eco-emballages
Compostage x
Usine de méthanisation
Mini déchetterie
Installation de traitement de DIS
ROCK DELTA
Photo Wirth, architecte
KME
SOPREMA
CYCLOGARD
Photothèque Centre Français de l’électricité (CFE) / ©P. Baudet / Les cahiers de l’innovation
Photothèque Centre Français de l’électricité (CFE) / ©P. Baudet / Les cahiers de l’innovation
Photothèque Centre Français de l’électricité (CFE) / Les cahiers de l’innovation
ELF
©Médiathèque Gaz de France / Photo
Alban Couturier
©Médiathèque Gaz de France / Photo
David Carr
©SNCF-CAV - Sylvain Cambon
TRIBU
TECHN’EAU
APIMEX
ECOPHON
DESBORDES
DESBORDES
JACOB DELAFON
LUSINA DESIGN
OTV
NEUTRA
PERMO
OSRAM
FRICO
BERGERAT
ALSTOM
ENTROPIE
DEGREMONT
HADWACO
ABIOTEC
DEGREMONT
ALBA
SOLAR AQUATICS
EUROPE ENVIRONNEMENT
OERTLI
HADEN DRYSYS ENVIRONMENTAL
ORGANCE
SGE ENVIRONNEMENT
ECO-EMBALLAGES
GREENWORLD
VALORGA
SITA
SARP Industries
N.B. : Les photos constructeurs ont été choisies après consultation de plusieurs fabricants.
Photos du lycée de Calais (62), du lycée de Caudry (59) et du site des 3 Suisses réalisées par
Jean Pierre Duplan pour l’ARENE Ile-de-France.
Photos des zones d’activités de Sénart (77), de Savigny-le-Temple (77) et de Cergy-Pontoise (95) réalisées par Philippe Sohiez pour l’ARENE Ile-de-France.
Photo du lycée de Limoges (89) : TRIBU.
Photos du lycée Maximilien Perret : E. Lagadec.
Schémas : René Bertramo et TRIBU.
Dans le cadre du programme
Remerciements :
L’ARENE (Agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies) d’Ile-de-France remercie, pour leur concours dans l’élaboration de ce guide, ses partenaires de “Ile-de-France Environnement Plus“ (ADEME - Délégation régionale Ile-de-France ; AFINEGE ; Agence de l’Eau Seine-Normandie ; Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris ; Chambre de Commerce et d’Industrie “Ile-de-France” ; Conseil régional d’Ile-de-France ; CRITT Chimie Environnement ; EDF Ile-de-France, Gaz de France Ile-de-France, avec le parrainage de la Préfecture de la région d’Ile-de-France).
Réalisation du Guide :
Rédaction et illustrations : Alain Bornarel, Karine Launay et Pascale Maes, TRIBU
Coordination : Isabelle Gausson, ARENE Ile-de-France
Suivi d’édition : Muriel Labrousse, ARENE Ile-de-France
Conception graphique : René Bertramo

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