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Ce magazine a été réalisé & commercialisé par ZEFIR CARRIERES
Gérant : Pierre Conte, Directeur général : Guillaume Teilhard de Chardin avec la collaboration de :
- Création graphique : Ecole Estienne (École supérieure des arts et industries graphiques de Paris)
- Rédaction & mise en page : Relaxnews
- Impression : Indicateur Bertrand / Imprimé en U.E
Ce magazine & son mini-mag broché en pages centrales ont été édité en avril 2008 et sont diffusés gratuitement.
Pour les mentions légales, se reporter à l’hebdomadaire REUSSIR de référence.
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édito
Mode d’emploi(
s
)
On a longtemps cru qu’il suffisait d’être diplômé pour que les portes des entreprises s’ouvrent.
Après plusieurs cycles qui ont vu les jeunes osciller entre déprime et enthousiasme, l’ère qui s’annonce aujourd’hui semble placée plutôt sous le signe de l’optimisme. Certes, les soubresauts de la crise des subprimes américains et de toutes les répercussions dans la planète finance ont de quoi inquiéter, mais les besoins des entreprises, tant en
France qu’à l’étranger, sont bien réels. C’est que les jeunes profitent à plein du double effet conjugué du développement important des entreprises et des départs à la retraite des enfants du baby-boom. Du coup, la pénurie réelle et même parfois très inquiétant ne guette plus seulement les entreprises. Elle les handicape réellement. De la PME à la grande entreprise, plus beaucoup de sociétés qui ne se désolent de ne pas trouver les ressources humaines nécessaires à leur développement. Mais même en temps de pénurie, les entreprises ne se veulent pas moins sélectives.
C’est toute la raison de ce guide, qui est autant un outil d’aide à la décision qu’une mine de conseils éclairés pour bien commencer sa carrière et la mener le plus loin possible.
Bonne lecture.
Albert ZENNOU
Rédacteur en chef REUSSIR
3
à retenir
à apprendre
à noter
à faire
Étape 1
6 > 18
Comment les entreprises
séduisent les jeunes diplômés
6 > 7
8
10 > 11
12 > 14
16 > 17
18
Les entreprises se « responsabilisent
durablement » pour vous séduire
Ils vous ouvrent les portes de l’international
Les outils de la rémunération : pensez global
Passer par la case création d’entreprise
La loi handicap encore trop peu
respectée
Culture d’entreprise : info ou intox
50 > 60
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En direct
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Étape 2
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Secteurs porteurs
pour les jeunes diplômés
Des postes pour une carrière
en béton
Immobilier, bien connaître le terrain
Sous le soleil brillant de la
bancassurance
Jobs en stock au rayon alimentaire
Coup de frein sur les embauches
Une faim de jeunes loups
L’audit et le conseil s’ouvrent à la
diversité
Energie-environnement :
charger les batteries
Transport et logistique
sur la route de l’international
Chimie-cosmétique : tout beau, tout bio
Les ingénieurs sur de nouvelles tâches
Télécoms : la voie royale de la
convergence
L’heure de passer à table
Profession de santé une forme mitigée
Étape 3
78 > 86
Préparer son
recrutement
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82
84
86
Décrypter son futur poste
La lettre de motivation en question
Convertir son stage en CDI
Faut-il commencer à l’international ?
Match PME-grands groupes : le pour ou contre
Paris-régions :
l’écart des salaires se réduit
88 > 100
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Pour attirer les meilleurs candidats, les entreprises n’ont plus qu’à se faire bien voir. C’est sur l’éthique et le bien-être qu’elles comptent faire la différence.
«
S
ur le dernier forum emploi de l’Ecole supérieure de commerce de Paris, nous
étions 140 recruteurs… recherchant
tous les mêmes profils de candidat », lance
Isabelle Grevez, directrice du recrutement du cabinet d’audit-conseil Pricewaterhouse-
Coopers. Pour séduire les meilleurs, les entreprises se lancent dans de véritables opérations séduction mettant en avant leur responsabilité sociale.
Pour cela, elles travaillent leur « marque employeur ». Importé des Etats-Unis en
1998, ce concept vise à parler de son entreprise – en bien – pour générer des candidatures. « Souvent, les politiques et les pratiques internes sont bonnes, mais invisibles et incompréhensibles de l’extérieur par manque de formulation.
“Faire ce qu’on dit, dire ce qu’on fait”, c’est comme cela que l’on construit une marque employeur », explique Valérie Sauteret, associée en charge du développement chez Publicis conseil communication RH. Le premier à avoir tenté le coup est
Unilever. En 2003, le groupe va même jusqu’à déposer sa marque employeur « You U ». Objectif
Thème en vogue chez les employeurs : la diversité
avoué : attirer les jeunes talents en créant une « marque » capable de dépasser toutes celles du géant de l’agroalimentaire et de l’hygiène.
Le nombre de CV reçus a plus que triplé en quatre ans. « Dans les entreprises qui fonctionnent grâce à leur matière grise, la marque tient aux gens présents à bord », souligne
Sébastien Point, professeur des universités à l’IAE de Besançon.
Confronté à un important turn-over, en 2001, le cabinet de conseil parisien Deloitte interroge ses troupes. Les résultats de l’enquête sont sans appel : une gestion des carrières défaillante et un manque d’équilibre vie professionnelle/vie privée. Pour fidéliser ses collaborateurs, Deloitte ne tergiverse pas longtemps. L’entreprise revoit ses processus d’évolution de carrière, implante une conciergerie d’entreprise et offre la possibilité à ses salariés de prendre un congé humanitaire. Le tout assorti d’une charte d’engagements RH, avec les droits et devoirs des collaborateurs. Aujourd’hui, le cabinet se distingue parmi les entreprises « où il fait bon vivre »
(classement Best workplaces France, mars 2008).
Opération diversité
Pour montrer leur visage d’employeur, les entreprises utilisent de plus en plus les termes de responsabilité sociétale ou sociale. Il faut dire aussi qu’en
France, la loi de 2001 sur les nouvelles régulations
économiques (NRE) impose aux grandes entreprises de publier dans leurs rapports annuels des données sur leur prise en compte des conséquences sociales et environnementales de leur activité. Mais si certaines entreprises jouent le jeu, d’autres font semblant ou ignorent tout bonnement la loi.
A l’instar de 3 600 entreprises dont 429 françaises,
PricewaterhouseCoopers adhère au Pacte mondial.
Cette initiative lancée en 1999 par l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, vise à
6
La Nouvelle Cour des grands
Manque d’expérience professionnelle, adresse dans le
« quartier » de la
Courneuve, nom à consonance maghrébine… les jeunes titulaires du BTS
Communication du lycée
Jacques-Brel peinaient à décrocher leur premier job.
Face à ces discriminations notoires, un de leurs professeurs, Francis
Benhaim, décide de créer Nouvelle Cour, une agence de
Un coup de pouce utile mais pas un passe-droit.
communication au cœur DU quartier où ses poulains pourraient débuter comme chefs de projet.
Grâce à une amie, l’initiative arrive aux oreilles de la présidente de TF1 Publicité,
Claude Cohen, qui, à son tour, sensibilise le groupe de communication
TBWA\France dont des consultants, volontaires, deviendront tuteurs des apprentis communicants.
TF1, la SNCF et BNP Paribas seront les parrains et octroieront les trois premières missions à la nouvelle agence lancée en novembre
2006. Un coup de pouce utile mais pas un passedroit. Comme leurs concurrents, ses jeunes communicants se démènent pour remporter des appels d’offre. Visiblement, avec succès. En un an, Nouvelle
Cour compte 25 clients, affiche plus de 400 K¤ de
CA et emploie 5 chefs de projets en CDI, tous anciens du BTS.
Le deal étant de laisser la place à d’autres
« juniors » au bout de 18 mois environ. Joanna, qui a passé quatre mois chez Nouvelle Cour avant de décrocher un job, revendique le côté « entreprise citoyenne ». « Sans donner de leçon, on contribue à ce que la discrimination en entreprise ne soit plus qu’un souvenir. Seules comptent la compétence et l’envie », explique David Breysse, le directeur trentenaire.
L’initiative devrait même faire des petits dans d’autres secteurs comme le tourisme et la comptabilité.
DM
promouvoir la responsabilité sociétale des entreprises à travers dix principes. Droits de l’Homme, normes du travail, environnement, lutte contre la corruption… Egalement adepte du « mécénat de compétences », PwC propose à ses collaborateurs volontaires de participer, durant leurs vacances, aux projets de solidarité internationale de l’ONG
Planète Urgence, PwC prenant en charge le coût de la mission. Une trentaine de collaborateurs en a déjà profité. Autre thème très en vogue chez les recruteurs : la diversité. Pour parer à la pénurie de candidats, SFR a mis en place en 2006 un « passeport ingénieur télécom ». Coachés par des tuteurs, salariés de l’opérateur, et aidés par des bourses, de bons élèves issus de quartiers sensibles peuvent accéder aux écoles d’ingénieur.
Reste à savoir si toutes ces stratégies de séduction estampillées « socialement responsables », seront durablement fructueuses. Robert Reich, professeur d'économie à l'Université de Berkeley (USA) et ancien secrétaire d'Etat au Travail de Clinton en doute. Dans son ouvrage Super-capitalisme (Ed.
Vuibert), il estime que la responsabilité sociale des entreprises relève de la supercherie. Certes, à long terme, leur civisme peut être payant. Mais le long terme est-il une notion pertinente pour des PDG accros aux « quarters »* ?
Delphine MONINOT
* Projections trimestrielles
7
Delphine Demazel,
25 ans, auditrice chez PwC,
Neuilly-sur-Seine
(92).
« J’avais bien sûr entendu parler des opérations comme Planète Urgence, mais le volet “responsabilité sociale” n’a pas été décisif dans mon choix d’intégrer
PricewaterhouseCoopers.
Toutefois, le fait de savoir que mon entreprise s’investit dans des opérations de solidarité internationale est un plus.
Même si le mécénat de compétences ne fait pas partie de mes projets à court terme, je me sens fière d’appartenir à une entreprise qui promeut de telles initiatives. »
Marie Dia, 23 ans, chef de projet chez
Nouvelle Cour,
La Courneuve (93).
« J’acquiers ma première expérience dans une entreprise citoyenne qui donne leur chance à des diplômés de la Seine-Saint-Denis.
A nous de prouver la valeur de notre diplôme et de révéler nos vrais talents.
Je suis donc déjà sensible
à cette ouverture d’esprit.
Une entreprise qui donne un congé humanitaire à ses salariés aurait toute mon attention. Plus on permet au salarié de s’exprimer, plus il est performant dans son travail. C’est une motivation supplémentaire. »
Lamine Ben Salem, 26 ans, ingénieur chez GFI,
Paris (75) .
« Mon cas est particulier car je suis Tunisien. Ingénieur en biologie, c’est mon premier emploi en France. Malgré mon expérience passée en Tunisie, ici je suis considéré comme un junior. Bien sûr que si j’avais le choix, tout le volet
“responsabilité sociale”/ initiatives socialement responsables rentrerait en ligne de compte dans mon choix d’employeur.
Mais comme j’ai moins de possibilités à cause de ma nationalité, le critère social reste pour l’instant un élément secondaire. »
Alexandre Cuiné, 23 ans, titulaire d’un master 2 en webmarketing, en recherche d’emploi, Lyon (69).
« Je ne crois pas vraiment à ces initiatives “socialement responsables”. Le risque est de se donner bonne conscience avec des actions ponctuelles. Les entreprises qui communiquent beaucoup là-dessus ont forcément une idée derrière la tête, un intérêt supérieur à celui qui paraît désintéressé à première vue.
Je m’interroge quand un grand pétrolier parle du respect de l’environnement, sponsorise des expéditions scientifiques à portée écologique, mais ne veut pas payer quand il est condamné pour une immense pollution. »
Ils vous ouvrent les portes de L’INTERNATIONAL
Accélérateur de carrière, l’expatriation est devenue un passage quasi obligé pour les jeunes diplômés.
L
’international ! Les grands groupes n’ont plus que ce mot à la bouche pour attirer les jeunes diplômés et leur faire miroiter des évolutions de carrière
fulgurantes. L’Oréal, Total, Accor,
Faurecia, Michelin, LCL… tous envoient chaque année des centaines de jeunes recrues aux quatre coins du globe pour leur confier des missions techniques, souvent à fortes responsabilités. « Les jeunes diplômés estiment qu’ils ont tout à gagner à débuter
à l’étranger. Cela leur permet d’acquérir en un temps record de vraies compétences et de les revendre à leur retour », explique Jacques-Olivier Meyer, directeur général d’Intelfi, un cabinet en fiscalité RH internationale. Mais l’expatriation n’est plus l’eldorado des années 1980. Si le défi d’une expérience à l’étranger demeure, la manne financière que pouvait en attendre un salarié s’estompe peu à peu. Les primes à l'expatriation et à l'adaptabilité ont fondu comme neige au soleil et, quand elles existent encore, elles se situent aujourd'hui aux alentours de
5 à 10 % de la rémunération. On est loin des 50 % d’il y a trente ans !
Les contrats ont également évolué, pas toujours au bénéfice du salarié. Soucieuses de réduire leurs coûts, de plus en plus d’entreprises recourent à des formules plus économiques comme le contrat local.
Le candidat est embauché directement par une société locale. Il est soumis au droit du travail – et à la grille de salaires – du pays d’accueil. Il ne bénéficie plus de sécurité sociale, ni de retraite et peu d’avan-
Les primes se sont réduites. Place au contrat local.
tages y sont associés.
En cas de problème de santé, l’aventure de l’expatriation peut vite tourner au cauchemar.
Ce type de contrat est en augmentation et en 2007,
52 % des Français travaillant à l’étranger étaient sous contrat local (+ 4 points par rapport à 2006*).
Pour limiter les risques et convaincre les candidats indécis, les grands groupes n’hésitent pas à assortir le contrat local de garanties complémentaires. « Le contrat local “plus” commence à se développer. Il peut comprendre la protection sociale du pays d’origine, l’accès à la caisse des Français à l’étranger – qui permet de cotiser pour sa retraite, et quelquefois le bénéfice d’un logement », poursuit Jacques-Olivier
Meyer. Pour garder les meilleurs, quelques entreprises vont encore plus loin et versent des stock-options
à leurs collaborateurs en contrat local.
Si les contrats locaux sont devenus monnaie courante, l’expatriation au sens classique n’a pas totalement disparu. Notamment dans les grandes entreprises i m p l a n t é e s dans des zones
à risques. Celles-ci mesurent la nécessité d’accompagner au plus près leurs « salariés ambassadeurs ». Les collaborateurs de
Total ou Schneider Electric bénéficient dans la grande majorité d’un statut d’expatrié au sens strict avec incitations financières, couverture sociale, billets d’avion pour un ou deux allers-retours dans l’année, logement gratuit… En 2007, sur les 2,3 millions de
Français travaillant à l’étranger, 28 % avaient ainsi le statut d’expatrié ou de détaché.
Valérie FROGER
*enquête « Expatriés, votre vie nous intéresse », pour la
19e édition du salon Avenir international, avenir expat.
Justine Gassier,
27 ans, chargée de mission en VIE pour Alcan
Packaging
Tubes, à
Schesslitz (Allemagne), diplômée d’HEC en 2005.
« C’est mon stage de fin d’études effectué chez
Michelin, en Suède en 2005 qui m’a donné envie de travailler à l’étranger. J’ai commencé mes recherches et j’ai répondu à une petite annonce sur le site d’Alcan.
L’entreprise recherchait un jeune diplômé pour aller en Pologne et faire l’interface avec un de ses gros clients, l’Oréal, sur toute la partie packaging des tubes de cosmétiques. Je suis partie en 2006 dans le cadre du volontariat international en entreprise, en VIE. Je ne parlais pas un mot de polonais. J’ai pris des cours sur place, financés par l’entreprise, et en quelques mois, je suis devenue bilingue. En septembre 2007, ma mission a été redéfinie et, dans un souci de proximité avec les sites de production, j’ai été affectée en
Allemagne. Mon salaire est faible (ndlr : 1597 euros net) mais j’ai peu de charge sur place. La contrepartie : j’ai de vraies responsabilités. Mon contrat se termine en août, j’ignore ce que je vais faire chez Alcan ou ailleurs, mais cette expérience n’aura pu
être que positive. »
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ON DIT QUE LES ENTREPRISES NE FONT PLUS
PROGRESSER LEURS COLLABORATEURS…
« Chez nous, c’est différent »
Nous sommes une entreprise qui vous ressemble et partage avec vous des valeurs de confiance, de challenge, d’écoute, d’engagement, d’intégrité et d’évolution.
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Ainsi, non seulement vous disposez de moyens structurés (outils performants d’aide à la décision, véhicule de fonction, secteurs de faible étendue géographique) mais vous évoluez aussi dans un environnement favorisant votre développement (management de proximité, cursus de formation complet…). Enfin la promotion interne, pilier de notre politique RH, donnera aux meilleurs une réponse à leurs souhaits d’évolution (94 % de l’encadrement issus du terrain).
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Les outils de la rémunération : pensez GLOBAL
Pour attirer les meilleures jeunes recrues, les employeurs sont de plus en plus généreux . Notamment sur tous les à-côtés du salaire . Détails.
La part fixe.
Tout dépend de votre diplôme et de la cote de votre école. Selon le cabinet de conseil en ressources humaines Mercer, le « fixe » oscille entre
35 300 et 35 800 € pour un diplômé de grande école, et de 32 300 à 32 500 € pour une école type ESC.
Comptez ensuite 30 à 33 K€ pour des écoles de type
3 (petites écoles de commerce en région) ; de 28 à
30 K€ pour un bac +4 et de 24 à 26 K€ pour un bac +3. Un jeune diplômé issu d’un master universitaire pourra prétendre à 29 K€. Excepté pour
Dauphine et certains IAE (Instituts d’administration d’entreprise), l’écart entre grandes écoles et universités se creuse. « En 2007, les salaires proposés se situaient plutôt dans la partie haute de la grille », analyse
Véronique Feucher, consultante au cabinet
HayGroup.
d’un package incluant au moins la part variable, l’intéressement ou l’épargne salariale.
Actionnariat.
Les grandes entreprises lancent régulièrement des plans d’actionnariat salarié. Les stockoptions sont rarement proposées aux jeunes diplômés.
Les actions gratuites concernent à peine 20 % des grands groupes et sont souvent réservées à l’élite.
Quelques exceptions existent tel France Télécom
(actions gratuites pour tous) ou Total (voir encadré).
La part variable.
Elle doit être basée sur des objectifs précis et rester entre 3 et 5 % de la part fixe pour un premier poste.
Les primes et bonus.
Peu souvent proposés aux jeunes diplômés, même si certaines entreprises les généralisent dès la première année. Comptez entre
1 mois et 1,5 mois par an.
Compte épargne-temps.
Ce dispositif permet de capitaliser des jours en vue d’un projet personnel ou de convertir ce temps sous forme monétaire. Le CET peut être couplé à un plan d’épargne entreprise (PEE).
Intéressement et participation.
Ces rémunérations dépendent des résultats de l’entreprise. La participation, obligatoire dans les sociétés de plus de
50 salariés, est bloquée pour cinq ans dans un plan d’épargne entreprise. L’intéressement, facultatif, peut dépendre de l’ancienneté et du salaire. Déblocable immédiatement ou versé sur un plan d’épargne entreprise. De plus en plus de sociétés proposent des fonds dédiés à la préparation de la retraite, type
Perco. Selon la Cegos, 70 % des sociétés disposent
Protection sociale.
En plus des mutuelles santé, certains employeurs souscrivent aussi des contrats de prévoyance qui couvrent les risques d’incapacité de travail, invalidité et décès.
Autres avantages.
La liste est longue : voiture ou logement de fonction, remboursement de frais…
Attention : les outils de travail comme le téléphone ou l’ordinateur ne sont pas considérés comme des avantages en nature.
Audrey CORET
Odile de Damas-Nottin, directrice rémunérations, engagements sociaux et expatriation chez Total.
Tous les salariés du groupe peuvent bénéficier de stock-options et d’actions gratuites. Pourquoi ?
Odile de Damas-Nottin : Dès le début des années 1990, nous avons généralisé notre politique de participation. D’abord en procédant à une augmentation de capital tous les deux ans. Sur 95 000 salariés, 80 000 sont actionnaires du groupe et pèsent 5 milliards d’euros dans le capital. Puis nous avons ouvert notre politique de stock-options à tous et,
« Un bon moyen de reconnaissance et de fidélisation »
depuis 2005, nous l’avons
étendue aux actions gratuites.
Comment sont-elles attribuées ?
ODN : Rien à voir avec l’ancienneté ou le niveau hiérarchique. C’est le supérieur hiérarchique qui juge de la performance de ses collaborateurs et désigne les bénéficiaires.
17 000 salariés dans le monde ont bénéficié de stock-options ou d’actions gratuites.
Entre 2005 et 2006, le taux de renouvellement s’est élevé
à 45 %. Notre objectif est de passer de 17 000 à
25 000 collaborateurs.
Les jeunes diplômés en bénéficient-ils ?
ODN : Absolument, car c’est un bon moyen de reconnaissance et de fidélisation. Les jeunes diplômés bénéficient d’actions gratuites car nous privilégions leur attribution aux postes moins hiérarchiques.
En moyenne, 290 actions gratuites sont accordées par personne, ce qui représente environ 15 000 ¤ aux cours actuels. Les JD en reçoivent au minimum 80, parfois plus s’ils sont considérés comme hauts potentiels.
Propos recueillis par Audrey CORET
10
Les secteurs et métiers
à la hausse
Informatique, audit-conseil, immobilier… Certains profils sont particulièrement
recherchés par les entreprises
. Qui adaptent leur rémunération.
L’effet de tension lié, entre autres, aux départs massifs en retraite des cadres, impacte tous les secteurs d’activité. « La demande de nos clients porte tant sur des métiers de chefs de produit, marketing, finance, ingénieurs que sur des postes en grande distribution ou dans le secteur du conseil », remarque
Véronique Feucher, consultante au cabinet HayGroup.
A lui seul, le secteur bancaire pré-
rémunérations.
voit 80 000 embauches d’ici à 2010, les jeunes diplômés représentant 70 % des postes à pourvoir. Pour Caroline Le Canu, manager chez
Robert Half Banque & Assurance, spécialiste du recrutement en banque commerciale, « les banques, soumises aux mêmes exigences, recherchent des profils identiques. D’où des compétences qui ne cessent de se raréfier ». Le cabinet distingue trois métiers phare pour 2008 : le gestionnaire de patrimoine (30 à 40 € ), le chargé de clientèle entreprises, qui évoluera ensuite vers la direction d’agence ou responsable d’un centre d’affaires (30 à 40 € au bout d’un an + part variable pouvant s’élever à 5 000 ) et le chargé de clientèle professionnel (34 à 38 € et jusqu’à 3 000 de variable). « La tension est également très forte dans les grandes SSII, sur des
L’audit-conseil en tête au niveau des
métiers comme chef de projet et analyste, et dans les cabinets de conseil pour des postes de certification des comptes, consultants ou analystes », affirme Eric Wuithier, directeur associé au cabinet de conseil en rémunération Towers
Perrin. Au total, l’emploi dans ce secteur devrait augmenter de 20 % cette année. Un tiers des postes serait réservé aux jeunes diplomés (source : lesjeudis.com). L’association Munci estime que leur rémunération a progressé de 5 à 10 % en un an (entre 33 et 35 € annuels).
Malgré la crise des « subprimes », l’immobilier recherche également des profils très pointus, dans la promotion ou l’immobilier d’entreprise.
« Ce secteur manque cruellement d’expertise dans la gestion financière des parcs ou des immeubles », remarque Fabrice Coudray, directeur adjoint chez Robert Half International.
Côté rémunérations, l’audit-conseil fait la course en tête, du fait du niveau de formation requis et des objectifs demandés, selon Florent Bardet, consultant en étude de rémunération chez
Mercer. Les profils commerciaux et ingénieurs
(double compétence technique et commerciale) peuvent espérer des salaires en hausse de 10 % par rapport aux grilles de rémunération moyennes, de même que certains métiers de la finance comme l’audit interne.
Audrey CORET
11
Initiative régionale
L’attractivité
à la mode bressane.
A Bourg-en-Bresse, on flirte avec le plein emploi. L’agglomération affiche un taux de chômage d’à peine 3,7 %.
Mais les entreprises manquent de talents pour accompagner leur croissance. Avec l’appui de la cellule Mobilité et compétences, créée au sein de Promobourg, l’agence de développement de l’agglomération, elles se sont regroupées en association pour travailler sur une gestion prévisionnelle de l’emploi. Une force de frappe de quelque
300 sociétés de tous secteurs. « Nous avons mis en place des prévisions de recrutement à long terme, basées sur une politique salariale cohérente, explique
Emmanuel Coste, directeur général de Promobourg. Cela nous permet d’être en phase avec les rémunérations du marché et d’éviter le zapping entre les entreprises. » L’offre globale va beaucoup plus loin que l’attractivité des salaires : engagement pour trouver un emploi au conjoint, logement temporaire, création de crèches inter-entreprises, accompagnement du salarié.
AC
Passer par la case
création D’ENTREPRISE
La création d’entreprise a le vent en poupe et séduit de nombreux jeunes diplômés. Mais attention, les risques sont réels .
E
n 2007, 321 000 entreprises ont été créées, soit 13 % de plus qu’en 2006. Ce nouveau record montre, une fois encore, que l’entrepreneuriat attire de plus en plus de
Français désireux de se mettre à leur compte.
Les jeunes diplômés n’échappent pas à ce mouvement de fond : d’après une étude réalisée par le fonds d’amorçage Petit Poucet, ils sont 21 000 à se lancer chaque année. Mais tous ne réussissent pas car la création d’entreprise présente des risques, souvent méconnus. Voici les conseils de jeunes créateurs pour éviter le pire.
1/ Penser que cela va être facile.
Horaires de fous, absence de revenus… Créer son entreprise n’est pas de tout repos. Mieux vaut le savoir dès le départ. « Je voulais être autonome et je rêvais de créer mon entreprise. Mais je n’avais pas bien mesuré ce que cela sous-entendait en termes d’implications et de sacrifices », remarque
Lucile Bernadac, créatrice de Papili (doudous issus du commerce équitable) et diplômée de l’ESC Tours.
2/ Négliger l’étude de marché.
Une étude de marché est indispensable mais son aspect fastidieux en décourage plus d’un ! C’est une grossière erreur car cette
étape permet de vérifier la validité du projet et de positionner son offre.
3/ Attendre trop longtemps avant de se lancer.
Préparer son projet, c’est bien, mais il y a un moment où il faut accepter la part de risque et commencer à vendre. « Après l’étude de marché, il faut se lancer rapidement. C’est le seul moyen efficace de gagner de l’argent », prévient Benoît-Charles Lavauzelle, diplômé de Polytechnique et créateur d’Allomatch.com, un site qui recense les bars retransmettant les
évènements sportifs.
4/ Choisir un mauvais associé.
Bien connaître la ou les personnes avec qui l’on s’associe est primordial. C’est la condition
…
Pierre Gautrey et Damien Tixier, créateurs de Petits Fils
(aide à domicile pour les personnes âgées).
« Avec Damien, mon associé, nous nous sommes rencontrés sur les bancs de l’école, à l’Edhec. Nous voulions l’un comme l’autre créer notre entreprise mais cherchions une idée rentable.
Nous ne sommes pas allés la chercher bien loin : nous avons tous les deux des grands-mères qui vivent seules et qui ont besoin d’assistance régulière pour leurs petits travaux domestiques. Le secteur des services
à la personne nous semblait porteur et nous avons décidé de lancer notre entreprise d’aide à domicile pour personnes âgées. Pour être sûr de notre coup, nous avons réalisé nos mémoires de fin d’étude sur la création de notre entreprise et avons bénéficié du conseil de plusieurs de nos professeurs. L’idée a rapidement été validée et en mars
2007, nous avons lancé
Petits Fils avec 25 K¤. Notre jeune âge (ndlr : 24 et 25 ans) nous a parfois joué des tours auprès des acteurs du secteur, peu habitués à travailler avec de jeunes diplômés, mais notre projet a été bien accueilli.
Nous avons remporté plusieurs concours à la création et profité de nombreuses aides (exonération de charges Accre, prêt
Eden, PCE, subvention...).
Aujourd’hui, nous avons une cinquantaine de clients et prévoyons un développement en réseau, en propre ou peut-
être en franchise ».
Sébastien Chevrier,
Vindiamo (négoce de vins).
« J’ai créé mon entreprise en janvier 2007, pendant ma dernière année d’école de commerce à Bordeaux.
J’ai découvert le monde du vin un peu par hasard. En première année, l’école demande aux étudiants de réaliser une étude de marché pour une entreprise. J’ai réalisé ce travail pour le compte d’un négociant bordelais et je me suis pris de passion pour ce secteur. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose de nouveau à proposer et j’ai décidé de lancer une marque de vins composée de plusieurs
Bordeaux. Le pari est audacieux dans un univers bercé par la tradition. Pour parfaire mes connaissances, j’ai interrompu mes études pendant un an et j’ai fait deux stages de six mois chacun, l’un en cave, l’autre en négoce. A mon retour, mes professeurs de marketing et de finances m’ont aidé à peaufiner mon business plan et poussé à participer à des concours à la création d’entreprise. J’ai été remarqué par le fonds d’amor-
çage Petit Poucet qui a investi
40 K¤ dans mon projet. Tout cela a joué en ma faveur et je n’ai eu aucun mal à obtenir un prêt de 30 K¤ ».
12
RECRUTE
Chaque jour, les 5 860 collaborateurs de FIDUCIAL s’engagent au service de leurs 187 000 clients. Ils les accompagnent dans la gestion de leur entreprise grâce à leurs expertises complémentaires, dans les domaines juridique, comptable, social, fiscal, patrimonial, informatique et bureautique. FIDUCIAL, véritable acteur de proximité au service des entreprises de moins de 20 salariés, a réalisé un chiffre d’affaires de 543M€ en 2007, et compte
530 bureaux en France - soit un tous les 30 km. Que vous soyez auditeur ou expert comptable, avocat ou conseil en gestion de patrimoine, informaticien ou commercial, gestionnaire de paie ou formateur, comme nous, vous vous impliquerez auprès de ceux qui font la vie économique en région pour les aider à se développer, se défendre, progresser. Et en donnant de la valeur à ces entreprises vous donnez du sens à votre expertise.
Rencontrons-nous.
L’offre globale de services aux entreprises www.fiducial.fr
Passer par la case
création D’ENTREPRISE
… sine qua non d’une association réussie et d’une
équipe qui fonctionne. « Avec mon associé, un étudiant de mon école, nous nous sommes séparés pour cause de mésentente. J’ai dû lui racheter ses parts et cela m’a coûté environ 100 K€ », raconte Nicolas
Bourgerie, fondateur de Méthodia (cours à domicile) et diplômé de l’EM Lyon.
8/ Etre l’otage d’un seul client.
Au départ, il peut être judicieux d’avoir un client référence pour montrer de quoi est capable l’entreprise. Mais, il faut rapidement en trouver d’autres, au risque de ne plus du tout réaliser de chiffre d’affaires.
5/ Se tromper de forme juridique.
On l’oublie souvent mais en cas de pépins, le créateur peut être poursuivi et saisi sur ses biens personnels. Le mieux est de se faire conseiller sur la forme juridique la mieux adaptée au projet,
à sa taille et à ses ambitions.
9/ Oublier les charges sociales.
Elles arrivent dans les trois mois suivant la création et peuvent mettre en péril l’entreprise si cette dernière ne les a pas intégrées à son plan de financement.
10/ Rester isolé du monde extérieur.
La solitude ! Tous les créateurs en souffrent à un moment ou un autre. « Il faut s’entourer et ne pas hésiter à échanger avec d’autres entrepreneurs », conseille
Virginie Piubello, créatrice de Piubell’Events (communication événementielle) et diplômée de l’Edhec.
6/ Vouloir tout faire tout seul.
Quand on sort d’une
école prestigieuse, on croit que l’on sait tout faire et qu’on pourra mener de front la vente, la prospection client, etc.
C’est faux ! « Je pensais que je réussirais à tout faire seule mais j’ai rapidement vu l’intérêt de déléguer ma comptabilité et ma communication
à des étudiants », raconte Laurence
Constant, créatrice du Poussette Café
(café pour les parents de jeunes enfants) et diplômée de l’ESC Rennes.
Les réseaux nationaux d’aide
à la création d’entreprise
France Initiative : www.france-initiative.fr
Tél. : 01 40 64 10 20
Les boutiques de gestion : www.boutiques-degestion.com
Tél. : 01 43 20 54 87
Réseau Entreprendre : www.reseau-entreprendre.org
CCI – Entreprendre en France : www.entreprendre-en-france.fr
Oséo : www.oseo.fr (pour les projets innovants)
Les salons
Salon des entrepreneurs : janvier (Paris), juin (Lyon) et novembre (Nantes)
Salon des micro-entreprises : du 14 au 16 octobre 2008,
Palais des congrès de Paris, porte Maillot.
7/ Sous-estimer ses besoins financiers.
La principale erreur est de croire que l’entreprise va vivre avec les fonds de départ. Au fur et à mesure qu’elle grandit, il faut rechercher des fonds. « Nous avons renfloué les comptes de l’entreprise petit à petit, grâce notamment à des prêts d’honneur et des aides à la création », déclare Armelle Weisman,
27 ans, créatrice de Trois Temps (conseil en mécénat) et diplômée de Sciences Po.
Site d’information
www.apce.com : conseils, fiches pratiques, actualités, guide sur la création, newsletter...
Les livres
Créer ou reprendre une entreprise
Apce, 640 p.
Quel statut pour mon entreprise
Editions d’organisation, 164 p.
Se lancer en franchise ?
Jean-Michel Illien, dirigeant du cabinet conseil
Franchise
Management.
« La franchise permet de créer une entreprise à moindre risque.
C’est une formule sécurisante car le concept a déjà
été prouvé et l’entrepreneur bénéficie de l’appui et des conseils du franchiseur.
Un jeune diplômé peut parfaitement se lancer dans cette voie s’il choisit une enseigne qui n’exige pas des droits d’entrée trop
élevés. C’est le cas des réseaux de services à la personne et d’enseignes comme Illico Travaux ou
Adhap Services. Les investissements de départ dépassent rarement les 30 K¤ et avec un concours bancaire, un petit coup de pouce de la famille ou des amis, c’est tout à fait jouable pour un jeune diplômé. Il y a également des places à prendre au siège des réseaux pour des postes de développeurs, d’animateurs, de formateurs ou d’assistants réseau. Les franchiseurs cherchent des profils école de commerce ou des BTS Action commerciale pour toutes ces fonctions. Les salaires d’embauche avoisinent les
30 K¤, avec des variables importants liés au nombre de contrats signés »
14
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*
La LOI HANDICAP encore trop peu respectée
Même si on est encore loin d’atteindre les quotas légaux , les initiatives pour recruter et accueillir des travailleurs handicapés se multiplient dans les entreprises.
U
n taux de 6 % de salariés handicapés.
Voilà en principe ce que la loi sur le handicap de février 2005 impose aux
entreprises de plus de 20 salariés. Sur le terrain,
la réalité est tout autre. En 2007, le taux d’emploi des travailleurs handicapés (TH) était de 4,1 % dans le secteur privé et de 3,7 % dans le public.
Selon l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées), sur
100 000 entreprises assujetties à l’obligation d’emplois de travailleurs handicapés, la moitié seulement est en conformité avec la loi. Pire, 23 % n’en emploient aucun.
Un faible niveau de qualification
Ce décalage s’explique par le nouveau mode de calcul imposé par la loi de 2005, plus représentatif, mais aussi par le manque de formation des travailleurs handicapés. « Les entreprises éprouvent des difficultés à recruter des personnes handicapées. Plus de 80 % ont un niveau inférieur au BEP. Les fonds collectés en 2007, soit 740 millions d’euros, vont notamment servir à financer des actions de formation », déclare Valérie Létard, secrétaire d’Etat à la Solidarité qui proposera de nouvelles mesures en faveur de l’emploi à l’occasion de la conférence nationale sur le handicap en mai 2008.
Consciente du retard, l’Agefiph s’est déjà lancée dans cette bataille de la formation. L’association a engagé
100 millions d’euros pour développer son programme
Handicompétences. En 2007, plus de 10 000 personnes ont ainsi pu suivre des formations qualifiantes.
Des entreprises de plus en plus actives
Du côté des entreprises, les choses évoluent également. Accords avec les syndicats, nomination de responsables handicap, participation à des événements nationaux... plusieurs grands groupes ont décidé de montrer l’exemple. Parmi eux, le Crédit agricole. En
2006, la banque a créé l’association Handicap et emploi au Crédit agricole (HECA) pour promouvoir l’emploi des travailleurs handicapés. L’objectif est d’embaucher 800 nouveaux collaborateurs d’ici à 2010, en privilégiant les CDI et les formations en alternance. Mêmes ambitions à
La Poste qui a signé son quatrième accord le 18 février 2008.
« Nous allons recruter au moins
…
Hasnae Abdallah
32 ans, chargée d’études RH et relations sociales chez Areva.
« Même si je ne souffre pas d’un gros handicap physique
(ndlr : Hasnae boîte depuis
son plus jeune âge), j’ai été déclarée travailleur handicapé par la Cotorep en 2002.
Cette décision a été un peu difficile à accepter mais je reconnais que professionnellement, tout s’est décanté
à partir de ce moment-là.
Je suis en effet entrée en contact avec les membres de Tremplin, une association qui met en relation des entreprises et des jeunes étudiants handicapés. Grâce à eux, j’ai pu suivre des formations en alternance chez Bull, chez
Veolia Water et enfin chez
Dassault Systèmes. C’est comme cela que j’ai obtenu mon BTS d’assistante de direction, ma licence et mon
Master en gestion des ressources humaines. En
2006, je me suis inscrite chez
TH conseil, un cabinet de recrutement spécialisé pour les personnes handicapées et j’ai participé à une journée job dating organisée par l’Adapt. Areva
était présent à cette séance de RDV et ouvrait un poste aux ressources humaines.
J’ai postulé et ma candidature a été retenue, j’ai été embauchée en juillet 2006. Je trouve que les entreprises sont de plus en actives en matière de recrutement de salariés handicapés. Lorsque la mission handicap du groupe m’a demandé de témoigner dans le livre qu’elle préparait sur le sujet, j’ai naturellement accepté de raconter mon histoire. Je souhaite montrer qu’un jeune diplômé avec un handicap peut intégrer une grande entreprise et réussir aussi bien que n’importe quel autre. »
16
…
600 personnes d’ici à 2010, principalement sur des postes à temps complet, explique Anne
Deschanel, chef du projet handicap. Chaque personne sera suivie par un conseiller mobilité pour évoluer dans l’entreprise, un guide des bonnes pratiques sera édité, des aides seront octroyées… Notre objectif est non seulement d’intégrer les nouveaux arrivants mais aussi de les garder ».
A la SNCF qui recrute 125 travailleurs handicapés chaque année à des postes d’agents de maintenance, de guichetiers ou d’opérateurs de circulation, l’accent est particulièrement mis sur le parcours professionnel et l’articulation vie professionnelle/vie personnelle.
« Un système de chèque emploi service universel
(Cesu) va, par exemple, être lancé pour permettre aux personnes handicapées de financer quelques heures de ménage », explique Laurent Thévenet, responsable de la mission handicap et emploi. Chez Colas ou Conforama, les
La SNCF met l’accent sur le parcours professionnel.
actions portent davantage sur la formation des managers. Depuis quelques mois, le géant du BTP diffuse
à l’ensemble de ses collaborateurs un film avec des témoignages de travailleurs handicapés volontaires.
Chez Conforama qui a recruté 83 personnes handicapées en 2007, principalement en magasin, plusieurs outils de formation sont diffusés : un guide « travailler avec un handicap » et un CD de formation avec des modules sur le recrutement, l’intégration ou l’aménagement du poste de travail. « Depuis quelques mois, nous travaillons également avec les écoles et les universités afin d’accueillir davantage de jeunes diplômés handicapés sur 2008 et 2009 », précise
Audrey Mroz, responsable de la mission handicap.
Fanny GAUTHEROT
Les grandes écoles se bougent
Programmes adaptés,
partenariat
avec les entreprises… l’enseignement supérieur se mobilise pour
préparer
les étudiants handicapés à la vie active.
En 2007, sur 1,6 million d’étudiants, 12 000 jeunes handicapés étaient inscrits à l’université ou dans des grandes écoles. Soit deux fois plus qu’en
2002 ! Depuis la loi sur le handicap de février
2005, l’enseignement supérieur multiplie les initiatives pour permettre à davantage d’étudiants handicapés d’accéder à une formation supérieure.
En septembre 2007, dans le cadre de la charte université-handicap, Valérie Pecresse, ministre de l’Enseignement supérieur, a ainsi fixé un objectif de 1 000 étudiants handicapés supplémentaires par an dans les facs.
Du côté des grandes écoles, la situation s’est elle aussi améliorée. Sous l’impulsion de la
Conférence des grandes écoles, environ 70 établissements (écoles centrales, ESC, EM
Grenoble, IFM…) se sont dotés d’un référent handicap. L’idée ? Améliorer l’accueil, assurer un suivi de la scolarité, faciliter l’accès aux stages, aménager les emplois du temps… Nombre de ces mêmes écoles participent également au programme Handimanagement. Dans chaque établissement, une dizaine d’étudiants volontaires se mobilisent pour sensibiliser leurs camarades et leurs professeurs à la question de l’insertion professionnelle des handicapés.
FG
Les bonnes adresses pour travailler avec un handicap
De nombreuses structures et associations aident les personnes handicapées
à trouver du travail.
Petit tour d’horizon des solutions existantes.
C’est la seule du genre en France.
Pour trouver du travail.
Les Cap Emploi (118 agences) proposent un accompagnement personnalisé pour aider les personnes handicapées à bâtir leur projet et à trouver du travail www.capemloi.net
A Paris, il existe une ANPE spécialisée dans l’emploi des travailleurs handicapés :
Handipass 01 43 38 27 34.
Pour se former.
Depuis 2006, l’Agefiph propose le programme
Handicompétences (bilan de compétences, formation en alternance, stages...) ouvert à tous. En 2007,
10 000 personnes en ont bénéficié. www.agefiph.fr
Pour trouver un stage.
L’Association pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés (AFIJ) organise chaque année des
17 journées emploi/stages handicap. www.jd-handicap.info.
L’association Tremplin met
également en relation les JD handicapés et les entreprises. 01 46 96 61 50
Pour faire de l’intérim.
Adecco, Vedior, Manpower,
Kelly services, Creyf’s...
Toutes ces sociétés possèdent des missions handicap et délèguent chaque année des milliers d’intérimaires handicapés.
Adecco a même lancé une plate-forme dédiée : www.trilogie.org
Pour se faire recruter.
L’Adapt (Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées) organise chaque année une trentaine de job dating (entretien d’une durée de 12 minutes avec des DRH) partout en France.
www.adapt.net
Les cabinets TH Conseil et Alizé TH, spécialisés dans le recrutement et l’aménagement, aident les personnes handicapées à trouver un emploi ou à évoluer.
www.thconseil.fr
www.alize-th.fr
Culture d’entreprise :
INFO ou INTOX ?
Alors que la fidélisation des salariés est un enjeu crucial , valoriser sa « culture d’entreprise » devient essentiel .
A condition de ne pas la galvauder.
P
as une plaquette de communication, pas un discours de patron, pas un site sans sa
référence à la « culture d’entreprise ». Si la
notion est apparemment simple, chacun y appose une définition différente. Ce qui n’est pas sans conséquence. Pour Maurice Thévenet, professeur de management au Cnam et à l’Essec, la culture d’entreprise est un « ensemble de références partagées, construites dans l’entreprise au fil de l’histoire.
Ces références déterminant des façons de voir et d’agir. » Si toutes les sociétés ne l’ont pas définie, il n’existe pas d’entreprise qui n’ait de culture propre.
Elle est plus ou moins consciente et assumée, mais bel et bien là. Les employeurs qui communiquent sur ce thème le font pour se distinguer. Il s’agit de valoriser des pratiques érigées en culture, pour attirer puis fidéliser les collaborateurs. « Parler de culture revient à pallier un déficit de connaissances sur l’entreprise, car finalement, l’entreprise est un monde peu connu, explique
Maurice Thévenet.
Il n’y a pas d’entreprise sans culture propre.
L’effet médiatique est important dans la vision qu’ont les étudiants des entreprises. Certains secteurs sont à la mode, car plus ou moins dans la lumière. » Ainsi, Apple revendique une ligne antiestablishment, mais élitiste. Chez Danone, le leitmotiv est de contribuer à une meilleure santé par l’alimentation.
Quand on définit des valeurs, on utilise vite les grands mots. Ethique, convivialité, confiance...
reviennent souvent. Au risque de sonner creux si la réalité n’est pas en adéquation. « Chez nous, on gère des hommes, pas des contrats. La culture maison, c’est l’écoute. Je tiens à rester disponible. Ma porte est toujours ouverte, au sens propre comme au figuré. » Gérald Favre-Bonte, PDG de
Seriacom, une SSII de 200 personnes, tient à faire passer ce message à ses collaborateurs.
Mais la culture est avant tout ce que les gens en font. Au-delà des mots, comment un jeune fraîchement diplômé, peu rompu aux us et coutumes du monde du travail, peut-il décrypter concrètement cette « culture ». Pour Maurice Thévenet,
« un moyen rapide et simple est d’observer les systèmes d’évaluation des activités et des personnes ». Jeter un œil à la gestion des carrières est instructif. Savoir où en sont les personnes après quinze ans en apprend beaucoup sur la promotion interne.
S’ils n’ont pas changé de poste, et que le discours ambiant prône l’évolution, alors il faut chercher à comprendre ce que l’employeur entend réellement par gestion de carrière. Mais le moment où l’on est le plus conscient de la culture de son entreprise, c’est quand on la quitte.
Delphine MONINOT
Dis-moi où tu es classée, je te dirai quelle entreprise tu es
D’une année sur l’autre, on retrouve toujours un peu les mêmes entreprises au palmarès des classements. L’Oréal, Total et
Danone sont les entreprises préférées des futurs cadres, selon le classement La Tribune-
PlaceOjeunes de janvier
2008. LVMH, L’Oréal,
Air France chez les commerciaux, selon le palmarès
Universum publié en juillet
2007. TNS Sofres interroge aussi les étudiants des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs pour connaître leurs attentes
à l’égard de l’entreprise et l’attractivité de leurs futurs employeurs. Autre hit-parade en vogue : les entreprises où il fait bon vivre (Great place to work). Voilà pour les classements les plus cotés.
Parvenir au sommet récompense un effort, aussi bien en termes de communication, de recrutement, que de travail auprès des grandes
écoles et universités. Les classements permettent non seulement aux entreprises de comparer leur capacité respective à séduire les jeunes diplômés, mais ils livrent aussi des enseignements sur les cotes des secteurs économiques auprès de leurs futurs cadres.
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Le groupe qui crée des liens
Créé suite au rapprochement des réseaux de Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central, le Groupe Arkéa compte aujourd'hui plus de
7200 salariés sur l'ensemble du territoire national. Il développe une large gamme d'activités dans les domaines de la banque de détail, de la banque privée, de la finance de marché et de l'assurance.
Des opportunités de carrière riches et variées peuvent vous être proposées au sein du groupe dans les métiers du conseil à la clientèle, de la finance, de l'audit, du contrôle de gestion, de la gestion des risques ou de l'organisation. Vous bénéficiez d'un parcours d'intégration au sein d'un groupe innovant offrant de larges perspectives d'évolution.
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Sud-Ouest
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Des postes pour une carrière en BÉTON
Le BTP recrute à la pelle. Pour les bac+2, le métier de chef de chantier est la principale porte d’entrée. Mais face à la pénurie de cadres, tous les profils sont les bienvenus. Et les carrières prometteuses.
A
vec quelque 100 000 recrutements en
2007, le BTP reste en tête du palmarès des
secteurs qui embauchent le plus. La
construction de 500 000 logements en 2008 et le développement de l’accession à la propriété prôné par le gouvernement devraient encore faire tourner les bétonneuses et doper le secteur. Résultat de cet afflux de commandes, tous les acteurs de la construction recrutent en masse.
Les jeunes diplômés sont particulièrement recherchés. V inci, le géant du secteur, prévoit d’embaucher 2 500 débutants (bac+2, écoles d’ingénieur,
écoles de commerce) pour des postes de chefs de chantier, d’ingénieurs et techniciens d’étude, de conducteurs de travaux et les fonctions supports (contrôle de gestion, qualité, sécurité). Bouygues
Construction recherche 1 000 jeunes
Le BTP offre de nombreuses et
diplômés, notamment pour des postes de cadres et d’ingénieurs. « Les candidats issus des grandes
écoles sont les bienvenus mais nous recrutons de plus en plus de diplômés issus de formations universitaires en génie civil, en électricité... C’est un axe de développement fort chez nous », déclare
Vincent Nicot, directeur en charge du recrutement et des relations grandes écoles de l’entreprise.
Colas, la filiale route du groupe Bouygues, table sur 350 recrutements de jeunes, dont 80 % d’ingénieurs issus des grandes écoles et de formations universitaires.
Plus modestement, Spie-
Batignolles envisage pour sa part de recruter
110 jeunes diplômés : les profils écoles d’ingénieurs et « universitaires, DUT, BTS » sont attendus pour tous les métiers liées à la conduite de travaux, les achats, le contrôle de gestion, la qualité et la sécurité.
Au-delà des fortes prévisions de recrutement du secteur, le BTP offre de nombreuses évolutions de carrière. Un bac +2, entré comme technicien d’étude ou de maintenance, peut rapidement
évoluer vers un poste de conducteur de travaux puis, au bout de dix à quinze ans, devenir chef de secteur ou chef de groupe, voire directeur des travaux. Pour les bac +5, les possibilités d’évolution sont également fortes. « Au bout de deux ou trois ans, un ingénieur peut devenir responsable de plusieurs chantiers ou en piloter des plus complexes », explique
Michel Cieutat, directeur emploi,
rapides évolutions.
école et mobilité de Colas.
Mais attention, le métier est rude.
Les investisseurs demandent une rentabilité plus rapide et la pression se répercute sur les équipes.
La vie sur les chantiers n’est pas toujours facile et les aléas météorologiques peuvent rendre les projets difficiles. Pour encourager les vocations, les recruteurs n’hésitent pas à généraliser les rémunérations sur 13 ou 14 mois, assortis de quelques avantages (véhicule de fonction, téléphone portable, plans d’épargne et d’actionnariat, primes en tout genre...). Chez Spie-Batignolles, un jeune diplômé recruté à un poste d’ingénieur peut espérer toucher entre 31 et 36 K€ par an. Chez Colas, la fourchette passe à 33/41 K€ et chez Vinci, la rémunération varie de 35 à 45 K€ selon la formation initiale.
Valérie FROGER
Des femmes sur les chantiers
Le BTP, un métier d’hommes ? Voilà bien une idée reçue qui a pris du plomb dans l’aile ces dernières années.
En 2007, les femmes représentaient 10 % des effectifs globaux et 15 000 étaient présentes sur le terrain. Ces chiffres en constante augmentation ne sont pas près de baisser car la population féminine est attendue à bras ouverts par les entreprises qui n’hésitent plus à aller les chercher à la sortie de leurs études. « Les femmes ont tout à fait leur place dans le secteur, aussi bien dans les bureaux que sur les chantiers. Elles ont des
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qualités que les acteurs du marché recherchent. Elles sont respectueuses des délais, accros à la sécurité et très rigoureuses », explique
Jean-Luc Sethi, chef de file à la FFB sur les questions de recrutement des femmes.
L’entreprise Cari, qui compte actuellement une centaine de femmes sur les chantiers,
24 heures dans la vie d’un conducteur de travaux
Yann Bonjout, diplômé de l’ESITC de Cachan, est entré chez Colas en 2005 comme chef de chantier. Depuis mai 2007, il est conducteur de travaux. Aujourd’hui, il travaille sur le chantier d’un magasin Castorama.
7h :
Yann commence sa journée à l’agence. « Le personnel embauche vers 7 h 20 et commence à travailler sur les chantiers à 8 h. Je passe toujours au bureau avant d’aller sur le terrain ».
Aujourd’hui, la journée commence mal. Il doit
échanger un lot de caniveaux qui ne correspond pas à une commande passée la semaine dernière.
A la clé, une facture de 7 000 €.
en bouteille. « Pour des questions de sécurité, je bois rarement d’alcool ». Le repas se passe dans la bonne humeur. « Nous sommes dans les temps mais il va falloir mettre les bouchées doubles si on veut tenir la date de livraison ». Peut-être même travailler le samedi !
8h30 :
Tour des travaux avec le chef de chantier.
« J’établis les priorités du jour et recadre si besoin le planning de la journée ». Yann est le chef ici. Il planifie, organise et contrôle tous les travaux de voierie et d’aménagements des réseaux divers. A
25 ans, il encadre une équipe de 20 personnes, des compagnons souvent plus âgés que lui. Il privilégie le dialogue mais doit souvent s’imposer.
« D’accord ou pas d’accord, c’est moi qui tranche.
J’essaie d’être irréprochable sur la partie technique pour faire passer mes directives et me faire respecter ».
14h :
Réunion de coordination avec les autres sous-traitants du chantier. Une vingtaine de personnes est installée autour de la table. « Nous essayons de faire correspondre nos plannings pour que chacun puisse avancer de son côté. S’il y en a un qui prend du retard, c’est tous les autres intervenants qui en pâtissent. »
15h :
Fin de la réunion, Yann prend à part le soustraitant chargé du bâtiment. Il y a un problème.
Plusieurs de ses engins sont garés sur une zone de travail réservé aux ouvriers de Colas. Ils ne peuvent pas travailler. Le ton monte mais finalement, les camions sont rapidement évacués. « En cas de gros soucis, j’en réfère à mon chef de secteur. C’est lui alors qui intervient. »
10h :
Yann s’installe dans un Algeco du chantier avec son ordinateur portable. Il s’apprête à commander les fournitures nécessaires aux prochains travaux. Son téléphone sonne une première fois, c’est le chef de chantier qui l’appelle en renfort pour vérifier un profilage en sablon. Trois minutes plus tard, deuxième appel. Au bout du fil, un soustraitant qui veut un rendez-vous dans la semaine.
« Je dois sans cesse gérer l’urgence. Pour m’organiser, je note tout dans deux petits carnets que j’ai toujours avec moi. Un est réservé au chantier, l’autre à l’administratif. Je m’en sors comme ça ».
15h30 :
Dernier tour de chantier avant le départ des ouvriers à 16 heures et l’arrêt des machines. « Je refais un point avec le chef de chantier ». Demain, il faut attaquer les enrobés à la première heure.
17h :
Retour à l’agence pour toute la partie administrative. « Je lance les consultations, je sélectionne les nouveaux sous-traitants, je vérifie les budgets... ».
Mail, coups de téléphone à droite à gauche à droite, prise de RDV... « Cela fait aussi partie du job ».
12h :
Déjeuner en ville avec l’architecte de
Castorama et le responsable du projet immobilier
Arches de Métropole. Au menu : grillades et eau
20h :
Trois heures plus tard, Yann quitte le bureau et rentre chez lui. Dans sa voiture, il cogite. « Ça m’arrive de rêver du chantier la nuit. Mon métier prend pas mal de place dans ma vie ».
espère en recruter autant en
2008 à des postes de conductrice de travaux, de grutière ou au sein de ses bureaux d’études. Chez
Colas, 10 à 15 % des jeunes diplômés recrutés par l’entreprise sont des jeunes femmes. Nul doute, la féminisation du secteur est en marche :
10 000 femmes étaient en cours de formation en 2007 et à l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment
(ESJDB), 20 % de la promo est féminine. Avec une telle relève, l’objectif fixé par la FFB
– 30 000 femmes sur les chantiers d’ici à 2009 – devrait
être atteint.
Valérie Froger
21
En savoir plus
Infos
Fédération française du bâtiment www.ffbatiment.fr
Fédération française des travaux publics.
www.fntp.fr
Salon
Batimat : du 7 au 10 novembre
2008, Parc des expositions, porte de Versailles.
www.batimat.com
IMMOBILIER
Bien connaître le terrain
Ségolène
Bianchi,
25 ans, négociatrice chez Jones-
Lang-LaSalle.
« En poste depuis près d’un an, j’accompagne les directeurs immobiliers ou dirigeants d’entreprise ou d’association dans leur choix immobilier en tenant compte de leurs impératifs humains, stratégiques et économiques.
Au départ, je les conseille dans l’opportunité de déménager, louer, acheter, ou simplement s’agrandir, puis je suis l’avancement du projet jusqu’à l’installation dans les nouveaux locaux.
Ma formation initiale ne me destinait pas à ce secteur d’activité : une licence Info-Com complétée par un cursus stratégie et management de la communication à l’ESC de Lille. Mais grâce à des amis travaillant ici, je me suis intéressée à l’immobilier d’entreprise. J’ai
En savoir plus
Infos
Fédération nationale de l'immobilier,
01 44 20 77 00 www.fnaim.fr
Fédération nationale des promoteurs constructeurs
01 47 05 44 36, www.fnpc.fr
envoyé mon CV en avril 2007 et j’ai été contactée immédiatement. Je travaille dans Paris, touche un salaire fixe et une part variable très motivante en fonction des objectifs et j’espère évoluer vers un poste de responsable d’équipe et, pourquoi pas, partir à l’international. »
«
La crise des subprimes n’a pas paralysé le secteur qui recherche des profils tant dans la promotion que dans le conseil en immobilier d’entreprise .
P
Profils en vogue : négociateurs et experts.
as de gel des embauches mais un plan de recrutement validé au trimestre en fonction de notre activité », observe Corinne Cohen
Scali, DRH de CB Richard Ellis, spécialiste du
conseil en immobilier d’entreprise. Si l’impact en
France de la crise des subprimes se révèle, au premier trimestre 2008, limitée, les pros de l’immobilier restent prudents mais maintiennent leurs plans d’embauches, tant leurs besoins sont criants sur certains profils. Pourquoi ?
La France manque d’habitation. 500 000 logements sociaux doivent être construits cette année. Dans l’immobilier d’entreprise, les investissements battent des records : 15 milliards d’euros depuis début 2007 (source
Cushman & Wakefield). Les acteurs de la promotion tel
Giboire ou Bouygues Immobilier (une centaine de recrutement de jeunes diplômés) sont friands de développeurs fonciers. « Le terrain, c’est la matière première de l’immobilier, explique Vincent Bidoli,
DRH adjoint chez Bouygues Immobilier. Ce poste stratégique nécessite une réelle capacité à créer des réseaux et à trouver l’information ». Ils recrutent aussi des responsables programmes immobilier ainsi que des ingénieurs pour la maîtrise d’ouvrage. Sans surprise, les acteurs de la transaction s’arrachent les négociateurs dès leur sortie de l’école. Nexity prévoit 445 créations de postes et recherche aussi des conseillers financiers, des responsables développement, des ingénieurs d’études et gestionnaires de copropriété. BNP Paribas
Immobilier, qui annonce l’embauche de 80 jeunes diplômés sur les 400 recrutements prévus cette année, recherche des profils pour la transaction (consultants en immobilier d’entreprise et experts). « Leur rôle est de déterminer la valeur des locaux qui composent le patrimoine des investisseurs et utilisateurs, explique Nathalie
Micheau-Maillou, responsable du recrutement. C’est une responsabilité importante du fait des enjeux économiques à la clé, dans le cadre d’une cession ou d’une acquisition. » Le groupe propose aussi des postes de responsables programmes, ingénieurs d’affaires ou travaux. Icade, la filiale de la Caisse des dépôts et consignations, ouvre
168 postes (10 % pour les jeunes diplômés) à des responsables de patrimoine… Les agences immobilières ne sont pas en reste. Laforêt prévoit 1 500 recrutements, dont une part importante de jeunes diplômés (36 à 48 K€).
Century 21 annonce 1 000 embauches, sur des postes de conseillers vente ou location, gestionnaires de copropriété, chefs d’équipe. Jones-Lang-LaSalle, leader mondial des services liés à l’immobilier d’entreprise, compte embaucher 40 à 50 jeunes diplômés dont une majorité de négociateurs
(40 K€). CB Richard Ellis veut recruter 150 salariés en
2008 (dont 80 % de jeunes diplomés) sur la transaction mais aussi des analystes financiers et des property managers (gestion des actifs immobiliers).
Audrey CORET
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Qui a cru en vous pour la dernière fois ?
•
Responsable de programmes
•
Responsable MOT
•
Développeur foncier
En donnant à ses collaborateurs les moyens de développer durablement leurs compétences, Bouygues Immobilier leur offre ce qu’il y a de plus précieux : la confiance. Il en faut pour concevoir et manager des projets immobiliers destinés au bien-être du plus grand nombre. Chez Bouygues Immobilier, chacun peut avancer de manière autonome tout en ayant à ses côtés une équipe qui partage avec lui le même goût du challenge et de l’excellence. Si vous avez l’ambition pour réussir et l’envie de créer, nous croyons en vous. Pour accompagner notre croissance, nous recherchons des développeurs fonciers, responsables de programmes, responsables maîtrise d’ouvrage technique (H/F).
Pour postuler, rendez-vous sur notre site :
Merci de préciser la référence “FIGJD08“ www.bouygues-immobilier.com
Sous le soleil brillant de la BANCASSURANCE
Taux de croissance élevés, renouvellement générationnel… Les banques et les assureurs recrutent plusieurs dizaines milliers de débutants par an.
A
vis de beau temps. En 2008, les secteurs de la banque et de l’assurance devraient continuer à recruter sur le même rythme
élevé que ces dernières années. De quoi offrir des
opportunités aux débutants, tant les jeunes diplômés figurent en bonne place parmi les dizaines de milliers de salariés que ces deux filières embauchent à tour de bras à chaque nouvel exercice. « Depuis une dizaine d’années, les entreprises accueillent chaque année entre 10 et 13 000 nouvelles recrues, dont 60 % ont moins de 30 ans », témoigne ainsi Norbert Girard, chargé de mission à l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance. Même son de cloche du côté des banques, où la Fédération bancaire française annonce 68 % de moins de 30 ans parmi les 35 000 recrutements annuels du secteur.
Des métiers aux rémunérations attractives
On a coutume de dire que le secteur de la bancassurance dispose des deux meilleures conventions collectives de
France. Un « avantage salarié » qui se retrouve dans les systèmes de rémunération.
Les salaires :
Les bac+2 des secteurs de l’assurance et de la banque (chargés de clientèle, chargés d’indemnisation, chargés d’accueil, conseillers clientèle particuliers…) sont rémunérés entre
20 et 25 K¤ brut annuels en moyenne. Pour les profils bac+5 (chargés de clientèle professionnelle, actuaires, souscripteurs, gestionnaires d’actifs et de fortunes personnelles…), le salaire d’embauche se situe en général entre 32 K¤ et 40 K¤ brut annuels. Dans tous les cas, la différence se fait sur la valeur du diplôme et l’expérience professionnelle (stages, VIE…). A noter : la plupart des rémunérations sont sur 13 mois.
Papy-boom en vue…
Les causes d’un tel volume d’embauches ? A en croire les spécialistes, elles sont multiples. Premier
élément d’explication : la bonne santé des deux filières, qui chaque année voient leur chiffre d’affaires augmenter. Ces bons résultats sont notamment dus aux importants efforts commerciaux réalisés par l’ensemble des acteurs du secteur. « Les établissements financiers et les assureurs s’adaptent à un environnement fortement concurrentiel en proposant toujours plus de services à leurs clients », précise ainsi
Caroline Le Canuc, responsable du pôle Banque commerciale du spécialiste du recrutement
Robert Half banque et assurance. Un exemple ? On estime à 40 000 le nombre de guichetiers d’agences bancaires vendant des produits d’assurance, tandis que les assureurs, eux, proposent désormais en masse des produits de crédit. La deuxième raison est d’ordre démographique. Les banques et les assureurs, qui avaient énormément recruté dans les années 1960 et 1970, sont sévèrement touchés par le phénomène du papy-boom. « Un tiers des
6 400 embauches planifiées pour l’année 2008 sont des remplacements de départs à la retraite », indique Frédéric
Vaquié, directeur du recrutement de la
Société générale. Côté assurance, le gros des recrutements est également effectué pour préparer l’avenir. « Le pic des départs sera atteint d’ici 7 ou
8 ans. Autant s’y préparer… », anticipe
Norbert Girard. Enfin, conséquence logique de cette relative facilité à retrouver du travail, le turn-over des
…
Les compléments de rémunération :
Assureurs comme banquiers bénéficient d’avantages complémentaires. Les profils commerciaux sont de plus en plus rémunérés, en plus de leur fixe, sur la base d’un variable pouvant constituer, dans le meilleur des cas, jusqu’à 50 % de leur salaire. De plus, la plupart des entreprises ont mis en place des plans d’intéressement et de participation représentant entre 1 et 4 mois de salaire supplémentaires.
Les autres avantages :
Logiquement, les salariés des
établissements financiers et des groupes d’assurance se voient proposer des « ristournes » sur leurs produits d’épargne et d’assurance.
Exemple : un banquier paiera en général sa carte bancaire
25 à 30 % moins cher que le client lambda. Les acteurs du secteur de la bancassurance proposent également des plans d’actionnariat salarié avantageux à leurs collaborateurs, permettant d’acquérir des actions du groupe décotées d’environ 20 %.
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NOUS AVANÇONS, NOUS AGISSONS
Depuis 10 ans, le groupe Société Générale s’est développé partout dans le monde, dans tous les métiers de la banque et de la finance. Afin d’assurer sa compétitivité internationale et son développement en Europe et en Asie, Société Générale poursuit une politique de recrutement active à destination des jeunes diplômés. Chaque année, le Groupe propose des missions en Volontariat International à l’Etranger (VIE) d’une durée de 12 à 24 mois.
En 2007, plus de 300 jeunes diplômés français ou européens ont rejoint l’une des
82 implantations à l’étranger.
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Société Générale en VIE, c’est travailler au sein d’équipes multiculturelles, en relation avec tous les intervenants du groupe Société Générale pour des missions spécifiques dans tous les métiers de l’un de nos trois pôles d’activités : les Réseaux de détail et Services financiers, les Gestions d’actifs et Services aux investisseurs, la Banque de financement et d’investissement.
Vous serez accompagné tout au long de votre mission par votre manager et les Ressources
Humaines du Groupe. Parce que nous croyons que l’expérience permet aux talents de se développer, le VIE chez Société Générale est une véritable formule de pré-recrutement : deux tiers des volontaires sont recrutés à la fin de leur mission.
Issu d’une grande école d’ingénieurs, de commerce ou d’un Master 2, vous avez, de préférence, eu une première expérience similaire à la mission proposée durant votre formation. Bilingue français-anglais, vous maîtrisez de préférence une autre langue européenne (allemand, italien, etc.). L’usage d’une langue rare (chinois, tchèque, russe, etc.) serait un plus. Vos qualités d’ouverture d’esprit et de capacité d’adaptation à un environnement multiculturel seront autant d’atouts pour la réussite de votre mission.
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Sous le soleil brillant de la BANCASSURANCE
… deux secteurs a tendance à augmenter. Ce qui occasionne en retour de nouveaux recrutements…
Deux types de profils s’annoncent comme les grands gagnants de cette course aux jeunes diplômés. En première position, les bac +2 sont particulièrement courtisés. Ces jeunes sont destinés à occuper en priorité des postes de commerciaux : vendeurs itinérants, opérateurs de plate-forme téléphonique ou gestionnaires de sinistres chez les assureurs, chargés d’accueil ou de clientèle particuliers chez les banquiers. « Même si la finance de marché offre de réelles opportunités, c’est toujours essentiellement la banque de détail qui recrute », précise ainsi Frédéric
Vaquié. Ce n’est pas un hasard si 1000 agences bancaires ont été créées entre 2004 et 2006 en
France.
trois années à venir. De notre côté, nous sommes déjà parvenus à ce chiffre », se félicite Norbert
Girard, de l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance.
Une fois intégrés à l’entreprise, ces jeunes se voient offrir de réelles opportunités d’évolution. « Les métiers sont fortement évolutifs. En moyenne, un salarié va changer de poste tous les quatre ou cinq ans », indique Caroline Le Canuc.
Illustration dans le groupe Crédit agricole SA, au sein duquel
Nathalie Rauhoff, responsable du recrutement, a dénombré « 600 mobilités en 2007 entre filiales ». La banque comme l’assurance investissent
énormément dans la formation professionnelle. « Nous avons mis en place 43 000 heures de formation orientées métiers cette année. En tout, cela représente 6 % de la masse salariale du groupe », précise ainsi Bertrand Leriche,
DRH adjoint des métiers de crédit immobilier spécialisé chez
UCB. Un chiffre qui représente plus du triple de l’obligation légale.
Stéphane RÉGY
Les ingénieurs séduisent les recruteurs
En deuxième ligne suivent les bac +4/5, pour qui les perspectives sont également au beau fixe.
Leurs débouchés ? Marketeurs, actuaires, chargés de clientèle professionnelle, analystes financiers, gestionnaires d’actifs… « environ
30 % des 2 500 recrutements de jeunes diplômés prévus sur l’année à venir relèvent du profil bac +5 », précise Bénédicte Monneron, responsable recrutement de BNP Paribas. Si les diplômés d’écoles de commerce et de management séduisent toujours autant les recruteurs, les jeunes ingénieurs sont de plus en plus demandés. « Entre les analystes financiers, les spécialistes d’informatique et les salariés spécialisés dans la gestion des risques, nous avons besoin de profils matheux », reprend
Bénédicte Monneron. Une analyse
La finance a besoin de profils
« matheux ».
partagée par les assureurs, chez qui les ingénieurs informaticiens représentent une bonne part des embauches. « Nous proposons beaucoup de postes faisant appel à des compétences de modélisation ou de statistique », pointe Isabelle Calvez, DRH du groupe Groupama. A noter également, les universitaires à bac +5 (master pro en finances…) viennent de plus en plus concurrencer les grandes écoles, traditionnellement favorites des recruteurs. La preuve ? « Deux tiers des jeunes bac + 5 que nous recrutons sont titulaires d’un master ou d’une formation universitaire équivalente », détaille Valérie
Languille, directrice des talents du groupe Caisse d’épargne. Dernier détail intéressant : la part grandissante des femmes dans ces embauches. Selon la
Fédération Bancaire Française, elles représentaient en effet 57 % des embauches en 2006. Un chiffre déjà élevé du côté des assureurs, puisque les femmes constituent 57 % des recrutements de cadres. « La banque se fixe comme objectif d’arriver à 40 % de femmes parmi les cadres dans les
Mounir Chelloul, associé chez
Columbus.
« La crise des subprimes, du nom de ces fameux prêts immobiliers à risque, a déjà eu des répercussions sérieuses en terme d'emplois dans le monde anglo-saxon. A Londres et aux Etats-Unis, plusieurs milliers de personnes ont en effet été licenciées ces derniers mois, tandis que les traditionnels bonus versés aux traders, qui étaient ces dernières années mirobolants, vont l’année prochaine, sans doute, être revus à la baisse. En France, nous sommes encore dans l’expectative. Ce qui est certain, c'est que nos banques ont pris des options prudentes dans leurs budgets pour 2008.
Certaines, malgré l'optimisme annoncé, devraient être touchées. Mais il faut
également souligner qu'une partie des activités liées à la banque de financement ne sont pas directement concernées : les marchés d’actions ou de fusion-acquisition se portent très bien, par exemple. Dans la banque commerciale, la gestion des prêts à taux variable reste surveillée par les
états-majors. La contagion
à ce secteur financier est possible et commence aux
Etats Unis. Au final, seules certitudes, les métiers de trading taux seront clairement touchés, tous les autres secteurs sont sous surveillance et la France vivra les effets de cette crise de façon retardée et atténuée par rapport aux
Etats-Unis. »
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Bienvenue dans la plus jeune des banques universelles
Sous le soleil brillant de la BANCASSURANCE
Itinéraire d’une jeune banquière gâtée
Rozenn Carrière-Montjosieu, 32 ans, directrice de l’agence HSBC Convention (Paris XV).
« Des perspectives d’évolution multiples »
La banque, Rozenn Carrière-Montjosieu n’y a pas pensé tout de suite. « Je travaillais depuis un an et demi dans une entreprise de renseignements financiers lorsque j’ai compris que les capacités d’évolution y étaient plutôt minces. J’ai donc essayé de regarder quels étaient les secteurs qui offraient des opportunités de mobilité à leurs salariés, et je me suis arrêtée sur la banque », confie-t-elle. Bon choix. Employée d’HSBC depuis 2001, cette titulaire d’une maîtrise d’économie et de gestion obtenue à la Sorbonne n’a cessé de gravir les échelons pour occuper aujourd’hui, à 32 ans, le poste de directeur de l’agence Convention, située dans le
XV e arrondissement de Paris. « Ma première fonction était chargée de clientèle entreprise, dans une autre agence. Je m’occupais d’un portefeuille d’une centaine de
PME dont le chiffre d’affaires variait entre 10 et 15 millions d’euros. J’ai tout de suite aimé être au cœur du développement des entreprises. Plus que des clientes, je considérais ces PME comme de véritables partenaires », explique-t-elle.
Durant ses premières années chez HSBC, Rozenn
Carrière-Montjosieu suit de multiples formations
– « au moins une par mois pendant un an », se souvient-elle – sur des sujets aussi divers que la comptabilité, le management, les techniques de vente ou encore les nouveautés en matière juridique. Résultat : au bout de trois ans, le service RH du groupe lui propose un poste de sous-directeur d’agence à Saint-
Germain-des-Prés. « Lors de ma deuxième année chez HSBC, j’avais profité de mon évaluation annuelle pour faire part de mes désirs de progresser dans l’entreprise. Un exercice plus tard, j’avais ma promotion. » L’autre tournant date de septembre
2006. De retour de congé maternité, la jeune femme est convoquée par le service RH d’HSBC pour faire le point sur ses futures aspirations. « Je leur ai dit que je voulais continuer dans les fonctions d’encadrement, et ils m’ont proposé de prendre la direction de l’agence Convention », détaille-t-elle. Aujourd’hui responsable d’une équipe de six personnes, la jeune femme gère une centaine d’entreprises, 250 professionnels en libéral et 650 comptes particuliers.
« Même si je m’occupe encore d’un petit portefeuille client, l’essentiel de mes journées est consacré au management. Motiver les membres de mon
équipe, les faire adhérer aux objectifs et les faire progresser peu à peu est passionnant », explique-t-elle. Et la suite ? A court terme, la jeune femme souhaite prendre la tête d’une agence plus importante avant, pourquoi pas, d’évoluer vers des fonctions internationales. « HSBC est un groupe anglo-saxon, et je parle anglais. Alors pourquoi pas ? », s’interroge-t-elle. Une volonté de progresser d’autant plus compréhensible que chaque promotion de la jeune femme s’est jusqu’à présent accompagnée d’une revalorisation salariale. Embauchée autour de 32 K€ brut annuels en
2001, Rozenn a vu depuis sa rémunération augmenter de plus de 50 % en six ans !
Stéphane RÉGY
En savoir plus
Associations
Association française des banques (AFB), www.afb.fr
Club des jeunes financiers, www.jeunesfinanciers.com
Observatoire des métiers de la banque, www.observatoire-metiersbanque.fr
A lire
Les métiers de la banque
et de la finance, Caroline
Andreani,
Coll. L’Etudiant, 184 pages,
11,50 ¤.
Psychologie des grands
traders, Thami Kabbaj,
éditions Eyrolles/Editions d’organisation, 292 pages,
35 ¤.
28
Les codes pour séduire la finance de marché
La banque de financement et d’investissement offre de belles opportunités. Mais elle est quasi-réservée
aux profils haut de gamme
.
Iyani Thantrilage,
29 ans, ingénieur financier chez Groupama
Asset management, Paris.
« Suite à une formation scientifique – un Deug de mathématiques à l’université de
Cergy puis un master 2
Ingénierie économique et financière à Dauphine – j’ai
été recrutée en novembre
2006 chez Groupama Asset
Management deux mois seulement après avoir obtenu mon diplôme. Pour trouver cet emploi, je n’ai pas eu de grande difficulté : j’ai consulté des offres et envoyé 10 CV, et j’ai reçu 7 propositions !
« Pour spécialistes uniquement ». Cette mention pourrait figurer au dos de chaque offre d’emploi dans la banque de financement et d’investissement tant les recrutements y sont sélectifs. « Si les acteurs anglo-saxons sont ouverts à des profils différents, les établissements français restent très centrés sur les diplômés des grandes écoles telles
Polytechnique, HEC, Centrale ou l’Essec », explique Thami Kabbaj, auteur du livre Psychologie des
grands traders. Un constat partagé par Vincent
Picard, associé du cabinet de recrutement Fed Finance, qui précise que l’entrée dans le métier se fait à bac + 5 minimum. « Souvent, les profils recherchés correspondent aux diplô-
Avec Groupama, cela s’est fait en 40 jours. Le choix de la gestion d’actifs était évident pour moi : il s’agit d’un métier où l’on peut mettre de manière très vivante en application les modèles mathématiques que l’on construit en amont. De plus, l’ambiance sur le plateau de gestion est très prenante : on travaille en
équipe, le marché est en constante évolution, personne ne déconnecte jamais, c’est très motivant.
Niveau rémunération, c’est satisfaisant aussi. En fonction des résultats, mon salaire annuel se situe entre 35 et
40 K¤ brut. » més des grandes écoles de management ou d’ingénieurs disposant d’un troisième cycle en finance », détaille-t-il. Autre prérequis : maîtriser l’anglais.
Crise des subprimes oblige, les métiers les plus porteurs sont les postes liés au contrôle des risques : contrôleur interne, risk manager… Si les grandes banques recrutent des jeunes diplômés sur ces postes – 190 chez HSBC pour l’an prochain, et autour de 750 chez BNP Paribas aux fonctions de banque de financement, d’asset
Les métiers les plus porteurs : la gestion du risque.
management et d’autres fonctions de middle et de back-office –, le plus simple reste de postuler après une première expérience réussie.
Impossible de devenir trader du jour au lendemain. En principe, il faut avoir fait plusieurs stages, ou avoir passé quelque temps dans un cabinet d’audit financier, le temps de se familiariser avec la banque d’affaires. L’explication de ce nécessaire apprentissage : les métiers de banque d’affaires et, surtout, de finance de marché, sont si exigeants en termes de compétitivité qu’il est facile d’y couler. Le secteur compte beaucoup d’acteurs, et les objectifs sont toujours plus élevés.
Il faut être prêt à travailler de longues heures.
L’autre grande qualité des professionnels de la filière, c’est leur résistance au stress. « Même sous la pression, un trader doit rester disponible et discipliné. On dit souvent que le bon trader est zen.
Ce qui est normal, car sans détachement, impossible de gérer des sommes aussi considérables en gardant la tête froide », témoigne Thami Kabbaj.
Enfin, bénéficier d’un bon réseau peut s’avérer un atout non négligeable car pour ces métiers de chiffre et de décision, le relationnel compte beaucoup.
Stéphane RÉGY
29
Jobs en stock
au rayon ALIMENTAIRE
L’image des métiers de la distribution change. Les enseignes embauchent à tour de bras des jeunes commerciaux pour des postes à responsabilité .
D
es embauches à tous les rayons ! Tel est le credo de la grande distribution alimentaire. Le marché se porte bien et les
enseignes recrutent en permanence. Champion
mise sur l’arrivée de 3 600 CDI en 2008, Monoprix en vise 2 600, Carrefour, 15 000 et Casino 1 000...
En cause, un fort turn-over (entre 15 et 20 % selon les enseignes) mais également plusieurs évolutions favorables. En effet, en janvier 2007, les enseignes ont été autorisées à faire de la publicité à la télévision, boostant ainsi leur visibilité et chiffre d’affaires, et l’offre des principaux acteurs de la filière s’est enrichie. Après Auchan et Carrefour, les centres Leclerc sont devenus des opérateurs de téléphonie mobile.
Ces diversifications, notamment dans les services, offrent des perspectives d’embauches intéressantes, notamment pour les jeunes diplômés.
C’est sur le terrain, en magasin, et non derrière un bureau au siège social, qu’on les attend. Les bac + 2/3 débutent le plus souvent comme commerciaux : ils sont vendeurs dans un rayon ou adjoint à un
La diversification des activités crée de nouveaux besoins.
manager de rayon. Carrefour et
Auchan, les deux ténors du secteur, appliquent à la lettre cette politique. Carrefour va ainsi recruter 840 jeunes diplômés cette année dont 300 seront à la vente dans les hypermarchés. Tendance encore plus affirmée chez
Auchan qui cherche 800 jeunes cadres dont 85 % seront appelés à prendre des postes opérationnels en magasin. « Au départ, un bac +2/3 peut débuter comme second de rayon. En quelques années, il peut
évoluer vers davantage de responsabilités et devenir manager de rayons. » précise Edwige Delattre, responsable du recrutement de Auchan. Les bac +2/3 qui veulent néanmoins accéder directement à un poste de chef de rayon peuvent frapper à la porte d’entreprises de taille plus modestes comme Atac,
Champion ou dans le hard discount. « Nous cherchons entre 150 et 180 jeunes diplômés issus d’école de commerce pour des postes de responsables de réseau.
Ils auront à gérer 4 ou
5 magasins, veilleront à appliquer le concept de l’enseigne et joueront un rôle d’interface entre les magasins et la direction générale », déclare
Caroline Brubacher, responsable recrutement chez Lidl.
Pour les bac +5, de plus en plus courtisés par les enseignes, l’expérience en magasin reste également un passage obligé. Ils sont principalement recrutés pour devenir managers de rayon ou chefs de secteur. « C’est la voie royale pour entrer dans le
…
Fabien Gil, 26 ans, manager du rayon jouets, Carrefour de Nantes-Beaulieu.
« J’ai découvert le monde de la grande distribution lors de mon stage de fin d’études de l’Institut de gestion de
Rennes. J’étais second de rayon dans le secteur des jouets. Cette expérience sur le terrain m’a beaucoup plu et quand le groupe m’a proposé un poste de stagiaire manager, j’ai accepté. Je suis resté en formation pendant neuf mois avant de prendre les rênes du rayon jouets-sports-bricolage du Carrefour Nantes-
Beaulieu. Je gère une équipe de 5 personnes et un rayon d’environ 90 mètres carrés.
Je m’occupe du réassort, des commandes, des plannings, du SAV, du suivi comptable et budgétaire de mon rayon. C’est très complet : sur une journée type, je passe 60 % de mon temps sur le terrain, 40 % à mon bureau. Il m’arrive de
30 faire de la vente en rayon, surtout à l’époque de Nöel.
C’est une période très chargée et je travaille non stop
à ce moment-là. J’espère
évoluer rapidement vers d’autres responsabilités.
Un poste à l’international ou au siège, en tant qu’acheteur, me plairait ».
Auchan
Terrain d'expression
pour
commerçants
dans
l'âme.
Laura,
Manager de rayon
Avec son équipe, elle repousse chaque jour les limites du savoir-faire pour ses clients.
Jeunes Diplômés ou
Expérimentés h/f
Avec 121 hypermarchés et 50 000 collaborateurs en France, Auchan est vraiment le terrain d’expression de celles et ceux qui souhaitent prendre les rênes d’un véritable centre de profit. L'entreprise encourage les initiatives et fait confiance à ses collaborateurs. Ainsi, les managers Auchan s’engagent et déploient des trésors d’imagination pour satisfaire leurs clients, mettre en scène leur rayon et emmener leurs équipes vers le succès.
Votre premier moyen d’expression ?
http://talent.auchan.fr
Jobs en stock
au rayon ALIMENTAIRE
… secteur car les missions sont diversifiées. Le jeune diplômé gère un centre de profit et encadre une équipe. Il peut ensuite évoluer vers d’autres postes opérationnels jusqu’à devenir directeur d’hypermarché ou poursuivre sa carrière en centrale d’achat », fait remarquer Edwige Delattre d’Auchan. Pour ce poste qui nécessite une solide formation en gestion, les diplômés de grandes écoles de commerce sont particulièrement bien accueillis. Les ingénieurs et les universitaires peuvent accéder à des fonctions transversales, notamment en ressources humaines ou en logistique.
Quel que soit le poste convoité et le
Côté salair
niveau de diplômes, le goût du commerce, l’envie de prendre des responsabilités et l’esprit de chal-
e, la situation s’est
(un peu) améliorée.
lenge sont des qualités indispensables. Car la grande distribution est une rude école de la vie : on ne compte pas ses heures et on met la main à la pâte. Tout bac +5 qu’il est, un manager de rayon peut très bien être amené à décharger des palettes si le besoin se fait sentir. Côté salaire, la situation s’est un peu améliorée. Pour fidéliser leurs jeunes recrues, et éviter qu’elles aillent revendre leur première expérience dans l’industrie agro-alimentaire, les enseignes ont assorti les rémunérations de base de quelques avantages supplémentaires.
Chez Carrefour, un débutant gagne entre 26 et
35 K€, avec un variable pouvant aller jusqu’à 2,5 mois de salaire supplémentaires. Chez Auchan, cela grimpe à 28/33 K€ (30/35 K€ sur
Paris) avec en sus de la participation et de l’intéressement. Enfin, chez Lidl, un jeune bac +3/4 qui entre comme responsable de réseau peut gagner la première année 25 à 40 K€, avec en prime une voiture de fonction.
Valérie FROGER
Michel-Edouard Leclerc
Président des centres E. Leclerc.
« La distribution est un formidable ascenseur social »
A 20 ans, pensiez-vous qu’un jour vous deviendriez le patron des centres E.Leclerc ?
Michel-Edouard Leclerc :
Non, pas du tout. Je ne voulais pas rentrer dans la distribution, et encore moins dans l’entreprise familiale que mon père dirigeait à l’époque. A 20 ans, je voulais être prof. J’ai enseigné l’économie deux ans à
La Sorbonne. En parallèle, j’ai commencé à
écrire pour quelques journaux, notamment les premiers numéros de Que Choisir sur des thèmes liés à l’écologie et
à l’environnement. J’étais très motivé, mais j’ai rapidement senti un décalage entre ma soif d’action et cette manière de commenter le monde. J’ai
éprouvé une grande frustration.
C’est à ce moment, là que les centres E.Leclerc m’ont invité
à les rejoindre.
Comment avez-vous débuté votre carrière ?
MEL : Au départ comme simple conseiller technique, en intérim. Les représentants des centres E. Leclerc voulaient casser le monopole sur les carburants et faire baisser le prix de l’essence. Ils manquaient de techniciens sur le sujet dans le groupement et m’ont demandé de les rejoindre dans ce combat. Je suis rentré par la petite porte, j’étais payé au Smic et je n’ai bénéficié d’aucun passedroit. J’ai constitué des équipes, bâti un projet et en 1979, j’ai créé la société d’importation pétrolière Siplec dont l’objectif
était de mettre en compétition les fournisseurs de carburants.
J’avais 26 ans et je me sentais un peu dépassé par la tâche mais je trouvais le challenge intéressant. J’ai foncé en dépit de mes doutes. Cinq ans plus tard, le prix des carburants était libéralisé.
Vous avez gravi les échelons au sein des centres
E.Leclerc pour en prendre la présidence en 2005. Quels conseils donneriez-vous à un jeune diplômé qui souhaite rejoindre le secteur ?
MEL : De foncer même si en
France, tradition culturelle oblige, on a plutôt tendance à dénigrer la distribution ! C’est un secteur dynamique, pourvoyeur d'emplois quelle que soit la conjoncture économique et un formidable ascenseur social grâce à la promotion interne et aux systèmes d'intéressement.
Aujourd’hui, un jeune peut faire carrière dans le secteur et s’enrichir. A la fin de sa carrière, un directeur d’hypermarché a un salaire plus élevé qu’un ingénieur dans une grande entreprise. Il faut accepter quelques règles, notamment passer par le terrain – même si on sort d’HEC ou de Dauphine – avant de pouvoir évoluer vers des postes de management. A 28 ou
30 ans, on ne peut pas gérer un chef-boucher sans avoir un peu de bouteille.
La plupart des jeunes diplômés sont recrutés à des postes de chef de rayon.
Quelles sont, pour vous, les forces de ce métier ?
MEL : C’est le personnage clé de notre métier. De son
32 implication et de la qualité de son travail dépendent l’attractivité de l’offre et la fidélisation de l’enseigne. Ce sont eux qui connaissent le mieux la réactivité du marché et le comportement des consommateurs. Sans eux, les chefs de produit et les responsables marketing ne sont rien.
C’est un poste qui nécessite de la polyvalence et une grosse capacité d’adaptation.
C’est le poste d’entrée par excellence dans le secteur car il est très formateur et peut mener loin. La plupart des directeurs d’hypermarché sont souvent d’anciens chefs de rayon qui ont évolué.
Propos recueillis par Valérie FROGER
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du sang neuf
pour gérer les rayons.
Et
des candidats passionnés
.
On manque de bras dans la distribution spécialisée !
Victime d’un fort turn-over (10 % chez Leroy-
Merlin, 16 % chez Sephora), toutes les enseignes cherchent du personnel. Conforama va recruter
1 500 personnes en CDI, Ikéa 800 quand Séphora prévoit 900, Décathlon 1 000, Kiabi 1 000 ; enfin,
Leroy-Merlin vise 2 500 recrutements et Castorama
2 150... Dans la filière, le bricolage se porte comme un charme : jamais les Français n’ont autant bricolé et en 2007, un quart de leur budget a fini dans le tiroir-caisse des enseignes du bricolage. Côté recrutement, les postes à pourvoir ressemblent peu ou prou à ceux de la distribution alimen-
Distribution spécialisée : la palme au conseil
taire. Mais la relation avec le client est différente car la vente est souvent assistée. « Nous cherchons des profils qui ont le sens du client. Le conseil et l’accompagnement sont importants dans nos métiers », explique Jean-Michel Rousseau, responsable de la gestion cadres et carrière chez Leroy Merlin. Avoir un intérêt pour le produit est un vrai plus et certaines enseignes comme Décathlon se font un point d’honneur à embaucher des passionnés. Les postes de commerciaux sont les plus recherchés et c’est dans les rangs des écoles de commerce et des
BTS/DUT que la plupart des enseignes font leur marché. Comme dans la distribution alimentaire, c’est en magasin, sur le terrain, que les postes se trouvent. Les bac +2 sont recrutés comme vendeurs, et après quelques années d’expérience peuvent évoluer vers un poste de chef de rayon. Quant au bac
+5, on les attend le plus souvent à des fonctions de managers de rayon, parfois au siège sur des activités plus transversales (achat, contrôle de gestion, approvisionnement, marketing). « Sur l'ensemble de nos
200 recrutements cadres CDI, 15 % d'entre eux seront des jeunes diplômés principalement positionnés sur des fonctions managériales en magasin », déclare Laure Mantoux, responsable du recrutement et de la gestion des carrières chez Conforama.
La mobilité interne est un axe fort, largement utilisé par les acteurs du secteur pour fidéliser les jeunes recrues. Les échelons se gravissent rapidement : après avoir été manager de rayon, il est possible de devenir chef de secteur puis directeur de magasin.
« Chez nous, il faut entre trois et quatre ans pour prendre la direction d’un magasin », précise Patrice Landais, DRH France de Décathlon.
Les métiers étant généralement plus techniques que dans l’alimentaire, une période de formation est toujours réservée aux nouveaux arrivants. Chez Kiabi, cette phase s’étale sur trois mois. « Tous les jeunes diplômés suivent une formation en alternance sur des aspects théoriques et opérationnels. Ils sont également accompagnés par un parrain. Ensuite, ils volent de leurs propres ailes mais continuent d’être formés tous les six mois au sein de notre école de managers. C’est un moyen de les fidéliser », assure
Isabelle Leroy, responsable emploi et carrière chez
Kiabi. Autre source de motivation : les salaires.
Même s’ils ne sont pas très élevés (environ 30 K€ annuels), beaucoup d’enseignes ont mis en place des systèmes d’intéressement, de participation ou d’actionnariat très avantageux. Certaines proposent également des remises sur les produits.
Valérie FROGER
Cédric Sennepin,
28 ans, directeur d’un magasin
Leroy-Merlin, Saint-Denis
(93), diplômé Edhec Lille.
« Je suis entré chez Leroy-Merlin en 2006 après une première expérience en Italie pour le groupe Agapes
Restauration (ndlr :
Flunch, Pizza Paï). J’ai été embauché pour prendre la direction du magasin de
Saint-Denis qui emploie
170 personnes et réalise
38 millions de chiffre d’affaires. A 25 ans, j’estime que c’est une vraie opportunité.
Au départ, j’ai suivi une formation de 10 mois en magasin pour me familiariser avec le métier, connaître les valeurs de l’entreprise, maîtriser les flux de marchandises et apprendre à gérer les hommes. C’est un métier passionnant, on ne s’ennuie jamais et aucune journée ne ressemble à la précédente.
Je peux aussi bien être en magasin avec mes équipes et les clients que devant mon écran à mettre en place des opérations de promotion, à gérer les plannings ou à régler les problèmes avec des fournisseurs.
Je travaille beaucoup, parfois plus de 10 heures par jour, quelquefois le samedi mais j’arrive malgré tout à me ménager du temps libre pour ma passion, l’improvisation théâtrale. »
34
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Le boom du e-commerce
Informaticiens, marketeurs, web développeurs...
les acteurs du e-commerce recrutent en masse.
Ils ne cherchent plus des passionnés mais de vrais spécialistes .
Les chiffres du e-commerce font tourner la tête des spécialistes. En 2007, les ventes en ligne ont progressé de 35 % et les 37 000 sites marchands du secteur affichent un chiffre d’affaires de 16,1 milliards d’euros. Du jamais vu ! « Le secteur se développe rapidement et les perspectives d’embauche sont nombreuses. Les jeunes diplômés ont une vraie carte
à jouer », explique Marc Lolivier, délégué général de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance). Car aujourd’hui, les entreprises, tous secteurs confondus, sont en quête de spécialistes en marketing, en informatique, en droit et non plus seulement de passionnés d’Internet.
Tous les acteurs du e-commerce recrutent :
FotoVista recherche 300 jeunes diplômés, le site de la Redoute une trentaine,
PriceMinister une vingtaine... Les intentions d’embauche sont cependant plus
élevées chez les pure players, particulièrement ceux du voyage (voyages-sncf.com,
Travelprice), de l’univers high-tech (Rueducommerce,
Pixmania, Mistergoodeal) et des biens culturels
(Alapage, Cdiscount, Chapitre.com). Ces entreprises ont été les premières à se lancer sur Internet et leur lement des bac +5 issus d’écoles d’ingénieurs ou d’écoles de commerce pour des postes d’informaticiens et de marketeurs. C’est assez nouveau pour nous car, avant, nous n’embauchions pas de jeunes diplômés. Aujourd’hui, nous sommes capables de les accueillir et de les former à nos métiers », déclare Geoffroy Fourgeaud, DRH de Voyagessncf.com qui, avec 1,6 milliard d’euros de volume d’affaires, représente près du quart du e-tourisme français. Certains profils, comme les développeurs web, sont particulièrement recherchés, pour ne pas dire courtisés par les acteurs du e-commerce. « Sur ce type de postes, il y a une véritable pénurie. Nous sommes en concurrence directe avec les SSII qui
Il y a une vraie pénurie de développeurs web
activité est désormais mature. Résultat, elles embauchent à gogo et cherchent des profils qualifiés. Ce sont les fonctions liées
à l’informatique, aux centres d’appels internalisés et au marketing qui sont les plus demandées. « Nous cherchons une vingtaine de jeunes diplômés, principaleur font des ponts d’or. Pour attirer les jeunes recrues et les fidéliser, nous devons jouer des coudes et être attractifs. Nous avons mis en place une
échelle de rémunération sur trois niveaux pour nos développeurs web : junior, confirmé et senior. C’est un moyen de les faire évoluer et de leur montrer que nous offrons de la mobilité interne », explique Loïc Guénée, DRH du groupe Fotovista. Les rémunérations sont elles aussi attractives et varient, selon les postes et les formations initiales, entre 28 et 35 K€ annuels. « Nos salaires d’embauche correspondent aux grilles du marché mais nous proposons en plus des stocksoptions. C’est motivant dans un contexte de croissance », précise Pierre Krings, directeur général de
PriceMinister.
Valérie FROGER
.
En savoir plus
Institutionnels
Fédération des entreprises du commerce et de la distribution, www.fcd.asso.fr
Association pour le commerce et les services en ligne www.acsel.asso.fr
Fédération des entreprises de vente à distance, www.fevad.com
Forums emploi
Job salon relation client, le 18 septembre, Espace
Champerret, Paris.
Job salon distribution,
5 novembre 2008, Espace
Champerret, Paris.
www.jobrencontres.fr
A lire
Les métiers de la grande distribution,
Coll. L’Etudiant, 184 pages.,
11,50 ¤.
36
La culture est un plaisir et le plaisir est tendance
…avec Cultura
Jeunes Diplômés bac +2, bac +4/5
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Coup de frein sur les EMBAUCHES
teurs chinois
Les recrutements ralentissent dans le secteur de l’automobile .
Seuls les réparateurs recrutent encore en masse.
M
algré une légère reprise, l’année 2007 n’a pas été un grand cru pour l’automobile.
Avec 2 064 633 immatriculations de
véhicules, la France reste à la traîne. Du coup,
constructeurs et équipementiers prévoient peu d’embauches cette année.
Chez PSA, peu bavard sur ses prévisions, les recrutements sont au point
Les équipementiers supportent
mort. Le groupe va même supprimer
3 000 emplois dans les trois années à venir. « Sans licencier, précise le constructeur. C’est le rythme des départs en retraite naturel prévu ». Toyota, largement présent en France avec son site de
Jean Berg, vice-président du cabinet Estin & co.
« L’industrie automobile chinoise est en pleine mutation. Pour l’instant, les exportations sont encore marginales (340 000 véhicules en 2006) mais
Les construcpourraient relancer le marché et offrir de nouvelles perspectives.
d’ici à cinq ans, les constructeurs chinois vont exporter des volumes significatifs et ouvrir des filiales en Europe et en France. Pour commercialiser leurs véhicules, des marques comme SAIC, Chery,
Geely, Donfeng, Brillance ou
Great Wall vont chercher à recruter des jeunes diplômés français. Elles vont avoir besoin de commerciaux, de chefs de produit mais aussi de responsables marketing capables de vendre leurs produits et de traduire, pour un faible coût, les spécificités des voitures chinoises. Pour un jeune diplômé, il peut être intéressant d’anticiper sur cette offensive. Deux solutions : soit il arrive à entrer chez l’un des grands constructeurs chinois, soit il s’expatrie pour le compte d’une entreprise française implantée sur place.
C’est un excellent moyen pour prendre une longueur d’avance et se familiariser
à la culture chinoise. »
Propos recueillis par
Valérie Froger
Valenciennes, se déclare quant à lui en « phase de stabilisation ». Quelques postes d’ingénieurs et de commerciaux restent cependant ouverts en cas de besoin
à des jeunes diplômés. Seul Renault tire son épingle
mieux la crise.
du jeu. Dans le cadre de son contrat
« Renault 2009 », la firme au losange envisage de se développer et d’étoffer ses équipes. « Comme l’an passé, nous allons embaucher environ 300 jeunes diplômés. La moitié des offres est réservée à des candidats issus d’écoles d’ingénieurs, l’autre moitié
à des élèves d’écoles de commerce ou de formations universitaires pour des postes de juristes, fiscalistes, acheteurs... » explique Hélène Tavier, chef du service recrutement cadres et relations grandes
écoles. Les marques étrangères comme Fiat ou
Volkswagen ont elles aussi mieux résisté à la crise automobile et tablent sur quelques embauches en
France. Chez Daimler-Chrysler, entre 15 et 20 jeunes diplômés seront recrutés en 2008, principalement à des postes d’ingénieurs.
Du côté des équipementiers, qui, en tant que soustraitants, subissent de plein fouet la crise des constructeurs, la situation est paradoxalement un peu meilleure. Les candidats qualifiés ont de l’avenir dans la logistique et la qualité et les bac +3/5 sont activement recherchés. Michelin va recruter
300 jeunes diplômés, principalement à des postes d’ingénieurs en environnement, en qualité et en
R&D. « Tous passent par une phase terrain de plusieurs mois avant d’évoluer vers des postes de management », souligne Carlos Echanove Escudero, directeur du recrutement. Faurecia recherche pour sa part une centaine de jeunes ingénieurs ayant si possible une première expérience internationale et maîtrisant au moins deux langues étrangères.
Dans le secteur, le VIE (Volontariat international en entreprise) a le vent en poupe. Ces stages à l’étranger d’une durée de 6 à 24 mois, renouvelable une fois, ouverts à tout candidat âgé de
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Mondial de l’automobile, du 4 au 19 octobre,
Paris, Porte de Versailles.
moins de 28 ans représentent un bon moyen pour être embauché. Valéo, par exemple, recrute tous les ans 200 VIE : plus des deux tiers sont embauchés à l’issue de leur mission.
Les jeunes réellement attirés par l’automobile ont plutôt intérêt à se tourner vers les enseignes de réparation automobile. Midas, Speedy, Feu Vert et
Norauto recrutent à tour de bras : du simple mécanicien au chef d’atelier en passant par des cadres pour les fonctions supports (comptabilité, administration).
Ainsi Norauto prévoit d’embaucher 800 personnes dont une petite centaine de jeunes cadres et Feu Vert table sur 300 recrutements, principalement réservés à des jeunes diplômés.
Valérie FROGER
38
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Une faim de jeunes LOUPS
Souffrant d’un déficit d’image, l’industrie agroalimentaire tend les bras aux ingénieurs et commerciaux.
A
vec un chiffre d’affaires de 145 milliards d’euros en 2006, dont 31 à l’exportation, l’agroalimentaire est le premier secteur
industriel français, devant l’automobile. La
France est d’ailleurs le premier pays exportateur alimentaire au monde, devant les
Etats-Unis. Si le secteur compte des géants mondiaux, comme Danone, Nestlé ou Unilever, 90 % des 10 000 entreprises comptent moins de 250 salariés, toujours en manque de forces vives malgré les aléas
économiques conjoncturels actuels. Même si les recruteurs se montrent plus prudents dans leurs embauches, ils continuent à alimenter leur vivier de candidats. Dans les très grandes entreprises, on sait que l’actuel ralentissement de la croissance est conjoncturel. Les PME risquent donc d’être plus prudentes que l’an dernier, même si les remplacements de départs en retraite sont toujours d’actualité.
A la clé, de nombreux jobs pour les titulaires d’un troisième cycle, mais pas seulement.
« Depuis quelques années, notre industrie – qui recrute toujours beaucoup d’ingénieurs – embauche à 60% des profils bac +2/3 », souligne Philippe
Pelvet, directeur de l’Apecita (Association pour l’emploi des cadres, ingénieurs et techniciens de l’agriculture et de l’agroalimentaire). « Pour des postes de chefs de secteur, nous embauchons surtout des titulaires de BTS et DUT techniques de vente, diététique ou agroalimentaire, complétés par une licence professionnelle en commerce », confirme Magali Fajal, responsable du recrutement chez Pomona. En 2008, le groupe recrutera
150 cadres en CDI sur toute la France, dont
…
Karine Trébert,
36 ans, directrice des achats d’un producteur et distributeur de produits pâtissiers semi-transformés à
Rungis (94).
Comment avez-vous évolué vers la fonction achat ?
Karine Trébert : J’ai complété mon DUT en technique de commercialisation par une spécialisation dans la distribution à l’université. J’ai passé les treize premières années de ma carrière dans la grande distribution, où je suis entrée comme chef de rayon. Au bout de huit ans, après avoir été chef de produit, je suis devenue acheteuse pour le secteur de la boulangerie. Dans la grande distribution, on achète des produits de marque. Il y a des mécanismes précis, encadrés par la loi. Je suis passée du côté du fournisseur. J’achète les matières premières. Je dois donc analyser le produit que j’achète et surveiller la variation de son cours international.
Quelles sont les attributions d’acheteur ?
KT : La fonction d’acheteur consiste à rencontrer les fournisseurs, savoir analyser la valeur d’un produit, négocier les tarifs, les promotions, suivre les tendances de marché. Il est en effet primordial d’anticiper les hausses et les baisses de cours. La veille concurrentielle fait aussi partie de nos attributions. Il faut savoir ce que proposent les concurrents de nos propres fournisseurs.
Quelles sont les qualités d’un bon acheteur ?
KT : Il faut savoir se remettre en question. Sur le terrain, lors des négociations, il faut savoir
écouter le fournisseur et pas seulement se focaliser sur un prix. D’autre part, la finesse d’analyse et la bonne préparation du dossier sont cruciales pour faire la différence. Il faut aussi connaître profondément ses marchés, ses produits, ses fournisseurs. Etre un bon acheteur passe par l’anticipation et la connaissance.
Le poste d’acheteur a bien
évolué. Avant, c’était « j’achète super bien, au centime près ».
Maintenant, il faut acheter intelligemment. Etablir une relation pérenne avec ses fournisseurs, être sûr d’eux, sûr qu’il n’y aura pas de rupture de stock. Veiller à ce que le fournisseur soit aux normes, connaître la législation. Tout cela est aujourd’hui plus important que le prix.
DM
40
… la moitié de jeunes diplômés. « Le gros des besoins se trouve dans la fonction commerciale.
Nous recherchons aussi quelques jeunes auditeurs internes, de formation bac +5, type DESCF,
MSTCF ou école de commerce. Mais il est de plus en plus difficile pour nous d’attirer les jeunes », regrette-t-elle. Chez Danone, qui recrute environ 220 cadres cette année, dont 70 % de jeunes, 45 % concernent aussi la fonction commerciale. « Nous attachons une grande importance au potentiel des juniors que nous recrutons, pour les faire évoluer en interne », souligne Olga Koenig, responsable du sourcing pour le groupe
Danone France. Le fonctionnement en flux tendu renforce aussi la fonction stratégique achatslogistique. Dans un poste où l’expérience fait la différence, les jeunes commerciaux ayant une spécialisation achat-logistique sont fortement
Certification et logistique sont très appréciées.
appréciés. Les métiers relatifs
à la qualité ou à la certification sont très prisés par les
JD. « Les postes de responsable qualité sont les seuls pour lesquels nous ne souffrons pas de pénurie de candidats », indique Magali Fajal.
En revanche, il y a un manque de candidats sur les postes liés à la production.
Le secteur pâtit toujours d’une image négative à cause de ses conditions de travail. Les JD ne se ruent pas spontanément sur les boulots fonctionnant sur des plannings en « 3x8 ». Et pourtant, les opportunités d’emploi et de promotion y sont nombreuses. Pour un jeune ingénieur, une expérience sur une ligne de production permet de mesurer très vite son implication, son autonomie (on est seul la nuit) et sa capacité à manager différentes
équipes. C’est une prise de responsabilité effective et directe. Les managers de demain se recrutent d’abord en production, sur des fonctions de chef de ligne. Un ingénieur peut tout à fait débuter sa vie professionnelle par un poste de chef de ligne de production, puis en deux ou trois ans plus tard, passer chef d’atelier, avant d’évoluer vers un poste de type responsable de production.
Delphine MONINOT
Jean-François
Decrop, directeur chez
Michael Page
International, division
Ingénieurs &
Techniciens.
« Les rémunérations dans le secteur agroalimentaire sont clairement en dessous de la moyenne nationale des salaires. Mais il ne faut pas oublier que la plupart des ingénieurs y viennent par plaisir, par intérêt, notamment dans la qualité. De plus, la plupart des usines sont situées en régions où le coût de la vie est souvent moindre. En général, un ingénieur débutant peut tabler sur une rémunération moyenne de 30 K¤ annuels, voire 35 K¤ dans le secteur de l’énergie. Dans l’agroalimentaire, on est plutôt sur des moyennes entre 26 K¤ et 28 K¤, dans les PME-
PMI. C’est un peu différent dans les grands groupes internationaux, qui ont des grilles selon les écoles d’origine et le profil évolutif de haut potentiel ou non. Là, on peut tabler sur 32 K¤ à
35 K¤ auxquels il faut ajouter participation et intéressement. Du côté des commerciaux, il n’est pas rare de débuter aux alentours de
25 K¤ à 27 K¤. Mais il ne faut pas oublier les nombreuses embauches de bac +2 ou 3 ne tire pas les salaires de départ vers le haut ».
41
En savoir plus
Associations
L’Apecita propose des renseignements sur les métiers, les stages, les formations.
www.apecita.com,
Association nationale des industries alimentaires, www.ania.net
Salon
Sial, salon international de l’agroalimentaire, du 19 au
23 octobre 2008, Paris-
Nord Villepinte.
www.sial.fr
L’audit et le conseil s’ouvrent à la DIVERSITE
Le secteur est en effervescence depuis deux ans. Face à la pénurie de cadres , les acteurs du marché se tournent vers les diplômes universitaires.
Marine Laufer-Tourte,
36 ans, senior manager audit chez PwC.
Quel a été votre parcours chez PwC ?
Marine Laufer-Tourte :
Diplômée d’HEC spécialisée dans l’audit conseil, j’ai été recrutée au département banque et audit de PwC suite à un stage en octobre
1995. Mais début 1999, je pensais avoir fait le tour de cette activité. Une branche de conseil se créait dans les techniques réglementaires du domaine bancaire. J’ai participé à son développement.
Ce fut un changement radical de métier. Si dans l’audit, on remplit des obligations légales, dans le conseil, on répond à des demandes ponctuelles du client. La relation est différente. Après un passage par Londres, on m’a proposé un poste de management aux côtés du patron de l’audit en France. Depuis
2005, je suis donc son directeur de cabinet.
Si c’était à refaire ?
MLT : Ces choix me correspondent. Je suis sortie des sentiers battus et en ai assumé les conséquences.
Il y avait une prise de risque.
Je sais que mon poste actuel est atypique. Mais j’y ai une vision stratégique de l’entreprise et je dispose d’un accès à la direction générale. Si c'était à refaire, je ne changerais rien !
Propos recueillis par
Delphine Moninot
S
tratégie, performance, fusions-acquisitions, développement durable… Pour aborder ces différentes problématiques, les entreprises ont un besoin croissant de
conseils. L’internationalisation des marchés, la
complexité galopante des normes comptables et fiscales ainsi que la quête toujours plus forte de rentabilité les poussent également à solliciter l’expertise d’auditeurs, d’experts-comptables et de contrôleurs de gestion. Conséquence : les cabinets de conseil et d’audit voient leur volume d’activité croître chaque année depuis 2006 et recrutent à tour de bras. Leur cible privilégiée : les jeunes diplômés.
Sur ses 1 200 recrutements prévus en 2008, Deloitte en réservera la moitié à des débutants, Accenture en embauchera 800, PricewaterhouseCoopers 520,
Ernst & Young 700, KPMG 630, Mazars plus de
200, Grant-Thornton une centaine.
La palette des postes proposés est large :
PricewaterhouseCoopers recherche, par exemple, des auditeurs financiers, des consultants (en management, en systèmes d’information, en assistance à maîtrise d’ouvrage, spécialisés en risques
Des opportunités
à saisir dans les régions.
des marchés), des analystes, des experts-comptables, des avocats, des fiscalistes. Son concurrent Accenture propose quant à lui des postes de consultants en management et organisation, en systèmes d’information et en technologies, de juristes, d’informaticiens, de responsables des ressources humaines, de contrôleurs de gestion, de chargés de communication… Ces emplois sont majoritairement à pourvoir en région parisienne, mais il existe aussi des opportunités en régions.
Conformément à leurs habitudes, les recruteurs du secteur continuent à puiser dans le vivier des
écoles de commerce et d’ingénieurs. Pas besoin pour les jeunes diplômés d’être forcément dotés d’une spécialisation pointue : « Nous embauchons des profils généralistes. L’expertise, nous leur apportons ensuite », souligne Alain Perroux, directeur de la stratégie des ressources humaines chez Ernst & Young. Le processus d’intégration prévoit en effet toujours une période de formation maison. Pour s’attirer les bonnes grâces des jeunes diplômés, les recruteurs jouent la carte de la proximité : forum écoles mais aussi stages en entreprise. En 2008, KPMG en proposera 500,
Ernst & Young 400, PricewaterhouseCoopers
300, Accenture 200, Mazars 180… Une stratégie payante selon Isabelle Grevez : « chez nous, un stagiaire sur deux est ensuite embauché ».
Malgré ces différentes « sources » de candidats,
…
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© 2008 KPMG S.A., société anonyme d'expertise comptable et de commissariat aux comptes en France et membre du réseau KPMG de cabinets indépendants adhérents de KPMG International, une coopérative de droit suisse - Tous droits réservés - *Profession comptable 2007
L’audit et le conseil s’ouvrent à la DIVERSITE
Peut-on vraiment faire carrière dans le conseil ?
« Le conseil n’est pas qu’un
« Le conseil n’est pas qu’un troisième cycle ! » Alors que de nombreux jeunes n’envisagent le conseil que comme une bonne manière d’acquérir rapidement une expérience variée, avant de filer chez le client, Olivier Juès, associé en charge des RH pour l’activité conseil chez
PricewaterhouseCoopers est clair : un cabinet de conseil est une entreprise comme une autre, où les progressions de carrières sont identiques. L’ancienneté est même un immense atout.
« Plus le collaborateur a acquis de l’expérience sur le monde économique en général et celui des entreprises en particulier, plus il bénéficie d’une aura et surtout, mieux il conseillera le client », estime Olivier Juès.
« Souvent, des collaborateurs nous quittent, car ils recherchent une diversité, ou ils font un choix de carrière différent : projet entrepreneurial, expérience opérationnelle dans un milieu industriel, explique Alain Perroux, directeur de la stratégie RH chez
E&Y. Or notre but est que les gens fassent carrière dans le conseil. Pour les fidéliser, nous ouvrons nos carrières
à la diversité. Régulièrement, le collaborateur change d’environnement sectoriel, géographique, de type de conseil. Et nous sommes très attentifs à respecter les projets personnels, à gérer au mieux les contraintes familiales. » Dans un cabinet,
troisième cycle ! »
l’évolution est très cadrée, mais plutôt rapide. On est d’abord « consultant junior » pendant deux ans. Mais les responsabilités arrivent vite, puisque le junior encadre déjà des petites équipes au bout d’un an. Ensuite, on passe « consultant senior » pendant encore trois ans.
Logiquement, on devient
« manager » au bout de cinq ans d’expérience et « senior manager » trois ans plus tard, soit après huit ans. Les consultants peuvent devenir associés à partir de 11 à
14 ans d’expérience.
« Devenir associé n’est que le début d’une nouvelle carrière car le type de clients et les missions changent, souligne Olivier Juès.
Contrairement aux entreprises plus classiques, on ne fait jamais la même chose dans une carrière dans le conseil. C’est un mode de vie. »
Elisabeth Templier,
24 ans, auditrice chez
Ernst & Young.
Pourquoi avoir choisi ce secteur ?
Elisabeth Templier : Durant ma deuxième année d’études à l’Essec, spécialité audit finance comptabilité, j’ai fait un stage de six mois en audit chez Ernst & Young. Il me restait encore deux ans d’école, mais E&Y m’a proposé d’emblée de m’intégrer
à l’issue de ma formation. J’ai
… les cabinets de conseil et d’audit anticipent une pénurie de compétences en raison des tensions croissantes sur le marché de l’emploi cadre.
D’autant que tous subissent un turn-over d’environ 20 %, les jeunes cadres prenant généralement leur envol au bout de quelques années pour aller travailler chez un concurrent voir chez un de leurs clients. Du coup, les entreprises du secteur commencent à élargir leurs critères de recrutement et se tournent peu à peu vers les universités.
La fédération Syntec (qui réunit 250 groupes d’ingénierie, de services informatiques, de conseil, de la formation) a mis en place en
2006 l’opération « Universyntec ». Celle-ci prend la forme de forums d’information sur les métiers des
études, du conseil et des services informatiques, animés par de jeunes professionnels et des recruteurs. A l’issue de ceux-ci, les étudiants se voient proposer des stages. Dans le même esprit, PricewaterhouseCoopers s’est engagé en février 2007 dans l’opération Phénix via laquelle plusieurs grands groupes ont décidé de recruter des titulaires d’un master 2 recherche (en lettres, sciences humaines, sciences…) des universités Paris I,
Paris III, Paris IV, Paris XII, Marne-la-Vallée. Ces derniers sont ensuite formés pendant trois mois avant leur prise de fonction. Le groupe a recruté seize jeunes par ce biais qui deviendront consultants ou auditeurs. Si leurs débuts dans l’entreprise sont probants, PwC renouvellera l’expérience. Avant d’être rejoint par ses concurrents ?
Ambre POUSSIELGUE
encore étudié un an et demi en Allemagne pour obtenir un double diplôme. Et j’ai été embauchée chez E&Y en septembre 2006 et je suis devenue auditrice senior en juillet 2007. Je gère des petites équipes, de une à trois personnes. L’encadrement est un aspect que je découvre.
Qu’est-ce que ce métier vous apporte ?
ET : La variété des missions m’a tout de suite plu, tout comme la jeunesse et le dynamisme des équipes.
Mais ce qui m’importe, c’est de m’enrichir. Ici, j’apprends
énormément. Il faut être curieux d’esprit et savoir s’adapter très vite à divers interlocuteurs.
Comment voyez-vous la suite ?
ET : Pour l’instant, je compte rester dans l’audit, le conseil ne m’attire pas. D’autant qu’on peut évoluer sur différents métiers au sein de l’entreprise, notamment à l’international.
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Souvent, la solution est d’envisager le problème sous un angle différent.
Une journée ordinaire pour un champion comme Tiger.
En rejoignant Accenture, vous faites le choix d’une carrière professionnelle placée sous le signe de la motivation et de l’évolution. Vous participez à des missions passionnantes et aidez à accroître la performance des plus grandes entreprises nationales et internationales. Chaque jour, vous repoussez vos limites et développez vos compétences. Vous travaillez avec des collaborateurs talentueux pour trouver des solutions innovantes et réaliser ce qui n’a jamais été tenté. Si telle est votre conception d’une journée de travail comme les autres, alors Accenture est fait pour vous.
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L’audit et le conseil s’ouvrent à la DIVERSITE
Les niches du consulting
Aux côtés des géants du consulting, les
cabinets spécialisés
se multiplient.
Entrepreneurs dans l’âme, à vous de jouer !
Si le conseil en ressources humaines a le vent en poupe dans les gros cabinets, d’autres se spécialisent sur des niches. Créé en 2002, EPS Partenaires est expert en retraite et prévoyance, épargne d’entreprise et protection sociale. Le cabinet, qui compte 5 personnes, vient d’intégrer un jeune, tout juste diplômé d’un bac +2 en ressources humaines.
« Nous intervenons sur des domaines spécifiques qui ne s’apprennent pas à l’école. Nous recherchons des personnes dotées d’une bonne culture générale des ressources humai-
Opportunités
nes, et les formons en interne », précise Hubert
Clerbois, associé chez EPS Partenaires, qui parfois peine à attirer de jeunes recrues.
« Dans une petite structure, les évolutions sont plus rapides, mais c’est moins sécurisant que dans les grands cabinets », résume Hubert Clerbois. Même discours chez Convictions RH, cabinet de conseil spécialisé dans l’accompagnement de la fonction
RH. « Nous vendons une aventure, ceux qui nous rejoignent participent à la construction d’une success story », s’enthousiasme Eudes Le Gars, directeur associé du cabinet. Créée à cinq il y a un an, la société envisage de doubler son effectif et son CA d’ici à la fin de l’année. « Nous avons déjà recruté une dizaine de juniors, titulaires de master 2 en RH, ou issus de Sup de Co, option RH », remarque
Eudes Le Gars. Autre créneau en vogue : la gestion de la diversité dans les entreprises. Nathalie Malige,
42 ans, a créé le cabinet Diverseo, voilà un an et demi avec deux associés. « Pour le moment, beaucoup d’entreprises n’abordent le sujet que sous l’angle de la communication externe. Certaines commencent à comprendre les enjeux. C’est un secteur qui monte. Il y a de la place pour les jeunes » souligne la PDG de Diverseo.
Toutefois, sa société ne fait pas dans le social.
« Nos analyses sont complexes. Nous reportons à des comités exécutifs. Il y a une grosse pression », prévient celle qui vise les diplômés de grandes écoles, titulaires d’un
MBA ou d’un autre 3e cycle universitaire. Le conseil opérationnel en optimisation des coûts (charges sociales, fiscales, achats) est également très porteur pour les jeunes diplômés. Leyton &
Associés compte parmi les trois acteurs principaux du marché avec Alma
Consulting et le Groupe Lowendal
Masai. Il souhaite intégrer une centaine de nouveaux collaborateurs. Les jeunes dotés d’une expertise en finance, droit social, droit des affaires y sont activement recherchés. Tout comme les ingénieurs spécialisés.
Créer son activité de conseil peut s’avérer un bon filon. Avec deux associés, Bastien Vincent, diplômé de l’EM Lyon, a créé Citylinks en 2005. Son credo : du conseil pour la réalisation
d’évolution dans les petites structures.
d’équipements sportifs dans les collectivités territoriales. Surfant sur le développement des partenariats public-privé, le besoin pour les collectivités de faire toujours plus avec moins… Citylinks a multiplié par cinq son chiffre d’affaires en 2007.
« Nous venons de recruter un master 2 en gestion du sport. Même si notre activité relève de l’audit et du conseil, il faut d’abord être passionné de sport », explique Bastien Vincent.
DM
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On veut faire la différence* avec nos différences.
On peut ?
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VEUX sur pwcrecrute.com
L’avenir, vous l’envisagez dans la diversité ou dans l’adversité ?
Pour en parler, PricewaterhouseCoopers vous propose d’échanger avec nos collaborateurs et des invités prestigieux, décideurs et acteurs de l’économie.
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L’audit et le conseil s’ouvrent à la DIVERSITE
Des développeurs de talents
Les profils d’experts ERP ou J2EE s’arrachent. Pour la troisième année consécutive, les SSII recrutent à tour de bras.
Nicolas Doucerain, président de Solic
(cabinet conseil en ressources humaines)
« 80 % des étudiants qui sortent des Miage
(master/maîtrise informatique appliqué à la gestion des entreprises), des DESS en systèmes d’information ou d’écoles d’ingénieurs intègrent une SSII à la fin de leurs études. C’est presque un passage obligé. Il faut reconnaître qu’on y apprend beaucoup et très vite. C’est une expérience très formatrice car le jeune diplômé est en contact avec les nombreuses cultures de l’entreprise et des environnements informatiques différents. Rejoindre une SSII permet également de se former et d’apprendre des méthodes et des procédures de gestion performantes. C’est un excellent tremplin pour, à terme, intégrer une société utilisatrice.
Au bout de 5 ans, 70 % des
JD salariés dans une SSII sont d’ailleurs embauchés par une société cliente. Les
SSII connaissent en effet un fort turn-over, de l’ordre de
15 %, et proposent des salaires alléchants pour attirer les jeunes recrues. Les rémunérations fixes sont d’ailleurs plus
élevées que dans les entreprises mais il y a rarement de variables, et encore moins de systèmes de participation ou d’intéressement. »
Propos recueillis par
Valérie Froger
Institutionnels
Syntec informatique, www.syntecinformatique.fr
Syntec conseil en management, www.syntecmanagement.com
Les SSII recrutent aussi des étudiants
Association française de l’audit et du conseil informatiques, www.afai.fr
A lire
Les métiers de l’audit,
de Elisabeth Godot,
Stéphanie Lerouge,
L’Etudiant, 2007, 11,50 ¤.
Jamais deux sans trois ! Pour la troisième année consécutive, le recrutement en SSII est au beau fixe.
Après 55 000 recrutements en 2007 (soit entre 15 000
à 20 000 créations nettes d'emplois), le Syntec informatique, syndicat regroupant les principaux éditeurs et sociétés de services informatiques, table sur autant d’embauches cette année. Et ce, malgré les incertitudes sur la croissance et la crise des subprimes. Le gros des projets, notamment dans la banque (harmonisation des systèmes d’information, CRM, gestions de comptes…), n’est pas remis en cause par les événements boursiers du début de l’année. De plus, depuis les lois Sarbane-Oxley, la législation a évolué sur la gestion des risques. Sur des profils d’architecte des systèmes d’information dans la finance ou de spécialistes en sécurité des systèmes d’information, les candidats ont clairement la main.
Du coup dans les sociétés de services en ingénierie informatique, les volumes de recrutement sont impressionnants : 3 000 embauches prévues chez
Alten, 2 300 chez Altran, 2 200 chez Sogeti, 2 000 chez Unilog, 1 800 chez Cap Gemini et Atos Origin.
Il y a aussi beaucoup de place dans les plus petites, plus spécialisées.
encore en formation.
« Les grosses SSII sont des intégrateurs. Pour l’externalisation ou le off-shore de leurs clients, des équipes de pilotage ou de conseil se mettent en place. C’est là que nous intervenons, avec des directeurs de projets qui sont des consultants de haut vol », explique
Gérald Favre-Ponte, le PDG de Seriacom Groupe, une SSII de 200 salariés, qui compte en recruter 50 à
70 cette année. Les profils recherchés ? Des ingénieurs ayant entre deux et cinq ans d’expérience mais aussi des jeunes diplômés. Voire pas encore diplômés.
Le groupe informatique Sogeti s’est déjà engagé à recruter les 120 étudiants de la promotion 2010 de
Polytech’Grenoble. Les as des nouvelles technologies
(.net, J2EE, Java) mais aussi les pros des ERP
(Enterprise Resource Planning ) et des bases de données (Oracle) sont attendus à bras ouverts pour occuper des postes d’ingénieurs d’études nouvelles technologies (Java, .net), de développeurs, chefs de projet, directeurs de projet, chefs d’équipe. Les consultants ayant une double expertise, technologique et métier
(Oracle et finance, SAP et logistique...) sont également appréciés des recruteurs. Un débutant est aujourd'hui à 32 K€ en moyenne, selon l’enquête rémunération 2007 du Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France.
DM
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I
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Nathalie Rauhoff,
Responsable Recrutement,
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«
Les carrières se font aussi bien à l’échelle régionale, que nationale ou internationale »
Quelles sont les différentes activités du groupe Crédit Agricole ?
Nous sommes le numéro un français, et l’un des leaders européens de la banque assurance, et premier recruteur dans ce secteur en France. Nous nous appuyons sur plusieurs domaines d’activité : la banque de détail (les Caisses régionales de Crédit Agricole et LCL), la banque de détail à l’international, qui est l’un des axes majeurs de notre développement, la banque de financement et d’investissement, la gestion d’actifs, les services financiers spécialisés (crédit à la consommation, affacturage, leasing...), les assurances et la banque privée. En somme, nous opérons dans tous les métiers de la finance et de l’assurance.
Quels sont vos besoins en termes de recrutement ?
75 % des personnes que nous recrutons sont des commerciaux , au contact direct de la clientèle : aussi bien dans notre réseau d’agences, que dans la banque de financement et d’investissement, par exemple. Les
25 % d’autres profils occupent des fonctions support : informatique, risques, audit, contrôle de gestion, comptabilité/consolidation, etc. Nous avons de plus en plus de besoins dans ces derniers métiers.
L’ensemble de nos embauches représentait 7500 personnes en 2007, dont 60 % de jeunes diplômés.
Que mettriez-vous en avant pour inciter un jeune à travailler chez vous ?
Avant tout, les valeurs d’un groupe dont les racines sont le mutualisme et qui attache une grande importance à la relation humaine : la cohésion, l’esprit d’entreprise, l’ouverture, la responsabilisation. Le Crédit Agricole est un groupe où il fait bon vivre, où nous développons une relation durable avec nos collaborateurs. Cette relation se traduit notamment dans notre politique de mobilité interne. Celle-ci est fortement encouragée et les perspectives d’évolution sont particulièrement motivantes. Cette mobilité fonctionnelle peut se faire à l’intérieur d’un métier ou à l’intérieur du groupe, entre différentes filiales – c’est l’avantage de couvrir un large spectre de métiers. Les carrières se font aussi bien à l’échelle régionale, que nationale ou encore à l’international.
Quelle est votre politique de formation ?
C’est pour nous un élément essentiel. Nous avons lancé une campagne intitulée « On va plus loin avec le n° 1 », en nous référant à notre positionnement de leader mais aussi aux 3,6 millions d’heures de formation que nous avons dispensées en 2006.
L’accompagnement se fait dès l’embauche par l’intermédiaire de séminaires d’intégration. Ce qui est particulièrement sécurisant pour les jeunes embauchés. Et tout au long de la carrière, des évaluations, bilans de compétences, sessions de formations sont proposés.
De quelles filières sont-ils issus ?
Pour la banque de détail, la grande majorité sont titulaires d’un cycle Bac +2 ou 3, type BTS ou licence 2 ou
3. Nous recherchons avant tout de bons commerciaux, et nous sommes ouverts à des profils très variés : il ne faut pas hésiter à postuler ! Pour la banque de financement et d’investissement, l’asset management, ou certaines fonctions centrales, comme l’audit, la comptabilité ou le contrôle de gestion, nous recrutons des Bac + 4 ou 5, issus de toutes formations : d’écoles de commerce bien sûr, mais aussi de l’université – titulaires d’un Master 2 en Banque
Finance par exemple, ou encore d’écoles d’ingénieurs, pour les métiers où les compétences en modélisation mathématique sont nécessaires.
Pourquoi recruter des jeunes ?
Nous avons bien sûr le souci d’équilibrer notre pyramide des âges et de préparer les départs en retraite à venir. Mais nous avons surtout besoin d’accompagner notre développement, que ce soit sur des métiers commerciaux ou sur des métiers supports, comme la comptabilité/consolidation ou l’informatique par exemple où nous recherchons de nouvelles compétences. Nous apprécions l’enthousiasme des jeunes, leur dynamisme, leur envie d’évoluer et nous sommes très attentifs à leur projet professionnel. Rappelons enfin que le recrutement des jeunes est favorisé par le modèle social du
Crédit Agricole : nous faisons évoluer nos collaborateurs sur plusieurs métiers, dans le but de les
« faire grandir » au sein du groupe et, parmi eux, déceler nos dirigeants de demain.
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avec le
n
°
°
1
1
ER
GROUPE BANCAIRE EN EUROPE
*
/ 1
ER
BANCASSUREUR EN FRANCE / 1
ER
EMPLOYEUR BANCAIRE EN FRANCE
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6 pôles métiers
■
3 600 000 heures de formation
■
600 évolutions professionnelles inter filiales
Rejoindre le premier groupe bancaire en Europe
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Les 3 classements sont établis au 31/12/07.
credit-agricole.com
Antoine de Riedmatten
Responsable du recrutement et de la formation,
DELOITTE FRANCE
«
Un jeune diplômé recruté chez Deloitte peut doubler son salaire en 4 ans »
En quelques mots, présentez-nous Deloitte.
Deloitte est un cabinet d’audit, de conseil, et de corporate finance. A ces activités s’ajoutent deux autres métiers complémentaires : l’expertise comptable, à travers notre filiale In Extenso, et le conseil juridique et fiscal, via le réseau Taj. Au total, nous comptons 6 000 collaborateurs, pour un chiffre d’affaire de 720 millions d’euros. Ces dernières années, nous avons connu une très forte croissance due notamment au développement de notre activité consulting. Nos besoins en recrutement sont donc
énormes : nous embauchons de 1 000 à 1 200 personnes par an, dont 50 % de jeunes diplômés.
Quels avantages à recruter de jeunes diplômés ?
En choisissant des jeunes diplômés, nous encourageons une caractéristique naturelle de notre métier : un turn-over important.
Une grande partie de nos jeunes collaborateurs partiront en entreprise au bout de quelques années.
Ils constituent un réseau d’anciens très important pour nous : de potentiels futurs clients, des précepteurs d’affaires et de recrutement. De plus, notre métier de conseil nous oblige à
être à la pointe en termes techniques et technologiques, ce que nous permettent les jeunes diplômés.
Quel profil privilégiez-vous ?
60 à 65 % de nos embauches de débutants concernent des étudiants d’écoles de commerce. 10 % viennent d’écoles d’ingénieur, 10 % de l’université, le reste concernant des profils très spécialisés dans des domaines très pointus. Cette diversité de profils constitue une source d’enrichissement. Un ancien
élève ingénieur sera un véritable atout chez un client qui travaillerait, à titre d’exemple, dans les télécoms, tant en termes de connaissances techniques, qu’en termes de contact. Or nos métiers comportent aussi une grande part de relations humaines, aussi bien entre collaborateurs Deloitte, que chez le client. C’est pourquoi cette dimension est également prise en compte dans le recrutement.
Quelles bonnes raisons de débuter une carrière chez Deloitte ?
Nous offrons quelque chose d’unique : vu la variété de nos clients, un débutant connaîtra chez nous un nombre et une diversité d’expériences qu’il ne rencontrera jamais dans un groupe industriel. Donc, dans un temps très limité – en fonction des demandes et des clients, nos missions durent d’une semaine à environ
9 mois – il sera confronté à une multiplicité d’équipes d’encadrement et à une multiplicité de problématiques.
Autre atout : notre culture du travail en équipe qui constitue, d’une part, un facteur d’émulation, mais aussi un formidable vecteur de formation terrain. Sur ce dernier point, nous faisons de gros efforts. C’est un élément capital pour un débutant.
Enfin, j’ajouterais que les valeurs que nous défendons peuvent séduire de nombreux jeunes diplômés. La diversité d’abord : 55 nationalités différentes sont présentes chez Deloitte France, et le recrutement de jeunes diplômés se fait à parité homme-femme. La solidarité aussi : de nombreux programmes de tutorat, d’accompagnement de bacheliers de milieux défavorisés, par exemple, sont mis en place.
Quelles perspectives d’évolution proposez-vous
à vos jeunes recrues ?
Potentiellement un jeune diplômé recruté chez
Deloitte peut doubler son salaire en 4 ans. On ne cherche pas à donner les plus hauts salaires à l’embauche, mais à proposer des taux d’augmentation d’année en année qui soient sources de motivation.
De plus, au bout de quelques années, un collaborateur peut être transféré d’un métier à un autre.
Il peut aussi partir pour des programmes de 18 mois à l’étranger. C’est l’avantage de travailler pour un groupe multi-activités et multinational comme Deloitte.
J’ajoute que nous sommes en train de mettre en place un programme de haut potentiel. L’idée est de développer une filière privilégiée pour ceux de nos meilleurs jeunes diplômés qui souhaiteraient avoir une carrière plus risquée, plus exposée, mais aussi accélérée, dans laquelle ils pourraient donner le meilleur d’eux-mêmes. Ce programme d’excellence concernera 10 % des embauches et sera effectif en septembre 2008.
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Sylvie Roger,
Responsable du département recrutement, mobilité et gestion de carrières,
ICADE
«
Nos jeunes recrutés viennent aussi bien d’ESC que de cycles universitaires »
Quelle est l’activité d’Icade ?
Nous sommes la 4ème société foncière de France, avec 3600 salariés pour un chiffre d’affaires de 1,482 milliards d’euros. Notre particularité tient à la diversité de notre patrimoine, nous détenons aussi bien des logements, que des bureaux, des centres commerciaux et des cliniques. S’ajoutent à la gestion de ce patrimoine des activités de promotion et de services immobiliers. C’est un domaine très vaste : Transaction
Immobilière, Conseil, Gestion de Biens, Gestion de
Copropriétés, Property & Facilities Management (la sous-traitance des services liés à l’immobilier de nos clients : la gérance, le syndic, la gestion multi-technique, le pilotage de travaux…) etc. En résumé, nous couvrons l’ensemble des activités de l’immobilier, soit environ 160 métiers.
Quels sont vos besoins en recrutement ?
Nous recrutons des collaborateurs aussi bien dans le cadre de création de postes que de remplacement.
Ces embauches se font avant tout dans les métiers de la Promotion (Responsable de Projets Immobilier, par exemple), de la Maîtrise d’œuvre ou l’Assistance
à Maîtrise d’Ouvrage (l’intermédiaire entre le promoteur et le bureau d’études).
Nous avons également besoin de personnes ayant une approche financière ou juridique de l’immobilier.
Concernant les secteurs techniques, nous recherchons des profils ayant des compétences très pointues : nous sommes confrontés à un énorme problème de recrutement depuis plus de 10 ans. Typiquement, un exemple : nous n’avons plus, en France, de gens ayant des compétences en béton armé – donc plus personne pour en former : nous devons aller chercher ces compétences-là en Europe de l’Est.
l’ESTP, l’ENSAM, le
Salon des Hauts
Potentiels, ou l’Apec. A noter que nous encourageons aussi l’embauche de personnes handicapées. Quelque soit le canal utilisé, notre procédure de recrutement se veut réactive.
Quant aux jeunes diplômés, ils représentent 6 % de notre recrutement. C’est un taux assez bas car nos activités nécessitent une expérience forte. Aussi, nous favorisons leur intégration dans les meilleures conditions, tout en assurant un suivi qualitatif. Notre politique est d’en intégrer peu mais de bien les former.
De toute façon, notre pyramide des âges est assez
équilibrée.
Concernant ces jeunes diplômés, quels profils privilégiez-vous ?
Dans les métiers du service, notamment du conseil, les formations représentées vont être la finance, l’urbanisme, ou encore des formations plus techniques. Je parle de compétences, et pas de diplômes particuliers : nos jeunes recrutés viennent aussi bien d’écoles supérieures de commerce que de cycles universitaires. En fait, nous privilégions vraiment la personnalité des candidats, leur sensibilité à la notion de service, leurs qualités personnelles, leur goût du travail bien fait, du travail en équipe. Une illustration : j’ai récemment embauché une jeune personne pour occuper des fonctions dans notre service juridique, elle est aujourd’hui Chef de Projet junior « elle fait sortir des immeubles de terre » et ça se passe très bien.
Quels moyens utilisez-vous pour sourcer des candidatures ?
Nous avons réalisé une plaquette distribuée aux candidats, loin des discours institutionnels, présentant Icade, et surtout ses métiers, les parcours qui y sont possibles, de façon claire et concrète.
D’autre part nous utilisons des canaux assez traditionnels : communication sur Internet (notamment sur des jobs-boards), dans la presse (petites annonces), nous participons à des forums, tels que ceux de
Peut-on passer d’un métier à l’autre au sein d’Icade ?
Oui, la mobilité est fortement encouragée. Pour cela, notre système de formation est très performant, pratiquement du sur-mesure. De plus, notre commission de mobilité, qui se réunit tous les 15 jours, s’efforce de répondre aux aspirations d’évolutions de nos salariés.
L’un des atouts majeurs d’Icade, c’est que sa diversité de métiers empêche qu’on s’y ennuie.
L’une de nos valeurs essentielles est cette croyance selon laquelle on est productif à un poste où l’on se sent bien.
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Donnons vie à la ville
Icade - 3600 personnes, 1,2 milliard d’euros de CA -, acteur majeur de l’immobilier en France, investit, développe et exploite des logements, des bureaux, des parcs tertiaires, des commerces et équipements.
Opérateur immobilier pour les particuliers, les investisseurs, les entreprises et les collectivités, nous apportons à nos clients des solutions complètes grâce à nos expertises en promotion, investissement, gestion et exploitation.
Chez Icade, quelque soit votre mission, nous affichons une volonté farouche de vous faire progresser et de maintenir un haut niveau de compétences grâce à notre politique active de formation.
Icade recrute 500 collaborateurs
h_f - France entière
• Responsables de projets immobiliers • Développeurs immobiliers fonciers • Ingénieurs études
• Inspecteurs technique • Consultants en immobilier
01 41 57 70 00
www.icade.fr
handicade
G E P O U R L E R
E C RU T E M E N T
E U R S H A N D I C
A P É S
Mathieu Gourlet,
Directeur des ressources humaines
France,
BUREAU VERITAS
«
Nos salariés sont très autonomes, itinérants et d’une grande technicité »
Présentez-nous les activités de Bureau Veritas.
Bureau Veritas est un groupe français assez ancien puisqu’il fut créé en 1828, à l’origine pour répondre à des besoins de l’industrie maritime : la classification des navires. Depuis, nous pratiquons d’autres métiers, mais notre activité tourne toujours autour de l’identification et de la maîtrise des risques. Outre la marine, ces métiers sont l’industrie, l’inspection (inspection périodique d’équipements afin de valider leur conformité à une réglementation), la construction (contrôle technique construction), les biens de consommation
(le testing de produits), le HSE (hygiène santé environnement), la certification (par exemple par rapport au référentiel ISO), et le service aux gouvernements et commerce international (services aux gouvernements, inspection de marchandises destinées à l’exportation).
Nous comptons plus de 30 000 collaborateurs, dont
7 000 en France, pour un chiffre d’affaires de plus de
2 milliards d’euros. Nous sommes actuellement en plein développement : notre taille, en termes d’effectifs et de chiffre d’affaires, a été multipliée par quatre ces 10 dernières années. Notre croissance organique est, en moyenne, de l’ordre de 7 % par an, complétée par une croissance par acquisition de 8 % par an.
Notre objectif est le doublement du chiffre d’affaires constaté en 2007 – année de notre introduction en bourse, à l’horizon 2011.
Comment ce projet de croissance se traduit-il en termes de recrutement ?
Nous sommes sur une tendance de 800 à 1000 recrutements par an, dont 25 % de jeunes diplômés, et 30 % de jeunes titulaires d’une première expérience de 1 à 5 ans. Les profils varient en fonction des métiers que je viens de décrire. Nous recherchons des ingénieurs diplômés d’Ecoles
Centrales, de l’ESTP, d’ENSA et des universitaires : il n’existe aucune caste chez nous. Nos besoins couvrent une très large palette de spécialités. Nous recherchons aussi des techniciens spécialisés en
électricité, électrotechnique, métallurgie.
Vos collaborateurs sont en tout cas des experts.
Oui. Nos salariés sont généralement très autonomes, itinérants et d’une grande technicité.
Concrètement leur activité consiste à intervenir auprès de nos clients pour réaliser des inspections, des essais, des audits, délivrer de l’assistance technique, ou encore de la formation.
Ce qui est particulièrement motivant, c’est que notre métier fait sens : nous cherchons à faire progresser nos clients.
De plus, notre activité est en plein essor car nous intervenons en réponse à des problématiques contemporaines très importantes : le développement durable, la standardisation, la mondialisation des échanges, le développement des marchés émergents, ou la croissance des populations urbaines. Sur tous ces sujets, nous vendons de l’expertise mais aussi des missions tierce-parties, ce qui nous soumet à un devoir d’intégrité et d’éthique très important. C’est un métier utile, dont nos collaborateurs sont fiers.
Enfin, par la diversité des modes et des terrains d’intervention, la multiplicité des contacts, le grand nombre d’opportunités d’apprentissage, d’évaluation, et de progression, nous faisons évoluer nos collaborateurs.
Quelles sont ces possibilités d’évolution ?
Vu notre dynamique, les perspectives d’évolution peuvent se dégager très rapidement : au bout de 2 ou
3 ans, on peut se voir confier la responsabilité d’un centre de profit avec entre 10 et 30 collaborateurs à manager. A moyen terme, des opportunités pour accéder à des fonctions de cadre dirigeant peuvent se dégager assez facilement.
Une autre manière d’évoluer est due aux passerelles qui existent entre nos différents métiers. Même si ces passerelles concernent avant tout des fonctions senior de chef de projet, de management opérationnel, ou de business development.
Mais certains de nos collaborateurs préfèrent rester dans le domaine purement technique et devenir des experts nationaux, voire internationaux dans leur domaine.
En outre, notre activité se fait localement ; nous sommes donc implantés sur tout le territoire.
Parallèlement, nous sommes présents dans 140 pays, faisant de Bureau Veritas l’entreprise la mieux implantée à l’étranger après Air France. En conséquence, une carrière peut se faire aussi bien au niveau régional, qu’à l’international.
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33 000 collaborateurs présent dans 140 pays
700 agences et laboratoires dont 145 en France
CA : 2,067 millions d’euros
Des millions de personnes prennent un bon bain chaque jour.
Vous y serez pour quelque chose.
Ingénieurs Bâtiment, Thermique, Electricité
h/f
Inspecteurs
h/f
Consultants Maîtrise des Risques HSE
h/f
Chefs de Projets
h/f
Si le secteur du bâtiment est l’un de nos domaines de prédilection, nous intervenons dans bien d’autres univers tels que la marine, la construction, l’industrie, l’énergie, les biens de consommation, les transports ou les services. L’ensemble de nos métiers nous amènent à vérifier la solidité et la sécurité des structures bâtiments, tester des matériaux ou des biens de consommation, approuver les plans d’une installation pétrolière off-shore, auditer l’impact environnemental d’une usine ou inspecter des marchandises dans un port…
Notre haut niveau d’expertise technologique se juge à la lumière de nos chantiers d’envergure, faisant appel aux compétences les plus pointues : grandes installations de combustion, sites Seveso, tunnel TGV Lyon-Turin, extension sur la mer de Monaco,...
En nous rejoignant, nous partagerons ensemble une même ambition : celle d’aider les entreprises et institutions à maîtriser les risques et à se développer en toute confiance. Votre métier sera d’autant plus passionnant que l’apparition de nouveaux risques, liés à l’évolution des technologies et à la globalisation de l’économie, imposent sans cesse de faire évoluer ses connaissances et ses compétences.
Rejoindre l’un des leaders mondiaux de la Qualité, de l’Hygiène et de la Santé, de la Sécurité, de l’Environnement et de la Responsabilité sociale, c’est s’ouvrir de belles opportunités au sein d’un groupe international à la croissance soutenue.
Nous avons notamment mis en place une filière destinée à une “pépinière” qui permet d’évoluer dans des délais courts vers des postes de managers, partout en France.
Envie de construire avec nous un monde plus sûr, connectez-vous à
www.bureauveritas.fr
Patrick Gilloux,
Directeur Recrutement et Mobilité,
KEOLIS.
«
Plus que des diplômes, nous recherchons des profils : des jeunes capables de diriger, de prendre des décisions, d’écouter, dotés d’une bonne aisance relationnelle... »
Présentez-nous l’activité de Keolis.
Nous mettons en
œuvre au quotidien le service public de transport tel qu’il a
été décidé par les collectivités territoriales
– communes, structures intercommunales, d é p a r t e m e n t s o u régions. Pour citer quelques exemples qui parlent au grand public, nous exploitons les réseaux TCL à Lyon, Star à Rennes, ou encore
Transpole à Lille. Nos 25 000 collaborateurs en
France (plus 11 000 à l’étranger) sont présents sur tout le territoire. Concrètement, notre activité couvre trois grandes familles de métiers. Ceux de l’exploitation, qui mettent en œuvre les moyens humains et matériels pour assurer la qualité et la fiabilité du service. Ceux de la maintenance qui gèrent l’entretien de nos 15 000 véhicules roulants – bus, cars, tramways, métros. Enfin, il y a les métiers du marketing : études de marché, définition de l’offre de transport (quels besoins ? quel prix ? quel système de billetterie ?…), mais aussi promotion et communication.
Et il y a bien sûr, derrière ces trois grands pôles, tous les métiers supports propres à un grand groupe : contrôle de gestion, finance, RH, etc.
Quels sont vos besoins en recrutement et quels profils privilégiez-vous ?
En 2007, nous avons recruté plus de 5000 personnes, dont 200 cadres. Parmi eux, une trentaine de jeunes diplômés, de bac + 2 à bac + 5. Plus que des diplômes particuliers, nous recherchons surtout des profils, des têtes bien faites qui s’orientent vers le management : des jeunes capables de diriger, de prendre des décisions, d’écouter, de résister à un environnement contraint, dotés d’une aisance relationnelle, de créativité, d’une bonne maîtrise des outils informatiques, et d’une bonne sensibilité aux chiffres et à la gestion.
En 2008, nous inaugurons un dispositif d’accueil de jeunes diplômés qui prendra la forme d’une pépinière de futurs dirigeants dans nos métiers de l’exploitation. Ce processus s’étale sur douze mois : six mois dans une filiale en milieu urbain, puis six mois dans un contexte interurbain, accompagnés,
à chaque fois, par des tuteurs dotés d’une grande expertise. A cela s’ajoute une formation théorique de 29 jours au sein de l’Institut Keolis, notre université interne. En fin de ce processus d’immersion et de formation, ces jeunes recrues seront affectées
à des postes de responsable d’exploitation.
Ce projet s’inscrit dans un programme particulièrement ambitieux de formation des jeunes, appuyé par un investissement d’un million d’euros par an durant cinq ans.
Quelles perspectives d’évolution pour un jeune chez Keolis ?
Tout d’abord, il faut noter que dans ce métier, on est à la fois en contact avec les élus locaux et leurs services, et les clients voyageurs. C’est un métier utile, qui a un sens, de l’ « intelligence sociale », et qui répond à un certain nombre de questions contemporaines, telles que celles liées au développement durable.
C’est un métier peu connu des jeunes diplômés, parce que peu enseigné, mais c’est un métier très riche, qui enthousiasme rapidement, et passionne le plus souvent.
Concernant l’évolution, elle est très fortement encouragée chez nous. Nous gérons environ
200 sites en France, certains avec quelques dizaines de personnes à diriger, d’autres, plusieurs milliers. D’un poste à l’autre, la compétence et la maturité requises ne sont évidemment pas les mêmes. Nous sommes attentifs à ce que les collaborateurs qui le désirent puissent se remettre en jeu pour acquérir de nouvelles compétences et accéder à de nouveaux postes. Notons que ces évolutions de carrière peuvent aussi se faire à l’international, puisque le groupe Keolis réalise 40 % de son chiffre d’affaire à l’étranger, et que ce taux est en forte augmentation, avec pour axes principaux l’Europe du Nord et de l’Est, l’Afrique du Nord, et l’Amérique du Nord. En tout cas, pour nous, le principe de mobilité est très important.
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“ Avec mon équipe, c’est toute une ville que nous transportons ”
Cécile, 29 ans
Vous aussi,
rejoignez le monde passionnant des métiers du transport
Keolis, acteur de la mobilité
Favoriser la mobilité de tous et rendre le transport public de voyageurs plus moderne et plus performant, telle est l’ambition des équipes Keolis au quotidien. La volonté de développer le transport public de demain et la passion d’œuvrer au service de la mobilité durable, animent les 38 000 collaborateurs dans 7 pays d’Europe et au Canada.
Rejoignez un Groupe dynamique et en pleine expansion qui répond à une seule logique : le service du client voyageur.
Jeunes diplômés, Bac+2 à Bac+5, venez rejoindre les équipes
Keolis pour des métiers aussi variés que l’exploitation, le marketing ou la maintenance.
Pour postuler, envoyez votre CV à
recrutement@keolis.com
www.keolis.com
Jean Cassingena
«
Jean Cassingena,
responsable des études et de la politique des ressources humaines et
Pierre Hervé-Bazin,
responsable du département recrutement France,
AREVA.
On a besoin de têtes bien faites pour les former à nos métiers très spécifiques »
Présentez-nous l’activité d’Areva.
JC : Areva est un groupe industriel
investi dans l’ensemble du cycle nucléaire, de la prospection d’uranium, son enrichissement, jusqu’au retraitement du combustible, en passant par la construction de centrales, sans oublier bien sûr les activités de transmission et de distribution d’énergie. Nous comptons
65 000 employés dans le monde, dont
33 000 en France.
De plus, on peut s’inscrire dans une carrière longue, riche, pleine de rebondissements.
Enfin, aspect auquel les jeunes sont particulièrement sensibles, la thématique environnementale est également importante – l’énergie nucléaire étant une des
énergies les moins polluantes.
JC : J’ajouterais que les opportunités de développe-
ment interne, notamment dans la possibilité de passer d’un de nos métiers à l’autre, est un puissant facteur d’évolution professionnelle. Nos compétences en matières de produits et de procédés complexes, nous font recourir à des champs de compétences très variés, susceptibles de séduire spécialistes et généralistes autour de projets de taille et d’ambitions très différentes.
Quels sont vos besoins en recrutement ?
JC : En 2007, nous avons recruté 4 000 personnes
en France (11500 personnes dans le monde), dont un millier de jeunes diplômés. Depuis 2005, nous avons une organisation centralisée dédiée au recrutement des jeunes cadres et des jeunes diplômés. Pour toucher cette population sur un marché très tendu, nous utilisons plusieurs leviers : nous établissons des liens avec les écoles, nous organisons des journées de recrutement, mais aussi des événements plus originaux sur Second Life, ou en nous appuyant sur des réseaux tels celui de Face Book par exemple. Ces démarches sont destinées à renforcer notre image et
à témoigner d’une démarche plus active vers nos jeunes publics.
Vous êtes donc particulièrement sensibles à la formation de vos collaborateurs.
JC : Oui, d’autant que l’élargissement de notre
recrutement nous y oblige : en moyenne, un employé d’Areva en France suit 30 heures de formation par an. Ce complément de formation se fait sur deux segments. Celui de l’intégration d’une part, qui vise à délivrer le savoir nécessaire concernant notre groupe, nos métiers, nos exigences de sûreté et de sécurité, nos systèmes d’assurance qualité, les compétences propres au domaine et aux postes que nous proposons. Celui de la professionnalisation d’autre part, permettant d’approfondir ses connaissances dans son domaine ou dans d’autres métiers, permettant d’approfondir son champ technique, d’accéder à des responsabilités de chef de projet, d’expertise ou de management. Concernant l’accès aux fonctions managériales, Areva possède sa propre université et des cycles de développement avec les meilleures universités mondiales.
Quels profils privilégiez-vous ?
PHB : Principalement des formations scientifi-
ques, surtout d’écoles d’ingénieurs, sans élitisme. Et cette ouverture tend à s’élargir à l’université. Cet
élargissement de notre sphère de recrutement est, au départ, dû au marché. Mais c’est finalement une chance que les circonstances nous aient imposé cette tendance car le groupe se trouve renforcé par la diversité de profils. Plutôt qu’un diplôme bien spécifique, on a besoin de têtes bien faites pour les former
à nos deux métiers très spécifiques.
Dans quelle mesure un jeune diplômé peut-il s’épanouir au sein d’Areva ?
PHB : Quand on entre chez Areva, on rejoint une
industrie de pointe dans laquelle des gens passionnés ont matière à s’enthousiasmer. On participe au défi de l’accès à l’énergie pour tous, ce qui dépasse de loin les seuls enjeux industriels.
Y a-t-il la possibilité de faire carrière à l’international ?
PHB : Les systèmes de transmission et de distri-
bution d’électricité sont très internationalisés. Nous produisons localement dans une quarantaine de pays. On peut donc, si on le souhaite, faire la totalité de sa carrière à l’étranger. Sur le nucléaire à proprement parler aussi : en ce moment, nous avons un chantier en Finlande, demain ce sera en
Chine, après-demain aux Etats-Unis, en Afrique du Sud ou ailleurs.
JC : Le marché nucléaire comme vous le savez, pré-
sente aujourd’hui un très grand dynamisme. Il ne se passe pas un mois sans qu’un nouveau projet, ou un nouveau programme ne soit envisagé dans le monde.
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AREVA s’intéresse aux talents qui ne mettent aucune frontière
à leurs compétences,
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2 et acheminer l’électricité en toute fiabilité. Nous recrutons et développons, chaque jour, de nouveaux talents. Car c’est en reconnaissant le potentiel de chacun et en le faisant grandir que nous contribuerons à répondre aux grands enjeux du
XXIe siècle : accès à l’énergie pour le plus grand nombre, préservation de la planète, responsabilité vis-à-vis des générations futures.
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Energie-Environnement :
charger les BATTERIES
Grenelle de l’environnement , retour du nucléaire sur le devant de la scène, fusion Suez-
GDF, pétrole cher… Il y a de l’électricité dans l’air et de nombreux postes à saisir .
3
00 recrutements de jeunes diplômés chez
Suez, 400 chez GDF, 450 chez Total. C’est peu dire que le secteur de l’énergie-environnement est porteur et le sera dans les années à
venir. A ce sujet, le Grenelle de l’environnement de septembre dernier aura donné un véritable coup de projecteur – si ce n’est de pouce. « Avec une formation technique solide d’ingénieur, c’est une bonne idée que de s’orienter dans ces métiers, pour lesquels il y a encore un déficit dans la formation initiale, estime Fabrice Veyre, directeur de la division immobilier et construction chez Michael Page. Les gros employeurs (Suez, Veolia, EDF, GDF…) sont capables de former à des métiers précis des ingénieurs généralistes. Ils sont souvent intégrés en pépinières pour les métiers rares ». Suez a, par exemple, mis en place un programme de pépinière spécialisée sur le nucléaire, entre la
France et la Belgique, depuis deux ans. « Nous y recrutons 60 à 70 personnes cette année », explique Florence Cariou, responsable du recrutement du groupe Suez.
L’objectif étant 700 recrutements sur le nucléaire d’ici 2010.
Après avoir été sélectionnés dans les meilleures écoles, les jeunes ingénieurs sont embauchés et bénéficient d’un parcours professionnalisant entre intégration et formation. « Les pépinières sont adaptées aux besoins. Nous en avons aussi une pour la finance. Les cadres financiers doivent bien connaître les métiers », continue Florence Cariou.
Si les grands groupes misent sur la formation, les plus petites entreprises recherchent directement des experts ou des confirmés. Un ingénieur qui a passé trois ou quatre ans dans une entreprise comme Suez intéressera grandement de plus petites entreprises.
Mais le gros des recrutements se fait sur des profils d’ingénieurs et de commerciaux. Sans oublier les fonctions support. Pour des postes de traders sur les marchés de matières premières et de l’énergie, les fournisseurs d’énergie recrutent aussi des profils master 2 en maths finance.
GDF, lui, recrute 250 ingénieurs, une soixantaine de commerciaux, une centaine dans les fonctions support. Les trois quarts se situent en Ile-de-France.
Parmi les profils techniques, les compétences en production, dans la conduite de projets, en bureau d’études sont très recherchées. « Nous sommes en concurrence avec les pétroliers sur les profils de spécialistes dans l’exploration production ou en géoscience. On s’arrache les jeunes ingénieurs », estime
Jean-Paul Biard, directeur
Les grands groupes s’arrachent les jeunes ingénieurs.
adjoint de la DRH du groupe GDF.
Dans l’exploration-production, on manque de géologues, de géophysiciens et de mathématiciens.
« Nous piochons dans les écoles d’ingénieurs, de commerce et les universités, précise Anne
Vissman, la DRH de Shell. Nous recrutons à
70 % des profils techniques. Le reste concerne la vente et le marketing, la finance, les ressources humaines, la logistique-distribution, les achats-approvisionnements. »
Delphine MONINOT
Les énergies vertes, un bon filon ?
Solaire, biomasse,
éolien, biocarburants.
Tous les grands groupes ont leurs filiales d’énergie « verte ». EDF
Energies nouvelles, Erelia ou
Maïa Eolis chez GDF sont en plein développement. Suez a annoncé début février vouloir disposer de 18 % de capacité de production d'énergies d'origine renouvelable en
Europe à partir de 2009, contre 15 % actuellement.
Bien que la filière ne soit encore qu’émergente, l’énergie éolienne est la plus avancée. Les chargés d’affaires ont beaucoup de travail de ce côté. Mais tout le secteur est porteur. Dans les années à venir, on cherchera des experts : les jeunes diplômés d’aujourd’hui. « Dès deux à quatre ans d’expérience, il y a des choses à faire. Mais il n’y a pas beaucoup de postes quand on sort de l’école », prévient
Fabrice Veyre, directeur de la division immobilier et construction chez
Michael Page. « Nous avons des projets sur les énergies alternatives : éolienne, solaire, biocarburants. Mais nous ne recrutons pas de jeunes diplômés dans ces disciplines, confirme Anne Vissman,
DRH chez Shell. Notre cœur de métier reste l’exploration et la production. C’est là qu’on débute. Après, les jeunes embauchés pourront évoluer dans ce secteur s’ils le souhaitent. » Chez Suez, on assure pratiquer l’innovation dans les applications, en interne dans les centres de R&D. La géothermie est elle aussi en devenir.
DM
62
Ingénieurs Grandes Ecoles et Universités h/f
On peut souhaiter des solutions énergétiques d’avenir, et aussi décider de les produire.
Rejoindre le leader européen des énergies de demain, c’est décider d’agir. Chaque jour, EDF concilie progrès et environnement. Une exigence de chaque instant, pour laquelle nous mobilisons et accompagnons des hommes et des femmes ayant fait le choix de l’excellence. Le choix d’agir pour le bien-être de tous.
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L ’avenir est un choix de tous les jours
Energie-Environnement :
charger les BATTERIES
24 heures dans la vie d’un trader en énergie
Jérôme Knaepen, 46 ans, directeur du département trading optimisation chez Poweo.
8 h :
Regarder la météo. C’est le premier réflexe de
Jérôme Knaepen, trader en énergie chez Poweo. Un degré en moins par rapport à la température normale, et la consommation d’électricité augmente de 3 % dans la journée, celle du gaz de 10 %. En tant qu’opérateur alternatif, Poweo achète de l’électricité et du gaz en gros aux producteurs d’énergie pour le revendre à ses clients. Le but étant d’acheter au plus juste.
Anticiper les variations de température permet d’établir une consommation prévisionnelle afin d’optimiser l’achat ou la vente. Deuxième geste essentiel du matin : prendre connaissance de l’état du parc de production d’énergie, afin de prévoir les moyens de production disponibles. Troisième réflexe : consulter les
10 revues de presse sur l’actualité européenne dans l’énergie, compilées par l’analyste de marché.
français. Les producteurs déclarent de leur côté les ventes. Tout doit correspondre.
16-17 h :
C’est l’heure du débriefing avec les traders. « Je regarde ce qui s’est passé sur la journée, vérifie si tout correspond entre les flux physiques et financiers. On débriefe aussi sur les anticipations du marché. »
8 h 30 :
En fonction de toutes ces données, Jérôme
Knaepen et son équipe anticipent un prix du mégawatt/heure. Dans la salle des marchés bruissent déjà des ordres d’achat et de vente. Cela dure jusqu’à 11 h pour le très court terme (l’énergie consommée dans la journée), 16 h pour le moyen-long terme (acheter un stock de mégawatt/heure correspondant à la consommation anticipée sur l’année). Des traders demandent
à l’analyste marché pourquoi tel cours s’envole. Cela commence à être bruyant entre les traders « très court terme ». Ceux dédiés au marché du gaz sont plus calmes. Même si le directeur ne passe plus les ordres luimême, il navigue entre son bureau et la salle des marchés. « Quand j’ai une idée d’évolution de prix, je leur soumets et si tout le monde est d’accord, on prend une décision. » En tant que directeur de l’approvisionnement (ou sourcing), Jérôme Knaepen passe le gros de sa journée à définir la stratégie d’achat d’énergie pour le long terme : négociations et valorisation de contrats, signature d’échanges de capacités avec
EDF. « En tant que membre du comité exécutif qui se réunit toutes les semaines, je participe à la stratégie de
Poweo. » Il consacre aussi du temps à des comités directeurs, par pôle. Poweo en compte trois : production, sourcing et commerce.
17 h 05 :
La journée n’est pas finie. Poweo s’intéresse aux produits pétroliers, dont dépend le prix du gaz.
« Nous travaillons sur la mise en place et l’optimisation d’une centrale thermique, qui sera testée cet été et commercialisée début 2009 », précise celui qui, après
25 ans de métier, a quitté « une carrière stable dans les marchés financiers pour un projet industriel risqué.
Les marchés financiers m’amusaient quand ils étaient encore à taille humaine ». En France, le marché de l’énergie compte une trentaine d’acteurs. « Tout le monde se connaît, on s’échange des données, explique
Jérôme. On ne se fait pas de cadeau, mais on n’est pas là pour “coller” l’autre ». La journée se termine rarement avant 19 h 30. Ensuite, Jérôme ne perd jamais de vue son Blackberry.
Delphine MONINOT
En savoir plus
Institutionnels
Union française de l’électricité, www.ufe-electricite.fr
Syndicat des énergies renouvelables, www.enr.fr,
Observatoire des métiers de la banque, www.observatoire-metiersbanque.fr
Salons
Salon des énergies renouvelables, du 19 au
21 juin, Paris Expo, porte de Versailles, www.energie-ren.com
13 h :
Un sandwich devant l’ordinateur. Après la fin du marché, vers 16 heures, c’est la partie « physique » : les traders s’assurent que les flux financiers correspondent bien à des flux physiques. Il faut déclarer toutes les décisions d’achat et de revente au
RTE (Réseau de Transport de l’Electricité), qui exploite, entretient et développe le réseau public
Unemig, Union nationale des employeurs des industries gazières
62, rue de Courcelles,
75008 Paris
Pollutec, du 2 au
5 décembre, Euroexpo
à Lyon, www.pollutec.com
A lire
Les métiers de
l’environnement, Sarah
Lemalle, Marie Masi,
L’Etudiant, 2007, 11,50 ¤.
64
Un monde d’opportunités, une aventure à partager.
GÉNIE ÉLECTRIQUE
GÉNIE CLIMATIQUE
GÉNIE MÉCANIQUE
RÉSEAUX EXTÉRIEURS
NUCLÉAIRE
PÉTROLE / GAZ
COMMUNICATIONS / INFOGÉRANCE
SPIE recrute chaque année 3 000 collaborateurs.
Avec près de 400 implantations dans 28 pays et 27 000 collaborateurs, SPIE propose des services et des solutions techniques performantes qui répondent aux enjeux actuels et futurs de ses clients, qu’ils soient locaux ou internationaux.
Spécialiste des domaines du génie électrique, mécanique et climatique, de l'énergie, des communications et des infrastructures,
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Transport et logistique sur la
route de L’INTERNATIONAL
Dopées par la mondialisation des
échanges et la percée du e-commerce, les entreprises de transport et de logistique offrent des voies royales.
N
i le train ni les airs n’ont encore réussi à avoir la peau du transport routier. En
France, 85 % du transport de marchandi-
ses transitent encore par la route. Entre 2000
et 2007, le chiffre d’affaires du secteur a bondi de près de 20 %. Boostés par le développement du ecommerce mais aussi l’intensification des flux hors frontières et tenus au respect de délais toujours plus serrés, les transporteurs mais aussi les logisticiens
étoffent fortement leurs équipes (811 000 emplois dans la logistique et 705 000 dans le transport).
« Depuis deux ans, les recrutements dans le secteur de la logistique ont augmenté de 20 % », constate Marc Pietra, président du cabinet de recrutement France Ingénierie Logistique. Les embauches se situent tant au sein des leaders comme Geodis (environ 1 000 embauches dont
100 à 150 jeunes diplômés), TNT Express France,
(125 JD), DHL, Kuehne et Nagel (100 JD), FM
Logistic (70 JD), UPS, (30 JD),
Graveleau, filiale de l’allemand
Dachser (20 JD), que dans les grands groupes industriels et les distributeurs qui disposent de
Depuis cinq ans, les rémunérations sont mieux valorisées.
leurs propres entrepôts.
Les métiers phares ? L’analyste chargé d’études, qui propose au client l’optimisation des flux, délais, stocks. Le chef de projet logistique ou supply chain qui gère la chaîne de A à Z, du packaging à la mise en rayon. Et des futurs directeurs de site et responsables d’exploitation. Depuis cinq ans, les rémunérations sont mieux valorisées (30 à
35 K€ pour un bac +4/5), même si les salaires chez les opérateurs logistiques peuvent être de 10 à
15 % inférieurs à ceux des chargeurs.
Les entreprises de transport des voyageurs recrutent toujours régulièrement, comme la
SNCF, dont le plan de recrutement cadres a doublé en trois ans : 1 000 embauches sont prévues en 2008 dont la moitié pour des jeunes diplômés (60 % à la technique, 40 % en support). La RATP entend mettre sur les rails 160 bac +2 (responsables opérationnels maintenance, travaux, méthode) et 70 jeunes diplômés bac +5 (ingénieurs, chargés d’études, chef de produit). Air France devrait faire décoller 1200 nouveaux stewards et hôtesses sur
2008-2009 et recherche 100 jeunes diplômés : 60 % d’analystes vols, ingénieurs méthodes industrielles ou logistique et 40 % fonctions support (audit, contrôle de gestion…).
Audrey CORET
Marie l’Angevin,
25 ans, chargée d’études commerciales au bureau d’ingénierie de FM Logistic à
Compiègnes (Oise).
« J’ai craqué pour la logistique au cours d’un job d’été sur un poste de gestionnaire approvisionnement. On n’imagine pas tous les circuits nécessaires pour qu’un produit arrive à l’heure
à sa destination. Ça me passionne. Après mon IUT de gestion, j’ai enchaîné sur une maîtrise sciencesgestion à Rennes et le DESS logistique, économie et management des réseaux
à Paris Dauphine.
J’ai mis mon CV en ligne et 7 jours plus tard, j’ai été contactée par FM Logistic
(ndlr : 13 000 collaborateurs
en Europe, Russie et Chine).
Je travaille sur des études commerciales pour l’Europe de l’Ouest afin de trouver les meilleurs services et solutions pour les clients en termes d’entreposage et de manutention. Ce poste très transversal me laisse beaucoup d’autonomie, tout en me permettant de m’appuyer sur les experts de l’entreprise, les opérationnels dans les entrepôts, les services juridiques ou de maintenance. J’espère ensuite évoluer vers un poste de chef de projet ou ingénieur méthode process pour connaître tous les métiers de la vie de l’entrepôt. Et partir à l’international. »
En savoir plus
Institutionnels
Fédération nationale du transport routier,
www.fntr.fr
Fédération des entreprises de transport et de logistique de France, www.e-tlf.com
Salons
Transports publics 2008, le salon européen de la mobilité, du 10 au 12 juin,
Paris Expo, porte de
Versailles.
Technotrans, salon professionnel du tourisme routier, du 16 au 18 octobre,
Nantes, Parc des expositions de la Beaujoire.
Semaine internationale du transport et de la logistique, du 27 au
29 mars 2009, Paris Expo, porte de Versailles, www.salon-sitl.com
66
Chimie-cosmétique
Tout beau, tout BIO
La cosmétique présente de belles opportunités tant chez les grandes marques que du côté des sous-traitants, et surfe sur la tendance montante du bio . Les profils issus de la chimie sont également portés par la progression de la chimie verte.
L
e développement durable (DD) en ébullition dans la chimie ! Deux ans après sa création, le pôle de compétitivité lyonnais chimie-environnement Axelera rassemble plus de 120 adhérents dont 40 % de PME et 32 % de
laboratoires de recherche. Fin décembre,
Montpellier inaugurait un pôle chimie pour le développement durable. Et ce n’est pas fini. Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, l’Union des
Industries Chimiques s’est engagée à utiliser 15 % de matières premières renouvelables en 2017. Du coup, les recrutements « verts » sont à l’honneur.
« Nous recherchons des experts capables d’intégrer le DD à tous les process et de maîtriser l’impact d’un produit sur l’environnement, de sa conception à son recyclage », explique
Brigitte Gagnard, responsable du recrutement chez Rhodia. Cette année, le groupe recrute 180 cadres dont un tiers
Cosmetic Valley (pôle de compétitivité orléanais de 300 entreprises), recrute
5 scientifiques par an.
Mais l’industrie cosmétique offre bien d’autres opportunités. « Aussi nombreuses qu’en 2007 », selon Nicolas Vermesh, DG du cabinet de recrutement Michael Page.
L’Oréal recherche 200 jeunes recrues pour des postes de chercheurs, de chefs de produit. Procter & Gamble table sur
100 JD. Le groupe Beiersdorf embauchera 15 à 20 jeunes diplômés (chefs de secteur comptes-clés et chefs de produit junior) pour ses marques
La cosmétique est friande de chercheurs.
de jeunes diplômés. Parmi eux, des ingénieurs en environnement, des spécialistes de la sécurité des procédés, en hygiène et santé et des ingénieurs d’études (32,5 à 34,5 K€ avec une part variable de 6 %).
Arkema embauche 50 jeunes diplômés et s’oriente vers des profils d’ingénieurs brevets ou d’éco-toxicologues. Bash recherche des profils d’adjoints de production ou des ingénieurs technico-commerciaux.
Des opportunités également à saisir du côté de l’énergie : la business unit chimie d’Areva recrute des ingénieurs procédés et production pour accompagner ses investissements dans la chimie. Technip prévoit l’embauche de 55 jeunes diplômés formés aux métiers du pétrole et du gaz.
La cosmétique n’est pas en reste. Les laboratoires
Pierre Fabre, mais aussi LVMH Recherche
Parfums & Cosmétiques, qui implantera en 2010 son nouveau centre de recherches au cœur de la
Nivéa et Eucerin. Les laboratoires Pierre Fabre recherchent 200 jeunes diplôméspour ses branches
R&D, commercialisation-diffusion et les fonctions support. Les sous-traitants de ces géants, majoritairement des PME, s’organisent pour attirer de jeunes talents. Les sociétés engagées dans une démarche bio
(Naturalia, Weleda, Sanoflor, Sicobel, Melvita,
Nuxe, Lea nature, Phyts) mutualisent leurs efforts de recrutement au sein de l’association Cosmebio.
Audrey CORET
En savoir plus
Institutionnels
Union des industries chimiques, www.uic.fr
Fédération de la plasturgie, www.laplasturgie.fr
Sébastien Biessy, directeur du développement des ressources humaines de
Clarins
« Dans le secteur de la cosmétique, le consommateur occupe une place prépondérante et il est important d’être au plus près de ses besoins. Résultat, la fonction marketing explose.
Nous recherchons constamment des chefs de produit pour assurer les lancements de produits, le développement de nos gammes mais aussi pour s’occuper des opérations de marketing opérationnel (promotions, trade marketing, marketing direct...). Des postes de commerciaux, notamment de responsables des ventes ou de chefs de secteurs, sont également ouverts.
Nous recrutons principalement des jeunes diplômés issus d’écoles de commerce. Les stages représentent une porte d’entrée royale pour obtenir un poste
: 25 à 30 % de nos stagiaires signent un contrat à l’issue de leur première expérience. Le turn-over est très faible et les salariés sont très attachés à la marque et à l’entreprise, encore familiale. »
Valérie Froger
Centre français du caoutchouc et des polymères, www.lecaoutchouc.com
Fédération des industries de la parfumerie, www.fipar.com
Salon
Europlast Paris, du 4 au
7 novembre, Paris Nord
Villepinte.
67
Les INGENIEURS sur de
nouvelles tâches
Le secteur industriel recrute toujours de jeunes ingénieurs, mais plus seulement pour la production. Leur priorité : l’innovation et la gestion de projets .
V
oilà une partie qui n’est pas gagnée d’avance ! En effet, selon l’observatoire de l’Union des industries des métiers de la métallurgie (UIMM), 25 000 à 30 000 emplois par an devraient disparaître dans le secteur d’ici à
2015. Mais dans le même temps, 100 000 personnes
seront recrutées chaque année, avec un niveau de diplôme exigé en forte hausse pour les débutants : les bac +4 et plus représentent 13 % des recrues aujourd’hui. Selon le cabinet Ambroise et Associés, les employeurs s’attendent à voir cette part passer
à 17 %. Le signe que les entreprises n’imaginent plus leur avenir dans les activités traditionnelles de production : priorité est donnée à l’innovation et aux activités de service.
« Nous allons nous développer toujours plus autour de métiers de services, par exemple en concevant des solutions pour des immeubles entiers », confirme Catherine Baruch, directrice du recrutement et de la mobilité chez Schneider Electric. Le groupe qui a prévu 350 recrutements cadres
(dont 30 % de jeunes diplômés)
Deux axes forts : les services et l’ultraspécialisation.
recherche désormais, en plus des compétences techniques classiques, des qualités de gestion de projet, ainsi qu’une dimension plus commerciale. Même type de réflexion chez Legrand (70 recrutements de cadres en 2008), spécialisé dans les systèmes électriques. « Nos gammes de produits se complexifient, ce qui suppose un effort sur l’innovation, d’une part, et sur la valorisation de notre offre auprès des clients, d’autre part », détaille Joël Raguenez, campus manager chez Legrand.
Pour d’autres, le salut passe par la spécialisation. A l’image de Nordon, une grande PME nancéienne active dans la tuyauterie industrielle. Elle devrait recruter 35 cadres cette année, à la fois comme chargés d’affaires, et dans la conception de tuyaux.
« Nous n’avons pas de réelle difficulté à trouver des débutants. Nous pouvons toujours les former… mais trouver des profils plus expérimentés dans un secteur aussi spécifique que le nôtre s’avère plus compliqué », regrette Séverine Niderlinder, chargée de recrutement chez Nordon.
Dans le secteur ferroviaire, le dynamisme est également soutenu par des innovations technologiques : systèmes d’information embarqués, techniques de signalisation, design des trains… Mais l’activité est cyclique, liée au carnet de commandes de l’entreprise. « La construction d’une ligne à très grande vitesse, comme en Argentine mais aussi en Italie impacte directement nos recrutements », explique
Marc François-Brasier, DRH en charge du développement des talents chez Alstom Transport.
…
Aurélien Rocheteau, consultant du cabinet de recrutement
Moreno International.
« Certains jeunes diplômés ne portent pas un regard réaliste sur l’industrie, et la considèrent, à tort, comme un secteur sinistré.
Certes, à l’échelle nationale, les effectifs s’affichent en repli. Mais cela n’empêche pas certaines entreprises de rester très dynamiques, avec une forte maîtrise technologique, ou en se positionnant sur des marchés de niches. Ce qui signifie que les PME, et pas seulement les grands groupes, cherchent à renforcer leurs effectifs. Autre difficulté, les jeunes diplômés ne savent pas bien vers quels métiers ils souhaitent s’orienter au sein même de l’entreprise : travailler en production ou dans la recherche et développement, ce n’est pas la même chose.
« Les PME mais aussi les groupes cherchent de nouvelles recrues ».
Les rythmes, la pression commerciale, les types d’objectifs changent fortement, et ne s’adressent pas aux mêmes personnalités. Pour cette raison, il est assez rare de passer d’une famille de métiers à l’autre.
Une mauvaise orientation initiale peut provoquer des frustrations chez le salarié comme chez l’employeur. »
68
pour
Jusqu’où
aller plus loin ?
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Les INGENIEURS sur de
nouvelles tâches
…
« Nous recherchons donc des compétences industrielles, pour participer au développement de nouvelles technologies, mais aussi des ingénieurs managers de projet ». Tous métiers confondus, la branche ferroviaire d’Alstom recrute plus de 700 personnes cette année en France. Même type de travail par projet chez Bombardier qui devrait livrer à partir de 2009 les premières rames de la nouvelle génération de trains régionaux en Ile-de-France (NAT).
« Cette seule commande correspond au recrutement de 120 cadres, dont 30 jeunes diplômés », commente
Thierry Bouchez, responsable du développement
RH chez Bombardier Transport. De plus en plus d’éléments du train sont produits par des sous-traitants externes. Avec pour conséquence que les métiers liés aux achats et aux relations fournisseurs deviennent essentiels dans la bonne marche d’un projet. Mais tous les jeunes diplômés sont-ils prêts à rejoindre les rangs de l’industrie ? Un premier obstacle est la localisation géographique des sites, parfois
éloignés de grands centres urbains. Tandis que les salaires d’entrée, dans une fourchette comprise entre 31 K€ et 40 K€ bruts annuels, ne rivalisent pas
Les salaires ne rivalisent pas avec ceux de la finance.
toujours avec ceux de la finance et de l’audit, eux aussi friands en ingénieurs. De plus, dans les postes d’entrée, la part variable du salaire reste assez limitée.
Loin des jeunes pousses de la finance.
Sans vivre une pénurie, les entreprises doivent donc déjà penser à élargir leurs viviers de candidats. A côté des grandes écoles d’ingénieurs, les jeunes universitaires commencent à profiter d’une certaine ouverture des recruteurs. Les liens les plus fructueux se bâtissent sur le plan local, à la façon de Nordon qui a développé des relations privilégiées avec les universités de technologies de Compiègne (UTC) et de
Belfort (UTB).
La solution pourrait également venir d’une plus grande féminisation des effectifs, qui s’explique davantage par une présence croissante de jeunes femmes dans les formations d’ingénieurs que par une politique délibérée de la part des recruteurs.
« Sur les stagiaires, on atteint déjà la parité, ce qui augure d’une évolution dans les années à venir », observe Joël Raguenez. En moyenne, les entreprises de la métallurgie n’emploient que 10 % de femmes. La marge de progrès reste élevée.
Edouard LEDERER
En savoir plus
Comité d’études sur les formations d’ingénieurs, www.cefi.org
A consulter
Le site des métiers de la métallurgie. , www.uimm.fr/fr/index.html
Une mine d’informations sur les métiers, les formations et les secteurs, www.industrie-jeunes.fr
Le site de L’UIMM à destination des jeunes filles www.industrielle.fr
Jean-Edouard de
Salins, 27 ans, ingénieur développement chez Saint-
Gobain à Thourotte
(près de Compiègne).
« Me trouver au démarrage d’une ligne de production, voilà ce qui m’a poussé à accepter ce poste d’ingénieur développement dès ma sortie de l’école des Mines, en 2004. Pour des projets d’équipement de voitures de demain, notre équipe a travaillé sur la conception d’un pare-brise de très grande taille, autorisant une vision panoramique et permettant de faire rentrer plus de lumière dans le véhicule.
Nous avons planché également sur la teinte des parebrise, avec des procédés qui devraient permettre de dessiner des cadres de couleur autour des vitres du véhicule.
Très technique, mon métier s’appuie aussi sur de très fortes compétences relationnelles. En tant que chef de projet, je me trouve entre mes supérieurs – qui attendent des équipes de
R&D qu’elles remplissent les objectifs et s’engagent sur des délais précis – et mon
équipe (environ 25 personnes) qui vit au quotidien les aléas du développement : il est rare qu’un projet d’innovation suive tranquillement son cours depuis l’idée de départ jusqu’à son industrialisation. J’occupe également cette position de relais avec les différents métiers du groupe. Je dois analyser et comprendre les attentes des commerciaux (adaptation aux demandes des clients), les impératifs des industriels
(démarrage au plus vite de la production), et les orientations de la direction
R&D qui cherche à minimiser les risques. Une exigence de chaque instant. Si une erreur a été commise au stade de la conception, les coûts s’envolent très rapidement. »
70
Leader européen du transport d'électricité, nous recherchons les meilleures
énergies
Nos missions de service public :
> gérer les infrastructures de réseau
> gérer les flux d’électricité sur le réseau
> contribuer au bon fonctionnement du marché de l’électricité.
RTE recrute des jeunes diplômés
H/F
Nous sommes gestionnaire du réseau français d’électricité que nous exploitons, entretenons et développons. Doté du réseau le plus important d’Europe avec 100 000 km de circuits à haute et très haute tension, 45 lignes transfrontalières, nous contribuons de manière déterminante au développement du marché européen de l’électricité.
RTE, c’est aujourd’hui un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros et 8 300 collaborateurs qui s’investissent au quotidien pour garantir le bon fonctionnement et la sûreté du système électrique français.
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Télécoms : la voie royale de la CONVERGENCE
Les télécoms recrutent à tout-va pour faire face aux nouveaux défis de la convergence . Un boulevard pour les techniciens et les commerciaux.
A
près des années noires, le secteur des télécoms est entré dans une phase de consolidation avec le rapprochement des réseaux.
Dernier épisode : le contrôle de Neuf Cegetel par
SFR, faisant de cette nouvelle entité un sérieux concurrent pour France Télécom.
Pour contrer ces différentes offensives et gagner des parts de marché, l’opérateur historique annonce
1 000 embauches de jeunes diplômés, en particulier des ingénieurs d’affaires pour manager les agences commerciales (grand public, professionnel ou grandes entreprises) et des responsables chargés grands comptes informatiques. Autre secteur gourmand en jeunes recrues : les systèmes d’information et de réseaux, qu’ils soient propres à France Télécom ou pour le compte de clients. Les laboratoires de R&D d’Orange
Labs cherchent quelques dizaines de perles rares pour travailler sur l’innovation : informaticiens et architectes réseaux, spécialistes de cryptologie, ergonome des services, intégration de services. « Notre plan de transformation vers la convergence qui court jusqu’à la fin de l’année, nous oblige à nous réorganiser en mode projet, d’où la dimension transversale de ces postes », explique Philippe Andres, responsable de la gestion des cadres dirigeants et du développement des talents d’Orange. Côté salaires, FT a mis la barre plus haut qu’en 2007 (38 K€ avec une part variable moyenne de
12 %) et propose 40 K€ pour les jeunes diplômés des grandes écoles. Chez SFR, la DRH estime que le rachat de Neuf Cegetel ne génèrera que peu de doublons, d’où des perspectives d’embauches maintenues à 250 recrutements, dont le quart pour les jeunes diplômés. Profils : ingénieurs double compétence management de
L’Internet mobile embauches.
projets, métiers du web (développeurs, web designers), chefs de produit, commerciaux. La majorité de ces embauches est liée au développement de l’Internet mobile et des offres convergentes pour le marché entreprises. Bouygues Telecom va recruter 300 jeunes diplômés en 2008 pour les activités réseau et informatique, de même que des ingénieurs d’affaires pour les
En savoir plus
Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, www.arcep.fr
Réseau de pros
Association des ingénieurs des télécommunications, www.corpstelecom.org
accélère les
forces commerciales. Telecom Italia (Alice) envisage
50 recrutements (15 % de jeunes diplômés) sur des postes d’ingénieurs et de commerciaux, mais aussi marketing, finance, achats et logistique. Sagem communications et Sagem Mobiles tablent sur 300 recrutements en 2008 dont une partie de jeunes diplômés pour des postes de R&D, commerciaux et production. Le distributeur Avenir Telecom, prévoit de recruter pour les magasins Internity (manager adjoint, responsables points de vente). Pour la distribution indirecte, les fonctions B2B, orientées trade marketing, sont recherchées ainsi que les responsables commerciaux et export.
Audrey CORET
A lire
Les métiers des télécoms,
G. Blanchout-Busson,
L’Etudiant, 2007, 11,50 ¤.
Cristina Hoffmann,
26 ans,
Ingénieur concepteur de services
chez FT Orange.
“ Après ma formation d’ingénieur télécom, et mon cursus à l’Ecole nationale supérieure de techniques avancées, j’ai fait mon stage de fin d’études dans le studio créatif de FT R&D, sur les nouveaux objets communicants de la maison. En juin
2006, j’ai rejoint la R&D d'Orange Labs comme ingénieur d’études pour les services de voix sur IP, afin de fournir un soutien technique au Technocentre pour proposer aux clients Entreprises, des services de voix à travers n'importe quel terminal fixe ou mobile. Après un an, j’ai
évolué vers l’activité qui me passionne : le métier de concepteur de services. Je suis branchée en permanence sur l’innovation.
Pour produire des nouveaux concepts de service qui s'articulent autour de la convergence des services
(voix/données, fixe/mobile...).
Pour cela, je m'appuie sur nos résultats de recherche tant dans les domaines techniques qu'en sciences humaines. Le défi est d'être capable de concevoir des services basés sur les dernières avancées technologiques en se posant toujours la question de savoir ce qui apporte une vraie valeur pour l’utilisateur. »
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*
communicative talent
*
L’innovation, notre langage pour exprimer vos talents
Électronique Logiciel Réseaux Télécoms Radio
Chez Sagem Communications, mettre à profit toute l’intelligence d’une entreprise dédiée aux hautes technologies, c’est aussi faire communiquer les compétences, les idées et les cultures. Ainsi, dans le monde entier, les collaborateurs de
Sagem Communications conçoivent, développent, industrialisent et distribuent des produits attractifs et innovants.
Au quotidien, leur savoir-faire s’exprime au sein d’équipes dynamiques, pluridisciplinaires et multiculturelles dans une structure qui fait communiquer les talents.
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ingénieur développement, chef de projet, chef de produit, expert, architecte…
• Industrialisation / Production :
ingénieur process, ingénieur produit de fabrication…
• Achats / Supply chain
• Qualité / Méthodes
• Gestion / Finance...
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L’heure de passer à TABLE
L’ hôtellerie-restauration recherche des jeunes diplômés, mais les candidats ne se bousculent pas. Le bon moment pour décrocher des jobs en or .
D
Thibault Cléry, directeur de la division hôtellerie restauration chez
Michael Page
International.
« Le secteur de l’hôtellerierestauration et du tourisme ne paie pas bien. Un jeune diplômé gagne en moyenne
5 000 à 7 000 ¤ de moins que dans un secteur comme l’industrie. A titre d’exemple, un bac +2 recruté à un poste de chef de service dans un restaurant de chaîne va percevoir entre 20 et 25 K¤ annuels, variables compris. Pour les métiers commerciaux, un bac +5 embauché comme responsable des ventes ou un
ans l’hôtellerie-restauration, on continue de manquer de bras ! D’après les syndicats professionnels, 60 000 postes ne seraient pas pourvus chaque année sur les quel-
ques 200 000 proposés. Cette situation désespère
les recruteurs car dans le secteur, les projets sont nombreux. Le groupe Accor (Sofitel, Novotel, Ibis,
Mercure) prévoit d’ouvrir 200 000 nouvelles chambres d’ici à 2010 dont plus de 10 000 en France.
L’entreprise cherche à renforcer ses équipes et prévoit de recruter 1 000 jeunes diplômés cette année.
Les bac +2 (BTS, DUT, licence pro) ainsi que les profils école de commerce sont particulièrement recherchés pour des postes opérationnels (premier de réception, assistant chef de service) et fonctionnels (achat, marketing, finances, audit).
« L’évolution peut être très rapide. En quatre ou cinq ans, un jeune diplômé peut, par exemple, devenir manager d’un hôtel Ibis », déclare
Philippe Liger, directeur marketing ressources humaines du groupe.
Comme l’an passé, McDonald’s va recruter une centaine de jeunes diplô-
la promotion.
més : le roi du hamburger recherche des managers pour ses restaurants (profils BTS, DUT, licence) et des chefs de produit pour le siège (école de commerce et d’ingénieur, mastère avec spécialisation en marketing, achat, RH ou finance). Quant au groupe
Flo, pour faire tourner la trentaine de nouveaux resmanager d’équipe, va recevoir un salaire 30 K¤ annuels. C’est un peu léger et, même si le secteur attire, les jeunes diplômés ne se précipitent pas. Les entreprises ont fait quelques efforts ces dernières années sur les rémunérations. Elles accordent des variables, entre 10 et 20 %, indexés sur des performances personnelles ou collectives. Toutes les grosses majors distribuent
également de l’épargne salariale et de l’intéressementparticipation. Enfin, dans le tourisme, pour compenser les faibles salaires, des réductions sur les voyages sont proposées aux salariés ».
taurants qu’il compte lancer cette année, il table sur l’arrivée d’une centaine de jeunes. Là aussi, les profils recherchés varient selon les postes à pourvoir : du CAP (commis de cuisine, serveur) à l’école de commerce (adjoint d’un directeur d’établissement).
Les entreprises jouent la carte de
« Nous offrons de réelles opportunités de carrière. La mobilité interne est très forte chez nous : il est tout à fait possible d’évoluer d’une enseigne à l’autre du groupe », souligne Catherine
Augereau, directrice emploi et formation du groupe.
Pour fidéliser les salariés très mobiles, toutes les entreprises jouent la carte de la promotion interne : elles y consacrent en moyenne entre 3 et 5 % de leur masse salariale. Mais l’hôtellerie-restauration souffre d’une mauvaise image : volume horaire hebdomadaire important, journées morcelées, week-end au travail et... salaires de départ faibles.
Au niveau bac +5, la rémunération moyenne annuelle d’un jeune diplômé est d’environ 23 K€.
Un bac +2, manager chez McDonald’s, gagne quant à lui 18 K€ par an.
Reste le tourisme, dont les métiers font davantage rêver. L’offre pléthorique de formations (300 établissements préparent aux BTS spécialisés) entretient l’illusion mais les postes d’encadrement et de chefs de produits forfaitistes (ndlr : personnes qui met-
tent sur pied les voyages en se rendant sur le terrain) sont rares. A peine plus d’une centaine par an et ils concernent des seniors en poste depuis quelques années. Les BTS tourisme débouchent le plus souvent sur des emplois de bureau, derrière un écran, pour établir les réservations ou au téléphone, comme commercial. « Nous recherchons des conseillers voyages pour notre plateau de réservation situé à Evry », annonce Gaëlle Bureau, responsable emploi et formation de Jet Tours qui prévoit d’embaucher une quinzaine de bac +2. Même son de cloche chez le concurrent Kuoni qui mise sur une petite dizaine d’embauches pour son call-center de
Reims.
Valérie FROGER
74
24 heures avec un directeur de restaurant
Nicolas Cart Lamy, 29 ans, dirige l’Hippopotamus d’Opéra, l’un des deux plus grands restaurants de la chaîne en France. Il a intégré le groupe Flo en 2000, avec un bac +3, en tant que barman. Depuis, il n’a cessé de gravir les échelons.
8 h 30 :
Nicolas arrive au restaurant. Il fait le tour de la salle. « Le restaurant a fermé ses portes à 5 heures du matin. Je vérifie que rien n’a été dégradé », précise-t-il en filant dans les chambres froides.
L’hygiène, c’est sa hantise. « Je veille à ce que les marchandises livrées ce matin soient bien stockées et
à ce que les cuisines soient propres. »
9 h :
Il s’installe à son bureau. « Je consulte les statistiques de la veille et je prends connaissance du cahier de liaison que mon adjoint a rempli pendant la nuit. » Rien à signaler, il peut attaquer l’administratif.
« Un des rares moments de calme dans la journée. »
10 h :
Petit café avec le chef de cuisine. « On fait un point sur la journée à venir, l’état des stocks, le menu du jour… ». Le personnel arrive. Nicolas serre une dizaine de poignées de mains. « C’est très important de saluer tout le monde. L’équipe est jeune, 22 ans en moyenne, il faut parfois taper du poing sur la table. »
Hier, il a adressé un avertissement à une serveuse qui avait été incorrecte avec un client.
10 h 45 :
Deuxième tour du restaurant, avec le maître d’hôtel cette fois-ci, pour vérifier l’état de la salle.
Les coursives sont encombrées : « Il faut débarrasser tout ça immédiatement », insiste-t-il aimablement
11 h :
Repas avec le personnel. Tout le monde mange ensemble. L’ambiance est bon enfant et détendue. A la fin du repas, brief du maître d’hôtel sur l’animation du jour : la viande Salers.
11 h 45 :
C’est le coup de feu. Les premiers clients arrivent, le rythme s’accélère. « Je suis en salle avec tout le monde. C’est un moment stratégique. Nous avons 200 places et devons faire 400 couverts par jour. Il faut aller vite pour organiser deux services en moins de deux heures ». Nicolas accueille les clients, presse les cuisines, interpelle les serveurs, passe les plats quand il juge que cela ne va pas assez vite.
14 h 30 :
Fin du service. Débriefing avec l’équipe.
Puis retour au bureau. Pour Nicolas, le défilé commence ! L’un de ses 4 adjoints veut lui parler d’un problème de planning, le chef de cuisine souhaite le voir pour organiser des travaux… Coup de fil du siège : demain, il lui envoie un maître d’hôtel en formation. « Ça n’était pas prévu ! »
16 h :
Réunion mensuelle avec les maîtres d’hôtel.
Thème du jour : les plannings. « Nous avons un turnover de 76 %. Les plannings sont difficiles à gérer ».
Nicolas écoute et, en bon manager, conclut la réunion en reprenant les points importants.
18 h :
Repas du personnel. Nicolas salue les salariés du soir et accueille son adjoint qui va prendre le relais.
18 h 45 :
Début du service. « Je monte en salle pour prendre la température mais reste rarement. Je consacre mes soirées à la comptabilité : je sécurise les encaissements, ferme les coffres-forts et prépare ma journée du lendemain »
19 h 30 :
Nicolas rentre chez lui. Il aura serré plus d’une centaine de mains aujourd’hui.
En savoir plus
Institutionnels
Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, le site donne des chiffres sur le secteur, propose des fiches métiers et oriente vers des formations, www.umih.fr
Syndicat national de la restauration collective, www.snrc.fr
Syndicat national de la restauration thématique des chaînes, www.snrtc.fr
Salon
Equip’hotel, du 15 au
19 novembre, Paris Expo, porte de Versailles, www.equiphotel.com
A lire
Les métiers de l’hôtellerie
restauration, Laurent
Thevenin, l’Etudiant, 2007,
11,50 ¤.
75
Professions de santé,
une forme mitigée
Pénurie de médecins, d’infirmières ou de directeurs de maisons de retraite d’un côté.
Restructuration dans les grands laboratoires pharmaceutiques de l’autre. La santé du secteur est contrastée.
L
a santé rit, la pharma pleure. Du moins pleurniche. En effet, alors que le secteur sanitaire souffre d’une pénurie de praticiens, médecins et d’infirmières… quelques grands laboratoires pharmaceutiques affichent
des plans de réduction des coûts. Arrivée sur le
marché des génériques, pertes des brevets, déremboursements de médicaments... Autant de facteurs qui ont ébranlé la croissance des laboratoires l’an dernier. Depuis le début de l’année, les commerciaux de Sanofi-Aventis sont par exemple sous la menace d’un plan de restructuration. La plupart des grands laboratoires contactés ne souhaitent pas s’avancer sur un chiffre de recrutements. Alors pour débuter dans ce secteur, des concessions s’imposent. Par exemple, éviter de postuler dans des services déjà saturés de jeunes diplômés comme le marketing ou la visite médicale. « Le ralentissement de la croissance du secteur pèse sur le nombre de CDI disponibles. Les jeunes diplômés ne doivent pas hésiter
à accepter des CDD », estime Pierre
Mendiharat, senior executive manager du pôle santé de Michael Page. A contrario, ingénieurs et pharmaciens industriels sont plus que les bienvenus dans la
R&D. Pour se valoriser et se différencier dans les métiers scientifiques, une expérience à l’étranger est un plus incontestable. Les pays anglo-saxons sont meilleurs que les Français sur le passage de la recherche fondamentale à l’industrialisation. La valorisation de la recherche est un domaine où il y a de plus en plus de créations de postes pour les jeunes diplômés, notamment dans les pôles de compétitivité, comme Lyon BioPôle. On recherche pour ces métiers des scientifiques, doctorants ayant une spécialisation en brevet ou une formation en marketing ou finance.
Les jeunes diplômés sont au contraire très recherchés dans le secteur sanitaire regroupant environ 2 millions de personnes (hôpitaux, cliniques, maisons de retraite médicalisées, secteur médico-social, prise en charge du handicap, praticiens hospitaliers) et dans les secteurs privés et publics. « C’est un secteur en très forte croissance, grâce notamment de l’amélioration de l’accès aux soins et de l’allongement de la vie », explique Pierre Mendiharat.
L’APHP recrute ainsi plus de 1 000 infirmier(e)s tous les ans. Le groupe Orpea-Clinea (180 cliniques et maisons de retraites en France) recrute 800 personnes. « Nous n‘avons pas de contingent de jeunes diplômés, mais nous souhaitons intégrer beaucoup de jeunes médecins, infirmiers, psychologues, kiné… mais aussi des directeurs ou des adjoints d’établissements », explique Emmanuelle
Dec, adjointe à la DRH d’Orpea. Les titulaires d’un certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale dispose évidemment du sésame idéal. « Il y a des opportunités de carrières rapides dans la direction des établissements privés de soin.
Même sans spécialité, on se forme sur le tas », ajoute Wilhelm Laligant, DG d'Executive Advancers, cabinet de recrutement spécialisé dans la santé. « Nous sommes ouverts à une grande diversité de profils (masters de gestion, psychologie, etc.), du moment que la personne a un intérêt pour la gériatrie », confirme
Emmanuelle Dec d’Orpea qui compte ouvrir une dizaine d’établissements en 2008.
Delphine MONINOT
Le secteur médicosocial est en très forte croissance.
Pascal Le Guiyader, directeur des affaires sociales, de l’emploi et de la formation du
Leem (Les entreprises du médicament).
« Pour 2008, quelques incertitudes pèsent sur le secteur. L’arrivée des génériques, les pertes de brevets,
biotechnologies. »
les déremboursements, tout cela peut avoir des conséquences négatives sur les investissements en recherche et développement et sur les recrutements. Mais la France reste le premier producteur et exportateur de médicaments en Europe. De grands laboratoires, tels Biogaran, fabriquent en France leurs propres génériques. Cela contribue au maintien de l’emploi, bien que les produits soient moins complexes. Mais les process qualité, les opérations de production requièrent les mêmes compétences.
Pour autant, ces dix dernières années, l’industrie du médicament a été créatrice
« L’avenir repose en partie sur les
d’emplois. On compte plus de
2 000 créations nettes d’emploi et entre 10 et 15 000 recrutements par an.
L’industrie du médicament possède une politique d’intégration des jeunes.
Elle accueille entre 5 000 et 6 000 stagiaires chaque année. 4 % des salariés ont moins de 28 ans, ce qui prouve le dynamisme de ce secteur. Le secteur a de l’avenir, mais est en transformation, notamment avec l’émergence des biotechnologies. »
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Dans les pas d’un jeune directeur de maison de retraite
Jean-Christophe Romensi, 29 ans, directeur de la maison de retraite La villa Foch à Nice.
Même pas 30 ans et déjà une solide expérience professionnelle, mais aussi de la vie. Jean-
Christophe Romensi, 29 ans, dirige depuis avril
2006 la maison de retraite médicalisée La villa
Foch (groupe Orpea). En plein centre-ville de
Nice, il a en charge le bien-être de 45 résidents et supervise une équipe d’une trentaine de personnes. Les soignants, les administratifs, les animateurs, les cuisiniers, et l’homme d’entretien.
Pourtant, rien ne le destinait à ce métier. Si ce n’est un besoin irrépressible de contact humain. A 20 ans, Jean-
Christophe, titulaire d’un diplôme universitaire en réseaux informatinelle voisine sont venus faire des crêpes et ont proposé un spectacle aux résidents. Mais le quotidien
Une mission
ques, débute comme ingénieur dans un groupe informatique. « Au bout de trois ans, le côté relationnel me manquait et le travail ne correspondait pas à mon besoin de rendre service », explique-t-il. Ce Niçois d’origine, qui avait apprécié ses jobs d’étudiants dans la restauration, retourne à ses premières amours. A 24 ans, un
BTS d’assistant de direction en hôtellerie-restauration en poche, il part en Espagne gérer un restaurant. « J’y ai fait mes armes dans le management et la gestion », souligne-t-il. Mais à l’automne 2005, retour à Nice pour s’occuper de grands-parents malades et dépendants. Commence pour lui le difficile parcours de la prise en charge de la fin de vie.
Visite de maisons de retraite, méandres administratives. « J’ai pris de plein fouet l’ampleur du problème. J’ai appris à connaître le secteur. J’ai voulu apporter ma pierre à l’édifice. » Il postule à un poste de directeur chez Orpea qui lui laisse sa chance malgré son parcours atypique. Son employeur lui finance même un mastère sciences politiques, droit de la cité, spécialité « santé dans la ville » où il apprend le fonctionnement sanitaire et médico-social, ainsi que l’environnement législatif et institutionnel du secteur.
Depuis sa prise de poste, voilà maintenant presque deux ans, Jean-Christophe ne se lasse pas de cette
« mission d’accompagnement des familles, de la bonne prise en charge des résidents ». Il est heureux de voir son équipe se fédérer autour d’un projet d’établissement. « Il faut, au quotidien, avoir l’empathie nécessaire et la projection pour se dire qu’il pourrait s’agir d’un proche, explique-t-il. Les familles sont souvent démunies quand elles s’adressent à nous. Je les accompagne dans les démarches administratives et dans l’intégration du résident. La psychologue joue un rôle majeur. » Les activités quotidiennes ? Sorties ou animations dans l’établissement. Pour le Carnaval, des enfants de l’école mater-
d’accompagnement des familles.
d’un directeur, c’est aussi celui d’un chef d’entreprise, avec son lot de démarches administratives, de réunions au siège, d’autres avec les organismes de tutelle et la gestion de carrière de 30 salariés. Comblé par la variété de ses tâches, il n’occulte pas les moments plus difficiles, comme l’annonce d’un décès à une famille. « C’est dur mais des gens mettent tout leur cœur pour que tout se déroule du mieux possible. Ce n’est pas un endroit triste ».
Delphine MONINOT
En savoir plus
Institutionnels
Les entreprises du médicament, www.leem.org
Fédération hospitalière de France, www.fhf.fr
Fédération de l’hospitalisation privée,www.fhp.fr
Biotechnologies France, base de données nationale référençant l'ensemble des acteurs des biotechnologies en France, www.biotechnologiesfrance.org
Pharmaceutiques, toute l’actualité du secteur, www.pharmaceutiques.com
Syndicat national des établissements et résidences pour personnes âgées www.synerpa.fr
Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées, www.fnadepa.com
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DECRYPTER
son futur poste
Salaire, ambiance, horaires de travail, équipe…
Pas facile de cerner tous les contours d’un poste.
Voici par le menu tous les points à soulever en entretien et les questions à se poser avant de signer.
H
élène P. va de mauvaise surprise en mau-
vaise surprise. Cette jeune assistante en
ressources humaines, diplômée d’une grande école de commerce parisienne, s’est aperçue en fin d’année dernière qu’elle n’était pas payée sur quatorze mois, comme elle avait cru le comprendre lors de son recrutement, mais sur treize ! Comme elle, par peur de se voir refuser un poste, beaucoup de jeunes diplômés n’osent pas aborder certains points pendant leur entretien de recrutement.
Résultat, une fois en poste, ils sont déçus, parfois démotivés. Il n’y a pourtant aucun mal à se renseigner et à poser quelques questions. Voici les points
à aborder absolument :
L’intégration :
l’entreprise prévoit-elle une période d’intégration ou allez-vous vous retrouver seul dans un bureau, devant une pile de dossiers incompréhensibles, sans aucune explication ?
Pour savoir à quelle sauce vous allez être mangé, demandez au recruteur s’il y a des écoles internes, un système de parrainage ou de tutorat, des formations
(théoriques ou sur le terrain) ?
Le poste :
demandez au recruteur de détailler les missions de votre fonction point par point. Quelle est la place du poste que vous allez occuper dans la pyramide de l’entreprise ? De qui dépendrezvous ? Quelle équipe serez-vous conduit à animer ? Quelle sera sa taille ? Y a-t-il des déplacements de prévu ?
parle de salaire mensuel, n’hésitez pas à lui demander si vous recevrez un treizième mois. Pour les commerciaux, faites bien attention à la question des rémunérations fixes et des commissions. L’entreprise distribue peut-être des primes exceptionnelles et une participation aux bénéfices. Mettez ces questions
Chaque détail est un indicateur sur votre emploi.
au clair, car elles peuvent peser lourdement sur votre rémunération globale. Demandez des détails sur les règles d’attribution, le mode de calcul.
Prenez bien garde à ce que les points essentiels de votre rémunération future figurent noir sur blanc sur votre contrat d’embauche.
Le contrat :
clauses de confidentialité, clauses de mobilité, nature du poste, rémunération… avant de signer, vérifiez bien tous les paragraphes du contrat. Prêtez une attention aux périodes d’essai,
à leur durée et à leur renouvellement.
Valérie FROGER
Règles de vie en open space
L’entreprise :
quel est le mode de management de cette société ? Est-elle fortement hiérarchisée ?
Quelle est l’ancienneté du personnel ? Son taux de turn-over (le roulement des équipes) ?
L’entreprise met-elle l’accent sur la formation et l’élévation des compétences ?
L’équipe :
combien de personnes travaillent dans l’équipe ? Quels postes occupent-elles ? Quelle est la moyenne d’âge et leur ancienneté ? Y a-t-il souvent des projets en équipe ? Quel est le mode de fonctionnement sur un projet commun ? Quelle est l’ambiance dans le service ?
La rémunération :
si le recruteur « oublie » d’aborder le sujet, prenez vous-même l’initiative à la fin de l’entretien. On parle toujours de rémunération annuelle brute, et non nette. Si le recruteur
Travailler sur un plateau, partager son bureau avec deux ou trois autres salariés...
En France, cette pratique est devenue monnaie courante et 60 % des entreprises ont adopté l’open space. « C’est un moyen de mettre plus de personnel dans moins de mètres carrés », explique Odile Duchenne, directrice d’Actinéo, une association spécialisée sur la qualité de vie au bureau. Résultat, aujourd’hui, un salarié dispose en moyenne de 8 m
2 pour travailler.
Difficile dans ces conditions de se concentrer.
Quelques règles
élémentaires permettent cependant de s’adapter
à ce type d’aménagement.
Le bruit étant l’inconvénient majeur, mieux vaut éviter de parler trop fort, de s’interpeller, de laisser sonner le téléphone ou de passer des coups de fil personnels. Il ne faut pas hésiter à utiliser les espaces mis à disposition par la direction, salles de réunion, box privés… pour prendre l’air et retrouver un minimum d’intimité.
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Micro-trottoir : les questions pièges posées lors des entretiens
« Parlez moi d’amour », « voulez-vous aller prendre un verre ? »… Au hasard de questions surprenantes, les recruteurs cherchent à tester la réaction des candidats.
Certains recruteurs prennent un malin plaisir à poser des questions absurdes, incongrues, parfois indiscrètes. Si vous tombez sur l’un de ces adeptes du contrepied, ne vous laissez pas intimider. Au contraire, essayez d’en jouer et de retourner la situation à votre avantage. Restez sérieux, pince-sansrire ou désamorcez l’attaque en souriant
Désarmorcer en souriant
et en trouvant une parade. Dans les différents guides d’aide à l’entretien d’embauche, on note les exemples comme cette candidate à un concours administratif qui s’est vu demander : « Parlez-nous de l’amour » et qui s’est mise à passer en revue les caractéristiques du fleuve russe du même nom !
En tout cas, ne vous énervez jamais. Même si les questions relatives à votre vie privée, à votre orientation politique, à vos origines raciales ou sociales sont considérées
sans perdre son sérieux.
comme illégales, il vous sera difficile dans la pratique de ne pas évoquer votre situation personnelle. Gardez en tête que le recruteur cherche avant tout à vous tester et à voir comment vous réagissez.
VF
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Patrick Gavoty, 25 ans, analyste chez Goldman-
Sachs à Londres
(diplômé Essec).
« C’était en 2006, pour mon entretien d’entrée chez
Goldman Sachs. Au bout de
20 minutes, l’un des deux recruteurs présents dans la salle me demande : « quels ont été les échecs dans votre vie ? » Je commence à formuler ma réponse et je vois que mon interlocuteur commence
« Le recruteur m’a posé trois fois la même question en deux minutes ».
à jouer avec son téléphone portable. Bref à m’ignorer.
Trente secondes plus tard, il me repose la même question. Je reformule une nouvelle réponse. Tout à coup, l’autre recruteur m’interrompt et me demande « combien font
99 divisé par deux ». Je fais le calcul, réponds et reviens
à ma réponse. De nouveau, le recruteur m’interrompt et pour la troisième fois me pose la même question.
Je leur demande pourquoi ils insistent tant, leur explique que j’ai fait des erreurs et fais une réponse différente. Satisfaits, ils passent à autre chose. »
Rudy Muti, 26 ans, consultant chez
Neostrategy
(diplômé Edhec).
« C’était à l’occasion d’un deuxième entretien, je postulais pour un poste de consultant dans un grand cabinet de conseil en management et
« Soudain, mon interlocuteur m’interrompt et me demande “parlezmoi de moi” ! » technologie. J’avais en face de moi un opérationnel.
Soudain, en plein milieu de la conversation, il m’a interrompu et demandé : “maintenant, parlez-moi de moi”. J’ai été soufflé par la question. J’ai pris quelques secondes et j’ai rebondi en disant que s’il me posait cette question, c’est qu’il était sûrement très ouvert pour solliciter l’avis d’un inconnu. J’ai positivé. Ça a dû lui plaire car l’entreprise m’a fait une proposition d’embauche, que j’ai finalement déclinée. »
Virginie Caron, 25 ans, chef de projet nouveaux médias chez L’Oréal
(diplômée Edhec).
« Je passe sur le nombre de fois où on m’a demandé si je comptais avoir des enfants, comment je ferais pour m’organiser. C’est un classique quand on est une jeune femme. Un jour, un recruteur m’a mise en difficulté en me posant, d’entrée de jeu, une question d’actualité sur l’entreprise dans laquelle je postulais. Il m’a demandé de lui parler de la dernière action du groupe aux Etats-
Unis. J’ignorais totalement de quoi il parlait. Je lui ai dit. Un long silence s’est
« J’ai été prise de court sur une question d’actualité ».
installé. Pour briser la glace, je lui ai posé des questions, j’ai essayé d’être curieuse, d’en savoir plus. Il est resté silencieux encore un moment avant de changer complètement de sujet. »
Noémie
Assenat,
24 ans, analyste fusion et acquisition chez Uni Crédit (diplômée
EM Grenoble).
« Dans le secteur de la banque, on m’a souvent demandé : combien y-a-t-il de Mc Donald’s à
Vancouver, combien de balles de ping-pong peut-on mettre dans un Boeing 747 ou de balles de tennis sur le
Central de Roland Garros ?
En posant ces questions, les recruteurs cherchent à savoir comment raisonnent les candidats, ils n’attendent pas une réponse chiffrée mais un mode de pensée et d’analyse. Il faut juste le savoir, ne pas paniquer et essayer de répondre en
« Combien de balles de ping-pong peut-on mettre dans un Boeing 747 ? » faisant des déductions logiques. Ce n’est pas très compliqué et avec un peu d’entraînement, on y arrive très bien. »
LA LETTRE de motivation
en questions
Passage obligé et exercice périlleux, la lettre de motivation demande le respect de certaines règles.
Conseils pour franchir cette première étape et décrocher l’entretien de recrutement.
Obligatoire ou pas ?
Avec l’émergence des banques de CV automatisées, cette question devient d’actualité. « En réponse à une annonce précise, s’il est bien fait référence à l’offre d’emploi, il est acceptable de ne joindre que son
CV », estime Jacques-Denis
Latournerie, directeur du développement RH chez Grand Optical. Mais
CV et lettre de motivation restent toutefois deux exercices complémentaires : « le CV indique votre parcours avec précision, la lettre donne une vision “hélicoptère” sur votre portrait », explique Joëlle Planche Ryan, responsable des carrières à l’association des anciens de l’ESCP– EAP.
Quelle longueur ?
Moins de trente secondes suffisent aux recruteurs pour parcourir une lettre de motivation. La lettre sera d’autant plus efficace qu’elle sera bien structurée (pour permettre une lecture en diagonale) et courte. « Elle comporte trois grands messages simples : ce que j’ai fait, ce que je sais faire et ce que je veux faire. Trois paragraphes suffisent », conseille
Joëlle Planche-Ryan.
Raconter « ma vie, mon œuvre » ?
Le candidat n’est pas le sujet principal de la lettre. « La lettre met en exergue les points de convergence entre un candidat et une entreprise » explique Joëlle Planche-
Ryan. Une logique qui permet de couper les informations inutiles pour la fonction visée.
Flatter le recruteur ?
Les compliments « langue de bois » ne font pas forcément recette, tant les recruteurs sont habitués à en recevoir. Le candidat cherche à convaincre de la sincérité de sa démarche :
La rédaction se doit d’être concise et efficace.
Manuscrite ou pas ?
Le recrutement en ligne a relégué peu à peu la lettre manuscrite aux oubliettes. « L’écriture n’apporte pas de valeur ajoutée. Si je reçois une lettre par voie postale, elle doit être propre et lisible. Et elle ne subira pas d’examen graphologique. », commente
Jacques Denis Latournerie. Lors d’un recrutement en ligne, la lettre manuscrite risque de ralentir la procédure. « De plus, le mail oblige à une certaine concision, et donc à l’efficacité du propos », commente Joëlle Planche-Ryan.
commencer par un doux (mais parfois peu sincère compliment) ne représente donc pas une bonne entrée en matière. Dans le meilleur des cas, le compliment paraîtra banal.
Féliciter, par exemple, l’Oréal, pour sa position de leader dans le secteur des cosmétiques est d’un intérêt réduit. En revanche, émettre une remarque pertinente sur l’ouverture d’un nouveau site de production, l’obtention d’un nouveau marché… prouve que le candidat a pris la peine de s’informer.
Edouard LEDERER
Parler de soi autrement
Un CV visionné près de 55 000 fois !
En mettant en scène son plaisir à jouer avec les mots et les logos dans une courte vidéo,
Marie Breton a tapé dans l’œil d’une agence de publicité, où elle a décroché son premier emploi. Autre concept pour
Thomas Hauchecorne, diplômé en 2005 en marketing des technologies de l’information : son CV prend la forme d’un site web qui imite à la perfection la page d’accueil de
Google. Leur point commun : mettre concrètement en avant leur savoir-faire. Mais attention
à bien maîtriser le message.
L’été dernier, Mathieu Vaidis, jeune professionnel alors en recherche d’emploi dans le web marketing, est devenu
à ses dépens une vedette sur Internet. Dans sa vidéo, visionnée plus de 26 000 fois, sur fond du célèbre Take it
easy de Mika, il se présente, tout en déambulant entre les tours de la Défense. Avec une mauvaise qualité d’image et de son. Depuis l’homme a rebondi, mais grâce à son MBA : il travaille dans le marketing pour un géant pharmaceutique.
A lire
100 CV et lettres de motivation pour les bac +4/5
Céline Manceau et
Guillaume Verney-Carron,
L’Etudiant Pratique, 2007,
12,90 ¤.
150 lettres de motivation commentées et corrigées
Sylvie Karsenty,
L’Express, 2007, 19 ¤.
http://www.anpe.fr/espace_ candidat/conseils_emploi/ guides_pour_agir : propose des brochures pratiques
(Comment rédiger une lettre
de motivation…)
80
Convertir son stage en CDI
Mettr e à profit un stage pour se faire remarquer et décrocher un emploi ? C’est possible…
à condition de repérer les opportunités réellement prometteuses, et d’adopter la bonne attitude une fois en poste.
U
ne embauche en fin de stage n’a rien d’automatique. Afin d’augmenter vos chances de transformer l’essai, assurez-
vous de l’intérêt du stage proposé. Si dans son
offre, l’entreprise recherche « en permanence » des stagiaires « pour toutes sortes de tâches », le travail risque d’être à faible valeur ajoutée, et le stagiaire de rester anonyme… et stagiaire. Heureusement certains employeurs repèrent délibérément leurs futurs « jeunes talents » dans leur vivier de stagiaires. Le stagiaire doit alors décrypter les critères d’évaluation internes et s’y conformer. « Nous évaluons les stagiaires sur des critères d’attitudes et d’implication, pas sur des objectifs chiffrés », relève
Carole Leroy, chargée de communication RH chez
BNP-Paribas. L’aspirant doit également soigner ses relations humaines avec son manager direct.
« Comme lors d’une prise de poste classique, c’est à lui de solliciter des retours réguliers de son supérieur et de s’assurer que son travail va dans la bonne direction », insiste Joëlle Planche-Ryan, responsable des carrières à l’association des anciens de
Les stages en chiffres
800 000 :
c’est, selon le Conseil
économique et social
(CES), le nombre de stagiaires en France.
90 %
des bac +4 et plus ont effectué au moins un stage dans leur parcours
3 mois au-delà de cette durée de stage, l’entreprise doit obligatoirement verser une gratification au stagiaire.
Jusqu’à
380 €
pour un plein temps, cette somme n’est pas soumise aux cotisations sociales et patronales.
16 % :
c’est la proportion de jeunes diplômés qui ont obtenu un premier contrat de travail grâce à un stage.
l’ESCP-EAP. Cette relation privilégiée favorisera sans doute une bonne évaluation en fin de stage.
Les plus fins politiques mettront à profit leurs mois de présence au sein de l’entreprise pour tisser un réseau, et se tenir au courant des opportunités internes. Mais attention, l’exercice est périlleux : le référent reste son supérieur direct… qui risque de prendre ombrage d’un stagiaire perçu trop manœuvrier.
Edouard LEDERER
Faut-il commencer
à l’international ?
Une expérience à l’étranger fait toujours bien sur le CV mais gare aux désillusions .
Les taux d’échec sont élevés et les retours en France pas toujours bien gérés.
P as de famille à nourrir, une folle envie de découvrir le monde, un plus pour le CV...
Les jeunes diplômés sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance à l’international.
En 2007, on estime que sur les 2,3 millions de
Français travaillant à l’étranger*, plus de 35 % avaient moins de trente ans. Pourtant, l’expatriation n’est plus l’Eldorado d’il y a 20 ans et les échecs sont nombreux. Les pros de « l’expat’ » parlent même d’un taux de retour avant l’heure avoisinant les 40 %.
Avant de partir, mieux vaut donc réfléchir à deux fois car l’aventure, si tentante au départ, peut tourner au vinaigre. Voici les trois erreurs à éviter :
La mission piège :
il peut exister un écart entre la mission vendue par le DRH et la réalité sur place.
Manque de personnel, peu ou pas de moyens à disposition, ambiance difficile... Cela suffit à mettre un jeune expatrié en difficulté. « 40 % des retours prématurés sont dus à une mission qui ne correspond pas aux attentes de l’expatrié », déclare Patricia Glasel, directrice du département management interculturel chez Berlitz. Le conseil : avant de s'engager, contactez l'expatrié en poste auparavant afin de mieux appréhender la réalité de la future mission.
Le dépaysement excessif :
nourriture, culture, transports, style de management... les candidats à l’expatriation ont parfois une vision trop idyllique du pays d'accueil et de leur travail. Résultat, une fois sur place, les désillusions sont grandes. Le conseil : préparer son séjour en suivant une formation interculturelle. Cela permet de réduire l'incertitude et facilite l'adaptation.
Le retour mal préparé :
aucun pont d’or n’attend le jeune diplômé qui revient en France. Au contraire, en son absence, l’entreprise a changé, ses relais internes sont souvent partis et son retour n’intéresse personne. « Les entreprises ne savent pas utiliser les compétences de leurs expatriés. Il y a un décalage entre les attentes des deux parties. Dans 75 % des cas, un expatrié quitte son employeur deux ans après son retour », poursuit Patricia Glasel. Le conseil : entretenir son réseau national, rester en contact avec les cabinets de recrutement, rendre visible votre travail dans le pays d'accueil.
Valérie FROGER
* Source Mondissimo
82
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MATCH PMEgrands groupes : le pour ou contre
Ce sont les grandes marques qui font rêver les jeunes diplômés : image, salaire, opportunités de carrière… Pourtant, les PME ont quelques atouts en poche et autorisent souvent plus d’autonomie et de responsabilités .
A
trop focaliser sur le CAC 4O, on en oublie que les PME représentent 99 % des entreprises françaises et les deux-tiers
des emplois. Et que 56 % des PMI de plus de
200 salariés envisagent de recruter dans les six mois, selon la dernière enquête de l’Agefos-PME.
Les jeunes diplômés représentent un tiers de ces perspectives d’embauche. Or, 77 % des PME ont du mal à recruter. D’après un sondage réalisé par l’Ifop pour la CGPME, seuls 32 % des 15-25 ans déclaraient souhaiter travailler dans une PME.
Pourtant, les « entreprises à taille humaine » ne manquent pas d’atouts.
les groupements d’employeurs se développent afin de mutualiser les fonctions RH.
Formation
Groupes :
Certaines grandes entreprises disposent de leur propre structure, comme l’académie du groupe
Accor, créée pour renforcer les compétences techniques et managériales, ou l’université d’Areva, destinée aux cadres et ingénieurs, et qui représente plus de 10 % de l’activité formation du groupe.
PME :
Elles ont de plus en plus conscience que la formation peut répondre à leurs besoins de qualification. Selon l’enquête Agefos-PME, elles sont 60 %
à mener une politique de formation et 47 % vont même au-delà des obligations légales.
Rémunération
Groupes :
Selon la Cegos, leurs salaires à l’embauche devraient augmenter de 1,7 % à 8,4 %. Le vrai plus : les packages de rémunération. 81 % disposent d’une offre d’intéressement, 94 % d’une épargne salariale,
30 % d’un dispositif d’épargne retraite, 20 % proposent de l’actionnariat collectif.
Tenue par sa grille salariale, une grande entreprise a peu de marge pour surenchérir sur un recrutement.
PME :
La fourchette d’augmentation oscille entre 2,1 % et 6,7 %. L’intéressement concerne 49 % des PME de moins de 40 cadres, l’épargne salariale, 53 %, l’épargne retraite, 8 % et l’actionnariat collectif, 10 %.
Pour un profil recherché, les PME peuvent faire preuve d’une saine agressivité salariale.
Intérêt du poste et responsabilités
Groupes :
Circuits de décision lourd, déconnexion avec la stratégie, la hiérarchie des grandes entreprises met à mal la quête de sens et de motivation des salariés.
PME :
Autonomie, responsabilités, polyvalence... un salarié participe vraiment à la gestion de l’entreprise. « Un jeune diplômé qui souhaite un jour créer son entreprise a tout intérêt à choisir une
PME, affirme Fabrice Coudray, directeur régional chez Robert Half International. Quelques grandes
écoles mettent d’ailleurs en avant le potentiel des grosses PME, du fait des départs massifs des dirigeants à la retraite. »
Avantages annexes
Groupes :
CE, séjours vacances, chèque emploi service universel. En voie de développement : services de conciergerie ou crèches d’entreprise.
PME :
Pas de comparaison possible même si certaines
PME offrent les avantages d’un CE en passant par des structures comme Novalto.
Politique RH
Groupes :
Les grands groupes disposent de départements
RH très structurés, d’où une politique claire en terme de salaire et d’évolution de carrière.
PME :
C’est souvent le PDG qui fait office de DRH, d’où l’absence d’une véritable stratégie RH. Mais
Perspectives à l’international
Groupes :
Difficile de rivaliser avec les opportunités
à l’international de nos champions. Parmi les
1 000 premiers groupes internationaux, 45 sont français : Total, PSA, Renault, Sanofi-Aventis,
Michelin, LVMH, L’Oréal…
PME :
Le marché des PME est souvent très local.
Elles réalisent environ 20 % des exportations, mais envoient peu d’expatriés. D’où leur intérêt pour le
Volontariat international en entreprise qui leur permet de confier à un jeune de moins de
28 ans une mission à l'étranger à des conditions avantageuses. En six ans, 13 000 jeunes ont réalisé une mission VIE dans près de 130 pays pour le compte de
1 820 entreprises, dont 65 % de PME.
Audrey CORET
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Accélérateur de couleurs
Accélérateur de carrières…
Commerciaux
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France entière
JEUNES
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Leader mondial des duplicopieurs numériques, Riso innove avec l’imprimante couleur la plus rapide au monde. Nous devons notre formidable croissance et notre réussite, à une offre unique sur le marché, mais aussi et surtout, à une équipe forte, unie et motivée.
De niveau Bac + 2 ou +, jeune diplômé ou avec une première expérience de la vente sur le terrain, vous souhaitez réaliser des performances commerciales à la hauteur de vos ambitions.
Véritable acteur de votre réussite, après une formation adaptée, vous serez responsable d'un secteur qu'il vous appartiendra de gérer et développer. Nous vous offrons une rémunération attractive (fixe + commissions + primes), des avantages conséquents
(véhicule de fonction, participation, mutuelle et prévoyance, téléphone portable), un management de proximité et des possibilités d'évolution : tous nos responsables d’agence ont débuté leur carrière chez nous en tant que commerciaux.
En somme, tous les atouts pour un développement professionnel et personnel.
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L’énergie
les talents
Groupe international de négoce de produits métallurgiques, quincaillerie, outillage, fournitures industrielles, chauffage sanitaire auprès des professionnels, DESCOURS & CABAUD compte aujourd’hui 520 points de vente, 12 600 collaborateurs et réalise un CA de plus de 3 milliards d’euros.
Notre Groupe a bâti sa performance sur des valeurs fondamentales telles que le respect des hommes, la satisfaction de la clientèle et la recherche permanente de meilleurs produits. Notre succès repose sur l’accompagnement de nos clients dans l’évolution de leur métier, en leur proposant des produits et des procédés toujours adaptés.
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DESCOURS & CABAUD - Service du Recrutement - 10 rue du Général Plessier - 69002 LYON
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PARIS-REGIONS : l’écart des salaires
se réduit
« A Paris, on gagne mieux sa vie qu’en régions » . La ritournelle a visiblement du plomb dans l’aile. Aujourd’hui, les fractures dépendent beaucoup plus des types d’entreprises et de leur périmètre d’action que de leur localisation. Explications.
P
remiers ex aequo : l’Ile-de-France et la
Bretagne. Selon l’Association pour l’emploi
des cadres (Apec), en 2007, ces deux régions ont respectivement recruté 26 % et 25 % de jeunes diplômés. Des records car dans les autres régions, la moyenne avoisine 20 % (15 % en Franche-Comté et Midi-Pyrénées, 24 % en Provence-Alpes-Côted’Azur). Quant aux secteurs, les services dominent largement dans toutes les régions et drainent entre 40 et 60 % des embauches, 80 % pour l’Ile-de-France.
En deuxième position, l’industrie, puis le commerce, sauf dans le Languedoc-Roussillon et la Provence-
Alpes-Côte-d’Azur où ce dernier devance l’industrie.
basés dans le Sud-Ouest, sont parfois supérieurs de
10 % au salaire médian et quasi équivalents aux rémunérations franciliennes. Et le Nord-Est crée la surprise en proposant les salaires les plus élevés dans les métiers du développement et de l’exploitation en informatique. »
Audrey CORET
Sur quels critères choisir le lieu de son premier poste ?
Le coût de la vie est moins élevé en régions qu’à
Paris (de 10 à 20 % selon la région et la métropole), ne serait-ce que sur le plan de l’immobilier, et la qualité de vie est meilleure en région, surtout en termes de transports.
Mais qu’en est-il des rémunérations ?
En moyenne, on estime que les salaires des cadres à
Paris sont 20 à 25 % plus élevés qu’en régions. Si l’on s’en tient aux métropoles, ils s’élèvent selon l’Insee à quelque 42 K€ dans la capitale, contre
30 K€ dans les 25 villes de région qui boostent l’emploi. Mais si une entreprise est implantée sur tout le territoire national, comme les banques, voire international, telle la logistique, elle proposera des salaires égaux, voire supérieurs en région pour attirer les talents. Alors qu’une entreprise locale pratiquera des salaires inférieurs de 10 à 20 %.
« Les écarts Paris-Région se réduisent de plus en plus, confirme Fabrice Coudray, directeur régional chez Robert Half International. Lyon rejoint Paris et Lille tend également à s’aligner. On constate peu de différences dans l’informatique et les nouvelles technologies, un peu plus d’écarts entre les régions dans l’économie classique comme l’industrie.
De même qu’un cabinet d’expertise comptable en province proposera des salaires inférieurs à ceux de
Paris. » Dans son baromètre annuel des salaires des cadres dans les PME, Emmanuel Chauvin, responsable des études chez Expectra, réseau de recrutement, note également de véritables rattrapages dans certaines régions. Dans le Nord-Ouest, un conducteur de travaux touche aujourd’hui un salaire de 27 600 € contre 23 200 en 2006. « Portés par l’aéronautique, les salaires des ingénieurs R&D
Inès Cannaud, 30 ans, ingénieur après-vente chez Lingway, éditeur de moteurs de recherche spécialisés, Kremlin-
Bicêtre (Grand Paris).
« Formée en informatique spécialité traitement automatique de l’information multimédia à l’IUP d’Avignon, j’ai été recrutée chez Lingway (30 salariés), pour assurer au client les bons services et fonctionnalités des logiciels de e-recrutement en les adaptant à leurs spécificités. Je dispose d’une certaine autonomie pour traiter avec le client, tout en référant à mon directeur.
Idéal pour un premier poste.
J’apprécie le côté PME où tout le monde partage ses connaissances. Je gagne
30 K¤, plus une prime de vacances et souhaite évoluer vers un poste de chef de projet d’ici deux à trois ans. Pour
être plus proche de la campagne et payer un loyer moins cher, j’ai fait le choix d’habiter en banlieue, à 1 heure de Paris. Ma qualité de vie est meilleure. »
François Flageul, 26 ans, consultant fonctionnel
SAP chez Steria
à Toulouse.
« J’ai été embauché par la
SSII Steria, 18 000 salariés, après un mastère 2 à l’IUP de Clermont-Ferrand en management et gestion des entreprises, qui m’a permis de me former au système d’information SAP, adapté à la logistique. En mission chez
Airbus, je personnalise les modules SAP en fonction des besoins du client. Et ce, en lien direct avec le chef de projet Airbus. En cas de problèmes, j’en réfère à un assistant manager chez
Steria Toulouse. Cette organisation me convient tout à fait.
Je gagne 31 K¤ et une prime
équivalente à un mois de salaire. D’ici 5 à 7 ans, je pense m’orienter vers la gestion de projet. Toulouse, c’est un choix : je suis originaire de la région et j’apprécie d’y vivre. J’ai moins d’une demiheure de transport alors qu’en Ile-de-France, les consultants Steria se déplacent beaucoup. »
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Toute l’équipe de REUSSIR remercie et félicite les étudiants du Diplôme Supérieur d’Arts
Appliqués en Art et Technique de Communication de l’ École Estienne pour l’énergie, la créativité & le sérieux déployés pour composer cette maquette.
Audace &
Professionnalisme
Le magazine annuel RÉUSSIR 2008 a été conçu par les étudiants du Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués en Art et Technique de Communication de l’École
Estienne. L’École Estienne, École du livre à l’origine a, aujourd’hui développé son enseignement vers les métiers de la communication dans les domaines de la publicité, de l’édition et de l’identité visuelle jusqu’au niveau Master 1. La collaboration avec l’équipe de
RÉUSSIR dans le cadre de la conception et de la réalisation de ce magazine 2008 montre l’intérêt pédagogique d’offrir aux étudiants de DSAA la possibilité de se retrouver, dès leurs études, confrontés au réalisme des contraintes professionnelles, sans perdre ni leur audace ni leur regard provocateur. Ce partenariat montre aussi la capacité de ces futurs professionnels à proposer un regard nouveau, parfois audacieux, bousculant les conventions et les académismes du secteur.
Réactivité, enthousiasme, créativité et implication sont les qualités revendiquées dans le cadre de la pédagogie de projet proposée aux étudiants.
Frédérique LEMIRE,
Proviseur Adjoint Ecole Estienne
Ils ont participé à l’aventure :
Guillemette Chauvin, Charles Delavault, Mathilde Ferail, Fabien
Gavinet, Cécile Guyard, Jenna Haugmard, Amandine Juston,
Justine Panchout, Rémi Petot, Morgan Pignard, Adrien
Raderscheidt, Claire Rothiot, Pauline Soler, Amandine Soucasse et Ophélie Tara...
Et ont gagné le concours :
Maylis Dias, Cécile Knosp, Sammang Thuch et William Van
Rensbergen.
En savoir plus
École supérieure
Estienne des Arts et
Industries graphiques
18, boulevard Auguste
Blanqui - 75013 Paris
Tél. 01 55 43 47 47
Fax. 01 55 43 47 48 www.ecole-estienne.org
Le Magazine Jeunes diplômés
2008 va être distribué lors de salons de recrutements comme Job Rencontres ou
Carrefour pour l’Emploi… mais aussi des Forums : Trium,
Horizon Chimie, Carrefour
HEC, Forum Supelec… Liste & contacts sur www.zefir-carrieres.fr
Il est également disponible en téléchargement gratuit sur les sites www.lefigaro.fr
et www.lexpress.fr
Book des recruteurs
ACCENTURE ESLSCA
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CABAUD
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SCHOOL OF
MANAGEMENT
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GENERALE
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CONTACTS
Accenture – Service
Recrutement
118-120 avenue de France
75013 PARIS
Tél : 01 53 23 55 55
Fax : 01 53 23 53 23 www.recrute.accenture.fr
REPÈRES
Activité :
Entreprise internationale de conseil en management, technologies et externalisation
Chiffre d'affaires mondial :
19,70 milliards de dollars au 31/08/07
Effectif :
170 000 collaborateurs dans le monde dont plus de 4 700 en France.
Zone Géographique :
En France à Paris, Lyon,
Nantes et Sophia Antipolis et dans 49 autres pays.
PERSPECTIVES & PROFILS
Entreprise internationale de conseil en management, technologies de l’information et externalisation,
Accenture est un acteur qui s’engage auprès de ses clients à tous les stades de leur activité : de la planification stratégique au conseil en systèmes d’information, de la refonte des processus à l’accompagnement humain du changement.
Grâce à notre expertise sectorielle, notre connaissance approfondie des processus de l’entreprise et notre réseau mondial de collaborateurs, nous avons la capacité de mobiliser pour chaque projet, les équipes, compétences et technologies les plus appropriées.
Nos offres d’emplois jeunes diplômés :
• Consultant Junior en management et organisation H/F
• Consultant Junior en analyse de processus et intégration de systèmes
H/F
• Consultant Junior en technologie des systèmes d’information H/F
CONTACTS
Ingénieurs et Commerciaux, mettez votre énergie au cœur de nos projets sur www.akka.eu
REPÈRES
Secteur d’activité :
Spécialiste de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies
CA 2007 :
236 millions d’euros
Effectifs :
5 100 collaborateurs
Implantations :
Plus de 40 agences en
France et des implantations internationales : Belgique,
Allemagne, Italie, Royaume-
Uni, Suisse, Maroc et Roumanie.
2007 :
Acquisition de COFRAMI
PERSPECTIVES & PROFILS
AKKA Technologies propose plus de
1 500 opportunités de carrière en
France et à l’international en 2008.
Le Groupe recrute des jeunes diplômés Ingénieurs et Commerciaux,
Bac+2 à Bac+5 et plus, pour ses cinq expertises métiers : Ingénierie Produit,
Process, Documentaire, Informatique
Industrielle & Systèmes embarqués et Systèmes d’Information.
Evoluer chez AKKA Technologies, c’est intégrer une entreprise en forte croissance dont les expertises métiers, les valeurs fortes et l’importante présence sur de grands projets innovants vous garantissent des perspectives d’évolution à la hauteur de vos ambitions !
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CONTACTS
Pour postuler merci d'envoyer CV + LM à : recrutement@alinea.fr
ALINEA, route de Gémenos,
BP 1442,
13785 Aubagne cedex.
Si vous êtes mobile toute
France : recrutement-france@alinea.fr
REPÈRES
Alinéa est l’enseigne spécialisée en ameublement et décoration du Groupe
Auchan.
Leader potentiel sur le marché du jeune habitat, Alinéa compte
15 magasins et 2000 collaborateurs. 5 ouvertures sont prévues en 2008/2009.
PERSPECTIVES & PROFILS
300 postes sont à pourvoir chaque année, une majorité concerne les magasins en exploitation, les ouvertures de magasins et ponctuellement la Centrale d’Achats.
PROFILS : Bac + 2 à Bac + 5, jeunes diplômés type DUT, BTS, ESC, passionnés de décoration et de commerce, rigoureux et dynamiques aimant le travail en équipe et possédant un bon relationnel.
POSTES PROPOSÉS : Chefs de
Secteur Commerce évolutifs vers
Responsables de Magasin si mobiles toute France. Stages et Alternance : en magasins dans les domaines de la vente, la décoration, la logistique, la restauration et en Services Centraux
(Aubagne 13).
Objectif :
24 magasins en 2010.
CONTACTS
Retrouvez toutes nos offres sur www.alten.fr
REPÈRES
Secteur d’activité : Conseil et ingénierie en technologies avancées.
Date de création : 1988.
Situation : Leader européen du Conseil en technologies avancées.
Implantations :
• France entière
• International : Allemagne,
Belgique, Espagne, Grande-
Bretagne, Italie, Pays-Bas,
Pologne, République Tchèque,Roumanie et Suisse.
Chiffre d’affaires :
702 millions d’euros
Effectif à ce jour : plus de 10 000
PERSPECTIVES & PROFILS
ALTEN recrute plus de 3 000 personnes en 2008 et propose des postes en
France et à l’international :
– Ingénieur d’études / Consultant,
– Consultant sénior,
– Chef de projet,
– Pilote plateau,
– Responsable technique,
– Manager commercial.
Pour l’ensemble de ces postes, nous recherchons des collaborateurs issus d’écoles d’ingénieurs, d’écoles de commerce ou de cycles universitaires spécialisés dans les domaines suivants :
– Télécoms,
– Energie,
– Informatique,
– Electronique / Informatique embarquée,
– Génie Mécanique/Industriel,
– Systèmes d’Informations,
– Systèmes et réseaux.
CONTACTS
Christophe Perrillat-Charlaz
Apave Sudeurope
Service recrutement
177, route de Sain Bel
69 811 Tassin Cedex tassin.annonce@apave.com
Pour postuler : www.apave.com
REPÈRES
8000 collaborateurs, 571 M€ de CA en 2006, 130 agences,
127 sites de formation,
33 laboratoires et centres d’essais, 30 filiales et participations à l’International.
Apave est l’un des plus importants recruteurs du secteur de l’ingénierie de la maîtrise des risques.
PERSPECTIVES & PROFILS
• 600 recrutements d'ingénieurs et de techniciens sont prévus en 2008.
Apave recrute aujourd’hui 350 personnes de niveau Bac à Bac +3 et 250 ingénieurs et cadres parmi lesquels
150 jeunes diplômés.
Environ 80 % des postes à pourvoir se trouvent en province et 20 % en région parisienne.
Technicien ou ingénieur, débutant ou expérimenté, nul doute que votre savoir-faire et vos compétences trouveront un terrain d’application au sein de notre groupe dans les domaines suivants :
• électricité, électrotechnique, radioprotection ;
• mécanique ;
• bâtiment, génie civil ;
• sécurité et protection de la santé, diagnostics immobiliers ;
• thermique, énergie, matériaux, pression ;
• HSCT, incendie ;
• essais et mesures physiques ;
• agroalimentaire.
CONTACTS
Découvrez toutes nos offres sur www.carrieres.areva.com
REPÈRES
Chiffre d’affaires 2007
12 milliards d'euros dont
70 % réalisés
à l’international
Effectifs
• Total : 65 000 collaborateurs (dont 71 % Europe et
CEI, 13,5 % Amériques,
19 % Asie-Pacifique, 4 %
Afrique et Moyen-Orient)
• Cadres : 24 000 personnes
Volume de recrutement
12 000 dans le monde en
2007, dont 4 000 ingénieurs et cadres
PERSPECTIVES & PROFILS
Pour être au cœur des grands enjeux
énergétiques, rejoignez AREVA
Nous embauchons de nombreux ingénieurs et cadres débutants à qui la dimension internationale et la diversité de nos métiers offrent de multiples occasions de mobilité.
Jeunes diplômés ingénieurs : en fin d’études ou avec une première expérience professionnelle de 5 ans minimum, vous avez acquis une solide formation, éventuellement complétée en management-gestion. Doté(e) d’un fort potentiel et de l’envie d’entreprendre, vous recherchez l’excellence et aimez travailler en équipe. Vous maîtrisez au minimum l’anglais et une autre langue.
CONTACTS
Toutes les informations sur www.arkea.com
REPÈRES
Le Groupe Arkéa en quelques chiffres (au 31.12.2007) :
- 2,8 millions de sociétaires et clients
- 7 194 salariés
- 568 points d'accueil
- 27 milliards d'euros d'encours de crédits (+12,2 %)
- 47,8 milliards d'euros d'encours d'épargne (+5,7 %)
- 68,1 millards d'euros de total de bilan (+ 11,6 %)
- 216,2 millions d'euros de résultat net
- 3,23 milliards d'euros de fonds propres réglementaires (+ 30,8 %).
PERSPECTIVES & PROFILS
En 2008, le Groupe Arkéa recrutera près de 300 personnes de niveau bac+2 à bac+5 dont 75% de jeunes diplômés. La plupart des postes proposés concernent les métiers du conseil et de la vente de produits et services financiers et d'assurance dans nos réseaux commerciaux en
Bretagne, dans le Sud-Ouest et dans le
Massif-Central.
Des opportunités existent également sur l'ensemble du territoire métropolitain dans les domaines de la gestion privée et patrimoniale (BPE), du crédit
à la consommation (FINANCO) et de la banque d'entreprises (BCME et
CAMEFI). Enfin, des postes sont accessibles aux jeunes diplômés au sein des services centraux localisés à Brest ou dans certaines de nos filiales
(SURAVENIR, FORTUNEO).
CONTACTS
Commerçant dans l'âme, n'hésitez pas !
Venez découvrir notre site internet : http://talent.auchan.fr
et postulez à l'offre d'emploi qui vous correspond le mieux.
REPÈRES
Secteur d'activité :
Grande distribution.
Implantations :
12 pays dans le monde :
France, Espagne, Italie,
Portugal, Luxembourg,
Pologne, Ukraine, Hongrie,
Russie, Roumanie,
Chine, Taïwan.
416 hypermarchés dont
121 en France.
CA 2007 :
36,7 milliards d'euros.
Effectif :
186 000 collaborateurs.
PERSPECTIVES ET PROFILS
Auchan prévoit de recruter 650 managers de rayon. Ces postes sont à pourvoir dans toute la France. Stages de fin d'études : en magasin ou au sein des services centraux dans une perspective de prérecrutement. Contrats
étudiants : dans nos hypermarchés
(secteur caisse, secteur alimentaire ou non-alimentaire).
Jeunes expérimentés ou jeunes diplômés. Bac +4/+5, issus d'écoles de commerce, d'universités, d'écoles d'ingénieurs agro/agri, ainsi que des pharmaciens. Au-delà du diplôme,
Auchan recherche aussi une personnalité, un potentiel managérial, le goût du commerce et d'entreprendre, la mobilité d'esprit.
CONTACTS
BNP Paribas Immobilier
Service Recrutement
13 boulevard du Fort de Vaux
75832 Paris cedex 17 www.immobilier.bnpparibas.com
Postulez en ligne grâce à la
Rubrique « recrutement »
REPÈRES
N°1 des services immobiliers, nous proposons une offre unique et complète aux entreprises, investisseurs et particuliers.
CA 2007 : 750 millions d’€
Effectif : 3600 personnes
Implantations : France,
Royaume Uni, Allemagne,
Espagne, Belgique, Italie,
Luxembourg, Irlande, Roumanie, Ukraine, USA, Inde et
Moyen Orient.
PERSPECTIVES & PROFILS
L’internationalisation des stratégies immobilières, l’externalisation des actifs immobiliers, la réduction de leur durée de vie et la complexité croissante des montages juridiques et financiers imposent une nouvelle vision de l’immobilier. La variété et le développement de nos activités, la diversité de nos métiers et le nombre de nos implantations vous offrent de réelles opportunités, en France comme à l’international.
Nous recrutons des jeunes diplômés :
Bac +2 : Prospecteur foncier, Négociateur en Immobilier d’habitation, Gestionnaire technique ;
Bac +5 : Consultant en immobilier d’entreprise, Expert en immobilier d’entreprise, Gestionnaire de portefeuille immobilier, Asset manager,
Responsable de programme, Ingénieur travaux…
CONTACTS
Consultez nos offres et postulez sur www.bosch-emplois.com
REPÈRES
Le groupe Bosch est un leader mondial dans les secteurs des :
• Techniques automobiles
• Techniques industrielles
• Biens de consommation et techniques du bâtiment
Effectif total :
Plus de 261 000 collaborateurs dans le monde, dont 9 530 en France
Implantations :
• Monde :
280 filiales, dans 140 pays
• France :
19 sites dont 6 en IDF
PERSPECTIVES & PROFILS
Bosch recrute plus de 200 personnes dans des métiers divers !
- Ingénieurs en développement et technico-commerciaux
- Commerciaux et chefs de produits
- Informaticiens
- Contrôleurs de gestion et comptables
- Acheteurs et logisticiens
- Techniciens
- Apprentis et stagiaires
Vous êtes jeune diplômé(e), une première expérience réalisée dans l’industrie, ou à des postes similaires
à celui pour lequel vous déposez votre candidature serait appréciée.
L’anglais est souvent nécessaire et la maîtrise de l’allemand peut être un véritable atout. Enfin, d’une manière générale, nous encourageons la prise d’initiative, l’ouverture d’esprit et le sens des responsabilités. Vous ne manquez ni d’énergie ni d’enthousiasme… Autant de raisons qui justifient que l’on vous fasse confiance !
Et si nous construisions ensemble nos réussites !
CONTACTS
Consulter notre site internet : www.bouygues-immobilier.com
(espace recrutement)
REPÈRES
Secteur d'activité :
Promotion immobilière
Date de création : 1956
CA 2007 : 2 075 millions d'euros
Implantations France : région parisienne et
33 agences en province
Implantations internationales :
5 pays (Espagne,
Portugal, Pologne,
Allemagne, Belgique).
PERSPECTIVES & PROFILS
En donnant à ses collaborateurs les moyens de développer durablement leurs compétences, Bouygues
Immobilier leur offre ce qu'il y a de plus précieux : la confiance. Il en faut pour concevoir et assurer la réalisation de projets de construction destinés au bien-être du plus grand nombre.
Chez Bouygues Immobilier, chacun peut avancer de manière autonome tout en ayant à ses côtés une équipe qui partage avec lui le même goût du challenge et de l'excellence. Si vous avez l'ambition pour réussir et l'envie de créer, nous croyons en vous.
Bac +2 :
- BTS Professions immobilières
- Bâtiment, travaux publics.
Bac +5 :
- Ecoles de commerce
- Ingénieurs
- DESS
CONTACTS
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REPÈRES
Secteur d’activité : Services aux Entreprises
Date de création : 1828
Chiffre d’Affaires en 2007 :
2067 millions d’euros
Effectif total : 33 000 dans le monde dont 7 200 en France
PERSPECTIVES & PROFILS
Bureau Veritas est le deuxième groupe mondial de services d’évaluation de conformité, et de certification en matière de qualité, d’hygiène-santé, de sécurité, d’environnement et de responsabilité sociale.
Nous proposons une gamme de services allant de l’évaluation de conformité, à l’assistance technique et à la mise en œuvre de solutions sur mesure dans les domaines suivants :
Marine ; Industrie ; Inspection et vérification en service ; Hygiène, Sécurité, Environnement ; Construction ;
Certification ; Biens de consommation, et Services aux gouvernements et commerce international.
Bac Pro à Bac +5, débutants ou confirmés, des opportunités multiples pour développer vos talents vous attendent : Inspecteurs Electricité,
Levage, Ingénieurs Bâtiment,
Thermique, Electricité, Consultants
Maîtrise des Risques HSE, Chefs de
Projets.Nous avons notamment mis en place une filière destinée à une
« pépinière » qui permet d’évoluer dans les délais courts vers des postes de managers, partout en France.
CONTACTS
www.groupe.caisseepargne.com/recrute
REPÈRES
Avec les Caisses d’Epargne, le Crédit Foncier, la Banque
Palatine, la Financière
OCEOR, Natixis, Nexity et
Meilleur Taux, le Groupe
Caisse d’Epargne se place dans le peloton de tête des grandes entreprises françaises :
26 millions de clients,
4 770 agences,
51 200 collaborateurs
(hors Natixis),
9, 8 Mds d’€ de Produit Net
Bancaire.
PERSPECTIVES & PROFILS
Chaque année, nous accueillons de nombreux étudiants en stage ou en apprentissage, sur l’ensemble de nos métiers. Une très bonne opportunité pour découvrir les métiers et l’univers de notre Groupe.
Que vous soyez débutant ou avec une première expérience, de nombreuses opportunités sont proposées aux diplômés de formation Bac +2/4 (vente, gestion, droit, informatique…) à Bac +5
(écoles de commerce et d’ingénieurs, master en gestion-finance, sciences
économiques…).
Conseiller clientèle en centre d’appels ou en agence, Gestionnaire de clientèle Particuliers ou Professionnels, Directeur d’agence, fonctions supports (métiers du risque, de l’audit, de l’informatique…), nous recrutons, partout en France, sur l’ensemble des métiers de la banque de détail et des métiers spécialisés.
Au-delà du diplôme, c’est votre personnalité qui nous intéresse.
Nous recherchons des professionnels capables d’accompagner notre développement et d’évoluer avec nous.
CONTACTS
Votre contact : Stéphanie
Mestivier,
Chargée de promotion et
Admissions 3e cycles/MS info-ms@ceram.fr
Tel : 0820 424 444
Fax : 04 93 95 45 70
Prochaines dates limite de dépôt de candidature
> 15 avril 2008
> 30 mai 2008
Téléchargez le dossier de candidature sur : www.ceram.fr/ms
Programme plein temps sur
12 mois (75 crédits ETCTS).
Admission : Bac+5, Bac+4
(jeunes diplômés et cadres professionnels).
Sélection : sur dossier de candidature et entretien.
FORMATIONS & PROFILS
Mastères Spécialisés (MS) et 3e Cycles dans le Top 5 du classement SMBG
2008
> Finance de Marchés, Innovations et
Technologies : plonger dans la finance de marchés et maîtriser les outils informatiques des salles de marchés.
> Ingénierie et Gestion Internatio-
nale de Patrimoine : maîtriser les techniques d'investissements et de gestion au service des particuliers et des clientèles privées haut de gamme.
> Intelligence Economique et
Knowledge Management : pour maîtriser la stratégie des entreprises, l'organisation, le management de l'informations et des connaissances.
> Management Stratégique du
Développement Durable : former les managers du développement durable susceptibles de mobiliser toutes les ressources de l'entreprise au service de projets dédiés.
Expertise et double compétence : autant d’atouts pour votre réussite professionnelle !
CONTACTS
GROUPE CREDIT AGRICOLE
Allez plus loin avec le n°1 !
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REPÈRES
Secteurs d’activités : banque, finance, assurances
• 1 er groupe bancaire en Europe*
• 1 er bancassureur en France
• 1 er employeur bancaire en France
• 1 er réseau de banque de détail en France
• 9 100 points de vente et une présence dans plus de 70 pays
* Par les revenus de la banque de détail au 31/12/2007
PERSPECTIVES & PROFILS
Le Groupe axe sa politique de recrutement sur le prérecrutement. En 2007,
9 000 stages, 2 200 contrats d’alternance et une centaine de VIE ont permis aux étudiants d’avoir une première vision de l’entreprise et des métiers qu’exercent nos collaborateurs.
En 2008, nous prévoyons de recruter
7 500 collaborateurs en France, dont
60 % de jeunes diplômés.
- Diplômés Bac + 2/3, vous pouvez occuper des postes de conseiller commercial particuliers pour la banque de proximité, chargé de clientèle ou de recouvrement pour le crédit à la consommation. Nous recherchons des
BTS Banque, BTS Négociations Relations Clients, BTS MUC, DUT Technique de Communication.
- Diplômés Bac + 4/5, nos recrutements portent sur les métiers de la banque privée, de la banque de financement et d’investissement ou de la gestion d’actifs. Nous avons aussi des besoins sur les métiers supports comme la comptabilité, l’audit et l’informatique. Formations recherchées : universitaires, grandes écoles de commerce et d’ingénieurs.
CONTACTS
Pour connaitre tous nos métiers et postulez, rendez vous sur notre site : www.cultura-societe.com
REPÈRES
En Créant Cultura en 1998,
Philippe Van Der Wees donne corps à une nouvelle vision de la culture. Notre enseigne indépendante s'impose aujourd'hui comme la 3
ème enseigne spécialisée de biens et de loisirs culturels en France avec
39 magasins de 1500 à
3000 m
2
,un site de vente en ligne,1650 salariés et plus de 1,5 millions de clients.
PROFILS & PERSPECTIVES
Nous intégrons des jeunes diplômés
(Bac +2/5) en Commerce, Gestion,
Marketing... qui ont un goût pour le terrain, le service client et qui sont passionnés et curieux de nos produits.
Ils seront formés par un « relais métier » pendant 3 à 6 mois afin d’appréhender le métier de responsable de département.
Intégrer CULTURA c’est intégrer un projet d’entreprise fort et ambitieux qui repose sur des valeurs comme la simplicité, la convivialité, la confiance en Toutes et Tous, le travail en équipe, sans oublier la culture de l’action, de la performance et du résultat !
C'est aussi rejoindre une société en pleine croissance (4 à 6 ouvertures/an) avec de véritables possibilités d’évolution interne. C’est surtout la satisfaction d’exercer un métier qui a du sens, de vraies responsabilités en bénéficiant de réelles latitudes d’actions tout en assouvissant sa passion du commerce et des produits culturels.
CONTACTS
DAHER
Orlytech – bât. 528
1, allée Maryse Bastié
91325 Wissous cedex
Contact recrutement
Géraldine Ballart
Postuler sur
www.daher.com
espace recrutement
REPÈRES
DAHER, équipementier d’un modèle nouveau, développeur de solutions intégrées, associe les technologies industrielles de pointe et des savoir-faire de services
à forte valeur ajoutée.
CA 2007 : 536 Millions €
Effectif Monde : 5 200
Effectif France : 4 000
Implantations France
Siège social : Marseille
Direction Générale : Wissous
PERSPECTIVES & PROFILS
Equipementier européen indépendant, de dimension internationale, DAHER déploie son expertise dans 4 secteurs de haute technologie : Aéronautique,
Défense, Nucléaire et Automobile.
Pour répondre aux défis de plus en plus exigeants de nos clients, nous avons bâti une offre associant industries et services, qui s’articulent autour de 3 métiers : productions industrielles, services et transports.
DAHER prévoit de recruter en 2008 environ 150 postes d’ingénieurs et cadres dont 20 % de jeunes diplômés et 80 % d’expérimentés, principalement pour les postes suivants :
• Ingénieurs (conception – calcul) et chefs de projet bureau d’études
• Ingénieurs et chef de projet logistiques
• Ingénieurs commerciaux
• Responsables d’exploitation.
CONTACTS
Postulez sur www.3ds.com/fr/jobs ou www.3ds.com/fr/stages
L’entreprise :
Avec 7460 collaborateurs répartis dans 25 pays et un CA de 1 276 millions €, Dassault
Systèmes est leader mondial du marché des logiciels de gestion de cycle de vie des produits (Product Lifecycle
Management – PLM).
REPÈRES
Nos marques CATIA, DEL-
MIA, SIMULIA, ENOVIA,
3DVIA et SolidWorks révolutionnent la manière dont les entreprises conçoivent et développent leurs produits en offrant une vision 3D de l’ensemble du cycle de vie du produit, de la conception jusqu’à la maintenance.
PERSPECTIVES & PROFILS
Créativité, rigueur et passion vous caractérisent ?
Alors venez explorer une nouvelle dimension dans un environnement d’excellence. Vous utiliserez les dernières technologies pour développer des applications 3D innovantes au sein de l’un des plus grands laboratoires de développement du secteur. Une bonne maîtrise de l'anglais est indispensable pour réussir sur nos postes et évoluer au sein du Groupe.
Recrutement Bac +5 :
- R&D
- Systèmes d’information & réseaux
- Ventes, marketing, services
- Finance, juridique, communication, ressources humaines
Dassault Systèmes accueille également chaque année 180 stagiaires en projet de fin d’études (5 mois et +) dont 75% en R&D.
CONTACTS
Intégrez la dynamique du succès Deloitte sur www.deloitte-recrutement.fr
REPÈRES
Premier cabinet au monde de conseil aux entreprises,
Deloitte mobilise les compétences diversifiées de
150 000 personnes au sein d’un réseau présent dans
142 pays.
En France, où Deloitte affiche une croissance
à deux chiffres, les 6000 collaborateurs et associés travaillent pour plus de la moitié des entreprises du
CAC 40.
PERSPECTIVES & PROFILS
En 2008, Deloitte recrute près de 1200 personnes (dont 50% de jeunes diplômés) et 400 stagiaires pour ses différents métiers :
- Audit
- Consulting
- Corporate Finance
- Expertise comptable
- Juridique & Fiscal
Vous êtes rigoureux et possédez le sens du contact ? Vous maîtrisez une langue étrangère et partagez avec nous les valeurs d’éthique et d’engagement ?
Issus d’une grande école de commerce, d’ingénieurs ou d’université, rejoignez la Dynamique Deloitte sur www.deloitte-recrutement.fr !
CONTACTS
Descours & Cabaud
10 rue du Général Plessier
69002 LYON
04.72.40.85.85
drh@descours-cabaud.net
www.dcrecrute.com
REPÈRES
Secteur d'activité :
Négoce professionnels,
12 600 collaborateurs,
520 points de vente.
En 2007, plus de 3 milliards de CA .
Notre groupe est composé de :
- PROLIANS, enseigne multispécialiste orientée vers les métiers du BTP.
- DEXIS, enseigne de négoce de produits techniques dédiés aux industries.
- Nos Sociétés spécialisées sur les aciers spéciaux, la boulonnerie visserie.
PERSPECTIVES & PROFILS
Notre Groupe a bâti sa performance sur des valeurs fondamentales telles que le respect des hommes, plaçant les ressources humaines au cœur de sa réussite, au même titre que la satisfaction de la clientèle et la recherche permanente de meilleurs produits.
Jeunes diplomés de Bac à Bac +4, vous avez un tempérament commercial et partagez nos valeurs, rejoignez-nous, nous vous offrons l'opportunité de vous épanouir sur des fonctions à la fois riches et diversifiées de :
- Manager commerciaux
- Responsable produits
- Attaché commercial itinérant
- Attaché commercial sédentaire
- Vendeur magasin
CONTACTS
Tout savoir sur nos activités, nos perspectives de carrière et nos offres sur www.edfrecrute.com
REPÈRES
Rejoindre le leader européen des énergies de demain, c’est décider d’agir.
Fort de 156 000 collaboratrices et collaborateurs, dont
106 000 en France, le groupe
EDF est leader sur ses
3 grands métiers : produire, transporter et commercialiser l’énergie.
Notre ambition : devenir le leader des énergies de demain sur le plan mondial.
PERSPECTIVES & PROFILS
Débutants ou expérimentés Bac + 2/3
(BTS, DUT ou Licence Professionnelle) ou Bac + 5 (Ecoles d’ingénieurs,
Ecoles de commerce ou Universités), de nombreuses opportunités vous sont offertes dans l’ensemble de nos métiers :
- Nucléaire
- Energies Renouvelables
- Hydraulique
- Thermique à Flamme
- Gaz
- Optimisation et Trading
- Commercial
- Distribution
La diversité de nos métiers permet, tant aux managers qu'aux experts de demain, d'exprimer leurs talents.
EDF propose également de nombreux stages, contrats en apprentissage ou missions en VIE.
Nous vous offrons un territoire pour agir et vous exprimer professionnellement autour d’un enjeu d’avenir :
E = moins de CO2.
CONTACTS
EFAP Paris
61/63, rue Pierre Charron
75008 PARIS
Tel. 01 53 76 88 00 info@efap.com
EFAP Lyon
47, rue Henry Gorjus
69004 LYON
Tél. 04 78 30 10 01 lyon@efap.com
EFAP Bordeaux
8, parvis des chartrons
33074 BORDEAUX cedex
Tel. 05 56 44 56 22 bordeaux@efap.com
EFAP Lille
9/11, rue Léon Trullin
59800 LILLE cedex
Tel. 03 20 74 64 90 lille@efap.com
www.efap.com
FORMATIONS & PROFILS
l’EFAP vous propose 7 programmes de formation
• ME1 Communication générale appliquée (EFAP Lille)
• ME2 Communication et Management d’événements (EFAP Paris)
• ME2 Marketing et Communication
(EFAP Paris)
• ME2 Communication des Petites et
Moyennes Entreprises (EFAP Lyon)
• ME2 Communication d’entreprise, corporate ou institutionnelle (EFAP
Bordeaux)
• ME2 Communication des entreprises
(EFAP Lille)
• ME2 Communication du management public (EFAP Lille)
Formation intensive sur 1 ou 2 ans
Stage professionnalisant de 4 mois en ME1
Mission professionnelle de 8 mois en
ME2
Session de cours, d’ateliers et études de cas réels
Thèse professionnelle en fin de cursus
CONTACTS
Groupe ESC Dijon-Bourgogne
Jérôme Gallo,
Responsable des programmes post-graduates jerome.gallo@escdijon.eu
03 80 72 58 60 www.escdijon.eu
FORMATIONS & PROFILS
MASTERES SPECIALISES
Le Groupe ESC Dijon propose 6 programmes de management spécialisés en 1 an, recrutant des diplômés Bac+4/5 désireux d'acquérir une double compétence et/ou de bénéficier d'une formation professionalisante de haut niveau.
- MANAGEMENT DE L'INDUSTRIE
PHARMACEUTIQUE
- COMMERCE INTERNATIONAL DES
VINS ET SPIRITUEUX
- MANAGEMENT DES ENTREPRISES
CULTURELLES
- MARKETING DE L'ALIMENTATION
SANTE
- COMMUNICATION FINANCIERE
INTERNATIONALE
MANAGEMENT FINANCIER,
COMMERCIAL, ET JURIDIQUE DE
L'ASSURANCE
CONTACTS
www.escem.fr
Contact: 0820 20 11 12 www.masterescem.fr
FORMATIONS & PROFILS
LISTE DES FORMATIONS DE L’ESCEM
Tous les ESCEM ProMBA sont labellisés « Mastère Spécialisé » par la
Conférence des Grandes Ecoles.
ESCEM ProMBA (campus de Tours et
Paris) Nom de la formation : mastère
Niveau requis : Bac +4/5 ou VAE. Durée et prix : variable suivant les formations. Systèmes d'information des RH
(SIRH). Gestion Globale des Risques et Crises. Management de l'entreprise et du changement. Microfinance.
Exportation de vins.
ESCEM ProMASTER (campus de Tours et Paris) Nom de la formation : mastère.
Niveau requis : Bac+3/4 ou VAE.
Durée et prix : variable suivant les formations. Certificat d'Aptitude au
Management (M1). Management du tourisme durable (M2). Gestion du patrimoine (M1 + M2).
Conseil et Management des SI (M2).
Management Stratégique de l'Information Financière(M2).
CONTACTS
Pascale Wilsford pwilsford@escp-eap.net -
Tél. : +33 1 49 23 58 06
ESCP-EAP
79, avenue de la République
75011 Paris www.escp-eap.eu
Date de création : 1819.
Statut : Consulaire
Accréditations : EQUIS,
AACSB, AMBA, membre de la
Conférence des grandes
écoles et du Chapitre des
écoles de management.
FORMATIONS & PROFILS
Le Master in European Business MEB est un 3° cycle de management général d’une durée d’un an se déroulant dans deux pays, soit sur les campus européens de l’école, soit dans les universités partenaires : le MDI de
New Delhi (Inde), l’AIT de Bangkok
(Thaïlande), le TEC de Monterrey
(Mexique). Le MEB est ouvert aux
étudiants diplômés d’un bac + 4/+ 5 dans un autre domaine que le management. Le cursus intègre un stage en entreprise de trois mois minimum. Le MEB est un diplôme visé qui confère le grade de « Master ».
Les 15 mastères spécialisés plein temps permettent à de jeunes diplômés bac+5 et jeunes managers de compléter leur cursus initial par une formation d’expertise dans un domaine spécifique du management.
Le choix d’un MS correspond à un projet professionnel et apporte une double compétence à haute valeur ajoutée, recherchée par les recruteurs. Les MS ESCP-EAP se déroulent en partie ou en totalité hors de France, selon le programme choisi.
CONTACTS
ESLSCA Paris Fondée en
1949, reconnue par l’Etat, membre de l’AACSB, de l’EFMD et d’EDUNIVERSAL.
Renseignements :
Tél : 01 45 51 32 59
Site : www.eslsca.fr
1, rue Bougainville
75007 - Paris
3
èmes cycles :
Martine BERTHOUT
(m.berthout@eslsca.fr)
Georges CASTEL
(g.castel@eslsca.fr)
Ecole de Guerre Economique
(EGE) : Charles PAHLAWAN
(ege.eslsca.fr)
MBA : Christian RABIER
(c.rabier@mba.eslsca.fr)
Les 3
èmes cycles et MBA de l’ESLSCA figurent en tête du classement national SMBG de
2008 : Intelligence Economique (1
ère
) Finance et Négoce
International – Trading (3
ème
)
MBA Full Time (8
ème
)
FORMATIONS & PROFILS
3
èmes
Cycles et MBA
Analyse Financière, Banque Finance et
Assurance, Ingénierie Financière, Gestion de Patrimoine, Finance et Négoce International - Trading, Gestion d’Actifs - Asset
Management - Trading, Audit, Conseil et
Contrôle de Gestion, Stratégie d’Intelligence Economique (Ecole de Guerre Economique), Management Avancé des
Entreprises - Entrepreneuriat, Droit et
Management des Affaires Internationales,
Management de Projets et Nouvelles
Technologies, Marketing, Communication et Publicité, Marketing et Gestion de la Relation Client-CRM et Nouvelles
Technologies-NTIC, Marketing, Banques,
Assurances et Services, Marketing et
Management Stratégique, Ingénierie et
Management des Entreprises de Cosmétiques et Parfums, Management et
Economie de l’Art, Management des
Industries du Luxe et de la Mode, Management de la Distribution, Achats et
Logistiques.
MBA (Full Time et Part Time, Executive),
MBA in International Marketing, MBA in Business Communication, MBA in
International Business : cours en anglais.
CONTACTS
Groupe ESSEC
1, avenue Bernard Hirsch
95021 Cergy Pontoise
Tél : 01 34 43 39 90
E-mail : essecinfo@essec.fr
Retrouvez l'ensemble de nos programmes de formation initiale sur www.essec.fr
Retrouvez l'ensemble de nos programmes de formation permanente sur http://formation.essec.fr
Accréditations : EQUIS,
AACSB
FORMATIONS & PROFILS
Le Groupe ESSEC, 35 programmes de formation.
- ESSEC MBA - programme Grande
Ecole
- MBA International Luxury Brand
Management
- IMHI-MBA International Hospitality
Management
- Programme Ph.D.
- Mastères Spécialisés full time
- EPSCI - Ecole de Management
International post bac
- ESSEC Management Education
(CNIT-Paris La Défense) : formation permanente
- Executive MBA
- Mastères Spécialisés part time
- Advanced management programs
- Cursus 1 an / formations courtes
- Pôle intra et universités d'entreprises
CONTACTS
FIDUCIAL, 41 rue du Capitaine
Guynemer, 92925
LA DEFENSE CEDEX
Direction du Recrutement :
Véronique ALBAGNAC contact.paris.recrutement
@fiducial.fr
Le descriptif des métiers et des offres d'emploi est accessible sur le site www.fiducial.fr
REPÈRES
FIDUCIAL est le leader reconnu des services aux petites et moyennes entreprises. En France, 6 000 collaborateurs, répartis sur
530 bureaux, accompagnent
187.000 clients dans leur gestion quotidienne.
Le groupe est également présent en Belgique, en
Espagne, en Suisse et aux
USA. Son réseau international se déploie sur 78 pays.
PERSPECTIVES & PROFILS
FIDUCIAL recrutera environ 950 personnes sur le territoire national en
2008 : auditeurs juniors et seniors, managers audit, auditeurs d'acquisitions, commissaires aux comptes, comptables et experts-comptables, gestionnaires de paie, juristes et avocats en droit des affaires et en droit social, commerciaux et formateurs en micro-informatique de gestion, commerciaux, commerciaux grands comptes et chefs des ventes en fournitures de bureau, conseillers en gestion de patrimoine, ingénieurs informaticiens, acheteurs, contrôleurs de gestion et budgétaires.
Une norme de diplôme bac +2 à bac +5 est appliquée lors du recrutement, selon les postes et les spécialisations. Un parcours d'intégration et une gestion de carrière individualisée assurent à nos collaborateurs de solides perspectives d'évolution dans un groupe en développement constant.
CONTACTS
Service Recrutement :
Isabelle Donadieu - FONCIA
GROUPE - 13, rue Lebrun -
92160 ANTONY. Toutes nos offres en ligne sur le site : www.foncia.com ou par courrier (rér. FigJDO8)
REPÈRES
Secteur d'activité :
Administrateur de biens et transactions immobilières.
Réseau de 377 agences dont 27 à l'étranger.
Chiffre d'Affaires 2007 :
483,9 M€
Effectif :
5 810 collaborateurs
2001 : introduction du groupe sur le second marché.
PERSPECTIVES & PROFILS
Confirmés ou débutants, nous recherchons des collaborateurs passionnés par l'immobilier et l'administration de biens et, ayant suivi des formations initales et non initiales allant de bac +2
à bac +5. En 2007, près de 700 nouveaux embauchés sont passés par notre formation interne.
La formation continue de nos salariés est au coeur de la qualité de nos prestations.
FONCIA, c'est une expertise de plus de
30 ans en gestion locative, syndic de copropriété, location, comptabilité mandants, gestion du contentieux, achat et vente au service de nos clients.
CONTACTS
Pour postuler, rendez-vous sur www.hsbc.fr/rubrique recrutement
REPÈRES
Secteur d'activité :
Banque et Assurance
Chiffres d'affaires :
France : 2 924 millions d'euros de PNB au 31/12/2007
Monde : 19 133 millions de dollars, résultat net du groupe au 31/12/2007
PERSPECTIVES & PROFILS
Le Groupe HSBC est la 2
ème banque mondiale en terme de capitalisation boursière (source février 2008).
Implanté dans plus de 83 pays, HSBC sert plus de 125 millions de clients dans le monde, dont 29 millions de clients par internet. La dimension internationale du Groupe permet à
HSBC France d'offrir à ses clients un service international de qualité.
HSBC France intervient dans les quatre métiers du Groupe :
- Banque de Réseau,
- Banque d'Investissement et de
Marchés,
- Gestion d'Actifs et Assurance,
- Banque Privée.
Au delà des filières classiques, universités, écoles de commerce, écoles d'ingénieurs, nous recherchons avant tout des personnalités animées par l'envie d'innover et d'évoluer au sein d'une banque d'experts reconnue.
Nos recrutements jeunes diplômés et premières expériences :
Bac +2/4 : environ 200 pour la Banque de Réseau. Bac +5 : environ 350 pour
Banque d'Investissement et de Marchés, Banque Privée et Gestion d'Actifs.
CONTACTS
Pour connaître nos métiers rendez-vous sur notre site www.icade.fr
Postuler sur recrutement@icade.fr
REPÈRES
• Secteur d'activité :
Immobilier
• Effectifs :
3500 collaborateurs
• CA : 1482 millions d'euros
• Recrutements en 2007 :
500
NOS VALEURS :
• Cultiver la diversité et la complémentarité des talents
• Identifier les potentialités, accompagner les carrières
• Faire progresser les expertises, favoriser la mobilité
PERSPECTIVES & PROFILS
Développeur, investisseur immobilier,
Icade est aussi un « développeur de talents ».
Icade se donne les moyens de renforcer les compétences et de multiplier les expériences au sein de l’entreprise qui offre une gamme de métiers très diversifiés :
- Responsable de Programmes
- Maitre d'œuvre exécution
- Chef de Projets Travaux/Exploitation
- Consultant en Immobilier
Icade s’attache aussi à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes : plus de 90 d’entre eux ont été intégrés au travers de contrats spécifiques
(apprentissage, stages).
Quel que soit votre formation ESC,
Ingénieur, Universitaire ou équivalent, venez relever les défis avec ICADE.
CONTACTS
nos opportunités de carrières sont sur www.infactgroup.com
tel : + 33 1 46 38 56 20
REPÈRES
Intégrateur de systèmes d'information, InFact Group fournit à ses clients, de la
PME à la multinationale, des services et solutions dans les domaines du CRM, du
Décisionnel, de l'Intégration et de la Gestion du
Changement. Présents sur
3 continents, nos 100 collaborateurs ont une large expérience des projets multinationaux.
PERSPECTIVES & PROFILS
InFact Group, partenaire Oracle, poursuit sa croissance en 2008 et accueille une vingtaine de nouveaux collaborateurs. Jeunes diplômés d'universités, d'écoles d'ingénieurs ou de commerce : venez réaliser votre stage ou débuter votre carrière au sein de notre groupe.
Vous développerez vos compétences au contact de consultants expérimentés, participerez à des projets internationaux dans le domaine du CRM et du Décisionnel, gagnerez méthode et autonomie pour évoluer vers le management de projet et d'équipe.
Au sein d’une organisation à taille humaine, qui garantit réactivité et dynamisme, vous serez impliqués au cœur des projets de nos Clients sur le marché en croissance de la Relation
Client.
Multiculturalité et diversité sont nos forces : venez nous rejoindre et contribuer à l’excellence d’Infact Group dans le monde.
CONTACTS
Consultez notre site www.keolis.com.
Candidatures (CV et lettre de motivation) à adresser à : recrutement@keolis.com
REPÈRES
Keolis est le 1 er opérateur privé du transport public de voyageurs en France.
Chaque année plus de
1,8 milliard de voyageurs sont transportés grâce aux
38 000 collaborateurs du
Groupe pour un chiffre d'affaires de 2,8 milliards €.
Keolis est présent dans
7 pays d'Europe et au
Canada.
PERSPECTIVES & PROFILS
Keolis recrute des jeunes diplômé(e)s dans tous ses métiers : exploitation, maintenance, marketing, finance, ressources humaines, ...
Profils recherchés : BTS/DUT, Ecoles d'Ingénieurs et de Commerce,
Formations universitaires.
Le Groupe propose aussi des stages et des VIE.
Nous rejoindre, c'est évoluer au sein d'un métier de service et de développement durable, sur des fonctions d'expertises ou de management, au travers de 200 sites en France et à l'International, qui gèrent des réseaux de bus, cars, tramways et métros.
CONTACTS
KPMG Audit
1, cours Valmy
92923 Paris La Défense cedex
KPMG Entreprises
Immeuble Le Palatin
3 cours du Triangle
92939 Paris La Défense cedex
KPMG Secteur Public
2 bis rue de Villiers
92309 Levallois Perret cedex
Postulez sur kpmg.fr/recrutement
REPÈRES
Secteurs d’activité :
Audit, expertise comptable, conseil PME et secteur public
Implantations :
194 villes en France et
145 pays dans le monde
Effectifs :
7000 personnes en France
PERSPECTIVES & PROFILS
Premier cabinet d’audit, d’expertise comptable et de conseil en France*,
KPMG prévoit de recruter 1400 collaborateurs en 2008.
KPMG recrute principalement des jeunes diplômés des écoles de commerce, des 3
ème cycles universitaires
(audit, comptabilité, finance, entreprenariat...) et des ingénieurs.
KPMG Audit recherche des auditeurs financiers, informatiques et des consultants spécialisés pour les activités audit et advisory (transaction services, performance des directions financières, risk management...) auprès des grandes entreprises, sociétés cotées et internationales.
KPMG Entreprises recherche des jeunes diplômés et des professionnels motivés par le conseil aux PME (expertise comptable, audit, conseil SI, stratégie…). Pour son département dédié au secteur public, KPMG recrute des consultants de formation supérieure avec, de préférence, une spécialisation secteur public.
* source : la profession comptable 2007
CONTACTS
Pour connaître tous nos métiers et postuler en ligne, rejoignez nous sur www.laposte.fr, espace recrutement.
REPÈRES
La Poste, au travers de ses
4 pôles d'activité - Courrier,
Colis-Express, Enseigne La
Poste et La Banque Postale c'est 250 metiers et autant d'opportunités !
Avec 290 000 collaborateurs, c'est la 1ère entreprise employeur de France.
Le groupe La Poste a réalisé en 2007 un chiffre d'affaires de plus de 20 milliards d'euros.
PERSPECTIVES & PROFILS
En 2008, La Poste recrutera plus de
5 000 nouveaux collaborateurs : plus de 2 000 facteurs (niveau CAP/BEP), plus de 1 000 conseillers financiers et clientèle (BTS banque, négociation relation clientèle, management des unités commerciales) et 1 500 cadres, jeunes diplômés ou profils expérimentés (bac + 3 et plus, commerce, gestion, informatique ...) sur l'ensemble du territoire. Parallèlement, près de
2 400 postes en alternance à différents niveaux, de CAP à BAC + 5 sont ouverts chaque année.
La Poste recherche, comme tout le monde, les collaborateurs les plus qualifiés, mais aussi, ceux qui ont le potentiel de le devenir.
La Poste permet à ceux qui sont prêts
à s’engager en faveur de la performance de l’entreprise, de développer leurs compétences et conduire des carrières complètes dans le Groupe en bénéficiant de parcours professionnels riches et variés.
CONTACTS
Pour postuler : déposez votre
CV sur offre ou en candidature spontanée sur notre site : career.mercedes-benz.fr
REPÈRES
Avec près de 111 000 véhicules vendus chaque année, trois sites de production et deux centres européens de logistique,
Mercedes-Benz France est un des acteurs majeurs du groupe en Europe.
le 4 e
La France représente marché mondial pour les voitures particulières
Mercedes-Benz et smart et le 2 e en Europe pour les véhicules industriels.
Mercedes-Benz
Financial Services, filiale financière du groupe, finance 30% des véhicules vendus par Daimler.
PERSPECTIVES & PROFILS
Nous recherchons des jeunes diplômé(e)s, Bac +4/5, issus des grandes écoles de commerce, de gestion et d’ingénieurs (hors production/R&D), mais aussi de formation supérieure universitaire, pratiquant couramment l’anglais et idéalement l’allemand. Les meilleurs potentiels sont intégrés dans le cursus Mercedes-Benz CAReer (le programme des jeunes talents). Nous recherchons également des profils techniques (ou double compétence technique et commerciale), spécialisés dans l’automobile (type BTS MAVA) pour des fonctions de Management
SAV sur le terrain ou des postes de formateurs techniques.
Nous proposons des stages allant de
6 à 12 mois sur toutes les fonctions de l’entreprise. Les stagiaires/apprentis sont intégrés à une équipe et opérationnels dans le cadre de missions.
CONTACTS
www.mutuaide.fr
Mutuaide Assistance
8-14, avenue des frères Lumière
94366 Bry-sur-Marne cedex
REPÈRES
Acteur Majeur de l'assurance et des services financiers, le Groupe Groupama, avec ses 35 869 collaborateurs, développe son activité au travers de ses deux marques, Groupama et Gan, en privilégiant auprès de ses sociétaires et clients ses principes d'action : l'engagement et la proximité.
PERSPECTIVES & PROFILS
Mutuaide Assistance, filiale assistance de Groupama.
333 ETP en 2006.
106 794 900 euros de Chiffre d'affaires en 2006.
En 2008, nous recrutons (h/f):
- Aides chargés d'assistances
- Chargés d'assistances
- Gestionnaires administratifs
- Gestionnaires administratifs
- Superviseurs
-Coordinateurs d’équipe.
CONTACTS
Melle Ludmilla Lambion sadmission@esg.fr
Tel: 01 53 36 44 10
FORMATIONS & PROFILS
2 sessions Octobre ou Février pour les
MBA : Finance option marchés de capitaux ou finance d'entreprise - Audit et
Contrôle de Gestion - Management et
Droit des Affaires - Gestion des Patrimoines option bancassurance ou immobilier - Marketing et Publicité - Communications, Médias et Evénementiel -
Gestion des Entreprises option marketing, management financier ou entrepreneuriat - Gestion des Ressources
Humaines - E-Business - Management du Tourisme et Hôtellerie - Commerce
International - MBA internationaux.
Session en novembre pour les MBA :
Achats et Supply Chain option management des achats ou supply chain - Marketing et Management du Luxe - Production Audiovisuelle - Executive
Part-Time MBA
Session en janvier pour les MBA :
Stratégie et Consulting - Management des Services
Rythme en alternance : 3 j/semaine au
1er semestre; 2 j/semaine au 2ème semestre.
Profil : Bac+4/5 écoles de commerce, gestion, économie, droit, scientifique, littéraire, langues selon le MBA.
CONTACTS
Pour nous rejoindre : resourcing.franceventes@ pmintl.com
Pour plus d'information : www.pmicareers.com
REPÈRES
Secteur d'activité :
Commercialisation de produits de tabac
Chiffres clés :
N°1 sur le marché mondial du tabac
N°1 sur le marché français du tabac
Effectifs :
300 collaborateurs en France
70 000 collaborateurs dans le monde
Implantation :
Présent dans 160 pays
PERSPECTIVES & PROFILS
Rejoindre Philip Morris France S.A.S.
c’est découvrir la richesse et la diversité d’un groupe international ainsi qu’un état d’esprit et une réussite fondés sur la performance et la responsabilité sociale.
Les Promoteurs des ventes sont au cœur de notre activité. Véritables ambassadeurs de Philip Morris International auprès du réseau des débitants de tabac, ils sont responsables du développement et de l’implantation de nos produits sur le marché français.
Nous recrutons des jeunes diplômés
Bac+4/5 à fort tempérament commercial et doté d’un véritable leadership.
En intégrant notre groupe, vous devenez acteur de votre parcours. En fonction de votre potentiel, de vos résultats et de vos ambitions, nous construisons ensemble votre carrière. En effet, l’évolution de nos collaborateurs est l’axe prioritaire de notre politique RH :
94% de l’encadrement est issu du terrain. Un exemple parmi d’autres :
Jeanne Pollès, notre Présidente, a intégré Philip Morris France S.A.S. en tant que Promoteur des ventes !
CONTACTS
Groupe Point.P - DRH -
Immeuble "le Mozart" - 13/15 rue Germaine Tailleferre -
75940 Paris cedex 19 avec la réf. MAGJDREU08
Retrouvez toutes nos offres d'emploi, sur www.groupe-pointp-recrute.fr
REPÈRES
Secteur d’activité :
distribution de matériaux de construction.
Principales marques :
Point.P, Pum Plastiques,
La Plateforme du Bâtiment,
SFIC, Asturienne, CEDEO
CA 2007 :
près de 7 Mds d’euros
Implantations :
1 700 points de vente sur la France
Effectif :
25 000 collaborateurs
Recrutements 2008 :
3 500 personnes en CDI
PERSPECTIVES & PROFILS
10 bonnes raisons de nous rejoindre :
1 - Leader : n°1 de la distribution de matériaux de construction en France
2 - Croissance : des effectifs, un CA et un nombre de points de vente X 3 en
10 ans (25 000 pers. en 2007)
3 - Excellence : qualité de service, innovations marketing, gestion, performances et conditions de travail
4 - Proximité : proche de vous et de nos clients avec 1 700 points de vente
5 - Valeurs humaines fortes : simplicité, solidarité et convivialité.
6 - Diversité : plus de 200 métiers différents (Bac à Bac+5 dans les métiers du commerce, marketing, logistique …) dans un réseau multi-enseignes
7 - Evolution : intégration et gestion des parcours personnalisées
8 - Développement des compétences :
2 écoles de formation interne et 30 000 actes de formation par an
9 - Solidité : filiale de Saint-Gobain,
N°1 mondial sur les marchés de l’habitat
10 - Mobilité internationale : présence de Saint-Gobain dans + de 50 pays
CONTACTS
Retrouvez le groupe, ses métiers et de nombreuses offres d’emploi et de stage pour des profils bac+2 à bac+5 (filières agro-alimentaire, hôtellerie-restauration, commerce, logistique, qualité, gestion/finance...) sur www.pomona.fr
REPÈRES
Secteur d’activité :
Distribution agroalimentaire et Agro-industrie.
Leader national en distribution, importation et transformation de produits alimentaires, le groupe rassemble 8 200 collaborateurs répartis sur
150 centres de profits.
Chiffre d’affaires 2007 :
2,5 milliards d’euros.
PERSPECTIVES & PROFILS
Notre croissance et la diversification de nos activités nous amènent à renforcer nos équipes en Ile-de-France et en régions dans nos métiers : commerce, achat, logistique, qualité, finance, informatique…
En 2008, le groupe prévoit d’intégrer
1 200 collaborateurs en CDI dont 150 cadres juniors et expérimentés et 130 stages (dont 50 en alternance).
Organisés en structures à taille humaine où les relations interpersonnelles sont simples, directes et l’ambiance conviviale, nous accordons une large autonomie à nos collaborateurs et les faisons évoluer tout au long de leur vie professionnelle.
L’objectif de notre politique RH ? Faire grandir les talents individuels pour développer l'efficacité collective.
CONTACTS
PricewaterhouseCoopers
Isabelle Grevez audit@fr.pwc.com
advisory@fr.pwc.com
pwce@fr.pwc.com
Landwell & Associés
Jean-Baptiste Lebelle recrutement@ fr.landwellglobal.com
Pour plus d’informations : www.pwcrecrute.com
www.landwell.fr
PERSPECTIVES & PROFILS
Auditeurs financiers, auditeurs en systèmes d’information, consultants en transactions et amélioration de la performance, consultants spécialisés dans l’accompagnement de l’entreprise, experts comptables et avocats juristes ou fiscalistes, débutants.
PwC offre d’importants avantages en matière de mobilité géographique et professionnelle favorisant la diversité d’expériences et l’intérêt de la progression de carrière dans la durée.
REPÈRES
Secteur d’activité :
Audit, conseil et conseil juridique et fiscal.
CA 2007 :
25,2 milliards de dollars US dans le monde
(614 millions d’euros en
France)
Effectif Monde :
146 000
Implantations :
150 pays
PROFILS
Jeunes diplômés d’écoles de commerce et/ou d’ingénieurs ou
3
ème cycle d’université.
Vous n’aimez pas reproduire les modèles existants et désirez plutôt anticiper le futur ? Vous vous enthousiasmez pour des problématiques complexes ?
Si cette vision est la vôtre, rencontrons-nous !
CONTACTS
www.ricoh.fr
Ou nous adresser un mail aux adresses suivantes :
• IDF : ricoh-28114@cvmail.com
• NORD : ricoh-34407@cvmail.com
• SUD-OUEST : nrg-43943@cvmail.com
• SUD-EST : nrg-59369@cvmail.com
• OUEST : nrg-21697@cvmail.com
• EST : ricoh-10402@cvmail.com
REPÈRES
Secteur d’activité :
systèmes d’impression, audit documentaire, solutions documentaires
Chiffres :
C.A : 728 M€
Présent dans plus de 15 pays d’Europe
Effectif France :
2 500 collaborateurs
PERSPECTIVES & PROFILS
Nous recherchons 50 Ingénieurs des
Ventes comptes régionaux sur toute la
France.
Jeunes diplomés bac+2 à 5 issus d’un cursus de formation commerciale, vos aptitudes relationnelles et votre capacité d’analyse, vous permettent de comprendre les enjeux et problématiques de vos clients.
Pour nos nouveaux collaborateurs, un programme de formation d’environ 5 semaines est proposé afin de faciliter votre intégration et de développer vos compétences professionnelles.
Venez nous impressionner par votre personnalité et laissez-nous vous impressionner par nos parcours d’évolution !
CONTACTS
Envoyez votre dossier de candidature (CV et lettre de motivation) par mail : cv@risofrance.fr
ou par courrier à
RISO FRANCE
49 rue de la Cité
69441 LYON Cedex 03.
REPÈRES
Filiale créée en 1993 du groupe japonais RISO
Kagaku qui existe depuis
1946.
Siège social basé à Lyon avec 24 équipes commerciales implantées en France
(Annecy, Bordeaux,
Clermont-Ferrand,
Grenoble, Lille, Lyon, Metz,
Strasbourg, Nantes,
Marseille, Montpellier, Paris et Reims.)
PERSPECTIVES & PROFILS
Si vous souhaitez vous investir au sein d'une société qui vous proposera de réelles perspectives d'évolution, rejoignez sans plus attendre nos
équipes, afin de vivre une expérience enrichissante et très formatrice, en qualité d'attaché(e) commercial(e) !
Grâce à une solide formation interne, vous saurez développer votre secteur en fidélisant une clientèle de professionnels. Bac + 2 ou plus, vous faites preuve d'une forte capacité de travail, de dynamisme et de ténacité.
CONTACTS
www.rte-france.com / cliquez sur « rejoignez-nous » rte-recrutement-drh
@rte-france.com
REPÈRES
Secteur d’activité :
RTE, Réseau de Transport d'Electricité, gère le plus important réseau d'Europe -
100 000 km de lignes à haute et très haute tension /
45 liaisons électriques avec l'étranger / 1 dispatching national et 7 dispatching régionaux
CA 2007 :
4 milliards d'euros de CA avec un investissement de plus de 20% par rapport à 2007
Effectif :
- 8 300 collaborateurs
- 180 recrutements cadres prévus en 2008.
PERSPECTIVES & PROFILS
Le recrutement des cadres privilégie les métiers de l’ingénierie, du contrôle commande, de l’exploitation et de la maintenance des ouvrages ainsi que les métiers du dispatching et de la prévision liés à la gestion du système
électrique.
Nous recrutons principalement des jeunes diplômés d'écoles d’ingénieurs ou de formation universitaire (3 e cycle ou doctorat). Les profils de généralistes ainsi que ceux de spécialistes
(électrotechnique, contrôle commande ou mécanique par exemple) trouvent parfaitement leur place au sein de
RTE.
En plus de vos solides compétences techniques et professionnelles, nous recherchons des personnalités capables de démontrer ouverture d’esprit, aptitude au travail d’équipe, réactivité, engagement et adaptabilité. Nous recherchons des collaborateurs qui partagent nos valeurs de dialogue, de respect, de professionnalisme et de reconnaissance.
Nous proposons également des stages de fin d’études et offrons des possibilités de contrats en alternance.
CONTACTS
Site recrutement : www.communicativetalent.com
Vous y trouverez toutes nos offres d’emplois, stages, VIE et opportunités d’expatriation avec la possibilité de postuler en ligne.
REPÈRES
Sagem Communications –
6 500 collaborateurs France et international - conçoit, développe, fabrique et commercialise une gamme complète de produits qui répondent aux marchés en forte croissance notamment dans les domaines suivants :
- Décodeurs TV numérique,
- Terminaux d’impression,
- Systèmes et partenariats,
- Terminaux résidentiels.
PERSPECTIVES & PROFILS
Chez Sagem Communications, mettre
à profit toute l'intelligence d'une entreprise dédiée aux hautes technologies, c'est aussi faire communiquer les compétences, les idées et les cultures.
Ainsi, dans le monde entier, nos collaborateurs permettent au grand public d'accéder aux technologies de pointe pour communiquer mieux, plus vite et plus loin.
- Recherche & Développement : ingénieur développement, chef de projet, chef de produit, expert, architecte…
- Commercial : terrain BtoB, grands comptes, export, distribution spécialisée…
- Industrialisation / Production : ingénieur process et produit de fabrication…
- Achats / Supply chain
- Qualité / Méthodes
- Gestion / Finance…
Ingénieur, diplômé d'école de management Bac +4/5, universitaire, débutant ou expérimenté (H/F), rejoignez des équipes dynamiques et à forte culture technologique.
CONTACTS
Directrice du Recrutement :
Virginie Lacoste
Retrouvez toutes nos offres sur www.sii.fr
REPÈRES
SII, société de Conseil en
Technologies, créée en 1979.
2200 collaborateurs,
CA 145 M€.
Décentralisées et bien intégrées au tissu local, les 9 agences de Sii dispensent un conseil de qualité en tissant de vrais liens de proximitié.
Au délà de son expertise technique, SII se distingue par un réel sens de l'écoute et du dialogue.
PERSPECTIVES & PROFILS
SII, fortement tournée vers les métiers de l’ingénieur, organise son activité autour de deux métiers :
- Conseil et assistance technique : prestations de services de R&D externalisées et de conseil en technologies pendant toute la vie d’un projet (assistance à maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre).
- Intégration de systèmes : test d'intégration, assistance, conseil, formation et déploiement.
Dans ce cadre nous recherchons 700 ingénieurs (ou bac+5) ayant une très bonne base en informatique, électronique, télécoms, mécanique, capable de s’intégrer rapidement au cœur des grands projets de notre temps pour le secteur industriel (aéronautique, spatial, automobile, télécoms, défense,
...), le secteur des services et celui de la finance.
Notre société n’a qu’un seul objectif : mettre à votre disposition une structure dynamique à visage humain vous accompagnant dans votre développement personnel et professionnel.
Rejoignez SII : Partenaire de Votre
Evolution Durable !
CONTACTS
Pour découvrir toutes nos opportunités et postuler : careers.socgen.com
REPÈRES
Groupe d’envergure internationale, Société Générale associe rentabilité financière et développement environnemental et sociétal.
Classé parmi les 1
ères banques européennes, le Groupe continue son expansion en Europe de l’Est et en Asie.
PERSPECTIVES & PROFILS
Afin d’assurer sa compétitivité internationale, Société Générale poursuit une politique de recrutement active à destination des jeunes diplômés.
Trois pôles d’activité co-existent dans
82 pays : les Réseaux de détail & Services Financiers, les Gestions d’actifs
Services aux Investisseurs, la Banque de Financement et d’Investissement, offrant une pluralité de métiers et une grande mobilité à nos collaborateurs.
• En 2008, le Groupe prévoit près de
5000 embauches en CDI en France dont 1000 JD Bac + 4/5 et 1000 JD
Bac + 2/3. • Plus de 300 VIE ont été proposés pour l’année 2007. • Environ
5000 stages proposés chaque année.
Métiers proposés aux JD Bac + 4/5
(écoles de commerce, d’ingénieurs ou universités) : Finance de marché,
Finance d’entreprise, Audit, Management, Contrôle de Gestion, Risques,
Informatique, Marketing, Communication, Achats, Logistique, Juridique,
Ressources Humaines…
CONTACTS
www.spie-emploi.com
REPÈRES
3 000 postes en 2008
Implantations :
Près de 400 sites dans 28 pays
Effectif :
27 000 collaborateurs
Chiffre d’affaires :
3,5 milliards de CA en 2007
PERSPECTIVES & PROFILS
Un monde d'opportunités à partager.
- GENIE ELECTRIQUE
- GENIE CLIMATIQUE
- GENIE MECANIQUE
- RESEAUX EXTERIEURS
- NUCLEAIRE
- PETROLE/GAZ
- COMMUNICATIONS/INFOGERANCE.
Avec près de 400 implantations dans 28 pays et 27 000 collaborateurs, SPIE propose des services et des solutions techniques performantes qui répondent aux enjeux actuels et futurs de ses clients, qu’ils soient locaux ou internationaux.
Spécialiste des domaines du génie
électrique, mécanique et climatique, de l'énergie, des communications et des infrastructures, SPIE aménage le cadre de vie et contribue à le faire évoluer en accompagnant les collectivités et les entreprises dans la conception, la réalisation, l'exploitation et la maintenance de leurs installations.
CONTACTS
Découvrez nos métiers, consultez nos offres d’emploi
(plus de 600 offres en ligne), de VIE, de stages et postulez en ligne sur www.careers.total.com
REPÈRES
4
ème groupe pétrolier et gazier international, première entreprise française, Total est présent
à tous les niveaux de la chaîne pétrolière :
- Amont : Exploration &
Production, Gaz & Énergies
Nouvelles
- Aval : Raffinage &
Marketing, Trading & Shipping
- Chimie
Implantations :
dans plus de 130 pays
Chiffre d’affaires :
158 milliards d’euros (G€) en 2007
PERSPECTIVES & PROFILS
Pour accompagner sa croissance, le
Groupe recrute, chaque année, dans le monde près de 10 000 collaborateurs, et propose plus de 500 métiers techniques, commerciaux et support
à tous les niveaux de la chaîne pétrolière. Le Groupe offre aussi de nombreuses opportunités aux jeunes diplômés d’écoles d’ingénieurs, de commerce et de 3
ème cycle universitaires dans tous ses domaines d’activités : géosciences, forage, raffinage, procédés, maintenance,
R&D, commercial, marketing, chimie,
SI, juridique, RH, financier.
Prévisions de recrutements en 2008 :
10 000 recrutements en contrat longue durée dans le monde dont près de
2 500 en France ; 4 000 stages ;
800 jeunes en contrat d’alternance ;
120 jeunes diplômés en mission
VIE/VIS.
Publié par HSBC France - © Corbis
Être ouvert sur le monde, c'est comprendre les différences de points de vue.
Jeunes diplômé(e)s - Bac + 5,
c’est votre esprit d’équipe qui fait la différence.
HSBC, 2
ème groupe bancaire mondial (février 2008), c’est 330 000 collaborateurs présents dans plus de 83 pays. Vous recherchez un groupe international ambitieux et créatif pour votre carrière. L’investissement au service du client élevé à son niveau d’excellence est votre motivation. Vous avez l’énergie, l’esprit d’équipe, le talent et la personnalité qui font la différence. Rejoignez-nous.
retrouvez nos offres et adressez votre candidature sur notre site internet,
w w w . h s b c . f r
Ingénieurs, managers, jeunes diplômés ou confirmés, vous avez rendez-vous avec votre carrière...
Ingénieurs, et si nous parlions projets ?
2008
>
Paris Toulouse Strasbourg Sophia Rennes Nantes Lille Marseille Lyon Brest
Ne manquez pas l’ALTEN JOB Tour 2008 !
L’ALTEN JOB Tour est une occasion unique de découvrir les défis technologiques auxquels les ingénieurs ALTEN participent. Au programme de ces soirées professionnelles et conviviales : des conférences projets et métiers, des ateliers RH, des rencontres avec des consultants et des experts techniques... autant d’occasions de partager avec nos équipes votre passion des hautes technologies et envisager avec nos chargés de recrutement vos opportunités de carrière chez ALTEN.
ALTEN vous donne rendez-vous à Paris, Toulouse, Strasbourg, Sophia,
Rennes, Nantes, Lille, Marseille, Lyon et Brest.
Pour connaître les dates, les lieux exacts et obtenir votre Pass ALTEN JOB tour, retrouvez-nous sur www.alten.fr/jobtour2008
C O N S E I L E T I N G É N I E R I E E N T E C H N O L O G I E S A V A N C É E S
Aéronautique/Défense/Ferroviaire • Systèmes électroniques professionnels et grand public • Automobile • Process, Services industriels • Energie •
Télécoms • Banque/Finance et Assurance • Administration et Secteur Public • Distribution et Service à la vente
in-
FORMATIONS
2008 :
révision annuelle
Tous les cycles,
MBA, mastères,
questions
d’argent, financements
Soyons
mobiles !
Supplément
MINIMAG
le Groupe essec
/
Au-delà de sa mission fondamentale de former les managers de demain, l’ESSEC donne sens aux valeurs humanistes qu’elle porte depuis son origine : conjuguer initiative personnelle et responsabilité collective, respect et ambition, réussite professionnelle et
épanouissement personnel.
• 35 programmes de formation : MBA, Mastères Spécialisés, EPSCI, Ph.D.,
Executive MBA et programmes de formation permanente
• 3 900 étudiants, 1 000 étudiants internationaux et 6 000 cadres en formation par an
• 3 Campus : Paris, Cergy, Singapour,
• 118 partenaires académiques internationaux, 15 doubles diplômes
• 31 000 diplômés à travers le monde
Avec son modèle pédagogique associant enseignement académique et expérience professionnelle, l’ESSEC prépare les hommes et les femmes qui sauront entreprendre pour inventer le monde de demain.
www.essec.fr
ÉDITO
Faire le bon CHOIX
Pas facile de s’y retrouver dans le maquis des «troisièmes cycles»! Avoir réfléchi à son projet professionnel permet pourtant d’orienter ses recherches vers un master, un mastère spécialisé ou encore un MBA. C’est
également grâce à votre projet que vous apprécierez la valeur ajoutée d’une expérience universitaire hors des frontières de l’Hexagone ou l’opportunité de vous investir dans l’apprentissage d’une langue
étrangère. Un conseil: ne pas céder aux effets de mode. Ce travail de sélection nécessite au contraire de prendre son temps, de bien peser le pour et le contre, d’en parler autour de soi, et d’envisager les modalités de financement de sa poursuite d’études. Les coûts peuvent aller du simple ou double, voire plus pour les cursus les plus prestigieux.
Sachez toutefois que certaines formations peuvent se faire en alternance, ce qui permet de réduire l’addition. Mais plus que la possession d’un parchemin émis par un établissement ayant pignon sur rue, c’est votre capacité à défendre votre choix auprès des employeurs qui, le moment venu, vous fera sortir du lot.
Et réussir vos premiers pas sur le marché du travail…
SOMMAIRE p. 4 Masters, mastères, MBA... Quelles différences ?
p. 8 Sélectionner le bon cursus p.10 Combien coûtent ces formations ?
p.12 Alternance, un pied à l’école, un autre dans l’entreprise p.14 Partir étudier à l’étranger, un nouveau passage obligé
3
Masters, mastères spécialisés, MBA...
Quelles DIFFERENCES ?
Développer un domaine d’expertise, se doter d’une double compétence, acquérir une vision globale de l’entreprise. Tels sont les objectifs des différents masters, mastères spécialisés ou MBA. Des programmes appréciés des employeurs.
Plus de 3000 masters, quelque 400 mastères spécialisés, 300 MBA…
Les candidats à la poursuite d’études cherchant à valider un niveau de formation à bac +5 n’ont que l’embarras du choix!
Première précaution: bien cerner ce qui se cache sous ces différents intitulés qui ne s’adressent pas tout à fait aux mêmes étudiants.
- Les masters
sont des diplômes permettant d’acquérir une spécialisation ou de poursuivre ses études en vue d’un doctorat, suivant la voie choisie
(masters professionnels ou masters recherche).
Préparés en deux ans après une licence, ils sont principalement proposés par les universités et reconnus par l’Etat. La plupart des établissements accueillent tous les étudiants le désirant en première année de master; la sélection est en revanche féroce pour accéder à la deuxième année pendant laquelle va s’effectuer la spécialisation. Un étudiant avec une licence de sciences
économiques pourra, par exemple, s’inscrire dans un master en finances et s’orienter en deuxième année vers la finance d’entreprise ou la finance internationale.
- Les mastères spécialisés,
proposés par les grandes
écoles de commerce ou d’ingénieurs, s’adressent pour leur part à des étudiants ayant déjà validé une formation à bac +5. Toutefois, chaque
école a la possibilité d’accueillir jusqu’à 20% de candidats qui n’auraient qu’un bac +4. Ces formations, accréditées par
Réforme des universités
Un plus pour les masters
«Grâce aux fondations d’entreprises, les universités vont développer leurs relations avec les recruteurs et apporter aux
étudiants davantage de terrains d’application, notamment pour ceux inscrits en masters professionnels», met en avant Martial Guiette, directeur de
SMBG, un cabinet de conseil en orientation pour les étudiants.
N’instaurant pas de sélection en première année de master, la réforme ne devraitpas changer le processus de recrutement, reportant toujours le choix de la spécialisation (et la sélection) en fin de première année.
>
4
Les Masters européens des EFAP
Un atout décisif pour ma carrière
• M2 en Communication et management d’événements - Paris
• M2 en Marketing et communication - Paris
• M1 en Communication générale appliquée - Lille
• M2 en Communication des entreprises - Lille
• M2 en Communication du management public - Lille
• M2 en Communication d’entreprise, corporate ou institutionnelle - Bordeaux
• M2 en Communication des petites et moyennes entreprises - Lyon
Points forts
• Formation intensive sur 1 ou 2 ans
• Stage professionnalisant de 4 mois en M1
• Mission professionnelle de 8 mois en M2
• Séminaires d’intégration et d’application
• Thèse professionnelle en fin de cursus
• Un réseau de plus de 10.000 anciens élèves
Objectifs
Former des cadres capables de conduire des projets de communication complexes pour le compte d’une agence, d’une entreprise ou d’une collectivité territoriale.
sur
Groupe EDH
61-63, rue Pierre Charron - 75008 PARIS - info@efap.com - 01 53 76 88 00
www.efap.com
Etablissements privés d’enseignement supérieur - Groupe EDH
PARIS - BORDEAUX - LILLE - LYON - ABIDJAN - LISBONNE - NEW YORK - TOKYO
Masters, mastères spécialisés, MBA... Quelles différences ?
«
> la Conférence des grandes
écoles, ne débouchent pas sur un diplôme mais un label. Si elles permettent, elles aussi, de développer une expertise dans un domaine – un ingénieur pourra s’inscrire dans un cursus dédié aux énergies renouvelables – elles visent
également à ajouter une corde
à son arc en obtenant une double compétence : le même ingénieur pourra s’orienter vers un programme en finances ou un programme en management des systèmes d’information. Le cursus est de
18 mois en moyenne.
- Le MBA
est lui aussi un label mais il n’est pas protégé.
Même si des garde-fous sont apparus : l’AMBA
(Association des
MBA) accorde son accréditation à un certain nombre de formations. Equis ou
AACSB sont en revanche des accréditations qui ne concernent pas le MBA lui-même mais donnent des informations sur le sérieux de l’établissement qui le dispense.
D’une durée de un à deux ans, ces formations abordent tous les aspects de l’entreprise
(marketing, comptabilité, ressources humaines, finances…). Réservés à l’origine à des jeunes cadres qui, après quelques années d’expérience, souhaitent
Une formation orientée vers la pratique»
«Après ma licence en langues étrangères appliquées, j’ai recherché un master en communication car je souhaitais me spécialiser dans ce domaine. Toutefois, j’ai opté pour une formation ouverte sur l’international pour valoriser mes acquis de licence. Ce programme de master m’a ainsi permis de réaliser un stage de fin d’études dans une agence de communication à Valence, en Espagne.
Grâce à ma formation, très orientée pratique, et les missions réalisées pour des entreprises clientes dans le cadre de la junior entreprise associée au master, j’ai été immédiatement opérationnelle. Cette première expérience vient de me permettre de décrocher un emploi dans une autre agence spécialisée dans la communication
évènementielle, basée elle aussi à Valence.»
Aurélie Cambon, 20 ans, master en communication internationale à l’université de Bourgogne.
évoluer vers des postes de dirigeants ou à l’international, les MBA s’ouvrent de plus en plus à des jeunes diplômés bac +5. L’accès à ces différentes formations se fait sur dossier. Sont épluchés les résultats universitaires et la motivation des candidats.
Dans certaines formations, contenant des cours en langue
étrangère, des tests évaluant le niveau sont requis. De même pour certains programmes en informatique ou dans les matières scientifiques, les
étudiants doivent prouver qu’ils possèdent les bases.
Si aucun de ces cursus ne garantit un emploi à la sortie, l’insertion professionnelle est quasiment aussi bonne: deux tiers des inscrits en mastères spécialisés ont un emploi à la sortie, selon la CGE.
Concernant les masters ou les
MBA, il n’existe pas de statistiques nationales, mais les observatoires mis en place dans les universités font état d’un taux d’emploi de 70 à
80% dans les six mois à un an après la formation.
Laurence Estival
6
C A D R E O U É T U D I A N T,
B O O S T E Z V O T R E C A R R I È R E .
L’ESCEM VOUS PROPOSE LES FORMATIONS QUI FONT LA DIFFÉRENCE
F O R M AT I O N I N I T I A L E O U C O N T I N U E
À T E M P S P L E I N O U E N A LT E R N A N C E
( é g a l e m e n t a c c e s s i bl e e n VA E )
>
Pro Master
Mastères professionnels en 1 ou 2 années (M2 ou M1+M2) ouverts aux titulaires d'un bac +3/4.
> M1 : - Certificat d'aptitude au management
(Formation préparant à l'intégration d'un M2 généralisé ou spécialisé)
> M2 : - Conseil et management des SI - Paris
- Gestion du patrimoine
- Management du tourisme durable - Tours/Londres
- Management stratégique de l’information financière
>Pro MBA
(à partir de la rentrée 2008)
MBA professionnels d'1 an ouverts aux titulaires d'un bac +5 ou d'un bac +4 avec une expérience professionnelle.
> Microfinance
(Labellisé M.S. par la CGE)
> Management de l'entreprise et du changement - Paris
(Labellisé M.S. par la CGE)
> Gestion globale des risques et des crises
(Labellisé M.S. par la CGE)
> Exportation de vins
> Système d'information des ressources humaines (SIRH) - Paris
(Labellisé M.S. par la CGE)
escem
GROUPE ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE
ET DE MANAGEMENT TOURS - POITIERS
Contact : 0820 20 11 12 www.escem.fr
www.masterescem.fr
Sélectionner
le bon CURSUS
Choisir la bonne voie n’est pas une mince affaire.
Pour éviter de perdre son temps et son argent, mieux vaut se poser les bonnes questions et prendre tous les renseignements nécessaires.
Avant de se lancer dans la recherche d’une formation, il faut définir son projet.
Rencontrer des professionnels pour savoir quelles sont les formations ou les compétences demandées pour occuper le poste visé.
On peut alors trouver parmi les programmes celui qui va permettre de combler ses lacunes. Eviter toutefois de s’orienter vers des formations trop pointues qui risquent de rendre plus difficile ensuite la recherche d’un emploi sauf si c’est sur un domaine très porteur.
Regarder pour se faire une idée les offres d’emploi correspondantes.
Faire ensuite une enquête en profondeur. Attention aux intitulés accrocheurs. « Il ne faut pas avoir peur de demander des informations précises sur le nombre de candidats, le pourcentage d’admis, les postes occupés par les anciens. On peut aussi les contacter pour
être bien sûr de réaliser son projet en s’inscrivant dans un programme », met en avant Marie-Christine
Creton, présidente de la commission accréditations de la Conférence des grandes écoles.
Enfin, trouver un fil conducteur entre les études que l’on a déjà faites et celles qu’on envisage.
« Une formation à bac +5 est certes un pré-requis pour de nombreuses fonctions.
Mais elles ne permettent pas de gommer son parcours antérieur. Elles ne sont intéressantes que si elles apportent une plus-value », ajoute Julie Scapi de Page
Personnel, un cabinet de recrutement orienté vers les jeunes diplômés.
Laurence Estival
Les nouveautés de la rentrée
Développement durable, systèmes d’information, finances de haut niveau. Telles devraient être cette année les grandes tendances des nouveautés en matière de masters et mastères spécialisés. Les problèmes devenant de plus en plus complexes, les formations au management déclinées par secteur d’activité (distribution, assurances, santé…) ont
également le vent en poupe.
A noter également, le développement de cursus internationaux, tant par le champ abordé (exemple d’un master en ressources humaines internationales) qu’en matière de programme proposé en partenariat avec des universités étrangères ou se déroulant sur plusieurs sites européens (l’ESCP-EAP ouvre un mastère en finance se déroulant partiellement à
Londres).
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Combien coûtent
ces FORMATIONS ?
Se diriger vers un master, un mastère spécialisé ou un MBA n’a pas les mêmes répercussions sur son budget. Ni sur le retour sur investissement…
Trouver une formation adaptée à son projet n’est pas facile, et les écarts de prix pratiqués par les
établissements compliquent encore plus l’équation. Quoi de commun en effet entre les simples frais d’inscription universitaire demandés dans les masters et les 80 000 ¤ qu’il va falloir débourser pour suivre un MBA dans un des
établissements les plus prestigieux de la planète ?
Ces sommets ne sont atteints que dans une poignée de cursus, mais il vous faudra toutefois compter autour de 30 000 à
40 000 ¤ pour un MBA bien coté et entre 10 000 et
15 000 ¤ pour un mastère spécialisé (MS). Dans certains MS ou MBA, des séjours de quelques semaines ou des visites d’études à l’étranger sont
également prévus et ne sont généralement pas compris dans les frais d’inscription.
Ces différences s’expliquent par le statut même de l’établissement : les universités sont publiques quand les grandes
écoles ne le sont pas. Quant aux MBA, il existe un marché international, ce qui explique en partie cette flambée des prix. Et les candidats sont prêts à desserrer les cordons de la bourse pour, outre le diplôme, acheter une « marque » et le réseau professionnel qui va avec.
Le retour sur investissement n’est d’ailleurs pas le même selon les cursus : le salaire moyen proposé aux titulaires de MBA par les recruteurs nord-américains et européens est pour la première fois passé au-dessus de la barre de 61 K¤ en 2006 selon l’organisme QS. Il a atteint
35 740 ¤ pour les mastères spécialisés, selon la CGE et a été compris entre 29 et 34 K¤ pour les masters universitaires.
Laurence Estival
Prêts et bourses
Pour aider les étudiants
à financer les mastères spécialisés, les établissements ont souvent passé des conventions avec des banques permettant d’obtenir des prêts
à taux réduits, remboursables après les études et parfois avec quelques mois de franchise.
Autre solution: bénéficier d’une bourse, notamment dans les
établissements étrangers qui cherchent ainsi à accueillir des
élèves internationaux. QS, qui organise le Word MBA Tour, propose, pour sa part, chaque année, des bourses à des candidats pour financer leurs frais de scolarité dans des
établissements partenaires.
Mais la concurrence est sévère: peuvent concourir des candidats du monde entier…
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3
èmes
cycles
spécialisés
&
MBA
POUR DEVELOPPER
●
Analyse Financière
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Banque Finance et Assurance
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Ingénierie Financière
VOS COMPETENCES www.eslsca.fr
Classement SMBG 2008
ESLSCA dans le top 5
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Gestion de Patrimoine
ET EXPERTISES
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Finance et Négoce International - Trading
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Gestion d’Actifs – Asset Management - Trading
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Audit, Conseil et Contrôle de Gestion
●
Stratégie d’Intelligence Economique
(ECOLE DE GUERRE ECONOMIQUE)
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Management Avancé des Entreprises, Entrepreneuriat
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Droit et Management des Affaires Internationales
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Management de Projets et Nouvelles Technologies
●
Marketing, Communication et Publicité
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Marketing et Gestion de la Relation Client-CRM et NouvellesTechnologies - NTIC
●
Marketing, Banques, Assurances et Services
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Marketing et Management Stratégique
●
Ingénierie et Management des Entreprises de Cosmétiques et Parfums
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Management et Economie de l’Art
●
Management des Industries du Luxe et de la Mode
●
Management de la Distribution, Achats et Logistique
●
MBA (Full Time & Part Time, Executive)
●
MBA in International Marketing
●
MBA in Business Communication
●
MBA in International Business
L’eslsca est membre de
I N F O R M AT I O N S
Ecole Supérieure Libre des Sciences Commerciales Appliquées
Fondée en 1949, reconnue par l’Etat.
1, rue Bougainville • 75007 Paris -
Tél.: 01 45 51 32 59 • Fax : 01 47 05 74 75 • www.eslsca.fr
Alternance:
un pied à L’ECOLE, un autre dans L’ENTREPRISE
L’alternance a le vent en poupe: de plus en plus d’écoles et d’universités proposent aux étudiants de suivre leur formation par cette voie originale.
Une démarche appréciée des recruteurs.
L’alternance offre la possibilité de mettre directement en pratique ce qu’on apprend sur les bancs de l’école dans le cadre d’une entreprise.
Ce qui nécessite de bien choisir la société d’accueil et de définir avec elle un projet intéressant les deux parties.
Le but étant à la fois de lui permettre de défricher de nouveaux champs tout en vous donnant la possibilité de travailler sur des sujets que vous pourrez ensuite valoriser sur le marché du travail. Faire
également attention à la manière dont l’alternance va réellement se dérouler. Le modèle retenu dépend beaucoup des programmes avec, dans la plupart des cas, la répartition suivante : 30% du programme s’effectue dans l’établissement de formation, 70% sur le terrain.
«Cette voie est particulièrement appréciée des recruteurs car le temps passé dans l’entreprise est en général plus long que lors d’un stage. Du coup, ce ne sont pas les mêmes types de missions: plus fouillées, elles peuvent être considérées comme une première expérience professionnelle», souligne Julie Scapi, du cabinet de recrutement Page
Personnel.
Combien gagne-t-on?
Le salaire dépend du type de contrat. Pour les moins de 26 ans qui peuvent signer un contrat d’apprentissage, d’une durée de un à trois ans, la législation est très précise: il correspond à un pourcentage du SMIC (ou, dans certains cas, du salaire minimum conventionnel), allant de 25%
à 78%, en fonction de son âge et de sa progression dans le cycle de formation. Pour les formations proposant une alternance (hors apprentissage), il n’y a pas de règles. Tout dépend du bon vouloir de l’employeur et de sa capacité de négociation…
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DES PROGRAMMES POUR SORTIR DU LOT
Expertise et double compétence : autant d’atouts pour votre réussite professionnelle !
Les Mastères spécialisés et 3 e
Cycles du CERAM
Business School ont pour finalité de dispenser un savoir unique dans une fonction ou un secteur précis pour lequel les entreprises affichent un réel besoin. Cette formation permet d’acquérir :
>
une spécialisation dans un domaine où l’étudiant possède déjà une compétence générale, par sa formation initiale ou son expérience professionnelle
>
une double compétence, en complément d’une formation ou d’une expérience professionnelle antérieure
MASTÈRES SPÉCIALISÉS
(MS)
ET TROISIÈMES CYCLES
Top 5 du classement SMBG 2008
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Finance de Marchés, Innovations et Technologies
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Ingénierie et Gestion Internationale de Patrimoine
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Intelligence Economique et Knowledge Management
>
Management Stratégique du Développement Durable
Le CERAM c’est aussi : CERAM Programme Grande Ecole, CERAM Bachelors,
Programme Doctoral Eudokma, CERAM Executive, CERAM Expert
Pour s’inscrire : www.ceram.fr/ms contact : info-ms@ceram.fr
tél. : +33 (0) 820 424 444 (0,12
€
/min)
Partir étudier à l’étranger,
un nouveau PASSAGE obligé
«
Avoir effectué tout ou partie de ses études à l’étranger est assurément un plus sur un CV. Surtout si cette période effectuée hors de l’Hexagone est en lien avec son projet professionnel.
Pour les recruteurs, avoir réalisé ses études à l’étranger est un signe d’ouverture d’esprit et de maîtrise des langues. Un avantage décisif si on prend soin de réfléchir
à son pays d’accueil : une expérience anglo-saxonne
Faire la différence»
est valorisable dans de nombreuses entreprises.
S’envoler pour la Chine peut intéresser une société française ayant des projets dans l’empire du Milieu mais elle est plus difficilement «vendable» sur place. A moins d’accepter d’être payé dix fois moins cher qu’en Europe et de connaître parfaitement la langue…
Mieux vaut donc être au point sur ses objectifs : si le but est seulement d’ajouter une touche «internationale» à son
«Intéressé par un poste en relation avec l’international, je me suis inscrit dans ce master totalement bilingue après ma maîtrise de sciences éco. Ce cursus permet également de continuer ses études un an de plus outre-Atlantique pour obtenir un MBA alors que les étudiants locaux ont besoin de deux ans pour décrocher ce diplôme. J’ai saisi l’opportunité d’acquérir une expérience dans ce pays.
Cette double formation m’a ensuite permis de faire la différence sur le marché du travail: ne souhaitant pas rester aux Etats-Unis, j’ai été immédiatement embauché à mon retour par l’Alfi (Association luxembourgeoise des fonds d’investissement) où je m’occupe de la distribution de produits financiers dans différents pays. »
Pierre Oberlé, 25 ans, master franco-américain de l’IAE de Caen et d’un MBA de l'université St Thomas Minneapolis (USA, Minnesota).
parcours, on peut aller à l’étranger dans le cadre d’un échange en cours de programme pour une durée de quelques mois. Cette expérience permet d’acquérir des crédits comptant dans l’obtention du diplôme qui reste toutefois français. Si, en revanche, on envisage de s’expatrier, suivre la totalité de son master ou MBA dans le pays visé débouche sur un diplôme local, souvent plus connu que les diplômes tricolores sur le marché du travail. En cas d’hésitation, préférez les cursus proposant un double parchemin français et étranger. Seul inconvénient : il faut compter entre six mois et un an de plus. Si les frais d’inscription sont gratuits dans le cadre d’un échange, il faut en revanche s’acquitter de la totalité de la somme demandée quand on fait un master à l’étranger de sa propre initiative. Sauf si on a la chance de bénéficier d’une bourse : de nombreuses universités étrangères en proposent pour attirer des
étudiants internationaux.
Laurence Estival
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