CHAUVIN ARNOUX SCRUTHERM 2 Manuel utilisateur
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и SCRUTHERM 2 x scanner infrarouge ELENCA, SL \2fYJ20§ Mode d'emploi 7 MD 311-12-01 Ed. 4 code 906 130 782 ay CHAUVIN 190, rue Championne! 75876 PARIS Cédex 18 FRANCE ANO UX Tél, 33 (1) 42 52 82 55 - Télex 772081 - Télécopieur 33 (1) 46 27 73 89 Table des matiéres Objet des mesures effectuées par le SCRUTHERM2___ Champ de visée ___ Rapport entre température et flux rayonné Comment utiliser votre SCRUTHERM 2 Sconning ВЕ Comment viser avec précision un objet éloigné _ ___ Conseils pour le choix des lentilles Conseils pour effectuer des mesures précises 10 Opérations courantes d'entretien —_— 10 Mesure des transferts thermiques par rayonnement ___ _ 12 Mesure des temperatures ________ 3 Mesure des résistances thermiques __ 14 Notes d'application — — 15 1 - Contrále d'un échangeur thermique 4 ventilation — 15 2 - Contrôle des registres d'air d'alimentation ______ 15 O a a ae o a я 3 - Etat d’un palier 15 4 - Localisation de conduites noyées dons un plancher … 15 5 - Infiliration d'air __ 15 6 - Réponse à une plainte pour température insuffisante 15 7 - Réponse à une plainte d'excès de chauffage 16 8 - Identification de conduites de climatisation == |6 9 - Défaut d'isolation d'une tuyouterie 17 10 - Efficacité d'un film réflecteur sur un vitroge __ 17 11 - Contrôle des pièges à condensat 7 Inspection d'équipements électriques 20 Qu'est ce qui provoque des échouffements dans une installation électrique — —— = Maintenance préventive 20 1 - Sectionneurs et boîtes à fusibles 21 2 - Moteurs efpaliers 2 3 - Transformateurs de puissance _ a co) 4 - Equipement électronique 9 5 - Ballast des tubes fluorescents — |] Spécifications techniques_ у Pour commander — MX” 1 = - = я сша — тины в === зо Molette *rait lumineux rouge (LED) ndicateur de lecture Objet des mesures effectuées par le SCRUTHERM 2 Zur Schelle °C où Wim? г № x 0 + = AN a | E LE a a Le + 3 ji LE < + y "Ea ETE Li 1 Sry Hy E Ang 4 indication de natterie épuisée a changer d'ajustage de la lecture zérn Guide des chamos de visée des leriiilas, frontales marche / arré: Poussoir Commutateur de calibre j rest ina rey aa) Trous d'accès a vis de calibratior Votre SCRUTHERM 2 a été congu pour effectuer rapi- dement des mesures comparatives de taux de trans- fert thermique par rayonnement, en différents points d’une même surface ou d’objets distincts afin de loca- liser des défauts d'isolation thermique ou la présence de sources d'échauffement. || permet également à partir de mesures comparatives d'évaluer des tempé- ratures ou voisinage des températures ambiantes ou des facteurs d‘isolation thermique. Champ de visée. Le flux thermique mesuré par |'appareil se trouve limité par ses organes d'entrée (diaphragme et len- tille frontale) à un cône d'ouverture angulaire défi- nie, La figure ci-dessous montre que le diamètre & de la surface de l'objet (ou cible) d'où parvient te flux thermique est proportionnel à la distance D de visée. L'appareil mesure le flux thermique moyen émis por unité de surface et fournit un résultat indépendant de la distance D quand ce flux moyen reste inchangé c’est à dire pratiquement quand les différentes zones de la surface de la cible émettent le même flux. Ce ne serait pas le cas par exemple si l’on voulait mesurer le flux thermique émis par un tuyau qui n'occuperait, comme indiqué dans lo figure ci- dessous, qu’une partie du champ de !'appareil. Pour —— —— та = tuyau 0) faire une mesure correcte dans un tel cas il foudrait, soit se rapprocher suffisamment de l'objet visé pour que la surface définie par le champ reste à l'intérieur de ses dimensions ou, si l'on ne peut s'en rapprocher, modifier les organes d’entrée pour restreindre le chomp angulaire. Le champ ongulaire des organes d'entrée est défini par le rapport entre distance D et dimensions @ de la cible visée. L'appareil est livré avec des “lentilles d’entrée’’ de rapports 3/1 et 25/1. On peut recevoir sur demande des "’lentilles d'entrée” de rapports 50/1, 100/1 et 200/1. (Noter toutefois que lo sensibilité de l'appareil se frouvre réduite dons un rapport 10 quand on utilise les lentilles 100/71 et 200/71). Avec une lentille 25/1 par exemple, à une distance de 100 cm, la dimension de la portion de surface visée est de : e 4 cm de diamètre. Pour analyser les variations locales de transfert ther- mique d'une paroi, on devra donc choisir la lentille d'entrée suivant la distance à laquelle se trouve la paroi et suivant la finesse de résolution désirée. Rapport entre température et flux thermique rayonné. Bien que la mesure effectuée par l’appareil soit celle du flux thermique rayonnée par lo surface visée, les lois du rayonnement permettent d'en déduire sous 4 certaines réserves la valeur de la température. Plus exactement l’oppareil apprécie des variations de flux thermique rayonné et ce sont donc des écarts de tem- péroture qu’il est possible d'apprécier ce qui explique la double graduation du cadran en Watt/m? d'une part et en degrés C d'autre part. On peut constater que la correspondance entre ces deux échelles est effectuée sur la base d'une varia- tion de 1°C pour un écart de 6 Watts/m?. En réalité le facteur foisant correspondre la température à la puissance rayonnée dépend à la fois de la tempéra- ture et du pouvoir émissif de la surface visée. La base retenur de 1°C/6 Watts/m? est valable pour des mesures effectuées au voisinage de 25°C et pour des objets dont le pouvoir émissif est voisin de 1 : voir courbe et tableau ci-contre. Une surface noire a un pouvoir émissif voisin de 1 alors que celui d’une surface brillante comme l’acier inoxydable est faible et de l’ordre de 0,6. La plupart des matériaux communs tels que les murs, les maté- riaux d'isolation, le verre, la maçonnerie, les peintu- A A Wim? A °C 20 Pouvoir émissif +— _ | 30 | est | 40 | 7,31 50 764 | 60 8,37 100 | 11,8 200 24 3 | hs | 0 25 100 res ont un pouvoir émissif compris entre 0,7 et 0,9 dans le domaine infrarouge où se situent les rayon- 200°C nements mesurés au voisinage de la température ambiante. 5 Comment utiliser votre SCRUTHERM 2 * Mettre en place la “lentille d'entrée” correspon- dant au champ de vision désiré en veillant à l'enfoncer complètement dans sa monture. * L'apporeil comporte 3 calibres repérés par le coef- ficient à appliquer à la lecture effectuée, à savoir : X 10, X 1, X 0,1 dons l’ordre des sensibilités croissantes. Au départ placer le commutateur sur la position X 1 correspondant au calibre utile pour 90 % des mesures. * Orienter l’appareil vers la surface ou l’objet consti- tuant la cible choisie. © Appuyer sur le poussoir supérieur rouge et tourner la mollette d'ajustage de zéro jusqu'à ce que le trait lumineux apparaisse dans l‘échelle. En modi- fiont l'orientation de l’appareil de port et d’autre de la cible initialement visée, on constatera un déplacement plus ou moins important du troit lumi- neux le long de l'échelle. En passant sur le calibre X 0,1, les déplacements du trait lumineux seront multipliés par 10 alors qu'en passant sur le calibre X 10 ils seront au‘con- traire réduits dans le rapport 10. Scanning” Ce terme désigne l'exploration d‘une surface en balayant systématiquement ses différentes parties dans le champ de l’appareil. En comparant les lectu- res successives effectuées, on peut ainsi situer la position d’une zone chaude par rapport aux zones voi- sines, por exemple une ampoule lumineuse, comme indiqué dons lo figure ci-contre en vue de s'exercer au maniement de l’apporeil. Cet exercice permet de noter la rapidité de réponse de l’apporeil et la facilité qu’elle apporte dans la loca- lisation recherchée. ES Ag tl oT aE ARE a a "а oe ~ „” fy po» — / = =" Pa A Ka у == um == | am == ES scanning п SP METALICA ATU CA AA ap = Mode d'exploration systématique de la totalité d'une surface Comment viser avec précision un objet éloigné. Pour explorer avec une definition suffisante une sur- face éloignée (distance de quelques mètres à plu- sieurs dizaines de mètres) ou viser un objet éloigné, il convient d’utiliser une lentille de faible champ (au moins 25/1) et d'orienter avec précision l’apporeil vers l'objet ou la fraction de surface dont on veut connaître le niveou de puissance rayonnée. Pour ce faire tenir l’appareil de la moin gauche en tendant le bros comme indiqué dans la figure ci- après, soit à environ 0 m 50 de l'oeil. Centrer les faces latérales du boîtier vis à vis des traits blancs verticaux tracés à l'arrière du porte len- tille et aligner les marques blanches horizontales avec le trait O de l'échelle. Dans ces conditions la portion de surface visée cor- respondant sensiblement pour la lentille 25/1 à celle qui se trouve cachée por la monture porte lentille. 8 Aligner le trait du zéro de l'échelle avec ces 2 marques Centrer les faces / latérales de l'appareil entre ces 2 traits, — — — — ( Pour les autres lentilles, utiliser les cercles tracés sur le cadran de l'appareil pour définir approximative- ment la cible visée. Conseils pour le choix des lentilles Pour localiser un point chaud (ou froid) commencer par utiliser des lentilles à faible ou moyenne défini- tion, 25/1 ou 50/1 par exemple, avant de préciser la localisation avec les lentilles 100/1 et 200/1. Noter par ailleurs que ces dernières sont dix fois moins sen- sibles et que les coefficients de lecture liés au calibre doivent alors être corrigés en conséquence : Coefficient de Calibres lecture avec lentilles 100/1 et 200/1 x 0,1 x 1 x 1 x 10 x 10 x 100 Ces deux lentilles peuvent notamment localiser’ des points chauds à des températures supérieures à 500°C, sur le calibre X 10 (jusqu'à 4000°C). ATTENTION : Ne pas viser directement le soleil par temps clair avec votre SCRUTHERM 2, vous risqueriez de détériorer l'élément sensible. Par ailleurs ne pas laisser les lentilles constamment exposées à la lumière du soleil ou au rayonnement ultra-violet qui provoquerait à la longue leur fissura- tion (au bout de plusieurs mois d’exposition...). ужас a BE ms SES SE === - == воин тот Conseils pour effectuer des mesures précises. 1) © Quand votre SCRUTHERM 2 passe d'une tempé- rature ambiante chaude à une température plus froide ou vice-versa attendre, avant d'effectuer une série de mesure, qu'il se soit acclimaté à la nouvelle température. C'est le cas par exemple lorsque l‘oppareil est resté dans le coffre d'une voiture parquée à l'extérieur par temps froid et qu'on le prend pour effectuer des mesures à l'intérieur d'un local chouffé. Pour éviter une dérive des mesures durant une opération de ‘’Scanning’’ attendre 10 a 15 minutes pour que l'appareil ait eu le temps de prendre la tempéra- ture du local où vous devez effectuer ces mesu- res. Eviter de toucher le porte objectif conte- nant l'élément sensible avec vos doigts quand vous travaillez sur le colibre X 0,1. 2) * Le temps de réponse du SCRUTHERM 2 dépend du calibre utilisé. |! est rapide sur le calibre X 1, très rapide sur le calibre X 10, un peu 10 moins rapide sur le calibre X 0,1. La rapidité de réponse est importante quand on ne veut sacrifier aucun détoil dans l’exploration des températures d’une surface distante. 3) * Lorsqu’on effectue des mesures à l'extérieur par temps ensoleillé, l'échauffement provoqué par le rayonnement du soleil et so réflexion par- tielle par lo surface visée risque de provoquer des erreurs. Attendre que la surface visée soit à l'ombre ou que le soleil soit caché par des nua- ges ou couché pour effectuer une série de mesu- res. Opérations courantes d’entretien e Remplacement de la pile La pile 6V PT fournie avec votre SCRUTHERM 2 est en mesure de l‘alimenter en régime continu durant 4 ou 5 heures. Comme chaque mesure ne demande que quelques secondes, la pile dure de 6 mois a 1 an en utilisation normale. Quand elle devient faible, l‘indi- cation LO BATT apparait dons la partie inférieure de 'écheile. On dispose alors encore d'un temps d'utili- sation de 10 a 15 minutes. Lorsque des segments s’allument dans la partie haute de l‘échelle et que LO BATT n'est plus visible, Ia pile doit étre changée. Démonter le couvercle en dévissant les 4 vis à tête Pile 9 V Logement de la pile Vis imperdables wn in WL A TL, TT tal lecitina: Couvercle inférieur fendue. Enlever la pile usagée et la remplacer por une neuve (pile 9 V alcaline 6 LF 22 réf. 1006-20) en la plaçant dans la même position. e Nettoyage des lentilles À effectuer à l'alcool avec un chiffon doux e Recalibration Monter la lentille 3/1 Préparer deux récipients remplis d’eau à deux tempé- ratures sensiblement écartées de 10°C au voisinage de la température ambiante par exemple à 20°C et 30°C, ces deux températures étant mesurées par un thermomètre précis. Placer votre SCRUTHERM 2 sur le calibre X 1. Viser l’eau à 20°C et régler la molette pour amener la lec- ture vers — 5 ou — 6°C. Viser ensuite l’eau à 30°C et noter la nouvelle lecture. Si l’écart des deux lectu- res ne correspond pas à l’écart des températures des deux récipients d’eau on peut retoucher le calibrage de l‘appareil en agissant sur une vis accessible par un trou situé à la portie inférieure de l'appareil. 11 E E NA EA AA Aa Mesure des transferts thermiques par rayonnement et appréciation des flux thermiques Le SCRUTHERM 2 permet de mesurer la différence de puissance rayonnée par deux parois. Si l’on se trouve à l’intérieur d’une salle comportant un mur intérieur faisant foce à un mur extérieur le SCRUTHERM 2 vo donc pour estimer le flux thermique global à travers le mur, dappliquer un ceefficient 1,5 au flux rayonné mesuré par le SCRUTHERM 2, Mesure des températures On € vu plus haut que, bien que le SCRUTHERM 2 ne mesure en réalité que des écarts de puissances rayonnées, on pouvait néanmoins en déduire des écarts de température sous réserve d'admettre que Du fait de la non linéarité du rapport A*C/A(W/m?) en fonction de la température, I'emploi de |'appareil pour évaluer des écarts de température est pratique- ment à exclure quand on doit l'utiliser sur le calibre LL permettre d'évaluer en position la puissance ——_ l'objet visé présente un pouvoir émissif voisin de 1 et X 10 et à fortiori sur ce même calibre avec lentilles rayonnée par le mur extérieur et en position @ celle == d'opérer au voisinage de la température ambiante. 100/1 et 200/1. rayonnée par le mur intérieur. Ce dernier étant plus нс | Si l'une des mesures est effectuée en visant un objet chaud va royonner une puissance supérieure. La dif- — “de fempérature connue T,, l'écart obtenu A T en férence entre les deux lectures est lo puissance transfert thermique — | visant un objet de température inconnue T, permettra absorbée par le mur froid et transmise à l'extérieur à AAA — ! d'en déduire cette dernière : T, = T, + À T. sravers ce dernier (perte d'énergie par rayonnement) == Silo cible visée est brillante ou d'un pouvoir émissi —— douteux on peut le romener au voisinage de 1 en la Toutefois un échange thermique complémentaire 1 = noirçissant à l’encre au marqueur ou au crayon à gri- s'effectue entre le mur extérieur et l’air de lo salle — а ue A= mer ou encore en lo revétant de peinture. Second type de lox ¡hormique es la cometan ef == Si le température s'dcarte sensiblement de 25°C, : ype que и ——] corriger le ropport A °C/ A(W/m?) en s'aidant du doit être ajouté au flux thermique par radiation pour —— tableau et des courbes fournies plus haut obtenir l'échange thermique s’effectuant entre l’inté- © 2 — Par exemple, si on lit sur I échelle un écart de 5°C au rieur et l'extérieur de la salle à travers le mur exté- — voisinage de 50°C l'écart réel est en réalité de : rieur. Pour en tenir compte on peut l’estimer approxi- mur mur N mativement a 50 % du flux rayonné. II convient extérieur intérieur ВЕ = 3,9°С 12 13 EN ITA ATINA EAS TAO LAA то Mesure des résistances thermiques (facteur R) C’est le quotient de l'écart de température entre les deux faces d’une même paroi par le flux thermique qui lo traverse : A °C Flux en W/m? L'écart A” C s'obtiendra en mesurant les températu- res respectives des couches d'air voisines des parois. Le flux thermique sera apprécié suivant la méthode indiquée plus haut. NOTA : Lorsque les murs du local sont tous des murs extérieurs les échanges thermiques à l’intérieur du local s'effectuent uniquement par convection. Pour évaluer le flux thermique, mesurer la température d’une pièce du mobilier fournissant la température de l’air et celle de la face interne du mur extérieur. Faire la différence des puissances rayonnées correspon- dant à ces 2 températures et appliquer le coefficient 0,5 pour obtenir approximativement le flux thermi- que transmis vers l'extérieur par m* de paroi. 14 = a 1 ——— = giv a йе A em SR pie =. E E e Term: Tem == Note d’application 1 - Contrôle d’un échangeur thermique à ventilation Relever avec |e SCRUTHERM 2 l'écart de tempé- rature entre la tuyauterie d'entrée et celle de retour. S'il n'existe pas d'écart l'échangeur ne fonctionne pas (en supposant que le ventilateur tourne). _. 9 .Contrôle des registres d’air d’alimentation En visont le registre d‘alimentation d'air chaud ou d'air froid on doit noter vis à vis de la tempé- rature ambiante des écorts d'environ + 6°C dans le premier cas et — 6°C dans le second. 3 -Etat d’un palier En mesurant l’écort de température du palier vis 4 vis de 'ambiante on peut en déduire la quantité de chaleur provoquée par les frottements inter- nes. Si cet écart dépasse 20 ou 25°C, il est pro- bablement en mauvais état et doit être examiné. 4 -Localisation noyée dans un plancher En explorant avec le SCRUTHERM 2 la tempéra- sure de la surface du plancher on notera un écart positif sensible Io où se trouve noyée une conoli- sation chauffante et on pourra suivre son trace. Une perte locale de vapeur se traduiro par un point chaud. . 5 - Infiltration d’air Des fuites d'air autour des fenêtres ou à travers des fentes se traduiront par une Zone froide qui pourra être détectée par le SCRUTHERM 2 6- Réponse à une plainte pour température insuffisante. Se placer ou centre de lo pièce. Régler l'appo- reil au zéro de l’échelle en visant un élément du mobilier. Explorer ensuite lentement avec le SCRUTHERM 2 tout l‘environnement : mur, pla- fond, plancher, fenêtre… jusqu'à noter sur 15 16 l'appareil une chute de température pouvant constituer une source anormale de froid. Celle- ci pourra être située couramment autour d'une fenêtre ou au niveau du plancher qui pourrait présenter une lacune d'isolation. Effectuer ensuite une identification plus précise en se rapprochant de la zone grossièrement localisée précédemment. l'insuffisance de température peut aussi avoir pour cause un apport calofirique déficient. Vérifier la source de chaleur. S'il s'agit de chauffage par air pulsé, mesurer la tempéra- ture du registre d'alimentation. Elle soit nor- malement être supérieure de 6°C d la tempéra- ture moyenne de la pièce. Dans le cas d’un chauffage par radiateur à cir- culation d’eau, la température de ce dernier doit être supérieure d'au moins 25°C à la tem- pérature moyenne de lu pièce. Si on constate une température moins élevée à la partie supé- rieure qu‘à la partie inférieure, il doit contenir de I'air et nécessite une purge. Si un écart excessif existe en sens inverse entre lo partie haute et la partie basse, lo circulation de l’eau est insuffisante. 7 -Réponse a une plainte pour excés de chauftage Suivre la méme procédure que précédemment en recherchant cette fois l'existence d'une source chaude autre que celle constituée par la source normale de chauffage. I! peut s'agir du passage extérieur ou intérieur au mur ou ou plafond d'une canalisation chaude, ou encore un apport de chaleur à tra- vers le plancher, ou encore une fuite de vapeur. 8 - Identification de conduites d’alimentation et de retour pour le chauffage ou le refroidissement Suivant que les canalisations sont isolées ou non utiliser le calibre X 0,1 ov X 1. 9 - Défaut d’isolation d'une tuyau- terie et risque de gel de celle-ci Une tuyauterie d'eau chaude noyée dans un mur étant en service, explorer la zone où elle se trouve logée d’une part à l'extérieur et d'autre port à l’intérieur du bâtiment. Si on peut avec le SCRUTHERM 2 détecter son emplacement à l'extérieur du mur et qu'on ne le peut à l’intérieur, c'est que son isolation vers l‘extérieur est insuffisante et qu'elle ris- que de geler. 10 -Test de l’efficacité d’un film réflecteur sur un vitrage Si on dispose de deux vitrages l’un avec film réflecteur et l'autre sans, on peut foire une évaluation du goin qu'apporte le film réflecteur en ce qui concerne les flux thermiques qu'ils transmettent, Par temps froid le flux échangé vers l’extérieur doit être moins important avec le vitrage traité (lecture plus haute sur le SCRUTHERM 2) et, au contraire, l'été, par temps ensoleillé une réduction de transmission thermique se traduira par une lecture plus basse en visant le vitrage traité par rapport au vitrage non traité. 1 - Contrôle du bon fonctionne- ment d’un piège à condensat Pour s‘assurer du bon fonctionnement du piège à condensat viser, avec le SCRUTHERM 2, d’une part la conduite de vapeur en amont du piège (Visée amont) et d'autre part la conduite située en aval (Visée aval). -— Vapeur Visée aval = — + — l Vd | | E / \} Piége a condensat Visée amont 17 18 L'écort des lectures obtenu entre les deux visées permet de juger du fonctionnement cor- rect du piège à condensat et,’ dans le cas d’un fonctionnement défectueux, d‘en trouver la raison. Le tableau ci-contre indique les écarts de température (amont-oval) escomptables en fonction de la chute de pression de la vapeur ou passage dans le piège à condensat. A SEs us /\ Degrés C 0 0 0,3 9 0,7 16 1,0 21 1,4 26 2,0 34 2,7 42 3,4 48 . 4,1 53 4,8 58 5,4 62 7,1 72 12,6 94 19,4 114 33 142 Interprétation des résultats de mesures : Temperature aval | Temperature amont Conclusions Froide (< 100°C) Chaude (> 100°C) bon rrec | avec un écart co te fonctionnement Piége obturé ou circulation de vapeur Froide Froide stoppée Température aval 2 bon Variable Chaude cyclée { fonctionnement Chaude Chaude Le piége est sans action Chaude Froide L'alimentation de vapeur est coupée ATTENTION : Utiliser une lentille d’une puissance suf- fisante (au moins 25/1) pour que le champ de visée ne déborde pas le diamètre de la tuyauterie testée. S'il n’était pas possible de l’éviter (cas notamment des visées éloignées) effectuer plusieurs explorations sous différents angles, en particulier s’il se trouve un outre tuyau dans le champ de visée, pour confirmer vos conclusions. 19 Inspection d’équipements électriques Une anomalie de fonctionnement d'un équipement électrique génére en général une élévation locale de température. Le SCRUTHERM 2 permet de la localiser sans arrêt de l'installation et sans aucun risque pour l'opérateur puisqu'aucun contact direct n'est néces- saire. Aucune autre méthode ne peut lui étre substi- tuée. Qu'est ce qui provoque des échauffements dans une installa- tion électrique ? Quand deux métoux sont en contact mécanique pour servir de jonction électrique, on observe un échauffe- ment plus ou moins important à son niveau du foit de la résistance qu’elle oppose ou passage du courant électrique. Même dans le cos d’un bon contact on peut ainsi avec le SCRUTHERM 2 sur le calibre X 0,1 déceler le passage d'un courant par le léger échauffe- ment qu'il provoque. Lorsque cette jonction est soumise à des cycles ther- miques provoquant expansion et contraction des 20 métaux en présence, elle peut progressivement se dégrader entraînant un échauffement accru qui lui même tend à accélérer la dégradation. On peut y ajouter la corrosion accrue des métaux qui agit dans le même sens. Lorsque cet échauffement prend de l‘importance il peut provoquer une dégradation des matériaux d’iso- lation. Un échauffement excessif doit donc être détecté rapidement pour permettre une opération de maintenance qui évitera la mise hors d'état du maté- riel. Maintenance préventive Des inspections de l'installation chargée au moins à 40 % doivent être effectuées périodiquement. Le SCRUTHERM 2 va permettre de mesurer les écarts de température des parties retenues pour le contrôle par rapport à la température ambiante. Ces écarts de température étant systématiquement relevés, on pourra se rendre compte des accroissements éven- tuels de certains d'entre eux. Ceux-ci seront alors relevés fréquemment et si le défaut s'agrave il devra être signalé pour donner lieu à une réparation. L'emploi du SCRUTHERM 2 est également conseillé pour effectuer la réception d'une nouvelle installation durant sa période de garantie. Les résultats obtenus en mesurant l’échauffement des différentes parties en régime d'utilisation normale seront soigneusement relevés afin de servir de base d'appréciation lors des contrôles périodiques ultérieurs. Les éléments dont l'examen périodique est conseillé sont les suivants : 1 - Sectionneurs et boîtes à fusibles Un défaut de qualité d’un contact se traduira par un échauffement comparativement supérieur au niveau même de l'extérieur du boîtier. Après détection d’un tel défaut démonter le couvercle pour confirmer et préciser le défaut. 2 - Moteurs et paliers L'échauffement maximal toléré pour les moteurs courants (isolation classe B) est fixé à 80°C. Si on observe un échauffement au delà de cette limite dont le maximum se situe sur le corps du moteur, il s'agit probablement d’un court-circuit partiel des enroulements. Si ce maximum se situe au voisinage des paliers, ces derniers sont en mauvais état et doivent être examinés. Noter qu'aprés le montage d'une nouvelle gami- ture de palier on peut observer durant une courte période un échauffement un peu supérieur à l’échauffement normal. Transformateurs de puissance En comparant les échauffements de plusieurs transformateurs de même type un écart peut cor- respondre à des différences de charge mais, s’il n’en est pas ainsi, à un défaut tel qu'un court- circuit partiel d’un enroulement ou un manque de ventilation. Noter que l‘’échauffement normal prévu pour les transformateurs secs est plus élevé que celui des transformateurs dans l'huile. 21 ee eee 4- 5. 22 Transfo à remplissage d’huile - Classe A - Echauf- fement assigné : + 55°C Transfo sec - Echauffement assigné + 80° en classe B et 150° cn classe C Equipement électronique Le SCRUTHERM 2 permet de mesurer l‘échauffe- ment propre de chaque composant et de détecter ainsi certaines anomalies de fonctionnement. Ballast des tubes fluorescents Le plus simple est de comparer entre eux les échauffements d'équipements identiques montés dans les mêmes conditions. Dans ces conditions un écart significatif entre les lectures correspon- dant aux zones les plus chaudes indiquerait un ballast défectueux. NEL E A | | | Specifications techniques Etendue de mesure | Calibre Domaines de mesure Definition des écarts de température x 1 -300a + 950 Wim? ou — 60 à + 120°C 0,5°C - 6...0... + 6°C | x 10 — 300 a + 2500 W/m? ou — 60 & + 200°C 5°C |— 60..0.. + 60°C | x 01 | — 300ä+ 200 W/m? ou — 60 & + 50°C 0,05°C | - 0,6...0... + 0,6°C | Domaine de sensibilite spectrale : 0,55 a 50 um Autonomie : avec pile 9 V 4 a 5 heures d’usage con- tinu Poids : 185 g Conversions d’unités 1 Btu * /hour/square foot = 3,145 Watt/m? 1 degré F = 0,56 degré C * Btu signifie British Thermal Unit. Cette unité était antérieurement définie comme la chaleur nécessaire pour élever de 1°F la température d'une livre d'eau à la température de 39,2 Fahrenheit. Maintenant définie comme valant 1055,06 jou- les. 23 PUTA Et Ar г" Pour commander A aria a erererio, Réf. 6517-02 (livré en pochette de transport avec tubes de visée pour champs 3/1 et 25/1, pile de rechange et mode d'emploi) Accessoires - Rechanges GAL 7 nn ener enana a ar eri. Réf. 1006-20 * Lentilles Scrutherm ............................0.0000 0 ei aia a nen ee Réf. 6004-01 (tubes de visée pour champs 50/1, 100/1 et 200/1 ) livrées en pochette de transport avec pare-soleil et pièce de fixation pour montage du SCRUTHERM 2 sur pied (type photo) . 24 = === === === Tr N ">

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