Schneider Electric droits préférentiels de souscription Manuel utilisateur
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Schneider Electric S.A. Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 1.821.586.784 euros Siège social : 43-45, boulevard Franklin-Roosevelt 92500, Rueil-Malmaison 542 048 574 R.C.S. Nanterre NOTE D’OPÉRATION mise à la disposition du public à l’occasion de l’émission et de l’admission aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. de 13.410.604 actions nouvelles à souscrire en numéraire émises dans le cadre d’une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription pour un montant de 978.974.092 euros, prime d’émission comprise, par émission de 13.410.604 actions nouvelles au prix unitaire de 73 euros à raison de 1 action nouvelle pour 17 actions anciennes Période de souscription : du 12 mars 2007 au 23 mars 2007 inclus Une notice légale sera publiée au Bulletin des Annonces légales obligatoires du 9 mars 2007. En application des articles L. 412-1 et L. 621-8 du Code monétaire et financier et de son règlement général, notamment de ses articles 211-1 à 216-1, l’Autorité des marchés financiers a apposé le visa n° 07-078 en date du 7 mars 2007 sur le présent prospectus. Ce prospectus a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Le visa, conformément aux dispositions de l’article L. 621-8-1 I du Code monétaire et financier, a été attribué après que l’Autorité des marchés financiers a vérifié « si le document est complet et compréhensible, et si les informations qu’il contient sont cohérentes ». Il n’implique ni approbation de l’opportunité de l’opération ni authentification des éléments comptables et financiers présentés. Le prospectus visé par l’Autorité des marchés financiers est constitué par : le document de référence de la société Schneider Electric S.A. déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 27 mars 2006 sous le numéro D.06-0158 (le « Document de Référence ») ; les comptes consolidés de Schneider Electric et le rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2004, tels que présentés dans le document de référence déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 31 mars 2005 sous le numéro D.05-0309 ; la présente note d’opération intégrant l’actualisation du Document de Référence ; et le résumé du prospectus (contenu dans la présente note d’opération). Des exemplaires du prospectus sont disponibles sans frais auprès des établissements financiers ci-dessous ainsi qu’auprès de Schneider Electric S.A., 43-45, boulevard Franklin-Roosevelt, 92500 Rueil-Malmaison. Le prospectus peut également être consulté sur le site Internet de l’Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org) et sur le site internet de Schneider Electric S.A. (www.schneider-electric.com). Coordinateur Global BNP PARIBAS Chefs de file - Teneurs de Livre Associés BNP PARIBAS MERRILL LYNCH INTERNATIONAL Co-Chefs de file ABN AMRO Rothschild CALYON SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CORPORATE & INVESTMENT BANKING Deutsche Bank NOTE Dans le présent prospectus, les termes « Schneider Electric » et la « Société » désignent Schneider Electric S.A. et le terme le « Groupe » désigne la Société et ses filiales. Le prospectus présente notamment les comptes et données consolidés proforma du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2006 établis selon les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards (« IFRS »). Ces états financiers consolidés proforma ont été élaborés à partir des informations issues des comptes consolidés de la Société et d’American Power Conversion, afin de présenter la Société, telle qu’elle sera à la suite de l’acquisition d’American Power Conversion (voir le paragraphe 11.7 de la note d’opération). Ces états financiers consolidés proforma ont fait l’objet d’une revue limitée par les commissaires aux comptes. Le prospectus contient des déclarations prospectives et des informations sur les objectifs du Groupe, notamment en pages 10, 11 et 53 du Document de Référence et au paragraphe 11.4.5 de la note d’opération, qui sont parfois identifiées par l’utilisation du futur, du conditionnel et de termes à caractère prospectif tels que « croire », « estimer », « considérer », « avoir pour objectif », « avoir l’intention de », « envisager de », « anticiper », « s’attendre à », « entendre », « devoir », « souhaiter », « pouvoir » et d’autres termes similaires. Ces informations sont fondées sur des données, hypothèses et estimations considérées comme raisonnables par la Société. Les investisseurs sont invités à prendre attentivement en considération les facteurs de risques décrits en pages 19 à 22 du Document de Référence et aux paragraphes 2, 11.1.1 et 11.1.2 de la note d’opération avant de prendre leur décision d’investissement. La réalisation de tout ou partie de ces risques est susceptible d’avoir un effet négatif sur l’activité, la situation financière, les résultats du Groupe ou ses objectifs. SOMMAIRE RÉSUMÉ DU PROSPECTUS ............................................................................... 1 1. PERSONNES RESPONSABLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 1.1. Personne responsable des informations contenues dans le prospectus 1.2. Attestation de la personne responsable des informations contenues dans le prospectus 1.3. Responsable de l’information 2. FACTEURS DE RISQUES DE MARCHÉ POUVANT INFLUER SENSIBLEMENT SUR LES VALEURS MOBILIÈRES ÉMISES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 2.1. Facteurs de risques liés à l’opération 2.1.1. Fluctuation possible du prix des actions émises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 2.1.2. Incertitude sur le développement d’un marché pour les droits préférentiels de souscription et les Actions Nouvelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 2.1.3. Risque de baisse du prix des droits préférentiels de souscription en cas de baisse du prix des actions de la Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 2.1.4. Risque de baisse de prix des droits préférentiels de souscription et des actions de la Société 2.1.5. Volatilité du cours des actions de la Société 2.1.6. Risque de dilution des actionnaires n’exerçant pas leurs droits préférentiels de souscription 3. INFORMATIONS DE BASE 3.1. Déclaration sur le fonds de roulement net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 3.2. Capitaux propres et endettement consolidés 3.3. Intérêt des personnes physiques et morales participant à l’opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 3.4. Raisons de l’opération et utilisation du produit 4. INFORMATIONS SUR LES VALEURS MOBILIÈRES DEVANT ÊTRE ADMISES À LA NÉGOCIATION SUR LE MARCHÉ EUROLIST D’EURONEXT PARIS S.A. . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 4.1. Nature et catégorie des actions dont l’admission est demandée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 4.2. Droit applicable et tribunaux compétents 4.3. Forme et inscription en compte des actions de la Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 4.4. Devise d’émission 4.5. Droits attachés aux Actions Nouvelles de la Société 4.5.1. Droit aux dividendes 4.5.2. Droit de vote attaché aux actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 4.5.3. Droit préférentiel de souscription de titres de même catégorie 4.5.4. Droit de participation au bénéfice de la Société 4.5.5. Droits de participation à tout excédent en cas de liquidation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 4.5.6. Clauses de rachat 4.5.7. Clauses de conversion 4.5.8. Identification des porteurs de titres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 4.6. Autorisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 4.6.1. Assemblée générale mixte des actionnaires de la Société 4.6.2. Autorisation du conseil de surveillance 4.6.3. Décision du directoire ................................. 9 ................ 9 ........................................................................ 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . . . . .11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 i 4.7. Date prévue d’émission des Actions Nouvelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 4.8. Restrictions à la libre négociabilité des actions de la Société 4.9. Règles relatives aux offres publiques d’achat obligatoires ainsi qu’au retrait et au rachat obligatoires applicables aux actions de la Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 4.9.1. Offre publique obligatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 4.9.2. Garantie de cours 4.9.3. Offre publique de retrait et retrait obligatoire 4.10. Offres publiques d’achat initiées par des tiers sur le capital de la Société durant le dernier exercice et l’exercice en cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 4.11. Régime fiscal des Actions Nouvelles et des droits préférentiels de souscription . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 4.11.1. Résidents fiscaux français 4.11.2. Non-résidents fiscaux 4.11.3. Autres actionnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24 5. CONDITIONS DE L’OFFRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 5.1. Conditions, statistiques de l’offre, calendrier prévisionnel et modalités des demandes de souscription . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 5.1.1. Conditions de l’offre 5.1.2. Montant de l’émission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 5.1.3. Période et procédure de souscription . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26 5.1.4. Calendrier indicatif 5.1.5. Révocation/Suspension de l’offre 5.1.6. Réduction de la souscription 5.1.7. Montant minimum et maximum des ordres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 5.1.8. Révocation des ordres de souscription . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 5.1.9. Versements des fonds et modalités de délivrance des Actions Nouvelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 5.1.10. Publication du résultat de l’opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 5.1.11. Procédure d’exercice et négociabilité des droits de souscription . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 5.2. Plan de distribution et allocation des valeurs mobilières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 5.2.1. Catégorie d’investisseurs potentiels - Pays dans lesquels l’offre sera ouverte - Restrictions applicables à l’offre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 5.2.2. Intention de souscription des principaux actionnaires de la Société ou des membres de ses organes d’administration, de direction ou de surveillance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 5.2.3. Information de pré-allocation 5.2.4. Notification aux souscripteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 5.2.5. Surallocation et rallonge 5.3. Prix de souscription 5.4. Placement et prise ferme 5.4.1. Coordonnées du coordinateur global 5.4.2. Coordonnées de l’intermédiaire chargé du service financier et du dépositaire 5.4.3. Garantie - Engagement d’abstention 5.4.4. Date de signature du contrat de garantie et de règlement-livraison des Actions Nouvelles . . . . . . . . . . . . .34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33 ii 6. ADMISSION À LA NÉGOCIATION ET MODALITÉS DE NÉGOCIATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35 6.1. Admission aux négociations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35 6.2. Place de cotation 6.3. Offre concomitante d’actions de la Société 6.4. Contrat de liquidité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35 6.5. Stabilisation - Intervention sur le marché 7. DÉTENTEURS DE VALEURS MOBILIÈRES SOUHAITANT LES VENDRE 8. DÉPENSES LIÉES A L’OPÉRATION 9. DILUTION 9.1. Montant et pourcentage de la dilution résultant immédiatement de l’offre 9.2. Incidence de l’émission sur la situation de l’actionnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 10. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 10.1. Conseillers ayant un lien avec l’opération 10.2. Responsables du contrôle des comptes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35 . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 10.2.1. Commissaires aux comptes titulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 10.2.2. Commissaires aux comptes suppléants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 10.3. Rapport d’expert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 10.4. Informations provenant d’une tierce partie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 10.5. Événements récents 11. ACTUALISATION DES INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR 11.1. Descriptif de l’entreprise et de ses activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39 11.1.1. Facteurs de risques liés à l’activité de la Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39 11.1.2. Facteurs de risques liés à l’acquisition d’American Power Conversion 11.1.3. Politique d’assurances 11.2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47 Renseignements de caractère général concernant la Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48 11.2.1. Renseignements sur la Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48 11.2.2. Capital . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48 11.2.3. Actionnariat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 11.2.4. Actionnariat salarié et plans d’options et d’actions gratuites 11.3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 Gouvernement d’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55 11.3.1. Conseil de surveillance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55 11.3.2. Directoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69 11.3.3. Déclarations sur la situation des membres des organes d’administration, de direction et de contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71 11.3.4. Contrôle interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72 11.3.5. Intérêts et rémunérations des dirigeants 11.4. Rapport de gestion 11.4.1. Les faits marquants 11.4.2. Efficacité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90 11.4.3. Performance opérationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .91 iii 11.4.4. Évolution de la situation financière 11.4.5. Perspectives 2007 ................................................................. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100 11.4.6. Rapport des commissaires aux comptes sur les prévisions de résultat 11.5. 97 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101 Comptes consolidés au 31 décembre 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .103 11.5.1. Compte de résultat consolidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .103 11.5.2. Tableau des flux de trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .104 11.5.3. Bilan consolidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .105 11.5.4. Variation des capitaux propres consolidés et des intérêts minoritaires 11.5.5. Annexe aux comptes consolidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .108 11.5.6. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 11.6. Comptes sociaux au 31 décembre 2006 11.6.1. Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .107 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .175 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .177 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .177 11.6.2. Compte de résultat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .179 11.6.3. Annexe aux comptes sociaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .180 11.6.4. Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .189 11.6.5. Rapport spécial des commissaires aux comptes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .190 11.6.6. Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille à la clôture de l’exercice 2006 11.6.7. Filiales et participations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .192 11.6.8. Résultats financiers de la Société relatifs aux cinq dernières années 11.7. Comptes proforma au 31 décembre 2006 11.7.1. Présentation . . . . . . . . . . .191 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .193 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .194 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .194 11.7.2. Tableaux de Proforma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .195 11.7.3. Analyse des principes comptables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .197 11.7.4. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes proforma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .199 TABLE DE CONCORDANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .201 iv RÉSUMÉ DU PROSPECTUS Ce résumé doit être lu comme une introduction au prospectus. Toute décision d’investir dans les instruments financiers qui font l’objet de l’opération doit être fondée sur un examen exhaustif du prospectus par l’investisseur. Lorsqu’une action concernant l’information contenue dans le prospectus est intentée devant un tribunal, l’investisseur plaignant peut, selon la législation nationale des États membres de la Communauté européenne ou parties à l’accord sur l’Espace économique européen, avoir à supporter les frais de traduction du prospectus avant le début de la procédure judiciaire. Les personnes qui ont présenté le résumé, y compris le cas échéant sa traduction et en ont demandé la notification au sens de l’article 212-41 du Règlement général de l’AMF, n’engagent leur responsabilité civile que si le contenu du résumé est trompeur, inexact ou contradictoire par rapport aux autres parties du prospectus. A. INFORMATIONS DE BASE CONCERNANT SCHNEIDER ELECTRIC ET SES ÉTATS FINANCIERS Histoire et évolution 1836 Les frères Schneider reprennent les fonderies du Creusot 1891 Devenu spécialiste de l’armement, Schneider Electric se lance sur le marché encore balbutiant de l’électricité 1919 Implantation à l’international Rapprochement avec Westinghouse et élargissement de l’activité à la fabrication de moteurs électriques, l’appareillage pour centrales et locomotives Après guerre Réorientation vers la construction, la sidérurgie et l’électricité Réorganisation afin de diversifier les débouchés de la Société et s’ouvrir à de nouveaux marchés 1981-1997 Recentrage sur les métiers de l’électricité 1988 -1999 Acquisition de Telemecanique, Square D, Merlin Gerin et Lexel 2000-2005 Croissance organique et politique d’acquisitions de sociétés permettant à Schneider Electric de se positionner sur de nouveaux marchés 2007 Acquisition d’APC Aperçu des activités Schneider Electric est un groupe international spécialisé dans la conception, la production et la vente de produits, solutions et services dans les métiers de la distribution électrique et des automatismes & contrôle. Avec ses 3 principales marques mondiales, Merlin Gerin, Square D et Telemecanique, des marques locales fortes et des marques spécialistes, le Groupe s’adresse ainsi à quatre grands marchés : énergie & infrastructures, industrie, bâtiments, résidentiel. Résumé des principaux facteurs de risques Les risques principaux figurent ci-après. Ces risques, ainsi que d’autres plus amplement décrits dans le Document de Référence et la note d’opération, sont à prendre en considération par les investisseurs avant toute décision d’investissement : - les risques liés à la présence de la Société sur des marchés mondiaux, (le Groupe réalisant en particulier 30 % de son chiffre d’affaires sur les marchés émergents), concurrentiels et cycliques, à la capacité à concevoir de nouveaux produits et services et à s’adapter aux besoins de ses clients ; - les risques liés à l’opération, notamment les risques de fluctuation du prix des actions nouvelles (les « Actions Nouvelles ») et l’incertitude qu’un marché se développera pour les actions nouvelles et les droits préférentiels de souscription (les « DPS ») ; - les risques liés à l’acquisition d’American Power Conversion et notamment, comme pour toute acquisition, à l’intégration de cette société dans le Groupe ainsi qu’à l’augmentation de la dette du Groupe en liaison avec le financement de cette acquisition. 1 La réalisation de l’un ou plusieurs de ces risques pourrait avoir un effet défavorable significatif sur la Société, sa stratégie, son activité, son patrimoine, ses perspectives, sa situation financière, ses résultats ou sur le cours des actions de la Société. Informations financières sélectionnées (en millions d’euros) Comptes consolidés 2006 Chiffre d’affaires 13 729,7 Marge brute 5 679,1 Résultat d’exploitation 2 000,7 Résultat financier (120,9) Résultat avant impôts 1 881,7 Résultat net des activités poursuivies 1 346,6 Résultat net consolidé 1 346,6 Bilan consolidé 2006 Actif non courant 10 413,2 Actif courant 8 551,1 Capitaux propres 8 838,1 Passifs non courants 5 294,6 Passifs courants 4 831,6 Total bilan 18 964,3 Comptes proforma 2006 non audités Chiffre d’affaires 15 627,0 Marge brute 6 291,4 Résultat d’exploitation 2 080,1 Résultat financier (105,4) Résultat avant impôts 1 976,6 Résultat net des activités poursuivies 1 436,2 Résultat net consolidé 1 436,2 Bilan proforma 2006 non audité Actif non courant 10 692,5 Actif courant 9 868,3 Capitaux propres 10 084,4 Passifs non courants 5 302,3 Passifs courants 5 174,1 Total bilan 20 560,8 2 Fonds de roulement net Schneider Electric atteste que, de son point de vue, le fonds de roulement net du Groupe est suffisant au regard de ses obligations au cours des 12 prochains mois à compter de la date du visa du prospectus, et ce hors augmentation de capital objet de la présente note d’opération. Capitaux propres et endettement consolidés au 31 décembre 2006 : I. Capitaux propres et endettement Total des dettes courantes Total des dettes non courantes Capitaux propres part du Groupe II. Endettement financier net Total liquidités Créances financières à court terme Dettes financières courantes à court terme Endettement financier net à court terme Total Endettement financier net à moyen et long terme Autres dettes Endettement financier net 4 544,9 3 547,3 8 716,5 2 544,1 884,6 (1 659,5) 3 457,1 36,9 1 834,5 En outre, il n’existe pas de dettes indirectes et conditionnelles au 31 décembre 2006, cette situation n’ayant pas évolué depuis. Objectifs financiers Le Groupe s’est fixé pour la période 2007-2008 de nouveaux objectifs financiers : - une croissance organique moyenne du chiffre d’affaires supérieure à 6 % par an, grâce notamment au supplément de croissance apporté par APC ; - une marge d’EBITA comprise entre 13,0 % et 15,0 %, soit un potentiel d’amélioration de 1 à 1,5 point (par rapport au proforma 2006 incluant APC hors coûts non-récurrents de 13,7 %) dans un environnement économique équivalent ; - une augmentation du retour sur capitaux employés de 2 points (par rapport au proforma 2006 incluant APC de 9,3 %). B. ÉLÉMENTS CLÉS DE L’OPÉRATION ET CALENDRIER PRÉVISIONNEL Contexte et raisons de l’offre L’augmentation de capital a pour but de permettre à Schneider Electric S.A. (« Schneider Electric » ou la « Société ») de refinancer en partie l’acquisition de 100 % d’American Power Conversion (« American Power Conversion » ou « APC ») et d’autres acquisitions en cours. Nombre d’Actions Nouvelles et montant nominal 13.410.604 Actions Nouvelles de 8 euros de valeur nominale soit un montant nominal total de 107.284.832 euros, susceptible d’être porté à 13.584.616 actions, soit un montant nominal maximal de 108.676.928 euros en cas d’exercice des 2.958.199 options de souscription d’actions exerçables. Prix de souscription unitaire 73 euros, à libérer intégralement en numéraire à la souscription. Pourcentage en capital et droit de vote représenté par les Actions Nouvelles 5,88 % du capital social et 5,37 % des droits de vote de la Société au 28 février 2007, porté à 5,88 % du capital social et 5,38 % des droits de vote de la Société, en cas d’exercice des 2.958.199 options de souscription d’actions exerçables. 3 Date de jouissance 1er janvier 2007, les Actions Nouvelles ne donnant pas droit au dividende versé au titre de 2006. Droit préférentiel de souscription (« DPS ») La souscription sera réservée, par préférence, aux propriétaires des actions au 9 mars 2007 après clôture et des actions résultant de l’exercice, avant le 17 mars 2007, des options d’achat ou de souscription d’actions, qui recevront un DPS par action détenue, et aux cessionnaires de leurs DPS. Les détenteurs des DPS pourront souscrire : - à titre irréductible, 1 Action Nouvelle pour 17 actions anciennes détenues (17 DPS permettront de souscrire à 1 Action Nouvelle) ; - à titre réductible. Valeurs théoriques du DPS et de l’action Schneider Electric ex-droit Sur la base du cours de clôture de l’action le 6 mars 2007, soit 88,94 euros, la valeur théorique estimée du DPS et de l’action ex-DPS s’élève respectivement à 0,72 euro et 85,22 euros, compte tenu du fait que les Actions Nouvelles ne donneront pas droit au dividende annoncé de 3 euros au titre de l’année 2006. Produit brut et net de l’émission - Produit brut : 979 millions d’euros environ, prime d’émission incluse, porté à environ 992 millions d’euros en cas d’exercice des 2.958.199 options de souscription d’actions. - Produit net : environ 954 millions d’euros, porté à environ 967 millions d’euros en cas d’exercice intégral desdites options. Période de souscription - 12 mars - 23 mars 2007 inclus. Pour exercer leurs DPS, les titulaires devront en faire la demande auprès de leur intermédiaire financier et payer le prix de souscription correspondant. - Détachement du DPS : 12 mars 2007. - Négociation du DPS : 12 mars 2007 au 23 mars 2007 inclus, code ISIN FR0010447045. Engagement d’abstention Engagement de 120 jours par la Société, sous réserve de certaines exceptions. Garantie Contrat de garantie conclu entre la Société et un syndicat bancaire dirigé par BNP Paribas, coordinateur global, chef de file - teneur de livre associé et comprenant Merrill Lynch International et Société Générale, chefs de file teneurs de livre associés. Cette garantie ne constitue pas une garantie de bonne fin au sens de l’article L. 225-145 du Code de commerce. Ce contrat de garantie peut être résilié dans certaines conditions prévues à la section 5.4.3. de la note d’opération. L’augmentation de capital pourrait ne pas être réalisée et les souscriptions pourraient être rétroactivement annulées si le contrat de garantie était résilié et le montant des souscriptions reçues représentait moins des trois-quarts de l’émission décidée. Intentions de souscription des principaux actionnaires La Société n’a pas connaissance de l’intention de ses principaux actionnaires quant à leur participation à l’augmentation de capital. Stabilisation - Interventions sur le marché Aux termes du contrat de garantie mentionné au paragraphe 5.4.3, BNP Paribas agissant en qualité de gestionnaire de la stabilisation, au nom et pour le compte des autres Garants, pourra éventuellement réaliser toutes opérations d’achat et de vente des droits préférentiels de souscription, et des Actions Nouvelles ou existantes de Schneider Electric sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. ou de toute autre manière. 4 Les interventions visent à soutenir et seront susceptibles d’affecter le cours des Actions Nouvelles ou existantes et des droits préférentiels de souscription de Schneider Electric. Ces interventions peuvent notamment aboutir à la fixation d’un prix de marché plus élevé que celui qui prévaudrait autrement. Ces interventions pourront avoir lieu à compter du 8 mars 2007 jusqu’au 23 mars 2007 (inclus). Intermédiaires financiers Actionnaires au nominatif administré ou au porteur : jusqu’au 23 mars 2007 inclus auprès de leur intermédiaire habilité. Actionnaires au nominatif pur : jusqu’au 23 mars 2007 inclus auprès de la Société Générale (32, rue du Champ de Tir, BP 81236 - 44312 Nantes, cedex 3), sans frais. Chaque souscription devra être accompagnée du versement du prix de souscription. Les fonds versés à l’appui des souscriptions seront centralisés chez BNP Paribas Securities Services chargé d’établir le certificat de dépôt des fonds constatant la réalisation de l’augmentation de capital. Calendrier indicatif 7 mars 2007 Visa de l’Autorité des marchés financiers sur le prospectus 8 mars 2007 Avis Euronext relatif à l’augmentation de capital 12 mars 2007 Ouverture de la période de souscription-détachement et négociations des DPS 17 mars 2007 Début du délai de suspension des options de souscription et d’achat d’actions 23 mars 2007 Clôture de la période de souscription - Fin de la cotation des DPS 27 mars 2007 Reprise de la faculté d’exercice des options d’achat des plans n°16 et 17 3 avril 2007 Avis Euronext d’admission des Actions Nouvelles - Communiqué de presse 5 avril 2007 Règlement-livraison - cotation des Actions Nouvelles 6 avril 2007 Reprise de la faculté d’exercice des options des plans n°18 à 23 et 25 C. MODALITÉS DE L’OFFRE Plan de distribution Catégories d’investisseurs potentiels L’émission étant réalisée avec maintien du DPS à titre irréductible et réductible, les DPS sont attribués à l’ensemble des actionnaires de la Société ainsi qu’aux propriétaires des actions résultant de l’exercice, avant le 17 mars 2007, des options de souscriptions et d’achat d’actions dont la période d’exercice est en cours. Les titulaires initiaux des DPS ainsi que les cessionnaires de ces droits pourront souscrire aux Actions Nouvelles sous réserve des restrictions qui leur sont applicables. Pays dans lesquels l’offre sera ouverte L’offre sera ouverte au public en France. 5 Restrictions applicables à l’offre La diffusion du prospectus, l’exercice des DPS ou la vente des Actions Nouvelles et des DPS ou la souscription des Actions Nouvelles peut, dans certains pays, faire l’objet d’une réglementation spécifique. Les personnes en possession du prospectus doivent s’informer des éventuelles restrictions locales et s’y conformer. Toute personne recevant le prospectus doit s’abstenir de le distribuer ou de le faire parvenir dans de tels pays, en contravention avec les lois et réglementations qui y sont applicables. Toute personne qui, pour quelque cause que ce soit, transmettrait ou permettrait la transmission du prospectus dans de tels pays, doit attirer l’attention du destinataire sur les stipulations du présent paragraphe. D’une façon générale, toute personne exerçant ses droits préférentiels de souscription hors de France devra s’assurer que cet exercice n’enfreint pas la législation applicable. Le prospectus, ou tout autre document relatif à l’augmentation de capital, ne pourra être distribué hors de France qu’en conformité avec les lois et réglementations applicables et ne pourra constituer une offre de souscription dans les pays où une telle offre enfreindrait la législation applicable. Place de cotation Les Actions Nouvelles seront admises aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. à compter du 5 avril 2007 sur une seconde ligne de cotation sous le code ISIN FR0010418046 jusqu’à la clôture de la séance de bourse précédant celle du jour de la mise en paiement du dividende versé au titre de l’exercice 2006, prévue le 2 mai 2007. D. DILUTION ET RÉPARTITION DU CAPITAL Incidence de l’émission sur la quote-part des capitaux propres part du Groupe au 31 décembre 2006 pour le détenteur d’une action de la Société préalablement à l’émission ne souscrivant pas à la présente émission : Quote-part des capitaux propres (euros) Base non diluée Base diluée(1) Avant émission des Actions Nouvelles 39,39 40,40 Après émission de 13.410.604 Actions Nouvelles 41,18 42,06 Après émission de 13.584.616 Actions Nouvelles(2) 41,41 42,08 (1) (2) Exercice de toutes les options de souscription et d’achat d’actions, en prenant pour hypothèses que (i) toutes les options dont la nature n’a pas été arrêtée seront des options de souscription et (ii) toutes les actions gratuites seront créées, le calcul de la base diluée s’entendant hors ajustement. Exercice des 2.958.199 options de souscription exerçables. Incidence de l’émission sur la participation dans le capital d’un actionnaire détenant 1 % du capital social de la Société au 28 février 2007 ne souscrivant pas à l’émission, : Participation de l’actionnaire (%) Base non diluée Base diluée(1) 1% 0,96 % Après émission de 13.410.604 Actions Nouvelles 0,94 % 0,91 % Après émission de 13.584.616 Actions Nouvelles(2) 0,93 % 0,91 % Avant émission des Actions Nouvelles (1) (2) Exercice de toutes les options de souscription d’actions, en prenant pour hypothèses que (i) toutes les options dont la nature n’a pas été arrêtée seront des options de souscription et (ii) toutes les actions gratuites seront créées, le calcul de la base diluée s’entendant hors ajustement. Exercice des 2.958.199 options de souscription exerçables. 6 Actionnariat Actionnariat - Pourcentage du capital Caisse des Dépôts et Consignations 4,42 % Salariés 3,09 % Autocontrôle 0,94 % Autodétention 2,08 % Public 89,47 % Actionnariat - Pourcentage des droits de vote Caisse des Dépôts et Consignations 5,36 % Salariés 5,22 % Autocontrôle 0 % Autodétention 0 % Public 86,65 % Opérations avec des apparentés Aucune nouvelle opération significative depuis le dépôt du Document de Référence. E. DIRECTION, SALARIÉS ET COMMISSAIRES AUX COMPTES DE LA SOCIÉTÉ Mode de direction Société anonyme à directoire et conseil de surveillance. Commissaires aux comptes Titulaires : - Ernst & Young & Autres et Mazars et Guérard Suppléants : - Philippe Diu et Charles Vincensini Salariés 105.000 personnes au 31 décembre 2006. 7 F. RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES Statuts Les derniers statuts à jour de la Société ont été déposés au greffe du Tribunal de commerce de Nanterre. Documents accessibles au public Les documents juridiques et financiers devant être mis à disposition des actionnaires et du public peuvent être consultés au siège social de la Société. Mise à disposition du prospectus Des exemplaires du prospectus sont disponibles sans frais auprès des établissements financiers désignés habilités et de la Société, 43-45, boulevard Franklin-Roosevelt, 92500 Rueil-Malmaison et sur les sites Internet de l’Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org) et de Schneider Electric (www.schneider-electric.com). 8 1. 1.1. PERSONNES RESPONSABLES PERSONNE RESPONSABLE DES INFORMATIONS CONTENUES DANS LE PROSPECTUS Monsieur Jean-Pascal Tricoire Président du directoire de Schneider Electric S.A. 1.2. ATTESTATION DE LA PERSONNE RESPONSABLE DES INFORMATIONS CONTENUES DANS LE PROSPECTUS « J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent prospectus sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé, conformément à la doctrine et aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes donnés dans le présent prospectus ainsi qu’à la lecture d’ensemble du prospectus. Les informations financières pro forma présentées dans le prospectus ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux figurant en section 11.7.4 dudit document. Ce rapport comporte une observation précisant que les comptes d’American Power Conversion au 31 décembre 2006 n’ont pas été audités et ne sont pas publiés et qu’il ne peut être assuré qu’aucun élément de réconciliation significatif ni qu’aucun retraitement matériel ne pourront être identifiés lors d’une revue exhaustive du rapprochement des deux groupes. » Rueil-Malmaison, le 7 mars 2007 Le président du directoire Jean-Pascal Tricoire 1.3. RESPONSABLE DE L’INFORMATION Pierre Bouchut Directeur général finances - contrôle - juridique Téléphone : (33) 1 41 29 70 00 Télécopie : (33) 1 41 29 71 00 Site Internet : www.schneider-electric.com Adresse : 43-45, boulevard Franklin-Roosevelt, 92500 Rueil-Malmaison, France 9 2. FACTEURS DE RISQUES DE MARCHÉ POUVANT INFLUER SENSIBLEMENT SUR LES VALEURS MOBILIÈRES ÉMISES Les facteurs de risques relatifs à l’activité du Groupe sont décrits dans le Document de Référence et dans l’actualisation du document de référence figurant au chapitre 11 du présent document. En complément de ces facteurs de risques, les investisseurs sont invités, avant de prendre leur décision d’investissement, à se référer aux facteurs de risques suivants relatifs aux valeurs mobilières émises. 2.1. FACTEURS DE RISQUES LIÉS À L’OPÉRATION 2.1.1. Fluctuation possible du prix des actions émises Le prix de marché des actions de la Société pendant la période de négociation des droits préférentiels de souscription pourrait ne pas refléter le prix de marché des actions de la Société à la date de l’émission des Actions Nouvelles. Les actions Schneider Electric pourraient être négociées à des prix inférieurs au prix du marché prévalant au lancement de l’opération. Aucune assurance ne peut être donnée quant au fait que le prix de marché des actions Schneider Electric ne baissera pas en-dessous du prix de souscription des actions émises sur exercice des droits préférentiels de souscription. Si cette baisse devait intervenir après l’exercice des droits préférentiels de souscription par leurs titulaires, ces derniers subiraient en conséquence une perte immédiate. Ainsi, aucune assurance ne peut être donnée sur le fait que, postérieurement à l’exercice des droits préférentiels de souscription, les investisseurs pourront vendre leurs actions Schneider Electric à un prix égal ou supérieur au prix de souscription des actions émises sur exercice des droits préférentiels de souscription. 2.1.2. Incertitude sur le développement d’un marché pour les droits préférentiels de souscription et les Actions Nouvelles La période de négociation sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. des droits préférentiels de souscription est prévue du 12 mars 2007 au 23 mars 2007 inclus et celle des Actions Nouvelles sur une seconde ligne de cotation du 5 avril 2007 au 30 avril 2007 inclus. L’admission des droits préférentiels de souscription et des Actions Nouvelles aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. ainsi qu’aux opérations d’Euroclear France a été demandée. Aucune assurance ne peut toutefois être donnée qu’un marché actif se développera durant cette période pour ces droits préférentiels de souscription et pour les Actions Nouvelles lorsqu’elles seront admises dans un premier temps sur une seconde ligne de cotation sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. En outre, si ce marché se développe, les droits préférentiels de souscription et les Actions Nouvelles admises sur la seconde ligne de cotation pourraient être sujets à une plus grande volatilité que celle des actions existantes de la Société portant jouissance courante. 2.1.3. Risque de baisse du prix des droits préférentiels de souscription en cas de baisse du prix des actions de la Société Le prix du marché des droits préférentiels de souscription dépendra du prix du marché des actions Schneider Electric. Une baisse du prix de marché des actions Schneider Electric pourrait avoir un impact défavorable sur la valeur des droits préférentiels de souscription. 2.1.4. Risque de baisse de prix des droits préférentiels de souscription et des actions de la Société La vente d’un certain nombre d’actions Schneider Electric ou de droits préférentiels de souscription sur le marché, ou le sentiment que de telles ventes pourraient intervenir pendant la période de souscription, s’agissant des droits préférentiels de souscription, ou pendant ou après la réalisation de la souscription, s’agissant des actions, pourraient avoir un impact défavorable sur le cours des actions Schneider Electric ou la valeur des droits préférentiels de souscription. Schneider Electric ne peut prévoir les éventuels effets sur le cours des actions ou la valeur des droits préférentiels de souscription, des ventes sur le marché d’actions ou de droits préférentiels de souscription par ses actionnaires ou cessionnaires de droits préférentiels de souscription. 2.1.5. Volatilité du cours des actions de la Société Les marchés boursiers ont connu ces dernières années d’importantes fluctuations qui ont souvent été sans rapport avec les résultats des sociétés dont les actions sont négociées. 10 Les fluctuations de marché et la conjoncture économique pourraient accroître la volatilité du cours des actions de la Société. Le cours des actions Schneider Electric pourrait fluctuer significativement, en réaction à différents facteurs et évènements, parmi lesquels peuvent figurer : - l’évolution de la liquidité du marché pour les actions Schneider Electric ; - les différences entre les résultats opérationnels ou financiers réels de Schneider Electric et ceux attendus par les investisseurs ou analystes ; - les évolutions dans les recommandations ou projections des analystes ; - l’adoption de toute nouvelle loi ou réglementation ou tout changement dans l’interprétation des lois et réglementations existantes relatives à l’activité de la Société ; - la conjoncture économique et les conditions de marché ; et - les fluctuations de marché. 2.1.6. Risque de dilution des actionnaires n’exerçant pas leurs droits préférentiels de souscription Dans l’hypothèse où les actionnaires n’exercent pas leurs droits préférentiels de souscription, leur pourcentage de participation dans le capital et les droits de vote de Schneider Electric sera diminué. Même si des actionnaires choisissent de vendre leurs droits préférentiels de souscription, la rémunération éventuelle qu’ils recevraient pourrait être insuffisante pour compenser cette dilution. 11 3. INFORMATIONS DE BASE 3.1. DÉCLARATION SUR LE FONDS DE ROULEMENT NET Schneider Electric atteste que, de son point de vue, le fonds de roulement net du Groupe est suffisant au regard de ses obligations au cours des 12 prochains mois à compter de la date du visa du prospectus et ce hors l’augmentation de capital objet de la présente note d’opération. 12 3.2. CAPITAUX PROPRES ET ENDETTEMENT CONSOLIDÉS La situation des capitaux propres et de l’endettement net consolidés du Groupe au 31 décembre 2006 se présente ainsi : I. Capitaux propres et endettement A - Dettes courantes Faisant l’objet de garanties Faisant l’objet de nantissements Sans garanties ni nantissements Total (A) 4 544,9 4 544,9 B - Dettes non courantes (hors partie courante des dettes long termes) Faisant l’objet de garanties Faisant l’objet de nantissements Sans garanties ni nantissements Total (B) 3 547,3 3 547,3 C - Capitaux propres part du Groupe : Capital social et primes Réserve légale Autres réserves Total (C) 5 942,6 192,7 2581,2 8 716,5 Total (A)+(B)+(C) 16 808,7 II. Endettement financier net A. Trésorerie B. Equivalents de trésorerie C. Titres de placement D. Total Liquidités (A) + (B) + (C) 734,5 1 809,6 2 544,1 Créances financières à court terme E. Créances financières à court terme - Dettes financières courantes à court terme F. Dettes bancaires à court terme G. Part à moins d’un an des dettes à moyen et long termes H. Autres dettes financières à court terme I. Total Dettes financières courantes à court terme (F) + (G) + (H) Endettement financier net à court terme J. Endettement financier net à court terme (I) - (E) - (D) Endettement financier net à moyen et long terme K. Emprunts bancaires à plus d’un an L. Obligations émises M. Autres emprunts à plus d’un an N. Total Endettement financier net à moyen et long terme (K) + (L) + (M) 0. Dettes sur acquisitions, nettes des comptes séquestres associés P. Autres dettes Endettement financier net Q. Endettement financier net (J) + (N) 116,1 513,7 254,8 884,6 (1 659,5) 190,1 3 237,9 29,1 3 457,1 36,9 36,9 1 834,5 13 En outre, il n’existe pas de dettes indirectes et conditionnelles au 31 décembre 2006, cette situation n’ayant pas évolué depuis. Depuis le 31 décembre 2006, l’endettement financier du Groupe s’est significativement accru en raison du paiement de l’acquisition des actions d’American Power Conversion pour un montant d’environ 6,1 milliards de dollars (environ 4,7 milliards d’euros). 3.3. INTÉRÊT DES PERSONNES PHYSIQUES ET MORALES PARTICIPANT À L’OPÉRATION BNP PARIBAS, Merrill Lynch International, Société Générale, ABN AMRO Rothschild GIE (agissant en son nom et pour compte de Rothschild & Cie Banque et ABN AMRO Corporate Finance France), CALYON et Deutsche Bank AG ou certains de leurs affiliés ont rendu et /ou pourront rendre dans le futur diverses prestations de services bancaires, financiers, d’investissements, commerciaux et autres à Schneider Electric ou aux sociétés de son Groupe, à leurs actionnaires ou à leurs mandataires sociaux, dans le cadre desquels ils ont reçu ou pourront recevoir une rémunération. 3.4. RAISONS DE L’OPÉRATION ET UTILISATION DU PRODUIT L’augmentation de capital, objet du présent prospectus, a pour but de permettre à Schneider Electric de refinancer partiellement en fonds propres l’acquisition de 100 % d’American Power Conversion, leader mondial dans le secteur de l’énergie sécurisée et de procéder au financement d’autres acquisitions en cours. Cette opération d’acquisition s’inscrit dans le cadre de la stratégie du Groupe qui s’appuie sur des opérations de croissance externe. Le contrat relatif à l’acquisition d’American Power Conversion a été conclu le 30 octobre 2006 et elle a été finalisée le 14 février 2007. Le prix total des actions acquises s’élève à environ 6,1 milliards de dollars, soit environ 4,7 milliards d’euros. Le montant payé pour cette acquisition provient de la trésorerie disponible pour environ 1,5 milliard d’euros, de l’utilisation à hauteur de 3,2 milliards d’euros du crédit mis en place pour cette acquisition. Ce crédit se décompose en deux tranches : une tranche à un an d’un montant de 2,5 milliards d’euros et une tranche à 3 ans de 2 milliards d’euros. Le contrat ne contient pas de covenant financier. Le produit de l’augmentation de capital permettra de rembourser une partie de ce crédit. A l’issue de l’acquisition d’American Power Conversion, le ratio endettement financier net / fonds propres serait de l’ordre de 69 %, avant augmentation de capital. 14 4. INFORMATIONS SUR LES VALEURS MOBILIÈRES DEVANT ÊTRE ADMISES À LA NÉGOCIATION SUR LE MARCHÉ EUROLIST D’EURONEXT PARIS S.A. 4.1. NATURE ET CATÉGORIE DES ACTIONS DONT L’ADMISSION EST DEMANDÉE Les Actions Nouvelles sont des actions ordinaires de même catégorie que les actions existantes de la Société. Elles porteront jouissance au 1er janvier 2007 et donneront droit au dividende qui sera, le cas échéant, voté au titre de l’exercice 2007 et au titre des exercices suivants. En revanche, elles ne donneront pas droit au dividende qui devrait être voté au titre de l’exercice 2006. Les Actions Nouvelles seront admises aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. à compter du 5 avril 2007 sur une seconde ligne de cotation sous le code ISIN FR0010418046 jusqu’à la clôture de la séance de bourse précédant celle du jour de la mise en paiement du dividende versé au titre de l’exercice 2006, prévue le 2 mai 2007. En conséquence, les Actions Nouvelles seront assimilées aux actions existantes de la Société, déjà négociées sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. à compter du 2 mai 2007 et négociées, à compter de cette date, sur la même ligne de cotation que ces actions sous le même code ISIN, à savoir FR0000121972. 4.2. DROIT APPLICABLE ET TRIBUNAUX COMPÉTENTS Les Actions Nouvelles sont émises dans le cadre de la législation française et les tribunaux compétents en cas de litige sont ceux du siège social de Schneider Electric lorsque la Société est défenderesse et sont désignés en fonction de la nature des litiges lorsque la Société est demanderesse, sauf disposition contraire du nouveau Code de procédure civile. 4.3. FORME ET INSCRIPTION EN COMPTE DES ACTIONS DE LA SOCIÉTÉ Les Actions Nouvelles pourront revêtir la forme nominative ou au porteur, au choix des souscripteurs. En application de l’article L. 211-4 du Code monétaire et financier, les Actions Nouvelles, quelle que soit leur forme, seront dématérialisées et seront, en conséquence, obligatoirement inscrites en comptes tenus, selon le cas, par la Société ou un prestataire habilité. Les droits des titulaires seront représentés par une inscription en leur nom dans les livres : - de la Société Générale, mandatée par la Société, pour les titres inscrits sous la forme nominative pure ; - d’un intermédiaire financier habilité de leur choix et de Société Générale mandatée par la Société, pour les titres inscrits sous la forme nominative administrée ; - d’un intermédiaire financier habilité de leur choix pour les titres au porteur. Le transfert de propriété des Actions Nouvelles résultera de leur inscription au crédit du compte du souscripteur conformément aux dispositions de l’article L. 431-2 du Code monétaire et financier. Lorsque le propriétaire des actions de la Société n’aura pas son domicile sur le territoire français au sens de l’article 102 du Code civil, tout intermédiaire pourra être inscrit pour le compte de ce propriétaire. Cette inscription pourra être faite sous la forme d’un compte collectif ou en plusieurs comptes individuels correspondant chacun à un propriétaire. L’intermédiaire inscrit sera tenu, au moment de l’ouverture de son compte auprès, soit de la Société, soit de l’intermédiaire financier habilité teneur de compte de déclarer sa qualité d’intermédiaire détenant des actions pour le compte d’autrui. Les Actions Nouvelles feront l’objet d’une demande d’admission aux opérations d’Euroclear France, d’Euroclear Bank S.A./N.V. et de Clearstream Banking S.A./N.V. et seront inscrites en compte à partir du 5 avril 2007 selon le calendrier indicatif. 4.4. DEVISE D’ÉMISSION L’émission des Actions Nouvelles est réalisée en euros. 4.5. DROITS ATTACHÉS AUX ACTIONS NOUVELLES DE LA SOCIÉTÉ Les Actions Nouvelles seront, dès leur création, soumises à toutes les stipulations des statuts de la Société. En l’état actuel de la législation française et des statuts de la Société en vigueur à ce jour, les principaux droits attachés aux Actions Nouvelles sont décrits ci-après. 15 4.5.1. Droit aux dividendes Les Actions Nouvelles émises porteront jouissance au 1er janvier 2007 et donneront droit en conséquence, au titre de l’exercice 2007 et des exercices ultérieurs, au même dividende que celui qui pourra être réparti aux autres actions portant même jouissance. L’assemblée générale ordinaire fixe les dividendes. Les modalités de mise en paiement des dividendes sont fixées par l’assemblée générale ou à défaut par le directoire. Le directoire peut décider, dans les conditions légales, le paiement d’acomptes sur dividende. L’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice peut, pour tout ou partie du dividende mise en distribution ou des acomptes sur dividende, accorder à chaque actionnaire une option entre le paiement du dividende en numéraire ou en actions émises par la Société, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur. Les dividendes sont prescrits dans les délais légaux, soit cinq ans au profit de l’Etat. Les dividendes versés à des non-résidents sont en principe soumis à une retenue à la source (voir paragraphe « 4.11.2 - Non-résidents fiscaux »). 4.5.2. Droit de vote attaché aux actions Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent à égalité de valeur nominale. Chaque action de capital ou de jouissance donne droit à une voix, sauf application de dispositions légales impératives limitant le nombre de voix dont peut disposer un actionnaire. Par dérogation aux dispositions de l’alinéa qui précède : - un droit de vote double est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié, à la fin de l’année civile précédant la date de l’assemblée, d’une inscription nominative depuis deux ans au moins dans les conditions prévues par la loi. En outre, en cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, le droit de vote double est conféré, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à raison d’actions anciennes auxquelles ce droit est attaché ; et - en assemblée générale, aucun actionnaire ne peut exprimer, par lui-même et par mandataire, au titre des droits de vote simple attachés aux actions qu’il détient directement et indirectement et aux pouvoirs qui lui sont donnés, plus de 10 % du nombre total des droits de vote attachés aux actions de la Société, toutefois, s’il dispose en outre, à titre direct ou indirect et/ou comme mandataire, de droits de vote double, la limite ainsi fixée pourra être dépassée en tenant compte exclusivement des droits de vote supplémentaires qui en résultent, sans que l’ensemble des droits de vote qu’il exprime ne puisse excéder 15 % du nombre total des droits de vote attachés aux actions de la Société. Les limitations prévues ci-dessus deviennent caduques, sans qu’il y ait lieu à une nouvelle décision de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires, dès lors qu’une personne physique ou morale seule ou de concert avec une ou plusieurs personnes physiques ou morales, vient à détenir au moins les deux tiers du nombre total des actions de la Société, à la suite d’une procédure publique d’échange ou d’acquisition visant la totalité des actions de la Société. Le directoire constate la réalisation de la caducité et procède aux formalités corrélatives de modification des statuts. Les limitations prévues ci-dessus sont sans effet pour le calcul du nombre total des droits de vote, y compris les droits de vote double attachés aux actions de la Société et dont il doit être tenu compte pour l’application des dispositions législatives, réglementaires ou statutaires prévoyant des obligations particulières par référence au nombre des droits de vote existant dans la Société ou au nombre d’actions ayant droit de vote. 4.5.3. Droit préférentiel de souscription de titres de même catégorie En l’état actuel de la législation française et notamment de l’article L. 225-132 du Code de commerce, toute augmentation de capital en numéraire ouvre aux actionnaires, proportionnellement au montant de leurs actions, un droit de préférence à la souscription d’actions nouvelles. Pendant la durée de la souscription, ce droit est négociable lorsqu’il est détaché d’actions elles-mêmes négociables. Dans le cas contraire, il est cessible dans les mêmes conditions que l’action elle-même. Les actionnaires peuvent renoncer à titre individuel à leur droit préférentiel. 16 L’assemblée générale qui décide ou autorise une augmentation de capital peut, en application de l’article L. 225-135 du Code de commerce, supprimer le droit préférentiel de souscription pour la totalité de l’augmentation de capital ou pour une ou plusieurs tranches de cette augmentation et peut prévoir ou non un délai de priorité de souscription des actionnaires. Lorsque l’émission est réalisée par appel public à l’épargne sans droit préférentiel de souscription, le prix d’émission doit être fixé dans le respect de l’article L. 225-136 du Code de commerce. De plus, l’assemblée générale qui décide une augmentation de capital peut la réserver à une ou plusieurs personnes nommément désignées ou à des catégories de personnes répondant à des caractéristiques déterminées, en application de l’article L. 225-138 du Code de commerce. L’assemblée générale peut également la réserver aux actionnaires d’une autre société faisant l’objet d’une offre publique d’échange initiée par la Société en application de l’article L. 225-148 du Code de commerce ou à certaines personnes dans le cadre d’apports en nature en application de l’article L. 225-147 du Code de commerce. 4.5.4. Droit de participation au bénéfice de la Société Chaque action donne droit, dans les bénéfices et l’actif social, à une part proportionnelle à la quotité du capital qu’elle représente dans les conditions définies par les articles L. 232-10 et suivants du Code de commerce. 4.5.5. Droits de participation à tout excédent en cas de liquidation Chaque action donne droit, dans la propriété de l’actif social, dans le partage des bénéfices et dans le boni de liquidation, à une quotité proportionnelle au nombre des actions existantes, compte tenu, s’il y a lieu, du capital amorti et non amorti, libéré ou non libéré, du montant nominal des actions et des droits des actions de catégories différentes. Toutes les actions qui composent ou composeront le capital social seront toujours assimilées en ce qui concerne les charges fiscales. En conséquence, tous impôts et taxes, qui, pour quelque cause que ce soit, pourraient, à raison du remboursement du capital de ces actions, devenir exigibles pour certaines d’entre elles seulement, soit au cours de l’existence de la Société, soit à la liquidation, seront répartis entre toutes les actions composant le capital lors de ce ou de ces remboursements, de façon que toutes les actions actuelles ou futures confèrent à leurs propriétaires, tout en tenant compte éventuellement, du montant nominal et non amorti des actions et des droits des actions de catégories différentes, les mêmes avantages effectifs et leur donnent droit à recevoir la même somme nette. 4.5.6. Clauses de rachat Les statuts de la Société ne prévoient pas de clause de rachat. 4.5.7. Clauses de conversion Les statuts de la Société ne prévoient pas de clause de conversion. 4.5.8. Identification des porteurs de titres La Société est autorisée à faire usage des dispositions légales prévues en matière d’identification des porteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans les assemblées de ses actionnaires. 4.6. AUTORISATIONS 4.6.1. Assemblée générale mixte des actionnaires de la Société L’assemblée générale mixte des actionnaires de la Société du 12 mai 2005, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises, connaissance prise du rapport du conseil d’administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes et conformément aux dispositions des articles L. 225-129-2 et L. 228-92 du Code de commerce, a, dans sa onzième résolution : - délégué au conseil d’administration, la compétence de décider une ou plusieurs augmentations du capital par l’émission, en France ou à l’étranger, en euros, d’actions ordinaires de la Société ou de toutes valeurs 17 mobilières donnant accès par tous moyens, immédiatement et/ou à terme, à des actions ordinaires de la Société, ces valeurs mobilières pouvant être également libellées en monnaies quelconques ou établies par référence à plusieurs monnaies. La délégation ainsi conférée au conseil d’administration étant valable pour une durée de vingt-six mois à compter de la date de l’assemblée ; - décidé que le montant total des augmentations de capital social susceptibles d’être ainsi réalisées immédiatement et/ou à terme, ne pourrait être supérieur, compte tenu des augmentations de capital réalisées sur la base des douzième et treizième résolutions de l’assemblée générale du 12 mai 2005, à 500 millions d’euros en nominal, montant auquel s’ajoutera, le cas échéant, le montant supplémentaire des actions à émettre pour préserver, conformément à la loi, les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant droit à des actions ; - décidé, en outre, que le montant nominal des valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au capital susceptibles d’être ainsi émises ne pourrait excéder 1,5 milliard d’euros en nominal ; - décidé que les actionnaires auraient proportionnellement au montant de leurs actions, un droit préférentiel de souscription aux valeurs mobilières émises en vertu de cette résolution ; - décidé que si les souscriptions à titre irréductible et, le cas échéant, à titre réductible, n’avaient pas absorbé la totalité d’une émission d’actions ou de valeurs mobilières telles que définies ci-dessus, le conseil pourra offrir au public tout ou partie des titres non souscrits ; - décidé que pour chacune des émissions décidées en application de cette résolution, le nombre de titres à émettre pourrait être augmenté, dans les conditions de l’article L. 225-135-1 du Code de commerce et dans la limite du plafond global prévu par la présente résolution, lorsque le conseil d’administration constaterait une demande excédentaire ; - délégué au conseil d’administration, durant la même période de 26 mois, la compétence de décider une ou plusieurs augmentations du capital par incorporation au capital de primes, réserves, bénéfices ou autres dont la capitalisation serait légalement et statutairement possible et sous forme d’attribution d’actions gratuites ou d’élévation de la valeur nominale des actions existantes ; et décidé que le montant total des augmentations de capital social susceptibles d’être ainsi réalisées, augmenté du capital nécessaire pour préserver, conformément à la loi, les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant droit à des actions et indépendamment du plafond fixé au deuxième point ci-dessus, ne pourrait être supérieur au montant des comptes de réserves, primes ou bénéfices visés ci-dessus qui existent lors de l’augmentation de capital ; et - pris acte que la présente délégation privait d’effet toute délégation antérieure ayant le même objet. En outre, suite à la modification du mode de gouvernance de la Société, l’assemblée générale mixte des actionnaires du 3 mai 2006 statuant dans les conditions de quorum et de majorité des assemblées générales extraordinaires, a, dans sa vingt-deuxième résolution, décidé de conférer au directoire l’ensemble des pouvoirs dont dispose le conseil d’administration pour augmenter le capital par émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires, conformément à la onzième résolution adoptée par l’assemblée générale mixte du 12 mai 2005. 4.6.2. Autorisation du conseil de surveillance En vertu de la délégation de l’assemblée générale mixte des actionnaires du 12 mai 2005 telle que modifiée par l’assemblée générale mixte des actionnaires du 3 mai 2006, le conseil de surveillance a, dans sa séance du 25 octobre 2006, autorisé le directoire, pour assurer le refinancement de l’acquisition d’American Power Conversion, à procéder à la présente augmentation de capital. 4.6.3. Décision du directoire En vertu de la délégation de l’assemblée générale mixte des actionnaires du 12 mai 2005 telle que modifiée par l’assemblée générale mixte des actionnaires du 3 mai 2006, et après autorisation préalable du conseil de surveillance en date du 25 octobre 2006, le directoire a décidé dans sa séance du 7 mars 2007 : - de suspendre l’exercice des options d’achat d’actions correspondant aux plans n° 16 et 17 à compter du 16 mars 2007, 16h, heure de Paris et jusqu’au 26 mars 2007 inclus ; - de suspendre l’exercice des options de souscription d’actions correspondant aux plans n°19, 20, 21, 22, 23 et 25 et des options d’achat d’actions correspondant au plan n°18 à compter du 16 mars 2007, 16h, heure de Paris et jusqu’au 5 avril 2007 inclus ; 18 - de procéder à une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription d’un montant nominal de 107.284.832 euros par émission de 13.410.604 Actions Nouvelles à un prix de souscription de 73 euros, dont 8 euros de valeur nominale et 65 euros de prime d’émission, à raison de 1 Action Nouvelle pour 17 actions anciennes, à souscrire et à libérer en espèces. Ce montant est susceptible d’être porté à un nombre maximum de 13.584.616 actions représentant un montant nominal de 108.676.928 euros, en cas d’exercice, avant le 17 mars 2007 de la totalité des 2.958.199 options de souscription d’actions consenties par la Société dont la période d’exercice est en cours ; - décider, conformément à l’article L. 225-210 du Code de commerce, de vendre en bourse les droits préférentiels de souscription attachés aux actions détenues par la Société qui n’auront pas été attribués aux bénéficiaires des options d’achat exercées avant le 17 mars 2007. Par ailleurs, conformément aux dispositions de l’article L. 225-134 du Code de commerce et aux termes de la onzième résolution de l’assemblée générale mixte des actionnaires de la Société du 12 mai 2005, si les souscriptions tant à titre irréductible que réductible n’ont pas absorbé la totalité de l’émission, le directoire pourra, soit limiter le montant de l’opération au montant des souscriptions reçues dans le cas où celles-ci représenteraient au moins les trois quarts de l’augmentation de capital décidée, soit offrir les actions non souscrites au public, soit les répartir librement. 4.7. DATE PRÉVUE D’ÉMISSION DES ACTIONS NOUVELLES La date prévue pour l’émission des Actions Nouvelles est le 5 avril 2007. 4.8. RESTRICTIONS À LA LIBRE NÉGOCIABILITÉ DES ACTIONS DE LA SOCIÉTÉ Aucune clause statutaire ne restreint la libre négociation des actions composant le capital de la Société. 4.9. RÈGLES RELATIVES AUX OFFRES PUBLIQUES D’ACHAT OBLIGATOIRES AINSI QU’AU RETRAIT ET AU RACHAT OBLIGATOIRES APPLICABLES AUX ACTIONS DE LA SOCIÉTÉ La Société est soumise aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur en France relatives aux offres publiques obligatoires, aux offres publiques de retrait et au retrait obligatoire. 4.9.1. Offre publique obligatoire L’article L. 433-3 du Code monétaire et financier et les articles 234-1 et suivants du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers prévoient les conditions de dépôt obligatoire d’une offre publique visant la totalité des titres de capital de la Société. 4.9.2. Garantie de cours L’article L. 433-3 du Code monétaire et financier et les articles 235-1 et suivants du Règlement Général de l’Autorité des marchés financiers prévoient les conditions dans lesquelles une garantie de cours visant la totalité des titres de capital de la Société doit être déposée. 4.9.3. Offre publique de retrait et retrait obligatoire L’article L. 433-4 du Code monétaire et financier et les articles 236-1 et suivants et 237-1 et suivants du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers prévoient les conditions de dépôt d’une offre publique de retrait assortie, le cas échéant, d’un retrait obligatoire des actionnaires minoritaires de la Société. 4.10. OFFRES PUBLIQUES D’ACHAT INITIÉES PAR DES TIERS SUR LE CAPITAL DE LA SOCIÉTÉ DURANT LE DERNIER EXERCICE ET L’EXERCICE EN COURS Aucune offre publique d’achat émanant de tiers n’a été lancée sur le capital de la Société durant le dernier exercice social et de l’exercice en cours. 4.11. RÉGIME FISCAL DES ACTIONS NOUVELLES ET DES DROITS PRÉFÉRENTIELS DE SOUSCRIPTION Le régime fiscal applicable en l’état actuel de la législation française aux Actions Nouvelles et aux droits préférentiels de souscription est décrit ci-après. L’attention des investisseurs est attirée sur le fait que ces informations ne constituent qu’un résumé et que leur situation particulière doit être étudiée avec leur conseil fiscal habituel. 19 Les personnes n’ayant pas leur résidence fiscale en France doivent, en outre, se conformer à la législation fiscale en vigueur dans leur État de résidence et éventuellement aux dispositions d’une convention fiscale internationale signée entre la France et cet État. L’attention des investisseurs est également attirée sur le fait que le régime fiscal décrit ci-après correspond à celui en vigueur à ce jour. Il intègre notamment les modifications résultant de l’adoption de la loi de finances pour 2007 le 19 décembre 2006 et de la loi de finances rectificative pour 2006 le 21 décembre 2006. Ce régime pourrait être modifié par de prochaines évolutions législatives ou réglementaires que les investisseurs devront suivre avec leur conseil fiscal habituel. 4.11.1. Résidents fiscaux français 4.11.1.1. Personnes physiques détenant des titres dans leur patrimoine privé et ne réalisant pas d’opération de bourse dans des conditions analogues à celles qui caractérisent une activité exercée par une personne se livrant à titre professionnel à ce type d’opérations Dividendes Les dividendes distribués par la Société aux résidents français ne sont soumis à aucune retenue à la source en France. Les dividendes perçus sont retenus pour le calcul de l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année de leur perception pour 60 % de leur montant. Ces dividendes font en outre l’objet d’un abattement annuel et global fixé actuellement à 3.050 euros pour les couples soumis à une imposition commune (couples mariés et partenaires d’un pacte civil de solidarité défini à l’article 515-1 du Code civil) et à 1.525 euros pour les personnes célibataires, veuves, divorcées ou mariées, et les partenaires d’un pacte civil de solidarité imposés séparément. Le montant ainsi obtenu est soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers au titre de l’année de la perception de ces dividendes. En outre, un crédit d’impôt imputable sur l’impôt sur le revenu est attribué aux actionnaires personnes physiques. Il est égal à 50 % du montant des dividendes effectivement perçus (c’est-à-dire, avant tout abattement) au cours de l’année civile, plafonné à 230 euros pour les couples soumis à une imposition commune et à 115 euros pour les personnes célibataires, veuves, divorcées ou mariées, et les partenaires d’un pacte civil de solidarité imposées séparément. L’excédent éventuel du crédit d’impôt non imputé est restituable s’il est d’au moins 8 euros. Enfin, le montant des dividendes effectivement perçus (c’est-à-dire, avant tout abattement) est par ailleurs soumis : - à la contribution sociale généralisée (la « CSG ») au taux de 8,2 %, dont 5,8 % sont déductibles du revenu imposable à l’impôt sur le revenu au titre de l’année de son paiement ; - à la contribution pour le remboursement de la dette sociale (la « CRDS ») au taux de 0,5 %, non déductible de la base de l’impôt sur le revenu ; - au prélèvement social de 2 %, non déductible de la base de l’impôt sur le revenu ; et - à la contribution additionnelle au prélèvement social de 2 % au taux de 0,3 %, non déductible de la base de l’impôt sur le revenu. Plus-values ou moins-values En application de l’article 150-0 A du Code général des impôts (le « CGI »), les plus-values réalisées par les personnes physiques sont imposables, dès le premier euro, à l’impôt sur le revenu au taux proportionnel de 16 % si le montant global des cessions de valeurs mobilières et autres droits ou titres visés à l’article 150-0 A du CGI (hors cessions exonérées, notamment les cessions d’actions détenues dans le cadre d’un plan d’épargne en actions) réalisées au cours de l’année civile excède, par foyer fiscal, un seuil fixé à 20.000 euros pour l’imposition des revenus de 2007. Ce seuil sera révisé chaque année à compter de l’imposition des revenus de 2008, afin de tenir compte de l’inflation. 20 Sous certaines conditions, le montant de la plus-value imposable est toutefois diminué d’un abattement d’un tiers par année de détention des titres au-delà de la cinquième. La durée de détention des titres est décomptée à partir du 1er janvier de l’année de leur acquisition. Cependant, pour les actionnaires ayant acquis leurs titres avant le 1er janvier 2006, la durée de détention est décomptée à partir de cette dernière date. Sous la même condition tenant au montant annuel des cessions de valeurs mobilières, la plus-value effectivement réalisée (c’est-à-dire, avant tout abattement) est également soumise aux prélèvements sociaux suivants, non déductibles du revenu imposable à l’impôt sur le revenu : - CSG au taux de 8,2 % ; - CRDS au taux de 0,5 % ; - prélèvement social de 2 % ; et - contribution additionnelle au prélèvement social de 2 % au taux de 0,3 %. Le taux global d’imposition s’élève donc à 27 % pour les cessions réalisées en 2007. Le montant des moins-values éventuellement réalisées, après application le cas échéant de l’abattement pour durée de détention mentionné ci-dessus, sera imputable sur les gains de même nature réalisés au cours de l’année de cession ou des dix années suivantes, à condition que le seuil de cession visé ci-dessus ait été dépassé l’année de réalisation de la moins-value. Les dispositions susmentionnées sont également applicables aux gains ou pertes réalisés lors de la cession de droits préférentiels de souscription par une personne physique résidente en France agissant dans le cadre de la gestion de son patrimoine privé. Pour le calcul du gain imposable à cette occasion, il est précisé que le prix de revient du droit préférentiel de souscription est réputé nul. La cession de ces droits dégage donc une plus-value égale au montant du prix de cession. En contrepartie, lorsque les titres dont les droits ont été détachés sont vendus, la plus-value est calculée en fonction du prix d’acquisition originaire de ces titres, sans tenir compte du détachement de ces droits. Régime spécial des PEA Les actions de la Société pourront être acquises dans le cadre d’un plan d’épargne en actions (le « PEA »), institué par la loi n° 92-666 du 16 juillet 1992. Sous certaines conditions, le PEA ouvre droit (i) pendant la durée du PEA, à une exonération d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux à raison des produits et des plus-values générés par les placements effectués dans le cadre du PEA, à condition notamment que ces produits et plus-values soient maintenus dans le PEA, et (ii) au moment de la clôture du PEA (si elle intervient plus de cinq ans après la date d’ouverture du PEA) ou lors d’un retrait partiel (s’il intervient plus de huit ans après la date d’ouverture du PEA), à une exonération d’impôt sur le revenu à raison du gain net constaté ou réalisé à cette occasion ; ce gain reste néanmoins soumis aux divers prélèvements sociaux (dont la nature et le taux global varient en fonction de la période au titre de laquelle le gain a été acquis). Les moins-values subies dans le cadre du PEA ne sont imputables que sur des plus-values réalisées dans le même cadre. Les pertes éventuellement constatées lors de la clôture anticipée du PEA avant l’expiration de la cinquième année sont imputables sur les gains de même nature réalisés au cours de la même année ou des dix années suivantes, à condition que le seuil annuel de cession de valeurs mobilières (et droits ou titres assimilés) applicable au titre de l’année de réalisation de la moins-value soit dépassé au titre de l’année considérée. Il en est de même en cas de clôture d’un PEA de plus de cinq ans à condition notamment que la totalité des titres figurant dans le plan ait été cédée à la date de clôture du plan (les titres ne doivent pas avoir seulement fait l’objet d’un transfert sur un compte titre ordinaire). Les revenus perçus dans le cadre du PEA ouvrent également droit au crédit d’impôt de 50 % plafonné à 115 ou 230 euros mentionné ci-dessus. Ce crédit d’impôt ne fait pas l’objet d’un versement sur le PEA, mais est imputable sur l’impôt sur le revenu, l’excédent éventuel étant restituable lorsqu’il est supérieur ou égal à 8 euros. Impôt de solidarité sur la fortune Les actions détenues par les personnes physiques dans le cadre de leur patrimoine privé sont comprises dans leur patrimoine imposable et soumises, le cas échéant, à l’impôt de solidarité sur la fortune. 21 Droits de succession et de donation Les actions et les droits préférentiels de souscription acquis par voie de succession ou de donation sont soumis aux droits de succession ou de donation en France. 4.11.1.2. Personnes morales soumises à l’impôt sur les sociétés Dividendes Les dividendes distribués par la Société aux résidents français ne sont soumis à aucune retenue à la source en France. Dividendes : Personnes morales n’ayant pas la qualité de société mère Les personnes morales qui détiennent moins de 5 % du capital de la Société n’ont pas la qualité de société mère pour l’application du régime prévu aux articles 145 et 216 du CGI. Les dividendes perçus par ces personnes sont imposables dans les conditions de droit commun, c’est-à-dire en principe au taux normal de l’impôt sur les sociétés actuellement égal à 33,1/3 % majoré, le cas échéant, de la contribution sociale de 3,3 % qui s’applique au montant de l’impôt sur les sociétés excédant 763.000 euros par période de douze mois. Cependant, pour les entreprises dont le chiffre d’affaires hors taxes réalisé au cours de l’exercice ou de la période d’imposition, le cas échéant ramené à douze mois, est inférieur à 7.630.000 euros et dont le capital social, entièrement libéré, est détenu de manière continue pendant la durée de l’exercice considéré, pour au moins 75 %, par des personnes physiques ou par des sociétés satisfaisant elles-mêmes à l’ensemble de ces conditions (les « PME »), le taux de l’impôt sur les sociétés est fixé à 15 % dans la limite de 38.120 euros du bénéfice imposable par période de douze mois. Ces entreprises sont, en outre, exonérées de la contribution sociale de 3,3 % mentionnée ci-dessus. Dividendes : Personnes morales ayant la qualité de société mère Conformément aux dispositions des articles 145 et 216 du CGI, les personnes morales soumises à l’impôt sur les sociétés détenant une participation représentant au moins 5 % du capital et des droits de vote de la Société, peuvent bénéficier, sous certaines conditions et sur option, du régime des sociétés mères en vertu duquel les dividendes perçus par la société mère ne sont pas soumis à l’impôt sur les sociétés, à l’exception d’une quote-part représentative des frais et charges supportés par cette société ; cette quote-part est égale à 5 % du montant desdits dividendes, sans pouvoir toutefois excéder pour chaque période d’imposition le montant total des frais et charges de toute nature exposés par la société mère au cours de l’exercice considéré. Pour pouvoir bénéficier de cette exonération, les titres ouvrant droit au régime des sociétés mères doivent, en particulier, être ou avoir été conservés pendant un délai de deux ans. Plus-values ou moins-values Les dispositions ci-après visent tant les plus ou moins-values réalisées lors de la cession des Actions Nouvelles que les gains ou pertes réalisés à l’occasion de la cession des droits préférentiels de souscription. En effet, les gains ou pertes réalisés sur la cession des droits préférentiels de souscription obéissent au même régime que ceux tirés de la cession des actions dont procèdent les droits cédés. Pour le calcul du gain imposable réalisé à l’occasion de la cession des droits préférentiels de souscription, il est précisé que leur prix de revient est déterminé en appliquant au prix de revient de l’action le rapport existant, au jour de la transaction, entre le prix de cession du droit préférentiel de souscription et le total formé par le prix de ce droit et la valeur de l’action dont on a détaché le droit de souscription. Plus-values ou moins-values : Régime de droit commun Les plus-values réalisées et moins-values subies lors de la cession de titres de portefeuille sont incluses dans le résultat soumis à l’impôt sur les sociétés au taux de droit commun, c’est-à-dire en principe au taux actuel de l’impôt sur les sociétés de 33,1/3 % majoré le cas échéant, de la contribution sociale de 3,3 % dans les conditions mentionnées ci-dessus. Les PME sont susceptibles, dans les conditions mentionnées ci-dessus, de bénéficier d’une réduction du taux de l’impôt sur les sociétés à 15 % et d’une exonération de la contribution sociale de 3,3 %. 22 Plus-values ou moins-values : Régime spécial des plus-values à long terme Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2006, conformément aux dispositions de l’article 219-I-a quinquies du CGI, le montant net des plus-values à long terme afférentes à des titres de participation visés à cet article et détenus depuis au moins deux ans fait l’objet d’une imposition au taux de 8 % majoré, le cas échéant, de la contribution sociale de 3,3 % précitée. Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007, ces plusvalues sont exonérées à l’exception d’une quote-part de frais et charges égale à 5 % du résultat net des plusvalues de cession qui est incluse dans le résultat imposé dans les conditions de droit commun. Constituent des titres de participation au sens de l’article 219-I-a quinquies du CGI, les titres (autres que les titres de sociétés à prépondérance immobilière) revêtant ce caractère sur le plan comptable et, sous réserve d’être comptabilisées en titres de participation ou à un sous-compte spécial, les actions acquises en exécution d’une offre publique d’achat ou d’une offre publique d’échange par l’entreprise qui en est l’initiatrice et les titres ouvrant droit au régime des sociétés mères prévu aux articles 145 et 216 du CGI. Les moins-values subies lors de la cession au cours d’un exercice ouvert en 2006 des actions de la Société qui relèveraient du régime des plus-values à long terme de l’article 219-I-a quinquies du CGI sont imputables sur les plus-values de même nature réalisées au titre du même exercice, et ne sont plus imputables ou reportables ultérieurement. Les moins-values subies lors de la cession des actions de la Société réalisées au cours d’un exercice ouvert à compter du 1er janvier 2007 qui relèveraient de ce régime ne sont imputables que sur les plusvalues de même nature réalisées au cours du même exercice. L’attention des investisseurs est attirée sur le fait que la loi de finances pour 2007 a exclu du régime des plusvalues à long terme pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2006 les titres de placement dont le prix de revient est au moins égal à 22.800.000 euros et qui satisfont aux conditions ouvrant droit au régime des sociétés mères autres que la détention de 5 % au moins du capital de la société émettrice. Ces titres qui étaient, sous certaines conditions, soumis à l’impôt sur les sociétés au taux réduit de 15 %, entrent désormais dans le champ d’application du régime de droit commun. 4.11.2. Non-résidents fiscaux 4.11.2.1. Dividendes En vertu du droit interne français, les dividendes distribués par une société dont le siège social est situé en France à ses actionnaires dont le domicile fiscal ou le siège social est situé hors de France font en principe l’objet d’une retenue à la source de 25 %. Sous certaines conditions, cette retenue à la source peut être réduite, voire supprimée, en application des conventions fiscales internationales qui le prévoient, ou de l’article 119 ter du CGI qui prévoit sous certaines conditions une exonération de retenue à la source sur les distributions de dividendes bénéficiant à des sociétés mères résidentes d’un État membre de l’Union Européenne. Les actionnaires non-résidents qui sont des personnes physiques et qui peuvent se prévaloir des dispositions d’une convention fiscale ouvrant droit au transfert de l’avoir fiscal, pourront, sous déduction de la retenue à la source au taux prévu par la convention fiscale applicable, bénéficier d’une restitution du nouveau crédit d’impôt de 50 % plafonné à 115 euros ou 230 euros institué pour les personnes physiques résidentes françaises et mentionné au paragraphe 4.11.1.1. ci-dessus. L’administration fiscale a précisé que les modalités pratiques de restitution de ce crédit d’impôt seraient fixées ultérieurement. Il est recommandé aux investisseurs non-résidents de consulter leur conseil en ce qui concerne les conditions et modalités d’application de la retenue à la source au taux réduit prévu, le cas échéant, par les conventions fiscales applicables et le transfert du nouveau crédit d’impôt, eu égard aux précisions qui seront données ultérieurement par l’administration fiscale. 4.11.2.2. Plus-values Sous réserve des dispositions des conventions fiscales internationales plus favorables éventuellement applicables, les plus-values réalisées à l’occasion des cessions à titre onéreux de valeurs mobilières effectuées par les personnes qui ne sont pas fiscalement domiciliées en France au sens de l’article 4 B du CGI ou dont le siège social est situé hors de France et qui n’ont pas en France un établissement stable ou une base fixe à l’actif duquel les valeurs mobilières cédées sont rattachables, sont exonérées d’impôt en France, à moins que les droits détenus 23 directement ou indirectement par le cédant, seul ou avec son groupe familial, dans les bénéfices de la société dont les actions sont cédées aient excédé 25 % à un moment quelconque au cours des cinq années précédant la cession. Les plus-values réalisées à l’occasion de la cession d’une participation excédant ou ayant excédé le seuil de 25 % au cours de la période susvisée sont soumises à l’impôt en France au taux proportionnel de 16 %, sauf application éventuelle des dispositions d’une convention fiscale internationale réservant à l’Etat de résidence le droit d’imposer. La plus-value imposable le cas échéant, est, sous certaines conditions, diminuée d’un abattement d’un tiers par année de détention des titres au-delà de la cinquième. La durée de détention des titres est décomptée à partir du 1er janvier de l’année de leur acquisition. Cependant, pour les actionnaires ayant acquis leurs titres avant le 1er janvier 2006, la durée de détention est décomptée à partir de cette dernière date. Les plus-values réalisées à l’occasion de la cession à titre onéreux des droits préférentiels de souscription par les personnes qui ne sont pas fiscalement domiciliées en France au sens de l’article 4 B du CGI ou dont le siège social est situé hors de France et qui n’ont pas en France un établissement stable ou une base fixe à l’actif duquel les droits cédés sont rattachables, ne sont pas soumises à l’impôt en France. 4.11.2.3. Impôt de solidarité sur la fortune Sous réserve des dispositions des conventions fiscales internationales, l’impôt de solidarité sur la fortune ne s’applique pas, à raison de leur participation dans la Société, aux personnes physiques domiciliées hors de France, au sens de l’article 4 B du CGI, qui possèdent directement ou indirectement, moins de 10 % du capital de la Société pour autant, toutefois, que cette participation ne leur permette pas d’exercer une influence sur la Société. 4.11.2.4. Droits de succession et de donation La France soumet aux droits de succession et de donation l’acquisition, par un non-résident français, de titres des sociétés françaises par voie de succession ou de donation. La France a conclu avec un certain nombre de pays des conventions destinées à éviter les doubles impositions en matière de succession et de donation, aux termes desquelles les résidents des pays ayant conclu de telles conventions peuvent être exonérés de droits de succession et de donation en France ou obtenir un crédit d’impôt dans leur Etat de résidence. Il est recommandé aux investisseurs potentiels de consulter leur conseil habituel en ce qui concerne leur assujettissement aux droits de succession et de donation. 4.11.3. Autres actionnaires Les actionnaires de la Société soumis à un régime d’imposition autre que ceux visés ci-dessus, notamment les contribuables dont les opérations portant sur des valeurs mobilières dépassent la simple gestion de portefeuille ou qui ont inscrit leurs titres à l’actif de leur bilan commercial, devront s’informer du régime fiscal s’appliquant à leur cas particulier. 24 5. CONDITIONS DE L’OFFRE 5.1. CONDITIONS, STATISTIQUES DE L’OFFRE, CALENDRIER PRÉVISIONNEL ET MODALITÉS DES DEMANDES DE SOUSCRIPTION 5.1.1. Conditions de l’offre L’augmentation de capital de Schneider Electric sera réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires. Chaque actionnaire recevra un droit préférentiel de souscription par action détenue à l’issue de la séance de bourse du 9 mars 2007. Chaque propriétaire d’actions résultant de l’exercice avant le 17 mars 2007 d’options de souscription et d’achat d’actions dont la période d’exercice est en cours recevra également un droit préférentiel de souscription par action détenue. 17 droits préférentiels de souscription donneront droit de souscrire à 1 Action Nouvelle de 8 euros de valeur nominale, portant jouissance à compter du 1er janvier 2007. Les Actions Nouvelles donneront ainsi droit aux dividendes versés au titre de l’exercice 2007, dont la mise en paiement sera réalisée en 2008, et des exercices suivants. Les droits préférentiels de souscription ne pourront être exercés qu’à concurrence d’un nombre de droits préférentiels de souscription permettant la souscription d’un nombre entier d’actions. Dans le cas où un titulaire de droits préférentiels de souscription ne disposerait pas d’un nombre suffisant de droits préférentiels de souscription pour souscrire un nombre entier d’actions Schneider Electric, il devra faire son affaire de l’acquisition sur le marché du nombre de droits préférentiels de souscription nécessaires à la souscription d’un tel nombre entier d’actions Schneider Electric. Les droits préférentiels de souscription formant rompus pourront être cédés sur le marché pendant la période de souscription. Les droits préférentiels de souscription deviendront caducs de plein droit à l’issue de la période de souscription, soit le 23 mars 2007 à l’issue de la séance de bourse. 5.1.2. Montant de l’émission Le montant total de l’émission, prime d’émission incluse, s’élève à 978.974.092 euros (dont 107.284.832 euros de montant nominal total et 871.689.260 euros de prime totale d’émission) correspondant au produit du nombre d’Actions Nouvelles émises, soit 13.410.604 Actions Nouvelles, multiplié par le prix de souscription d’une Action Nouvelle, soit 73 euros (constitué de 8 euros de nominal et 65 euros de prime d’émission) et sans clause d’extension. Dans l’hypothèse où les 2.958.199 options de souscription d’actions qui peuvent être exercées jusqu’au 16 mars 2007 inclus (soit les 2.958.199 options de souscription d’actions correspondant aux plans n°19, 20, 21, 22, 23 et 25) seraient effectivement exercées à cette date, le montant total de l’émission, prime d’émission incluse, s’élèverait à 991.676.968 euros (dont 108.676.928 euros de nominal et 883.000.040 euros de prime totale d’émission), correspondant au produit du nouveau nombre d’Actions Nouvelles émises, soit 13.584.616 Actions Nouvelles, par le prix de souscription d’une Action Nouvelle soit 73 euros (8 euros de nominal et 65 euros de prime d’émission). Les bénéficiaires d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société dont la période d’exercice est en cours qui auront exercé leurs options le 16 mars 2007 au plus tard recevront, en contrepartie de l’exercice de leurs options, des actions assorties de droits préférentiels de souscription leur permettant de souscrire jusqu’au 23 mars 2007 inclus, s’ils le souhaitent, à l’émission d’Actions Nouvelles objet de la présente note d’opération au même titre que les autres actionnaires de la Société. Il n’est pas tenu compte des plans d’options de souscription ou d’achat d’actions correspondants aux plans n°24, 26, 27 et 28 (dont l’attribution a été décidée par le conseil d’administration respectivement le 6 mai 2004, le 28 juin 2005 et le 1er décembre 2005 pour les plans n°24, 26 et 27 et par le directoire le 21 décembre 2006 concernant le plan n°28) dont les options ne peuvent être exercées avant les dates respectives suivantes : 6 mai 2008, 28 juin 2009, 1er décembre 2009 et 21 décembre 2010. Limitation du montant de l’opération Conformément aux dispositions de l’article L. 225-134 du Code de commerce et aux termes de la onzième résolution de l’assemblée générale mixte des actionnaires de la Société du 12 mai 2005, de l’autorisation du 25 conseil de surveillance en date du 25 octobre 2006 et de la décision du directoire en date du 7 mars 2007, si les souscriptions tant à titre irréductible que réductible n’ont pas absorbé la totalité de l’émission, le directoire pourra, soit limiter le montant de l’opération au montant des souscriptions reçues dans le cas où celles-ci représenteraient au moins les trois quarts de l’augmentation de capital décidée, soit offrir les actions non souscrites au public, soit les répartir librement. Suspension de l’exercice des options de souscriptions et d’achat d’actions La faculté d’exercice des options d’achat d’actions correspondant aux plans n°16 et 17 sera suspendue à compter du 16 mars 2007, 16h, heure de Paris jusqu’au 26 mars 2007 inclus. La faculté d’exercice des options de souscription d’actions correspondant aux plans n°19, 20, 21, 22, 23 et 25 et des options d’achat d’actions correspondant au plan n° 18 sera suspendue à compter du 16 mars 2007, 16h, heure de Paris jusqu’au 5 avril 2007 inclus. Préservation des droits des bénéficiaires d’options de souscription ou d’achat d’actions Schneider Electric Les droits des titulaires d’options de souscription d’actions correspondant aux plans n°19, 20, 21, 22, 23 et 25 et les droits des titulaires d’options d’achat d’actions correspondant aux plans n°16, 17 et 18 n’ayant pas exercé leurs options le 16 mars 2007 au plus tard ainsi que ceux des bénéficiaires d’options de souscription ou d’achat d’actions correspondant aux plans n°24, 26, 27 et 28 qui ne pouvaient être exercés seront préservés conformément aux dispositions légales et règlementaires et aux stipulations des plans de souscription et d’achat d’actions de la Société. En outre, les droits des bénéficiaires du plan d’attribution d’actions gratuites seront préservés conformément aux stipulations du plan d’attribution d’actions gratuites. 5.1.3. Période et procédure de souscription La souscription des Actions Nouvelles sera ouverte du 12 mars 2007 au 23 mars 2007 inclus. 5.1.3.1. Droit préférentiel de souscription / Souscription à titre irréductible La souscription des Actions Nouvelles est réservée, par préférence, aux propriétaires des actions anciennes, aux propriétaires des actions résultant de l’exercice des options de souscription et d’achat d’actions de la Société, dont la période d’exercice est en cours jusqu’au 16 mars 2007 au plus tard et aux cessionnaires de leurs droits préférentiels de souscription, qui pourront souscrire à titre irréductible, à raison de 1 Action Nouvelle de 8 euros de nominal chacune pour 17 actions anciennes possédées (17 droits préférentiels de souscription permettront de souscrire à 1 Action Nouvelle au prix de 73 euros par action), sans qu’il soit tenu compte des fractions. Les actionnaires ou cessionnaires de leurs droits qui ne posséderaient pas, au titre de la souscription à titre irréductible, un nombre suffisant d’actions anciennes pour obtenir un nombre entier d’Actions Nouvelles pourront se réunir pour exercer leurs droits, sans qu’il puisse, de ce fait, en résulter une souscription indivise, la Société ne reconnaissant qu’un seul propriétaire pour chaque action. 5.1.3.2. Droit préférentiel de souscription / Souscription à titre réductible En même temps qu’ils déposeront leurs souscriptions à titre irréductible, les actionnaires ou les cessionnaires de leurs droits préférentiels de souscription pourront souscrire à titre réductible le nombre d’Actions Nouvelles qu’ils souhaiteront, en sus du nombre d’Actions Nouvelles résultant de l’exercice de leurs droits préférentiels de souscription à titre irréductible. Les Actions Nouvelles éventuellement non absorbées par les souscriptions à titre irréductible seront réparties et attribuées aux souscripteurs à titre réductible. Les ordres de souscription à titre réductible seront servis dans la limite de leur demande et au prorata du nombre d’actions anciennes dont les droits auront été utilisés à l’appui de leur souscription à titre irréductible, sans qu’il puisse en résulter une attribution de fraction d’Action Nouvelle. Au cas où un même souscripteur présenterait plusieurs souscriptions distinctes, le nombre d’actions lui revenant à titre réductible ne sera calculé sur l’ensemble de ses droits de souscription que s’il en fait expressément la demande spéciale par écrit, au plus tard le jour de la clôture de la souscription. Cette demande devra être jointe à l’une des souscriptions et donner toutes les indications utiles au regroupement des droits, en précisant le nombre de souscriptions établies ainsi que le ou les prestataires habilités auprès desquels ces souscriptions auront été déposées. 26 Les souscriptions au nom de souscripteurs distincts ne peuvent être regroupées pour obtenir des actions à titre réductible. Un avis publié dans un journal d’annonces légales du lieu du siège social de la Société et par Euronext Paris S.A. fera connaître, le cas échéant, le barème de répartition pour les souscriptions à titre réductible. 5.1.3.3. Valeurs théoriques du droit préférentiel de souscription et de l’action Schneider Electric ex-droit Sur la base du cours de clôture de l’action le 6 mars 2007, soit 88,94 euros, la valeur théorique estimée du DPS et de l’action ex-DPS s’élève respectivement à 0,72 euro et 85,22 euros, compte tenu du fait que les Actions Nouvelles ne donneront pas droit au dividende annoncé de 3 euros au titre de l’année 2006. 5.1.3.4. Procédure d’exercice du droit préférentiel de souscription Pour exercer leurs droits préférentiels de souscription, les titulaires devront en faire la demande auprès de leur prestataire habilité à tout moment entre le 12 mars 2007 et le 23 mars 2007 inclus et payer le prix de souscription correspondant. Le droit préférentiel de souscription devra être exercé par ses bénéficiaires, sous peine de déchéance, avant l’expiration de la période de souscription. Conformément à la loi, il sera négociable pendant la durée de la période de souscription mentionnée au présent paragraphe, dans les mêmes conditions que les actions anciennes. Le cédant du droit préférentiel de souscription s’en trouvera dessaisi au profit du cessionnaire qui, pour l’exercice du droit préférentiel de souscription ainsi acquis, se trouvera purement et simplement substitué dans tous les droits et obligations du propriétaire de l’action ancienne. Les bénéficiaires d’options de souscription d’actions de la Société et les bénéficiaires d’options d’achat d’actions de la Société qui exerceraient leurs droits avant la date de suspension mentionnée au paragraphe 5.1.2. auront la possibilité d’exercer ou de céder les droits préférentiels de souscription attachés aux actions résultant de leurs droits d’options jusqu’au 23 mars 2007 inclus. Les droits préférentiels de souscription non exercés à la clôture de la période de souscription seront caducs de plein droit. 5.1.3.5. Droit préférentiel de souscription détaché des actions autodétenues par Schneider Electric En application de l’article L. 225-206 du Code de commerce, la Société ne peut souscrire à ses propres actions. Les droits préférentiels de souscription détachés des 4.546.182 actions autodétenues par Schneider Electric, soit 1,99 % du capital social au 28 février 2007, qui n’auront pas été attribués aux bénéficiaires des options d’achat exercées avant la date de suspension prévue au paragraphe 5.1.2, seront cédés sur le marché avant la fin de la période de souscription dans les conditions de l’article L. 225-210 du Code de commerce. 5.1.4. Calendrier indicatif Ce calendrier et les dates figurant par ailleurs dans le présent prospectus pourront faire l’objet de modifications ultérieures. Toute éventuelle modification de ce calendrier fera l’objet d’un communiqué de la Société et d’un avis Euronext, étant précisé que ces éventuelles modifications seraient le fait d’évènements indépendants de la volonté de la Société, aucune possibilité de clôture anticipée ou prorogation de la période de souscription n’étant en effet prévue sur ce genre d’opération. 7 mars 2007 Réunion du directoire décidant la mise en œuvre de la délégation de compétence de l’assemblée générale des actionnaires du 12 mai 2005 en vue d’augmenter le capital social de Schneider Electric avec maintien du droit préférentiel de souscription pour un montant nominal de 107.284.832 euros 7 mars 2007 Visa de l’Autorité des marchés financiers sur le prospectus Signature du contrat de garantie 27 8 mars 2007 Publication de l’avis Euronext relatif à l’augmentation de capital 9 mars 2007 Publication de la notice au Bulletin des annonces légales obligatoires relative à l’émission et à l’admission aux négociations des Actions Nouvelles et des droits préférentiels de souscription Publication d’un avis financier relatif à l’opération 12 mars 2007 Ouverture de la période de souscription des Actions Nouvelles - détachement et début des négociations des droits préférentiels de souscription sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. 17 mars 2007 Début du délai de suspension des options de souscription et d’achat d’actions 23 mars 2007 Clôture de la période de souscription des Actions Nouvelles - fin de la cotation du droit préférentiel de souscription 27 mars 2007 Reprise de la faculté d’exercice des options de souscription et d’achat d’actions pour les plans n°16 et 17 3 avril 2007 Publication de l’avis Euronext d’admission des Actions Nouvelles et d’un communiqué de presse indiquant le montant définitif de l’augmentation de capital 5 avril 2007 Emission des Actions Nouvelles - règlement-livraison - cotation des Actions Nouvelles 6 avril 2007 Reprise de la faculté d’exercice des options de souscription et d’achat d’actions des plans n°18, 19, 20, 21, 22, 23 et 25 5.1.5. Révocation/Suspension de l’offre L’augmentation de capital pourrait ne pas être réalisée et les souscriptions pourraient être rétroactivement annulées si le contrat de garantie était résilié et le montant des souscriptions reçues représentait moins des troisquarts de l’émission décidée. 5.1.6. Réduction de la souscription L’émission est réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription. Les actionnaires pourront souscrire à titre irréductible à raison de 1 Action Nouvelle pour 17 actions anciennes (dans les conditions décrites au paragraphe 5.1.3.1) sans que leurs ordres puissent être réduits. Les actionnaires pourront également souscrire à titre réductible. Les conditions de souscription à titre réductible des actions non souscrites à titre irréductible et les modalités de réduction sont décrites au paragraphe 5.1.3.2. 5.1.7. Montant minimum et maximum des ordres L’émission étant réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription à titre irréductible et réductible, il n’y a pas de minimum et/ou de maximum de souscription (voir paragraphes 5.1.3.1 et 5.1.3.2). 5.1.8. Révocation des ordres de souscription Les ordres de souscription sont irrévocables. 5.1.9. Versements des fonds et modalités de délivrance des Actions Nouvelles Les souscriptions des actions et les versements des fonds par les souscripteurs, dont les titres sont inscrits au nominatif administré ou au porteur, seront reçus jusqu’au 23 mars 2007 inclus auprès de leur intermédiaire habilité agissant en leur nom et pour leur compte. Les souscriptions et versements des souscripteurs dont les titres sont inscrits au nominatif pur seront reçus sans frais jusqu’au 23 mars 2007 inclus auprès de la Société Générale, 32, rue du Champ de Tir, BP 81236 - 44312 Nantes, cedex 3. 28 Chaque souscription devra être accompagnée du versement du prix de souscription. Les souscriptions pour lesquelles les versements n’auraient pas été effectués seront annulées de plein droit sans qu’il soit besoin d’une mise en demeure. Les fonds versés à l’appui des souscriptions seront centralisés auprès de BNP Paribas Securities Services, qui sera chargée d’établir le certificat de dépôt des fonds constatant la réalisation de l’augmentation de capital. La date de livraison prévue des Actions Nouvelles est le 5 avril 2007. 5.1.10. Publication du résultat de l’opération Un avis publié dans un journal d’annonces légales du lieu du siège social de la Société fera connaître, le cas échéant, le barème de répartition pour les souscriptions à titre réductible. A l’issue de la clôture de la période de souscription visée au paragraphe 5.1.3 ci-dessus et après centralisation des souscriptions, un avis Euronext Paris S.A. et un communiqué de presse diffusé par la Société relatif à l’admission des Actions Nouvelles mentionneront le nombre définitif d’Actions Nouvelles émises. 5.1.11. Procédure d’exercice et négociabilité des droits de souscription Voir paragraphe 5.1.3 ci-dessus. 5.2. PLAN DE DISTRIBUTION ET ALLOCATION DES VALEURS MOBILIÈRES 5.2.1. Catégorie d’investisseurs potentiels - Pays dans lesquels l’offre sera ouverte - Restrictions applicables à l’offre 5.2.1.1. Catégorie d’investisseurs potentiels L’émission étant réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription à titre irréductible et réductible (voir paragraphes 5.1.3.1 et 5.1.3.2), les droits préférentiels de souscription sont attribués à l’ensemble des actionnaires de la Société, y compris ceux ayant souscrit ou acquis des actions sur exercice des options de souscription ou d’achat d’actions de la Société avant le 17 mars 2007. Pourront souscrire aux Actions Nouvelles les titulaires initiaux des droits préférentiels de souscription ainsi que les cessionnaires des droits préférentiels de souscription, sous réserve des restrictions qui leur sont applicables. Les Garants (tels que définis au paragraphe 5.4.3) pourront, le cas échéant, réaliser des placements auprès d’investisseurs institutionnels en France ou hors de France, à l’exclusion des États-Unis d’Amérique, des Actions Nouvelles qu’ils auront pu être amenés à souscrire en application de leurs engagements de garantie respectifs, ces placements pouvant être effectués à un prix autre que le prix de souscription. 5.2.1.2. Pays dans lesquels l’offre sera ouverte L’offre sera ouverte au public uniquement en France. 5.2.1.3. Restrictions applicables à l’offre La diffusion du présent prospectus, la vente des actions, des droits préférentiels de souscription et la souscription des actions peuvent, dans certains pays, y compris les États-Unis d’Amérique, faire l’objet d’une réglementation spécifique. Les personnes en possession du présent prospectus doivent s’informer des éventuelles restrictions locales et s’y conformer. Les prestataires habilités ne pourront accepter aucune souscription aux Actions Nouvelles, ni aucun exercice de droits préférentiels de souscription émanant de clients ayant une adresse située dans un pays ayant instauré de telles restrictions et les ordres correspondants seront réputés être nuls et non avenus. Toute personne (y compris les trustees et les nominees) recevant ce prospectus ne doit le distribuer ou le faire parvenir dans de tels pays qu’en conformité avec les lois et réglementations qui y sont applicables. Toute personne qui, pour quelque cause que ce soit, transmettrait ou permettrait la transmission de ce prospectus dans de tels pays, doit attirer l’attention du destinataire sur les stipulations du présent paragraphe. 29 De façon générale, toute personne exerçant ses droits préférentiels de souscription hors de France devra s’assurer que cet exercice n’enfreint pas la législation applicable localement et en France. Le prospectus ou tout autre document relatif à l’augmentation de capital, ne pourront être distribués hors de France qu’en conformité avec les lois et réglementations applicables localement, et ne pourront constituer une offre de souscription dans les pays où une telle offre enfreindrait la législation locale applicable. Restrictions concernant les États de l’Espace Économique Européen dans lesquels la directive 2003/71/CE du 4 novembre 2003 a été transposée S’agissant des États membres de l’Espace Économique Européen autres que la France (les « États membres ») ayant transposé la Directive Prospectus, aucune action n’a été entreprise et ne sera entreprise à l’effet de permettre une offre au public des Actions Nouvelles ou des droits préférentiels de souscription rendant nécessaire la publication d’un prospectus dans l’un ou l’autre des États membres. Par conséquent, les Actions Nouvelles ou les droits préférentiels de souscription peuvent être offerts dans les États membres uniquement : (a) à des personnes morales agréées ou réglementées en tant qu’opérateurs sur les marchés financiers ainsi qu’à des entités non agréées ou réglementées dont l’objet social consiste exclusivement à investir dans des valeurs mobilières ; (b) à toute personne morale remplissant au moins deux des trois critères suivants : (1) un effectif moyen d’au moins 250 salariés lors du dernier exercice ; (2) un total de bilan supérieur à 43 millions d’euros, et (3) un chiffre d’affaires annuel net supérieur à 50 millions d’euros, tel qu’indiqué dans les derniers comptes sociaux ou consolidés annuels de la Société ; ou (c) dans des circonstances ne nécessitant pas la publication par la Société d’un prospectus aux termes de l’article 3(2) de la Directive Prospectus. Pour les besoins du présent paragraphe, l’expression « offre au public des Actions Nouvelles ou des droits préférentiels de souscription » dans un État membre donné signifie toute communication adressée à des personnes, sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit, et présentant une information suffisante sur les conditions de l’offre et sur les valeurs mobilières objet de l’offre, pour permettre à un investisseur de décider d’acheter ou de souscrire ces valeurs mobilières, telle que cette définition a été, le cas échéant, modifiée dans l’État membre considéré, et l’expression « Directive Prospectus » signifie la directive 2003/71/CE, telle que transposée dans l’État membre considéré. Ces restrictions de vente concernant les Etats membres s’ajoutent à toute autre restriction de vente applicable dans les Etats membres ayant transposé la Directive Prospectus. Restrictions complémentaires concernant le Royaume-Uni Ce prospectus est distribué et destiné uniquement aux personnes qui (1) ont une expérience professionnelle en matière d’investissements (« investment professionals ») visées à l’article 19(1) du Financial Services and Markets Act 2000 (Financial Promotion) Order 2005 (l’« Ordre ») ou (2) sont des « high net worth entities » ou toute autre personne auxquelles le présent prospectus peut être légalement communiqué, entrant dans le champ d’application de l’article 49(2)(a) à (e) de l’Ordre (ci-après dénommées ensemble les « Personnes Qualifiées »). Toute invitation, offre ou accord de souscription, d’achat ou autre accord d’acquisition de ces Actions Nouvelles et droits préférentiels de souscription ne pourront être proposé(e) ou conclu(e) qu’avec des Personnes Qualifiées. Les Actions Nouvelles et les droits préférentiels de souscription ne pourront être offerts ou émis à des personnes situées au Royaume-Uni autres que des Personnes Qualifiées. Toute personne autre qu’une Personne Qualifiée ne saurait agir ou se fonder sur le présent prospectus ou l’une quelconque de ses dispositions. Les personnes en charge de la diffusion du présent prospectus doivent se conformer aux conditions légales de la diffusion du présent prospectus. Restrictions concernant l’Italie Aucun prospectus relatif à l’offre n’a été et ne sera distribué en Italie et l’offre n’a pas été enregistrée en Italie auprès de la Commissione Nazionale per le Società e la Borsa (« CONSOB »). En conséquence, (i) les droits préférentiels de souscription et les Actions Nouvelles ne peuvent être et ne seront offerts, cédés ou remis sur le territoire de la République italienne et (ii) aucun exemplaire des documents d’information ni aucun autre document relatif aux droits préférentiels de souscription et aux Actions Nouvelles ne sera et ne pourra être 30 distribué en République italienne à des personnes autres que : (i) des investisseurs qualifiés (operatori qualificati), tels que définis à l’article 31-2° du règlement CONSOB n°11522 du 1er juillet 1998 tel que modifié (la « Réglementation n°11522 ») ou (ii) celles visées par toute autre exemption aux règles applicables au démarchage financier en application de l’article 100 du Décret Législatif n° 58 du 24 février 1998, tel que modifié (la « Loi Financière ») et de l’article 33, premier paragraphe, de la réglementation CONSOB n° 11971 du 14 mai 1999, tel que modifié. Dans tous les cas, les actionnaires de la Société qui ne sont pas des investisseurs qualifiés seront informés, dans la mesure où ils sont résidents italiens ou localisés en République d’Italie, qu’ils ne peuvent pas exercer les droits préférentiels de souscription qui leur ont été librement attribués et, en conséquence, toute instruction de souscription de la part de ces actionnaires et sous quelle que forme que ce soit ne sera pas valable. Dans le seul cadre des circonstances mentionnées en (i) et (ii) précédant et sous réserve de ce qui a été précédemment mentionné, toute offre, cession ou remise de droits préférentiels de souscription et d’Actions Nouvelles ou toute distribution en Italie d’exemplaires des documents d’information ou de tout autre document relatif aux droits préférentiels de souscription et aux Actions Nouvelles seront et devront être effectuées conformément aux règles italiennes boursières, fiscales et autres lois et règlements, et devront être effectuées en particulier : (a) par l’intermédiaire d’un prestataire de services d’investissement, d’une banque ou de tout intermédiaire agréé à exercer de telles activités en Italie, conformément aux dispositions de la Loi Financière, du Décret Législatif n°385 du 1er septembre 1993 tel que modifié (la « Loi Bancaire »), de la Réglementation n°11522 et tous autres lois et règlements applicables (b) conformément à l’article 129 de la Loi Bancaire et aux règlements d’application de la Banque d’Italie et (c) conformément à toute réglementation italienne applicable et à toute autre condition ou limitation pouvant être imposée par les autorités italiennes en ce qui concerne les valeurs mobilières et en matière de fiscalité et contrôle des changes. Seule une partie des dispositions de la Directive Prospectus a été transposée en Italie. Dans la mesure où les restrictions décrites ci-dessus, sont fondées sur des législations qui peuvent à tout moment devenir caduques du fait de la transposition intégrale de la Directive Prospectus, lesdites restrictions seront considérées remplacées par les restrictions applicables conformément à la Directive Prospectus ou à ses lois de transposition. Restrictions concernant les États-Unis d’Amérique Ni les Actions Nouvelles, ni les droits préférentiels de souscription n’ont été ou ne seront enregistrés au sens de la loi sur les valeurs mobilières des États-Unis d’Amérique (U.S. Securities Act of 1933), telle que modifiée (le « U.S. Securities Act »). Les Actions Nouvelles et les droits préférentiels de souscription ne peuvent être et ne seront pas offerts, vendus, exercés ou livrés sur le territoire des États-Unis d’Amérique, tel que défini par le Règlement S du U.S. Securities Act, sauf à des investisseurs qualifiés (« qualified institutional buyers ») tels que définis par la Règle 144A de l’U.S. Securities Act. Sous réserve de l’exemption prévue par la Section 4(2) du U.S. Securities Act, aucune enveloppe contenant des ordres de souscription ne doit être postée des États-Unis d’Amérique ou envoyée de toute autre façon depuis les États-Unis d’Amérique et toutes les personnes exerçant leurs droits préférentiels de souscription et souhaitant détenir leurs actions sous la forme nominative devront fournir une adresse en dehors des États-Unis d’Amérique. Chaque acquéreur d’Actions Nouvelles et toute personne achetant et/ou exerçant des droits préférentiels de souscription sera réputé avoir déclaré, garanti et reconnu, en acceptant la remise du présent prospectus et la livraison des Actions Nouvelles ou des droits préférentiels de souscription, soit qu’il acquiert les Actions Nouvelles ou achète et/ou exerce les droits préférentiels de souscription dans une offshore transaction telle que définies par le Règlement S du U.S. Securities Act, soit qu’il est un investisseur qualifié (« qualified institutional buyers ») tel que défini par la Règle 144A du U.S. Securities Act. Sous réserve de l’exemption prévue par la Section 4(2) du U.S. Securities Act, les intermédiaires financiers habilités ne pourront pas accepter de souscription d’Actions Nouvelles, ni d’exercice des droits préférentiels de souscription de clients ayant une adresse aux États-Unis d’Amérique et de telles notifications seront réputées nulles et non avenues. Par ailleurs, jusqu’à la fin d’une période de 40 jours à compter de la date du visa de l’Autorité des marchés financiers sur le présent prospectus, une offre de vente ou une vente des Actions Nouvelles aux États-Unis d’Amérique par un intermédiaire financier (qu’il participe ou non à la présente offre) pourrait s’avérer être en violation des obligations d’enregistrement au titre du U.S. Securities Act si cette offre de vente ou cette vente est faite autrement que conformément à ce qui précède ou à une exemption des obligations d’enregistrement du U.S. Securities Act. 31 Restrictions concernant le Canada, l’Australie et le Japon Les Actions Nouvelles et les droits préférentiels de soucription ne pourront être offerts, vendus ou acquis au Canada, en Australie ou au Japon. 5.2.2. Intention de souscription des principaux actionnaires de la Société ou des membres de ses organes d’administration, de direction ou de surveillance La Société n’a pas connaissance de l’intention de ses principaux actionnaires ou des membres de son conseil de surveillance ou de son directoire quant à leur participation à l’augmentation de capital. Les droits préférentiels de souscription attachés aux actions autodétenues par la Société qui n’auront pas été attribués aux bénéficiaires des options d’achat exercées avant le 17 mars 2007 seront cédés sur le marché, conformément à l’article L. 225-210 du Code de commerce. 5.2.3. Information de pré-allocation La souscription des Actions Nouvelles est réservée, par préférence, aux actionnaires existants de la Société ainsi qu’aux propriétaires d’actions provenant de l’exercice d’options de souscription ou d’achat d’actions effectué le 16 mars 2007 au plus tard ou aux cessionnaires de leurs droits préférentiels de souscription dans les conditions décrites au paragraphe 5.1.3. 5.2.4. Notification aux souscripteurs Les souscripteurs ayant passé des ordres de souscription à titre irréductible sont assurés, sous réserve de la réalisation effective de l’augmentation de capital dans sa totalité, de recevoir le nombre d’Actions Nouvelles qu’ils auront souscrites (voir paragraphe 5.1.3.1). Ceux ayant passé des ordres de souscription à titre réductible dans les conditions fixées au paragraphe 5.1.3.2 seront informés de leur allocation par leur intermédiaire financier. Un avis publié par la Société dans un journal d’annonces légales du lieu du siège social de la Société et par Euronext Paris S.A. fera connaître, le cas échéant, le barème de répartition pour les souscriptions à titre réductible. 5.2.5. Surallocation et rallonge Non applicable. 5.3. PRIX DE SOUSCRIPTION Le prix de souscription est de 73 euros par Action Nouvelle, dont 8 euros de valeur nominale et 65 euros de prime d’émission. A titre indicatif, le cours de clôture de l’action le 6 mars 2007 était de 88,94 euros. Lors de la souscription, le prix de souscription de 73 euros par Action Nouvelle, représentant la totalité du nominal et de la prime d’émission, devra être intégralement libéré par versement en numéraire. Les souscriptions qui n’auront pas été intégralement libérées seront annulées de plein droit sans qu’il soit besoin de mise en demeure. Les sommes versées pour les souscriptions à titre réductible (voir paragraphe 5.1.3.2) et se trouvant disponibles après la répartition seront remboursées sans intérêt aux souscripteurs par les prestataires habilités qui les auront reçues. 5.4. PLACEMENT ET PRISE FERME 5.4.1. Coordonnées du coordinateur global Le coordinateur global, chef de file - teneur de livre associé est : BNP Paribas, 16, boulevard des Italiens, 75009 Paris, France. 32 5.4.2. Coordonnées de l’intermédiaire chargé du service financier et du dépositaire Le service des titres et le service financier des actions de la Société sont assurés par la Société Générale, 32 rue du Champ de Tir, BP 81236 - 44312 Nantes, cedex 3. 5.4.3. Garantie - Engagement d’abstention L’émission des actions fera l’objet d’un contrat de garantie conclu, le 7 mars 2007, entre la Société et un syndicat bancaire dirigé par BNP PARIBAS en qualité de coordinateur global, chef de file - teneur de livre associé (le « Coordinateur Global ») et comprenant Merrill Lynch International et Société Générale en qualité de chefs de file - teneurs de livre associés et ABN AMRO Rothschild GIE (agissant en son nom et pour le compte de Rothschild & Cie Banque et ABN AMRO Corporate Finance France), CALYON et Deutsche Bank AG (ensemble avec les chefs de file - teneurs de livre associés, les « Garants »). Les Garants garantissent, conjointement et sans solidarité entre eux, la souscription à la date de règlement-livraison des Actions Nouvelles qui seront offertes au titre de l’émission et qui ne seront pas souscrites à titre irréductible ou à titre réductible à l’issue de la période de souscription. Cette garantie ne constitue pas une garantie de bonne fin au sens de l’article L. 225-145 du Code de commerce. Le contrat de garantie pourra être résilié par le Coordinateur Global pour le compte des Garants, après consultation de la Société, à tout moment jusqu’à la date de règlement-livraison dans les cas suivants: - il se serait produit depuis la date de signature du contrat de garantie : O un événement d’ordre politique, financier ou économique, y compris des actes de guerre ou de terrorisme, ou toute action ou conflit militaire ou armé ; ou O un changement ou une circonstance ayant ou susceptible d’avoir un effet défavorable sur la situation juridique, économique ou financière, les résultats d’exploitation, ou l’activité de la Société et de ses filiales importantes prises dans leur ensemble ; ou O une modification affectant le régime fiscal applicable en France aux droits préférentiels de souscription, aux Actions Nouvelles ou à leur placement ou leur émission ; ou O une modification des conditions de cotation et de négociation des droits préférentiels de souscription ou des Actions Nouvelles sur le marché Eurolist d’Euronext Paris ; ou O une baisse significative d’un indice officiel d’un marché d’actions ; pour autant que l’événement ou la circonstance considéré ait un effet qui, de l’avis raisonnable des Garants, serait si important qu’il rendrait impossible ou compromettrait sérieusement l’émission des Actions Nouvelles ; - jusqu’à la date de règlement-livraison, les déclarations et garanties faites et données par la Société dans le contrat de garantie, s’avèrent inexactes ou ne sont pas respectées, ou les engagements stipulés dans le contrat de garantie ne sont pas respectés, ou l’une des conditions préalables visées dans le contrat de garantie n’est pas remplie à la date de règlement-livraison sans qu’il y ait été renoncé par les Garants. Le montant global de la commission de garantie s’élève à environ 10 millions d’euros. Engagement d’abstention La Société s’est engagée à l’égard de chaque Garant, pendant une période de cent vingt (120) jours à compter de la date de signature du contrat de garantie, et sauf accord préalable écrit du Coordinateur Global agissant pour le compte de l’ensemble des Garants, lequel accord ne pourra être refusé sans motif raisonnable, à ne pas : - procéder à toute émission, offre, cession ou promesse de cession, directe ou indirecte, opération optionnelle ou de couverture ayant pour vocation ou pour effet de résulter en un transfert d’actions de la Société ou d’autres instruments financiers donnant droit ou pouvant donner droit, immédiatement ou à terme, à une quotité de son capital, ni à conclure aucune autre opération ayant un effet économique équivalent, ou - voter en assemblée générale ou au sein des autres organes sociaux de toute filiale de la Société en faveur d’une émission, offre ou cession directe ou indirecte d’actions de la Société ou d’autres instruments financiers donnant droit, immédiatement ou à terme, à une quotité du capital de la Société ; 33 Sous réserve des exceptions suivantes : - l’émission des droits préférentiels de souscription et des Actions Nouvelles objet du présent prospectus ; - l’émission d’actions de la Société dans le cadre du paiement d’un dividende ou d’un acompte sur dividende en actions ; - l’émission d’actions de la Société ou de valeurs mobilières donnant accès, immédiatement ou à terme, à une quotité de son capital dans le cadre d’une offre publique d’échange initiée par la Société ou visant les titres de la Société ou toute autre émission de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès, immédiatement ou à terme, à une quotité du capital de la Société pouvant être émis dans le contexte d’une fusion, d’un apport ou de toute opération similaire ou de croissance externe (financement d’une acquisition ou d’un rapprochement notamment) ; - l’émission d’actions de la Société résultant de l’exercice d’options de souscription d’actions de la Société consenties à la date de signature du contrat de garantie et toute autre opération portant sur les actions de la Société dans le cadre des programmes d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société ou tout programme assimilé en faveur des salariés, mandataires sociaux ou adhérents d’un plan d’épargne entreprise ou de groupe de la Société ou des sociétés de son Groupe, qu’elles soient situées en France ou à l’étranger, en vigueur à la date de signature du contrat de garantie ou qui seraient mis en œuvre conformément aux dispositions des vingt-quatrième, vingt-cinquième, vingt-sixième et vingt-septième résolutions adoptées par l’assemblée générale des actionnaires de la Société en date du 3 mai 2006 ou de toute autre résolution qui viendrait à les remplacer, modifier ou compléter, étant précisé que la Société et les sociétés de son Groupe pourront librement attribuer des options de souscription ou d’achat d’actions de la Société dans le cadre des programmes susvisés ou de nouveaux programmes dans le cas où toute attribution prévoit expressément les conditions d’indisponibilité habituellement pratiquées par la Société ; - l’émission d’actions de la Société ou d’autres instruments financiers donnant droit, immédiatement ou à terme, à une quotité du capital de la Société, réservée aux salariés, aux mandataires sociaux, ou aux adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise ou de groupe, de la Société ou des sociétés de son groupe, qu’elles soient situées en France ou à l’étranger, dans le cadre d’autorisations déjà accordées par les organes sociaux de la Société à la date de signature du contrat de garantie ; - les achats et ventes d’actions de la Société dans le cadre d’un programme de rachat d’actions conformément aux dispositions de l’article L. 225-209 du Code de commerce à compter de la fin de la période de stabilisation ; - toute opération effectuée dans le cadre du contrat de liquidité signé par la Société à compter de la fin de la période de stabilisation ; - les cessions intra-groupe de titres de la Société, c’est-à-dire entre la Société et ses filiales ou entre deux ou plusieurs desdites filiales, pour autant que le(s) cessionnaire(s) souscrive(nt) un engagement de conservation dans les mêmes termes que ceux du présent paragraphe 5.4.3 pour la durée de la période d’abstention restant à courir ; - la cession de titres de la Société par la Société ou une de ses filiales à un tiers sous la condition que le cessionnaire souscrive un engagement de conservation pour la durée de la période d’abstention restant à courir ; - les prêts d’actions de la Société aux membres du conseil de surveillance pour les besoins de l’exercice de leur mandat ; - toute cession d’actions de la Société par la Société ou ses filiales jusqu’à un maximum de 2 millions d’actions. 5.4.4. Date de signature du contrat de garantie et de règlement-livraison des Actions Nouvelles Le contrat de garantie sera signé le 7 mars 2007 et le règlement-livraison des actions au titre de ce contrat est prévu le 5 avril 2007. 34 6. 6.1. ADMISSION À LA NÉGOCIATION ET MODALITÉS DE NÉGOCIATION ADMISSION AUX NÉGOCIATIONS Les droits préférentiels de souscription seront détachés le 12 mars 2007 et négociés sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. jusqu’à la fin de la période de souscription, soit le 23 mars 2007, sous le code ISIN FR0010447045. En conséquence, les actions existantes seront négociées ex-droit à partir du 12 mars 2007 jusqu’au 23 mars 2007 inclus. Les Actions Nouvelles émises en représentation de l’augmentation de capital feront l’objet d’une demande d’admission aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. Elles seront admises aux négociations sur ce marché à compter du 5 avril 2007 sur une seconde ligne de cotation sous le code ISIN FR0010418046 jusqu’à la clôture de la séance de bourse précédant la mise en paiement du dividende versé au titre de l’exercice 2006 devant intervenir le 2 mai 2007. A compter du 2 mai 2007, elles seront assimilées aux actions Schneider Electric existantes portant jouissance courante et seront négociées sur la même ligne de cotation sous le code ISIN FR0000121972. 6.2. PLACE DE COTATION Les actions de la Société sont admises aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. 6.3. OFFRE CONCOMITANTE D’ACTIONS DE LA SOCIÉTÉ Exercice d’options de souscription et d’options d’achat depuis le 1er janvier 2007 Sur la période du 1er janvier au 28 février 2007, 497.384 options ont été exercées au prix d’exercice moyen de 53,49 euros (dont 281.935 options de souscription au prix moyen de 51,84 euros et 215.449 options d’achat au prix moyen de 55,66 euros). Compte tenu de ces éléments, le nombre des options non levées s’établissait au 28 février 2007 à 10.239.641 options dont 3.464.021 options, assorties d’un prix moyen de 55,46 euros pouvaient être exercées à cette date (dont 2.958.199 options de souscription au prix moyen de 54,80 euros et 505.822 options d’achat au prix moyen de 59,32 euros). 6.4. CONTRAT DE LIQUIDITÉ La Société a conclu le 19 juillet 2006 un contrat de liquidité avec Oddo Corporate Finance. Ce contrat est conforme à la charte de déontologie de l’Association française des entreprises d’investissements (AFEI). 6.5. STABILISATION-INTERVENTIONS SUR LE MARCHÉ Aux termes du contrat de garantie mentionné au paragraphe 5.4.3, BNP Paribas agissant en qualité de gestionnaire de la stabilisation, au nom et pour le compte des autres Garants, pourra éventuellement réaliser toutes opérations d’achat et de vente des droits préférentiels de souscription, et des Actions Nouvelles ou existantes de Schneider Electric sur le marché Eurolist d’Euronext Paris S.A. ou de toute autre manière. Les interventions visent à soutenir et seront susceptibles d’affecter le cours des Actions Nouvelles ou existantes et des droits préférentiels de souscription de Schneider Electric. Ces interventions peuvent notamment aboutir à la fixation d’un prix de marché plus élevé que celui qui prévaudrait autrement. Stabilisation du marché Eu égard aux caractéristiques de la présente offre d’actions réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires, les interventions sur le marché du gestionnaire de la stabilisation pourraient ne pas constituer des opérations de stabilisation au sens du paragraphe 7 de l’article 2 du Règlement (CE) n° 2273/2003 du 22 décembre 2003, dans la mesure où des interventions relatives aux actions pourraient se faire à un prix supérieur au prix de souscription. Si de telles opérations sont réalisées, elles le seront dans le respect de l’intégrité du marché et de la directive 2003/06/CE du Parlement européen et du Conseil du 28 janvier 2003 sur les opérations d’initiés et les manipulations de marché (Directive « abus de marché ») et des articles 631-7 et suivants du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers. 35 Interventions sur le marché des droits préférentiels de souscription S’agissant des interventions sur le marché des droits préférentiels de souscription, celles-ci seront effectuées dans le respect de l’intégrité et du bon fonctionnement du marché, notamment d’en assurer la liquidité et de préserver l’égalité de l’accès au marché des droits préférentiels de souscription de tous leurs porteurs. Ces interventions pourront avoir lieu à compter du 8 mars 2007 et jusqu’au 23 mars 2007 inclus. Le gestionnaire de la stabilisation n’est toutefois en aucun cas tenu de réaliser de telles opérations et si de telles opérations étaient mises en œuvre, elles pourraient être interrompues à tout moment. Il n’existe aucune assurance que ces activités seront effectivement engagées. BNP Paribas rendra compte des opérations de stabilisation dans les conditions prévues aux articles 631-9 et 631-10 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers. 7. DETENTEURS DE VALEURS MOBILIÈRES SOUHAITANT LES VENDRE Non applicable (sous réserve du paragraphe 5.1.3.5). 8. DÉPENSES LIÉES A L’OPÉRATION Le produit net s’entend après déduction des charges (toutes taxes comprises) mentionnées ci-dessous. A titre indicatif, le produit brut et l’estimation du produit net de l’émission (hors taxes) seraient sur la base du capital de la Société au jour du présent prospectus et sur la base du prix de souscription de 73 euros : - produit brut : 978.974.092 euros ; - rémunération des intermédiaires financiers et frais juridiques et administratifs : environ 25 millions d’euros ; - produit net estimé : environ 954 millions d’euros. En cas d’exercice intégral des 2.958.199 options de souscription d’actions avant le 17 mars 2007, le produit brut maximum de l’augmentation de capital serait porté à environ 991.676.968 euros, prime d’émission incluse, le produit net après imputation des rémunérations des intermédiaires financiers et frais juridiques et administratifs d’un montant d’environ 25 millions d’euros liés à l’opération, s’élèverait à environ 967 millions d’euros. 36 9. 9.1. DILUTION MONTANT ET POURCENTAGE DE LA DILUTION RÉSULTANT IMMÉDIATEMENT DE L’OFFRE Incidence de la présente émission sur la quote-part des capitaux propres part du Groupe pour le détenteur d’une action de la Société préalablement à l’émission et ne souscrivant pas à la présente émission, calcul effectué sur la base des capitaux propres consolidés part du Groupe au 31 décembre 2006 (tels qu’ils ressortent des comptes consolidés au 31 décembre 2006) et du nombre d’actions composant le capital social au 31 décembre 2006 : Quote-part des capitaux propres (en euros) Base non diluée Base diluée(1) Avant émission des Actions Nouvelles provenant de la présente augmentation de capital 39,39 40,40 Après émission de 13.410.604 Actions Nouvelles provenant de la présente augmentation de capital 41,18 42,06 Après émission de 13.584.616 Actions Nouvelles provenant de la présente augmentation de capital(2) 41,41 42,06 (1) (2) 9.2. Exercice de toutes les options de souscription et d’achat d’actions, en prenant pour hypothèses que (i) toutes les options dont la nature n’est pas arrêtée seront des options de souscription et (ii) toutes les actions gratuites seront créées, le calcul de la base diluée s’entendant hors ajustement. Exercice des 2.958.199 options de souscription exerçables. INCIDENCE DE L’ÉMISSION SUR LA SITUATION DE L’ACTIONNAIRE Incidence de l’émission sur la participation dans le capital d’un actionnaire détenant 1 % du capital social de la Société préalablement à l’émission et ne souscrivant pas à la présente émission, calcul effectué sur la base du nombre d’actions composant le capital au 6 mars 2007 : Participation de l’actionnaire (en %) Base non diluée Avant émission des Actions Nouvelles provenant de la présente augmentation de capital Base diluée(1) 1% 0,96 % Après émission de 13.410.604 Actions Nouvelles provenant de la présente augmentation de capital 0,94 % 0,91 % Après émission de 13.584.613 Actions Nouvelles provenant de la présente augmentation de capital(2) 0, 93 % 0,91 % (1) (2) Exercice de toutes les options de souscription d’actions, en prenant pour hypothèses que (i) toutes les options dont la nature n’est pas arrêtée seront des options de souscription et (ii) toutes les actions gratuites seront créées, le calcul de la base diluée s’entendant hors ajustement. Exercice des 2.958.199 options de souscription exerçables. 37 10. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 10.1. CONSEILLERS AYANT UN LIEN AVEC L’OPÉRATION Non applicable. 10.2. RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES 10.2.1. Commissaires aux comptes titulaires Commissaires aux comptes titulaires : Ernst & Young & Autres 41, rue Ybry - 92576 Neuilly-sur-Seine Cedex représenté par MM. Pierre Jouanne et Christian Chochon Mazars & Guérard Tour Exaltis - 61, rue Henri Regnault - 92075 La Défense Cedex représenté par MM. Jean-Louis Simon et Pierre Sardet 10.2.2. Commissaires aux comptes suppléants Commissaires aux comptes suppléants : Philippe Diu 41, rue Ybry - 92576 Neuilly-sur-Seine Cedex Charles Vincensini Tour Exaltis - 61, rue Henri Regnault - 92075 La Défense Cedex 10.3. RAPPORT D’EXPERT La présente note d’opération n’inclut aucun rapport d’expert. 10.4. INFORMATIONS PROVENANT D’UNE TIERCE PARTIE La présente note d’opération n’inclut aucune information provenant d’une tierce partie. 10.5. ÉVÉNEMENTS RÉCENTS Les événements récents relatifs à la Société sont inclus dans l’actualisation du Document de Référence figurant au chapitre 11 de la présente note d’opération. 38 11. ACTUALISATION DES INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR Les informations fournies dans la présente actualisation mettent à jour les informations figurant dans le Document de Référence. Une table de concordance entre les rubriques de l’Annexe I du Règlement Européen n°809/2004 du 29 avril 2004 et les informations contenues dans le Document de Référence et dans la présente actualisation est disponible à la fin de ce document. 11.1. DESCRIPTIF DE L’ENTREPRISE ET DE SES ACTIVITÉS 11.1.1. Facteurs de risques liés à l’activité de la Société 11.1.1.1. Le Groupe exerce ses activités sur des marchés mondiaux, concurrentiels et cycliques Les marchés sur lesquels les produits du Groupe sont commercialisés dans le monde se caractérisent par une forte concurrence sur les prix, la qualité de l’offre, les délais de développement et de mise sur le marché et le service client. Cette concurrence est exercée par des entreprises parfois plus importantes que le Groupe, ou qui se développent dans des pays à bas coût de main d’œuvre. Le Groupe est exposé aux fluctuations des cycles de croissance économique et aux niveaux respectifs d’investissements des différents pays dans lesquels il est présent. L’étendue de sa couverture géographique et la diversité de ses marchés finaux permettent au Groupe de modérer l’impact des retournements de conjoncture de marchés spécifiques. Le Groupe réalise environ 30 % de son chiffre d’affaires sur les marchés émergents ou en développement et se trouve donc exposé aux risques inhérents à ces marchés. En outre, du fait de sa forte présence internationale, le Groupe est exposé à de nombreux risques économiques, juridiques et politiques dans les pays où il exerce ses activités, notamment des risques liés à l’instabilité sociale (notamment grèves et arrêts de travail) et politique, aux modifications réglementaires imprévues, aux réglementations en matière de restrictions aux transferts de capitaux et autres barrières d’échange, des régimes fiscaux différents qui pourraient avoir un impact défavorable sur l’activité, les résultats ou la situation financière du Groupe. Le Groupe a intégré dans son fonctionnement des procédures en vue de se prémunir au mieux contre ces risques sur lesquels il n’a souvent aucun contrôle et d’en assurer au mieux la gestion. Néanmoins, les mesures mises en œuvre par le Groupe pourraient s’avérer insuffisantes contre ces risques. 11.1.1.2. Le développement et le succès des produits du Groupe dépendent de sa capacité à concevoir de nouveaux produits et services et à s’adapter aux marchés et aux besoins de ses clients Les marchés du Groupe connaissent une évolution rapide et significative tirée par l’émergence de technologies innovantes. Le Groupe doit rester en phase avec cette évolution en intégrant ces nouvelles technologies dans son offre de façon continue pour répondre aux besoins de ses clients - ce qui implique des investissements importants en recherche et développement, à l’issue parfois incertaine. Le chiffre d’affaires et les marges du Groupe peuvent reculer s’il investit dans des technologies qui n’apportent pas le résultat escompté ou sont mal accueillies par le marché, si ses produits, systèmes ou services ne sont pas mis sur le marché au moment opportun, sont frappés d’obsolescence ou ne répondent pas aux besoins de ses clients. Pour relever ces défis, le Groupe consacre environ 5 % de son chiffre d’affaires à la R&D, l’un des taux les plus élevés du secteur. La R&D mobilise environ 6500 chercheurs dans le monde dont une partie se trouve dans les centres de développement situés dans 25 pays. Cet engagement sans faille a permis au Groupe de réduire les délais de mise sur le marché et de capitaliser sur la technologie des partenaires stratégiques avec lesquels il a noué des alliances afin d’élargir son offre et sa couverture géographique. Les centres de développement mondiaux du Groupe lui permettent de fédérer l’ensemble de ses compétences techniques (électrotechniques, électroniques, électromécaniques, informatiques…) afin de créer de véritables technopôles en Chine, aux ÉtatsUnis, en France et au Japon. Des centres de support ont également été mis en place au Mexique, en Inde et en Chine afin d’apporter à ces technopôles des compétences et des capacités de développement supplémentaires à un coût très compétitif. La croissance des activités du Groupe dépend de leur capacité à développer, enrichir et améliorer la qualité des relations commerciales établies avec leurs clients. Le Groupe doit être constamment en mesure de proposer à ses clients des solutions innovantes, des produits et des services de qualité répondant précisément aux attentes, aux besoins et aux exigences de ses clients et à la pointe du progrès en matière de nouvelles technologies. Cependant, le Groupe n’a pas d’exposition significative sur un client particulier. Ses dix premiers clients représentent moins de 25 % de son chiffre d’affaires. 39 Le développement de la satisfaction de ses clients est un axe de différentiation majeur pour le Groupe qui en suit donc l’évolution sur la base des résultats d’enquêtes trimestrielles menées dans 55 pays et représentant environ 96 % du chiffre d’affaires. Des objectifs de progression sont déclinés dans chaque pays et donnent lieu à la mise en place et au suivi de plans d’actions dédiés. 11.1.1.3. La stratégie du Groupe s’appuie sur des opérations de croissance externe potentiellement difficiles à identifier et/ou à mettre en œuvre La stratégie du Groupe implique un renforcement de ses positions par le biais d’acquisitions, d’alliances stratégiques, de joint-ventures et de fusions. C’est pourquoi tout projet d’opération fait l’objet, en amont, d’un processus interne rigoureux établi et mené par le Groupe de manière centralisée, qui a pour objectif de mener une revue approfondie entre les business units et géographies concernées et les fonctions centrales (stratégies, finance, juridique et ressources humaines). Le processus, dont les étapes sont un comité de lancement en amont, et un comité de validation à la fin de l’analyse, permet l’identification des risques et des opportunités liées à chaque dossier de croissance externe. Les projets sont présentés pour décision au comité des acquisitions du Groupe, qui comprend les principaux dirigeants du Groupe. Pour les opérations les plus importantes la décision est prise par le directoire qui recueille le cas échéant l’autorisation préalable du conseil de surveillance. Ce type d’opérations comporte des risques inhérents aux difficultés potentielles rencontrées lors de l’intégration du personnel, des activités, des technologies et des produits, ainsi que des coûts (d’acquisitions, administratifs ou autres) associés. C’est pourquoi une procédure d’intégration pour les nouvelles acquisitions a été définie. L’intégration des acquisitions est un processus qui s’étend sur une période de 6 à 24 mois selon la nature et l’importance de la société acquise. Pour chaque acquisition, le scénario d’intégration varie selon l’objectif stratégique de l’opération : renforcement ou extension de l’offre, ou pénétration de nouvelles activités. Il existe ainsi cinq scénarios d’intégration, qui vont de l’intégration totale à une gestion distincte. Un tableau matriciel détermine, suivant l’objectif stratégique poursuivi, les niveaux d’intégration retenus pour chacune des grandes fonctions de l’entreprise : front office (force de vente et marque), back office, R&D, fonctions corporate et reporting managérial. Chaque acquisition donne lieu à l’élaboration d’un plan d’intégration approuvé par le comité des acquisitions. La mise en œuvre de ce plan est confiée à un responsable de l’intégration, qui rend compte de l’avancement à un comité de pilotage mensuellement puis trimestriellement. L’entité qui présente un projet d’acquisition s’engage auprès des dirigeants du Groupe sur un business plan comprenant des objectifs précis quant à la performance future et les synergies envisagées. La réalisation des business plans est suivie de manière périodique dans le cadre des business reviews trimestrielles et pour les acquisitions les plus importantes par le directoire et le conseil de surveillance. Le suivi de la valeur des acquisitions réalisées est effectué par des tests de dépréciation annuels. La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futurs qui seront générés par les actifs testés. Ces flux de trésorerie futurs résultent des hypothèses économiques et des conditions d’exploitation prévisionnelles retenues par la direction du Groupe ainsi que de perspectives de croissance à long terme généralement égales à l’inflation projetée. L’actualisation est réalisée à un taux correspondant au coût moyen pondéré du capital du Groupe à la date d’évaluation (7,5 % au 31 décembre 2006 et 2005 et 8,5 % au 31 décembre 2004) majoré d’une prime de risque en fonction de la zone géographique considérée. Les écarts d’acquisitions du Groupe sont majoritairement affectés à des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) localisées en Europe et aux Etats-Unis. Les tests pratiqués sur les écarts d’acquisition affectés aux UGT européennes et américaines sont réalisés avec un taux d’actualisation égal au coût moyen pondéré du capital du Groupe, sans prime de risque. Par ailleurs, sur ces UGT, le taux de croissance à l’infini est égal à 2 % et n’a pas évolué par rapport à l’exercice précédent. 11.1.1.4. Le Groupe pourrait faire l’objet de litiges mettant en cause sa responsabilité de fabricant, résultant d’un dysfonctionnement ou d’un défaut de conception des produits ou portant sur des cas de dommages corporels ou de dommages aux biens En dépit des procédures qualité du Groupe et des essais réalisés, ses produits peuvent présenter des dysfonctionnements, des erreurs ou des défauts, susceptibles de donner lieu à des litiges au titre de la responsabilité du fait des produits, d’entraîner une perte de chiffre d’affaires, des réclamations au titre de la garantie, ainsi que des procédures juridiques. Ces contentieux pourraient entraîner une baisse de la demande pour ces produits et nuire à la réputation de qualité et de sécurité des produits du Groupe. Pour prévenir ou limiter ces risques, le Groupe n’hésite pas à procéder à des campagnes de rappel de produits dès lors qu’il apparaît des doutes sur l’un des composants d’un produit, même s’il s’agit d’une défaillance aléatoire et non insécurisante. Le Groupe bénéficie d’un programme d’assurance responsabilité civile mondial intégré. Ce programme offre des montants disponibles de garanties en adéquation avec les engagements de responsabilité civile liés aux activités. 40 11.1.1.5. Risques liés aux systèmes d’information Le Groupe exploite, directement ou par l’intermédiaire de prestataires, des systèmes d’information multiples et très complexes (serveurs, réseaux, applications, base de données etc.) indispensables à la bonne conduite de son activité commerciale et industrielle. Une défaillance de l’un de ces systèmes (matériel ou logiciel) ou de l’un des prestataires, des erreurs humaines ou encore des virus informatiques pourraient influer sur la qualité de service du Groupe. Le Groupe étudie constamment des solutions alternatives afin de se prémunir contre ce type de risque et met ainsi en œuvre des programmes de secours afin de pallier à toute défaillance des systèmes d’information. Les relations avec les prestataires ayant la responsabilité de l’exploitation des fonctions informatiques du Groupe sont placées sous le contrôle de structures de gouvernance dédiées. Par ailleurs, des difficultés pourraient intervenir lors de la mise en place de nouvelles applications ou de nouveaux logiciels. En particulier, le Groupe a entrepris en 2005 un projet de conception, développement et construction d’un ERP sous SAP qui sera déployé dans l’ensemble du Groupe. Après les phases de vision et de conception détaillée, réceptionnées en juillet 2005, la construction du « core-system » est en cours de réalisation, pour un déploiement prévu dans plusieurs sites pilotes au cours de la période 2007-2009. Ce déploiement devrait être étendu à l’ensemble du Groupe dès 2009 (fin des sites pilotes), et ce sur une durée prévue de quatre ans. Compte tenu de la complexité et de l’étendue géographique et fonctionnelle de ce projet, le Groupe a mis en place une structure de gouvernance et de contrôle des coûts dédiée qui devrait lui permettre de piloter les enjeux et de limiter les risques qui y sont associés. Néanmoins, le Groupe ne peut garantir que, malgré la politique de mise en place des structures de gouvernance et des programmes de secours, les systèmes d’information ne connaîtront pas de difficultés techniques et/ou des retards de mise en œuvre. Ces événements, difficiles à quantifier de manière précise, pourraient avoir un impact négatif sur le niveau des stocks, la qualité de service, et par conséquent sur les résultats financiers du Groupe. 11.1.1.6. Le Groupe est dépendant de sa capacité à recruter et à fidéliser des cadres dirigeants et du personnel technique hautement qualifiés Au sein des secteurs d’activité dans lesquels le Groupe opère, la concurrence pour attirer des cadres dirigeants et du personnel technique hautement qualifiés est très vive. La réussite future du Groupe dépend en partie de sa capacité à recruter, intégrer et fidéliser des ingénieurs et d’autres experts. Dans le cadre de sa stratégie de ressources humaines, conçue pour créer un environnement de travail motivant, des politiques spécifiques ont été élaborées dans les domaines de la mobilité internationale, du développement de carrière, de la formation et de la rémunération. Les collaborateurs expatriés du Groupe lui permettent de préparer son avenir, de constituer les équipes et de rassembler les compétences nécessaires dans les régions dans lesquelles le Groupe souhaite exercer son activité. Le Groupe mise sur la formation pour développer les compétences de ses collaborateurs et les fidéliser. 11.1.1.7. Le développement et le succès des produits du Groupe dépendent de sa capacité à protéger ses droits de propriété intellectuelle Le développement et la protection des droits de propriété intellectuelle du Groupe jouent un rôle déterminant dans sa réussite future. En cas de violation de ses droits de propriété intellectuelle par des tiers, le Groupe pourrait être dans l’obligation de mobiliser des ressources importantes pour les contrôler, les protéger et les faire valoir. L’absence de mesure de protection pourrait mettre en péril l’avantage concurrentiel, voire l’activité du Groupe. Pour limiter ce risque, les brevets mis au point ou achetés par le Groupe sont suivis par le département propriété industrielle de la direction finance-contrôle-juridique, qui centralise l’information pour les principales filiales du Groupe et assure la défense des titres de propriété à travers le monde. Il en va de même pour les marques. Depuis 2005, le Groupe a notamment décidé d’intensifier la lutte contre la violation de ses droits de propriété intellectuelle et a engagé plusieurs procédures judiciaires en contrefaçon de ses brevets devant les juridictions compétentes, notamment en Allemagne, en Italie et en France. 41 11.1.1.8. Les sites et les produits du Groupe sont soumis à la réglementation en matière de respect de l’environnement Dans tous les pays où il est présent, les sites et les produits du Groupe sont soumis au respect des exigences exhaustives et de plus en plus strictes de la réglementation en matière de protection de l’environnement. Afin de limiter les risques liés à l’environnement d’une manière générale, le Groupe a engagé un processus d’amélioration continue de la performance environnementale de ses usines et de ses produits. En 1992, le Groupe a défini une politique environnementale formelle qui a récemment été mise à jour afin de prendre en compte les changements intervenus à l’intérieur comme à l’extérieur du Groupe. Cette politique vise à améliorer les processus de fabrication, à promouvoir l’éco-conception, à intégrer les attentes du client dans une démarche de protection de l’environnement. Cette politique a également pour but d’identifier, d’évaluer et de prévenir les risques environnementaux afin d’être en mesure de respecter les différentes législations environnementales applicables. Le Groupe passe des provisions adéquates lorsque des évaluations du risque sont disponibles ou que la réalisation des travaux est probable et que leur coût peut être raisonnablement estimé. Dans le cas où aucun risque n’a été identifié, le Groupe ne procède à aucune évaluation du coût financier associé aux risques environnementaux. Le respect des réglementations environnementales actuelles et de leurs évolutions à venir devraient avoir pour résultat d’accroître le niveau de dépenses et d’investissements requis pour se conformer à ces règles. Il ne peut toutefois être exclu que le Groupe soit tenue de payer des amendes ou dommages et intérêts d’un montant significatif au titre de violations passées, présentes ou futures des lois et réglementations environnementales par des sociétés faisant partie du Groupe ou qui ont été cédées depuis, y compris en l’absence de toute faute ou violation des règles applicables par le Groupe dans l’hypothèse où ces violations auraient été commises dans le passé par des sociétés ou des branches d’activité qui ne faisaient alors pas partie du Groupe. En outre, le Groupe pourrait faire l’objet de plaintes pour violation des législations environnementales. La situation financière et la réputation du Groupe pourraient être défavorablement affectées par de telles actions, et ce en dépit de tous les efforts et des investissements réalisés en vue de se conformer aux lois et réglementations environnementales applicables, au fur et à mesure de leur évolution. Au cas où le Groupe n’exercerait pas ses activités en conformité avec les différentes réglementations environnementales applicables, les autorités judiciaires ou réglementaires pourraient contraindre le Groupe à réaliser des investigations et/ou mettre en œuvre des mesures de dépollution représentant des coûts significatifs dans le cadre de contamination actuelle ou passée d’installations actuelles ou anciennes ou encore d’installations de traitement de déchets hors site et à réduire son activité ou à fermer temporairement ou définitivement des installations conformément aux lois et réglementations environnementales applicables. 11.1.1.9. La présence internationale du Groupe l’expose au risque de change Une part significative des opérations du Groupe est réalisée dans des monnaies autres que l’euro. Le Groupe est donc exposé à l’évolution des différentes devises. En l’absence de couverture, les fluctuations de change entre l’euro et ces devises peuvent donc significativement modifier les résultats du Groupe et rendre difficiles les comparaisons de performance d’une année sur l’autre. Le Groupe gère activement son exposition au risque de change afin de réduire la sensibilité du résultat aux variations de cours, en mettant en place des couvertures sur les créances, dettes et flux d’exploitation sous la forme principalement de ventes à terme. Cette couverture peut, en fonction des conditions de marché et sur les principales devises, être mise en place sur la base de flux prévisionnels récurrents. L’horizon de ces couvertures est à un an au plus. La politique de couverture de change du Groupe consiste à couvrir l’ensemble des filiales sur leurs opérations dans une devise autre que leur devise de comptabilisation. Elle concerne plus de vingt devises et en particulier le dollar américain, le dollar de Hong Kong et la livre sterling. Les instruments financiers utilisés par le Groupe afin de gérer son exposition aux risques de change sont décrits dans les notes 20.4 et 20.6 des comptes consolidés au 31 décembre 2006 figurant en pages 149 et 150 ci-après. En 2006, le chiffre d’affaires réalisé dans des devises étrangères s’élève à 8.979 millions d’euros. Les actifs et passifs en devise du Groupe représentent respectivement 1.973 millions d’euros et 5.156 millions d’euros. La principale exposition du Groupe en terme de risque de change est liée au dollar américain et aux devises liées au dollar. Le Groupe estime que, dans la structure actuelle de ses opérations, une appréciation de 10 % de l’euro par rapport au dollar américain a un impact de 0,3 point sur sa marge opérationnelle. 42 11.1.1.10. Exposition au risque de taux Le Groupe est exposé aux risques liés à l’évolution des taux d’intérêt. La gestion du risque de taux relatif à la dette du Groupe est établie en fonction de la situation consolidée et des conditions de marché. L’objectif principal de la politique de gestion du risque de taux est d’optimiser le coût de financement du Groupe. Les dettes obligataires ont été émises pour la plupart à taux fixe. A moins d’un an et/ou à taux variable, le Groupe a une position nette de trésorerie d’environ 1,7 milliard d’euros. Passifs Financiers Actifs Financiers Position nette avant gestion JJ à 1 an 884,6 2544,1 -1659,5 1 à 5 ans 2312,7 315,7 1997 Au-delà 1144,4 1144,4 L’impact d’une variation de 1 % des taux d’intérêts serait de l’ordre de 15 % sur les charges financières du Groupe. Les instruments financiers utilisés par le Groupe afin de gérer son exposition aux risques de taux sont décrits dans les notes 20.4 et 20.7 des comptes consolidés au 31 décembre 2006 figurant en pages 149 et 150 ci-après. 11.1.1.11. Exposition au risque de contrepartie Les transactions sur les instruments de couverture des risques de change et des risques de taux à court et à long termes sont négociées avec des contreparties soigneusement sélectionnées. Les normes de sélection des contreparties bancaires sont basées sur des critères généralement utilisés par la profession, notamment la notation indépendante externe. Le Groupe applique également une politique de répartition des risques ; des contrôles périodiques sont réalisés pour en assurer le respect. 11.1.1.12. Exposition au risque de liquidité La liquidité du Groupe doit être appréciée au regard de sa trésorerie et de ses programmes de billets de trésorerie, qui sont adossés à des lignes de crédit confirmées non tirées. La qualité de la notation financière du Groupe lui permet de bénéficier d’importants financements à long terme et d’attirer une base d’investisseurs diversifiée. La notation actuelle du Groupe est A et a été mise sous surveillance avec implication négative. L’endettement du Groupe et ses modalités sont décrits à la section 3.4 et dans la note 17 de la section 11.5.5 de la présente note d’opération. De façon générale, le Groupe applique une stratégie de gestion des risques centralisée et non spéculative, destinée à limiter l’impact des fluctuations des devises ou des taux d’intérêt sur son activité. Les décisions concernant la politique de couverture sont établies par la direction finance-contrôle-juridique et revues régulièrement en fonction de l’évolution des marchés. Le Groupe, agissant dans une optique de prudence et de protection financière, évite, lors de la négociation de ses contrats relatifs à la mise à disposition du Groupe de liquidité, notamment par le biais d’emprunt ou de lignes de crédit, d’y inclure des engagements restreignant ses capacités d’utilisation des lignes de crédit, notamment des engagements de respect de ratios financiers ou de non survenance d’éléments significatifs défavorable (material adverse change). Néanmoins, certains contrats relatifs à la mise à disposition de la Société de liquidité comprennent des clauses de défaut croisé (cross default) aux termes desquelles, dans le cas où le Groupe se trouverait en défaut au titre de l’un quelconque de ses contrats relatifs à la mise à disposition de liquidité, elle devrait rembourser l’intégralité des sommes dues au titre de l’ensemble desdits contrats. En outre, il existe pour certains emprunts et lignes de crédit des clauses de remboursement anticipé en cas de changement de contrôle. 11.1.1.13. L’augmentation du prix des matières premières pourrait avoir des conséquences négatives Le Groupe est exposé à des risques liés à l’évolution du prix de l’énergie et des matières premières, et notamment de l’acier, du cuivre, de l’aluminium, de l’argent, du nickel, du zinc, et des matières plastiques. Pour préserver ses résultats, le Groupe doit être en mesure de couvrir, de compenser ou de répercuter cette augmentation sur ses clients. 43 Le Groupe a toutefois mis en place des procédures destinées à limiter son exposition aux risques liés à l’évolution du prix des matières premières non ferreuses. Les directions des achats des filiales opérationnelles communiquent leurs prévisions d’achat au département financement et trésorerie. Les engagements d’achats sont couverts à l’aide de contrats à terme, de swaps et, dans une moindre mesure, d’options. Les instruments financiers utilisés par le Groupe afin de gérer son exposition aux risques des matières premières sont décrits dans la note 20.4 des comptes consolidés au 31 décembre 2006 figurant en page 149 ci-après. En 2006, les achats de matières premières se sont élevés à environ 1 milliard d’euros dont environ 400 millions d’euros d’achats de métaux non ferreux sur lesquels plus de 70 % représentent des achats de cuivre. Le Groupe souscrit des contrats d’échange ou d’options destinés à couvrir tout ou partie de ses achats de matières premières. La décision de couvrir les achats de matières premières, essentiellement les métaux non ferreux, dépend des anticipations du Groupe sur l’évolution des cours des matières premières sur les marchés. Au 31 décembre 2006, les positions de couverture du Groupe pour l’achat de métaux non ferreux portaient sur un nominal de 115 millions d’euros dont 80 millions d’euros sur le cuivre. 11.1.1.14. Exposition au risque des marchés actions L’exposition du Groupe au risque des marchés actions est essentiellement liée aux actions Schneider Electric autodétenues et à la participation dans AXA. Le Groupe n’utilise pas d’instrument de couverture pour couvrir ces positions. 11.1.1.15. Les produits du Groupe sont soumis aux différentes normes et réglementations nationales et internationales Commercialisés dans le monde entier, les produits du Groupe respectent la réglementation de chaque marché national mais également des règlements supranationaux (restrictions commerciales, barrières douanières, régimes fiscaux et normes de sécurité…). Toute modification de ces réglementations ou de ces normes ou de leurs conditions d’application à l’activité du Groupe est susceptible de se traduire par une baisse des ventes ou une augmentation des coûts d’exploitation, et donc de peser sur ses résultats et sa rentabilité. Par ailleurs, les produits du Groupe sont soumis à de multiples contrôles et règlements de qualité et de sécurité, et répondent aux normes locales et supranationales – la majorité des produits est conforme aux normes de la Commission Electrotechnique Internationale (IEC), reconnues dans le monde entier. La mise en conformité avec des normes et réglementations nouvelles ou plus strictes peut nécessiter des investissements ou des mesures spécifiques dont les coûts sont susceptibles d’avoir un impact négatif sur l’activité du Groupe. Avec des produits conformes aux standards dominants des différents marchés sur lesquels il est présent, le Groupe peut répondre à la majeure partie des besoins de ses clients. 11.1.1.16. Litiges et autres risques En 2001, Schneider Electric a initié dans le cadre de la réalisation d’un projet de rapprochement avec Legrand une offre publique d’échange sur ce groupe. Dans le cadre de cette offre clôturée en juillet 2001, Schneider Electric a acquis 98,1 % du capital de Legrand. La Commission Européenne ayant par une première décision en date du 10 octobre 2001 mis son veto à ce rapprochement et par une deuxième décision en date du 30 janvier 2002, ordonné la séparation des deux entreprises à bref délai, Schneider Electric a été conduit à céder sa participation dans Legrand au consortium KKR-Wendel Investissement, ceci en dépit de l’annulation, le 22 octobre 2002, par le Tribunal de Première Instance des Communautés Européennes des décisions de la Commission. Enfin, Schneider Electric a déposé un recours indemnitaire contre la Commission Européenne en vue d’obtenir la réparation de son préjudice, évalué à 1,6 milliard d’euros, subi dans cette opération. Les audiences du tribunal sur ce recours devraient intervenir dans le courant de l’année 2007. A l’occasion des offres publiques lancées par la SPEP en 1993, à l’époque société faîtière du Groupe, sur ses filiales belges Cofibel et Cofimines, la justice belge avait initié des poursuites à l’encontre notamment d’anciens dirigeants et cadres du Groupe pour des faits liés à la gestion par l’ex-groupe Empain-Schneider de ses filiales belges. Le tribunal correctionnel de Bruxelles a rendu un jugement dans cette affaire fin mars 2006. Il a retenu la responsabilité d’un petit nombre des inculpés pour une partie seulement des incriminations poursuivies. Il a désigné un expert pour évaluer le préjudice des seules parties civiles dont il a admis la recevabilité de la constitution. Le Groupe et ses filiales belges Cofibel – Cofimines ont été déclarées civilement responsables de leurs dirigeants dont la responsabilité se trouve engagée. Le Groupe prend en charge les frais de défense de ses anciens dirigeants et cadres poursuivis dans la mesure où ils ne sont pas couverts par les assurances. 44 Le Groupe a couvert certains risques liés essentiellement à des contrats et grands projets à l’occasion de la cession de Spie Batignolles. Ces risques ont été, pour l’essentiel, clôturés dans le courant de l’exercice 1997. Les risques subsistants ont fait l’objet d’estimations et ont été couverts par provisions au mieux de la connaissance de leurs impacts financiers attendus. La Société n’a pas connaissance au cours des douze derniers mois d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage (y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens ou dont il est menacé) qui pourrait avoir ou a eu récemment des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité du Groupe. 11.1.2. Facteurs de risques liés à l’acquisition d’American Power Conversion 11.1.2.1. Risques liés à l’intégration d’American Power Conversion 11.1.2.1.1. Les synergies attendues de l’acquisition d’American Power Conversion pourraient ne pas se matérialiser. Le processus d’intégration d’American Power Conversion pourrait ne pas se dérouler comme prévu L’acquisition d’American Power Conversion devrait conduire à une forte création de valeur supérieure à 3 milliards de dollars, générée par le redressement des systèmes de fortes puissances, les fortes complémentarités qui existent entre American Power Conversion et MGE UPS Systems, filiale du Groupe, et les synergies avec l’ensemble de l’offre du Groupe. Cette création de valeur recouvre la différence entre (i) la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs générés par l’acquisition d’APC, y compris les synergies pour le Groupe, et (ii) le prix de l’acquisition d’APC en valeur d’entreprise. Les flux de trésorerie générés par l’acquisition d’American Power Conversion ont été modélisés jusqu’en 2013. Au-delà, la valeur terminale a été calculée en utilisant un taux de croissance à l’infini de 2,5 %. Les flux de trésorerie ont été actualisés au taux de 7,5 % et sont égaux au résultat d’exploitation avant amortissements et provisions, minoré des impôts et des investissements industriels et ajusté de la variation du besoin en fonds de roulement. L’acquisition d’American Power Conversion par Schneider Electric devrait notamment permettre de générer d’importantes synergies, en raison de l’optimisation de l’organisation de l’activité énergie sécurisée du Groupe à l’issue de l’intégration d’American Power Conversion (achats, dépenses de R&D, fonctions support) et de l’échange des meilleures pratiques entre American Power Conversion et le Groupe (services, ventes). Ces synergies sont estimées à environ 220 millions de dollars dont 70 % devraient être réalisées d’ici à 2009. La création de valeur attendue résultant de l’acquisition d’American Power Conversion dépendra en grande partie de la possibilité d’intégrer les activités de cette dernière d’une manière efficace et performante au sein du Groupe. Cette création de valeur dépendra également de la capacité du Groupe à redresser la rentabilité opérationnelle d’American Power Conversion dans les délais escomptés. L’intégration d’American Power Conversion au sein du Groupe, qui constitue une priorité stratégique immédiate du Groupe, présente des risques et des incertitudes liés à ce type d’opération d’acquisition, en raison notamment des effets sur American Power Conversion de son intégration à l’organisation et la culture du Groupe, ainsi que de la disponibilité et des efforts qui seront demandés à la direction du Groupe pour superviser cette intégration. Les facteurs pouvant affecter l’ensemble des bénéfices et synergies escomptés de l’acquisition comprennent notamment les difficultés éventuelles : - à mettre en œuvre des synergies au sein d’une entité consolidée exerçant ses activités sur un espace étendu ; - à coordonnner les activités et le personnel du Groupe et d’American Power Conversion ; - à mobiliser le personnel ; et - à focaliser l’équipe de direction du Groupe sur ces problèmes. En outre, il ne peut être exclu que l’acquisition d’American Power Conversion engendre un dépassement des coûts d’intégration prévus. Dans le cas où le processus d’intégration d’American Power Conversion au sein du Groupe viendrait à connaître des retards ou des obstacles, le Groupe pourrait supporter des charges financières supplémentaires et la valeur de son investissement dans American Power Conversion en serait affectée. Ainsi, tous retards, frais non prévus à l’origine ou autres problèmes susceptibles de se poser au cours du processus d’intégration d’American Power Conversion pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats du Groupe et, corrélativement, sur la rentabilité du Groupe. En outre, le Groupe pourrait subir une hausse des coûts liée notamment : - aux différences en matière de contrôles et de procédures en vigueur au sein du Groupe et d’American Power Conversion ; et 45 - à la nécessité d’intégrer des processus opérationnels et des systèmes distincts en matière de système d’information. Pour les raisons évoquées ci-dessus, l’intégration d’American Power Conversion au sein du Groupe et la création de valeur et les synergies en résultant pourraient ne pas être pleinement réalisées. D’autre part, la réduction des coûts et les effets positifs attendus au niveau opérationnel pourraient être inférieurs aux attentes actuelles ou atteints dans des délais plus longs que prévus. Les opérations d’American Power Conversion vont être combinées avec celles de MGE UPS Systems au sein de la business unit « Energie Sécurisée » du Groupe. Les fonctions support ainsi que les activités marketing et de R&D vont être consolidées. En revanche, les forces de vente de chaque entité resteront centrées sur leur clientèle : clientèle informatique pour les forces de vente American Power Conversion, canaux de distribution des électriciens pour les forces de vente MGE UPS Systems. 11.1.2.1.2. Les clauses de changement de contrôle contenus dans les contrats conclus par American Power Conversion pourraient avoir un impact défavorable sur son intégration au sein du Groupe American Power Conversion est partie à des contrats contenant des clauses de changement de contrôle qui pourraient être mises en œuvre à l’issue de son acquisition par le Groupe. Les contrats contenant une clause de changement de contrôle prévoient typiquement la possibilité de résilier le contrat en cas de changement de contrôle de l’une des parties. Il n’existe aucune certitude ou élément laissant à penser que de telles clauses, lorsqu’elles figurent dans les contrats conclus par American Power Conversion, seront mises en œuvre par les cocontractants. Toutefois, American Power Conversion pourra solliciter de la part de sa contrepartie une renonciation à se prévaloir du bénéfice de ces clauses. En l’absence de renonciation, la mise en œuvre des clauses de changement de contrôle éventuelles pourrait avoir pour conséquence la perte de droits et bénéfices contractuels et la résiliation de contrats. La mise en œuvre de ces clauses pourrait également entraîner des coûts de renégociation pour les contrats qu’American Power Conversion souhaiterait poursuivre, étant précisé que les termes et conditions des contrats qui seraient renégociés dans le cadre du changement de contrôle d’American Power Conversion pourraient être moins favorables que ceux figurant dans les contrats antérieurement en vigueur. La mise en œuvre de telles clauses pourrait avoir un effet défavorable sur l’activité et la situation financière du Groupe à l’issue de l’acquisition d’American Power Conversion. Néanmoins, cet impact serait limité du fait du faible nombre de contrats contenant de telles clauses auxquels American Power Conversion est partie. Enfin, certains contrats de travail avec les membres du management senior et certains autres salariés d’American Power Conversion contiennent des clauses de changement de contrôle prévoyant le paiement d’une indemnité en cas de résiliation par American Power Conversion ou par les salariés des contrats de travail conclus avec lesdits salariés à la suite de la réalisation de l’acquisition d’American Power Conversion par le Groupe. L’éventuel paiement de ces indemnités n’aurait pas d’incidence significative sur la situation financière du Groupe. 11.1.2.2. Risques liés à l’augmentation de la dette du Groupe en liaison avec le financement de l’acquisition d’American Power Conversion 11.1.2.2.1. L’augmentation de la dette du Groupe va augmenter le risque de liquidité, ce qui pourrait impacter défavorablement sa situation financière Le risque de liquidité du Groupe sera augmenté par l’endettement supplémentaire résultant du financement de l’acquisition d’American Power Conversion, d’un montant d’environ 4,3 milliards d’euros. L’accroissement de la dette totale du Groupe pourrait affecter négativement sa situation financière notamment en ce qu’il pourrait : - accroître sa vulnérabilité à des situations économiques et sectorielles défavorables ; - obliger le Groupe à affecter un montant significatif de son flux de trésorerie provenant de ses opérations au remboursement de sa dette, ce qui diminuerait d’autant le financement de son fonds de roulement, de ses investissements et des autres dépenses générales du Groupe ; - limiter sa capacité de planification et d’adaptations aux changements ou aux éventuels ralentissements de ses activités dans le secteur dans lequel opère le Groupe ; 46 - avantager ses concurrents moins endettés ; - réduire la possibilité pour le Groupe de contracter de nouveaux emprunts ; et - limiter sa capacité à distribuer des dividendes. 11.1.2.2.2. Une baisse de la notation du Groupe pourrait entraîner des coûts supplémentaires dans le cadre du financement de l’acquisition d’American Power Conversion et pour des besoins de financement ultérieurs Suite à l’annonce de l’acquisition, la notation de la Société par Standard & Poors a été mise sous surveillance avec implication négative. Le Groupe pourrait ainsi se voir attribuer par cette agence de notation une note inférieure à l’issue de l’acquisition d’American Power Conversion. Une baisse de notation pourrait affecter la capacité du Groupe à financer ses activités et notamment augmenter les coûts liés au financement de l’acquisition d’American Power Conversion ou à contracter des emprunts futurs. 11.1.3. Politique d’assurances La politique générale de couverture des risques aléatoires et transférables telle que pratiquée par le Groupe traduit les objectifs de défense des intérêts de ses salariés, de ses clients, le respect de l’environnement et la protection du patrimoine de l’entreprise et, en conséquence, de ses actionnaires. Cette stratégie s’articule autour des axes fondamentaux suivants : - identification et quantification des risques à la faveur des différents systèmes de reporting ; - prévention : la sécurité des exploitations procède d’une politique de prévention réaliste. Cette démarche préventive de type « Triple A », menée de concert avec les services spécialisés de l’assureur, vise en effet à renforcer le processus de contrôle et de maîtrise des risques par la détermination de points vulnérables et la mise en place de solutions adaptées permettant la préservation de l’outil industriel et la pérennité de l’activité. Cette mesure vient compléter les procédures déjà en vigueur telles que visites d’inspection régulières, études de danger et de vulnérabilité, gestion de la sécurité des personnes et des biens, sûreté, etc. Le Groupe poursuit également son programme de promotion de la prévention pour réduire les risques de fréquence et d’intensité moyenne tels que les accidents de la circulation, les accidents du travail et le transport ; - organisation et mise en place d’outils de gestion de crise, en particulier pour les risques techniques, politiques et les périls naturels ; et - politique globale de financement des risques par la mise en place de programmes d’assurances mondiaux notamment en responsabilité civile, dommages aux biens et pertes d’exploitation, atteintes à l’environnement, transport. Le Groupe continue à porter une attention particulière au choix des assureurs et réassureurs et à leur solvabilité. Pour tenir compte aussi des contraintes imposées par le marché et avec l’objectif de conserver des niveaux de couverture jugés indispensables tout en optimisant leur financement, le Groupe pratique une politique d’auto-assurance pour un certain nombre de risques d’une fréquence dont la connaissance statistique et l’impact financier permettent une bonne visibilité (automobile). Le Groupe conserve à sa charge, via sa filiale de réassurance, des risques d’intensité modérée en dommages/pertes d’exploitation et responsabilié civile. Cette rétention reste d’un montant non significatif au niveau consolidé. Le Groupe souscrit, par ailleurs, des couvertures spécifiques pour tenir compte des particularités locales, respecter une réglementation ou encore pour répondre aux exigences particulières de certains risques, projets et activités. Ce dispositif est reconduit pour 2007. 11.1.3.1. Responsabilité civile Le Groupe bénéficie d’un programme d’assurance mondial intégré offrant des montants disponibles de garanties en adéquation avec les engagements de responsabilité civile liés aux activités du Groupe, à savoir 230 millions d’euros. 47 11.1.3.2. Dommages aux biens et pertes d’exploitation Le Groupe s’est doté d’un programme d’assurance mondial (hors Etats-Unis, Canada et Mexique qui bénéficient d’un programme dommages aux biens et pertes d’exploitation spécifique répondant aux exigences et caractéristiques du marché nord-américain) qui offre une limite contractuelle d’indemnité de 250 millions d’euros avec des sous-limitations pour certains événements, tels que les tremblements de terre ou certaines garanties telles que le bris de machine. 2007 verra la mise en place d’un programme combiné couvrant la totalité des sites dans le monde. En 2006, le Groupe a fait réaliser par des auditeurs externes une étude d’impact dans l’hypothèse de survenance d’un événement majeur entrainant l’interruption d’une activité. Ce travail a permis de construire un modèle d’analyse que le Groupe envisage de déployer sur d’autres activités. 11.1.3.3. Transport Le Groupe a mis en place un programme d’assurance mondial (hors Etats-Unis, Canada et Mexique qui bénéficient d’un programme transport spécifique répondant aux exigences et caractéristiques du marché nordaméricain). Ce programme, qui assure une garantie dans la limite de 15,2 millions d’euros par transport, a pour vocation la couverture des flux de marchandises (y compris les flux intra-groupe), et ce quel que soit le moyen de transport. 11.2. RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LA SOCIÉTÉ 11.2.1. Renseignements sur la Société Schneider Electric S.A. est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance (depuis le 3 mai 2006), de nationalité française, régie par le Code de commerce, au capital social de 1.821.586.784 euros, dont le siège social se situe au 43-45, boulevard Franklin-Roosevelt, 92500 Rueil-Malmaison, téléphone 01 41 29 70 00. Schneider Electric est immatriculée au registre du commerce de Nanterre sous le numéro 542 048 574, code APE 741J. La Société a été constituée en 1871. Elle expire le 1er juillet 2031. Sa dénomination sociale a été Spie Batignolles, puis Schneider S.A. lors de sa fusion avec la société Schneider S.A., intervenue en 1995, avant d’être Schneider Electric S.A. en mai 1999. L’objet social (résumé) de la Société est : en France et à l’étranger, l’exploitation directe et indirecte de toutes activités se rattachant à l’électricité, au contrôle industriel, à l’entreprise, ainsi que toutes opérations commerciales, mobilières, immobilières et financières (article 2 des statuts). Son exercice social est du 1er janvier au 31 décembre. Les documents juridiques (statuts, procès-verbaux d’assemblées générales, rapports des commissaires aux comptes, etc.) peuvent être consultés au siège social, 43-45, boulevard Franklin-Roosevelt, 92500 RueilMalmaison, auprès du secrétariat du directoire. En outre, certains documents (statuts, rapports des commissaires aux comptes…) se trouvent sur le site Internet de la Société (www.schneider-electric.com). 11.2.2. Capital 11.2.2.1. Capital social et droits de vote Le capital social au 31 décembre 2006 est de 1.821.586.784 euros représenté par 227.698.348 actions de 8 euros de nominal chacune, totalement libérées. Le nombre de droits de vote attachés aux 227.698.348 actions composant le capital au 31 décembre 2006 est de 247.190.648. 11.2.2.2. Capital potentiel Il n’existe plus d’instruments financiers donnant accès au capital. Les options de souscription d’actions en cours au 31 décembre 2006 représentent 3.262.404 actions auxquelles il convient d’ajouter 6.859.920 actions au titre 48 d’options de souscription ou d’achat d’actions dont la nature n’a pas été définitivement arrêtée. Les attributions gratuites d’actions existantes ou à émettre du plan en cours au 31 décembre 2006 représentent 52.006 actions. La nature des options (options de souscription ou options d’achat d’actions) et des actions gratuites (actions existantes ou actions à émettre) sera fixée ultérieurement par le directoire. Le détail de ces plans est donné au paragraphe 11.2.4 ci-après. Sur la base du capital social de la Société au 31 décembre 2006, la dilution potentielle maximale en cas d’émission de la totalité des actions résultant des options de souscription et de l’attribution d’actions gratuite serait de 4,44 %. 11.2.2.3. Autorisations d’émissions L’assemblée générale mixte du 3 mai 2006 a transféré au directoire les délégations qu’elle avait accordées au conseil d’administration le 12 mai 2005 pour : - augmenter le capital par émission de titres de capital ou donnant accès au capital dans la limite de 500 millions d’euros de valeur nominale (soit 62,5 millions d’actions) avec un sous-plafond de 300 millions d’euros de valeur nominale (soit 37,5 millions d’actions) en cas d’émission avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires ; et - augmenter le capital dans la limite du sous-plafond de 300 millions d’euros pour rémunérer des titres qui seraient apportés à la Société dans le cadre d’une procédure d’offre publique d’échange initiée par cette dernière ou pour, dans la limite de 10 % du capital, rémunérer des apports en nature constitués de titres de capital ou donnant accès au capital de sociétés non cotées. L’assemblée générale mixte du 3 mai 2006 a également accordé au directoire des délégations : - pour augmenter le capital en faveur des salariés adhérents au plan d’épargne d’entreprise sur cinq ans dans la limite de 5 % du capital au jour de la mise en œuvre de l’autorisation ; - pour augmenter le capital en faveur d’entités constituées en faveur de salariés du Groupe dans la limite de 0,5 % du capital à la date du 3 mai 2006 sur 18 mois ; - pour, conformément aux dispositions des articles L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce, attribuer gratuitement des actions existantes ou à émettre, aux salariés et aux mandataires sociaux de la Société ou des sociétés qui lui sont liées ; et - pour, conformément aux dispositions des articles L. 225-177 et L. 225-180 du Code de commerce, attribuer des options de souscription ou d’achat d’actions, aux salariés et aux mandataires sociaux de la Société et des sociétés qui lui sont liées. Le conseil de surveillance du 21 décembre 2006 a autorisé le directoire à procéder en 2007 à des augmentations de capital en faveur des salariés dans la limite de 1 % du capital. Dans le cadre de cette autorisation, le directoire devrait procéder, le 31 mai 2007, à des augmentations de capital réservées aux salariés comportant des opérations à effet de levier. Il sera proposé à l’assemblée générale qui doit se réunir en 2007 de renouveler les autorisations pour augmenter le capital avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription ainsi que certaines des autorisations en faveur des salariés (attributions gratuites d’actions, augmentations de capital en faveur de salariés adhérents au plan d’épargne entreprise ou d’entités constituées en faveur des salariés du Groupe). 49 Les autorisations d’augmentation du capital en vigueur sont les suivantes : Montant nominal Dates maximal de Nombre d’autorisation et l’augmentation de d’actions en limites de capital autorisée millions validité I - Autorisation pour l’émission avec droit préférentiel de souscription d’actions ou bons, ou toutes valeurs mobilières ou titres donnant accès immédiatement ou à terme au capital Montant utilisé au 31.12.2006 500 millions (1) 62,5 12 mai 2005 11 juillet 2007 300 millions (1) 37,5 12 mai 2005 11 juillet 2007 10 % du capital (1) 22,8 12 mai 2005 11 juillet 2007 – 5 % du capital 11,4 3 mai 2006 2 mai 2011 – (6) Actions réservées aux entitées constituées en faveur de salariés du Groupe 0,5 % du capital (2) 1,1 3 mai 2006 2 novembre 2007 – (6) Options de souscription d’actions 3 % du capital (3) (5) 6,8 3 mai 2006 2 juillet 2009 0,57 % (4) Attributions gratuites d’actions 0,5 % du capital (5) 1,1 3 mai 2006 2 juillet 2009 0,02 % – II - Autorisation sans droit préférentiel a) pour l’émission, en numéraire ou en rémunération de titres cotés, d’actions ou bons, ou toutes valeurs mobilières ou titres donnant accès immédiatement ou à terme au capital, b) pour l’émission en rémunération de titres non cotés III - Autorisations en faveur des salariés Actions réservées aux salariés (PEE) – (1) Dans la limite d’un plafond global, toutes émissions confondues, de 500 millions d’euros. (2) Les actions réservées aux entités constituées en faveur de salariés du Groupe s’inscrivent dans les limites des autorisations d’augmentations de capital réservées aux salariés adhérents au PEE et d’émissions avec suppression du droit préférentiel de souscription. (3) Le nombre d’options de souscription ou d’achat d’actions consenties et non encore levées ou annulées ne peut excéder 3 % du capital. (4) Le plan n°28 est un plan de souscription ou d’achat d’actions dont la nature sera déterminée par le directoire au plus tard avant l’ouverture de la période d’exercice des options. (5) Les attributions d’actions gratuites et d’options de souscription ou d’achat d’actions ne peuvent excéder 3 % du capital. (6) Le conseil de surveillance du 21 décembre 2006 a autorisé le directoire à procéder en 2007 à des augmentations de capital en faveur des salariés dans la limite de 1 % du capital. Dans le cadre de cette autorisation, le directoire devrait procéder, le 31 mai 2007, à des augmentations de capital réservées aux salariés comportant des opérations à effet de levier. 11.2.2.4. Evolution du capital au cours des trois derniers exercices Depuis le 31 décembre 2003, les levées d’options de souscription d’actions, les souscriptions au plan d’épargne d’entreprise et les annulations d’actions (9 décembre 2004) ont fait évoluer le capital et les primes comme suit : Nombre d’actions créées ou annulées Capital au 31.12.2003 Annulation d’actions 231.842.170 1.854.737.360 euros 226.194.177 1.809.553.416 euros 226.619.227 1.812.953.816 euros 227.698.348 1.821.586.784 euros 646.160 PEE (plan mondial 2004) 705.847 (1) Exercice d’options Capital au 31.12.2005 Montant du capital (7.000.000) Exercice d’options Capital au 31.12.2004 Nombre cumulé d’actions 425.050 (2) Exercice d’options 1.079.121 Capital au 31.12.2006 (3) (1) Réduction du capital (45,18 M€) et des primes (240,90 M€). (2) Augmentation du capital (3,40 M€) et des primes (19,04 M€). (3) Augmentation du capital (8,63 M€) et des primes (52,06 M€). 50 11.2.2.5. Rachats d’actions L’assemblée générale du 12 mai 2005 a autorisé le conseil d’administration à procéder à des rachats d’actions. Dans le cadre de cette autorisation, la société n’a racheté aucune action au cours de l’exercice 2006. L’assemblée générale du 3 mai 2006 a autorisé le directoire à procéder à des rachats d’actions. Dans le cadre de cette autorisation, la société a mis en place un contrat de liquidité en application duquel l’intermédiaire financier en charge de ce contrat a acheté 2.292.219 actions au prix moyen de 85,29 euros et vendu 2.172.219 actions au prix moyen de 85,32 euros. 11.2.3. Actionnariat Capital % 4,42 % 10.062.852 5,36 % 13.237.852 31.12.2005 31.12.2004 Droits de de Capital vote % Capital Droits vote % % % 4,44 % 5,48 % 4,45 % 5,39 % Autocontrôle (1) 3,09 % 0,94 % 7.028.765 2.150.352 5,22 % - 12.911.628 - 3,35 % 0,95 % 5,82 % - 3,76 % 0,95 % 6,22 % - Autodétention 2,08 % 4.725.771 - 2,61 % - 2,25 % - Public 89,47 % 203.730.608 86,65 % 214.191.221 88,65 % 88,70 % 88,59 % 88,39 % CDC Salariés TOTAL 31.12.2006 Nbre Droits de Nbre de d’actions vote % droits de vote 100,00 % 227.698.348 100,00 % 247.190.648(2) 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % (1) Via les filiales Cofibel / Cofimines (2) Nombre de droits de vote résultant de l’article 225 12-5 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers qui inclut les actions privées de droit de vote. 11.2.4. Actionnariat salarié et plans d’options et d’actions gratuites 11.2.4.1. Actionnariat salarié « Schneider Electric » Depuis de nombreuses années, le Groupe développe l’actionnariat des salariés dans le monde. Le plan d’épargne Groupe permet aux salariés adhérents d’acquérir ou de souscrire des actions Schneider Electric principalement par le biais de fonds communs de placement. La dernière augmentation de capital réservée aux salariés a été réalisée en 2004. Le conseil de surveillance du 21 décembre 2006 a autorisé le directoire à réaliser en 2007 une opération d’actionnariat salarié mondiale portant au maximum sur 1 % du capital au 31 décembre 2006. Au 31 décembre 2006, les salariés du Groupe détiennent par des fonds communs de placement d’entreprise (FCPE) ou en direct 7.029.981 actions Schneider Electric, soit 3,09 % du capital et compte tenu des droits de vote double, 5,22 % des droits de vote. 11.2.4.2. Plans d’options et d’actions gratuites 11.2.4.2.1. Politique d’attribution Les plans d’options d’actions et d’actions gratuites sont arrêtés par le directoire sur autorisation du conseil de surveillance après examen du comité de rémunérations, de nominations et de gouvernement d’entreprise. Afin de faire coïncider l’information aux bénéficiaires sur leur attribution d’options, et d’actions le cas échéant, avec la fixation de leurs objectifs annuels de bonus, il a été décidé en 2005 de mettre en place les plans annuels en fin d’exercice. Pour le plan annuel mis en place en décembre 2006 et pour les bénéficiaires résidents fiscaux français, il a été décidé de substituer aux options attribuées des actions gratuites, à raison d’une action gratuite pour 4 options, selon la règle suivante : - Membres du directoire et comité exécutif : 20 % de la dotation d’options ; et - Autres bénéficiaires : 30 % de la dotation d’options. 51 Les plans suivants ont ainsi été crées : - le plan d’options n°28 concernant 489 personnes ; et - le plan d’actions gratuites n°1 concernant 221 personnes. 11.2.4.2.2. Caractéristiques des options attribuées Le prix d’exercice des options est égal à la moyenne des vingts derniers cours de bourse précédant la date d’attribution par le directoire. Il n’est pas consenti de décote sur cette moyenne. Les options ont une durée de dix ans (depuis 2006). Les options des plans n°16 à 19 peuvent être levées à compter de la quatrième année suivant leur date d’attribution, sauf pour le plan n°16 et le plan n°19 qui peuvent être lévés respectivement à compter la cinquième et troisième année suivant leur date d’attribution, sous réserve pour les bénéficiaires de conserver les actions souscrites ou acquises au nominatif jusqu’à l’expiration d’un délai de cinq ans suivant la date d’attribution. Les options des plans n°20, 21, 24, 26 à 28 peuvent être levées sans condition à l’issue de la quatrième année et, dans certains cas, à l’issue de la troisième année. Les options des plans n°24, 26 et 28 peuvent également être levées avant ces échéances en cas d’offre publique d’acquisition sur les actions de la Société. A titre exceptionnel les options des plans n°22, 23 et 25 peuvent être exercées dès la première année. L’exercice des options est subordonné à une condition d’appartenance au Groupe. En outre l’exercice des options attribuées dans le cadre des plans n°16 à 18, 20, 21, 24, 26 à 28 est totalement ou partiellement subordonné à l’atteinte d’objectifs de résultat, de création de valeur, de chiffre d’affaires ou de marge opérationnelle présentés dans le tableau ci-après au 11.2.4.2.7. L’atteinte partielle de ces objectifs a conduit à l’annulation de 2.319.800 options sur les plans n°16 à 21. 11.2.4.2.3. Caractéristiques des actions attribuées Pour le plan n°1 de décembre 2006, les périodes d’acquisition et de conservation ont été respectivement fixées à 3 ans et 2 ans. L’acquisition des actions gratuites est subordonnée à une condition d’appartenance au Groupe et pour la moitié des actions à l’atteinte d’objectifs annuels basés sur le chiffre d’affaires et sur le ratio résultat d’exploitation sur chiffre d’affaires. 11.2.4.2.4. Options et actions attribuées, levées au cours de l’exercice par les mandataires sociaux et les principaux bénéficiaires d’options Il a été attribué aux membres du directoire : - M. Tricoire 80.000 options (conditionnelles) dans le cadre du plan n°28 (prix d’exercice 82,14 euros, échéance 2016) et 5.000 actions gratuites (conditionnelles) dans le cadre du plan n°1, - M. Bouchut 32.000 options (conditionnelles) dans le cadre du plan n°28 (prix d’exercice 82,14 euros, échéance 2016) et 2.000 actions gratuites (conditionnelles) dans le cadre du plan n°1. M. Lachmann bénéficiaire d’options au titre des plans n°16 à 21, 24, 26 et 27 a levé au cours de l’exercice 2006 46.700 options du plan n°16 au prix de 50,73 euros et 71.600 options du plan n°17 au prix de 50,73 euros. 52 11.2.4.2.5. Options consenties aux 10 premiers salariés attributaires au cours de l’exercice et options levées par les 10 salariés ayant exercé le plus d’options Nombre d’options Prix en euro Date d’échéance Options consenties en 2006 aux dix salariés non mandataires sociaux dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé Plan 28 138.300 82,14 2016 Options levées en 2006 par les dix salariés non mandataires sociaux dont le nombre d’options ainsi souscrites est le plus élevé 282.900 54,11(1) N/A (1) Prix moyen pondéré. 11.2.4.2.6. Actions attribuées aux 10 premiers salariés attributaires au cours de l’exercice Nombre d’actions Actions gratuites attribuées en 2006 aux dix salariés non mandataires sociaux dont le nombre d’actions ainsi attribuées est le plus élevé Plan 1 11.2.4.2.7. 6.591 Historique des plans Historique des plans d’options Les 10 Options Nombre de Nombre Prix % atteint Options Les du bénéficiaires premiers à lever au Plan Date d’options d’exercice Critères de levée des mandataires (1) plan 31 décembre à l’origine à l’origine en euros objectifs annulées sociaux (2) attributaires salariés (2) 2006 (3) Type de plan 16 01.04.99 A 337 1.259.300 50,73 50 % des options création de valeur sur exercices 1999 à 2001 55,4 245.900 85.600 154.500 167.550 17 01.04.99 A 542 2.123.100 50,73 100 % des options - CA, coûts de structure et REX exercice 2001 47,7 1.078.600 107.400 172.900 200.143 50 % des options création de valeur sur exercices 2000 à 2002 0 686.600 63.000 87.900 358,628 18 24 03 00 A 1,038 1.421.200 65,88 19 04.04.01 S 1,050 1.557.850 68,80 Sans NA NA 205.500 163.600 1.048.458 51,76 100 % des options - CA et REX exercice 2004 89,0 166.800 89.000 296.800 602.346 45,65 50 % des options REX et résultat opérationnel net sur capitaux engagés exercice 2005 84,0 141.900 138.000 322.100 1.439.900 NA NA - 10.000 59.050 NA NA - 10.000 52.600 - - 150.000 282.200 1.999.900 20 12.12.01 S 21 05.02.03 S 180 433 1.600.000 2.000.000 22 05.02.03 S 111 111.000 45,65 Sans - plan réservé aux gagnants du trophée 23 06.05.04 S 107 107.000 56,09 Sans - plan réservé aux gagnants du trophée 56,09 50 % des options REX sur CA - 1/3 par an sur exercices 2004, 2005 et 2006 24 06.05.04 S/A 402 2.060.700 53 25 12.05.05 S 157 26 28.06.05 S/A 27 01.12.05 S/A 28 21.12.06 S/A 458 419 489 138.500 2.003.800 1.614.900 1.257.120 57,02 Sans - plan réservé aux gagnants du trophée NA NA - 15.000 60.050 60,78 50 % des options marge opérationnelle et CA exercices 2005 et 2006 - - 200.000 300.000 1.989.200 72,10 50 % des options marge opérationnelle et CA exercices 2006 et 2007 - - 150.000 293.000 1.613.700 82,14 50 % des options marge opérationnelle et CA exercices 2007 et 2008 - - 112.000 138.300 1.257.120 2.319.800 1.300.500 2.246.300 10.848.645 17.254.470 (1) Nombre d’options annulées en raison de la non atteinte des objectifs (plans 16 à 21). (2) Nombre d’options après annulations en raison de la non atteinte des objectifs. (3) Nombre d’options restant à lever après déduction de l’ensemble des annulations et levées exercées depuis la création du plan. *S = plan d’option de souscription A = plan d’option d’achat Historique des plans d’attribution gratuite d’actions Nombre du Nombre de d’actions Période Période de Conditions de Plan Date plan bénéficiaires à l’origine à l’origine d’acquisition conservation performance 1 21.12.06 221 52.006 3 ans 2 ans 50 % des actions - marge opérationnelle et CA exercices 2007 et 2008 Les 10 % atteint Actions Les premiers des mandataires objectifs annulées (1) sociaux (2) attributaires salariés (2) - 52.006 - 7.000 6.591 0 7.000 6.591 (1) Nombre d’actions annulées en raison de la non atteinte des objectifs. (2) Nombre d’actions après annulations en raison de la non atteinte des objectifs. 11.2.4.2.8. Renseignements relatifs aux options en cours du Type Plan Date plan de plan (1) Date d’expiration Nbre total Nombre Nombre Options Prix d’actions dont les d’options d’options restant à annulées d’exercice pouvant être mandataires exercées au au cours lever au en euros souscrites sociaux (2) cours de 31 décembre de ou achetées (2) l’exercice l’exercice 2006 16 01.04.99 A 31.03.07 50,73 478.720 50.600 311.170 0 167.550 17 01.04.99 A 31.03.07 50,73 622.052 97.400 421.909 0 200.143 18 24.03.00 A 23.03.08 65,88 583.981 63.000 225.353 0 358.628 19 04.04.01 S 03.04.09 68,80 1.426.375 205.500 374.917 3.000 1.048.458 20 12.12.01 S 11.12.09 51,76 970.850 89.000 362.904 5.600 602.346 21 05.02.03 S 04.02.11 45,65 1.861.100 138.000 280.900 140.300 1.439.900 22 05.02.03 S 04.02.11 45,65 69.950 - 10.900 0 59.050 23 06.05.04 S 05.05.12 56,09 74.000 - 21.400 0 24 06.05.04 S/A 05.05.12 56,09 2.024.900 150.000 0 25.000 52.600 1.999.900(3) 25 12.05.05 S 11.05.13 57,02 89.150 - 28.100 1.000 60.050 26 28.06.05 S/A 27.06.13 60,78 1.994.800 200.000 0 5.600 1.989.200(3) 27 01.12.05 S/A 30.11.13 72,10 1.614.900 150.000 0 1.200 1.613.700(3) 28 21.12.06 S/A 20.12.16 82,14 1.257.120 112.000 0 0 1.257.120(3) 13.067.898 1.255.500 2.037.553 181.700 (1) S= plan d’options de souscription / A = plan d’options d’achat. (2) Situation au 1er janvier 2006. (3) Sous réserve de l’atteinte des critères de levée. 54 10.848.645 11.3. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Afin d’assurer la succession de son président dans la continuité de la poursuite de la stratégie de développement du Groupe, le conseil d’administration a proposé à l’assemblée générale des actionnaires de la société d’adopter la formule de la société anonyme à directoire et conseil de surveillance. L’assemblée générale du 3 mai 2006 a approuvé cette proposition en modifiant les statuts et en nommant les membres du conseil de surveillance. A l’issue de l’assemblée, le conseil de surveillance a nommé le directoire. La société veille à appliquer les principes AFEP-MEDEF du gouvernement d’entreprise. 11.3.1. Conseil de surveillance Le conseil de surveillance est composé de trois membres au moins et de dix-huit membres au plus, personnes physiques. Pendant la durée de leur mandat, chacun des membres du conseil de surveillance doit être propriétaire de 250 actions au moins. La durée des fonctions des membres du conseil de surveillance est de quatre ans renouvelable. Toutefois pour permettre un renouvellement partiel du conseil, conformément aux recommandations AFEP-MEDEF sur le gouvernement d’entreprise, il est prévu que le mandat de la moitié des membres du premier conseil de surveillance est de deux ans. La limite d’âge pour l’exercice des fonctions de membres du conseil de surveillance est fixée à 74 ans. Le nombre de membres du conseil ayant dépassé l’âge de 70 ans ne peut être supérieur au tiers du nombre des membres du conseil. Le conseil de surveillance nommé le 3 mai 2006 est composé de douze membres et d’un censeur. Neuf sont indépendants au sens des principes AFEP-MEDEF sur le gouvernement d’entreprise. Quatre membres sont de nationalité étrangère (américaine, anglaise, italienne et suisse). Un membre, membre du conseil de surveillance du FCPE « Schneider Actionnariat », représente les actionnaires salariés. L’âge moyen des membres du conseil de surveillance est de 62 ans. 11.3.1.1. Composition du conseil de surveillance (au 31 décembre 2006) Nom / âge Adresse professionnelle Nbre d’actions M. Henri Lachmann Président 68 ans Schneider Electric 43-45 boulevard Franklin-Roosevelt92500 RueilMalmaison 20.648 actions Schneider Electric** Première nomination / Fin de mandat 1996 / 2010 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères Expérience et expertise • En cours actuellement : Président du conseil de surveillance de Schneider Electric Administrateur de : - diverses filiales du Groupe AXA - l’Ansa Membre du Conseil de Surveillance de : - Vivendi - AXA - Groupe Norbert Dentressangle Président du Conseil d’Administration du Centre Chirurgical Marie Lanelongue Président de la Fondation pour le Droit Continental Membre du Conseil des Prélèvements Obligataires Membre du Comité d’Orientation de l’Institut de l’Entreprise Censeur de : - Fimalac - Tajan Diplômé de HEC, Henri Lachmann débute en 1963 chez Arthur Andersen. En 1970, il rejoint la Compagnie Industrielle et Financière de Pompey et devient, en 1971, Directeur Général, puis Président Directeur Général, de 1981 à 1997, de la Financière Strafor, devenue Strafor Facom. Administrateur de Schneider Electric depuis 1996, il en est nommé Président le 25 février 1999, fonction qu’il occupera jusqu’au 3 mai 2006 date à laquelle il devient président du conseil de surveillance de Schneider Electric. 55 Nom / âge Adresse professionnelle Nbre d’actions Première nomination / Fin de mandat Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères Expérience et expertise • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Président Directeur Général de Schneider Electric Président de Schneider Electric Industries S.A.S. Administrateur de : - diverses sociétés du Groupe Schneider Electric - Vivendi Universal - Etablissements de Dietrich & Cie - Finaxa - Fimalac Investissements Membre du Comité International de Daimler Benz M. Serge Weinberg* Vice président 56 ans WEINBERG Capital Partners 40 rue de la Boétie 75008 PARIS 500 actions Schneider Electric 2005 / 2010 • En cours actuellement : Vice-Président du conseil de surveillance de Schneider Electric Président du Conseil d’Administration d’Accor Président Directeur Général de Weinberg Capital Partners Membre du Conseil de Surveillance de Gucci Group Administrateur de : - la FNAC - RASEC (depuis février 2006) - Team Partners Group (depuis le 20/11/06) - Alliance Industrie (depuis le 05/10/06) - Financière Poinsetia (depuis le 11/09/06) Gérant de : - Adoval - Maremma • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Président du Directoire du Groupe Pinault-PrintempsRedoute Président du conseil de surveillance de : - France Printemps - Conforama Holding - Guilbert S.A. - Redcats Membre du Conseil de surveillance de : - Yves Saint-Laurent Parfum - Boucheron Holding - PPR Interactive (en tant que représentant permanent de PPR) 56 Ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration, M. Weinberg, après avoir occupé plusieurs postes au sein de l’administration préfectorale et dans des cabinets ministériels, est successivement Directeur Général Adjoint de FR3, Directeur Général puis Président du Directoire d’Havas Tourisme, Directeur de la Banque Pallas Finance avant de rejoindre en 1990 ce qui deviendra le Groupe PPR, en tant que Directeur Général de la CFAO. Au sein de ce Groupe, il occupe notamment les fonctions de Président de Rexel (société de distribution de matériel électrique, anciennement CDME), et est nommé en 1995, Président du Directoire du Groupe PinaultPrintemps-Redoute, fonction qu’il occupe jusqu’au début de l’année 2005. Nom / âge Adresse professionnelle Nbre d’actions M. Alain Burq 53 ans Première nomination / Fin de mandat 2000 / 2008 Schneider Electric Industrie S.A.S. 89 boulevard FranklinRoosevelt – 92500 Rueil-Malmaison 2.047 actions Schneider Electric** M. Gérard de La Martinière* 63 ans Fédération Française des Assurances 26 boulevard Haussmann - 75008 PARIS 1.606 actions Schneider Electric 1998 / 2010 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères Administrateur de : - Schneider Electric - Rexel - PPR Asia Représentant permanent de Tennessee au Conseil d’Administration de Bouygues Gérant de : - Serole • En cours actuellement : Membre du conseil de surveillance de : - Schneider Electric - Fonds Commun de Placement « Schneider Actionnariat » Chargé de missions à la Direction Financière de Schneider Electric • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Administrateur de Schneider Electric Président d’Ordosoftware • En cours actuellement : Membre du conseil de surveillance de Schneider Electric Président de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (F.F.S.A.) et Président du Comité Européen des Assurances (CEA) Administrateur d’Air Liquide • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Membre du Directoire d’Axa Administrateur de Schneider Electric Administrateur Directeur Général de Finaxa, Administrateur du Crédit Lyonnais, Administrateur ou Président de diverses filiales du Groupe AXA dont la Compagnie Financière de Paris et les Ateliers de Construction du Nord de la France (ANF) Président du Conseil d’Administration de LCH.Clearnet Group Ltd., London 57 Expérience et expertise Diplômé de l’École supérieure de commerce de Paris et titulaire d’un MBA de Wharton (Université de Pennsylvanie), Alain Burq rejoint le groupe Schneider en 1982. Après avoir exercé différentes fonctions au sein de Spie Batignolles, alors société filiale de Schneider Electric, il rejoint Schneider Electric en 1998. Depuis 2005, il est chargé de missions à la Direction Financière de Schneider Electric. Ancien élève de l’École Polytechnique et de l’École Nationale d’Administration, Gérard de La Martinière occupe plusieurs postes au ministère des Finances puis devient Secrétaire Général de la Commission des opérations de bourse et Directeur Général de la Société des bourses françaises ; il rejoint en 1989 le Groupe AXA dont il est nommé Directeur Général des Holdings et Fonctions centrales en 1993, membre du Directoire en 1997 et Directeur Général Finance, Contrôle et Stratégie en 2000. Il quitte le Groupe AXA en 2003 pour devenir Président de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (F.F.S.A). Nom / âge Adresse professionnelle Nbre d’actions M. René Barbier de La Serre* 66 ans Compagnie Financière Edmond de Rotchshild 47 rue Faubourg SaintHonoré - 75008 PARIS 2.000 actions Schneider Electric Première nomination / Fin de mandat 2002 / 2008 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères • En cours actuellement : Membre du conseil de surveillance de Schneider Electric Administrateur de : - Nord-Est - Sanofi-Aventis - Pinault-Printemps-Redoute - Harwanne Compagnie de Participations Industrielles et Financières S.A. (Genève) Membre du Conseil de Surveillance de : - Compagnie Financière SaintHonoré - La Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque - Euronext NV (Amsterdam) Censeur de : - Fimalac • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Président du Conseil de Surveillance d’Edmond de Rothschild Private Equity Partners Président du Conseil d’Administration de Tawa UK Ltd (Londres) Président Directeur Général de la Continentale d’Entreprises Membre du conseil de surveillance de Pinault Printemps Redoute Administrateur de : - Schneider Electric - Calyon - Crédit Lyonnais - Fimalac Investissement - AOBA Life (Japon) Censeur de Nord-Est Représentant permanent de la Compagnie Financière SaintHonoré au Conseil de Surveillance de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque Conseiller du Président du Crédit Commercial de France 58 Expérience et expertise Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, M. Barbier de La Serre entre à la Banque de l’Union européenne en 1963 dont il devient Directeur Adjoint avant de rejoindre en 1973 le Crédit Commercial de France (CCF). Il en devient Administrateur Directeur Général en 1987, puis VicePrésident-Directeur Général de 1993 à 1999. Parallèlement, il siège de 1988 à 1998 au Conseil des marchés financiers, anciennement dénommé Conseil des bourses de valeurs, dont il assure la présidence de 1994 à 1998. A ce titre, il a été membre du Collège de la Commission des opérations de bourse. Nom / âge Adresse professionnelle Nbre d’actions M. Noël Forgeard * 60 ans Première nomination / Fin de mandat 2005 / 2010 250 actions Schneider Electric M. Jérôme Gallot * 47 ans CDC Entreprises 33 avenue du Maine BP 174 - 75755 PARIS Cedex 15 250 actions Schneider Electric 2005 / 2008 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères • En cours actuellement : Membre du conseil de surveillance de Schneider Electric Administrateur de : - Dassault Aviation - l’Ecole Polytechnique Membre du Comité de France Galop Expérience et expertise • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Président Directeur Général d’Airbus S.A.S. Président du Conseil d’Administration d’Airbus France Président ou administrateur de sociétés du groupe Airbus Administrateur de : - EADS - Schneider Electric - Arcelor - IMS S.A. Chief Executif Officer d’EADS Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole des mines, M. Forgeard, après un début de carrière dans l’administration a intégré la compagnie française des aciers spéciaux, filiale d’Usinor. En 1986, il rejoint M. Jacques Chirac comme conseiller à l’Industrie. En 1987, il entre au Groupe Lagardère pour diriger les branches défense et espace de Matra. Cinq ans plus tard il devient PDG de Matra Haute Technologie et codirecteur général du groupe Lagardère. En 1998, il est nommé administrateur gérant de GIE Airbus-Industrie, puis en 2000, CEO d’Airbus S.A.S. (société intégrée Airbus), enfin du 1er juillet 2005 au 1er juillet 2006, coPrésident Exécutif de EADS. • En cours actuellement : Membre du conseil de surveillance de : - Schneider Electric - la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP Assurances) Président de CDC Entreprises Administrateur de : - la Compagnie Nationale - Rhône (CNR) - ICADE - Caixa Seguros - Plastic Omnium • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Directeur à la Caisse des Dépôts et Consignations Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Ecole Nationale d’Administration, M. Gallot, après 3 années passées à la Cour des comptes, rejoint le Secrétariat Général du Comité Interministériel pour les questions de Coopération Economique Européenne, SGCI (1989 à 1992), puis la Direction du Budget. Après avoir été Directeur de plusieurs cabinets ministériels 59 Nom / âge Adresse professionnelle Nbre d’actions M. Willy R. Kissling* 62 ans Administrateur de sociétés Poststrasse n°4 - BP 8808 PFAEFFIKON (Suisse) 1.250 actions Schneider Electric Première nomination / Fin de mandat 2001 / 2008 Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères Expérience et expertise Administrateur de Schneider Electric Administrateur de : - Crédit Foncier de France - Galaxy Fund - Galaxy Management Services Président de la Sicav Austral (1993 à 1997), M. Gallot devient Directeur Général de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (1997 à 2003) avant de rejoindre la Caisse des Dépôts et Consignations en tant que Directeur. En septembre 2006, il est nommé Président de CDC Entreprises. • En cours actuellement : Membre du conseil de surveillance de Schneider Electric Administrateur de Holcim Ltd (ciment), et de Kühne + Nagel International AG (logistique) Président du Conseil d’Administration des Grands Hotels Bad Ragaz AG Membre du European Advisory Board de Booz Allen Hamilton De nationalité suisse, M. Kissling est diplômé des Universités de Berne et de Harvard. Après un début de carrière chez Amiantus Corporation, il rejoint en 1978 le Groupe Rigips (fabricant de plaques de plâtre) dont il devient membre du Comité exécutif en 1981, puis Président. De 1987 à 1996, il est Président Directeur Général de Landis & Gyr Corporation, société spécialisée dans les services, systèmes et équipements pour les techniques du bâtiment, les entreprises d’électricité et les moyens de paiement pour les opérateurs de téléphonie publiphones. En 1998, il rejoint Unaxis Corporation en tant que Président du Conseil d’Administration, fonction qu’il occupera jusqu’en 2005. De 1998 à 2002 il est en outre Président Directeur Général d’Unaxis. • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Administrateur de Schneider Electric Président du Conseil d’Administration et Président Directeur Général d’Unaxis Corporation (aujourd’hui OC Oerlikon Corp.) Vice-Président puis Président de Forbo Holding AG et de SIG Holding Ltd 60 Nom / âge Adresse professionnelle Nbre d’actions Mme Cathy Kopp* 58 ans Première nomination / Fin de mandat • En cours actuellement : Membre du conseil de surveillance de Schneider Electric Directeur Général des Ressources Humaines et du Développement Durable du Groupe Accor • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Censeur de Schneider Electric Directeur des Ressources Humaines du Groupe LVMH et membre du Comité Exécutif Après des études de mathématiques, Cathy Kopp entre en 1973 chez IBM France. En 1992, elle devient Directeur des Relations Humaines d’IBM France avant d’être nommée en 1996 VicePresident, Human Resources, Storage Systems Division d’IBM Corp. En 2000, Mme Kopp est nommée Président Directeur Général d’IBM France. En 2002, elle rejoint le Groupe Accor en qualité de Directeur Général des Ressources Humaines du Groupe. Mme Kopp est membre du collège de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations (Halde) et présidente de la commission sociale du Groupement des Professions de Service au Medef. En 2006, elle a été chef de file de la négociation interprofessionnelle sur la diversité au Medef. 1997 / 2010 • En cours actuellement : Membre du conseil de surveillance de Schneider Electric Administrateur de : - McGraw-Hill Inc. - Datacard Inc - Prudential plc Président de Leadership Foundation for Higher Education • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Administrateur de Schneider Electric Président de Littlewoods plc Président de National Grid Vice-Président de National Grid Transco De nationalité britannique, diplômé de l’université d’Oxford, James Ross rejoint en 1959 le Groupe BP au sein duquel il occupe diverses fonctions avant d’en devenir, en 1991, l’un des Managing Directors. En 1992, il est Directeur Général de Cable & Wireless Plc, puis en 1995 il devient Président de National Grid. En 1999, il est nommé, après la fusion de National Grid et de Transco, au poste de Vice-Président de National Grid Transco, fonction qu’il occupe de 2002 à 2004. 250 actions Schneider Electric Flat 4 55, Onslow Square – Londres Sw7 3Ir (Grande Bretagne) 300 actions Schneider Electric Expérience et expertise 2005 / 2010 ACCOR 33 avenue du Maine – 75015 PARIS M. James Ross* 68 ans Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères 61 Nom / âge Adresse professionnelle Nbre d’actions M. Chris Richardson 62 ans Première nomination / Fin de mandat • En cours actuellement : Membre du conseil de surveillance de Schneider Electric • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Ancien Directeur Général de la Division Amérique du Nord de Schneider Electric Administrateur de : - Square D - Financière MGE - MGE Finances S.A.S. - MGE-UPS Systems - Schneider (Thailand) Ltd - Schneider Electric M. Chris Richardson, de nationalité américaine, diplômé de l’Iowa State University, après avoir servi dans l’US AIR FORCE de 1964 à 1968, termine ses études universitaires avant de rejoindre Square D en 1971. Il réalise toute sa carrière dans cette société, acquise en 1991 par Schneider Electric. De 1998 à janvier 2004, il est Directeur Général de la Division Amérique du Nord de Schneider Electric. 1997 / 2008 • En cours actuellement : Membre du conseil de surveillance de Schneider Electric Administrateur de: - sociétés internationales du groupe Pirelli - Pirelli SpA (Milan) - Alexandria Tire Corp - Pirelli Deutschland AG - Pirelli Neumaticos Saic - Pirelli UK Tyres - Turk Pirelli Lastikleri AS - Pirelli North America Inc - Pirelli S.A. - Brésil • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Administrateur de : - Schneider Electric - Pirelli Cables Et Systemes S.A. - Pirelli Armstrong Tire Corp - Pirelli Cable Corporation - Pirelli Cables Ltd - Pirelli Cables Saic - Pirelli Cabos S.A. - Pirelli Canada Inc - Pirelli Tyre Holding Nv Pirelli Tyre - Holding NV - Pirelli UK Tyres - Turk Pirelli Lastikleri AS De nationalité italienne, diplômé des lettres de l’université de Lyon, Piero Sierra rejoint en 1962 le Groupe Pirelli au sein duquel il effectue sa carrière en occupant des fonctions de direction, tant en Italie qu’à l’étranger, avant de devenir, de 1991 à 1995, Administrateur Délégué et Directeur Général de Pirelli SpA. • En cours actuellement : Censeur de Schneider Electric Président du Conseil de Surveillance d’AXA Ancien élève de l’École polytechnique, Claude Bébéar entre en 1958 au Groupe Ancienne Mutuelle, qui adopte le nom de Mutuelles Unies, puis de Groupe AXA en 1985. 250 actions Schneider Electric PIRELLI SPA Viale Sarca 222 20126 MILANO (Italie) 1.000 actions Schneider Electric M. Claude Bébéar (censeur) 71 ans Expérience et expertise 2004 / 2008 2321 Tanglewood Brok Lane 35243 Birmingham Alabama (Etats-Unis) M. Piero Sierra* 72 ans Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères 2004 / 2010 62 M. Sierra est Président de l’A.I.R.C. (Association Italienne pour la Recherche sur le Cancer) et de la F.I.R.C. (Fondation Italienne pour la Recherche sur le Cancer). Nom / âge Adresse professionnelle Nbre d’actions AXA 25 avenue Matignon 75008 PARIS 250 actions Schneider Electric * ** Première nomination / Fin de mandat Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères Administrateur de : - diverses sociétés du Groupe AXA - BNP Paribas Membre du conseil de surveillance de Vivendi • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Président et Administrateur de diverses sociétés du Groupe AXA dont AXA Financial Président Directeur Général de Finaxa Administrateur de : - Schneider Electric - Vivendi Universal Expérience et expertise En 1975, il en est nommé Président Directeur Général. De fin 1996, date de la fusion avec l’UAP, à 2000, il exerce les fonctions de Président du Directoire et du Comité Exécutif du Groupe AXA puis est nommé Président du Conseil de Surveillance d’AXA en 2000. Membre du conseil de surveillance indépendant au sens du rapport Bouton En direct ou par le biais du FCPE 11.3.1.2. Organisation et fonctionnement du conseil de surveillance Le conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la société par le directoire dans les conditions prévues par la loi. Il opère les vérifications et les contrôles qu’il juge opportun en se faisant communiquer les documents qu’il estime nécessaires à l’accomplissement de sa mission. Le conseil de surveillance est investi en application de la loi et des statuts de pouvoirs spécifiques. Ainsi, notamment : - il nomme le directoire dont il fixe le nombre de membres et en désigne le président. Il fixe la rémunération des membres du directoire ; - il peut révoquer les membres du directoire ; - il autorise les opérations de financement susceptibles de modifier substantiellement la structure financière de la société (emprunt, augmentation de capital…) ; - il autorise les opérations d’acquisition ou de cession significatives ; - il autorise la mise en place de plans d’options de souscription ou d’achat d’actions et de plans d’attributions gratuites d’actions ; - il autorise les conventions réglementées ; et - il autorise la délivrance de cautions, avals ou garanties, dans les conditions prévues par la loi. Pour son fonctionnement, il peut nommer un ou deux censeurs ou/et décider de la création en son sein de comités. Il arrête son règlement intérieur. Il détermine la répartition des jetons de présence dont le montant global est fixé par l’assemblée générale des actionnaires. Le conseil de surveillance a adopté son règlement intérieur le 3 mai 2006. Ce règlement intègre le règlement des comités du conseil (comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise, comité d’audit) et la charte des administrateurs préconisée par les principes AFEP-MEDEF sur le gouvernement d’entreprise. Il comporte 13 articles : - l’article 1 définit le rôle et les pouvoirs du conseil de surveillance (cf. ci-dessus). Il détermine les décisions du directoire soumises à une autorisation ou à un avis préalable du conseil de surveillance ; - l’article 2 fixe les principes que le conseil de surveillance entend suivre pour assurer son renouvellement : un principe d’internationalisation par le maintien d’un nombre significatif des membres du conseil 63 étrangers, un principe d’indépendance par la présence d’une majorité de membres indépendants au sens des principes AFEP-MEDEF du gouvernement d’entreprise, un principe de continuité par un renouvellement à intervalle régulier d’une partie des membres du conseil, un principe de représentation des actionnaires salariés par la présence d’un membre du conseil de surveillance des FCPE investis en actions de l’entreprise ; - l’article 3 porte sur la tenue et le déroulement des réunions du conseil de surveillance : convocation du conseil, modes de participation des membres, procès-verbal… ; - l’article 4 définit le rôle et les pouvoirs du président du conseil de surveillance. Il dirige les travaux du conseil de surveillance. Il est informé régulièrement par le président du directoire des événements et situations significatifs relatifs à la vie du Groupe ; - l’article 5 porte sur l’information du conseil de surveillance. Il prévoit que les membres du conseil de surveillance reçoivent toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de leur mission et peuvent se faire communiquer, préalablement à toute réunion, tous les documents utiles à cet effet. Il détermine le contenu du rapport trimestriel du directoire au conseil de surveillance établi en application de l’article L.225-68 du Code de commerce ; - l’article 6 définit le statut des membres du conseil de surveillance. Il correspond à la charte de l’administrateur des principes AFEP-MEDEF du gouvernement d’entreprise. Il prévoit ainsi que les membres du conseil de surveillance : O représentent l’ensemble des actionnaires et doivent agir dans l’intérêt social ; O doivent présenter leur démission dès lors qu’ils n’ont pas été présents à plus de la moitié des réunions du conseil ; O sont tenus à une obligation générale de confidentialité ; O doivent faire part de toute situation de conflits d’intérêts avec la Société ; O doivent détenir au moins 250 actions de la Société ; O sont tenus au respect de règles strictes concernant leurs opérations sur les titres Schneider Electric (interdiction d’opérer dans le mois qui précède la publication des comptes annuels ou semestriels …) ; et O assistent à l’assemblée générale. - L’article 7 prévoit que les censeurs qui assistent aux réunions du conseil de surveillance avec voix consultative sont soumis aux mêmes règles déontologiques que les membres du conseil de surveillance ; - Les articles 8 à 10 portent sur les comités. Le contenu de ces articles est donné dans la présentation des comités ci-après ; - Les articles 11 et 13 définissent la portée du règlement intérieur du conseil de surveillance ; et - L’article 12 prévoit que le directoire peut procéder à une répartition des tâches de direction de la société entre ses membres, avec l’autorisation du conseil de surveillance. Afin d’assurer la bonne information du conseil de surveillance, Schneider Electric s’impose les règles suivantes : les membres du conseil de surveillance reçoivent, en principe, 10 jours avant toute réunion du conseil, l’ordre du jour ainsi que le projet de procès-verbal de la réunion précédente, et 4 à 5 jours avant, le dossier du conseil qui comprend, le cas échéant, les comptes arrêtés ou approuvés par le directoire, toutefois, ce délai est réduit en ce qui concerne les comptes semestriels. Le dossier comprend des notes ou le texte des présentations prévues à l’ordre du jour, ainsi que, le cas échéant, les projets de rapports et de comptes consolidés ou sociaux. Un dossier complémentaire peut être remis en séance. Les membres du directoire assistent aux réunions du conseil de surveillance. En outre, les membres du comité exécutif sont invités pour la présentation des dossiers majeurs relevant de leur domaine de responsabilités. Les commissaires aux comptes sont présents aux réunions du conseil de surveillance qui arrêtent ou examinent les comptes annuels ou semestriels. 64 En outre, entre chaque réunion du conseil de surveillance et indépendamment des entretiens qu’ils peuvent avoir avec le président du directoire, les membres du conseil de surveillance reçoivent une information permanente sous la forme de l’envoi d’une lettre mensuelle (élaborée exclusivement à leur intention), d’une revue de presse hebdomadaire, d’études d’analystes, de l’ensemble des communiqués de la société… De plus, les réunions du conseil de surveillance sont précédées d’occasions pour ses membres de rencontrer les principaux dirigeants du Groupe dans un cadre informel. Pour les nouveaux membres du conseil de surveillance, il est prévu des séances de formation et d’information portant sur la stratégie et les métiers du Groupe. Schneider Electric a adopté un code de déontologie qui a pour objet de prévenir les délits d’initiés et dont les dispositions s’imposent aux membres du conseil de surveillance et aux salariés du Groupe. En vertu de ces dispositions, les membres du conseil de surveillance, comme les collaborateurs concernés doivent s’abstenir d’effectuer des opérations sur les titres de la société ou d’autres sociétés lorsqu’ils détiennent de l’information privilégiée. En outre, ils ne peuvent intervenir sur l’action Schneider Electric pendant les trente jours qui précèdent la publication des comptes annuels et semestriels, ni réaliser d’opérations de type spéculatif sur l’action Schneider Electric (opérations à découvert, achats et ventes dans un délai inférieur à quatre mois…). 11.3.1.3. Activités du conseil d’administration (jusqu’au 3 mai 2006) et du conseil de surveillance (à partir du 3 mai 2006) en 2006 et début 2007 11.3.1.3.1. Le conseil d’administration Le conseil d’administration a tenu trois réunions sur le début de l’année 2006, d’une durée moyenne de 2 heures 40 avec un taux moyen de participation de 93 %. Il a consacré l’essentiel de ses travaux au gouvernement d’entreprise, à l’examen des comptes et à la préparation de l’assemblée générale. En matière de gouvernement d’entreprise, le conseil d’administration (du 6 janvier 2006) a délibéré de la question de la succession de son président. Sur la proposition de ce dernier et la recommandation du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise, il a décidé de proposer aux actionnaires, lors de l’assemblée générale du 3 mai 2006, de modifier la structure de gouvernance de la société pour mettre en place un conseil de surveillance composé à partir des membres du conseil d’administration et présidé par M. Henri Lachmann, et un directoire composé de MM. Jean-Pascal Tricoire et de Pierre Bouchut, présidé par M. JeanPascal Tricoire. Le conseil d’administration a examiné sur le rapport du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise les résultats de sa deuxième auto-évaluation. Celle-ci a été réalisée avec le concours du secrétaire du conseil d’administration à l’automne 2005 qui a recueilli les appréciations et observations des membres du conseil de d’administration sur la base d’un questionnaire établi par le comité. Ce questionnaire portait sur la composition du conseil d’administration, ses missions et son fonctionnement ainsi que sur les relations du conseil avec le président et la direction générale du Groupe et l’organisation et le fonctionnement des comités. Le conseil d’administration en a analysé les conclusions sur le rapport du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise. Ces conclusions ont fait apparaître une très forte satisfaction des administrateurs sur le fonctionnement du conseil d’administration : « il est utilisé par son président de façon excellente » et « la qualité de ses débats constitue une valeur pour le Groupe » ; le conseil est jugé très favorablement aussi bien dans l’absolu que comparativement à d’autres conseils ou par rapport à la première auto-évaluation réalisée en 2002. Les axes de progrès reposent principalement sur des contacts plus intenses du conseil d’administration avec le management et les entités. Sur le rapport du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise, le conseil d’administration a arrêté la rémunération de son président directeur général (fixation de l’atteinte de ses objectifs personnels 2005 et détermination des règles relatives à la rémunération 2006 : part fixe, part variable). Le conseil du 3 mai 2006 a fixé le niveau d’atteinte de ces objectifs au titre des quatre premiers mois de l’année. Le conseil d’administration du 15 février 2006, sur le rapport du comité d’audit et après avoir recueilli l’avis des commissaires aux comptes présents à sa réunion, a arrêté les comptes annuels de l’exercice 2005 et fixé le montant du dividende proposé à la décision de l’assemblée à 2,25 euros par action. Le conseil d’administration a pris connaissance des objectifs 2006 du Groupe. Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la stratégie, le conseil d’administration a, au cours de ses trois réunions notamment autorisé l’acquisition de l’activité Building Management Systems d’Invensys en Amérique du Nord, des sociétés Merten (Ultra Terminal en Allemagne). 65 Le conseil d’administration a procédé à la convocation de l’assemblée générale des actionnaires et arrêté les rapports et résolutions soumis à l’assemblée. A cette occasion, il a pris connaissance du rapport du président sur le fonctionnement du conseil d’administration et le contrôle interne. Il a examiné et approuvé le texte des réponses aux questions écrites d’actionnaires posées dans le cadre de la procédure des questions écrites de l’article L.225-108 du Code de commerce. La quasi-totalité des membres du conseil (12/14) étaient présents lors de l’assemblée générale. Celle-ci a approuvé l’ensemble des résolutions qui lui a été présenté. Le conseil d’administration a également accompli les diligences prévues par la loi portant notamment sur les comptes de gestion prévisionnels et la constatation des augmentations de capital. Dans le cadre du régime des conventions réglementées, il a autorisé la signature d’une convention d’actionnaires avec AXA portant sur la participation réciproque entre les deux groupes. 11.3.1.3.2. Le conseil de surveillance Le conseil de surveillance qui a été mis en place le 3 mai 2006 a tenu six réunions sur le reste de l’année 2006, d’une durée moyenne de 2 heures 50 avec un taux moyen de participation de 88 %. Il a consacré l’essentiel de ses travaux au gouvernement d’entreprise, à la stratégie et à l’examen des comptes semestriels. Le conseil de surveillance du 3 mai 2006 tenu à l’issue de l’assemblée générale a mis en place les nouveaux organes sociaux. Il a nommé son président M. Henri Lachmann et son vice-président, M. Serge Weinberg. Il a arrêté son règlement intérieur. Il a nommé censeur, M. Claude Bébéar. Il a arrêté la composition de ses deux comités. Il a ainsi nommé M. Lachmann président et MM. Bébéar, Kissling et de la Serre membres du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise et M. de La Martinière président et MM. Ross, Sierra et Weinberg membres du comité d’audit. En outre, il a chargé M. Ross de suivre plus spécifiquement les questions liées au développement durable. Le conseil a également fixé la rémunération de son président. Il a déterminé les règles de répartition des jetons de présence qui comprennent une part variable liée à la présence aux réunions du conseil. S’agissant du directoire, le conseil de surveillance a fixé sa composition à deux membres et a nommé M. JeanPascal Tricoire, président du directoire et M. Pierre Bouchut, membre du directoire. Il a fixé le statut et la rémunération du président du directoire. Ainsi les dispositions relatives à la retraite et à la prévoyance, ainsi qu’à la reprise et à la rupture du contrat de travail avec Schneider Electric Industries S.A.S., de M. Jean-Pascal Tricoire, ont été adoptées dans le cadre du régime des conventions réglementées. En ce qui concerne la stratégie, le conseil de surveillance a procédé à un examen approfondi de la stratégie du Groupe à l’occasion d’une réunion d’une journée entière spécifiquement consacrée à ce sujet qui s’est déroulée sur le site Electropole à Grenoble. En outre, il a autorisé le directoire à procéder à l’acquisition d’American Power Conversion, ainsi qu’à contracter un emprunt de 4,5 milliards d’euros et à augmenter le capital de plus de 1 milliard d’euros pour financer ou refinancer cette acquisition, à l’issue d’un conseil qui s’est réuni spécifiquement sur ce dossier le 25 octobre 2006. Une première présentation du dossier avait été faite lors du conseil du 4 octobre 2006. Lors de chacune de ses réunions, le conseil de surveillance a été informé de l’évolution des dossiers d’acquisition qui avaient été présentés au conseil d’administration. Lors de chacune de ses réunions le conseil de surveillance a suivi l’évolution de la marche des affaires. Il a examiné la politique d’information financière et il a veillé à la bonne information permanente du marché par, notamment, l’examen du consensus de place et l’adoption de communiqués. Le conseil de surveillance a examiné la stratégie financière de la société. Dans ce cadre, il a autorisé l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant global de 1 milliard d’euros qui a été émis en deux tranches en juillet 2006. Le conseil de surveillance du 27 juillet 2006, sur le rapport du comité d’audit, a examiné les comptes du 1er semestre 2006 et dans ce cadre a recueilli l’avis des commissaires aux comptes. Le conseil de surveillance a, sur le rapport du comité d’audit, été informé des travaux menés par l’audit interne du Groupe. Il a suivi également les risques majeurs (Bridge, grippe aviaire…). Le conseil de surveillance a autorisé le directoire à mettre en place des plans d’options ou d’attributions gratuites d’actions et notamment le plan annuel 2007 ainsi qu’à procéder à une augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe (plan mondial d’actionnariat salarié 2007). 66 Le conseil de surveillance a également accompli les diligences prévues par la loi portant notamment sur les comptes de gestion prévisionnelle. Comités du conseil de surveillance (composition, fonctionnement et activité) 11.3.1.4. Le conseil de surveillance a défini dans son règlement intérieur les fonctions, missions et moyens de ses deux comités : le comité d’audit et le comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise. Leurs membres sont désignés par le conseil de surveillance sur proposition du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise. Les comités peuvent demander, après en avoir référé au président du conseil de surveillance, des études à des consultants externes. Ils peuvent inviter à leurs réunions, en tant que de besoin, toute personne de leur choix. 11.3.1.4.1. Comité d’audit Composition Le règlement du conseil de surveillance prévoit que le comité d’audit est composé de trois membres au moins. Les deux tiers de ses membres doivent être indépendants et au moins un de ses membres doit avoir une parfaite compréhension des normes comptables, une expérience pratique de l’établissement des comptes et de l’application des normes comptables en vigueur. La composition du comité d’audit du conseil de surveillance est restée inchangée par rapport à celui du conseil d’administration. Ses quatre membres, MM. Gérard de La Martinière, Président, James Ross, Piero Sierra et Serge Weinberg, sont tous indépendants. Fonctionnement Le comité se réunit à l’initiative de son président ou à la demande du président du conseil de surveillance ou du président du directoire. Il tient au moins quatre réunions par an. Il peut convier à ses réunions toute personne qu’il souhaite entendre. Les commissaires aux comptes assistent aux réunions consacrées à l’examen des comptes. Il peut se faire communiquer par le directoire les documents qu’il estime utiles. Missions Le comité d’audit qui constitue un des éléments de l’architecture du contrôle interne du Groupe, a pour missions de préparer les travaux du conseil de surveillance, de lui faire des recommandations et d’émettre des avis dans les domaines financiers, comptables et du contrôle des risques. Ainsi : - il prépare l’examen par le conseil de surveillance des comptes annuels et semestriels arrêtés ou établis par le directoire ; à cet effet notamment : O il s’assure de la pertinence et de la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes consolidés ou sociaux ainsi que du traitement adéquat des opérations significatives au niveau du Groupe, et du respect des règles relatives au périmètre de consolidation ; O il examine les risques et engagements hors bilan, ainsi que la situation de trésorerie ; - il prend connaissance des rapports annuels et semestriels établis par le directoire ; - il propose, après une procédure de consultation, le renouvellement ou la nomination de nouveaux commissaires aux comptes ; - il procède à l’examen du champ d’intervention des commissaires aux comptes et des résultats de leurs vérifications. Il s’assure de leur indépendance, notamment à l’occasion de l’examen des honoraires versés par le Groupe à leur cabinet et à leur réseau ; - il examine l’organisation et les moyens de l’audit interne ainsi que le programme d’audit interne et les faits saillants des rapports produits à l’issue des audits effectués ainsi que les suites données aux recommandations de l’audit interne ; et 67 - il examine les propositions de distribution de dividendes ainsi que le montant des autorisations financières soumises à l’approbation de l’assemblée générale des actionnaires. Le comité d’audit examine toute question financière, comptable, ou relevant de la maîtrise des risques, qui lui est soumise par le directoire, le conseil de surveillance ou le président du conseil de surveillance. Par ailleurs, le président du comité d’audit rencontre, avant l’examen des comptes annuels et semestriels par le comité, les commissaires aux comptes hors la présence de tout représentant de la Société. Le président du comité rencontre également quatre fois par an le directeur de l’audit interne hors la présence de tout autre collaborateur de la Société. Le comité d’audit présente au conseil le résultat de ses diligences et les suites qu’il propose de leur donner. Les procès-verbaux des réunions du comité d’audit sont remis aux membres du conseil de surveillance. Activités en 2006 En 2006, le comité d’audit du conseil d’administration ou du conseil de surveillance a tenu quatre réunions. La durée moyenne des réunions a été de 2 heures 15, le taux de participation des membres du comité est de 94 %. Des membres de la direction financière et le directeur de l’audit interne ont assisté à ces réunions. De même, les commissaires aux comptes y ont été pour l’essentiel présents. En outre, le comité a également auditionné des responsables opérationnels du Groupe. Le président du conseil d’administration et le président du directoire n’ont assisté à aucune des réunions du comité d’audit. Le comité d’audit a procédé à l’examen des comptes annuels, des comptes semestriels et des rapports de gestion. Il a examiné le programme de travail de l’audit interne et entendu les commissaires aux comptes sur le résultat de leurs diligences. Dans le cadre de sa revue des risques, le comité a, notamment, examiné les dispositifs de prévention du risque aviaire, la mise en œuvre des directives RoHS et WEEE, l’externalisation et la globalisation des systèmes d’information, l’appropriation par le Groupe des nouvelles réglementations en matière de droit financier et de droit des sociétés. Il a, également, procédé à une revue des « goodwills » des acquisitions récentes. Il a fait des propositions au conseil d’administration sur le montant du dividende de la distribution. Le comité d’audit a veillé à l’indépendance des commissaires aux comptes et, à cet effet, a examiné le montant des honoraires versés aux commissaires aux comptes et aux entités de leur réseau. Le comité d’audit a rendu compte de ses travaux se rapportant à l’exercice 2006 aux réunions du conseil d’administration du 15 février et du conseil de surveillance des 27 juillet et 21 décembre 2006. 11.3.1.4.2. Comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise Composition Le règlement du conseil de surveillance prévoit que le comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise est composé de trois membres au moins. Il est présidé par le président du conseil de surveillance. La composition du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise du conseil de surveillance est restée inchangée par rapport à celui du conseil d’administration, à l’exception du remplacement de M. de la Serre par M. Lachmann en qualité de président. Fonctionnement Le comité se réunit à l’initiative de son président. L’ordre du jour est établi par son président, en concertation avec le président du directoire. Il tient au moins trois réunions par an. Le comité peut entendre toute personne qu’il juge utile à l’accomplissement de ses travaux. 68 Missions Le comité formule des propositions au conseil de surveillance sur la nomination des membres du directoire, du conseil de surveillance et des comités. Il fait également des propositions sur la rémunération des membres du directoire et du président du conseil de surveillance, ainsi que sur l’attribution d’options ou d’actions gratuites aux membres du directoire. Le comité formule des avis sur les propositions du directoire portant sur la rémunération des membres du comité exécutif, les principes et modalités relatifs à la fixation de la rémunération des dirigeants du Groupe et la mise en place de plans d’options ou d’attributions gratuites d’actions, ainsi que de plans d’actionnariat salarié. Il étudie les solutions susceptibles d’assurer la relève des membres du directoire et du comité exécutif. Il propose le montant des jetons de présence qui est fixé par l’assemblée générale et de leurs règles de répartition. Le comité propose au conseil de surveillance les dispositions propres à assurer les actionnaires et le marché que le conseil de surveillance accomplit ses missions avec l’indépendance et l’objectivité nécessaire. A cet effet, il fait des propositions au conseil de surveillance sur : - les missions des comités du conseil de surveillance ; - la détermination et la revue des critères d’indépendance des membres du conseil de surveillance ; - l’évaluation de l’organisation et du fonctionnement du conseil de surveillance ; - l’application par la Société des pratiques nationales ou internationales de gouvernement d’entreprise. Le comité de rémunérations et de nominations présente au conseil le résultat de ses diligences et les suites qu’il propose de leur donner. Le procès-verbal de ses réunions est remis aux membres du conseil de surveillance. Activités en 2006 En 2006, le comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise du conseil d’administration et du conseil de surveillance s’est réuni à 3 reprises ; le taux de participation de ses membres a été de 100 %. Il a rendu compte de ses travaux aux réunions du conseil d’administration des 15 février et 3 mai et du conseil de surveillance des 3 mai et 21 décembre. Le comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise a examiné les résultats de l’autoévaluation du conseil d’administration, les projets de statuts et de règlements intérieurs du conseil de surveillance et du directoire. Il a fait des propositions au conseil sur la rémunération du président du conseil d’administration. Il a établi des propositions pour le conseil de surveillance sur la composition du bureau du conseil de surveillance et des comités du conseil ainsi que sur la rémunération du président et la répartition des jetons de présence. Il a également fait des propositions au conseil sur la composition du directoire et le statut et la rémunération de ses membres. Par ailleurs, il a proposé au conseil de surveillance d’autoriser le directoire à mettre en place des plans d’options ou d’attributions gratuites d’actions et notamment le plan annuel 2007 ainsi qu’à procéder à une augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe (plan mondial d’actionnariat salarié 2007). 11.3.2. Directoire 11.3.2.1. Composition du directoire Conformément aux statuts, le directoire peut être composé de deux membres au moins et sept membres au plus. Le directoire est nommé par le conseil de surveillance qui en désigne le président. Le mandat des membres du directoire est de 3 ans renouvelable. La limite d’âge pour l’exercice des fonctions de membre du directoire est fixée à 65 ans. Lorsqu’un membre du directoire atteint cet âge, le conseil de surveillance peut en une ou plusieurs fois le proroger dans ses fonctions pour une durée totale n’excédant pas trois années. Le directoire est composé actuellement de deux membres MM. Jean-Pascal Tricoire, Président et Pierre Bouchut qui ont été nommés par le conseil de surveillance du 3 mai 2006 pour une durée expirant le 2 mai 2009. 69 Nom / âge Adresse professionnelle Nbre d’actions M. Jean-Pascal Tricoire Président 43 ans Schneider Electric 43-45 boulevard Franklin-Roosevelt – 92500 RueilMalmaison Première nomination / Fin de mandat 2006 /2009 • En cours actuellement : Président du directoire de Schneider Electric Président directeur général de Schneider Electric Industries S.A.S. Administrateur de Square D • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Administrateur : - Clipsal Asia Holding limited - Digital Electronics Corporation - Schneider Electric (Australia) PTY Limited - Schneider Electric New Zealand Holding Limited - PT Schneider Indonesia - Schneider Electric Japan LTD - Schneider Electric Japan Holding LTD - Schneider Electric Venezuela S.A. - Schneider Toshiba Inverter S.A.S. - PDL HoldingLIMITED 2.580 actions Schneider Electric** M. Pierre Bouchut 52 ans Schneider Electric 43-45 boulevard Franklin-Roosevelt – 92500 RueilMalmaison Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères 2006 /2009 42.000 actions Schneider Electric • En cours actuellement : Membre du directoire Président du conseil d’administration de Schneider Electric Services International Administrateur : - Schneider Electric Industries S.A.S. - Schneider Electric France - Square D - France Transfo • Au cours des 5 dernières années et qui ne sont plus exercés : Administrateur : - Havas - Casino (et divers autres mandats à l’intérieur du Groupe) - Laurus (Pays Bas) - Smart & Final (USA) - CBD (Brésil) - Big C (Thaïlande) ** En direct ou par le biais du FCPE 70 Expérience et expertise Diplômé de ESEO d’Angers et titulaire d’un MBA de l’EM Lyon et après des débuts professionnels chez Alcatel, Schlumberger et St Gobain, Jean-Pascal Tricoire rejoint le groupe Schneider Electric (Merlin Gerin) en 1986. Il effectue un parcours opérationnel au sein de Schneider Electric, à l’étranger, de 1988 à 1999 : en Italie (cinq ans), en Chine (cinq ans) et en Afrique du Sud (un an). Il occupera ensuite des fonctions corporate de 1999 à 2001 : Directeur des Grands Comptes globaux et stratégiques et du projet d’entreprise « Schneider 2000+ ». De janvier 2002 à fin 2003, il a été Directeur Général de la Division Internationale. En octobre 2003, il est nommé Directeur Général Délégué avant de devenir président du directoire de Schneider Electric le 3 mai 2006. Diplômé de HEC et titulaire d’une maîtrise en sciences économiques appliquées de Paris Dauphine, Pierre Bouchut commence sa carrière en 1979 chez Citibank Paris, qu’il quitte en 1987 pour rejoindre Bankers Trust France S.A. en qualité de Vice-Président finance. En 1988, il devient consultant pour Mc Kinsey & Company. En 1990, il est engagé comme Directeur financier du groupe Casino, dont il deviendra notamment Administrateur Directeur Général. En mai 2005, il rejoint Schneider Electric comme Directeur Général Finances - Contrôle Juridique. Il est membre du directoire depuis le 3 mai 2006. 11.3.2.2. Fonctionnement du directoire Le directoire est investi à l’égard des tiers des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société, sous réserve de ceux expressément attribués par la loi au conseil de surveillance et aux assemblées des actionnaires et dans la limite de l’objet social et de ceux qui requièrent l’autorisation préalable du conseil de surveillance. Le directoire en vertu de la loi : - arrête les comptes annuels ou semestriels et des rapports de gestion ; - convoque les assemblées générales; - décide des augmentations ou des réductions de capital sur délégation de l’assemblée générale extraordinaire ; - procède aux attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions ou d’actions gratuites sur autorisation de l’assemblée générale ; et - décide des émissions d’obligations. Le directoire a adopté un règlement intérieur qui constitue un document interne destiné à organiser son fonctionnement et ses rapports avec le conseil de surveillance. Il est inopposable aux tiers. Le directoire s’est réuni 11 fois depuis le 3 mai 2006. 11.3.3. Déclarations sur la situation des membres des organes d’administration, de direction et de contrôle Les membres du conseil de surveillance et les membres du directoire détiennent 0,033 % du capital et 0,024 % des droits de vote de la Société. M. Bouchut est lié par un contrat de travail avec les sociétés Schneider Electric Industries S.A.S. et Schneider Electric Services International. M. Burq est lié par un contrat de travail avec Schneider Electric Industries S.A.S. Il n’existe pas de contrat de services liant les membres du conseil de surveillance ou du directoire de la société ou l’une de ses filiales et prévoyant l’octroi d’avantages aux termes d’un tel contrat. Aucune opération n’a été conclue par la société avec ses mandataires sociaux. Aucun des membres du conseil de surveillance ou du directoire, au cours de ces cinq dernières années : - n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude, ni d’une incrimination et/ou sanction publique officielle prononcée par des autorités réglementaires ; - n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur ; et - n’a été associé, en qualité de mandataire social ou de dirigeant, à une faillite, une mise sous séquestre ou une liquidation. Il n’y a aucun lien familial entre les membres du conseil de surveillance ou du directoire de la Société. Aucun arrangement ou accord n’a été conclu avec les principaux actionnaires clients, fournisseurs ou autres en vertu duquel un membre du conseil de surveillance ou du directoire aurait été sélectionné en tant que membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la direction générale. Il n’existe aucun conflit d’intérêt entre les devoirs à l’égard de la Société des membres du conseil de surveillance ou du directoire et leurs intérêts privés. 71 11.3.4. Contrôle interne Afin notamment de prévenir et de maîtriser les risques résultant de son activité ainsi que les risques d’erreurs ou de fraudes en particulier dans les domaines comptables et financiers, Schneider Electric a mis en place au niveau du Groupe et des entités un ensemble de procédures pour assurer une meilleure maîtrise des risques. Ces procédures ont ainsi pour objet : - de veiller à ce que les actes de gestion ou de réalisation d’opérations ainsi que les comportements des collaborateurs s’inscrivent dans le cadre défini par les orientations données aux activités du Groupe par les organes sociaux de Schneider Electric, société tête du Groupe, par les lois et règlements applicables ainsi que les valeurs, normes et règles internes du Groupe ; - de vérifier que les informations comptables, financières et de gestion communiquées aux organes sociaux de Schneider Electric et du Groupe reflètent avec sincérité l’activité et la situation du Groupe. Il y a lieu de souligner qu’un système de contrôle interne conçu pour répondre aux différents objectifs décrits ci-dessus ne donne cependant pas la certitude que les objectifs fixés sont atteints et ce, en raison des limites inhérentes au fonctionnement de toute procédure. Le processus de contrôle interne est en constante évolution : les procédures sont adaptées pour tenir compte des changements dans l’environnement économique, réglementaire, et des évolutions de l’organisation du Groupe. Les différents acteurs veillent à assurer en permanence la mise à jour des procédures et leur diffusion à travers le Groupe. Ce rapport a été préparé sur la base de discussions entre les différents acteurs du contrôle interne, en particulier la direction générale, la direction finances-contrôle-juridique et l’audit interne. Il s’appuie sur un recensement des moyens et procédures de contrôle interne mis en œuvre par le Groupe. 11.3.4.1. Organisation générale des procédures de contrôle 11.3.4.1.1. L’environnement du contrôle : acteurs et responsabilités (a) le conseil de surveillance, le comité d’audit et le comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise Conformément à l’article L. 225-68 du Code de commerce, le conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la société par le directoire qui est investi à l’égard des tiers des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Le conseil de surveillance indépendamment de son pouvoir général de contrôle a posteriori, exerce un contrôle a priori plus particulièrement sur le financement et la mise en œuvre de la stratégie. En effet, les statuts et le règlement intérieur du conseil de surveillance prévoient que le directoire doit recueillir l’autorisation préalable du conseil de surveillance pour pouvoir procéder à toute opération de financement susceptible de modifier substantiellement la structure financière de la Société (emprunt, augmentation de capital…) ou décider de toute opération d’acquisition ou de cession significative. Dans le cadre de son contrôle a posteriori le conseil de surveillance revoit les comptes arrêtés par le directoire. A cette occasion celui-ci s’assure notamment de la pertinence et de la permanence des méthodes comptables adoptées pour leur établissement ainsi que du traitement adéquat des opérations significatives au niveau du Groupe, et du respect des règles relatives au périmètre de consolidation. Le conseil de surveillance s’assure de la fiabilité du contrôle interne. A cet effet, le comité d’audit rend compte au conseil de surveillance de son examen de l’organisation, du fonctionnement et des travaux de l’audit interne ainsi que de ses diligences sur toute question financière ou comptable relevant de la maîtrise des risques dont il se saisit ou qu’il effectue à la demande du conseil de surveillance ou de son président ou du président du directoire. Le conseil de surveillance s’assure du bon fonctionnement du directoire. Il fixe la rémunération des membres du directoire, sur la base du rapport du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise. Sur le rapport de ce comité, il est informé de la politique de rémunération des dirigeants du Groupe arrêtée par le directoire et il autorise la mise en place des plans d’options de souscription ou d’achat d’actions et des plans d’attributions gratuites d’actions. 72 (b) La direction générale du Groupe Jusqu’au 3 mai 2006, la direction générale du Groupe était articulée en deux comités : le comité de direction et stratégie présidé par le président directeur général M. Henri Lachmann, et le comité des opérations, présidé par M. Jean-Pascal Tricoire, directeur général délégué. A la suite de la mise en place des nouveaux statuts et de la nouvelle organisation du Groupe, la direction générale est composée du directoire, assisté du comité exécutif. Le comité exécutif (13 membres) est présidé par le président du directoire. Il comprend, outre les membres du directoire : - les directeurs des quatre divisions géographiques (Amérique du Nord, Europe, Asie-Pacifique et Internationale et Ibérique) ; - des directions de la direction globalisation et industrie et de la direction stratégie-clients et technologies business unit services ; - des business units power, automation, énergie sécurisée et automatismes et sécurité des bâtiments ; et - du directeur des ressources humaines. Le comité exécutif revoit régulièrement les perspectives d’évolution des principaux métiers du Groupe, les opportunités de croissance qui permettraient d’étoffer le portefeuille d’activités, ou les désinvestissements qu’il convient de réaliser. Il revoit les stratégies globales du Groupe comme les politiques d’innovation, d’implantations géographiques, de ressources humaines et de relations avec les instituts de recherche ou de formation. Le comité exécutif revoit systématiquement les performances commerciales, économiques et financières des centres de profit. Il suit les grands projets d’amélioration des processus de gestion en matière de systèmes d’informations. Il traite tous les sujets opérationnels liés à la gestion industrielle, à l’optimisation logistique et aux relations avec les intermédiaires et distributeurs. Il fait le bilan du lancement des nouveaux produits et suit les principales évolutions technologiques susceptibles d’intéresser le Groupe. (c) L’audit interne Le Groupe a une direction de l’audit interne (composée de 25 auditeurs) dont le directeur est rattaché à la direction générale à laquelle il rend compte ainsi qu’au comité d’audit. L’audit interne a pour mission de vérifier au sein des entités du Groupe si notamment : - les risques sont correctement identifiés et maîtrisés ; - les informations significatives de nature financière, managériale et opérationnelle sont fiables et précises ; - les collaborateurs agissent dans le respect des lois et réglementations ainsi que des politiques, des normes et des procédures applicables ; et - les ressources sont acquises à un coût compétitif, exploitées efficacement et protégées convenablement. L’action de l’audit interne s’inscrit dans le cadre d’un plan annuel modulable. L’élaboration du plan d’audit est réalisée à partir d’une cartographie des risques et des difficultés de pilotage identifiées par la direction générale et prend en compte les résultats des audits passés, les diligences réalisées par les commissaires aux comptes et l’auto-évaluation du contrôle interne par les entités. Le cas échéant, ce plan d’audit est adapté en cours d’année pour y intégrer des interventions demandées par la direction générale du Groupe. Compte tenu des principales activités du Groupe, la conduite du processus d’audit interne consiste à effectuer les contrôles dans les entités sur : les revenus et contrats, la trésorerie et la gestion des actifs, les rémunérations et avantages sociaux, le reporting financier, l’informatique, la production, les achats et les dépenses d’exploitation. L’audit interne effectue également des interventions transverses dans les entités récemment acquises afin de mesurer le niveau d’intégration au Groupe et de s’assurer de la correcte application des règles et principes. 73 Le processus d’audit interne s’appuie sur les règles internationales d’audit établies par l’Institute of Internal Auditors. Les missions de l’audit interne donnent lieu à l’élaboration de rapports incluant des conclusions et recommandations à destination des responsables des entités auditées, de la direction générale ou du comité d’audit. Les commissaires aux comptes ont accès à ces rapports. En 2006, l’audit interne a réalisé 25 missions dans les domaines suivants : - audits complets d’entités de taille moyenne ; - audits de certains processus opérationnels (ex : achats, logistique, fonction informatique…) ; - audit post-acquisition pour les entités ayant rejoint le Groupe récemment ; et - analyse des auto-évaluations de contrôle (« control self assessment ») réalisées par les entités. (d) La direction finances-contrôle-juridique La direction finances-contrôle-juridique a un rôle permanent dans l’organisation de l’environnement de contrôle et le contrôle du respect des procédures. Elle a pour mission la consolidation et l’analyse des données financières mensuelles, trimestrielles et annuelles. Dans ce contexte, elle établit et met à jour les procédures comptables, financières et de gestion (cf « Procédures de Contrôle » ci-dessous) qui permettent d’assurer l’homogénéité des pratiques financières et de gestion au sein du Groupe et leur conformité aux dispositions réglementaires applicables. La direction finances-contrôle-juridique travaille en collaboration avec le collège des commissaires aux comptes. Toutes les entités faisant partie du périmètre de consolidation du Groupe sont auditées par l’un des deux commissaires aux comptes du collège ou une entité appartenant à son réseau. (e) Les divisions opérationnelles et les business units Le bon fonctionnement du contrôle interne dans le Groupe repose sur les équipes de direction des divisions opérationnelles et des « Business Units ». Toutes les entités du Groupe sont rattachées hiérarchiquement à l’une des quatre divisions opérationnelles géographiques ou à l’une des « business unit » du Groupe, lesquelles sont dirigées par un directeur opérationnel auprès de qui est nommé un contrôleur financier. Au sein de chaque division, l’équipe de direction organise le contrôle des opérations, s’assure de la mise en œuvre des stratégies destinées à assurer la réalisation des objectifs et suit la performance des entités composant la division. Les directeurs de divisions et de business units font partie du comité exécutif et rapportent au président du directoire du Groupe. Les contrôleurs financiers sont rattachés hiérarchiquement à la direction finances-contrôlejuridique. Les opérations réalisées par les divisions sont revues mensuellement lors d’un comité de gestion. Cette organisation matricielle garantit à la fois une excellente réactivité par rapport aux risques liés aux opérations grâce à la proximité géographique, à la connaissance des spécificités et des modèles économiques locaux et l’application des règles du Groupe grâce aux contacts fréquents avec les fonctions centrales. (f) La direction des ressources humaines La direction des ressources humaines est responsable de la mise en œuvre et du contrôle de l’application des procédures liées au développement des collaborateurs, à la santé et à la sécurité au travail et à l’éthique professionnelle. Ces procédures sont diffusées au travers des « Principes de Responsabilité » du Groupe et sont contrôlée par le processus d’évaluation annuel et le suivi des indicateurs du programme d’entreprise new2 (voir ci-dessous). 11.3.4.1.2. (a) Les référentiels internes du Groupe « Les Principes de Responsabilité » « Les Principes de Responsabilité » donnent à chacun des collaborateurs un guide pour ses décisions et ses actions à l’égard de toutes les parties prenantes de l’entreprise : les salariés, les clients, les fournisseurs, les actionnaires, la société civile et l’environnement. Ils sont systématiquement communiqués aux nouveaux collaborateurs avec leur contrat de travail. 74 (b) Le code de déontologie boursière Ce code définit des règles, applicables aux dirigeants et collaborateurs, destinées à prévenir les délits d’initié. Il prévoit notamment un devoir de confidentialité qui s’impose à tout collaborateur détenant des informations confidentielles sur l’entreprise et une limitation permanente des opérations sur le titre Schneider Electric susceptibles d’être réalisées par les personnes qui, en raison de leur qualité, sont détentrices d’informations privilégiées. (c) Les normes internationales d’audit interne La direction de l’audit interne s’engage à respecter les normes internationales d’audit interne définies notamment par l’Institute of Internal Auditors (I.I.A.). (d) Principes de gestion et de reporting du Groupe (cf. infra 11.3.4.2). 11.3.4.1.3. (a) Les procédures Procédures relatives à la conduite des opérations Gestion des risques opérationnels Comme indiqué ci-dessus, les risques opérationnels sont prioritairement gérés par les entités en liaison avec les divisions opérationnelles, selon les indications fournies par le Groupe. Les risques globaux font l’objet de procédures spécifiques décrites ci-dessous. Limitations de pouvoirs et délégations de pouvoirs Dans la gestion courante, le Groupe applique un principe de subsidiarité garanti par la mise en place de règles de limitations de pouvoirs des dirigeants au niveau du Groupe, et de délégations et de sous-délégations de pouvoirs au sein de chacune des entités composant le Groupe. Ainsi, les contrats d’achats ou de ventes de produits ou de services ne peuvent être signés que par ou avec l’autorisation des responsables opérationnels, lorsqu’ils excédent des montants variant selon la nature des contrats, l’entité et la division concernée, dans la limite maximum de 10 millions d’euros. En outre, toutes les opérations dont l’importance ou la nature mettent en jeu les intérêts fondamentaux du Groupe restent subordonnées à une autorisation préalable du directoire du Groupe voire même du conseil de surveillance. Ainsi en est-il de toutes les décisions impactant le périmètre du Groupe (acquisitions, souscriptions ou cessions de titres de participation) ou relatives à des actifs stratégiques, au développement de produits, aux marques, brevets et engagements hors bilan. Comité des acquisitions, comité des nouveaux produits. Les décisions relatives aux acquisitions d’entreprises et aux programmes de développement de produits sont prises, conformément aux règles sur les délégations de pouvoirs présentées ci-dessus, après instruction selon le cas par le comité des acquisitions et le comité des nouveaux produits. Ces deux comités réunissent les principales directions impliquées dans les projets. Revue de gestion trimestrielle La direction générale (président du directoire, direction finances-contrôle-juridique, et direction ressources humaines) procède quatre fois par an à une revue complète de l’activité et des résultats des divisions opérationnelles et des directions centrales. Ces réunions portent sur le suivi des principaux plans d’action menés en matière de croissance, d’efficacité opérationnelle et de management des hommes. Ces réunions portent également sur l’analyse des résultats à date et sur les prévisions établies pour les prochains trimestres. Contrôle de gestion La direction générale examine en revue de gestion mensuelle les résultats consolidés du Groupe et des entités. Par ailleurs, les contrôleurs financiers des divisions opérationnelles et la direction finances-contrôle-juridique revoient la performance et les opérations principales des entités lors de comités de gestion mensuels. 75 Suivi des priorités fixées par le programme d’entreprise new2 Le programme d’entreprise new2 est organisé autour de trois priorités pour lesquelles le Groupe a identifié des potentiels de progression importants : la croissance, l’efficacité et les collaborateurs. Ce programme d’entreprise se traduit en indicateurs chiffrés, mesurés mensuellement et qui concernent : - la croissance dans les nouvelles activités et les nouveaux produits ; - l’efficacité des processus critiques (satisfaction clients, logistique, fonction informatique, localisation des achats et de la production…) ; et - le développement des collaborateurs (formation, santé et sécurité au travail…). Les priorités identifiées dans le programme new2 correspondent à des processus majeurs à la fois en terme de contrôle et de performance et sur lesquels le Groupe s’impose un niveau d’efficacité et de qualité maximal. Le suivi mensuel de ces indicateurs par la direction générale se traduit en plans d’actions immédiats dès lors que des zones de risque ou de perfectionnement sont identifiées. Réunions de cadrage financier Toutes les entités du Groupe font l’objet d’une revue annuelle par la direction finances-contrôle-juridique de leurs enjeux financiers. Ces réunions permettent de suivre pour chacune des entités du Groupe : - l’évolution du bilan et des capitaux employés ; - l’évolution du besoin en fonds de roulement et du crédit client ; - l’analyse des risques financiers (liquidité, change, contreparties, crédit) ; - le respect des règles internes relatives aux paiements intra-groupe et aux prix de transfert ; et - le suivi de la composition de leurs organes sociaux. Comité de trésorerie mensuel Présidé par la direction finances-contrôle-juridique, le comité examine chaque mois la situation de trésorerie, de change, et la capacité de financement du Groupe. Les opérations de change sont centralisées pour l’ensemble du Groupe, sauf celles liées aux devises non liquides sur le marché des changes. Le Groupe a mis en place des règles de contrôle des expositions aux risques de change qui sont limitées à la couverture des créances et dettes des flux opérationnels de chaque société et aux flux financiers intra-groupe (dividende, prêts et emprunts), ainsi que des règles de contrôle de la comptabilisation des opérations de change. (b) Les procédures spécifiques à certains types de risques ou à certaines opérations L’intégration des acquisitions L’intégration des acquisitions est un processus qui s’étend sur une période de 6 à 24 mois selon la nature et l’importance de la société. Pour chaque acquisition, le scénario d’intégration varie selon l’objectif stratégique poursuivi par l’opération : renforcement de l’offre, extension de l’offre ou entrée dans de nouvelles activités. Il existe ainsi 5 scénarios d’intégration qui vont de l’intégration totale à une gestion individualisée rattachée à la direction générale. Un tableau matriciel détermine suivant l’objectif stratégique poursuivi, les niveaux d’intégration retenus pour chacune des grandes fonctions de l’entreprise : front office (force de vente et marque), back office, R&D, fonctions corporate et reporting managérial. 76 Chaque acquisition donne lieu à l’élaboration d’un plan d’intégration approuvé par le comité des acquisitions. La mise en œuvre de ce plan est confiée à un responsable de l’intégration qui rend compte de l’avancement à un comité de pilotage mensuellement puis trimestriellement. Le développement de nouveaux produits. Les choix d’investissement sont réalisés par un comité des produits nouveaux qui décide de l’allocation des ressources entre le développement de nouveaux produits, la gestion de gamme et la recherche technologique. Les processus de gestion des projets technologiques ont été harmonisés à travers le Groupe afin d’assurer un meilleur suivi des allocations de ressources et des retours sur investissements. La propriété industrielle Les brevets mis au point ou achetés par le Groupe sont suivis par le département propriété industrielle de la direction finances-contrôle-juridique qui centralise l’information pour les principales filiales du Groupe et assure la gestion et la défense des titres de propriété à travers le monde. Il en va de même pour les marques qui font l’objet d’un suivi identique. Les achats Les achats représentent 40 % du chiffre d’affaires du Groupe et sont un processus clé dans les opérations du Groupe. Les règles relatives à la fonction achat sont constituées de directives relatives à l’organisation, au fonctionnement ou au comportement des acheteurs dans leurs relations avec les fournisseurs, et de procédures qui portent notamment sur les délégations de signature et le respect de l’environnement. La fonction achat est systématiquement contrôlée par l’audit interne lors de toutes ses missions en unité ou en filiale, suivant une grille d’analyse qui porte notamment sur la productivité, les coûts de non-qualité, le respect des directives et l’analyse du portefeuille des fournisseurs. 11.3.4.2. Procédures de contrôle interne applicables à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière En application du règlement n°1606/2002 de l’Union Européenne, les comptes consolidés du Groupe au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005 sont établis selon les normes comptables internationales IFRS (International Financial Reporting Standards). Une note relative au rapprochement entre les comptes annuels 2004, préparés selon les règles et principes comptables français, et ces mêmes comptes préparés selon le référentiel comptable international IFRS figure en annexe aux comptes annuels. 11.3.4.2.1. Procédures de contrôle interne destinées à valider l’existence et la valeur des actifs et passifs D’une manière générale, les procédures établissant le contrôle interne reposent sur la définition de niveaux de responsabilité pour autoriser et contrôler les opérations, sur la séparation des fonctions pour assurer le bien fondé pour l’entreprise de toutes les transactions initiées, et sur l’intégration des outils de gestion et des outils comptables garantissant l’exhaustivité de l’enregistrement comptable des dites transactions. Chaque filiale est responsable de la déclinaison locale des procédures établies par le Groupe sur le contrôle interne. Les équipes de direction des divisions opérationnelles assistent les entités dans cette mise en place et réalisent un premier niveau de contrôle de l’application des procédures. Actifs incorporels Les actifs incorporels générés en interne (progiciels et coûts de développement des produits) sont valorisés selon un processus qui permet le contrôle et l’analyse des dépenses engagées, l’identification de la partie des dépenses 77 répondant à la définition d’un actif et pouvant être capitalisée et le suivi de l’utilisation de l’actif dans le temps. Des systèmes d’information appropriés ont été mis en œuvre afin de suivre les coûts liés aux projets de développement et de mieux appréhender la rentabilité des nouveaux produits. Les marques valorisées en tant qu’actif résultent toutes d’un processus de valorisation économique des acquisitions réalisées par le Groupe et d’une évaluation de la marque par un expert indépendant. Certaines acquisitions ont donné lieu à la reconnaissance de « Relations Clients » (« customer relationship ») qui ont été valorisés par des experts indépendants. Conformément aux principes IFRS, la valeur des écarts d’acquisition et des actifs incorporels non amortis reconnus dans le cadre des acquisitions est testée à chaque clôture semestrielle et annuelle pour s’assurer que leur valeur recouvrable est supérieure à la valeur inscrite au bilan. Actifs corporels Les terrains et constructions sont suivis par la direction immobilière du Groupe et sont valorisés à leur coût historique d’acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles. Les immobilisations industrielles sont suivies par la direction globalisation et industrie. L’enregistrement comptable de ces actifs est effectué sur la base d’un acte de propriété, d’une facture ou du contrat de location financière et du document justifiant la mise en exploitation ou en service. Titres de participation Les titres de participation consolidés et non consolidés sont suivis et contrôlés par la direction finances-contrôlejuridique. Stocks Les stocks sont physiquement vérifiés au minimum une fois par an dans chacune des filiales par des inventaires physiques généraux ou par des inventaires tournants. Le cas échéant les stocks sont ramenés à leur valeur nette de réalisation par une dépréciation. Clients L’enregistrement des créances clients résulte directement de la comptabilisation du chiffre d’affaires par les filiales. Ces créances sont valorisées et, le cas échéant, dépréciées par les filiales suivant des règles Groupe. Le suivi des comptes clients (acceptation de nouveaux clients, limites de crédit, assurance crédit, relances et procédures de recouvrement…) est réalisé selon les règles établies dans la Charte du Crédit Management préparée par le département crédit client du Groupe. Dettes et créances fiscales Les filiales sont responsables pour le calcul, l’enregistrement comptable et la gestion de leurs impôts, sauf éventuellement lorsqu’elles font partie d’un groupe fiscal. Le département fiscal de la direction finances-contrôle-juridique a, notamment, pour mission de contrôler la charge d’impôt courant des pays représentant une contribution significative à l’impôt payé par le Groupe et de suivre les contentieux fiscaux. Les divisions opérationnelles sont en général dotées de responsables fiscaux qui s’assurent de l’application des dispositions réglementaires locales. Lors de chaque consolidation trimestrielle, le département contrôle de gestion et comptabilité de la direction finances-contrôle-juridique contrôle la charge d’impôt courante et différée du Groupe, la cohérence des contributions des principales filiales et justifie le taux d’impôt effectif du Groupe. Il analyse également l’évolution des actifs et passifs d’impôts différés par nature de base taxable. 78 Provisions pour risques et charges Les risques sont par principe couverts par des provisions comptabilisées localement par les filiales. L’essentiel des litiges est suivi conjointement par la filiale et la direction finances-contrôle-juridique. Les provisions pour risques sont mises à jour lorsque l’appréciation du risque vient à être modifiée. Les mouvements comptabilisés par les filiales doivent être justifiés et sont analysés au regard des normes et règlements en vigueur. Lorsque cela est nécessaire, le Groupe fait appel à des experts indépendants pour évaluer les risques. Avantages au personnel Les filiales sont responsables de la gestion des avantages au personnel, qu’ils soient obligatoires, conventionnels ou contractuels. En pratique, les engagements du Groupe identifiés concernent les provisions pour indemnités de fin de carrière, les engagements au titre des retraites du personnel et les provisions destinées à la couverture de frais médicaux et sont enregistrés systématiquement dans tous les pays où l’engagement est à la charge du Groupe. Dette financière La gestion de la dette financière nette est centralisée par la direction finances-contrôle-juridique : des contrats de centralisation de la trésorerie et du risque de change au niveau Groupe sont chaque fois que nécessaire mis en œuvre pour optimiser les flux, bénéficier d’économies d’échelle et minimiser le coût du financement. Le mode de financement des filiales est décidé par la direction finances-contrôle-juridique : les filiales ont prioritairement recours à un financement intra-Groupe court terme dans leur devise de transaction ; mais, dans certains cas, le département financement et trésorerie peut privilégier un financement externe. La gestion de la dette financière long terme est centralisée. Les opérations de financement par émission d’emprunt obligataire sont soumises à l’approbation du conseil de surveillance. Engagements hors bilan Les engagements hors bilan des filiales acquises sont recensés au moment de leur entrée dans le Groupe. Les garanties financières sont émises par la direction finances-contrôle-juridique. Une consolidation est effectuée semestriellement par le département contrôle de gestion et comptabilité qui en vérifie la cohérence. Les autres engagements de nature juridique sont suivis par le département juridique. 11.3.4.2.2. Procédures relatives à l’élaboration de l’information comptable et financière Cadre conceptuel, référentiel et normes comptables Depuis le 1er janvier 2005, les états financiers consolidés du Groupe sont établis selon les normes comptables internationales IFRS. Le Groupe applique les normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31 décembre 2006. Les principes comptables du Groupe s’appuient sur les hypothèses de base et les caractéristiques qualitatives du cadre conceptuel des IFRS : comptabilité d’engagement, continuité d’exploitation, image fidèle, prééminence de la substance sur la forme, neutralité, prudence, exhaustivité, comparabilité, pertinence et intelligibilité. L’application des principes et méthodes comptables Groupe est obligatoire pour toutes les entités du Groupe pour le reporting de gestion et la consolidation statutaire. Présentation du système comptable et de reporting Au sein de la direction finances-contrôle-juridique, le département contrôle de gestion et comptabilité a décidé d’unifier les processus de gestion existant dans les différentes entités en déployant progressivement le progiciel intégré SAP dans l’ensemble du Groupe. D’ores et déjà, un certain nombre de filiales, dont la France, l’Espagne et d’autres pays européens, ainsi que la Chine, utilisent SAP pour gérer leurs activités et tenir leur comptabilité statutaire. La structuration d’un modèle de paramétrage SAP commun à l’ensemble du Groupe est en cours et son déploiement dans l’ensemble des filiales du Groupe est prévu entre 2006 et 2009. 79 Au plan comptable, les filiales enregistrent leurs opérations conformément aux principes du Groupe. Le cas échéant, des écritures de retraitement sont enregistrées pour les besoins comptables ou fiscaux locaux. Un logiciel de reporting et consolidation est utilisé pour remonter l’ensemble des données nécessaires au suivi de gestion prévisionnel et mensuel et à l’établissement des états financiers consolidés du Groupe. Depuis le 1er janvier 2006, le Groupe a mis en place un nouvel outil de reporting et consolidation. Le changement de système a eu comme conséquence la refonte de l’organisation de la remontée des informations dans le Groupe (entités, indicateurs, délais de remontée) et a permis l’aboutissement de la démarche d’unification entre les processus comptables et les processus de gestion. Processus d’établissement et de contrôle des comptes (a) Modalités de consolidation des données des entités opérationnelles Le résultat opérationnel du Groupe est établi mensuellement à partir des données remontées des entités de gestion et issues de clôtures comptables. Les comptes consolidés du Groupe sont finalisés 16 jours ouvrés après la date de clôture annuelle ou semestrielle. Afin de respecter ce délai, des arrêtés comptables complets sont réalisés en filiales au 31 mai et au 30 novembre afin d’anticiper la majeure partie des écritures de consolidation de la période. La majorité des filiales est consolidée sans palier intermédiaire, à l’exception du sous-groupe Square D. (b) Rôle du département contrôle de gestion et comptabilité Au sein du département contrôle de gestion et comptabilité, un service reporting est en charge de la production et de la diffusion des éléments de reporting dans le Groupe et un service d’analyse de la performance assure le suivi de la réalisation des objectifs assignés aux unités opérationnelles. Le département contrôle de gestion et comptabilité établit le périmètre de consolidation et, en collaboration avec le département juridique, vérifie la méthode de consolidation de chaque filiale, le pourcentage de contrôle et le pourcentage d’intérêt. Il transmet des instructions sur le déroulement du processus de clôture en précisant notamment le calendrier à respecter, les informations à saisir et les retraitements à effectuer. Il contrôle qualitativement les liasses remontées par les filiales, en se concentrant plus particulièrement sur les déclarations des transactions intra-groupes, le traitement des opérations non récurrentes de la période et les mouvements entre le bilan d’ouverture et de clôture, sur la base desquels est établi le tableau de flux de trésorerie. Il vérifie également le résultat des traitements automatiques : conversion, élimination des transactions intragroupes, partage entre Groupe et intérêts minoritaires, variations de périmètre, etc. En parallèle, les états financiers consolidés du Groupe sont analysés en détail pour comprendre et vérifier les principales contributions et la nature des opérations enregistrées. Les classements comptables sont vérifiés. En particulier, l’établissement et la validation du tableau de variation des capitaux propres et du tableau des flux de trésorerie constituent des points de contrôle majeurs. Les données consolidées et la contribution de chaque entité sont également analysées au sein du département contrôle de gestion et comptabilité. Le département contrôle de gestion et comptabilité est garant : - de l’application des principes et méthodes comptables Groupe ; - de l’intégrité de la base de données du logiciel de consolidation, dont il assure l’administration et la maintenance ; - de la qualité des processus et des données ; et 80 - de la formation des différents interlocuteurs financiers par le développement et l’animation de séminaires spécifiques liés à la fonction. Il rédige et actualise les différents supports nécessaires à la production d’une information de qualité, et les diffuse via un site intranet : - le glossaire, qui contient les définitions du plan de compte ; - le manuel des principes comptables et de gestion du Groupe, regroupant notamment les schémas d’enregistrement comptable dans le logiciel de consolidation ; - les procédures de reporting Groupe ; - les procédures d’intégration des acquisitions dans le processus de reporting Groupe ; - les procédures de réconciliation des transactions intra-Groupe ; et - les instructions de clôture. 11.3.4.3. Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport sur le contrôle interne Mesdames, Messieurs les Actionnaires, En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Schneider Electric S.A. et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-68 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2006. Il appartient au president du conseil de surveillance de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil de surveillance et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société. Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle-ci requiert la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Ces diligences consistent notamment à : - prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, présentés dans le rapport du président ; - prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, contenues dans le rapport du président du conseil de surveillance, établi en application des dispositions de l’article L. 225-68 du Code de commerce. Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 20 février 2007 Les Commissaires aux Comptes MAZARS & GUERARD Pierre Sardet ERNST & YOUNG et Autres Jean-Louis Simon Christian Chochon 81 Pierre Jouanne 11.3.5. Intérêts et rémunérations des dirigeants 11.3.5.1. Politique de rémunération des mandataires sociaux et du comité exécutif Les principes généraux de la politique de rémunération de la direction générale, ainsi que l’analyse des situations individuelles de ses membres, sont revus par le comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise et présentés au conseil de surveillance. Les objectifs de cette politique de rémunération sont : - de retenir et motiver les talents ; - de reconnaître la performance individuelle et collective ; et - d’adapter les niveaux de rémunération aux résultats de l’entreprise. Les principes structurants cette politique sont fondés sur un positionnement par rapport aux marchés des rémunérations des dirigeants de groupes industriels comparables dans chacun des pays concernés, avec : - une rémunération en espèces dont la part fixe (salaire de base) est inférieure à la médiane et dont la part fixe augmentée de la part variable cible est proche de la médiane ; et - une rémunération totale (rémunération en espèces et évaluation des stock options ou des actions gratuites) au-dessus de la médiane. La part variable, exprimée en pourcentage de la part fixe, est liée à l’atteinte d’objectifs définis en début d’exercice. Elle peut varier dans des proportions importantes selon le niveau de réalisation ; cette variation qui peut aller de 0 % à plus de 200 % de la part fixe, a ainsi un caractère aléatoire marqué. Avec des pondérations différentes selon les responsabilités, la part variable des membres du comité exécutif est liée, pour : - 30 à 40 % à la performance globale du Groupe (marge opérationnelle, croissance organique et retour sur capitaux employés) ; - 20 à 40 % à celle de l’entité sous leur responsabilité (objectifs économiques et taux de satisfaction des clients) ; et - 30 à 40 % à la réalisation d’objectifs individuels mesurables qui leur sont assignés. La rémunération du président directeur général a été fixée par le conseil d’administration et celle des membres du directoire par le conseil de surveillance, sur proposition du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise. La part variable des mandataires sociaux (président directeur général, membres du directoire) est liée pour : - 60 % à la performance globale du Groupe (taux de marge opérationnelle, de croissance organique et de retour sur capitaux employés) ; et - 40 % à la réalisation d’objectifs individuels arrêtés par le conseil. Les dirigeants peuvent bénéficier d’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions dont les principales caractéristiques sont : - une durée de 10 ans (depuis 2006) ; - l’absence de décote ; et - la subordination de l’exercice de 50 % des options à l’atteinte d’objectifs de performance (création de valeur, chiffre d’affaires ou marge opérationnelle). 82 Sur proposition du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise, le conseil de surveillance arrête le niveau d’atteinte de ces objectifs. Pour le plan annuel mis en place en décembre 2006, il a été décidé pour les membres du directoire et du comité exécutif ayant leur résidence fiscale en France, de substituer aux options attribuées des actions gratuites à hauteur de 20 % de la dotation d’options à raison d’une action gratuite pour 4 options. 11.3.5.2. Régimes de retraite Les membres français de la direction générale bénéficient du régime de retraite des cadres dirigeants du Groupe, qui prévoit une pension au maximum égale à 60 % (étant précisé que ce maximum est égal à 50 % augmenté d’1 % par année à compter de la sixième année d’ancienneté, ce maximum étant plafonnée à 60 %) de la moyenne des rémunérations des 3 années civiles précédant le départ (qui est égale à la somme du (i) salaire brut de base et (ii) de la part variable au titre des années de référence) diminuée de la totalité des retraites délivrées au titre des régimes externes ; la pension ainsi définie ne peut excéder 25 % de la rémunération moyenne définie. Elle est assortie d’un droit à réversion de 60 % pour le conjoint survivant. Le montant capitalisé des engagements de retraite concernant l’ensemble des mandataires sociaux s’élève à environ 15,4 millions d’euros. Les membres non français bénéficient d’un régime de retraite par capitalisation conforme aux pratiques de marché de leurs pays d’origine respectifs. 11.3.5.3. Rémunération, avantages et stock options du président directeur général – Période du 1er janvier au 3 mai 2006 11.3.5.3.1. Rémunération et avantages Rémunération Sur proposition du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise, le conseil d’administration du 15 février 2006 a fixé la rémunération de son président M. Henri Lachmann pour 2006 selon les éléments suivants, inchangés par rapport à 2004 et 2005 : salaire annuel fixe de 800.000 euros, bonus cible de 125 % avec un maximum de 250 % fondé exclusivement sur des objectifs personnels dont la mise en place de nouveaux statuts, l’organisation du Groupe et la poursuite de la stratégie d’acquisition et l’optimisation des ressources financières. Le niveau d’atteinte de ces objectifs a été fixé par le conseil d’administration du 3 mai 2006 à son maximum sur proposition du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise. Sur ces bases, M. Lachmann a perçu pour la période du 1er janvier au 3 mai 2006 une rémunération fixe de 273.333 euros et un bonus de 675.500 euros. Les rémunérations versées à M. Henri Lachmann durant son mandat de président directeur général au cours des deux derniers exercices sont détaillées ci après : Au titre de 2006 Au titre de 2005 au prorata temporis Salaire fixe 273.333 800.000 Part variable de l’année 2005 (versée en 2006) - 1 507 668 Part variable de l’année 2006 (versée en 2006) 675.500 - Jetons de présence 20.220 60.000 Avantage en nature 1.787 5.231 970.840 2.372.899 Total Avantages Au titre des avantages, M. Lachmann a bénéficié d’une voiture de fonction avec les services d’un chauffeur. Cet avantage en nature peut être chiffré pour l’ensemble de l’exercice 2006 à 5.837 euros. M. Lachmann a bénéficié du régime de retraites des cadres dirigeants du Groupe dans les conditions prévues par son règlement. M. Lachmann a demandé la liquidation de ses droits au titre de ce régime qui lui assure une pension annuelle égale à 25 % de la moyenne des rémunérations des 3 années civiles précédant son départ. Cette pension est réversible de 60 % au profit du conjoint survivant. M. Lachmann n’a bénéficié d’aucune indemnité du fait de la cessation de ses fonctions. 83 11.3.5.3.2. Stock options M. Henri Lachmann, bénéficiaire d’options au titre des plans n°16 à 21, 24, 26 et 27, a levé au cours de l’exercice 46.700 options du plan n°16 (prix d’exercice 50,73 euros) et 71.600 options du plan n°17 (prix d’exercice 50,73 euros). Il disposait au 1er janvier 2007 de 941.000 options dont 500.000 sont conditionnées à l’atteinte d’objectifs de performance du Groupe. 11.3.5.4. Rémunération des membres du conseil de surveillance et des anciens membres du conseil d’administration 11.3.5.4.1. Rémunération du président du conseil de surveillance (période du 4 mai au 31 décembre 2006) Sur proposition du comité de rémunérations, de nominations et du gouvernement d’entreprise, le conseil de surveillance du 3 mai 2006 a fixé la rémunération du président du conseil de surveillance à 500.000 euros par an, à laquelle s’ajoute le bénéfice des jetons de présence versés aux membres du conseil. Le président du conseil de surveillance ne bénéficie d’aucune attribution d’options ou d’actions gratuites, ni d’aucune indemnité de départ d’aucune sorte. M. Lachmann a perçu au titre de cette fonction la somme brute, prorata temporis, de 330.558 euros. Il a également perçu, en 2007, 39.780 euros de jetons de présence pour l’exercice 2006. Au titre des avantages, il dispose d’une voiture de fonction et peut utiliser les voitures de la direction générale du Groupe avec les services d’un chauffeur. Cet avantage en nature peut être chiffré pour l’ensemble de l’exercice à 5.837 euros. M. Lachmann a perçu en 2006 un montant total de 308.030 euros au titre des engagements de retraite décrits ci-dessus. 11.3.5.4.2. Rémunération des membres du conseil de surveillance et des anciens administrateurs L’assemblée générale a fixé à 800.000 euros le montant global des jetons de présence. Le conseil d’administration puis le conseil de surveillance ont adopté les règles de répartition suivantes : - les membres du conseil ainsi que les censeurs perçoivent une part fixe de 15.000 euros, cette part est doublée pour les membres résidant à l’étranger ; - les membres du conseil perçoivent une part variable de 30.000 euros déterminée en fonction de leur participation aux réunions du conseil ; et - les membres du conseil appartenant aux comités du conseil ont droit à un jeton fixe de 15.000 euros qui est doublé pour le président du comité d’audit. 84 Sur ces bases, les montants des jetons de présence versés au titre des exercices 2005 et 2006 ont été les suivants : M. Lachmann . . . . . . . . . . M. Bébéar . . . . . . . . . . . . . . M. Burq (3) . . . . . . . . . . . . . M. Forgeard . . . . . . . . . . . . M. Gallot . . . . . . . . . . . . . . M. Kissling . . . . . . . . . . . . Mme Kopp . . . . . . . . . . . . . M. de La Martiniere . . . . M. de La Serre . . . . . . . . . M. Ross . . . . . . . . . . . . . . . . M. Richardson . . . . . . . . . M. Sierra . . . . . . . . . . . . . . . M. Weinberg . . . . . . . . . . . Conseil d’administration 1er janvier - 3 mai 2006 Conseil de surveillance 3 mai - 31 décembre 2006 20.220 5.055 7.582,50 15.165 15.165 25.275 5.055 25.275 20.220 25.275 13.480 25.275 20.220 39.780 9.945 14.917,50 26.520 29.835 49.725 26.520 49.725 39.780 49.725 26.520 49.725 39.780 Total Conseil Conseil d’administration et d’administration conseil de Année 2005 (2) surveillance 2006 (1) 60.000 15.000 22.500 41.685 45.000 75.000 31.575 75.000 60.000 75.000 40.000 75.000 60.000 60.000 15.000 22.500 19.600 29.600 75.000 6.411 75.000 60.000 70.000 50.000 70.000 38.225 (1) versés début 2007. (2) versés début 2006. (3) M. Burq qui est lié par un contrat de travail avec Schneider Electric Industries S.A.S. a renoncé à percevoir la moitié de ses jetons de présence. 11.3.5.5. Rémunération, avantages et stock-options des membres du directoire – Période du 4 mai au 31 décembre 2006 11.3.5.5.1. Président du directoire – M. Jean-Pascal Tricoire Rémunération Sur proposition du comité de rémunérations de nominations et du gouvernement d’entreprise, le conseil de surveillance du 3 mai 2006 a fixé la rémunération du président du directoire pour 2006 selon les éléments suivants : une rémunération fixe annuelle de base de 600.000 euros et une part variable cible de 100 % avec un maximum de 200 %. La part variable est liée à l’atteinte pour 60 % d’objectifs de résultats du Groupe (résultat d’exploitation, croissance organique et retour sur capitaux employés) et pour 40 % d’objectifs individuels. Le niveau d’atteinte de ces objectifs a été fixé par le conseil de surveillance du 20 février 2007. Sur ces bases, du 4 mai au 31 décembre 2006, M. Jean-Pascal Tricoire a perçu une rémunération fixe de 396.667 euros. La part variable au titre de 2006, versée en 2007, s’élève à 760.000 euros. Le contrat de travail de M. Tricoire avec la société Schneider Electric Industries S.A.S. a été suspendu le jour de sa nomination en qualité de président du directoire de Schneider Electric. Ce contrat de travail prévoyait une rémunération fixe annuelle de base de 500.000 euros et une part variable cible de 100 % avec un maximum de 200 %. Au titre de ce contrat de travail, M. Tricoire a perçu du 1er janvier au 3 mai 2006 une rémunération de base de 170.833 euros et une part variable de 644.221 euros au titre de l’exercice 2005, et 313.403 euros au titre de l’exercice 2006. Avantages Le conseil de surveillance du 3 mai 2006 a accordé à M. Tricoire le bénéfice de l’ensemble des avantages en matière de prévoyance dont il disposait au titre de son contrat de travail avec Schneider Electric Industries S.A.S. M. Tricoire bénéficie ainsi du régime collectif de prévoyance applicable aux salariés de Schneider Electric Industries. En outre, le conseil de surveillance a autorisé, dans le cadre du régime des conventions réglementée, la signature d’un avenant au contrat de travail de M. Tricoire prévoyant : - que la période correspondant à l’exercice de ses mandats sociaux au sein de Schneider Electric sera prise en compte pour le calcul des droits dont il bénéficie dans le cadre de son contrat de travail au titre du 85 régime de retraite supplémentaire des dirigeants du Groupe (voir paragraphe 11.3.5.2) ainsi que pour le calcul des indemnités dues à l’occasion de la rupture de son contrat de travail. Il est précisé que ces indemnités, incluant les indemnités conventionnelles de la Convention Nationale des Ingénieurs et Cadres de la Métallurgie, ne sauraient être inférieures à deux années de rémunération annuelle cible (salaire fixe de base et part variable cible) ; et - qu’en cas de cessation de ses mandats sociaux exercés au sein des sociétés Schneider Electric et Schneider Electric Industries S.A.S., le contrat de travail reprendra ses effets. M. Tricoire dont les frais de représentation et de déplacements sont pris en charge par la Société, bénéficie d’une voiture de fonction et peut utiliser les voitures de la direction générale du Groupe avec les services d’un chauffeur. Cet avantage en nature peut être chiffré à 4.233,36 euros. Stock-options et actions gratuites M. Tricoire est bénéficiaire d’options au titre des plans d’options n°18 à 21, 24, 26 à 28 et d’actions gratuites au titre du plan n°1. Il n’a pas levé d’options au cours de l’exercice. Il a été attribué à M. Tricoire en 2006 dans le cadre du plan n°28, plan annuel d’options 2007 (prix d’exercice 82,14 euros, échéance 2016) 80.000 options conditionnées et du plan d’attribution d’actions gratuites n°1 5.000 actions. Il disposait au 1er janvier 2007 de 469.000 options dont 380.000 sont conditionnées à l’atteinte d’objectifs de performance du Groupe ainsi que de 5.000 actions gratuites également soumises à conditions de performance. 11.3.5.5.2. Membre du Directoire – M. Pierre Bouchut Rémunération Le conseil de surveillance a pris acte que les fonctions techniques de directeur financier du Groupe de M. Pierre Bouchut lui permettait de conserver un contrat de travail conclu avec Schneider Electric Industries S.A.S. qui prévoyait une rémunération fixe annuelle de base de 360.400 euros et une part variable cible de 50 % avec un maximum de 100 %. Sur proposition du comité de rémunérations de nominations et du gouvernement d’entreprise, le conseil de surveillance du 3 mai 2006 a défini les limites de la rémunération de M. Bouchut pour la période du 3 mai au 31 décembre 2006. Il a recommandé de porter la part variable cible de 60 % avec un maximum de 120 %. La part variable est liée à l’atteinte pour 60 % d’objectifs de résultats du Groupe (résultat d’exploitation, croissance organique et retours sur capitaux employés) et pour 40 % d’objectifs individuels mesurables. M. Bouchut a perçu, au titre de l’année 2006, une rémunération fixe de 360.400 euros et une part variable au titre de l’exercice 2005 de 174.978 euros. La part variable au titre de 2006, versée en 2007 s’élève à 377.188 euros. Avantages Au titre de son contrat de travail, M. Bouchut bénéficie du régime applicable aux dirigeants français du Groupe en matière de retraite supplémentaire (voir paragraphe 11.3.5.2) et du droit à indemnités en cas de rupture du contrat de travail. Il est précisé que ces indemnités, incluant les indemnités conventionnelles de la Convention Nationale des Ingénieurs et Cadres de la Métallurgie, ne sauraient être inférieures à deux années de rémunération annuelle cible (salaire fixe de base et part variable cible). M. Bouchut dont les frais de représentation et de déplacements sont pris en charge par la Société, bénéficie d’une voiture de fonction et peut utiliser les voitures de la direction générale du Groupe avec les services d’un chauffeur. Cet avantage en nature peut être chiffré à 4.779,72 euros. Stock-options et actions gratuites M. Bouchut est bénéficiaire d’options au titre des plans n°26 à 28 et d’actions gratuites au titre du plan n°1. Il a été attribué à M. Bouchut en 2006 dans le cadre du plan n°28, plan annuel d’options 2007 (prix d’exercice 82,14 euros, échéance 2016) 32.000 options conditionnées et du plan d’attribution d’actions gratuites n°1 2.000 actions. Il disposait au 1er janvier 2007 de 102.000 options et de 2.000 actions gratuites conditionnées à l’atteinte d’objectifs de performance du Groupe. 86 11.3.5.6. Rémunérations versées aux membres de la direction générale du Groupe hors mandataires sociaux 11.3.5.6.1. Evolution du périmètre de la direction générale En début d’année 2006, la direction générale du Groupe comprenait 12 membres : le président directeur général, le directeur général délégué, les directeurs des quatre divisions géographiques (Europe, Amérique du Nord, AsiePacifique, Ibérique-International), des quatre directions centrales (clients et marchés, produits & technologies, globalisation & industrie, déploiement stratégique et services) et des deux directions fonctionnelles (financecontrôle-juridique, ressources humaines). A la suite de la mise en place des nouveaux statuts et de la nouvelle organisation du Groupe, la direction générale est composée du directoire assisté du comité exécutif. Le comité exécutif (13 membres) est présidé par le président du directoire. Il comprend, outre les membres du directoire : - les directeurs des quatre divisions géographiques (inchangées) ; - les directeurs de la direction globalisation et industrie et la direction stratégie-clients et technologies et business unit services ; - les directeurs des business units : power, automation, énergie sécurisée et automatismes et sécurité des bâtiments ; et - le directeur des ressources humaines. 11.3.5.6.2. Rémunérations versées Le montant des rémunérations brutes, y compris les avantages en natures versées en 2006 par les sociétés du Groupe aux membres de l’équipe de direction générale du Groupe, hors mandataires sociaux (président directeur général et membres du directoire), s’est élevé à 7.558.450 euros dont 4.153.051 euros de part variable au titre de l’exercice 2005. La part variable de salaire est basée sur l’atteinte d’objectifs économiques du Groupe et de l’entité managée ainsi que d’objectifs personnels. Pour l’exercice considéré, les objectifs Groupe étaient : - la croissance organique avec un taux de bonus égal à zéro pour un chiffre d’affaires 2005 inférieur ou égal au chiffre d’affaires 2004 majoré de 4,5 % ; - le niveau de la marge opérationnelle, avec un taux de bonus égal à zéro pour un ratio inférieur ou égal à 12,5 %. 11.3.5.6.3. Stock options et actions gratuites Il a été attribué aux membres de l’équipe de direction générale du Groupe, hors mandataires sociaux (président directeur général et membres du directoire), dans le cadre du plan n°28, plan annuel d’options 2007 (prix d’exercice 82,14 euros, échéance 2016) 129.800 options conditionnées et 4.800 actions du plan d’attribution d’actions gratuites n°1. Les membres de la direction générale disposaient au 1er janvier 2007 de 971.600 options dont 661.800 sont conditionnées à l’atteinte d’objectifs de performance du Groupe ainsi que de 4.800 actions gratuites également soumises à conditions de performance. Au cours de l’année 2006, les membres de direction générale ont exercé 99.200 options des plans 16 à 21 pour un prix moyen pondéré de 55,80 euros. 87 11.3.5.7. Opérations réalisées par les dirigeants et mandataires sociaux sur le titre de Schneider Electric au cours de l’exercice 2006 Récapitulatif des déclarations établies en application de l’article 621-18-2 du Code monétaire et financier Date Nom Nature de l’opération Nombre Prix unitaire 16/02 Catherine Kopp achat d’actions 250 84,65€ 24/02 Henri Lachmann levée d’options 20 700 50,73€ 24/02 Henri Lachmann cession d’actions 2 000 85,80€ 24/02 Henri Lachmann cession d’actions 2 000 85,85€ 24/02 Henri Lachmann cession d’actions 16 700 85,786€ 27/02 Henri Lachmann levée d’options 22 000 50,73€ 27/02 Henri Lachmann cession d’actions 13 000 86,052€ 27/02 Henri Lachmann cession d’actions 4 000 85,75€ 27/02 Henri Lachmann cession d’actions 2 000 85,90€ 27/02 Henri Lachmann cession d’actions 3 000 86€ 28/02 Henri Lachmann levée d’options 4 000 50,73€ 28/02 Henri Lachmann cession d’actions 2 000 86€ 28/02 Henri Lachmann cession d’actions 2 000 86,40€ 29/03 Henri Lachmann levée d’options 57 000 50,73€ 16/06 Willy Kissling 400 72,50€ 01/03 Alain Burq levée d’options 2 000 50,73€ 01/03 Alain Burq cession d’actions 2 000 87€ 02/03 Alain Burq levée d’options 1 100 50,73€ 02/03 Alain Burq cession d’actions 1 100 88,50€ 11/08 Pierre Bouchut achat d’actions 25 000 81,51€ 31/08 Willy Kissling achat d’actions 600 83,30€ 04/09 Pierre Bouchut cession d’instruments financiers 42 000 14,45€ 04/09 Pierre Bouchut 15/09 Alain Burq achat d’actions levée d’options levée d’options 17 000 1 100 100 84,75€ 53,73€ 65,88€ 15/09 Alain Burq cession d’actions 1 200 87,00€ 23/11 René de la Serre achat d’actions 1 000 83,05€ 11.4. RAPPORT DE GESTION 11.4.1. Les faits marquants cession d’actions Les actions et les investissements engagés dans le cadre du programme d’entreprise new² se traduisent par des résultats opérationnels et financiers supérieurs aux attentes. Le Groupe a réalisé une croissance record en 2006, assortie d’une marge opérationnelle de plus de 14,6 %, en hausse de 2,2 points en deux ans. Croissance, efficacité, compétences et engagement des collaborateurs : le Groupe mobilise pleinement ces leviers pour accélérer sa transformation et optimiser ses performances. 11.4.1.1. Croissance Le Groupe a poursuivi le déploiement de son modèle économique. Il est fondé sur le renforcement de ses activités cœur, une expansion géographique dynamique, le lancement de produits innovants et l’intégration de nouvelles activités afin d’offrir des solutions plus complètes et le meilleur service possible à ses clients. Les performances du Groupe ont été distinguées par le prix Frost & Sullivan de la stratégie de croissance la plus compétitive. 88 11.4.1.1.1. Une politique soutenue d’acquisitions Le Groupe a acquis ou créé avec des partenaires une douzaine de sociétés en 2006 qui représentent ensemble un chiffre d’affaires additionnel de l’ordre de 800 millions d’euros en année pleine. - Dans la distribution électrique, le Groupe a conforté sa position de n°2 mondial des systèmes d’installation & contrôle avec cinq acquisitions en Europe et en Asie : l’allemand Merten, leader en domotique et n°4 sur son marché national, l’italien OVA, leader de l’éclairage de sécurité, l’espagnol AEM, spécialiste des cheminements de câbles, l’entreprise GET au Royaume-Uni et Clipsal Asia. Les activités du Groupe dans les systèmes d’installation & contrôle représentent en année pleine 1,5 milliard d’euros. Le Groupe a créé une filiale spécialisée dans l’énergie sécurisée en Inde où ce marché progresse de 20 % par an. - Dans les automatismes et le contrôle, le Groupe a complété ses positions sur le marché du bâtiment avec l’achat de l’activité Invensys Building Systems en Amérique du Nord et en Asie. Avec cette acquisition, les activités d’automatismes et de contrôle du bâtiment représentent en année pleine près de 900 millions d’euros. Dans le domaine des automatismes et du contrôle industriel, le Groupe a élargi son offre de variateurs de vitesse de forte puissance avec l’achat de la société autrichienne VA TECH ELIN EBG Elektronik qui réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 34 millions d’euros. Avec l’acquisition de Citect en Australie, le Groupe fait désormais partie des leaders sur le marché des logiciels SCADA (supervision, contrôle et acquisition de données) et des systèmes MES (systèmes de suivi de la production). 11.4.1.1.2. Une initiative stratégique majeure dans l’énergie sécurisée Le Groupe a lancé en octobre 2006 une offre d’achat amicale sur le groupe américain American Power Conversion, n°1 mondial de l’énergie sécurisée avec un chiffre d’affaires de 2,4 milliards de dollars en 2006 en progression de 20 % par rapport à l’exercice 2005. APC est parfaitement complémentaire de la filiale MGE UPS Systems, n°1 européen et n°2 mondial de l’énergie sécurisée avec un chiffre d’affaires de 668 millions d’euros en 2006. Le Groupe bénéficiera ainsi d’un pôle puissant et performant sur le segment le plus dynamique de la distribution électrique. Estimé à 7 milliards de dollars, le marché mondial de l’énergie sécurisée devrait progresser sur le long terme de 7 à 8 % par an. Le Groupe attend de cette opération une création de valeur supérieure à 3 milliards de dollars. Cette acquisition d’un montant de 6,1 milliards de dollars a été finalisée le 14 février 2007. 11.4.1.1.3. De nouvelles offres innovantes La productivité des équipes de R&D, qui travaillent en liaison étroite avec le marketing pour répondre efficacement aux attentes des clients, s’est concrétisée par le lancement d’offres innovantes : - En distribution électrique, 2006 a été l’occasion de lancer de nouveaux produits couvrant la protection et la sécurité, les économies d’énergie, les systèmes d’installation & contrôle et l’énergie sécurisée. Citons : O Okken : tableaux basse tension offrant des qualités de continuité de service et de sécurité renforcées. Ils résistent complétement aux vibrations et à la corrosion ; O Pragma : coffrets électriques modulaires destinés au tertiaire et au résidentiel haut de gamme ; O Domae Quick PF : parafoudre innovant et ergonomique pour le secteur résidentiel et petit tertiaire. Il intègre un raccordement à la terre et un dispositif complet de sécurité de fin de vie ; O RED : réarmeurs différentiels pour remettre en service rapidement les installations dans des conditions de sécurité optimales après avoir vérifié l’absence de défaut à la terre ; O FIP’clic : pour gérer tous les appareils de chauffage électrique dans les logements. Simple à programmer, cette gamme permet de réaliser d’importantes économies d’énergie ; et 89 O - Alvaïs antimicrobien : interrupteurs intègrant un composite qui stoppe la prolifération des bactéries. Cette gamme répond aux exigences sanitaires des établissements de santé, des lieux de restauration, des établissements accueillants des enfants, des entreprises agroalimentaires et pharmaceutiques. En automatismes et contrôle : en 2006, le Groupe a opté pour des produits avec de plus en plus d’intelligence embarquée, des solutions intelligentes et simples et des logiciels conçus pour améliorer la productivité des développements. Citons : O Altivar 71 et 61 : variateurs de vitesse particulièrement adaptés aux applications hautes performances. De forte puissance, ils présentent des fonctionnalités avancées ; O Altivar 21 : destiné aux moteurs de 0,18 à 30 kW, ce variateur de puissance répond particulièrement aux besoins de la HVAC (chauffage / ventilation / climatisation) ; et O Lexium 05 et Lexium 15 : commandes de mouvement ouvertes aux réseaux standards Ethernet, CANopen, etc et facile à intégrer dans toutes les architectures d’automatismes. 11.4.1.1.4. Un dispositif mondial de R&D Le Groupe a fortement internationalisé son dispositif de R&D pour rapprocher les centres de R&D des clients, innover au plus près des besoins et adapter aux conditions locales les procédés de production. A l’instar de la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, le Japon disposent d’équipes de R&D performantes avec environ 1.500 personnes dans ces trois pays. En 2006, le Groupe a intensifié son effort de recherche et d’innovation dans les domaines de l’électronique digitale, de l’électronique de puissance, de la mécatronique, des logiciels et des technologies Internet. Parmi les projets, citons : - janvier 2006 : ouverture à Grenoble (France) du centre Electropole, premier centre mondial de R&D en électromécanique et électronique ; - mars 2006 : l’Agence de l’Innovation Industrielle (AII), retient le projet Homes du Groupe parmi ses 5 premiers programmes. En coopération avec des leaders mondiaux de l’éclairage, du contrôle du bâtiment, des occultations, de la climatisation… le Groupe va développer les technologies et solutions pour un contrôle actif de l’énergie, permettant de gagner jusqu’à 20 % de consommation d’énergie dans les bâtiments, neufs ou existants et confirmant ainsi son ambition sur le marché de l’efficacité énergétique ; et - mai 2006 : le pôle de compétitivité Minalogic, mené par le Groupe est labellisé. Regroupant les acteurs de la recherche et de l’industrie de la région grenobloise, Minalogic développe les technologies de l’intelligence embarquée sur les puces électroniques, qui seront au cœur des futurs systèmes intelligents de distribution électrique et d’automatismes. 11.4.2. Efficacité 11.4.2.1. De nouvelles organisations centrées sur les clients Le Groupe a adapté en juillet 2006 son organisation pour se rapprocher de ses clients, être plus rapide, plus réactif, plus innovant et plus efficace. 7 divisions produits ont été mises en place. Une nouvelle direction centrale « Stratégie, Clients et Technologie » est chargée d’assurer la déclinaison des grandes orientations du Groupe dans les divisions. Une direction de l’innovation a été créée pour accélérer les processus d’identification des besoins, de développement et de mise sur le marché et pour étendre les partenariats scientifiques et techniques. 11.4.2.2. Des moyens et des ressources optimisées Le Groupe a continué à rééquilibrer ses coûts et ses ventes dans une même zone monétaire et à optimiser ses bases industrielles. 90 Les efforts de productivité se sont intensifiés dans tous les pays pour compenser la hausse des matières premières, de l’énergie et des transports. Les gains de productivité se sont élevés à 307 millions d’euros. La rationalisation logistique s’est concrétisée par la fermeture de centres et le renforcement de plates-formes à vocation plus large. Les fonctions support ont été allégées et concentrées dans les pays matures. De nouvelles ressources ont été déployées dans les pays émergents notamment dans les domaines de la R&D, du marketing et des services. 11.4.2.3. Collaborateurs 11.4.2.3.1. Compétences et engagement Le Groupe met en place un système mondial commun de gestion des ressources humaines qui a été testé en France et en Inde en 2006. En 2006, le Groupe a intensifié ses recrutements de diplômés MBA afin de se doter d’un vivier de hauts potentiels. Il a fortement développé ses investissements de formation à tous les niveaux. Schneider Electric University a lancé de nouveaux programmes centrés sur l’orientation clients, l’innovation et l’esprit d’entreprise. Un nouvel institut des opérations industrielles a été créé au niveau du Groupe ainsi qu’un institut de formation en Chine. Dans les domaines de la santé et de la sécurité au travail, les plans d’actions 2006 se sont concrétisés par une baisse du nombre de jours d’arrêt pour accidents du travail par personne employée. Enfin, un nouveau plan mondial d’actionnariat salarié sera lancé au cours du 1er semestre 2007. Il sera ouvert à environ 70.000 collaborateurs dans 12 pays. 11.4.3. Performance opérationnelle 11.4.3.1. Evolution des principaux marchés 11.4.3.1.1. Marché industrie Le marché industrie a fortement progressé tout au long de l’année et sur tous les continents. En Europe, aux États-Unis et au Japon, la bonne tenue de la conjoncture générale, le niveau élevé des profits et la nécessité d’amélioration de la productivité ont conduit les entreprises à augmenter significativement leurs investissements en équipements. Les pays exportateurs de machines, notamment l’Allemagne et le Japon ont également bénéficié de la forte demande en biens d’équipements de la part des pays émergents. La production de machines a également été très dynamique dans les pays émergents, notamment en Chine et en Europe de l’Est. 11.4.3.1.2. Marché bâtiment non résidentiel La croissance exceptionnelle de l’investissement des entreprises en 2006 sur tous les continents a également profité au marché du bâtiment non résidentiel. L’Europe a connu sa plus forte croissance depuis 2000, avec les évolutions les plus soutenues sur les segments des bureaux et des bâtiments commerciaux. Aux Etats-Unis, la croissance s’est également accélérée cette année, notamment pour les bâtiments industriels, les infrastructures Télécoms et Energie, et les bureaux. Sur la zone Asie-Pacifique, notamment en Chine et en Australie, le marché a été particulièrement dynamique. Au Moyen-Orient, les revenus pétroliers ont continué de soutenir la croissance des constructions d’hôtels, hôpitaux, bureaux et commerces. 11.4.3.1.3. Marché résidentiel Le marché résidentiel est resté bien orienté dans la plupart des pays européens, notamment en Espagne et dans les pays Nordiques. L’Allemagne a repris le chemin de la croissance pour la première fois depuis de nombreuses années. Le niveau encore attractif des taux d’intérêts réels et l’allongement des durées de prêts ont favorisé la dynamique du marché en Europe. 91 A l’opposé, le marché s’est fortement contracté aux Etats-Unis, après avoir connu une des périodes de croissance les plus fortes de son histoire. En Australie, le marché est globalement en légère baisse en 2006, malgré un second semestre en amélioration significative. 11.4.3.1.4. Marché énergie / infrastructure Sur le marché de l’énergie, la demande mondiale des consommateurs pour une meilleure garantie et qualité de fourniture incite les régulateurs et autres instances gouvernementales à investir significativement dans des réseaux de distribution d’électricité de meilleure qualité. Le marché de l’énergie a été marqué par la poursuite des incertitudes concernant le prix de l’énergie, la sécurité d’approvisionnement notamment pendant les périodes de pointe de consommation, les limites des interconnexions des réseaux de transport de l’électricité et le manque d’investissement dans les infrastructures de production et d’acheminement d’électricité. Par ailleurs, la question environnementale est une préoccupation majeure pour l’ensemble de la filière, à la fois pour les producteurs soucieux de limiter les émissions de gaz à effet de serre, comme pour les consommateurs incités à utiliser l’énergie de manière plus rationnelle. Le marché des infrastructures a progressé fortement en 2006. Les investissements dans le secteur pétrolier et gazier, stimulés par le niveau élevé du prix du baril, est en plein essor, notamment dans le Moyen Orient, la Russie et l’Amérique du Nord. Le marché de l’offre et du traitement des eaux est en forte croissance, notamment dans les pays émergents. Le Moyen Orient continue d’investir dans des unités de désalinisation. En Europe, le marché est dynamisé par les mises en conformité avec la législation environnementale. Les infrastructures télécoms reprennent le chemin de la croissance, particulièrement aux Etats-Unis, en Europe, en Inde et en Chine. 11.4.3.2. Commentaires sur les comptes consolidés Les informations sectorielles segmentées par zone géographique et par activité sont fondées sur la vision managériale actuelle de la performance du Groupe. Des analyses complémentaires sont en cours pour détailler ces informations conformément aux dispositions de la norme IFRS 8 sous réserve de son adoption. 11.4.3.2.1. Evolution du périmètre de consolidation Les acquisitions réalisées en 2006 ont permis au Groupe de se renforcer dans les domaines des Systèmes d’Installation et Contrôle, de l’énergie sécurisée, des Automatismes du Bâtiment et Industriels. Systèmes d’installation et contrôle Le 1er janvier 2006, dans le cadre de l’accord existant avec son partenaire CIH Ltd, le Groupe a pris le contrôle de Clipsal Asia par rachat de la totalité du capital de cette joint-venture. Cette société était mise en équivalence dans les comptes du Groupe jusqu’à cette date. Le 28 février 2006, le Groupe a procédé à l’acquisition de la société espagnole AEM SA, qui conçoit, fabrique et commercialise du matériel basse tension et des systèmes d’installation et contrôle. Le 30 avril 2006, le Groupe a acquis le groupe italien OVA, leader sur le marché italien de l’éclairage de sécurité, et présent dans les systèmes d’installation et contrôle. Le 31 mai 2006, le Groupe a acquis le groupe allemand Merten GmbH & Co Kg, spécialiste des solutions intelligentes basse tension et des Systèmes d’Installation et Contrôle pour les marchés du résidentiel et des bâtiments. Enfin, le 23 novembre 2006, le Groupe a pris le contrôle de GET Group Plc. Cette acquisition permet au Groupe d’enrichir son offre dans les systèmes d’installation et contrôle d’une gamme complémentaire, adaptée aux normes spécifiques du Royaume-Uni et aux marchés d’export appliquant les mêmes normes. Automatismes industriels Le 15 février 2006, le Groupe a acquis des actifs de la société américaine Silicon Power Corporation dans l’activité relais statiques, commercialisés sous la marque Crydom. 92 Le 27 mars 2006, le Groupe a finalisé l’acquisition de la totalité du capital de la société australienne Citect, spécialiste des systèmes SCADA (supervision, contrôle et acquisition de données) et MES (systèmes de suivi de production). Le 26 septembre 2006, le Groupe a finalisé l’acquisition de la société autrichienne Va Tech Elin EBG Elektronik, spécialisée dans le développement et la fabrication de produits et de solutions dans le domaine de la variation de vitesse de forte puissance. Automatismes du bâtiment Le 27 juillet 2006, le Groupe a acquis l’activité Invensys Building Systems (IBS) en Amérique du Nord et en Asie. Cette acquisition fait suite au rachat de l’activité Advanced Building Systems d’Invensys (ABS EMEA) finalisée en juillet 2005 et vient compléter les positions actuelles du Groupe dans les automatismes du bâtiment. Ces sociétés sont consolidées par intégration globale depuis leur date d’acquisition. Les entités suivantes ont été acquises en cours d’exercice 2005 et leur consolidation sur l’exercice 2006 constitue un effet de périmètre par rapport à l’exercice 2005 : - Power Measurement Inc, consolidée à compter du 14 avril 2005 ; - ELAU, consolidée par intégration globale à compter du 1er juin 2005 ; - ABS EMEA, consolidée à compter du 29 juillet 2005 ; - Juno Electric Inc, consolidée à compter du 24 août 2005 ; et - BEI Technologie Inc, consolidée à compter du 1er octobre 2005. Autres variations de périmètre Au cours de l’année 2006, le Groupe a procédé à plusieurs rachats d’actions du groupe MGE-UPS portant ainsi son pourcentage de détention à 95,67 % au 31 décembre 2006. Le 31 janvier 2006, le Groupe a annoncé la cession de sa filiale Num S.A., spécialiste de la commande numérique. Le 27 février 2006, le Groupe a annoncé la cession de sa filiale Mafelec S.A.S., spécialiste de la boutonnerie de produits embarqués. L’impact de ces variations de périmètre est de 800 millions d’euros soit 6,9 % sur le chiffre d’affaires et de 103 millions d’euros soit un effet de 6,6 % sur le résultat d’exploitation par rapport au 31 décembre 2005. La marge opérationnelle moyenne dégagée sur l’exercice par les entités entrant dans le périmètre est de 12,4 %. Avant amortissement des actifs incorporels reconnus dans le cadre des acquisitions, cette marge s’élève à 13,3 %. 11.4.3.2.2. Acquisitions en cours Acquisition du Groupe APC Le 30 octobre 2006, le Groupe a annoncé qu’il procédait, par une offre publique d’achat amicale, à l’acquisition du groupe American Power Conversion (APC), leader mondial du secteur de l’énergie sécurisée. En rapprochant American Power Conversion de sa filiale MGE-UPS, le Groupe devient la référence mondiale de ce secteur. Le 12 décembre 2006, la période d’examen prévue par le Hart-Scott- Rodino Act aux Etats-Unis a expiré, ce qui clôt le processus d’étude du projet au regard du droit de la concurrence aux États-Unis. Le 16 janvier 2007, les actionnaires d’APC ont approuvé le projet de fusion lors d’une assemblée générale extraordinaire. 93 Le 8 février 2007, cette opération a obtenu, sous condition de certains désinvestissements, l’approbation des autorités de la concurrence de la Commission Européenne. Le Groupe prévoit de désinvestir l’activité petits systèmes de moins de 10 kVA de MGE-UPS. Avec un chiffre d’affaires estimé à environ 150 millions d’euros, ce désinvestissement représente 6 % de l’activité combinée d’APC et de MGE-UPS dans l’énergie sécurisée. Le 14 février 2007, le Groupe a annoncé la finalisation de l’opération pour un montant d’environ 6,1 milliards de dollars. Les travaux d’affectation du prix d’acquisition aux actifs et aux passifs identifiables acquis n’ayant pas été réalisés, il n’est pas possible à ce stade d’évaluer l’impact du « purchase accounting » sur les lignes du bilan. L’impact global sur l’actif net est estimé à 4,5 milliards de dollars avant « purchase accounting ». Autres acquisitions Le Groupe est en cours de négociation ou de finalisation de plusieurs opérations (acquisitions, participations et/ ou partenariats) pour un montant total d’environ 800 millions d’euros en valeur d’entreprise. Ce montant inclut notamment les deux projets déjà annoncés : SBVE (Shaanxi Baoguang Vacuum Electronic) et Delixi Electric. Le 27 juin 2006, le Groupe a annoncé son intention de prendre une participation de 40 % dans SBVE (Shaanxi Baoguang Vacuum Electronic), l’un des premiers constructeurs chinois d’interrupteurs à vide. Cette opération est soumise à l’approbation du plan de restructuration du capital de SBVE par les actionnaires et les autorités compétentes, ainsi qu’à un certain nombre d’autres conditions suspensives. Le 18 décembre 2006, le Groupe a annoncé la signature d’un accord avec le partenaire chinois Delixi Group, dans le but de créer la joint-venture Delixi Electric. Cette société, détenue à parts égales par les deux groupes sera spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la distribution d’une offre spécifique de produits de basse tension via un réseau dédié sur le marché chinois. La réalisation de cette opération est conditionnée à l’obtention des approbations des autorités de tutelles locales. 11.4.3.2.3. Evolution des taux de change L’évolution des devises par rapport à l’euro a un impact très limité sur l’exercice 2006. En effet, cet impact s’élève à (3) millions d’euros sur le chiffre d’affaires consolidé et à 1 million d’euros sur la marge opérationnelle. 11.4.3.2.4. Chiffre d’affaires Au 31 décembre 2006, le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’élève à 13.730 millions d’euros, en progression de 17,6 % à périmètre et taux de change courants par rapport au 31 décembre 2005. Le Groupe a réalisé en 2006 une croissance organique record de 10,7 %. Les acquisitions contribuent à la croissance du Groupe pour 6,9 %. Evolution du chiffre d’affaires par zone géographique Les données par zone géographique sont présentées après répartition des activités de la division énergie sécurisée. Le chiffre d’affaires de l’Europe s’élève à 6.402 millions d’euros au 31 décembre 2006, en progression de 13,5 % en données courantes. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires augmente de 9,6 % par rapport au 31 décembre 2005. L’excellente performance de l’Europe s’explique par le dynamisme de l’ensemble des marchés finaux. Le Groupe démontre ainsi sa capacité à générer un surplus de croissance grâce à un portefeuille d’offre élargi et notamment au développement des services. La croissance de l’exercice 2006 a été soutenue dans la plupart des pays. Elle est particulièrement élevée au Royaume-Uni et en Espagne, supérieure à 10 %. En Europe de l’Est, la progression du chiffre d’affaires est proche de 13 % grâce au dynamisme du marché de la construction. En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires s’élève à 3.698 millions d’euros, soit une croissance de 21,3 % en données courantes et une croissance organique de 7,5 %. Une demande solide dans la construction non résidentielle compense la décrue du marché résidentiel. Le chiffre d’affaires de la zone Asie-Pacifique s’élève à 2.514 millions d’euros, en progression de 23,8 % en données courantes et de 15,7 % à périmètre et taux de change constants. 94 La région reste portée par un rythme de croissance élevé en Chine, supérieur à 15 %, ainsi qu’en Inde et en Asie du Sud-Est. Ces pays bénéficient de la forte dynamique des investissements dans les infrastructures et l’industrie. La zone Reste du Monde réalise un chiffre d’affaires de 1.116 millions d’euros au 31 décembre 2006, en progression de 16,6 % en données courantes et de 17,6 % à périmètre et taux de change constants. La poursuite de la forte demande au Moyen-Orient, avec de nombreux projets d’infrastructures, en Afrique et en Amérique du Sud, soutient la performance globale de cette région. Evolution du chiffre d’affaires par activité L’activité distribution électrique représente un chiffre d’affaires de 8.605 millions d’euros, soit 62,7 % du chiffre d’affaires du Groupe. Ce chiffre d’affaires a progressé de 17,8 % en données courantes et de 11,8 % à effets de périmètre et taux de change constants. Le chiffre d’affaires de l’activité Automatismes et Contrôle s’élève à 4.456 millions d’euros, en progression de 17,2 % en données courantes. A périmètre et taux de change constants, la croissance est de 7,8 % . L’activité énergie sécurisée a généré un chiffre d’affaires de 668 millions d’euros, en progression de 17,4 % en données courantes et 15,1 % à périmètre et taux de change constants. 11.4.3.2.5. Résultat d’exploitation Les données par zone géographique sont présentées après répartition des activités de la division énergie sécurisée. Le résultat d’exploitation s’élève à 2.001 millions d’euros sur l’exercice 2006 contre 1.565 millions d’euros en 2005, en progression de 27,8 % en données courantes et de 21,1 % à périmètre et taux de change constants. La marge opérationnelle du Groupe progresse de 1,2 point, de 13,4 % à 14,6 %. Le résultat d’exploitation comprend 18 millions d’euros de charge d’amortissement d’actifs incorporels reconnus lors de comptabilisation des regroupements d’entreprises en 2006 contre 13 millions d’euros en 2005. Le Groupe mesure sa performance opérationnelle en excluant les effets de ces regroupements d’entreprises, sur la base de l’indicateur EBITA (Earning Before Interests Taxes and Amortization of purchase accounting intangibles). L’EBITA du Groupe progresse de 1,2 point de 13,5 % à 14,7 %. L’augmentation du coût des matières premières (227 millions d’euros) a été largement compensée par la répercussion sur les prix de vente des produits (141 millions d’euros) et par les gains de productivité réalisés au niveau des opérations industrielles (307 millions d’euros). Le résultat d’exploitation du Groupe intègre 116 millions d’euros de coûts non récurrents liés à des dépréciations d’actifs (35 millions d’euros) et à des programmes de restructuration (81 millions d’euros). Au 31 décembre 2005, ces coûts non récurrents s’élevaient à 115 millions d’euros. Les coûts non récurrents sont principalement liés à la réorganisation de l’activité automatismes et contrôle en Europe pour 16 millions d’euros, à la poursuite des réorganisations industrielles en Europe (France, Angleterre, Italie) sur les activités historiques du Groupe pour 67 millions d’euros et à la réorganisation des activités en Australie pour 7 millions d’euros. Par ailleurs, certains retards et difficultés liés à la mise en œuvre des systèmes d’information ont été provisionnés pour 38 millions d’euros. Au cours de l’exercice 2006, le Groupe a réalisé des plus-values sur la cession d’actifs immobiliers, en particulier le site historique de Telemecanique en région parisienne, pour un montant brut total de 46 millions d’euros. Au 31 décembre 2006, la capitalisation de coûts relatifs à des projets de développement a un impact positif net de 98 millions d’euros sur le résultat d’exploitation, comparable à l’effet de l’exercice 2005 (100 millions d’euros). 11.4.3.2.6. Marge opérationnelle par zone géographique La marge opérationnelle de la zone Europe s’élève à 15,4 % au 31 décembre 2006, en progression de 1,9 point par rapport au 31 décembre 2005. 95 La zone Amérique du Nord réalise une marge opérationnelle de 14,0 % au 31 décembre 2006, en progression de 0,7 point par rapport au 31 décembre 2005. La zone Asie-Pacifique réalise une marge opérationnelle de 13,0 % en progression de 0,1 point par rapport au 31 décembre 2005. La zone Reste du Monde réalise une marge opérationnelle de 15,5 % en 2006 contre 14,0 % en 2005. 11.4.3.2.7. Marge opérationnelle par activité L’activité distribution électrique réalise un taux de marge opérationnelle de 15,3 % en progression de 1,4 point par rapport à 2005. Les entrées de périmètre et les taux de change n’ont pas d’effet sur le taux de marge opérationnelle. L’activité automatismes et contrôle réalise un taux de marge de 13,5 % en 2006, en progression de 0,9 point par rapport à 2005. A périmètre et taux de change constants, la marge opérationnelle aurait été de 13,6 %. L’activité énergie sécurisée réalise un taux de marge de 12,9 % en 2006 en progression de 0,8 point par rapport à 2005. 11.4.3.2.8. Résultat financier Le résultat financier s’élève à (121) millions d’euros au 31 décembre 2006 contre (105) millions d’euros au 31 décembre 2005. La charge d’intérêt nette s’élève à (104) millions d’euros et reste stable par rapport à l’exercice 2005 qui présentait une charge d’intérêt de (103) millions d’euros. Le coût représenté par l’augmentation de l’endettement net moyen (1.700 millions d’euros en 2006 contre 1.070 millions d’euros en 2005) est compensé par un meilleur rendement des placements de trésorerie et par la modification des choix de financement. Par ailleurs, les variations des taux de change et leurs impacts sur les couvertures de change prises par le Groupe ont un effet de (15) millions sur le résultat financier. Enfin, les variations de juste valeur d’instruments financiers n’ont pas d’impact sur le résultat financier de l’exercice 2006. 11.4.3.2.9. Impôts Le taux effectif d’impôt au 31 décembre 2006 s’élève à 28,5 % contre 29,1 % au 31 décembre 2005. 11.4.3.2.10. Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence La quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence s’élève à 2 millions d’euros au 31 décembre 2006. Au 31 décembre 2005, la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence était principalement liée aux résultats de Clipsal Asia. Clipsal Asia est consolidé par intégration globale depuis le 1er janvier 2006. 11.4.3.2.11. Intérêts minoritaires Les intérêts des actionnaires minoritaires dans le résultat net de l’exercice 2006 s’élèvent à (37) millions d’euros. Ils représentent la quote-part de résultats bénéficiaires attribuables principalement aux associés minoritaires de MGE-UPS, Feller AG, EPS Ltd, et de certaines sociétés chinoises. 11.4.3.2.12. Résultat net part du Groupe Le résultat net part du Groupe s’élève à 1.309 millions d’euros, en progression de 31,7 % par rapport au 31 décembre 2005. 11.4.3.2.13. Résultat net par action La progression de 30,5 % du résultat par action de 4,56 à 5,95 euros s’explique par la croissance du résultat net. 96 11.4.4. Evolution de la situation financière 11.4.4.1. Commentaires sur le bilan et le tableau de flux de trésorerie consolidés Le total du bilan consolidé s’élève à 18.964 millions d’euros au 31 décembre 2006, en hausse de 14,1 % par rapport au 31 décembre 2005. Les actifs non courants s’élèvent à 10.413 millions d’euros, soit 54,9 % du total de l’actif, en hausse de 1,8 % par rapport au 31 décembre 2005. 11.4.4.1.1. Ecarts d’acquisition Les écarts d’acquisition s’élèvent à 6.186 millions d’euros, soit 32,6 % du total de l’actif, en augmentation de 307 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2005. L’intégration des acquisitions réalisées en 2006 conduit à une augmentation de 728 millions d’euros. La finalisation de l’affectation du prix d’acquisition de BEI Technologies a conduit à reconnaître des actifs incorporels amortissables pour 72 millions d’euros net d’impôt différés qui viennent en diminution de l’écart d’acquisition reconnu en 2005. Les effets de change conduisent à une diminution des écarts d’acquisition de (324) millions d’euros. L’évaluation des écarts d’acquisition à la clôture de l’exercice n’a pas mis en évidence de perte de valeur. 11.4.4.1.2. Immobilisations corporelles et incorporelles Les immobilisations corporelles et incorporelles s’élèvent à 3.115 millions d’euros, soit 16,4 % du total de l’actif, en augmentation de 7,2 % par rapport au 31 décembre 2005. Actifs incorporels Les marques représentent 760 millions d’euros au 31 décembre 2006, en hausse de 20 millions par rapport à l’exercice 2005. Les principales variations sont liées aux effets des acquisitions pour 46 millions d’euros (dont la marque BEI pour 35 millions d’euros) et des variations des taux de change pour (27) millions d’euros. Les projets de développement de produits inscrits à l’actif du Groupe s’élèvent à 315 millions d’euros en valeur brute au 31 décembre 2006 (264 millions d’euros en valeur nette), compte tenu de la capitalisation des projets en cours pour 121 millions d’euros. Les autres immobilisations incorporelles nettes, principalement composées de logiciels et brevets, augmentent de 75 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2005. Cette variation s’explique principalement par la reconnaissance de fichiers clients et brevets liés à l’acquisition de BEI Technologies pour 67 millions d’euros, par la capitalisation des développements réalisés sur le système commun SAP pour 52 millions d’euros et par des effets négatifs des variations des taux de change pour (28) millions d’euros. Actifs corporels Les immobilisations corporelles nettes représentent 1.615 millions d’euros (1.601 millions d’euros au 31 décembre 2005). Cette stabilité apparente se décompose en une augmentation liée aux acquisitions pour 102 millions d’euros et les effets des variations des taux de change pour (55) millions d’euros. Les investissements nets de l’exercice s’élèvent à 254 millions d’euros. 11.4.4.1.3. Titres mis en équivalence Les titres de participation mis en équivalence s’élèvent à 10 millions d’euros et diminuent de 38 millions d’euros suite à la consolidation par intégration globale de Clipsal Asia depuis le 1er janvier 2006. 11.4.4.1.4. Actifs financiers non courants Les actifs financiers non courants, essentiellement constitués de titres de participation cotés et de prêts et créances liées à des participations, s’élèvent à 430 millions d’euros, en baisse de 167 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2005. 97 L’encaissement du solde du crédit vendeur lié à la cession des titres Legrand pour 177 millions d’euros explique la diminution des prêts et créances liées à des participations. Par ailleurs, les titres de participation restent stables à 316 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 315 millions d’euros au 31 décembre 2005. 11.4.4.1.5. Trésorerie et endettement financier net La capacité d’autofinancement dégagée par l’exploitation s’élève à 1.921 millions d’euros au 31 décembre 2006, progresse de 24,1 % et représente 14,0 % du chiffre d’affaires. La variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation s’élève à (413) millions d’euros : cette augmentation est principalement liée à la croissance des activités. Rapporté au chiffre d’affaires, le besoin en fonds de roulement augmente de 0,2 point ( 21,4 % en 2006 et 21,2 % en 2005). Au total, les opérations d’exploitation génèrent une trésorerie positive de 1.588 millions d’euros en 2006, comparée à 1.325 millions d’euros en 2005, soit une hausse de 19,8 %. Les investissements industriels nets du Groupe, qui incluent les projets de développement capitalisés, représentent un décaissement de (481) millions d’euros soit 3,5 % du chiffre d’affaires contre (476) millions d’euros au 31 décembre 2005. Les opérations d’acquisition de l’exercice représentent un décaissement de (898) millions d’euros, net de la trésorerie acquise. Par ailleurs, les cessions d’actions propres liées aux exercices de stock options ont généré un surplus de trésorerie de 53 millions d’euros au 31 décembre 2006 (décaissement net de (73) millions d’euros au 31 décembre 2005). Les dividendes payés sur la période s’élèvent à (517) millions d’euros (dont (15) millions d’euros versés aux intérêts minoritaires des sociétés détenues), y compris le rappel de précompte mobilier pour (9) millions d’euros. Les autres éléments comprennent principalement le remboursement reçu sur le crédit-vendeur mis en place par le Groupe lors de la cession des titres Legrand en 2002, pour 177 millions d’euros. L’endettement financier net s’élève à 1.835 millions d’euros au 31 décembre 2006, soit 21,1 % des capitaux propres du Groupe. L’endettement financier net est en hausse de 73 millions d’euros ; la trésorerie générée au cours de l’année compense en quasi-totalité les opérations financées. La trésorerie (2.544 millions d’euros) comprend les disponibilités (735 millions d’euros), les valeurs mobilières de placement (1.733 millions d’euros) ainsi que des titres à court terme négociables sur des marchés officiels (76 millions d’euros), constitués d’instruments tels que billets de trésorerie, fonds communs de placement monétaires ou équivalents. Les dettes financières (4.379 millions d’euros) comportent essentiellement des emprunts obligataires (3.688 millions d’euros), dont deux nouveaux emprunts émis en 2006 de 500 millions d’euros chacuns et deux tranches d’EMTN émises en août 2005 pour un montant global de 1.500 millions d’euros ainsi que les dettes sur acquisitions pour 37 millions d’euros (nettes du placement sur compte sequestre correspondant à la dette sur l’acquisition de Clipsal). Les dettes financières exigibles à moins d’un an s’élèvent à 885 millions d’euros au 31 décembre 2006 et sont essentiellement constituées de concours bancaires courants et intérêts courus ainsi que de la part courante des emprunts obligataires pour 450 millions d’euros. 11.4.4.1.6. Capitaux Propres Les capitaux propres, part du Groupe, s’élèvent à 8.717 millions d’euros au 31 décembre 2006, soit 46,0 % du total du bilan. Ils augmentent de 473 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2005, compte tenu : - du versement du dividende 2005 pour (493) millions d’euros ; - du résultat de l’exercice pour 1.309 millions d’euros ; - des augmentations de capital liées aux plans de souscription d’actions pour 61 millions d’euros ; - de la variation de l’autodétention pour 53 millions d’euros ; 98 - de l’effet des variations de change sur les réserves de conversion pour (353) millions d’euros ; - de la réévaluation des instruments financiers (couvertures et titres disponibles à la vente) pour (133) millions d’euros ; et - de la variation des écarts actuariels résultant de l’évaluation des engagements sociaux, pour 24 millions d’euros. Les intérêts minoritaires s’élèvent à 122 millions d’euros et augmentent de 28 millions d’euros compte tenu du résultat de l’exercice de 37 millions d’euros et de la distribution de dividendes (15) millions d’euros. 11.4.4.1.7. Provisions Les provisions, courantes et non courantes, s’élèvent à 1.729 millions d’euros, soit 9,1 % du total bilan, dont 287 millions d’euros présentent une échéance prévisionnelle de décaissement inférieure à un an. Ces provisions sont majoritairement constituées des engagements vis-à-vis du personnel concernant les retraites et soins médicaux pour 1.159 millions d’euros. La diminution des engagements est liée aux effets des conversions pour (41) millions d’euros et à la variation des hypothèses actuarielles utilisées pour le calcul pour (30) millions d’euros. Par ailleurs, les entrées de périmètre ont eu un impact de 27 millions d’euros. Les provisions, hors avantages du personnel, s’élèvent à 570 millions d’euros au 31 décembre 2006. Ces provisions sont notamment destinées à couvrir les risques liés aux produits (garanties, litiges nés de produits défectueux identifiés) pour 145 millions d’euros, les risques économiques pour 161 millions d’euros (risques fiscaux, risques financiers correspondant généralement à des garanties d’actif ou de passif), les risques commerciaux pour 57 millions d’euros (litiges clients et pertes sur contrats à long terme), les opérations de restructuration (85 millions d’euros). Le Groupe a également doté des provisions pour couvrir les difficultés et retards pris dans la mise en œuvre de systèmes d’information pour 38 millions d’euros. D’autre part, le Groupe a pris acte de la décision de la Commission Européenne concernant la participation de deux anciennes filiales à un cartel dans le domaine de certains équipements haute tension et a provisionné l’amende de 8,1 millions d’euros qu’il devra verser. Enfin, les acquisitions de l’exercice se traduisent par l’intégration de 19 millions d’euros de provisions au bilan du Groupe, tandis que l’effet des taux de change s’élève à (20) millions. 11.4.4.1.8. Autres dettes à long terme Les autres dettes à long terme s’élèvent à 90 millions d’euros et correspondent principalement à la dette liée à l’engagement de rachat des actionnaires minoritaires du groupe MGE-UPS (35 millions d’euros) ainsi qu’au montant retenu sur le prix payé pour l’acquisition de Clipsal (47 millions d’euros). Ce montant est placé sur un compte séquestre. 11.4.4.1.9. Impôts différés Les impôts différés actifs s’élèvent à 673 millions d’euros au 31 décembre 2006, et correspondent à des déficits fiscaux reportables activés pour 245 millions d’euros et à l’économie future d’impôt attachée aux provisions pour retraites pour 362 millions d’euros. Les impôts différés passifs s’élèvent à (305) millions d’euros et sont principalement constitués des impôts différés reconnus sur les marques comptabilisées lors des acquisitions. La variation de l’exercice de (174) millions d’euros s’explique principalement par la consommation de déficits fiscaux reportables pour (133) millions d’euros. 11.4.4.2. Commentaires sur les comptes sociaux En 2006, les revenus du portefeuille du Groupe se sont élevés à 557,1 millions d’euros contre 337,8 millions d’euros pour l’exercice précédent. Le résultat courant atteint 663,3 millions d’euros contre 401,8 millions d’euros en 2005. 99 Le résultat net de l’exercice s’élève à 887,8 millions d’euros contre un résultat de 450,8 millions d’euros en 2005. Les capitaux propres avant affectation du résultat s’élèvent au 31 décembre 2006 à 7.298,7 millions d’euros contre 6.848,9 millions d’euros au 31 décembre 2005, prenant en compte le résultat 2006 ainsi que les variations résultant de la distribution de dividendes aux actionnaires et de l’augmentation de capital consécutive aux exercices d’options en 2006 pour 60,7 millions d’euros. 11.4.4.3. Commentaires sur les résultats des participations 11.4.4.3.1. Schneider Electric Industries S.A.S. Le chiffre d’affaires est de 3,0 milliards d’euros en 2006, identique à 2005. Le résultat d’exploitation est de 216,5 millions d’euros contre 278,0 millions d’euros en 2005, en baisse de 22,1 %. Il représente 7,2 % du chiffre d’affaires. Le résultat net est bénéficiaire de 863,2 millions d’euros contre 582,5 millions d’euros en 2005. 11.4.4.3.2. Cofibel Le portefeuille de la société est exclusivement composé de titres Schneider Electric. Le bénéfice courant de l’exercice 2006 atteint 4,8 millions d’euros contre 4,0 millions d’euros en 2005. Le résultat après impôts s’élève à 4,7 millions d’euros contre 3,4 millions d’euros en 2005. 11.4.4.3.3. Cofimines Le bénéfice courant de l’exercice 2006 a atteint 1,7 million d’euros contre 1,1 million d’euros en 2005. Compte tenu de l’impôt, le résultat net est de 1,6 million d’euros identique à 2005. 11.4.4.4. Rémunérations et avantages des mandataires sociaux Les rémunérations et avantages versées aux mandataires sociaux figurent à la section 11.3 Gouvernement d’entreprise de la présente note d’opération. 11.4.5. Perspectives 2007 11.4.5.1. Révision des objectifs du programme d’entreprise Le succès des plans d’actions du programme d’entreprise new2 permet au Groupe de se fixer, pour la période 2007-2008, de nouveaux objectifs financiers : - une croissance organique moyenne du chiffre d’affaires supérieure à 6 % par an (par rapport à un objectif initial de 5 %), grâce notamment au supplément de croissance apporté par APC ; - une marge d’EBITA comprise entre 13 % et 15 % (par rapport à un objectif initial de marge opérationnelle comprise entre 12,5 % et 14,5 %), soit un potentiel d’amélioration de 1 à 1,5 point (par rapport au proforma 2006 incluant APC hors coûts non-récurrents de 13,7 %) dans un environnement économique équivalent ; - une augmentation du retour sur capitaux employés de 2 points (par rapport au proforma 2006 incluant APC de 9,3 % et un objectif initial de 2 à 4 points d’augmentation sur la période de 2005-2008). L’objectif du Groupe est de réaliser une croissance supérieure de 3 points en moyenne à celle de l’économie mondiale mesurée par le PIB qui, sur la base des données historiques, croît d’environ 3 % par an sur moyenne période. L’indicateur EBITA (Earning Before Interests, Taxes and Amortization of purchase accounting intangibles) se définit comme le résultat opérationnel, avant résultat financier, impôts et amortissement des incorporels issus des 100 acquisitions. Le ROCE (Return On Capital Employed) se définit comme l’EBITA après impôts rapporté aux capitaux employés. Les capitaux employés sont la moyenne trimestrielle des capitaux propres, de la dette financière nette et des provisions non courantes. Le Groupe a décidé de changer à partir de 2007 son indicateur de mesure de performance opérationnelle. Par rapport à l’indicateur précédent qui était la marge d’exploitation (ou marge d’EBIT), la marge d’EBITA exclut les charges d’amortissements liées aux regroupements d’entreprises, car le montant de ces charges n’a pas de lien direct avec la performance de la société : elle résulte d’une décision d’affectation de l’écart d’acquisition à certains actifs intangibles et rend difficile la comparaison d’une société acquise à l’autre. L’objectif de distribution de dividende fixé par le plan new2 n’a quant à lui pas fait l’objet de modification. Les charges d’amortissement des incorporels issus des acquisitions se sont élevées à 13 millions d’euros en 2005 et 18 millions d’euros en 2006. Mesuré en terme de marge d’EBITA, l’objectif initial de rentabilité du programme new2 aurait été une fourchette comprise entre 12,6 % et 14,6 %. 11.4.5.2. Hypothèses ayant permis l’élaboration des informations prévisionnelles Les perspectives et objectifs présentés ci-dessus reposent principalement sur les hypothèses suivantes : (i) consolidation par intégration globale d’APC à compter du 15 février 2007 ; (ii) à l’exception de l’intégration d’APC, les données ont été élaborées à périmètre constant ; (iii) les parités prévisionnelles de change ont été élaborées au niveau du Groupe. En particulier, la parité Dollar américain/Euro a été établie à 1,32 pour l’exercice 2007 ; (iv) les anticipations de croissance de chiffre d’affaires ont été calculées par référence à l’évolution de l’indice de croissance économique mondiale (mesurée par le PIB) ; (v) certaines évolutions tarifaires ont été projetées afin de compenser la hausse du prix des matières premières, et en particulier l’augmentation du prix du cuivre ; (vi) le Groupe prévoit que l’évolution de son mix activités devrait avoir un effet négatif sur sa marge ; (vii) la poursuite de la politique de maîtrise des coûts de structure, des plans d’efficacité industrielle devraient avoir un effet positif sur la marge. Certaines de ces données, hypothèses et estimations émanent ou reposent, en tout ou partie, sur des appréciations ou des décisions des organes dirigeants du Groupe et de ses filiales, qui pourraient évoluer ou être modifiées dans le futur. Les prévisions, objectifs, déclarations et informations prospectives résumés ci-dessus sont notamment fondés sur les données, hypothèses et estimations énoncées ci-avant et considérées comme raisonnables par le Groupe. Le lecteur est mis en garde sur le fait que ces déclarations prospectives dépendent de circonstances ou de faits qui devraient se produire dans le futur. Ces déclarations ne sont pas des données historiques et ne doivent pas être interprétées comme des garanties que les prévisions annoncées se produiront et/ou que les objectifs seront atteints. Par nature, ces données, hypothèses et estimations, ainsi que l’ensemble des éléments pris en compte pour la détermination desdits objectifs, déclarations et informations prospectives, pourraient ne pas se réaliser, et sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiés en raison des incertitudes liées notamment à l’environnement économique, financier, concurrentiel du Groupe. De plus, la réalisation de certains risques décrits au chapitre 2 et aux sections 11.1.1 et 11.1.2 de la note d’opération pourraient avoir un impact sur les activités du Groupe et sur la réalisation des objectifs, déclarations et informations prospectives énoncés ci-dessus. 11.4.6. Rapport des commissaires aux comptes sur les prévisions de résultat Monsieur le président du directoire, En notre qualité de commissaires aux comptes et en application du règlement (CE) 809/2004, nous avons établi le présent rapport sur les prévisions de résultat de la société Schneider Electric S.A. incluses dans la partie 11.4 de son prospectus daté du 7 mars 2007. 101 Ces prévisions et les hypothèses significatives qui les sous-tendent ont été établies sous votre responsabilité, en application des dispositions du règlement (CE) 809/2004 et des recommandations CESR relatives aux prévisions. Il nous appartient d’exprimer, dans les termes requis par l’annexe I, point 13.3 du règlement (CE) 809/2004, une conclusion sur le caractère adéquat de l’établissement de ces prévisions. Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Ces travaux ont comporté une évaluation des procédures mises en place par la direction pour l’établissement des prévisions ainsi que la mise en œuvre de diligences permettant de s’assurer de la conformité des méthodes comptables utilisées avec celles suivies pour l’établissement des informations historiques de la société Schneider Electric S.A. Ils ont également consisté à nous entretenir avec la direction du groupe Schneider Electric de ces prévisions pour collecter les informations et les explications que nous avons estimées nécessaires permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les prévisions sont adéquatement établies sur la base des hypothèses qui sont énoncées. Nous rappelons que, s’agissant de prévisions présentant par nature un caractère incertain, les réalisations différeront parfois de manière significative des prévisions présentées et que nous n’exprimons aucune conclusion sur la possibilité de réalisation de ces prévisions. A notre avis : - Les prévisions ont été adéquatement établies sur la base indiquée. - La base comptable utilisée aux fins de cette prévision est conforme aux méthodes comptables appliquées par la société Schneider Electric S.A. Ce rapport est émis aux seules fins de l’offre au public en France et dans les autres pays de l’Union européenne dans lequel le prospectus visé par l’AMF serait notifié et ne peut être utilisé dans un autre contexte. Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 7 mars 2007 Les Commissaires aux Comptes MAZARS & GUERARD Pierre Sardet Jean-Louis Simon ERNST & YOUNG et Autres Christian Chochon 102 Pierre Jouanne 11.5. COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2006 11.5.1. Compte de résultat consolidé (en millions d’euros sauf le résultat par action) 2006 2005* 2004 13 729,7 11 678,8 10 349,3 (8 050,6) (6 923,8) (6 177,4) 5 679,1 4 755,0 4 171,9 (327,6) (273,7) (295,1) (3 234,8) (2 812,8) (2 549,7) (116,0) (103,2) (40,7) Résultat d’exploitation 2 000,7 1 565,3 1 286,4 Coût de la dette financière nette Autres produits et charges financiers (104,0) (16,9) (103,1) (1,5) (64,4) 5,1 Chiffre d’affaires (note 22) Coûts des ventes Marge brute Recherche et développement (note 23) Frais généraux et commerciaux Autres produits et charges d’exploitation (note 25) Résultat financier (note 26) (120,9) (104,6) (59,3) Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence (note 7) 1,9 (3,6) (3,6) 1 881,7 1 457,1 1 223,5 (535,1) (427,5) (365,2) 1 346,6 1 029,5 858,3 1 346,6 1 029,5 858,3 1 309,4 37,2 994,3 35,2 823,9 34,4 Résultat avant impôts Impôts sur les sociétés (note 12) Résultat net des activités poursuivies Résultat des activités abandonnées Résultat net consolidé -dont part du Groupe -dont intérêts minoritaires Résultat net (part de Schneider Electric SA) par action (en euros/ action) (note 14.3) 5,95 4,56 3,73 Résultat net (part de Schneider Electric SA) après dilution (en euros/action) (note 14.3) 5,90 4,54 3,72 * Application des normes IAS 32/39 à partir du 1er janvier 2005 sans retraitement de l’exercice 2004 (Note 2). L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. 103 11.5.2. Tableau des flux de trésorerie (en millions d’euros) I - Trésorerie provenant des activités d’exploitation : 2006 2005 * 2004 Résultat net - part du groupe Part des minoritaires Perte/(profit) des sociétés mises en équivalence net des dividendes reçus Produits et charges n’ayant pas entraîné de flux de trésorerie : Amortissements des immobilisations corporelles Amortissements des immobilisations incorporelles Perte de valeur des actifs non courants Augmentation/(diminution) des provisions Variation des impôts différés (Plus) ou moins-values sur cessions d’actifs immobilisés Autres éléments 1 309,4 37,2 994,3 35,2 823,9 34,4 (1,9) 2,8 3,5 282,1 110,4 32,2 80,7 99,0 (38,0) 10,2 279,3 88,8 20,7 22,5 97,0 (0,7) 8,2 285,7 76,7 (27,7) 78,1 (9,0) 16,5 Autofinancement d’exploitation 1 921,3 1 548,1 1 282,1 Diminution/(augmentation) des créances d’exploitation Diminution/(augmentation) des stocks et travaux en cours (Diminution)/augmentation des dettes d’exploitation Autres actifs et passifs courants (255,8) (382,5) 225,0 79,9 (185,0) (85,2) 165,6 (118,8) (186,0) (162,1) 37,9 212,2 Variation du besoin en fonds de roulement (333,4) (223,4) (98,0) 1 587,9 1 324,7 1 184,1 Acquisitions d’immobilisations corporelles Cessions d’immobilisations corporelles Acquisitions d’immobilisations incorporelles Cessions d’immobilisations incorporelles (330,1) 76,6 (225,4) (2,0) (308,1) 45,2 (213,7) 0,6 (277,8) 45,1 (97,2) 0,4 Investissement net d’exploitation (480,9) (476,0) (329,5) Investissement financier net (note 3) Autres opérations financières à long terme Actifs de retraite à long terme (897,8) 163,1 (19,6) (1 267,3) (20,7) (48,1) (800,9) (25,5) (13,4) Sous-total (754,3) (1 336,1) (839,8) (1 235,2) (1 812,1) (1 169,3) 996,8 (148,7) 52,9 298,5 76,5 (502,6) (14,6) 1 490,9 (70,4) (73,2) (76,1) 22,4 (395,4) (22,9) (1 352,3) (278,2) (49,6) 61,0 (334,2) (23,3) Total I II - Trésorerie (affectée aux) produite par des opérations d’investissement : Total II III - Trésorerie (affectée aux) produite par des opérations de financement : Emission d’emprunts (note 17) Remboursement d’emprunts Vente/(achat) d’actions propres Augmentation/(diminution) des autres dettes financières Augmentation/(réduction) de capital en numéraire Dividendes versés : Schneider Electric SA (1) Minoritaires Total III 758,8 875,3 (1 976,6) Total IV 11,5 (31,1) 6,0 Variation nette de trésorerie : I + II + III + IV 1 123,0 356,8 (1 955,8) Trésorerie nette en début de période Variation de trésorerie 1 303,3 1 123,0 946,5 356,8 2 902,4 (1 955,9) 2 426,2 1 303,3 946,5 IV - Effet net des conversions : Trésorerie nette en fin de période note 13 (1) Y compris un rappel de précompte mobilier. * Application des normes IAS 32/39 à partir du 1er janvier 2005 sans retraitement de l’exercice 2004 (Note 2). L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. 104 11.5.3 Bilan consolidé (en millions d’euros) ACTIF 31.12.06 31.12.05 01.01.05 * 31.12.04 Actif non courant : Ecarts d’acquisition, nets (note 4) 6 185,7 5 878,8 4 539,0 4 462,3 Immobilisations incorporelles, nettes Immobilisations corporelles, nettes Immobilisations destinées à la vente (note 5) (note 6) (note 6) 1 493,1 1 615,1 6,4 1 299,1 1 600,6 6,8 894,5 1 456,7 7,6 894,5 1 456,7 7,6 3 114,6 2 906,5 2 358,8 2 358,8 Immobilisations corporelles et incorporelles nettes Titres de participation mis en équivalence (note 7) 10,2 48,2 65,3 65,3 Actifs financiers disponibles à la vente Autres actifs financiers non courants (note 8) (note 8) 315,7 114,2 315,4 281,4 198,5 288,1 154,3 288,1 429,9 596,8 486,6 442,4 672,8 795,0 832,7 830,3 10 413,2 10 225,3 8 282,4 8 159,1 2 055,9 2 882,8 994,8 73,5 2 544,1 1 636,6 2 586,7 783,0 0,0 1 383,2 1 409,4 2 135,7 550,8 0,0 975,8 1 409,4 2 135,7 529,1 0,0 1 062,8 Total actif courant 8 551,1 6 389,5 5 071,7 5 137,0 Total de l’Actif 18 964,3 16 614,8 13 354,1 13 296,1 Actifs financiers non courants Actifs d’impôt différé (note 12) Total actif non courant Actif courant : Stocks et en-cours Clients et créances d’exploitation Autres créances et charges constatées d’avance Actif financier courant Trésorerie et équivalents de trésorerie * (note 9) (note 10) (note 11) (note 8) (note 13) Application des normes IAS 32/39 à partir du 1er janvier 2005 (Note 2). L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. 105 (en millions d’euros) PASSIF 31.12.06 31.12.05 01.01.05 * 31.12.04 Capitaux propres Capital social Primes d’émission, de fusion, d’apport Réserves consolidées et autres réserves Réserves de conversion (note 14) 1 821,6 4 121,0 2 925,9 (152,0) 1 813,0 4 069,0 2 160,8 200,8 1 809,6 4 049,9 1 571,1 (84,3) 1 809,6 4 049,9 1 620,1 (84,5) 8 716,5 8 243,6 7 346,3 7 395,1 121,6 93,9 76,2 72,8 8 838,1 8 337,5 7 422,5 7 467,9 1 159,0 283,1 1 200,4 210,0 1 026,2 192,3 1 026,2 192,3 1 442,1 1 410,4 1 218,5 1 218,5 3 237,9 0,0 219,2 2 691,1 63,6 1 200,0 72,5 1 200,0 73,3 24,9 3 457,1 2 754,7 1 272,5 1 298,2 305,3 90,2 259,4 178,8 225,9 177,7 203,2 104,4 Total passifs non courants 5 294,6 4 603,3 2 894,6 2 824,3 Dettes courantes Fournisseurs et dettes d’exploitation Dettes fiscales et sociales Provisions courantes Autres dettes courantes Dettes financières courantes 1 948,5 1 206,5 286,7 505,3 884,6 1 710,8 1 093,1 276,7 340,5 252,9 1 384,4 849,5 236,5 338,9 227,7 1 384,4 849,5 236,5 279,2 254,3 4 831,6 3 674,0 3 037,0 3 003,9 Total capitaux propres (part de Schneider Electric SA) Intérêts minoritaires Total capitaux propres Provisions non courantes Provisions pour retraites et engagements assimilés Provisions non courantes (note 15) (note 16) Provisions non courantes Dettes financières non courantes Emprunts obligataires Titres à durée indéterminée Dettes financières à plus d’un an (note 17) (note 17) (note 17) Dettes financières non courantes Passifs d’impôt différé Autres dettes à long terme (note 12) (note 18) (note 16) (note 17) Total passifs courants Total du Passif * 18 964,3 16 614,8 Application des normes IAS 32/39 à partir du 1er janvier 2005 (Note 2). L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. 106 13 354,1 13 296,1 11.5.4. Variation des capitaux propres consolidés et des intérêts minoritaires (en millions d’euros sauf nombre d’actions) Nombre Capital Primes Réserves Réserves Autres Réserves Capitaux Intérêts TOTAL d’actions d’émission consolidées d’actions réserves de propres minoritaires (milliers) de fusion propres conversion (part du d’apport Groupe) 31 décembre 2004 - IFRS hors IAS 32/39 226 194,2 1 809,6 4 049,9 Retraitements d’application IAS 32/39 (note 2) -Actions propres -Couverture de change -Réévaluation des instruments financiers disponibles à la vente -Couverture métaux -SWAP de taux -Put sur minoritaires MGE -Différences de conversion 1er janvier 2005 - IFRS y compris IAS 32/39 226 194,2 1 809,6 4 049,9 1 793,6 (286,7) 64,2 425,0 3,4 0,2 29,0 5,0 (5,0) 3,4 0,2 (84,3) 7 346,3 76,2 7 422,5 994,3 35,2 1 029,5 285,1 35,6 285,1 8,3 35,6 293,4 285,1 1 315,0 43,5 1 358,5 19,1 (395,4) (418,3) (68,7) 16,8 7,1 (2,9) (68,7) 16,8 4,2 8 243,6 93,9 8 337,5 1 309,4 37,2 1 346,6 (352,8) (109,2) (352,8) (10,1) (109,2) (362,9) (352,8) 847,4 27,1 874,5 7,1 2 399,6 (338,6) 99,8 200,8 1 309,4 (109,2) 1 309,4 1 079,1 8,6 (109,2) 52,0 60,6 (493,0) (493,0) 52,9 20,8 (15,8) 227 698,3 1 821,6 4 121,0 22,5 (22,9) (68,7) 16,8 4 069,0 3,4 22,5 (395,4) 226 619,2 1 813,0 3 200,2 (264,9) (9,4) 7 467,9 29,0 5,0 (5,0) 0,0 0,2 35,6 35,6 72,8 (87,0) 9,0 994,3 994,3 7 395,1 (87,0) 9,0 7,9 (5,0) Total des produits et charges comptabilisés (résultat complet) 31 décembre 2006 (84,5) 29,0 5,0 Résultat net de l’exercice Variations de valeur reconnues directement en capitaux propres (Note 14) Différences de conversion Plans de souscription d’actions (note 14) Dividendes distribués (note 14) Variation de l’auto détention (note 14) Stock options (note 14) Autres (1) 22,3 (87,0) Total des produits et charges comptabilisés (résultat complet) 31 décembre 2005 (199,7) 1,1 Résultat net de l’exercice Variations de valeur reconnues directement en capitaux propres (Note 14) Différences de conversion Plans de souscription d’actions (note 14) Dividendes distribués (note 14) Variation de l’auto détention (note 14) Stock options (note 14) Autres 1 797,5 (152,0) 60,6 (14,6) (507,6) 52,9 20,8 (15,8) 15,2 52,9 20,8 (0,6) 8 716,5 121,6 8 838,1 (1) dont (24) millions d’effet dimpôt sur éléments initialement comptabilisés en capitaux propres et 7 millions d’effet des plus values sur actions propres. L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. 107 11.5.5. Note 1 Note 2 Note 3 Note 4 Note 5 Note 6 Note 7 Note 8 Note 9 Note 10 Note 11 Note 12 Note 13 Note 14 Note 15 Note 16 Note 17 Note 18 Note 19 Note 20 Note 21 Note 22 Note 23 Note 24 Note 25 Note 26 Note 27 Note 28 Note 29 Note 30 - Annexe aux comptes consolidés Principes Comptables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Application des normes IAS 32 et IAS 39 au 1er janvier 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Evolution du périmètre de consolidation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ecarts d’acquisition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Immobilisations incorporelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Immobilisations corporelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Titres de participation mis en équivalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Actifs financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Stocks et En-cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Clients et créances d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Autres créances et charges constatées d’avance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Impôt sur les sociétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Trésorerie et équivalents de trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Capitaux propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Provisions pour retraites et engagements assimilés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Provisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dettes financières (courantes et non courantes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Autres dettes à long terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Engagements et passifs éventuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Instruments financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Opérations avec des parties liées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Information sectorielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Recherche et développement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dotations aux amortissements et aux provisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Autres produits et charges d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Résultat financier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Effectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Evénements postérieurs à la clôture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Effets de la transition au référentiel IFRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Liste des principales sociétés consolidées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 109 119 121 125 127 128 130 130 132 132 132 133 134 135 139 144 145 147 147 148 150 150 151 152 152 153 153 154 154 164 Les montants sont exprimés en millions d’euros sauf mention contraire. L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés. Les états financiers consolidés du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2006 ont été arrêtés par le directoire du 16 février 2007 et examinés par le conseil de surveillance du 20 février 2007 et seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 26 avril 2007. Les activités principales du Groupe sont décrites au chapitre 1 du rapport annuel figurant dans le Document de Référence. Note 1 - Principes Comptables 1.1. Référentiel comptable En application des règlements européens 1606/2002 et 1725/2003, les états financiers consolidés du Groupe sont préparés en conformité avec les normes comptables internationales applicables au sein de l’Union Européenne au 31 décembre 2006. Les normes comptables internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS (International Accounting Standards) et leurs interprétations (Standards Interpretations Committee et International Financial Reporting Financial Committee). Les principes et méthodes comptables du Groupe sont décrits ci-après. Le bilan d’ouverture au 1er janvier 2004 a été retraité conformément aux dispositions de la norme IFRS 1 Première adoption des IFRS, sur la base des normes et interprétations applicables au 31 décembre 2005. Conformément à la recommandation de l’AMF pendant la période de transition, les options retenues pour la première application des normes internationales au 1er janvier 2004, ainsi que la nature et l’incidence des changements de principes et méthodes comptables sur le bilan d’ouverture et de clôture, et les résultats de l’exercice 2004 établis selon le référentiel comptable français, ont été présentés dans le rapport annuel de l’exercice 2004. Ces éléments sont rappelés en note 29. Les normes IAS 32 et 39 ont été appliquées à compter du 1er janvier 2005, sans retraitement de l’exercice 2004, conformément à la possibilité laissée par la norme IFRS 1. L’effet de ce changement de méthode a été comptabilisé dans les capitaux propres au 1er janvier 2005 et est décrit à la note 2. Dans la mesure où l’exercice 2004 n’est pas retraité, l’information donnée au titre de cet exercice n’est pas comparable. L’effet de ces normes sur le résultat de l’exercice 2005 n’est cependant pas significatif (note 29). Le Groupe applique l’amendement de la norme IAS 19 relatif aux gains et pertes actuariels depuis le 1er janvier 2004, et l’amendement de la norme IAS 39 relatif aux couvertures de flux intragroupe et à la juste valeur depuis le 1er janvier 2005. Enfin, le Groupe a décidé de ne pas appliquer par anticipation l’amendement à la norme IAS 1 - Capital Disclosures, la norme IFRS 7 - Financial Instruments : Disclosures (applicables de manière obligatoire à partir du 1er janvier 2007). L’adoption par anticipation des interprétations IFRIC 6 – Liabilities arising from participating in a specific market et IFRIC 4 – Determining whether an arrangement contains a lease n’a pas eu d’incidence sur les comptes du Groupe. La norme IFRS 8 publiée en Novembre 2006, n’ayant pas été adoptée par l’Union Européenne, n’a pas été appliquée par anticipation par le Groupe. Les états de synthèse portent sur les comptes établis selon les normes IFRS au 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005 et sur les comptes au 31 décembre 2004 retraités aux normes IFRS. La réconciliation des comptes au 31 décembre 2004 entre normes françaises et normes IFRS est reprise à la note 29. 1.2. Bases d’évaluation Les états financiers sont préparés selon le principe du coût historique, à l’exception des instruments dérivés et des actifs financiers disponibles à la vente qui ont été évalués à leur juste valeur. Les passifs financiers sont évalués selon le principe du coût amorti. Les valeurs comptables des actifs et passifs couverts et de leurs instruments de couverture sont évaluées à la juste valeur. 109 1.3. Utilisation d’estimations et hypothèses La préparation des états financiers implique que la direction du Groupe ou des filiales procède à des estimations et retienne certaines hypothèses qui ont une incidence sur les montants d’actifs et de passifs inscrits au bilan consolidé, les montants de charges et de produits du compte de résultat et les engagements relatifs à la période arrêtée. Les résultats réels ultérieurs pourraient être différents. Ces hypothèses concernent principalement : - l’évaluation de la valeur recouvrable des écarts d’acquisition, immobilisations corporelles et immobilisations incorporelles (note 1.10) ; - la valeur de réalisation des stocks et travaux en-cours (note 1.12) ; - la valeur recouvrable des créances d’exploitation (note 1.13) ; - l’évaluation des paiements fondés sur des actions (note 1.18) ; - l’estimation des provisions pour risques et charges, et en particulier les provisions pour garantie (note 1.19) ; - l’évaluation des engagements de retraite (note 15). 1.4. Principes de consolidation Les filiales sur lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Le contrôle exclusif s’entend comme un contrôle exercé par tout moyen, tel que la détention d’un intérêt majoritaire en droits de vote, la détention d’intérêts minoritaires significatifs, ou des contrats ou accords avec les autres actionnaires. Les participations dans lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint avec un nombre limité d’autres actionnaires, telles que sociétés en participation et accords de coopération, sont comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence conformément au traitement alternatif prévu par la norme IAS 31- Participations dans les coentreprises. Les participations sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont comptabilisées en appliquant la méthode de la mise en équivalence. L’influence notable est présumée établie lorsque le Groupe détient plus de 20 % des droits de vote. Les acquisitions ou cessions de sociétés intervenues en cours d’exercice sont prises en compte dans les états financiers consolidés à partir de la date de prise ou jusqu’à la date de perte du contrôle effectif. Les opérations et soldes intragroupe sont éliminés. La liste des filiales et participations consolidées est présentée en note 30. Certaines filiales non significatives au regard du Groupe ne sont pas consolidées. La consolidation est réalisée à partir de comptes clos au 31 décembre de l’exercice. 1.5. Regroupements d’entreprises Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, conformément aux dispositions de la norme IFRS 3 - Regroupements d’entreprises. Les actifs, passifs, et passifs éventuels de l’entité acquise sont comptabilisés à leur juste valeur, au terme d’une période d’évaluation pouvant atteindre 12 mois suivant la date d’acquisition. La différence existant entre le coût d’acquisition et la part du Groupe dans la juste valeur des actifs et passifs à la date d’acquisition est comptabilisée en écart d’acquisition. Lorsque le coût d’acquisition est inférieur à la juste valeur des actifs et passifs identifiés acquis, l’écart est immédiatement reconnu en résultat. 110 Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis et sont soumis à des tests de dépréciation dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié et au minimum une fois par an (note 1.10 ci-dessous). Le cas échéant, les pertes de valeur sont comptabilisées dans le poste Autres produits et charges d’exploitation. 1.6. Conversion des états financiers des filiales étrangères La devise d’établissement des comptes consolidés est l’euro. Les états financiers des filiales utilisant une monnaie fonctionnelle différente sont convertis en euros en utilisant : - le cours officiel à la date de clôture pour les actifs et passifs ; et - le cours moyen de l’exercice pour les éléments du compte de résultat et du tableau de flux de trésorerie. Les différences de conversion résultant de l’application de ces cours sont enregistrées dans le poste Réserves de conversion dans les capitaux propres consolidés. 1.7. Transactions en devises étrangères Les transactions en devises étrangères sont enregistrées en utilisant les taux de change applicables à la date d’enregistrement des transactions ou le cours de couverture. A la clôture, les montants à payer ou à recevoir libellés en monnaies étrangères sont convertis en euros au taux de change de clôture ou au taux de couverture. Les différences de conversion relatives aux transactions en devises étrangères sont enregistrées dans le résultat financier. Le traitement des couvertures de change est précisé en note 1.21. 1.8. ➣ Immobilisations incorporelles Immobilisations incorporelles acquises séparément ou dans le cadre d’un regroupement d’entreprises Les immobilisations incorporelles acquises séparément sont enregistrées au bilan à leur coût historique. Elles sont ensuite évaluées au coût amorti, selon le traitement de référence de la norme IAS 38 - Immobilisations incorporelles. Les actifs incorporels (principalement des marques et des listes clients) acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises sont enregistrés au bilan à leur juste valeur, déterminée sur la base d’évaluations externes. Ces évaluations sont réalisées selon les méthodes généralement admises, fondées sur les revenus futurs. Leur valeur fait l’objet d’un suivi régulier afin de s’assurer qu’aucune perte de valeur ne doit être comptabilisée. Les immobilisations incorporelles, à l’exception des marques, sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité, en tenant compte le cas échéant de la durée de leur protection par des dispositions légales et réglementaires. L’amortissement de ces incorporels est comptabilisé en coût des ventes ou en frais administratifs et commerciaux selon leur nature. La valeur des immobilisations incorporelles amorties est testée dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié. Les pertes de valeur résultant des tests d’évaluation sont comptabilisées le cas échéant en autres produits et charges d’exploitation. Marques Les marques acquises dans le cadre de regroupements d’entreprises ne sont pas amorties lorsque leur durée de vie présente un caractère indéterminé. Les critères qui permettent de fixer le caractère indéterminé ou non de la durée de vie de ces marques, et le cas échéant leur durée de vie, sont les suivants : - notoriété de la marque ; et - pérennité de la marque en fonction de la stratégie d’intégration de la marque acquise au portefeuille de marques du Groupe. 111 La valeur des marques est testée au minimum une fois par an et dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié. Le cas échéant, une dépréciation exceptionnelle est comptabilisée. ➣ Immobilisations incorporelles générées en interne Dépenses de recherche et développement Les dépenses de recherche sont comptabilisées en charge au moment où elles sont encourues. Les dépenses de développement de nouveaux projets sont immobilisées dès lors que les critères suivants sont strictement respectés : - le projet est nettement identifié et les coûts qui s’y rapportent sont individualisés et suivis de façon fiable ; - la faisabilité technique du projet est démontrée et le Groupe a l’intention et la capacité financière de terminer le projet et d’utiliser ou vendre les produits issus de ce projet ; - il est probable que le projet développé génèrera des avantages économiques futurs qui bénéficieront au Groupe. Les frais de développement ne répondant pas à ces critères sont enregistrés en charge de l’exercice au cours duquel ils sont encourus. Les projets de développement capitalisés sont amortis sur la durée de vie de la technologie sous-jacente, comprise généralement entre 3 et 10 ans. L’amortissement des projets ainsi capitalisés est incorporé au prix de revient des produits correspondants et enregistré en coûts des ventes lorsque les produits sont vendus. Mise en place de progiciels Les coûts (internes et externes) se rapportant à la mise en place de progiciels de type ERP (progiciels intégrés) sont immobilisés dès lors qu’ils se rapportent à la phase de programmation, de codification et de tests. Ils sont amortis sur la période d’usage de tels progiciels. 1.9. Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont principalement composées de terrains, constructions et matériels de production et sont enregistrées à leur coût d’acquisition, diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeur, selon le traitement de référence de la norme IAS 16 – Immobilisations corporelles. Les amortissements sont calculés selon le mode linéaire au niveau des composants ayant des durées d’utilisation distinctes qui constituent les immobilisations. Ces durées correspondent en général aux durées d’utilité suivantes : Constructions : 20 à 40 ans, Installations techniques, matériels et outillages : 3 à 10 ans, Autres : 3 à 12 ans. Les durées d’utilité des immobilisations corporelles directement rattachées à l’activité (lignes de production par exemple) tiennent compte des cycles de vie estimés des produits. Les durées d’utilité des immobilisations corporelles sont revues périodiquement et peuvent être modifiées prospectivement selon les circonstances. Il est tenu compte de la valeur résiduelle des immobilisations dans le calcul des amortissements lorsque cette valeur résiduelle est jugée significative. Les amortissements sont comptabilisés en charge de l’exercice ou sont incorporés au coût de production des stocks ou au prix de revient des immobilisations incorporelles générées en interne. Ils sont donc comptabilisés au compte de résultat en coût des ventes, en coût de recherche et développement ou en frais généraux et commerciaux selon les cas. 112 Les immobilisations corporelles font l’objet de tests de dépréciation dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié. Le cas échéant, une dépréciation complémentaire est comptabilisée au compte de résultat dans la rubrique autres produits et charges d’exploitation. ➣ Immobilisations destinées à la vente Les immobilisations destinées à la vente ne sont plus amorties et sont présentées distinctement au bilan, sur la ligne immobilisations destinées à la vente pour une valeur égale au plus faible montant entre leur coût amorti et leur valeur nette de réalisation. ➣ Contrats de location Les biens utilisés dans le cadre de contrats de location sont immobilisés, en contrepartie d’une dette financière, lorsque les contrats de location ont pour effet de transférer au Groupe la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de ces biens. Les contrats de locations dans lesquels les risques et avantages ne sont pas transférés au Groupe sont classés en location simple. Les paiements au titre des locations simples sont comptabilisés en charge de façon linéaire sur la durée du contrat. ➣ Coûts d’emprunt Les coûts d’emprunt encourus pendant la période de construction et d’acquisition des actifs corporels et incorporels sont comptabilisés en charge lorsqu’ils sont encourus, conformément au traitement de référence de la norme IAS 23 – Coûts d’emprunt. 1.10. Dépréciations d’actifs Le Groupe procède, conformément à la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs, à l’évaluation de la recouvrabilité de ses actifs long terme selon le processus suivant : - pour les actifs corporels et incorporels amortis, le Groupe évalue à chaque clôture s’il existe un indice de perte de valeur sur ces immobilisations. Ces indices sont identifiés par rapport à des critères externes ou internes. Le cas échéant, un test de dépréciation est réalisé en comparant la valeur nette comptable à la valeur recouvrable, qui correspond à la plus élevée des deux valeurs suivantes : prix de vente diminué du coût de cession ou valeur d’utilité. - pour les actifs incorporels non amortis et les écarts d’acquisition, un test de dépréciation est effectué au minimum une fois par an et dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifié. La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futurs qui seront générés par les actifs testés, généralement sur une durée n’excédant pas 5 ans. Ces flux de trésorerie futurs résultent des hypothèses économiques et des conditions d’exploitation prévisionnelles retenues par la direction du Groupe. L’actualisation est réalisée à un taux correspondant au coût moyen pondéré du capital du Groupe à la date d’évaluation (7,5 % au 31 décembre 2006 et 2005 et 8,5 % au 31 décembre 2004) majoré d’une prime de risque en fonction de la zone géographique considérée. Les tests de dépréciation sont réalisés au niveau des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ces actifs peuvent être affectés. L’UGT est le plus petit groupe d’actifs qui inclut l’actif testé et qui génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs. Les unités génératrices de trésorerie correspondent généralement aux divisions opérationnelles (Europe, Amérique du Nord, Asie-Pacifique, Reste du Monde). Les activités des plateformes de croissance constituent par ailleurs chacune une UGT. Les écarts d’acquisition sont affectés au moment de leur première comptabilisation. L’affectation aux UGT est cohérente avec la manière dont le management du Groupe suit la performance des opérations et apprécie les synergies liées aux acquisitions. Une perte de valeur est comptabilisée dès lors que la valeur recouvrable d’un actif ou d’une UGT est inférieure à sa valeur comptable. Lorsque l’UGT testée comporte un écart d’acquisition, la dépréciation lui est affectée prioritairement. Les écarts d’acquisitions du Groupe sont majoritairement affectés à des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) localisées en Europe et aux États-Unis. Les tests pratiqués sur les écarts d’acquisition affectés aux UGT 113 européennes et américaines sont réalisés avec un taux d’actualisation égal au coût moyen pondéré du capital du Groupe, sans prime de risque. Par ailleurs, sur ces UGT, le taux de croissance à l’infini est égal à 2 % et n’a pas évolué par rapport à l’exercice précédent. 1.11. Actifs financiers non courants Les titres de participation dans des sociétés non consolidées sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente. Ils sont initialement enregistrés au coût d’acquisition, puis évalués ultérieurement à leur juste valeur, lorsque celle-ci peut être déterminée de façon fiable. Pour les titres cotés sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée de façon fiable et correspond au cours de bourse à la date de clôture. Lorsque la juste valeur ne peut pas être évaluée de façon fiable, les titres sont maintenus à leur coût net des dépréciations éventuelles. Dans ce cas, la valeur recouvrable est déterminée en fonction de la part du Groupe dans l’actif net, la rentabilité future attendue et les perspectives de développement de l’entité représentative de l’investissement. Cette règle est notamment appliquée pour les titres non cotés. Les variations de juste valeur sont comptabilisées dans une rubrique séparée des capitaux propres (autres réserves) jusqu’à la cession effective des titres, date à laquelle elles sont recyclées en résultat. Par ailleurs, lorsqu’une perte de valeur identifiée est considérée comme durable au regard des circonstances, celle-ci est comptabilisée en résultat financier. Les prêts, présentés en autres actifs financiers non courants, sont comptabilisés au coût amorti et font l’objet d’une dépréciation s’il existe une indication objective de perte de valeur. Les créances financières à long terme sont actualisées lorsque l’effet de l’actualisation est jugé significatif. 1.12. Stocks et travaux en cours Les stocks et travaux en cours sont évalués au plus bas de leur coût d’entrée (coût d’acquisition ou coût de production généralement déterminé selon la méthode du prix moyen pondéré) ou de leur valeur de réalisation nette estimée. La valeur nette de réalisation est égale au prix de vente estimé net des coûts restant à encourir pour l’achèvement des produits et/ou la réalisation de la vente. Les pertes de valeur des stocks sont comptabilisées en coût des ventes pour la part matière et en frais généraux et commerciaux pour les produits finis. Le coût des travaux en cours, produits finis et semi-finis, comprend les coûts des matières et de la main d’œuvre directe, les coûts de sous-traitance, l’ensemble des frais généraux de production sur la base de la capacité normale de production et la part des coûts de recherche et développement rattachable au processus de production (correspondant à l’amortissement des projets capitalisés mis en production et aux dépenses de maintenance des produits et des gammes). 1.13. Clients et créances d’exploitation Les provisions pour dépréciation des créances douteuses sont enregistrées lorsqu’il devient probable que la créance ne sera pas encaissée et qu’il est possible d’estimer raisonnablement le montant de la perte. L’identification des créances douteuses ainsi que le montant des provisions correspondantes est fondée sur l’expérience historique des pertes définitives sur créances, l’analyse par ancienneté des comptes à recevoir et une estimation détaillée de comptes à recevoir spécifiques ainsi que des risques de crédit qui s’y rapportent. Lorsque la certitude est acquise qu’une créance douteuse ne sera pas récupérée, ladite créance et sa provision sont annulées par le compte de résultat. Les créances sont comptabilisées pour leur montant actualisé lorsque leur échéance de règlement est supérieure à un an et que les effets de l’actualisation sont significatifs. 1.14. Impôts différés Les impôts différés correspondant aux différences temporelles existant entre les bases taxables et comptables des actifs et passifs consolidés sont enregistrés en appliquant la méthode du report variable. Les actifs d’impôt différé sont reconnus quand leur réalisation future apparaît probable à une date qui peut être raisonnablement déterminée. 114 Les allégements d’impôts futurs découlant de l’utilisation des reports fiscaux déficitaires (y compris les montants reportables de manière illimitée) ne sont reconnus que lorsque leur réalisation peut être raisonnablement anticipée. Les actifs et passifs d’impôt différé ne sont pas actualisés, et sont compensés lorsqu’ils se rapportent à une même entité fiscale et qu’ils ont des échéances de renversement identiques. 1.15. Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie présentés au bilan comportent les montants en caisse, les comptes bancaires, les dépôts à terme de trois mois au plus ainsi que les titres négociables sur des marchés officiels. D’une manière générale, tous les titres négociables sont constitués d’instruments très liquides à court terme, facilement convertibles en un montant connu de trésorerie, tels que billets de trésorerie, fonds communs de placement ou équivalents. Compte tenu de la nature et des maturités de ces instruments, le risque de variation de valeur est négligeable et ces instruments sont présentés en équivalents de trésorerie. 1.16. Actions propres Les actions Schneider Electric détenues par la société mère ou par des sociétés intégrées sont comptabilisées pour leur coût d’acquisition en réduction des capitaux propres et sont maintenues à leur coût d’acquisition jusqu’à leur cession. Les gains (pertes) découlant de la cession des actions propres sont ajoutés (déduites) des réserves consolidées pour leurs montants nets des effets d’impôt. 1.17. Engagements de retraite et autres avantages du personnel Sur la base des législations et pratiques nationales, les filiales du Groupe peuvent avoir des engagements dans le domaine des plans de retraites et des indemnités de fin de carrière ainsi que d’autres avantages à long terme. Les montants payés au titre de ces engagements sont conditionnés par des éléments tels que l’ancienneté, les niveaux de revenus et les contributions aux régimes de retraites obligatoires. ➣ Régimes à cotisations définies Pour les régimes à cotisations définies, le Groupe comptabilise en charge les cotisations à payer lorsqu’elles sont dues. N’étant pas engagé au-delà de ces cotisations, aucune provision n’est comptabilisée au titre de ces régimes. ➣ Régimes à prestations définies Pour l’évaluation de ses régimes à prestations définies, le Groupe utilise la méthode des unités de crédit projetées. Le montant comptabilisé au bilan correspond au montant actualisé de l’obligation, diminué du coût des services passés non comptabilisés, et net des actifs du régime utilisables pour couvrir l’obligation. Lorsque ce montant est un actif, l’actif reconnu est limité par le montant non encore reconnu au titre des coûts des services passés et ne peut être supérieur à la valeur actualisée de tout avantage économique à recevoir sous forme de remboursements du régime ou de diminutions des cotisations futures au régime. Les changements liés aux modifications périodiques des hypothèses actuarielles relevant de la situation financière, économique générale ou aux conditions démographiques (changement dans le taux d’actualisation, augmentations annuelles des salaires, rendement des actifs, durée d’activité, etc) sont reconnus immédiatement dans le montant de l’engagement du Groupe, par la contrepartie d’une rubrique séparée des capitaux propres, autres réserves. ➣ Régimes généraux et obligatoires et régimes multi-employeurs Le Groupe participe dans la plupart des pays, aux régimes généraux et obligatoires ou dans certains pays à des régimes de retraites multi-employeurs. Ces régimes sont comptabilisés, en fonction de leurs termes, comme des régimes à cotisations définies ou comme des régimes à prestations définies. Dans le cas de régimes à prestations définies, le Groupe enregistre sa quote-part de l’obligation, des actifs et des coûts associés au régime. 115 ➣ Retraites complémentaires Le Groupe assure des retraites complémentaires à un nombre limité de cadres dirigeants en activité ou retraités. Ces engagements sont provisionnés en fonction des termes contractuels des accords stipulant des niveaux de ressources garantis au-delà des régimes standards généraux. ➣ Autres engagements sociaux Des provisions sont enregistrées et des charges reconnues pour la couverture de frais médicaux engagés pour certains retraités du Groupe, en Europe et aux Etats-Unis. Par ailleurs, le Groupe provisionne, pour l’ensemble de ses filiales, les engagements au titre des avantages liés à l’ancienneté (principalement médailles du travail pour les filiales françaises). 1.18. Paiements fondés sur des actions Le Groupe accorde différents types de paiements fondés sur des actions à ses dirigeants et à certains de ses salariés : - plans d’option d’achat et de souscription d’actions Schneider Electric ; - actions gratuites ; et - avantages dont la valeur est basée sur le cours de l’action Schneider Electric (« Stock Appreciation Right »). Seuls les plans mis en place après le 7 novembre 2002 et dont la date d’exercice est postérieure au 1er janvier 2005 sont concernés par l’application de la norme IFRS 2 - Paiements fondés sur des actions. Conformément aux dispositions de cette norme, ces plans font l’objet d’une valorisation à la date d’attribution et d’une comptabilisation en charge de personnel, enregistrée linéairement sur la période d’acquisition des droits par les bénéficiaires, en général trois ou quatre ans selon les pays d’attribution. Pour valoriser les plans, le Groupe utilise le modèle binomial de Cox, Ross, Rubinstein. La contrepartie de cette charge est enregistrée en réserves d’actions propres dans le cas des actions gratuites et des plans d’option d’achat ou de souscription. Dans le cas des « Stock Appreciation Rights », la contrepartie de la charge est une dette correspondant à l’avantage accordé et réévaluée à chaque clôture. 1.19. Provisions pour risques et charges Le Groupe comptabilise une provision lorsqu’il a une obligation vis à vis d’un tiers antérieure à la date de clôture, lorsque la perte ou le passif est probable et peut être raisonnablement évalué. Au cas où cette perte ou ce passif n’est ni probable ni mesurable de façon fiable, mais demeure possible, le Groupe fait état d’un passif éventuel dans les engagements. Les provisions sont estimées au cas par cas ou sur des bases statistiques et actualisées lorsque leur échéance est supérieure à un an. Le taux d’actualisation utilisé au 31 décembre 2006 pour les provisions long terme est de 3,8 % (3,2 % eu 31/12/2005 et 3,4 % au 31/12/2004). Les provisions sont notamment destinées à couvrir : - les risques économiques : ces provisions couvrent des risques fiscaux identifiés au cours de revues fiscales réalisées localement par les administrations fiscales et des risques financiers pour la plupart correspondant à des garanties données à des tiers sur certains actifs et passifs ; - les risques commerciaux : ces provisions sont essentiellement constituées pour couvrir les risques relatifs aux produits vendus à des tiers. Ce risque réside dans les plaintes individuelles sur de prétendus défauts des produits et l’appel en responsabilité correspondant ; 116 - les risques sur produits ; ces provisions sont constituées : - des provisions statistiques pour garantie : le Groupe provisionne sur une base statistique l’ensemble des garanties données sur la vente de produits du Groupe au delà des risques couverts par les assurances. Cette garantie peut atteindre 18 mois ; - des provisions pour litiges sur des produits défectueux et des provisions destinées à couvrir des campagnes de remplacement sur des produits clairement identifiés ; - les risques environnementaux : ces provisions sont essentiellement destinées à couvrir les coûts des opérations de dépollution ; - les coûts de restructuration, dès lors que la restructuration a fait l’objet d’un plan détaillé et d’une annonce ou d’un début d’exécution avant la date de clôture. 1.20. Passifs financiers Les passifs financiers sont principalement constitués d’emprunts obligataires et de dettes financières courantes et non courantes auprès d’établissements de crédit. Ces passifs sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui tient compte le cas échéant des coûts de transaction directement rattachables. Ils sont ensuite évalués au coût amorti, sur la base de leur taux d’intérêt effectif. 1.21. Instruments financiers et dérivés Le Groupe centralise la gestion de la couverture de ses risques et utilise des instruments financiers dérivés uniquement pour gérer et couvrir opérationnellement les variations de taux de change, de taux d’intérêts ou de prix de certaines matières premières. Le Groupe n’utilise pas d’instruments financiers dérivés à des fins spéculatives. Ainsi, le Groupe utilise des contrats tels que des contrats de « swaps », des contrats d’options ou des contrats à terme fermes selon la nature des risques à couvrir. ➣ Couvertures de change Le Groupe souscrit périodiquement des dérivés de change pour couvrir le risque de change associé à des opérations libellées en devises étrangères. Une partie des couvertures ont comme élément sous-jacent les créances et dettes opérationnelles enregistrées au bilan des sociétés du Groupe. Le Groupe n’applique pas la comptabilité de couverture sur ces instruments puisque l’effet de la couverture est traduit mécaniquement en comptabilité. En effet, à la clôture, les dérivés de couverture sont réévalués à leur juste valeur (mark to market) et les gains et pertes de change sont constatés en résultat financier, où ils sont compensés par les gains ou pertes de change découlant de la conversion au taux de clôture de l’exercice des créances et dettes opérationnelles libellées en devises étrangères, conformément aux dispositions de la norme IAS 21- Effets des variations des cours des monnaies étrangères. Le Groupe peut également effectuer des opérations de couverture de flux prévisionnels qu’il s’agisse de flux d’exploitation récurrents ou d’opérations d’acquisition ou de cession de participations. En application de la norme IAS 39, ces couvertures de flux prévisionnels sont traitées comme des couvertures de flux de trésorerie futurs (Cash Flow Hedge). A la clôture, les instruments de couverture correspondant à ces couvertures sont enregistrés au bilan à leur juste valeur. La part efficace des couvertures est enregistrée dans une rubrique distincte des capitaux propres (autres réserves) jusqu’à la réalisation effective du flux couvert, et est recyclée en résultat lorsque l’élément couvert affecte lui-même le compte de résultat. La part inefficace des couvertures est immédiatement comptabilisée en résultat financier. Par ailleurs, certaines créances ou prêts à long terme accordés aux filiales constituent un investissement net au sens d’IAS 21 - Effets des variations des cours des monnaies étrangères. En application des règles relatives aux couvertures d’investissement net, l’effet des variations de change relatives à ces éléments est comptabilisé en capitaux propres et recyclé en résultat lors de la cession de l’investissement. ➣ Couvertures de taux Des contrats de « swaps » de taux d’intérêts permettent de gérer l’exposition du Groupe au risque de taux. Les instruments dérivés utilisés sont économiquement adossés aux échéances, aux taux et aux devises des emprunts couverts. Ces contrats impliquent l’échange de taux fixes et variables. Le différentiel d’intérêts est comptabilisé en charges ou produits financiers par contrepartie de comptes d’intérêts à recevoir ou à payer le cas échéant. Pour 117 ces instruments de taux, le Groupe n’a pas retenu la comptabilité de couverture selon IAS 39 et les effets sont comptabilisés immédiatement en résultat. ➣ Couvertures d’achat de matières premières Le Groupe souscrit également des contrats d’achat à terme de matières premières. Par ailleurs, le Groupe souscrit des contrats d’échanges et options destinés à couvrir le cours des matières premières pour tout ou partie des achats prévisionnels futurs de matières premières. Selon IAS 39, ces couvertures qualifient de couvertures de flux de trésorerie futurs. A la clôture, ces instruments sont enregistrés au bilan à leur juste valeur (« mark to market »). La part efficace des couvertures est enregistrée dans une rubrique distincte des capitaux propres (autres réserves), puis recyclée en résultat (marge brute) lorsque le sous-jacent couvert affecte le résultat consolidé. Les effets de ces couvertures sont alors incorporés dans le prix de revient des produits vendus. La part inefficace des couvertures est immédiatement comptabilisée en résultat financier. Les flux de trésorerie découlant des instruments financiers sont traités dans le tableau de flux de trésorerie consolidé sur le même plan que les opérations auxquelles ils se rattachent. ➣ Parts émises par le fonds commun de créances porteur des titres à durée indéterminée Au 31 décembre 2005, en application de SIC 12 - Entités ad hoc et IAS 39, le fonds commun de créances porteur des TDI émis par le Groupe en 1991 est consolidé. Les swaps liés aux TDI chez le fonds commun de créances sont évalués à leur juste valeur. Les swaps de taux d’intérêt relatifs aux TDI et souscrits directement par le Groupe sont des instruments dérivés ne qualifiant pas de couverture et sont comptabilisés à leur juste valeur avec enregistrement des variations de juste valeur en résultat financier. Le 15 décembre 2006, le Groupe a racheté auprès du fonds commun de créances les titres obligataires à durée indéterminée émis en 1991. En conséquence le fonds commun de créances n’est plus consolidé dans les comptes du Groupe au 31 décembre 2006. ➣ Engagements de rachat d’actionnaires minoritaires En application d’IAS 32 - Instruments financiers – informations à fournir et présentation, les engagements d’achat fermes ou conditionnels d’intérêts minoritaires sont enregistrés en dette, pour un montant égal au prix de rachat des intérêts minoritaires. En l’absence de doctrine comptable sur la comptabilisation de la contrepartie de cette dette, présentée en autres dettes à long terme, le Groupe a opté pour la comptabilisation en écart d’acquisition de l’écart entre le prix de rachat des intérêts minoritaires et la quote-part de situation nette acquise, sans procéder à la réévaluation des actifs et passifs acquis. Les variations ultérieures de valeur de la dette sont comptabilisées en contrepartie de l’écart d’acquisition. 1.22. Reconnaissance des revenus Les revenus du Groupe sont principalement constitués des ventes de marchandises, des prestations de service et des revenus des activités d’affaires (contrats). ➣ Ventes de marchandises Les ventes sont enregistrées lors du transfert de propriété (généralement FOB point d’embarquement). Les remises accordées aux distributeurs sont provisionnées dès la vente au distributeur et présentées en déduction du chiffre d’affaires. Certaines filiales du Groupe peuvent aussi attribuer des escomptes financiers. Ces escomptes et rabais sont enregistrés en diminution des ventes. Le chiffre d’affaires consolidé est présenté net de l’ensemble de ces rabais et escomptes. 118 ➣ Prestations de services Les revenus des prestations de services sont enregistrés sur la durée et selon les modalités du contrat. Les revenus liés aux prestations de services sont reconnus lorsque le résultat de la transaction peut être déterminé de façon fiable, et en fonction de l’avancement de la prestation rendue par le Groupe. ➣ Contrats à long terme Les revenus des contrats à long terme sont comptabilisés en utilisant la méthode du pourcentage d’avancement, déterminé soit en pourcentage des coûts encourus par rapport aux coûts totaux estimés à terminaison, soit selon les étapes techniques définies au contrat et, en particulier, les phases essentielles de performance (preuve de l’installation ou livraison des équipements). Lorsque les contrats comportent des clauses de performance en faveur du Groupe, celles-ci sont reconnues à l’avancement du contrat et provisionnées si les objectifs ne sont pas atteints. Pour tous les contrats à long terme, les pertes à terminaison probables sont provisionnées. La valeur des travaux en cours comporte les coûts directs et indirects liés à l’exécution des contrats. 1.23. Résultat par action Le résultat par action est calculé conformément à la norme IAS 33 – Résultat par Action. Le résultat net par action dilué est calculé en ajustant le résultat net part du Groupe et le nombre moyen pondéré d’actions en circulation de l’effet dilutif de l’exercice des plans d’options de souscription ouverts à la date de clôture. La dilution rattachée aux options est déterminée selon la méthode du rachat d’actions (nombre théorique d’actions rachetées au prix du marché (prix moyen de l’année) à partir des fonds recueillis lors de l’exercice des options). 1.24. Tableau des flux de trésorerie Le tableau des flux de trésorerie consolidés est préparé en utilisant la méthode indirecte : celle-ci présente l’état de rapprochement du résultat net avec la trésorerie nette générée par les opérations de l’exercice. La trésorerie à l’ouverture et à la clôture inclut la trésorerie et les équivalents de trésorerie, constitués d’instruments de placement (note 1.15), sous déduction des découverts et encours bancaires. Note 2 - Application des normes IAS 32 et IAS 39 au 1er janvier 2005 Les normes IAS 32 - Instruments Financiers - Présentation et Informations à fournir et IAS 39 - Instruments Financiers - Reconnaissance et Evaluation sont appliquées depuis le 1er janvier 2005. 119 Le tableau ci-dessous présente l’effet de cette application, par un rapprochement entre le bilan au 31 décembre 2004 et le bilan d’ouverture au 1er janvier 2005, sur les principaux postes concernés par l’application d’IAS 32 et IAS 39. 31/12/2004 IFRS avant IAS 32 et 39 Ecarts d’acquisition Actifs financiers disponibles à la vente Actifs d’impôt différé Autres créances Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 062,8 Autres actifs 6 257,3 Total de l’actif 13 296,1 Réserves consolidées, nettes d’impôt Réserves d’actions propres Autres réserves, nettes d’impôt Réserves de conversion Total des Capitaux propres Groupe Intérêts minoritaires Titres à durée indéterminée Dettes financières à plus d’un an Passif d’impôt différé Dettes financières courantes Autres dettes long terme Autres dettes courantes Autres passifs Total du passif 2.1. Actions propres Réévaluation à la juste valeur Dérivés de couverture Dérivés non qualifiés de couverture TDI 4 462,3 154,3 830,3 529,1 19,9 1,0 1,8 4 539,0 198,5 832,7 550,8 1,4 975,8 6 257,3 (87,0) 44,2 19,9 2,8 1,4 (1,2) (2,7) 76,7 (286,7) 29,0 12,9 64,2 (84,3) 0,2 (87,0) 24,9 203,2 29,0 12,9 15,2 7,0 254,3 104,4 279,2 4 888,9 (1,0) (2,7) 0,0 3,4 0,0 47,6 72,5 225,9 0,5 73,3 44,2 19,9 7 346,3 76,2 (73,3) (26,6) (87,0) 13 354,1 1 793,6 (87,0) 73,3 13 296,1 76,7 (87,0) 22,3 (84,5) 7 395,1 72,8 01/01/2005 IFRS avec IAS 32 et 39 44,2 1 797,5 (199,7) Put sur minoritaires 3,3 56,4 2,8 1,4 76,7 227,7 177,7 338,9 4 888,9 13 354,1 Actions propres Selon IAS 32, les actions propres sont présentées en déduction des capitaux propres, quel que soit l’objectif de leur détention. Dans les comptes publiés au 31 décembre 2004, 87 millions d’euros d’actions propres étaient classées en valeurs mobilières de placement dans les disponibilités et ont été déduites des capitaux propres. 2.2. Actifs financiers disponibles à la vente En application de la norme IAS 39, les titres de participation non consolidés sont désormais qualifiés d’actifs financiers disponibles à la vente. Ces actifs sont évalués à leur juste valeur (valeur de marché pour les titres cotés) au bilan et les variations de juste valeur sont enregistrées dans une rubrique distincte des capitaux propres (autres réserves). La revalorisation de ces titres au 1er janvier 2005 s’élève à 44,2 millions d’euros. 2.3. Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à la juste valeur selon IAS 39 alors que ces instruments étaient généralement mentionnés en engagements hors bilan dans les comptes français. La contrepartie des variations de juste valeur dépend de la qualification de ces instruments au regard des règles de couverture selon IAS 39. Les instruments de couvertures de change qualifiés de couverture de flux de trésorerie futurs en IAS 39 ont été inscrits au bilan (autres créances) pour 12,2 millions d’euros par la contrepartie des capitaux propres, dans une catégorie distincte (autres réserves). 120 Les instruments affectés à la couverture de flux futurs d’achat de métaux ont été comptabilisés à l’actif du bilan à leur juste valeur (7,7 millions d’euros en autres créances) par la contrepartie des capitaux propres, dans une catégorie distincte (autres réserves). 2.4. Instruments dérivés ne qualifiant pas de couverture Certains dérivés, ne qualifiant pas de couverture selon IAS 39, ont été enregistrés au bilan pour leur juste valeur (1,8 million d’euros à l’actif et 3,3 millions d’euros au passif) par la contrepartie des réserves consolidées. Il s’agit principalement de couvertures de taux sur des emprunts intra-groupe. 2.5. Titres à durée indéterminée En normes françaises, les titres à durée indéterminée émis par le Groupe en 1991 étaient comptabilisés en dettes financières pour leur valeur nominale. Les swaps de taux d’intérêt attachés à cet instrument étaient comptabilisés en engagements hors bilan. En application de l’interprétation SIC 12 et de la norme IAS 39, le Groupe a consolidé le fonds commun de créances porteur des TDI. Les swaps liés au TDI chez le fonds commun de créances ont été évalués à leur juste valeur. Les swaps de taux d’intérêt sur le TDI souscrits directement par le Groupe sont des instruments dérivés ne qualifiant pas de couverture et doivent être également comptabilisés à leur juste valeur avec enregistrement des variations de juste valeur en résultat financier. Au 1er janvier 2005, les valeurs de la dette et des swaps associés sont les suivantes : - la valeur de la dette et la juste valeur des swaps dans le fonds commun de créance s’élèvent à 21 millions d’euros - la juste valeur des swaps associés souscrits directement par le Groupe est de 56,4 millions d’euros. 2.6. Engagements d’achats donnés aux minoritaires Le Groupe a accordé des options de vente (« put ») de participation à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale. Ces engagements figuraient en engagements hors bilan dans les comptes établis selon le référentiel français au 31 décembre 2004. Selon IAS 32, ces engagements doivent être comptabilisés en dettes à leur juste valeur, qui correspond au prix de rachat des minoritaires. Ainsi qu’indiqué en note 1.21, en l’absence de doctrine comptable sur la comptabilisation de la contrepartie de cette dette, le Groupe a opté pour la comptabilisation en écart d’acquisition de l’écart entre la valorisation de l’option de vente et le montant des intérêts minoritaires correspondants. Note 3 - Evolution du périmètre de consolidation 3.1. Variations de périmètre Les comptes consolidés du Groupe, établis au 31 décembre 2006, regroupent les comptes des sociétés dont la liste est donnée en note 30. Le périmètre retenu au 31 décembre 2006 peut se résumer de la façon suivante : Nombre de Sociétés Société mère et sociétés consolidées par intégration globale Sociétés consolidées par intégration proportionnelle Sociétés consolidées par mise en équivalence Sous-total par zone Total 31.12.06 31.12.05 31.12.04 France Etranger France Etranger France Etranger 67 458 69 366 65 328 1 2 1 3 2 5 68 460 70 369 67 333 528 121 439 400 Les principales variations de périmètre sur 2006 sont les suivantes : Acquisitions de l’exercice Le 1er janvier 2006, dans le cadre de l’accord existant avec son partenaire CIH Ltd, le Groupe a pris le contrôle de Clipsal Asia par rachat du capital de cette joint-venture. Cette société était mise en équivalence dans les comptes du Groupe jusqu’à cette date. Le 15 février 2006, le Groupe a acquis des actifs de la société américaine Silicon Power Corporation dans l’activité relais statiques, commercialisés sous la marque Crydom. Le 28 février 2006, le Groupe a procédé à l’acquisition de la société espagnole AEM S.A., qui conçoit, fabrique et commercialise du matériel basse tension et des Systèmes d’Installation et Contrôle. Le 27 mars 2006, le Groupe a procédé à l’acquisition de la totalité du capital de la société australienne Citect, spécialiste des systèmes SCADA (supervision, contrôle et acquisition de données) et MES (systèmes de suivi de la production). Le 30 avril 2006, le Groupe a acquis le groupe italien OVA G. Bargellini SpA, leader sur le marché italien de l’éclairage de sécurité, et présent dans les systèmes d’installation et contrôle. Le 31 mai 2006, le Groupe a acquis le groupe allemand Merten GmbH & Co Kg, spécialiste des solutions intelligentes basse tension et des systèmes d’installation et contrôle pour les marchés du résidentiel et des bâtiments. Le 27 juillet 2006, le Groupe a acquis l’activité Invensys Building Systems (IBS) en Amérique du Nord et en Asie. Cette acquisition fait suite au rachat de l’activité Advanced Building Systems d’Invensys (ABS EMEA) finalisée en juillet 2005 et vient compléter les positions actuelles du Groupe dans les Automatismes du Bâtiment. Le 26 septembre 2006, le Groupe a finalisé l’acquisition de la société autrichienne VA TECH ELIN EBG Elektronik, spécialisée dans le développement et la fabrication de produits et de solutions dans le domaine de la variation de vitesse de forte puissance. Le 23 novembre 2006, le Groupe a pris le contrôle du groupe britannique GET Group Plc. Cette acquisition permet au Groupe d’enrichir son offre dans les systèmes d’installation et contrôle d’une gamme complémentaire, adaptée aux normes spécifiques du Royaume-Uni et aux marchés d’export appliquant les mêmes normes. Ces sociétés sont consolidées par intégration globale depuis leur date d’acquisition. Les éléments relatifs à la détermination des écarts d’acquisition résultant de ces opérations sont présentés dans la note 4. Entrées dans le périmètre Plusieurs joint-ventures ont été constituées en cours d’exercice avec des partenaires chinois pour continuer le développement de l’activité : - constitution de la joint-venture SSBEA (Schneider Shaanxi Baoguang Electrical Apparatus Co. Ltd) en février 2006 dans le domaine des disjoncteurs à vide de moyenne tension. - constitution de la joint-venture East en septembre 2006 dans le domaine de l’énergie sécurisée. Cessions Au cours du premier semestre 2006, le Groupe a cédé ses filiales Num et Mafelec, spécialistes respectivement de la commande numérique et de la boutonnerie de postes embarqués. L’incidence de ces opérations sur les comptes du Groupe n’est pas significative. 122 Acquisitions en cours Acquisition du groupe APC Le 30 octobre 2006, le Groupe a annoncé qu’il procédait, par une offre publique d’achat amicale, à l’acquisition du groupe American Power Conversion, leader mondial du secteur de l’énergie sécurisée. En rapprochant American Power Conversion de sa filiale MGE UPS, le Groupe devient la référence mondiale de ce secteur. Le 12 décembre 2006, la période d’examen prévue par le Hart-Scott- Rodino Act aux États-Unis a expiré, ce qui clôt le processus d’étude du projet au regard du droit de la concurrence aux États-Unis. Le 16 janvier 2007, les actionnaires d’APC ont approuvé le projet de fusion lors d’une assemblée générale extraordinaire. Le 8 février 2007, cette opération a obtenu sous condition de certains désinvestissements l’approbation des autorités de la concurrence de la Commission Européenne. Le Groupe prévoit de désinvestir l’activité petits systèmes de moins de 10 kVA de MGE UPS Systems. Avec un chiffre d’affaires estimé à environ 150 millions d’euros, ce désinvestissement représente 6 % de l’activité combinée d’APC et de MGE UPS Systems dans l’énergie sécurisée. Autres acquisitions Le 27 juin 2006, le Groupe a annoncé son intention de prendre une participation de 40 % dans SBVE (Shaanxi Baoguang Vacuum Electronic), l’un des premiers constructeurs chinois d’interrupteurs à vide. Cette opération est soumise à l’approbation du plan de restructuration du capital de SBVE par les actionnaires et les autorités compétentes, ainsi qu’à un certain nombre d’autres conditions suspensives. Le 18 décembre 2006, le Groupe a annoncé la signature d’un accord avec le partenaire chinois Delixi Group, dans le but de créer la joint-venture Delixi Electric. Cette société, détenue à parts égales par les deux groupes sera spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la distribution d’une offre spécifique de produits de basse tension via un réseau dédié sur le marché chinois. La réalisation de cette opération est conditionnée à l’obtention des approbations des autorités de tutelles locales. Autres opérations Au cours de l’année 2006, le Groupe a procédé au rachat de 10,8 % du groupe MGE UPS ce qui porte son pourcentage de détention à 95,7 %. 3.2. Impact des variations de périmètre sur les données de l’exercice 2006 L’impact des variations de périmètre sur les états financiers du Groupe est le suivant : ➣ Effets sur le chiffre d’affaires et le résultat net de l’exercice 2006 2005 Chiffre d’affaires Résultat d’exploitation Taux de marge opérationnelle Résultat net - Part du Groupe 2006 Publié Hors acquisitions Contribution des acquisitions & cessions Publié 11 678,8 1 565,3 13,4 % 994,3 12 929,5 1 897,9 14,7 % 1 244,1 800,2 102,8 12,9 % 65,3 13 729,7 2 000,7 14,6 % 1 309,4 123 Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires, le résultat d’exploitation et le résultat net du Groupe au titre de l’exercice 2006, incluant les contributions des entités acquises en année pleine, c’est-à-dire comme si ces acquisitions avaient été réalisées au 1er janvier 2006. Chiffre d’affaires Résultat d’exploitation Taux de marge opérationnelle Résultat net ➣ 2006 Publié 2006 Avec effet des acquisitions en année pleine 13 729,7 2 000,7 14,6 % 1 309,4 14 058,5 2 015,9 14,3 % 1 317,0 Effets sur la trésorerie du Groupe Les variations de périmètre ont un effet net sur la trésorerie au 31 décembre 2006 de (897,8) millions d’euros, qui se détaille comme suit : 2006 Acquisitions Trésorerie décaissée Trésorerie acquise Cessions Autres opérations (891,4) (935,8) 44,4 (1,1) (5,3) Investissement financier net (897,8) ➣ Effets sur le bilan au 31 décembre 2006 Au 31 décembre 2006, la contribution des entités acquises au cours de l’exercice aux principaux postes du bilan s’analyse comme suit : Contribution des acquisitions Ecarts d’acquisition Immobilisations corporelles et incorporelles Besoin en fonds de roulement 793,2 98,8 226,7 Capitaux employés 1 118,7 124 31/12/2006 Total Groupe % 6 185,7 12,8 % 3 114,6 3,2 % 2 991,9 7,6 % 12 292,2 9,1 % Note 4 - Ecarts d’acquisition 4.1. Principaux écarts d’acquisition Les écarts d’acquisition du Groupe ainsi que leur affectation aux actifs (unités génératrices de trésorerie) sont présentés ci-dessous : Année Actifs de 31.12.2006 31.12.2005 01.01.2005 31.12.2004 d’acquisition rattachement (1) Net Net Net Net Square D Company Groupe Lexel TAC/ Andover/ Abacus/ Applied Control Tech. MGE UPS (2) Telemecanique ABS IBS Juno Lighting Inc. BEI Technologies Clipsal Crouzet Automatismes Power Measurement Inc. Positec Merlin Gerin Kavlico OVA Digital Electronics Citect Elau Federal Pioneer Crydom Infra + Mita Holding PDL GET AEM Autres filiales (3) 1991 1999 (A) EOD 1 044,8 873,4 1 167,1 869,2 1 010,0 872,5 1 010,0 872,5 2003 à 2006 2000 à 2006 1988 2005 2006 2005 2005 2004 à 2006 2000 2005 2000 1992 2004 2006 2002 2006 2004 et 2005 1990 2006 2000 à 2004 1999 2001 2006 2006 BA CP (A) BA BA NAOD CST APOD CST NAOD EOD (A) CST EOD APOD APOD EOD NAOD CST EOD EOD APOD EOD EOD 605,8 545,5 462,6 113,9 197,2 301,0 283,1 278,0 161,8 145,0 105,9 87,2 81,6 80,0 76,1 67,2 55,6 54,0 43,9 43,1 34,7 32,8 31,6 30,4 349,5 637,2 559,0 462,6 118,8 335,2 390,3 261,0 162,6 162,7 105,9 87,2 89,6 84,1 55,3 60,1 43,1 41,9 35,1 150,8 563,9 546,1 462,6 245,0 161,9 0,0 105,9 87,2 106,9 83,7 6,6 50,2 43,1 40,7 33,5 119,2 563,9 469,4 462,6 245,0 161,9 0,0 105,9 87,2 106,9 83,7 6,6 50,2 43,1 40,7 33,5 119,2 6 185,7 5 878,8 4 539,0 4 462,3 TOTAL (1) Unités génératrices de trésorerie auxquelles sont principalement affectés les écarts d’acquisition. EOD : Division Europe ; NAOD : Division Amérique du Nord ; APOD : Division Asie-Pacifique. IIOD : Division International, CST : Customized Sensors & Technologies, BA : Buliding Automation, CP : Critical Power. (2) dont 32,0 M€ relatifs à l’engagement de rachat des minoritaires au 31/12/2006 (75,4 M€ au 31/12/2005). (3) environ 50 entités. (A) Les écarts d’acquisition de Square D, Telemecanique et Merlin Gerin ont été affectés selon une clé représentant les résultats opérationnels par zone à la date d’acquisition : Europe Square D Télémécanique Merlin Gerin 9% 71 % 62 % Amérique du Nord Asie Pacifique 80 % 0% 10 % 125 10 % 20 % 20 % Reste du Monde 1% 9% 8% 4.2. Mouvements de la période Les principaux mouvements de l’année sont récapitulés dans le tableau suivant : Ecarts d’acquisition nets à l’ouverture 2006 5 878,8 2005 4 539,0 Acquisitions Cessions Perte de valeur Effet des variations de change Reclassement / Affectation 727,7 * (1,5) (323,8) (95,5) 1 079,5 (8,4) 301,5 (32,8) Ecarts d’acquisition nets à la clôture 6 185,7 5 878,8 (8,4) (8,4) Pertes de valeur cumulées à la clôture * conversion au cours d’acquisition. Acquisitions Les acquisitions de l’année 2006 concernent principalement: - Invensys Building Systems (IBS) et Silicon Power Corporation (Crydom) en Amérique du Nord ; - Clipsal Asia et Citect en Asie-Pacifique ; et - OVA Bargellini SpA., AEM S.A., GET Group Plc et Merten GmbH & Co Kg en Europe. Autres variations La finalisation du calcul de l’écart d’acquisition de BEI Technologies Inc. a conduit à la reconnaissance d’actifs incorporels pour un montant de 141,8 millions de dollars (117,9 millions d’euros), dont 42,3 millions de dollars (35,2 millions d’euros) pour la marque et 80,5 millions de dollars (66,9 millions d’euros) pour le réseau de distribution. La reconnaissance de ces incorporels a entraîné la comptabilisation de 55,2 millions de dollars (44,5 millions d’euros) d’impôts différés passifs. La mise en œuvre de tests de dépréciation n’a pas conduit le Groupe à enregistrer de perte de valeur sur les écarts d’acquisition reconnus au bilan. Les principales variations de taux de change concernent essentiellement les écarts d’acquisition en dollars américains. 126 Note 5 - Immobilisations incorporelles 5.1. Variation des immobilisations incorporelles Marques Logiciels Projets de développement (R&D) Autres incorporels Total Situation au 31.12.04 617,8 390,6 76,9 145,1 1230,4 Situation au 31.12.2005 744,4 486,7 186,8 310,6 1 728,5 1,5 20,7 120,8 82,4 225,4 - (0,2) - - (0,2) 0,2 (4,7) (4,5) (10,1) (19,1) (26,9) (10,1) (7,8) (33,6) (78,4) Reclassement 0,1 (60,8) 9,5 53,3 2,1 Variation de périmètre et Divers 46,4 6,4 9,7 93,0 155,5 Situation au 31.12.2006 765,7 438,0 314,5 495,6 2 013,8 Situation au 31.12.2004 (2,5) (228,9) (15,0) (89,5) (335,9) Situation au 31.12.2005 (3,7) (290,8) (22,0) (112,9) (429,4) Dotations aux amortissements et pertes de valeur (1,8) (59,2) (29,0) (25,7) (115,7) Reprises d’amortissements 0,2 6,7 2,5 3,2 12,6 Ecarts de conversion 0,1 8,0 1,5 7,3 16,9 (0,2) (1,4) (1,4) 4,5 1,5 0,1 (3,5) (2,2) (1,2) (6,8) (5,3) (340,0) (50,6) (124,8) (520,7) Au 31 décembre 2004 615,3 161,7 61,9 55,6 894,5 Au 31 décembre 2005 740,7 195,9 164,8 197,7 1299,1 Au 31 décembre 2006 760,4 98,0 263,9 370,8 1 493,1 VALEURS BRUTES Acquisitions/Capitalisation Création en interne Cessions / mises au rebut Ecarts de conversion AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR Reclassement Variation de périmètre et divers Situation au 31.12.2006 VALEURS NETTES Les opérations d’acquisitions et la finalisation de l’évaluation de BEI Technologie Inc. au cours de l’exercice se sont traduites par la reconnaissance de la marque BEI ainsi que d’autres incorporels constitués essentiellement de brevets et portefeuilles clients (notes 4 et 5.2). Les développements réalisés au cours de l’exercice sur le système SAP commun à l’ensemble du Groupe se traduisent par la capitalisation de 52,3 millions d’euros de coûts en 2006. Ces en-cours de développements présentés dans le poste logiciels en 2004 et 2005, ont été reclassés en autres incorporels sur l’exercice 2006. 127 5.2. Marques A la clôture de l’exercice, les principales marques reconnues sont les suivantes : MGE Clipsal TAC/ANDOVER Juno Digital BEI Kavlico Autres Total 31.12.2006 Net 300,0 152,5 121,3 86,8 34,8 30,8 11,8 22,4 31.12.2005 Net 300,0 158,0 121,2 96,9 39,3 31.12.2004 Net 300,0 145,8 120,6 39,1 13,1 12,2 9,8 760,4 740,7 615,3 Les marques sont considérées comme ayant une durée de vie indéterminée et ne sont par conséquent pas amorties. Au 31 décembre 2006, la réalisation de tests de dépréciation sur l’ensemble des marques n’a pas conduit à constater de perte de valeur. Note 6 - Immobilisations corporelles 6.1. Variation des immobilisations corporelles Terrains Constructions Installations techniques, matériels et outillages Autres Total Situation au 31.12.2004 87,2 875,8 2 544,4 581,3 4 088,7 Situation au 31.12.2005 107,7 957,5 2 805,6 590,8 4 461,2 5,8 35,1 165,2 146,6 352,7 Cessions (3,9) (64,5) (133,2) (72,2) (273,8) Ecarts de conversion (5,3) (24,9) (77,0) (21,9) (129,1) Reclassement (3,9) 68,9 12,6 (77,2) 0,4 5,5 70,4 141,0 32,3 249,2 105,9 1 042,5 2 914,2 598,4 4 660,6 Situation au 31.12.2004 (13,6) (452,3) (1 818,4) (347,6) (2 631,9) Situation au 31.12.2005 (16,0) (476,0) (2 032,3) (336,4) (2 860,6) Dotations aux amortissements et pertes de valeur (0,7) (37,0) (234,3) (34,3) (306,3) Reprises d’amortissements 1,3 30,0 130,7 36,4 198,4 Ecarts de conversion 0,9 8,8 51,6 13,3 74,6 Reclassement 0,1 (3,2) (1,1) (0,2) (4,4) Variation de périmètre et divers (0,2) (28,9) (100,7) (17,4) (147,2) Situation au 31.12.2006 (14,6) (506,3) (2 186,1) (338,6) (3 045,5) Au 31 décembre 2004 73,6 423,5 726,0 233,7 1 456,7 Au 31 décembre 2005 91,7 481,5 773,0 254,4 1 600,6 Situation au 31.12.2006 91,3 536,2 728,1 259,8 1 615,1 VALEURS BRUTES Acquisitions Variation de périmètre et divers Situation au 31.12.2006 AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR VALEURS NETTES 128 Les immobilisations corporelles disponibles à la vente, présentées séparément pour 6,4 millions d’euros correspondent à certains terrains et bâtiments mis en vente, dont la cession devrait être effective au premier semestre 2007. Les reclassements correspondent principalement aux mises en service d’immobilisations. 6.2. Locations - financement Les immobilisations corporelles comprennent les immobilisations en location financement suivantes : 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 2,8 78,9 29,9 1,4 0,0 (79,9) 2,1 63,6 31,5 1,0 0,3 (60,5) 2,7 80,0 39,6 10,6 4,4 (87,0) 33,1 37,9 50,3 Terrains Constructions Installations techniques, matériels et outillages et autres Autres immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles Amortissements cumulés Immobilisations en location-financement Les engagements de loyers futurs minimaux des immobilisations en location-financement au 31 décembre 2006 se détaillent comme suit : Paiements minimaux Paiements minimaux actualisés Moins d’un an Plus d’un an et moins de 5 ans 5 ans et plus 2,8 10,9 9,3 2,8 10,0 6,8 Total des engagements de loyer 23,0 16,8 Effet d’actualisation (6,2) - Paiements minimaux actualisés 16,8 - 6.3. Locations simples La charge locative des exercices 2006, 2005 et 2004 s’analyse comme suit : 2006 2005 2004 Loyers Loyers conditionnels Sous-location 96,0 4,6 (1,9) 94,4 1,2 (3,6) 84,4 1,1 (1,8) Total charge locative 98,7 92,0 83,7 Les engagements de location simple s’analysent comme suit au 31 décembre 2006 : Paiements minimaux Paiements minimaux actualisés Moins d’un an Plus d’un an et moins de 5 ans 5 ans et plus 83,8 235,1 148,3 83,8 214,4 115,1 Total des engagements de loyer 467,2 413,3 En 2006, un contrat de location a été signé par le Groupe pour son nouveau siège social en région parisienne. Ce contrat engage le Groupe pour 9 années à compter de 2008. Les engagements de loyers futurs actualisés s’élèvent à 92 millions d’euros. 129 Note 7 - Titres de participation mis en équivalence Le détail des titres mis en équivalence s’analyse comme suit : % de détention Quote-part de situation nette Quote-part de résultat 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 Clipsal Asia Holdings Ltd ELAU Administration GmbH (1) Delta Dore Finance VA Tech Schneider HV GmbH (2) Entivity (2) Autres - 50,0 % 50,0 % - 41,9 41,1 - (5,3) (2,8) 20,0 % 20,0 % 49,1 % 20,0 % 13,2 11,9 16,8 11,5 1,3 0,8 1,2 0,8 1,4 N/A N/A N/A (3,0) (5,6) (4,1) 0,6 (0,3) (0,8) (0,5) (1,7) - - - 10,2 48,2 65,3 1,9 (3,6) (3,6) Total (1) Notes 3 et 4 (2) sociétés cédées au cours de l’année 2004 En 2006, le Groupe a racheté la totalité du capital du groupe Clipsal Asia. En conséquence, la participation du Groupe dans Clipsal Asia mise en équivalence dans les comptes du Groupe en 2004 et 2005, est consolidée par intégration globale à partir du 1er janvier 2006. Note 8 - Actifs financiers 8.1. Actifs financiers disponibles à la vente Les actifs financiers disponibles à la vente, essentiellement constitués de titres de participation, sont détaillés ci-dessous : 31.12.2006 31.12.2006 % détenu Valeur brute 0,40 % 10,06 % NS - 101,5 10,6 2,2 0,4 199,0 (7,6) - 300,5 3,0 2,2 0,4 240,3 4,6 10,1 38,0 120,9 10,1 5,5 76,7 10,1 5,5 114,7 191,4 306,1 293,0 136,5 92,3 20,7 16,4 8,8 6,6 5,5 22,4 (20,7) (16,4) (8,8) (6,6) (0,5) (17,8) 0,0 0,0 0,0 0,0 5,0 4,6 0,0 0,0 0,0 5,8 0,0 5,0 11,6 26,5 16,8 5,5 4,5 8,7 26,5 16,8 5,5 4,5 8,7 Total titres non cotés 80,4 (70,8) 9,6 22,4 62,0 62,0 Total Actifs financiers disponibles à la vente 195,1 120,6 315,7 315,4 198,5 154,3 I – Titres cotés AXA Gold Peak Industries Holding Ltd Legrand Autres (1) Total titres cotés II – Titres non cotés SE Relays LLC (2) Eb@se France (3) Abacus Engineered Systems (2) Comipar Easy Plug SAS (3) Paramer (4) SE Venture Simak (5) Autres (6) 100,00 % 100,00 % 100,00 % 4,15 % 50,00 % 98,96 % 100,00 % 98,50 % 31.12.2006 Réévaluation/ Juste valeur Dépréciation 31.12.2005 01.01.2005* Juste valeur Juste valeur 31.12.2004 Valeur nette * application des normes IAS 32/39 à compter du 1er janvier 2005. (1) 37,6 M€ de titres de placements ont été reclassés en actifs financiers courants entre le 31.12.05 et le 31.12.06. Ces titres correspondent à des placements de trésorerie en actions. (2) Participations consolidées à partir du 1er janvier 2005. (3) Participations déconsolidées - en cours de liquidation. (4) Participation consolidée à partir du 1er janvier 2006. (5) Société sans activité. (6) Valeur unitaire brute inférieure à 5 millions d’euros. La juste valeur correspond au cours de clôture pour les titres cotés sur un marché actif et à la valeur nette comptable pour les titres non cotés. La réévaluation des titres cotés, comptabilisée en autres réserves dans les capitaux propres (Note 14.7) s’élève à 40,7 millions d’euros au titre de l’exercice. 130 Les titres cotés Legrand détenus à la clôture de l’exercice 2006 ont été obtenus dans le cadre du mécanisme d’échange de titres Schneider Electric contre des titres Legrand mis en place lors de la cession de Legrand par le Groupe en 2002. Ces titres ont été revendus à Legrand S.A.S. en janvier 2007. 8.2. Autres actifs financiers non courants 31.12.2006 (1) 31.12.2005 31.12.2004 Brut Dépréciation Net Net Net - - - 176,8 167,9 Crédit vendeur sur cession des titres Legrand Créance sur cession VA Tech Schneider HV GmbH (2) Disponibilités bloquées sur l’acquisition de Clipsal (Note 18) Créances rattachées à des participations et prêts Autres - - - - 17,5 47,0 6,4 68,7 (0,3) (7,6) 47,0 6,1 61,1 41,4 14,0 49,2 35,6 18,7 48,4 Autres actifs financiers non courants 122,1 (7,9) 114,2 281,4 288,1 (1) Octroi d’un crédit vendeur de 150 millions d’euros, mis en place en 2002, portant intérêts au taux de 5,5 % capitalisés et remboursable en priorité sur tout produit de cession d’une part quelconque de la détention actuelle par l’investisseur. La durée maximale du crédit est contractuellement de 13 ans. (2) Remboursée en janvier 2005. Au premier semestre 2006 dans le cadre de l’introduction en Bourse du groupe Legrand et conformément aux termes de l’accord avec le consortium d’investisseurs acquéreur de Legrand en 2002, le crédit-vendeur accordé par le Groupe a été remboursé par anticipation. 8.3. Actifs financiers courants 31.12.2006 Placements de trésorerie non monétaires (1) Actifs de couverture sur avantages au personnel (2) 48,2 25,3 Total actif financier courant 73,5 (1) Ces placements étaient précédemment classés en “Actifs financiers disponibles à la vente” - voir Note 8.1. (2) Ces actifs étaient précédemment classés en “Autres Créances “ - voir Note 11. Les actifs de couvertures sont essentiellement relatifs à des plans de retraite aux États-Unis dont la couverture financière est excédentaire au 31 décembre 2006 (note 15). 131 Note 9 - Stocks et En-cours L’évolution des stocks au bilan consolidé est la suivante : 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 830,6 341,8 973,4 109,8 739,7 333,2 579,2 211,9 613,7 297,3 504,8 194,8 Valeur brute des stocks 2 255,6 1 864,0 1 610,6 Perte de valeur: Matières premières En-cours Produits intermédiaires et finis Marchandises (91,3) (15,7) (81,1) (11,6) (97,9) (21,8) (63,9) (43,8) (70,4) (21,0) (54,8) (55,0) Perte de valeur (199,7) (227,4) (201,2) 739,3 326,1 892,3 98,2 641,8 311,4 515,3 168,1 543,3 276,3 450,0 139,8 2 055,9 1 636,6 1 409,4 Valeur brute: Matières premières En-cours Produits intermédiaires et finis Marchandises Valeur nette: Matières premières En-cours Produits intermédiaires et finis Marchandises Valeur nette des stocks Note 10 - Clients et créances d’exploitation 31.12.2006 2 509,2 386,7 85,9 31.12.2005 2 204,4 417,5 71,4 31.12.2004 1 772,5 396,2 63,0 Clients et créances d’exploitation, brutes 2 981,8 2 693,3 2 231,7 Perte de valeur (99,0) (106,6) (96,0) Clients et créances d’exploitation, nettes 2 882,8 2 586,7 2 135,7 Créances clients Clients, effets à recevoir Avances fournisseurs Les créances clients résultent des ventes aux clients finaux, lesquels sont géographiquement et économiquement largement répartis. En conséquence, le Groupe estime qu’il n’existe pas de concentration majeure du risque de crédit. Les créances clients et comptes rattachés sont exclusivement des créances à moins d’un an. Note 11 - Autres créances et charges constatées d’avance Autres débiteurs Créance de précompte* Créance de carry-back Autres créances fiscales Instruments dérivés Actifs de couverture (avantages au personnel)** Charges constatées d’avance Total * ** 31.12.2006 311.5 50.0 97.0 421.0 115.3 31.12.2005 183.1 76.0 97.0 298.0 14.8 7.0 107.1 01.01.05 203.6 97.0 148.0 21.7 80.5 31.12.2004 203.6 97.0 148.0 80.5 994.8 783.0 550.8 529.1 dont part à plus d’un an : 25,3 M€ en 2006 et 50,7 M€ en 2005 les actifs de couverture ont été reclassés en actifs financiers courants au 31 décembre 2006 La créance de précompte correspond au versement en 2005 de 76 millions d’euros à l’Etat français dans le cadre de la réforme du régime fiscal des distributions, au titre d’un prélèvement exceptionnel de 25 % sur les dividendes distribués. En 2006, Schneider Electric a été remboursé d’un premier tiers portant le solde de cette créance à 51 millions d’euros au 31 décembre 2006. 132 Le Groupe détient par ailleurs une créance de carry-back de 97 millions d’euros vis-à-vis de l’Etat français, en complément des déficits reportables comptabilisés en impôts différés actifs (note 12). Cette créance est imputable sur l’impôt à payer en 2007 ou remboursable au 1er janvier 2008. Note 12 - Impôt sur les sociétés Dès que les conditions réglementaires sont réunies, les sociétés du Groupe recourent à l’intégration fiscale des entités qu’elles détiennent. Schneider Electric a choisi cette option vis-à-vis de ses filiales françaises détenues directement ou indirectement par l’intermédiaire de Schneider Electric Industries S.A.S.. 12.1. Analyse de la charge d’impôt 2006 2005 2004 Impôt courant France Etranger Total (38,1) (393,6) (431,7) (15,7) (314,8) (330,5) (13,5) (265,9) (279,4) Impôts différés France Etranger Total (197,2) 93,8 (103,4) (93,8) (3,2) (97,0) (72,7) (13,0) (85,8) Produit /(Charge) d’impôt (535,1) (427,5) (365,2) 12.2. Rapprochement entre impôt théorique et impôt effectif 2006 2005 2004 Résultat net (part du Groupe) 1 309,4 994,3 823,9 (Charge) Produit d’impôt Perte de valeur des écarts d’acquisition Intérêts minoritaires Résultat des sociétés mises en équivalence (535,1) (0,2) (37,2) 1,9 (427,5) (8,4) (35,2) (3,6) (365,2) (34,4) (3,6) Résultat avant impôt et dépréciation des écarts d’acquisition 1 880,0 1 469,0 1 227,1 Taux d’impôt théorique 34,43 % 34,93 % 35,43 % Charge d’impôt théorique (647,3) (513,1) (434,8) 65,2 35,4 20,3 (8,7) 51,2 32,8 1,0 0,6 46,2 (14,3) 24,4 1,2 12,1 (Charge) Produit net d’impôt réel (535,1) (427,5) (365,2) Taux effectif d’impôt 28,46 % 29,10 % 29,76 % Eléments en rapprochement : Ecart de taux France/Etranger Effet de la variation du taux d’impôt en France* Crédits d’impôt et autres réductions d’impôt Effets des déficits fiscaux Autres différences permanentes * Applicable en 2005 et au-delà. 133 12.3. Ventilation des impôts différés par nature Impôts différés - Actif Déficits et crédits d’impôt reportables Provisions pour retraite et engagements similaires Pertes de valeur des créances clients et des stocks Provisions et charges à payer non déductibles Autres Compensation actifs/passifs Impôts différés actifs 31.12.2006 31.12.2005 01.01.2005 244,6 361,9 74,5 132,9 152,5 (293,6) 377,2 394,2 57,6 114,7 116,3 (265,0) 463,2 342,9 52,6 85,2 106,2 (217,4) 672,8 795,0 832,7 Impôts différés - Passif Différentiel entre amortissement comptable et fiscal Marques et autres immobilisations incorporelles Dépenses de R&D capitalisées Passifs d’impôt sur juste valeur des instruments financiers et sur éléments passés en capitaux propres Passifs d’impôt sur instrument de dette Autres Compensation actifs/passifs (52,1) (329,6) (25,2) (106,7) (282,1) (22,5) (101,4) (193,4) (16,1) (83,3) (108,6) 293,6 (12,7) (59,3) (41,0) 265,0 (15,2) (53,3) (63,9) 217,4 Impôts différés passifs (305,3) (259,4) (225,9) Les reports déficitaires activés au 31 décembre 2006 sont localisés majoritairement en France (119 millions d’euros) et dans d’autres pays européens dont la fiscalité permet le report illimité des déficits. 12.4. Impôt constaté dans les capitaux propres Le montant d’impôt relatif à des éléments imputés en capitaux propres s’élève à 22,8 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 16,3 millions d’euros au 31 décembre 2005 et contre (11,5) millions d’euros au 31 décembre 2004. L’impôt constaté dans les capitaux propres concerne essentiellement les effets des variations d’impôt sur des éléments initialement comptabilisés en capitaux propres (dans le cadre de la transition aux IFRS) ainsi que les effets d’impôts sur les variations des éléments comptabilisés en autres réserves (note 14.7). Note 13 - Trésorerie et équivalents de trésorerie 31.12.2006 31.12.2005 01.01.2005 31.12.2004 Fonds Commun de Placement et Sicav Autres Valeurs mobilières de placement Titres de créances négociables et dépôts court terme Actions propres Disponibilités 1 718,0 15,3 1 733,3 76,3 734,5 749,3 5,5 754,8 117,3 511,1 355,2 63,9 419,1 11,9 544,8 355,2 63,9 419,1 11,9 87,0 544,8 Total Trésorerie et équivalents de trésorerie 2 544,1 1 383,2 975,8 1 062,8 Découvert et encours bancaire Actions d’auto contrôle Autres (116,1) (1,8) (79,9) - (28,0) (1,3) (28,0) (87,0) (1,3) Trésorerie et équivalents de trésorerie, nets 2 426,2 1 303,3 946,5 946,5 134 Note 14 - Capitaux propres 14.1. Capital Capital social Le capital social au 31 décembre 2006 est de 1.821.586.784 euros représenté par 227.698.348 actions de 8 euros de nominal chacune, totalement libérées. Au 31 décembre 2006, le nombre total de droits de vote attachés aux 227.698.348 actions composant le capital était de 247.190.648. Évolution du capital Depuis le 31 décembre 2004, les options de souscription d’actions ont fait évoluer le capital comme suit : Nombre cumulé d’actions Montant du capital (en €) 231 842 170 1 854 737 360 (7 000 000) 705 847 646 160 (56 000 000) 5 646 776 5 169 280 226 194 177 1 809 553 416 425 050 3 400 400 226 619 227 1 812 953 816 1 079 121 8 632 968 227 698 348 1 821 586 784 Capital au 31.12.2003 Réduction de capital Plan Mondial actionnariat salarial Exercice d’options Capital au 31.12.2004 Exercice d’options Capital au 31.12.2005 Exercice d’options Capital au 31.12.2006 Par ailleurs, l’exercice des options a fait augmenter les primes d’émission d’un montant de 52.068.491 euros. 14.2. Actionnariat Capital 31.12.2006 Nbre d’actions Droits de Nbre de droits vote % de vote 31.12.2005 Capital Droits de vote % % 4,44 % 5,48 % 3,35 % 5,82 % 31.12.2004 Capital Droits de vote % % 4,45 % 5,39 % 3,76 % 6,22 % 0,95 % 2,61 % 88,65 % 0,95 % 2,25 % 88,59 % CDC Salariés Autocontrôle (1) Autodétention Public % 4,42 % 3,09 % 10 062 852 7 029 981 5,36 % 5,29 % 13 237 852 13 065 295 0,94 % 2,08 % 89,47 % 2 150 352 4 725 771 203 729 392 89,35 % 220 887 501 TOTAL 100,00 % 227 698 348 100,00 % 227 190 648(2) 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 88,70 % 88,39 % (1) Via Cofibel / Cofimines (2) Nombre de droits de vote résultant de l’article 225 12-5 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers qui inclut les actions privées de droit de vote. Au 31 décembre 2006, il n’existe pas de pacte d’actionnaire. 135 14.3. Résultat par action Calcul du nombre moyen pondéré d’actions retenues (en millions d’actions) Actions ordinaires* Options de souscription Nombre moyen pondéré d’actions * 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 Avant dilution Après dilution Avant dilution Après dilution Avant dilution Après dilution 220,003 220,003 218,206 218,206 220,923 220,923 - 2,094 - 0,708 - 0,334 220,003 222,097 218,206 218,914 220,923 221,257 Net de l’autodétention et de l’auto-contrôle. Résultat net par action en euros Résultat avant impôts Résultat net part du Groupe 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 Avant dilution Après dilution Avant dilution Après dilution Avant dilution Après dilution 8,55 8,47 6,68 6,66 5,54 5,53 5,95 5,90 4,56 4,54 3,73 3,72 14.4. Dividendes versés et proposés Au titre de l’exercice 2004, le Groupe a versé en 2005 un dividende d’un montant de 1,80 euro par action, soit un montant global de 395,4 millions d’euros. Au titre de l’exercice 2005, le Groupe a versé en 2006 un dividende d’un montant de 2,25 euros par action, soit un montant global de 493 millions d’euros. D’autre part, un rappel de précompte a été pris en compte dans les comptes consolidés pour un montant de 8,7 millions d’euros. Le dividende proposé à l’Assemblée Générale du 26 avril 2007 au titre de l’exercice 2006 s’élève à 3 euros par action. À la clôture de l’exercice 2006, le montant des réserves distribuables de la société tête de groupe Schneider Electric s’élève à 275 millions d’euros (323 millions d’euros au 31 décembre 2005), hors résultat net de l’exercice. 136 14.5. Paiements sur la base d’actions 14.5.1. Renseignements relatifs aux plans d’options en cours Le conseil d’administration de Schneider Electric puis le directoire ont mis en place des plans d’option au profit des dirigeants et de certains salariés du Groupe, dont les principales caractéristiques au 31 décembre 2006 sont les suivantes : N° du Plan Date du CA Type de plan (1) Point de départ d’exercice des options Date d’expiration Prix d’exercice en € Nombre d’options accordées à l’origine Options annulées en raison de la non-atteinte des objectifs 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 01-avr-99 01-avr-99 24-mars-00 04-avr-01 12-déc-01 05-févr-03 05-févr-03 06-mai-04 06-mai-04 12-mai-05 28-juin-05 01-déc-05 21-déc-06 A A A S S S S S S ou A S S ou A S ou A S ou A 01-avr-02 01-avr-02 24-mars-03 04-avr-05 12-déc-05 05-fev́r-07 05-juin-03 01-oct-04 06-mai-08 01-oct-05 28-juin-09 01-déc-09 21-déc-10 31-mars-07 31-mars-07 23-mars-08 03-avr-09 11-déc-09 04-févr-11 04-févr-11 05-mai-12 05-mai-12 11-mai-13 27-juin-13 30-nov-13 20-déc-16 50,73 50,73 65,88 68,80 51,76 45,65 45,65 56,09 56,09 57,02 60,78 72,1 84,12 1 259 300 2 123 100 1 421 200 1 557 850 1 600 000 2 000 000 111 000 107 000 2 060 700 138 500 2 003 800 1 614 900 1 257 120 245 900 1 078 600 686 600 NA (2) 166 800 141 900 NA (2) NA (2) NA (2) - 17 254 470 2 319 800 Total (1) S = plan d’options de souscription / A = plan d’options d’achat. (2) Non applicable en l’absence de critères de levée d’options. Les plans d’option répondent aux règles suivantes : - L’exercice des options est généralement subordonné à des conditions d’appartenance au Groupe et d’atteinte des critères de performance (note 14.5.2) ; - La durée de vie des options est de 8 à 10 ans ; - La période d’acquisition des droits est de 3 ou 4 ans aux États-Unis et de 4 ans pour le reste du monde. 14.5.2. Evolution du nombre d’options N° du Plan Nombre d’options restant à lever à au 31.12.05 Nombre d’options exercées et/ou créées au cours de l’exercice Nombre d’options annulées au cours de l’exercice (1) Nombre d’options restant à lever au 31.12.06 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 478 720 622 052 583 981 1 426 375 970 850 1 861 100 69 950 74 000 2 024 900 89 150 1 994 800 1 614 900 0 (311 170) (421 909) (225 353) (374 917) (362 904) (280 900) (10 900) (21 400) 1 257 120 (3 000) (5 600) (140 300) (25 000) (1 000) (5 600) (1 200) - 167 550 200 143 358 628 1 048 458 602 346 1 4394900 59 050 52 600 1 999 900 60 050 1 989 200 1 613 700 1 257 120 Total 11 810 778 (780 433) (181 700) 10 848 645 (28 100) (1) Après avoir tenu compte des annulations potentielles (critères de performance non atteints ou non exercice de l’option par les salariés). 137 Le directoire du 21 décembre 2006 a mis en place le plan d’options n°28, qui prévoit l’attribution de 1.257.120 options de souscription ou d’achat à un prix d’exercice de 84,12 euros, en principe exerçables entre le 21 décembre 2010 et le 20 novembre 2016. Il prévoit également pour les salariés américains l’attribution de 328.000 « Stock Appreciation Rights » (SAR) dont le prix de référence s’élève à 83,80 euros. La durée de vie des SAR et la période d’acquisition des droits sont identiques à celles des options accordées dans le cadre du plan n°28. L’exercice des options des plans n°26, 27 et 28 ainsi que des SAR, est subordonné à une condition d’appartenance au Groupe et pour la moitié des options à l’atteinte d’objectifs annuels basés sur le chiffre d’affaires et sur le ratio résultat d’exploitation sur chiffre d’affaires. Au titre des levées d’options de souscription des plans d’options en cours, Schneider Electric a créé 1.079.121 actions sur l’année 2006. 14.5.3. Plans d’actions gratuites Suite à l’autorisation accordée par l’assemblée générale du 3 mai 2006, le directoire du 21 décembre 2006, a procédé à l’attribution de 52.006 actions gratuites dont la période d’acquisition est de 3 ans (soit du 21 décembre 2006 au 20 décembre 2009) et la période de conservation de 2 ans (soit du 21 décembre 2009 au 20 décembre 2011). L’acquisition des actions gratuites est subordonnée à une condition d’appartenance au Groupe et pour la moitié des actions à l’atteinte d’objectifs annuels basés sur le chiffre d’affaires et sur le ratio résultat d’exploitation sur chiffre d’affaires. 14.5.4. Valorisation des paiements fondés sur des actions Conformément aux principes énoncés en note 1.18, les plans ont été évalués sur la base d’une durée de vie estimée des options comprise entre 7 et 10 ans, et selon les principales hypothèses suivantes : - taux de volatilité attendue compris entre 20 et 25 % correspondant à la volatilité implicite ; - taux de distribution du résultat fixé entre 3 et 3,7 % ; - taux d’actualisation compris entre 3,1 et 4,1 % et correspondant à un taux sans risque sur la durée des plans. Sur la base de ces hypothèses, la charge comptabilisée en frais généraux et commerciaux au titre des plans mis en place postérieurement au 7 novembre 2002 se répartit comme suit : Plan 21 Plan 24 Plan 25 Plan 26 Plan 27 Plan 28 2006 2,5 5,6 0,0 6,1 6,6 0,0 20,8 2005 5,8 5,9 1,5 3,1 0,5 16,7 14.6. Actions propres L’assemblée générale du 6 mai 1999 a approuvé un programme de rachat d’actions, renouvelé par les assemblées générales du 5 mai 2000, 11 juin 2001, 27 mai 2002, 16 mai 2003, 6 mai 2004, 12 mai 2005 et 3 mai 2006. Les programmes d’achat réalisés peuvent avoir diverses finalités : il peut s’agir d’opérations de rachat d’actions en vue de réduire la dilution, d’optimiser la gestion des fonds propres de la Société ou de couvrir les plans d’options d’achat ou de souscription d’actions. Le dernier programme autorisé prévoit un rachat pour un maximum de 10 % du capital pour une période maximum de 18 mois à partir du 3 mai 2006. Dans le cadre des programmes du 12 mai 2005 et 3 mai 2006, la Société n’a racheté aucune action au cours de l’exercice 2006. 138 L’assemblée générale du 3 mai 2006 a autorisé le directoire à procéder à des rachats d’actions. Dans ce cadre, la Société a mis en place un contrat de liquidité en application duquel l’intermédiaire en charge de ce contrat a acheté 2.292.219 actions au prix moyen de 85,29 euros et vendu 2.172.219 actions au prix moyen de 85,32 euros. Au 31 décembre 2006, le Groupe détient 6.876.123 actions propres qui viennent en déduction des réserves consolidées pour un montant de 311,4 millions d’euros. 14.7. Autres réserves L’évolution des autres réserves se détaille comme suit : Ecarts de réévaluation Couverture de change et de taux Couverture métaux 1er janvier 2005 31 décembre 2005 22,3 22,3 7,9 7,9 29,0 29,0 5,0 5,0 7,9 5,0 - Gains (pertes) nets latents sur titres disponibles à la vente - Gains (pertes) nets réalisés sur titres disponibles à la vente, reclassés au compte de résultat - Gains (pertes) nets sur couverture de change - Gains (pertes) nets sur couverture métaux - Gains (pertes) actuariels sur avantages du personnel postérieurs à l’emploi Total Titres disponibles à la vente 31 décembre 2004 Impacts nets IAS 32/39 au 1er janvier 2005 : - Couverture de change - Réévaluation des titres disponibles à la vente - Couverture métaux Ecarts actuariels 29,0 22,3 115,6 115,6 (5,5) (5,5) 3,5 3,5 2,4 8,5 - Gains (pertes) nets latents sur titres disponibles à la vente 144,6 (78,0) (78,0) (55,7) 99,8 16,5 16,5 - Gains (pertes) nets réalisés sur titres disponibles à la vente, reclassés au compte de résultat - Gains (pertes) nets sur couverture de change - Gains (pertes) nets sur couverture de taux - Gains (pertes) nets sur couverture métaux - Gains (pertes) actuariels nets sur avantages du personnel postérieurs à l’emploi 31 décembre 2006 64,2 0,0 (136,8) (1,7) (136,8) (1,7) (11,5) (11,5) (136,1) (3,0) 161,1 24,3 24,3 (31,4) (9,4) Les principaux impacts de l’exercice concernent les variations de valeur des couvertures (note 20), la réévaluation des titres cotés AXA (note 8) et la variation des écarts actuariels (note 15). Note 15 - Provisions pour retraites et engagements assimilés Le Groupe accorde à ses employés des avantages de natures diverses en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière, ainsi que d’autres avantages postérieurs à l’emploi en matière de couverture maladie et assurance-vie. Par ailleurs, le Groupe accorde également des avantages à long terme au personnel en activité, essentiellement les médailles du travail et avantages similaires accordés principalement en France et en Australie. 139 Les évaluations actuarielles sont en général réalisées selon un rythme annuel. Les hypothèses utilisées pour l’évaluation des engagements varient selon les conditions économiques prévalant dans le pays dans lequel le régime est situé et sont spécifiées ci-dessous : Taux moyen pondéré Groupe Taux d’actualisation Taux d’augmentation des salaires Taux de rendement attendu des placements Taux d’augmentation des frais médicaux 2006 5,0 % 2,9 % 7,8 % 9,5 % 2005 4,9 % 3,3 % 8,2 % 9,4 % 2004 5,4 % 3,4 % 8,4 % 9,2 % Dont Etats-Unis 2006 5,8 % 4,5 % 9,0 % 10,0 % 2005 5,8 % 4,1 % 9,0 % 10,0 % 2004 6,2 % 4,1 % 9,0 % 10,0 % L’essentiel de l’engagement relatif aux frais médicaux concerne les Etats-Unis. Une variation à la hausse de un point du taux des frais médicaux augmenterait respectivement de 38,9 et 2,8 millions d’euros le montant de l’engagement et l’aggrégation du coût des services rendus et du coût financier au titre de la couverture maladie postérieure à l’emploi. La même variation à la baisse diminuerait l’engagement de 33,5 millions d’euros et l’aggrégation du coût des services rendus et du coût financier de 2,4 millions d’euros. Le taux d’actualisation a été déterminé généralement sur la base des taux de rendement des entreprises de première catégorie ou des taux des obligations d’Etat. Engagements de retraite et indemnités de départ Les engagements de retraite du Groupe concernent principalement les filiales nord-américaines et européennes, et correspondent essentiellement à des engagements au titre de régimes à prestations définies. Ces régimes accordent le versement d’un capital au moment du départ en retraite ou d’une rente durant toute la retraite, dont le montant est fonction de l’ancienneté du salarié, de sa classification et du salaire de fin de carrière. Ils incluent également les retraites-chapeau accordées à certains cadres dirigeants leur garantissant un complément de revenu au-delà des régimes généraux et obligatoires. Ces engagements de retraite font l’objet d’une couverture financière partielle ou totale par le biais de fonds externalisés. Au 31 décembre 2006, le montant des obligations partiellement ou totalement financées est de 1.802 millions d’euros et représente 89 % du montant total de l’engagement du Groupe. Les actifs des fonds externalisés sont essentiellement constitués d’actions (environ 61 %), d’obligations (environ 23 %) et d’actifs immobiliers (environ 9 %). Les contributions versées en 2006 au titre de ces actifs de couverture sont de 19,6 millions d’euros et sont estimées à 14,3 millions d’euros pour l’exercice 2007. Au 31 décembre 2006, le montant des provisions constituées au titre des engagements de retraite et des indemnités de fin de carrière s’élève à 642 millions d’euros (respectivement 607 et 521 millions d’euros aux 31 décembre 2005 et 2004). Ces provisions ont été comptabilisées dans le passif non courant du bilan, la part courante étant considérée comme non significative comparée au montant total des engagements. Les autres régimes de retraite dont bénéficient les salariés du Groupe correspondent à des régimes à contributions définies, pour lesquels le Groupe n’a pas d’engagement au-delà du versement des cotisations, qui constituent des charges de période. Le montant des cotisations versées au titre de ces plans est de 30,7 millions d’euros pour l’exercice 2006 et était de 32,3 millions d’euros en 2005. Autres avantages postérieurs à l’emploi et avantages à long terme : frais médicaux et assurance-vie postérieurs à l’emploi, médailles du travail Les sociétés nord-américaines du Groupe accordent à leurs retraités le bénéfice de régimes de couverture de frais médicaux et d’assurance-vie sous certaines conditions d’âge et d’ancienneté. Ces engagements sociaux postérieurs à l’emploi ne font pas l’objet d’une couverture financière. L’essentiel de l’engagement (86 %) concerne les plans de couverture médicale des salariés nord-américains. En septembre 2005, l’un de ces plans a été modifié en ce qui concerne le montant des cotisations et les conditions d’éligibilité. Ces modifications des plans ont eu pour conséquence une diminution de l’engagement d’environ 20 millions de dollars (17 millions d’euros), dont l’impact est enregistré en résultat sur la durée d’acquisition des droits (3,6 millions d’euros en 2006 et 6 millions d’euros en 2005 pour les droits acquis). 140 Les hypothèses retenues pour évaluer ces engagements sont identiques à celles appliquées pour les engagements de retraite de la zone concernée. Les autres engagements à long terme intègrent divers plans de couverture de frais médicaux en Europe pour 42 millions d’euros et les médailles du travail comptabilisées sur la France pour 11 millions d’euros. Au 31 décembre 2006, le montant des provisions constituées au titre de ces engagements s’élève à 517 millions d’euros (respectivement 593 et 505 millions d’euros aux 31 décembre 2005 et 2004). Ces provisions ont été comptabilisées dans le passif non courant du bilan, la part courante étant considérée comme non significative comparée au montant total des engagements. 15.1. Variation des provisions pour retraites et avantages assimilés La variation des provisions pour retraites et avantages assimilés (nette des actifs) se détaille comme suit : Engagements de retraite et indemnités de départ dont US Autres avantages postérieurs à l’emploi et avantages à long terme dont US Provisions pour retraites et avantages assimilés 31.12.2004 521,1 8,8 505,0 418,5 1 026,2 Charge de la période Prestations versées Cotisations versées Ecarts actuariels reconnus en capitaux propres Ecart de conversion Variations de périmètre Autres variations 47,9 (49,1) (34,4) 1,5 (23,6) 22,6 (23,5) - 21,9 (22,4) - 70,5 (72,6) (34,4) 117,2 5,6 2,4 (10,7) 61,8 3,8 0,0 (0,1) 14,9 67,1 3,0 4,3 14,6 65,5 - 132,1 72,7 5,4 (6,4) 31.12.2005 * 600,0 52,2 593,4 498,1 1 193,5 Charge de la période Prestations versées Cotisations versées Ecarts actuariels reconnus en capitaux propres Ecart de conversion Variations de périmètre Autres variations 44,3 (32,4) (19,6) (4,5) 0,0 (5,1) 26,4 (27,2) - 23,3 (25,6) - 70,7 (59,6) (19,6) (6,0) 7,5 27,9 (4,9) (7,8) (4,7) 0,0 0,1 (23,7) (52,7) (0,7) 1,4 (47,3) (3,1) (29,7) (45,2) 27,2 (3,6) 31.12.2006 * 616,8 30,2 516,9 445,4 1 133,7 * Dont en 2005 et 2006, respectivement 7,0 et 25,3 millions d’euros d’actifs de couverture présentés à l’actif du bilan en “Autres créances” en 2005 (voir Note 11) et en “Autres actifs financiers” en 2006. 141 15.2. Provision pour engagements de retraite et indemnités de départ Les variations annuelles des engagements, de la valeur de marché des placements ainsi que des actifs et provisions correspondantes figurant au bilan des comptes consolidés s’analysent comme suit : 31.12.2006 Dont US 31.12.2005 Dont US 31.12.2004 Dont US 1. Réconciliation des éléments du bilan Actifs de couverture de retraite et autres engagements assimilés Provisions pour retraite et engagements assimilés 25,3 (642,1) 25,1 (55,3) 7,0 (607,0) 7,0 (59,2) (521,1) (8,8) Actif / (Passif) net reconnu au bilan (616,8) (30,2) (600,0) (52,2) (521,1) (8,8) 31.12.2006 Dont US 2. Composantes de la charge nette comptabilisée en résultat Coûts des services rendus Coût financier (effet de l’actualisation) Rendement attendu des actifs des régimes Coût des services passés Effet des liquidations /réductions de régimes Charge nette comptabilisée au résultat 31.12.2005 Dont US 54,2 93,4 (104,1) 0,3 0,5 18,1 52,0 (75,0) 0,4 0,0 51,8 92,9 (97,1) 5,9 (5,6) 15,9 50,5 (71,8) 6,9 44,3 (4,5) 47,9 1,5 31.12.2006 Dont US 31.12.2005 Dont US 31.12.2004 Dont US 48,5 14,8 87,9 48,7 (87,4) (64,6) 1,2 2,7 (0,8) 49,4 1,6 31.12.2004 Dont US 3. Variation de la valeur actualisée des engagements Valeur actualisée des engagements en début d’exercice Coûts des services rendus Coût financier (effet de l’actualisation) Cotisations versées par les salariés Prestations versées Pertes (Gains) actuariels comptabilisés en capitaux propres Modifications de régime Variations de périmètre Ecarts de conversion Autres (yc réductions et liquidations) 1 993,5 54,2 93,4 5,6 (92,8) 972,1 1 665,6 747,5 1 614,9 760,1 18,1 51,8 15,9 48,5 14,8 52,0 92,9 50,5 87,9 48,7 0,0 5,5 0,0 3,3 0,0 (49,9) (36,4) (41,5) (104,7) (39,2) 43,6 20,6 (0,3) 0,0 28,3 0,0 (98,5) (103,7) 8,4 0,0 Valeur actualisée des engagements en fin d’exercice 2 035,4 917,6 148,6 6,3 2,4 139,9 (14,8) 1 993,5 70,0 6,0 121,4 10,0 (0,8) 11,6 (59,9) 19,7 (59,4) 972,1 1 665,6 747,5 Les écarts actuariels ont été intégralement comptabilisés dans les autres réserves (note 14.7). Ils résultent des changements d’hypothèses actuarielles, principalement les taux d’actualisation, utilisées dans la valorisation des engagements au Royaume-Uni, dans la zone euro et au Canada. 142 La part des écarts actuariels relative aux effets d’expérience s’élève à 12,1 millions d’euros pour les États-Unis et le Royaume-Uni. 31.12.2006 Dont US 31.12.2005 Dont US 31.12.2004 Dont US 4. Variation de la juste valeur des actifs des régimes Juste valeur des actifs des régimes en début d’exercice Rendement attendu des actifs des régimes Cotisations des salariés Cotisations de l’employeur Prestations versées (Pertes) Gains actuariels reconnus en capitaux propres Modifications de régimes Variations de périmètre Ecarts de conversion Autres (yc réductions et liquidations) Juste valeur des actifs des régimes en fin d’exercice 1 395,4 918,8 1 143,2 736,8 1 083,3 726,3 104,1 75,0 97,1 71,8 87,4 64,6 5,6 0,0 5,4 3,3 19,6 5,1 34,4 23,6 18,2 1,0 (60,4) (41,5) (55,6) (39,2) (46,9) (36,4) 49,6 28,4 31,4 8,2 44,7 40,2 0,4 0,7 0,8 (105,8) (99,0) 134,3 117,6 (47,6) (58,9) 9,2 4,5 1 417,7 886,8 1 395,4 918,8 1 143,2 736,8 Les écarts actuariels ont été intégralement comptabilisés dans les autres réserves (note 14.7). Ils résultent des changements dans les taux de rendement effectif et attendu des actifs aux États-Unis et au Royaume-Uni. 31.12.2006 Dont US 5. Couverture financière Valeur actualisée des engagements Juste valeur des actifs du régime Effet des plafonnements d’actifs Eléments différés : Modifications de régime non comptabilisées (Passif) /Actif net comptabilisé au bilan 31.12.2005 Dont US (2 035,4) (917,6) (1 993,5) 1 417,7 886,8 1 395,4 0,9 (616,8) 0,6 (30,2) (1,9) (600,0) (972,1) 918,8 1,1 (52,2) 31.12.2004 Dont US (1 665,6) (747,5) 1 143,2 736,8 1,3 (521,1) 1,9 (8,8) 15.3. Provision pour frais médicaux et assurance-vie postérieurs à l’emploi et avantages assimilés Les variations des provisions pour autres avantages postérieurs à l’emploi et avantages à long terme se détaillent comme suit : 1. Composantes de la charge nette comptabilisée en résultat Coûts des services rendus Coût financier (effet de l’actualisation) Rendement attendu des actifs des régimes Coût des services passés Charge totale comptabilisée au résultat 2. Variation de la valeur actualisée des engagements Valeur actualisée des engagements en début d’exercice Coûts des services rendus Coût financier (effet de l’actualisation) Cotisations des salariés Prestations versées Pertes (Gains) actuariels comptabilisés en capitaux propres Modifications de régime Variations de périmètre Ecarts de conversion Autres (yc réductions et liquidations) Valeur actualisée des engagements en fin d’exercice 143 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 6,2 25,2 (5,0) 26,4 6,0 24,6 (8,0) 22,6 6,4 26,2 (5,1) 27,5 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 543,6 6,2 25,2 1,7 (27,2) (23,7) 471,0 6,0 24,6 1,3 (23,5) 14,9 (16,3) 3,0 67,1 (4,5) 543,6 489,8 6,4 26,2 0,7 (23,6) 0,9 (0,7) (48,1) 0,2 477,2 (30,3) 0,9 471,0 Les écarts actuariels ont été intégralement comptabilisés dans les autres réserves (note 14.7). Ils résultent des changements d’hypothèses actuarielles, en particulier le taux d’actualisation. Les modifications de régimes concernent essentiellement les États-Unis. 3. Couverture financière Valeur actualisée des engagements Eléments différés : Changement de régime non comptabilisé Provision comptabilisée au bilan 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 477,2 543,6 471,0 39,7 49,8 34,0 516,9 593,4 505,0 Note 16 - Provisions Risques Risques Risques Risques Restructurations Autres Provisions économiques commerciaux sur produits environnementaux risques 31.12.2004 59,6 47,0 120,3 34,7 108,0 59,2 dont part LT 55,6 Dotations Effet d’actualisation Reprises pour utilisation Provisions devenues sans objet Ecarts de conversion Variations de périmètre et autres 16,9 0,3 47,0 32,1 34,7 9,1 4,8 63,8 (0,4) (5,6) (8,0) (3,1) 2,2 428,8 22,9 192,3 2,4 0,6 68,5 (0,8) 25,1 0,5 185,8 5,0 (51,0) (2,6) (81,9) (8,6) (157,7) 7,7 (10,3) 8,7 1,7 (11,3) 3,6 (3,0) 3,7 (27,7) 27,6 4,8 7,1 8,8 2,9 7,7 (6,4) 24,9 31.12.05 75,1 67,7 139,9 39,7 93,8 70,5 486,7 dont part LT 37,0 43,6 34,4 32,6 20,0 42,4 210,0 Dotations Effet d’actualisation Reprises pour utilisation Provisions devenues sans objet Ecarts de conversion Variations de périmètre et autres 99,5 (0,3) 7,6 0,0 70,9 0,2 5,6 0,3 49,9 0,3 25,8 0,0 259,3 0,5 (9,9) (10,2) (59,0) (1,6) (53,8) (9,3) (143,8) (7,5) (0,5) (1,0) (5,8) (17,6) (5,1) (0,3) (1,2) (1,6) (1,2) (4,7) (5,9) (32,7) (19,7) 4,5 (1,5) 16,1 1,3 (2,8) 1,9 19,5 31.12.06 160,9 56,8 145,4 43,8 84,6 78,3 569,8 dont part LT 83,8 50,0 34,9 32,1 15,2 67,1 283,1 (a) Risques économiques Ces provisions couvrent principalement des risques fiscaux identifiés au cours de revues fiscales réalisées localement par les administrations fiscales et des risques financiers pour la plupart correspondant à des garanties données à des tiers sur certains actifs et passifs. Au cours de l’exercice 2006, le Groupe a comptabilisé une provision de 38,0 millions d’euros pour faire face aux retards et difficultés rencontrés dans la mise en œuvre de ses systèmes d’information et en particulier de son système commun SAP. D’autre part, le Groupe a pris acte de la décision de la Commission Européenne concernant la participation de deux anciennes filiales à un cartel dans le domaine de certains équipements haute tension et a provisionné l’amende de 8,1 millions d’euros qu’il devra verser. (b) Risques commerciaux Ces provisions sont essentiellement constituées pour couvrir les risques relatifs aux produits vendus à des tiers. Ce risque réside dans les plaintes individuelles sur de prétendus défauts des produits et l’appel en responsabilité 144 correspondant. Les provisions pour risques commerciaux intègrent également les provisions pour pertes à terminaison sur divers contrats long terme pour 6,0 millions d’euros. (c) Risques sur produits Ces provisions sont constituées : - des provisions statistiques pour garantie : le Groupe provisionne sur une base statistique l’ensemble des garanties données sur la vente de produits du Groupe au delà des risques couverts par les assurances. Cette garantie peut atteindre 18 mois ; - des provisions pour litiges sur des produits défectueux et des provisions destinées à couvrir des campagnes de remplacement sur des produits clairement identifiés. En 2006, les nouveaux risques techniques identifiés ont conduit à augmenter la provision de 11 millions d’euros. Ces difficultés techniques sont en cours de résolution au 31 décembre 2006. (d) Risques environnementaux Ces provisions sont essentiellement destinées à couvrir les coûts des opérations de dépollution. Le Groupe n’a pas identifié de nouveau risque à provisionner lors des revues de site effectuées en 2006. (e) Restructurations La dotation de l’exercice couvre le coût des plans de restructuration engagés en Europe (France, Royaume-Uni, Italie) et en Australie (note 25). Note 17 - Dettes financières (courantes et non courantes) La dette non courante s’analyse de la façon suivante : Emprunts obligataires Titres à durée indéterminée Autres emprunts auprès d’établissements de crédit Financement des locations financières Participation des salariés Part court terme des emprunts obligataires Part court terme des autres dettes long terme Dettes financières non courantes 31.12.2006 3 687,9 253,8 23,9 5,2 (450,0) (63,7) 31.12.2005 2 691,1 89,9 18,5 6,3 01.01.2005 1 200,0 89,2 23,4 7,0 31.12.2004 1 200,0 73,3 68,2 23,4 7,0 (51,1) (47,2) (73,8) 3 457,1 2 754,7 1 272,5 1 298,2 31.12.2006 55,0 44,9 154,9 116,1 450,0 63,7 31.12.2005 31,4 90,5 79,9 01.01.2005 60,4 11,3 80,8 28,0 31.12.2004 60,4 11,3 80,8 28,0 51,1 47,2 73,8 884,6 252,9 227,7 254,3 4 341,7 3 007,6 1 500,2 1 552,5 La dette courante s’analyse de la façon suivante : Billets de trésorerie Intérêts courus non échus Autres dettes Découverts et encours bancaires Partie court terme des emprunts obligataires Partie court terme des autres dettes long terme Dettes financières courantes Dettes financières courantes et non courantes 145 17.1. Répartition par échéance 31.12.2006 884,6 851,8 25,9 917,0 518,0 1 144,4 31.12.2005 252,9 470,5 767,8 3,7 899,7 613,1 01.01.2005 227,7 20,9 463,1 757,4 3,5 1,4 26,2 (*) 31.12.2004 254,3 46,6 463,1 757,4 3,5 1,4 26,2 (*) 4 341,7 3 007,6 1 500,2 1 552,5 31.12.2006 31.12.2005 01.01.2005 31.12.2004 Euro Dollar américain Roupie indienne Dollar néo-zélandais Yen japonais Autres 4 100,9 30,5 53,1 2,5 22,3 132,4 2 842,0 54,6 25,1 11,6 7,8 66,6 1 372,1 11,7 14,5 18,6 25,6 57,7 1 424,4 11,7 14,5 18,6 25,6 57,7 Total 4 341,7 3 007,6 1 500,2 1 552,5 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 et au-delà Total (*) : 2011 et au-delà. 17.2. Répartition par devise 17.3. Emprunts obligataires En MEUR Schneider Electric SA 2007 Schneider Electric SA 2008 Schneider Electric SA 2010 Schneider Electric SA 2011 Schneider Electric SA 2014 Schneider Electric SA 2017 Total 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 450,0 750,0 897,7 499,0 496,8 594,4 450,0 750,0 897,1 594,0 450,0 750,0 - 3 687,9 2 691,1 1 200,0 Taux d’intérêt Echéance 6,1275 % TF 3,875 % TF 3,125 % TF EUR + 0,2 % TV 4,500 % TF 4,000 % TF octobre 2007 octobre 2008 août 2010 juil 2011 janv 2014 août 2017 Le 17 juillet 2006, Schneider Electric a émis 2 nouveaux emprunts obligataires. Le premier, d’un montant nominal de 500 millions d’euros au taux Euribor 3 mois plus une marge de 0,20 % est à échéance du 18 juillet 2011. Le second, d’un montant nominal de 500 millions d’euros au taux de 4,5 % est à échéance du 17 janvier 2014. Ces emprunts ont été admis aux négociations de la Bourse du Luxembourg. Schneider Electric a émis le 11 août 2005 un emprunt obligataire d’un montant de 1.500 millions d’euros dans le cadre du programme EMTN. Cette émission se décompose en une tranche à 5 ans au taux de 3,125 % pour 900 millions d’euros, et une tranche à 12 ans au taux de 4% pour 600 millions d’euros. Ces emprunts ont été admis aux négociations de la Bourse du Luxembourg. Schneider Electric a émis le 31 octobre 2003 un emprunt obligataire d’un montant nominal de 750 millions d’euros au taux de 3,875 % à échéance du 31 octobre 2008. Cet emprunt a été admis aux négociations de la bourse du Luxembourg. Schneider Electric a émis les 19 et 20 octobre 2000 deux emprunts obligataires d’un montant nominal respectif de 400 millions d’euros et de 50 millions d’euros au taux de 6,1275 % à échéance du 19 octobre 2007. Ces emprunts ont été admis aux négociations des bourses de Paris et du Luxembourg. 17.4. Autres informations Au 31 décembre 2006, les lignes de crédit confirmées non utilisées pour Schneider Electric s’élèvent à 1.038 millions d’euros. Ces lignes de crédit sont disponibles sur la période. 146 D’autre part, dans le cadre du financement de l’opération APC, Schneider Electric a mis en place un crédit d’acquisition d’un montant de 2,5 milliards d’euros à un an et une ligne de crédit confirmée d’un montant de 2 milliards d’euros à trois ans. Note 18 - Autres dettes à long terme 31.12.2006 31.12.2005 01.01.2005 31.12.2004 Dette sur acquisition de MGE UPS Dette sur acquisition de Clipsal Dette sur acquisition des actifs Magnecraft Dette sur acquisition de Applied Control Technology Autres 35,1 47,0 1,8 6,3 135,5 41,5 1,8 121,9 35,6 16,2 4,0 48,6 35,6 16,2 4,0 Autres dettes à long terme 90,2 178,8 177,7 104,4 La dette relative à l’engagement de rachat des intérêts minoritaires de MGE UPS est évaluée à 35,1 millions d’euros au 31 décembre 2006 (72 millions d’euros au 31 décembre 2005). La diminution de cette dette s’explique essentiellement par les rachats ayant eu lieu sur l’exercice 2006 (note 3). Le contrat d’acquisition de Clipsal prévoit, au titre de garantie de passifs, la retenue d’une partie du prix d’acquisition jusqu’en décembre 2007. Cette somme a été placée par le Groupe sur un compte séquestre (note 8.2). Note 19 - Engagements et passifs éventuels 19.1. Cautions, avals et garanties 31.12.2006 31.12.2005 31.12.2004 Cautions de contre garantie sur marchés (1) Nantissements, hypothèques et sûretés réelles (2) Avals, cautions et garanties donnés Autres engagements donnés (3) 176,0 20,1 0,5 187,2 173,8 17,8 1,0 209,4 171,0 33,4 4,2 209,1 Garanties données 383,8 402,0 417,7 Avals, cautions et garanties reçus 41,8 35,4 33,6 Garanties reçues 41,8 35,4 33,6 (1) Dans certains contrats, les clients exigent d’obtenir une garantie bancaire attestant que le Groupe remplira ses obligations contractuelles dans leur totalité. Pour ces contrats, le Groupe donne une contre garantie à la banque. Si une plainte est déposée, le risque associé à l’engagement est évalué et une provision pour risques est enregistrée dès lors que le risque est considéré comme probable et que son estimation repose sur des bases raisonnables. (2) Des nantissements d’actifs corporels ou financiers sont fournis pour garantir certains prêts. (3) Les autres engagements donnés comprennent notamment des lettres de crédit émises par la filiale américaine Square D, ainsi que des garanties données en paiement de loyers. 19.2. Engagements d’achats ➣ Titres de participation Les engagements d’achats de titres de participation représentent les engagements contractuels pris par le Groupe pour l’achat de minoritaires de sociétés consolidées, ou pour le complément de prix éventuel pour des opérations réalisées. Au 31 décembre 2006, le montant de ces engagements n’est pas significatif. ➣ Prestations de services informatiques En 2004, le Groupe a signé avec la société CAP GEMINI un accord visant à l’externalisation de ses fonctions informatiques européennes et à la mise en place d’applications de gestion communes sous le progiciel SAP. Cet accord est en cours de déploiement dans les filiales du Groupe. Les prestations payées à CAP GEMINI au titre de cet accord se substituent au coût de la fonction informatique, auparavant gérée en interne. L’engagement réciproque qui lie CAP GEMINI et le Groupe d’une durée initiale de 10 ans a été prolongé de 2 ans. Au titre de l’exercice 2006, les coûts relatifs à cet accord s’élèvent contractuellement à 136,5 millions d’euros (148,3 millions d’euros en 2005). 147 19.3. Passifs éventuels D’une manière générale, la direction considère que les provisions constituées au bilan, au titre des litiges connus à ce jour et auxquels le Groupe est partie, devraient être suffisantes pour qu’ils n’affectent pas de manière substantielle la situation financière ou les résultats du Groupe. Il en est en particulier ainsi pour les conséquences possibles du litige impliquant actuellement en Belgique d’anciens dirigeants et cadres du Groupe. Les contrats d’emprunts ne contiennent pas de clauses en cas de dégradation de la notation de la dette long terme du Groupe. Le Groupe a conclu un accord d’entreprise relatif au droit individuel à la formation. Les droits acquis par les salariés à ce titre ne sont pas estimables de façon fiable et n’ont donc pas fait l’objet de provision dans les comptes du Groupe. Note 20 - Instruments financiers Le Groupe utilise des instruments financiers afin de gérer son exposition aux risques de taux, de change, et de variation des cours de métaux. 20.1. Risque de change Une part significative des opérations du Groupe est réalisée dans des monnaies autres que l’euro. Le Groupe est donc exposé à l’évolution des différentes devises. En l’absence de couverture, les fluctuations de change entre l’euro et ces devises peuvent donc significativement modifier les résultats du Groupe et rendre difficiles les comparaisons de performance d’une année sur l’autre. Le Groupe gère activement son exposition au risque de change afin de réduire la sensibilité du résultat aux variations de cours, en mettant en place des couvertures sur les créances, dettes et flux d’exploitation sous la forme principalement de ventes à terme. Cette couverture peut, en fonction des conditions de marché et sur les principales devises, être mise en place sur la base de flux prévisionnels récurrents. L’horizon de ces couvertures est à un an au plus. La politique de couverture de change du Groupe consiste à couvrir l’ensemble des filiales sur leurs opérations dans une devise autre que leur devise de comptabilisation. Elle concerne plus de vingt devises et en particulier le dollar américain, le dollar de Hong-Kong et la livre sterling. 20.2. Risque de taux Le Groupe est exposé aux risques liés à l’évolution des taux d’intérêt. La gestion du risque de taux relatif à la dette du Groupe est établie en fonction de la situation consolidée et des conditions de marché. L’objectif principal de la politique de gestion du risque de taux est d’optimiser le coût de financement du Groupe. Les dettes obligataires ont été émises pour la plupart à taux fixe. La gestion du risque de taux est effectuée principalement par le biais de swaps. 20.3. Risque de fluctuation du cours des matières premières Le Groupe est exposé à des risques liés à l’évolution du prix de l’énergie et des matières premières, et notamment de l’acier, du cuivre, de l’aluminium, de l’argent, du nickel, du zinc, et des matières plastiques. Pour préserver ses résultats, le Groupe doit être en mesure de couvrir, de compenser ou de répercuter cette augmentation sur ses clients. Le Groupe a toutefois mis en place des procédures destinées à limiter son exposition aux risques liés à l’évolution du prix des matières premières non ferreuses. Les engagements d’achats sont couverts à l’aide de contrats à terme, de swaps et, dans une moindre mesure, d’options. 148 20.4. Valeurs d’inventaire et valeurs nominales des instruments financiers dérivés 31.12.2005 31.12.2006 31.12.2006 Qualification Valeur Résultat Capitaux Trésorerie Valeur Nominal des IFRS d’inventaire financier (1) Propres (2) d’inventaire Achat Vente Change Contrats à terme en couverture de flux futurs Autres contrats à terme en couverture d’éléments bilantiels Options et autres instruments de couverture Métaux Couvertures fermes et optionnelles Taux Swaps sur des lignes de crédit Autres swaps de taux d’intérêt CFH* 5,9 (5,9) Trading (25,7) Trading et CFH* - (74,0) 44,8 - 19,1 136,9 563,8 (0,3) (0,6) - (0,9) 507,0 CFH* 13,1 - (17,5) - (4,4) 115,8 Trading - - - - Trading (20,1) - (1,7) 20,1 (27,1) 38,3 (93,2) 20,1 Instruments financiers dérivés (74,0) 1 393,6 - - (1,7) 500,0 - (61,9) - - * Cash flow hedge (couverture de flux futurs). (1) Les effets sur le résultat de la période sont compensés par les variations de juste valeur des éléments sous-jacents également enregistrées en résultat financier. (2) Ces éléments sont présentés sur une ligne distincte des capitaux propres (autres réserves). La valeur de marché des instruments financiers, qui correspond à leur valeur d’inventaire, est estimée soit en interne par la méthode des flux de trésorerie actualisés au taux du marché, soit auprès des banques. 20.5. Valeur d’inventaire et valeur de marché des instruments financiers hors dérivés 31.12.2006 Valeur Juste notionnelle (1) valeur 31.12.2005 Valeur Juste notionnelle (1) valeur Titres de participation non consolidés Autres actifs financiers non courants Valeurs mobilières de placement Emprunts obligataires Autres dettes financières courantes et non courantes 315,7 114,2 1 733,3 (3 687,9) (653,8) 315,7 114,2 1 733,3 (3 626,4) (653,8) 315,4 281,4 754,8 (2 691,1) (316,5) 315,4 281,4 754,8 (2 729,2) (316,5) Instruments financiers hors dérivés (2 178,5) (2 117,0) (1 656,0) (1 694,1) (1) La valeur notionnelle correspond au coût amorti ou à la juste valeur. 149 20.6. Risque de change Nominal des contrats à terme par principales devises Ventes 31.12.2006 Achats Nets USD AUD JPY AED DKK GBP HKD Autres 181,5 32,2 10,2 3,3 122,5 65,1 44,9 104,1 (1 145,3) (4,2) (34,5) (11,3) (253,2) (29,7) (52,3) (963,8) 28,0 (24,3) (8,0) (130,7) 35,4 44,9 51,8 Total 563,8 (1 530,5) (966,7) Les contrats à terme sur devises concernent à hauteur de (1.098) millions d’euros les couvertures de financements des filiales, et à hauteur de 131 millions d’euros les couvertures de flux opérationnels. 20.7. Risque de taux Le Groupe a une dette brute de 4.342 millions d’euros dont 77 % est à taux fixe. Le montant de trésorerie et équivalents de trésorerie s’élève à 2.544 millions d’euros au 31 décembre 2006. Une variation de plus ou moins un point du taux d’intérêt aurait un impact de plus ou moins 15 millions d’euros sur le résultat financier du Groupe. L’utilisation de swaps de devises en couverture du risque de change des financements intragroupes a pour effet d’exposer une partie de la dette à la variation de l’écart de taux entre l’euro et les devises couvertes. Le calcul de sensibilité ne tient pas compte de cet effet. Note 21- Opérations avec des parties liées 21.1. Entreprises associées Il s’agit essentiellement des sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable, comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence. Les transactions avec ces parties liées sont réalisées à des prix de marché. Sur l’exercice 2006, ces transactions ne sont plus significatives du fait de la consolidation de Clipsal Asia par intégration globale depuis le 1er janvier 2006. 21.2. Parties liées exerçant une influence notable Au cours de l’exercice, aucune opération non courante n’a été réalisée avec les membres des organes de direction. Les rémunérations et avantages accordés aux principaux dirigeants sont présentés dans la note 27.3. Note 22 - Information sectorielle Le Groupe est organisé en quatre divisions géographiques. L’évaluation de la performance de ces secteurs et les décisions de gestion reposent notamment sur le résultat opérationnel avant impôts, et hors produits et charges financières. 150 Les données par zone géographique sont présentées après répartition des activités d’énergie sécurisée pour 2006 et répartition des plateformes de croissance (automatismes du bâtiment, énergie sécurisée et relais statiques) pour 2005 et 2004. Ces informations sont commentées à la section 11.4 de la présente note d’opération. 31 décembre 2006 Chiffre d’affaires(1) Résultat d’exploitation Capitaux Employés(2) 31 décembre 2005 Chiffre d’affaires(1) Résultat d’exploitation Capitaux Employés(2) 31 décembre 2004 Chiffre d’affaires(1) Résultat d’exploitation Capitaux Employés(2) (1) (2) Europe Amérique du Nord 6 402 983 6 052 Total 2 514 327 1 922 1 116 173 443 13 730 2 001 12 283 AsiePacifique Reste du Monde Total 2 031 263 1 718 958 134 435 11 679 1 565 11 298 AsiePacifique Reste du Monde Total 1 828 207 1 531 754 94 346 10 349 1 286 8 981 3 047 406 3 873 Europe Amérique du Nord 5 266 672 4 949 Reste du Monde 3 698 518 3 866 Europe Amérique du Nord 5 644 762 5 272 AsiePacifique 2 501 314 2 155 - Données sur la base de la destination des ventes. - Données sur la base de l’implantation des actifs. La répartition du chiffre d’affaires du Groupe et le taux de marge opérationnelle par activité se détaillent comme suit : 2005 2006 (1) retraité (1) Chiffre d’affaires Distribution électrique Automatismes et contrôle Plateformes de croissance Energie sécurisée Taux de marge opérationnelle (en %) Distribution électrique Automatismes et contrôle Plateformes de croissance Energie sécurisée 2005 publié 2004 publié 7 307 2 892 1 480 6 509 2 717 1 123 8 605 4 456 7 307 3 802 668 570 13 730 11 679 11 679 10 349 2006 2005 retraité 2005 publié 2004 publié 15,3 % 13,5 % 13,9 % 12,6 % 13,9 % 12,7 % 12,2 % 12,8 % 12,0 % 11,6 % 12,9 % 12,1 % 14,6 % 13,4 % 13,4 % 12,4 % (1) Compte tenu du développement récent du Groupe dans le segment de l’énergie sécurisée, celui-ci devient un axe d’analyse devant être publié séparément au regard de l’information sectorielle. Les activités présentées en 2005 et 2004 dans les plateformes de croissance ont donc été réallouées entre énergie sécurisée pour les activités MGE UPS et automatismes et contrôle pour les autres activités (automatismes du bâtiment, relais statiques). Note 23 - Recherche et développement Les frais de recherche et développement de l’exercice se répartissent comme suit : 2006 2005 2004 Frais de recherche et développement comptabilisés en charge (1) Projets de développement capitalisés (2) 491,6 132,4 433,2 108,9 489,0 46,0 Total des frais de recherche et développement de l’exercice 624,0 542,1 535,0 (1) (2) Dont 149,4 millions d’euros classés en coûts des ventes, 14,6 millions d’euros en coûts commerciaux et 327,6 millions d’euros en frais de R&D. Dont 11,6 millions d’euros classés en logiciels. 151 Par ailleurs, le montant des amortissements des projets de développement capitalisés s’élève à respectivement (23,0) et (8,5) millions d’euros en 2006 et 2005. En outre, le montant des dépréciations exceptionnelles des projets de développement capitalisés s’élève à (5,0) millions d’euros sur l’exercice 2006. Note 24 - Dotations aux amortissements et aux provisions Les charges d’exploitation incluent les dotations aux amortissements et provisions suivantes : 2006 2005 2004 Inclus dans le coût des ventes : Amortissements Provisions (254,0) (10,8) (234,7) (29,5) (231,0) (21,5) Inclus dans les frais généraux et commerciaux : Amortissements Provisions (138,5) (20,5) (133,4) 28,2 (131,4) 28,5 Dotations aux amortissements et provisions (423,8) (369,4) (355,4) D’autre part, au titre de l’exercice 2006, des provisions sont classées en autres produits et charges d’exploitation pour un montant de (49,4) millions (note 25) et le montant net des pertes de valeurs des actifs non courants s’élève à (32,2) millions d’euros. Note 25 - Autres produits et charges d’exploitation Les autres produits et charges d’exploitation se décomposent de la façon suivante : Restructurations Perte de valeur des actifs corporels et incorporels Perte de valeur des écarts d’acquisition Plus value sur cessions d’actifs Moins value sur cessions d’actifs Autres 2006 (80,7) (35,2) (0,2) 45,6 (7,5) (38,0) 2005 (96,9) (10,1) (8,4) 13,3 (9,8) 8,7 2004 (88,0) Autres produits et charges d’exploitation (116,0) (103,2) (40,7) 14,5 (5,6) 38,4 Au cours de l’exercice 2006, le Groupe a réalisé des plus-values sur la cession d’actifs immobiliers, en particulier lors de la cession du site historique de Telemecanique en région parisienne. Le résultat d’exploitation du Groupe intègre 115,9 millions de coûts non récurrents liés à des dépréciations d’actifs (35,2 millions d’euros) et à des programmes de restructuration (80,7 millions d’euros). Les coûts non récurrents sont principalement liés à la réorganisation de l’activité automatismes du bâtiment en Europe pour 16 millions d’euros, à la poursuite des réorganisations industrielles en Europe (France, Angleterre, Italie) sur les activités historiques du Groupe pour 67 millions d’euros, et à la réorganisation des activités en Australie pour 7 millions d’euros. Par ailleurs, certains retards et difficultés liés à la mise en œuvre des systèmes d’information ont été provisionnés pour 38 millions d’euros présentés dans la ligne autres dans le tableau ci-dessus. 152 Note 26 - Résultat financier Les intérêts, produits et charges financiers représentent les seuls produits et charges relatifs aux créances et dettes financières (y compris à l’actif les disponibilités et dépôts à court terme). Produits d’intérêt Charges d’intérêt Plus ou moins values sur cessions de titres de placement 2006 34,1 (188,6) 50,5 2005 40,3 (156,4) 13,0 2004 36,1 (126,5) 26,0 Coût de la dette financière nette (104,0) (103,1) (64,4) Dividendes reçus Résultat de change, net Perte de valeur des actifs financiers Effet de l’actualisation des actifs et passifs non courants Plus ou moins values sur cessions de titres de participation Ajustement de juste valeur* Autres charges financières nettes 10,7 (15,5) 18,2 2,0 (20,0) 0,1 (12,4) 8,6 7,3 (5,7) (7,8) (2,8) 0,6 (1,7) 5,9 3,8 1,1 (1,4) (4,3) Résultat financier (120,9) (104,6) (59,3) * normes IAS 32/39 appliquées à compter du 1er janvier 2005 Note 27 - Effectifs 27.1. Effectifs Les effectifs moyens, temporaires et permanents, du Groupe ont évolué comme suit : (en nombre de personnes) Production Structure 2006 46 135 53 943 2005 40 792 47 878 2004 39 092 45 102 Effectifs moyens 100 078 88 670 84 194 Ventilation par zone : Europe Amérique du Nord Asie Pacifique Reste du Monde 46 962 23 610 22 753 43 626 21 724 17 379 43 444 19 028 15 576 6 753 5 941 6 146 La variation des effectifs s’explique essentiellement par les acquisitions de l’exercice. 27.2. Charges de personnel Coût du personnel (1) Participation et intéressement Stock options 2006 (3 796,7) (78,4) (20,8) 2005 (3 485,8) (62,4) (16,8) 2004 (3 307,6) (72,7) (8,9) Charges de personnel du Groupe (3 895,9) (3 565,0) (3 389,2) (1) dont 44,3 millions d’euros au titre des engagements de retraite et assimilés et 26,4 millions d’euros au titre des autres engagements sociaux (note 15) 27.3. Avantages accordés aux principaux dirigeants En 2006, le Groupe a versé aux membres de son conseil d’administration 0,7 million d’euros au titre des jetons de présence. Le montant total des rémunérations brutes, y compris les avantages en nature, versées en 2006 par les sociétés du Groupe aux membres de la direction générale hors mandataires sociaux, s’est élevé à 7,6 millions d’euros, dont 4,2 millions d’euros au titre de la part variable. 153 Depuis la mise en place des plans en 1998, 3.464.900 options d’achat et de souscription d’actions ont été accordées aux membres de la direction générale ainsi que 4.800 actions gratuites. Enfin, le montant des engagements de retraite et autres avantages postérieurs à l’emploi au titre des membres de la direction générale s’élève à 41 millions d’euros au 31 décembre 2006. Note 28 - Evénements postérieurs à la clôture Acquisition du groupe APC Le 30 octobre 2006, Schneider Electric a annoncé qu’il procédait, par une offre publique d’achat amicale, à l’acquisition du groupe American Power Conversion, leader mondial du secteur de l’énergie sécurisée. En rapprochant APC de sa filiale MGE UPS, le Groupe devient la référence mondiale de ce secteur. Le 12 décembre 2006, la période d’examen prévue par le Hart-Scott- Rodino Act aux États-Unis a expiré, ce qui clôt le processus d’étude du projet au regard du droit de la concurrence aux États-Unis. Le 16 janvier 2007, les actionnaires d’APC ont approuvé le projet de fusion lors d’une assemblée générale extraordinaire. Le 8 février 2007, cette opération a obtenu l’approbation des autorités de la concurrence de la Commission Européenne. Le Groupe prévoit de désinvestir l’activité petits systèmes de moins de 10 kVA de MGE UPS Systems. Avec un chiffre d’affaires estimé à environ 150 millions d’euros, ce désinvestissement représente 6 % de l’activité combinée d’APC et de MGE UPS dans l’énergie sécurisée. Note 29 - Effets de la transition au référentiel IFRS La présente note détaille : - les tableaux de réconciliation des états financiers établis selon référentiel IFRS et ceux publiés selon les normes françaises à l’ouverture et à la clôture de l’exercice 2004 ; - les options retenues pour la première application des normes internationales, au 1er janvier 2004 ; - la nature et l’incidence des changements de principes et méthodes comptables sur le bilan d’ouverture et de clôture, et les résultats de l’exercice 2004 ; - les normes ayant peu ou pas d’incidence sur les comptes du Groupe. 29.1. Tableaux de passage des états financiers de l’exercice 2004 Les tableaux ci-dessous présentent les réconciliations entre les comptes 2004 préparés et publiés selon les règles et principes comptables français et ces mêmes comptes préparés selon le référentiel comptable international IFRS, à l’exception des normes IAS 32 et 39, appliquées à compter du 1er janvier 2005, sans retraitement de l’exercice 2004. Les incidences liées à l’application des normes IAS 32 et IAS 39 sur le bilan d’ouverture au 1er janvier 2005 sont présentées en note 2. 154 29.1.1. Tableaux de passage du bilan et des capitaux propres au 1er janvier 2004 (en millions d’euros) ACTIF Notes 01.01.2004 Normes Françaises Actif non courant Ecarts d’acquisition, nets 29.3.2 3 512,8 Immobilisations incorporelles, nettes Immobilisations corporelles, nettes Immobilisations destinées à la vente 29.3.1 29.4.3 29.4.3 270,7 1 439,1 0,0 1,3 (9,3) 14,8 272,0 1 429,8 14,8 1 709,8 60,5 369,6 585,4 6,8 1 716,6 60,5 369,6 585,4 955,0 0,0 955,0 747,2 315,6 175,9 (315,2) 923,1 0,4 7 300,9 (132,5) 7 168,4 1 124,1 1 781,3 627,0 3 087,5 36,2 (31,6) (40,4) 1 160,3 1 749,7 586,6 3 087,5 Total actif courant 6 619,9 (35,8) 6 584,1 Total de l’Actif 13 920,8 (168,3) 13 752,5 Immobilisations corporelles et incorporelles, nettes Titres de participation mis en équivalence Actifs financiers disponibles à la vente Autres actifs financiers non courants Actifs financiers non courants Actifs d’impôt différé Autres actifs non courants 29.3.4 29.3.5 Total actif non courant Actif courant Stocks et encours Clients et créances d’exploitation Autres créances et charges constatées d’avance Trésorerie et équivalents de trésorerie 29.3.3 29.3.6 29.3.1/29.4.5 155 Retraitements 01.01.2004 IFRS 3 512,8 (en millions d’euros) PASSIF Notes Capitaux propres Capital social Primes d’émission, de fusion, d’apport Réserves consolidées Réserves de conversion Total capitaux propres (part de Schneider Electric SA) 29.4.2 Intérêts minoritaires Total capitaux propres Provisions non courantes Provisions pour retraites et engagements assimilés Provisions non courantes 29.3.5 29.4.5 Total provisions non courantes Dettes financières non courantes Emprunts obligataires Titres à durée indéterminée Dettes financières à plus d’un an 29,4,3 Dettes financières non courantes Passifs d’impôt différé Autres dettes à long terme 01.01.2004 Normes Françaises Retraitements 01.01.2004 IFRS 1 854,7 4 290,8 1 724,6 (211,4) 7 658,7 (714,6) 211,4 (503,2) 1 854,7 4 290,8 1 010,0 0,0 7 155,5 74,9 (0,5) 74,4 7 733,6 (503,7) 7 229,9 672,5 156,7 419,5 (17,8) 1 092,0 138,9 829,2 401,7 1 230,9 5,0 1 200,0 113,6 126,7 1 200,0 113,6 121,7 1 435,3 92,2 40,5 5,0 (42,5) 1 440,3 49,7 40,5 Total Passifs non courants 2 397,2 364,2 2 761,4 Dettes courantes Fournisseurs et dettes d’exploitation Dettes fiscales et sociales Provisions courantes Autres dettes courantes Dettes financières courantes 1 232,9 663,1 299,0 342,0 1 253,0 (28,8) 1 232,9 663,1 270,2 342,0 1 253,0 Total passifs courants 3 790,0 (28,8) 3 761,2 Total du Passif 13 920,8 (168,3) 13 752,5 29.3.4 29.4.5 156 (en millions d’euros) Capitaux propres - normes françaises - 01.01.2004 7 658,7 Retraitements IFRS Notes Retraites Impôts différés passifs Remises sur Chiffre d’Affaires Retraitement des stocks Actualisation des provisions Elimination des charges à répartir Effet d’impôt des retraitements Autres 29.3.5 29.3.4 29.3.6 29.3.3 29.4.5 29.3.1 29.3.4 Capitaux propres - normes IFRS - 01.01.2004 29.1.2. (734,7) (49,6) (31,7) 36,2 17,8 (10,0) 268,0 0,8 7 155,5 Tableaux de passage du bilan, du résultat et du tableau de flux de trésorerie au 31 décembre 2004 (en millions d’euros) Notes 31.12.2004 Normes Françaises Retraitements 31.12.2004 IFRS Actif non courant Ecarts d’acquisition, nets 29.3.2 4 077,7 384,6 4 462,3 Immobilisations incorporelles, nettes Immobilisations corporelles, nettes Immobilisations destinées à la vente 29.3.1 29.4.3 29.4.3 846,5 1 458,8 48,0 (2,1) 7,6 894,5 1 456,7 7,6 2 305,3 53,5 2 358,8 Titres de participation mis en équivalence 65,3 0,0 65,3 Actifs financiers disponibles à la vente Autres actifs financiers non courants 154,3 288,1 0,0 0,0 154,3 288,1 Actifs financiers non courants 442,4 0,0 442,4 752,8 262,1 77,5 (262,1) 830,3 0,0 7 905,6 253,5 8 159,1 1 369,7 2 135,7 571,5 1 062,8 39,7 0,0 (42,4) 0,0 1 409,4 2 135,7 529,1 1 062,8 Total actif courant 5 139,7 (2,7) 5 137,0 Total de l’Actif 13 045,3 250,8 13 296,1 ACTIF Immobilisations corporelles et incorporelles, nettes Actifs d’impôt différé Autres actifs non courants 29.3.4 29.3.5 Total actif non courant Actif courant Stocks et encours Clients et créances d’exploitation Autres créances et charges constatées d’avance Trésorerie et équivalents de trésorerie 29.3.3 29.3.6 29.3.1/ 29.4.5 157 (en millions d’euros) PASSIF Notes Capitaux propres Capital social Primes d’émission, de fusion, d’apport Réserves consolidées Réserves de conversion 31.12.2004 Normes Françaises Retraitements 1 809,6 4 049,9 2 023,8 (308,2) (403,7) 223,7 1 809,6 4 049,9 1 620,1 (84,5) 7 575,1 (180,0) 7 395,1 69,0 3,8 72,8 7 644,1 (176,2) 7 467,9 660,9 208,7 365,3 (16,4) 1 026,2 192,3 869,6 348,9 1 218,5 1 200,0 73,3 20,8 0,0 0,0 4,1 1 200,0 73,3 24,9 1 294,1 101,5 104,4 4,1 101,7 0,0 1 298,2 203,2 104,4 Total Passifs non courants 2 369,6 454,7 2 824,3 Dettes courantes Fournisseurs et dettes d’exploitation Dettes fiscales et sociales Provisions courantes Autres dettes courantes Dettes financières courantes 1 384,4 849,5 264,2 279,2 254,3 0,0 0,0 (27,7) 0,0 0,0 1 384,4 849,5 236,5 279,2 254,3 Total passifs courants 3 031,6 (27,7) 3 003,9 Total du Passif 13 045,3 250,8 13 296,1 29.4.2 Total capitaux propres (part de Schneider Electric SA) Intérêts minoritaires Total capitaux propres Provisions non courantes Provisions pour retraites et engagements assimilés Provisions non courantes 29.3.5 29.4.5 Total provisions non courantes Dettes financières non courantes Emprunts obligataires Titres à durée indéterminée Dettes financières à plus d’un an 29.4.3 Dettes financières non courantes Passifs d’impôt différé Autres dettes à long terme 29.3.4 29.4.5 0,0 31.12.2004 IFRS (en millions d’euros) Résultat net (part de Schneider Electric SA) - Normes françaises - 31.12.04 564,6 Retraitements IFRS : Notes Amortissement des écarts d’acquisition Capitalisation de la recherche et développement Reprise d’amortissement des écarts actuariels sur retraites Charge de stock option Effet d’impôt des retraitements Part des minoritaires Autres 29.3.2 29.3.1 29.3.5 29.3.7 29.3.4 Résultat net (part de Schneider Electric SA) - Normes IFRS - 31.12.04 158 217,1 45,6 38,7 (8,9) (32,1) (4,3) 3,2 823,9 Compte de résultat consolidé 31.12.04 Normes Françaises Retraitements 31.12.04 IFRS Chiffre d’affaires Coûts des ventes 10 365,3 (5 965,1) (16,0) (212,3) 10 349,3 (6 177,4) Marge brute Recherche et développement Frais généraux et commerciaux 4 400,2 (535,2) (2 554,3) (228,3) 240,1 (36,1) 4 171,9 (295,1) (2 590,4) Résultat d’exploitation Résultat financier 1 310,7 (65,9) (24,3) 6,6 1 286,4 (59,3) Résultat courant avant impôts Résultat exceptionnel Impôts sur les sociétés 1 244,8 (96,3) (333,1) (17,7) 96,3 (32,1) 1 227,1 0,0 (365,2) Résultat net des sociétés intégrées Amortissement des écarts d’acquisition Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 815,4 (217,1) (3,6) 46,5 217,1 861,9 0,0 (3,6) Résultat net consolidé Intérêts minoritaires 594,7 (30,1) 263,6 (4,3) 858,3 (34,4) Résultat net (part de Schneider Electric SA) 564,6 259,3 823,9 (en millions d’euros sauf le résultat par action) Résultat net (part de Schneider Electric SA) par action (en euros/action) 2,56 3,73 Résultat net (part de Schneider Electric SA) après dilution (en euros/action) 2,55 3,72 31.12.2004 Normes françaises Capitalisation R&D Reclassement R&C à CT 46 46 (24) 213 (0) 824 1 282 24 16 (98) 0 16 1 184 1 (0) (329) (840) Résultat net - part du Groupe Autofinancement d’exploitation Variation du besoin en fonds de roulement 565 1 260 Opérations d’exploitation 1 122 46 Investissements d’exploitation Investissements financiers et autres (284) (840) (46) Opérations d’investissement (1 124) (46) Opérations de financement (1 976) Divers Variation nette de Trésorerie Trésorerie en début de période Variation de trésorerie Trésorerie en fin de période (138) 22 0 Autres 1 31.12.2004 IFRS (1 169) (1 976) (17) 5 (1 956) (1 956) 2 902 2 902 (1 956) (1 956) 946 946 L’effet principal de l’application des normes IFRS sur le tableau des flux de trésorerie est lié aux dépenses de développement capitalisées qui sont présentées en investissements d’exploitation dans le tableau de flux. L’application de la norme IAS 7 a conduit le Groupe à préciser le classement de certaines provisions d’exploitation qui ont été reclassées de la Variation du besoin en fonds de roulement vers l’Autofinancement d’exploitation pour (24) millions d’euros au 31 décembre 2004. 29.2. Modalités de première application du référentiel IFRS Les options d’établissement du bilan d’ouverture au 1er janvier 2004 du Groupe ont été définies conformément à la norme IFRS 1- Première Adoption des IFRS. 159 Le Groupe a retenu les options suivantes pour préparer son bilan d’ouverture : - les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2004 n’ont pas été retraités ; - les écarts actuariels cumulés non comptabilisés sur les engagements de retraite (hors bilan) ont été intégralement comptabilisés par la contrepartie des capitaux propres ; - les écarts de conversion cumulés au 1er janvier 2004 ont été mis à zéro par la contrepartie des réserves consolidées sans impact sur les capitaux propres totaux ; - les normes IAS 32 et 39 ont été appliquées à compter du 1er janvier 2005, sans retraitement de l’exercice 2004. Les autres options offertes par IFRS 1 n’ont pas été retenues. Présentation du compte de résultat La présentation du compte de résultat a été revue conformément à IAS 1- Présentation des Etats Financiers. En particulier les éléments du résultat exceptionnel ont été reclassés dans les rubriques appropriées du résultat d’exploitation. Par ailleurs, le classement des coûts de recherche et de développement a été revu, comme expliqué à la note 29.3.1. 29.3. Principaux retraitements au titre de l’exercice 2004 29.3.1. Actifs incorporels ➣ Immobilisations incorporelles générées par les activités de recherche et développement. Les dépenses de développement capitalisables au regard des critères de la norme IAS 38 correspondent aux projets de création de produits nouveaux ou au renouvellement complet d’offres. Le Groupe a mis en place à compter de 2004 les systèmes nécessaires pour permettre le suivi et la capitalisation au bilan des coûts de développement sur ces projets. En conséquence, seuls les projets relatifs au développement de nouveaux produits lancés à partir de 2004 sont capitalisés. L’effet de la capitalisation des projets de développement s’élevait à 46 millions d’euros au 31 décembre 2004, avant impôt. Ces dépenses sont amorties sur la durée de vie de la technologie sous-jacente, soit en moyenne 5 ans. Par ailleurs, les coûts de développement du Groupe sont, en grande partie, relatifs à des actions de maintenance ou d’industrialisation sur les produits existants et ne remplissent pas les critères de capitalisation selon IAS 38. Ces dépenses continueront donc à être comptabilisées en charges de l’exercice et seront reclassées dans le coût des produits vendus et incorporées le cas échéant au coût des produits en stocks. Ainsi, seuls les coûts de recherche restent présentés en coûts de recherche et développement, ceux-ci n’étant pas capitalisables. Les effets au compte de résultat au 31 décembre 2004 sont les suivants : - capitalisation d’une partie des coûts de développement (46 millions d’euros) ; - reclassement en coûts des ventes des coûts de développement liés au processus de production et incorporables à la valeur des stocks (195 millions d’euros, note 29.3.3 ci-dessous) ; - seuls les coûts relatifs aux activités de recherche restent en coûts de recherche et développement. ➣ Actifs incorporels reconnus précédemment au bilan du Groupe Les actifs incorporels inscrits au bilan du Groupe au 1er janvier 2004 respectaient la définition d’un actif incorporel au sens de l’IAS 38 - Immobilisations Incorporelles. 160 Les charges à répartir reconnues au bilan dans le poste autres créances et charges constatées d’avance ont été reclassées en actifs incorporels (1 million d’euros au 1er janvier 2004 et 2 millions d’euros au 31 décembre 2004) ou supprimées du bilan (10 millions d’euros au 1er janvier 2004 et 12 millions d’euros au 31 décembre 2004). Les durées d’amortissement des immobilisations incorporelles n’ont pas été modifiées. ➣ Actifs incorporels acquis par voie de regroupement d’entreprises L’adoption de la norme IFRS 3, Regroupements d’Entreprises a pour conséquence la reconnaissance systématique d’actifs incorporels acquis séparément de l’écart d’acquisition généré lors des regroupements d’entreprises dès lors que ceux-ci remplissent les critères de reconnaissance d’actifs incorporels au sens d’IAS 38. Ces actifs incorporels ont été également reconnus dans les comptes préparés selon les normes françaises et l’adoption d’IFRS 3 n’a pas généré de retraitement sur les comptes 2004. 29.3.2. Ecarts d’acquisition Comme indiqué ci-dessus, le Groupe a pris l’option de ne pas retraiter les acquisitions réalisées antérieurement au 1er janvier 2004. Le Groupe a appliqué à compter du 1er janvier 2004 les dispositions de la norme IFRS 3 - Regroupements d’Entreprises pour calculer les écarts d’acquisition des regroupements intervenus en 2004 ou toujours ouverts en 2004. Les écarts d’acquisition ont été figés à la valeur nette comptable qu’ils avaient dans les comptes au 1er janvier 2004 et ne sont plus amortis. La suppression de l’amortissement des écarts d’acquisition a eu un effet sur le résultat de 217 millions d’euros au 31 décembre 2004 et un effet sur le bilan de 209 millions d’euros au 31 décembre 2004 après prise en compte des effets de change. Par ailleurs, l’application de la norme IAS 12 a eu pour conséquence la comptabilisation d’impôts différés passifs relatifs aux marques acquises, soit 176 millions d’euros au 31 décembre 2004. La contrepartie de ces passifs d’impôt différé a été comptabilisée dans les écarts d’acquisition. L’application de la norme IAS 36 - Dépréciations d’Actifs, relative aux tests de dépréciation avait été anticipée dans les comptes français avec l’application du Règlement 2002-10 du CRC relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. Les tests de dépréciation des écarts d’acquisition ont donc été réalisés de façon identique en normes françaises et en IFRS. 29.3.3. Valorisation des stocks La valorisation des stocks du Groupe a été modifiée du fait de l’incorporation d’une partie des coûts de développement. En effet, la quote-part des coûts de développement correspondant à l’industrialisation et à l’adaptation des produits ainsi que l’amortissement des projets capitalisés sont désormais incorporés dans le coût unitaire des produits vendus. Cet ajustement, pratiqué pour la première fois dans le bilan d’ouverture a eu un impact de 36 millions d’euros au 1er janvier 2004 et 40 millions d’euros au 31 décembre 2004. 29.3.4. Impôts différés En normes comptables françaises, le Groupe reconnaissait de façon systématique tous les impôts différés liés à des différences temporaires entre la valeur comptable et la base fiscale des actifs et passifs au bilan, à l’exception des impôts différés sur les actifs incorporels non amortissables et non cessibles séparément de l’entité acquise (§ 313 du Règlement CRC 99-02), à savoir les marques. Par ailleurs, en normes françaises, le Groupe actualisait ses impôts différés dès lors que les effets de l’actualisation étaient significatifs et qu’il disposait d’un échéancier de renversement fiable. 161 L’application de la norme IAS 12 - Impôts a eu pour conséquence : - la reconnaissance de passifs d’impôt différé sur les marques reconnues lors de regroupements d’entreprises. Au 1er janvier 2004, l’impact sur les capitaux propres était de 17 millions d’euros. Pour les acquisitions réalisées en 2004, l’impact des ajustements s’est élevé à 176 millions d’euros et la contrepartie a été comptabilisée dans les écarts d’acquisition générés sur ces acquisitions (note 29.3.2 ci-dessus) ; - la non-actualisation des impôts différés, ayant pour impact l’augmentation des impôts différés passifs pour 33 millions d’euros au 1er janvier 2004. Conformément aux dispositions de la norme IAS 1- Présentation des Etats Financiers, les actifs et passifs d’impôt différé sont désormais présentés comme des éléments non courants. Les autres retraitements sur les postes d’impôts différés sont la conséquence des ajustements induits par les autres normes, et principalement : - Passif d’impôt différé lié au changement de valorisation des stocks (13 millions d’euros au 1er janvier 2004, et 14 millions d’euros au 31 décembre 2004) ; - Passif d’impôt différé comptabilisé sur les coûts de développement capitalisés pour 16 millions d’euros au 31 décembre 2004 (note 29.3.1 ci-dessus) ; - Actif d’impôt différé comptabilisé sur les compléments d’engagements de retraite et assimilés (principalement écarts actuariels) reconnus au bilan (note 29.3.5 ci-dessous) : 274 millions d’euros au 1er janvier 2004, et 248 millions d’euros au 31 décembre 2004. 29.3.5. Retraites et autres avantages du personnel Dans le cadre de son passage aux normes IFRS, le Groupe a réalisé un inventaire exhaustif de ses engagements envers le personnel. Certains plans, en particulier des régimes européens de retraite et de frais de santé, considérés historiquement comme des régimes à cotisations définies ont été réanalysés au regard des critères de la norme IAS 19 et requalifiés de régimes à prestations définies. Par ailleurs, comme indiqué ci-dessus, dans le cadre des options offertes pour la première adoption des normes IFRS, les écarts actuariels cumulés et les coûts des services passés déjà acquis ont été intégralement reconnus au passif du bilan par la contrepartie des capitaux propres. L’impact total de ces retraitements est de 735 millions d’euros au 1er janvier 2004. Les actifs de retraites ont été reclassés en déduction des provisions correspondantes (315 millions d’euros au 1er janvier 2004 et 262 millions d’euros au 31 décembre 2004). L’effet net sur les provisions pour retraites au passif du bilan s’est élevé à 420 millions d’euros au 1er janvier 2004, et 365 millions d’euros au 31 décembre 2004. Le non amortissement en IFRS des écarts actuariels déjà reconnus à l’ouverture a eu un effet positif sur le résultat du Groupe de 38 millions d’euros au 31 décembre 2004, comptabilisés en frais de structure et en coûts des ventes (respectivement 20 et 18 millions d’euros au 31 décembre 2004). De façon prospective, le Groupe a décidé de retenir l’option offerte dans les amendements à la norme IAS 19 qui consiste à reconnaître de façon systématique tous les écarts actuariels dans une rubrique séparée des capitaux propres. Les écarts actuariels générés au cours d’un exercice sont comptabilisés dans une rubrique autres réserves présentée dans les réserves consolidées du Groupe. Ces écarts s’élevaient à 22 millions d’euros nets d’impôt pour l’exercice 2004. 29.3.6. Reconnaissance du chiffre d’affaires Les politiques retenues en normes françaises pour la reconnaissance du chiffre d’affaires ne présentaient pas de divergences majeures par rapport aux dispositions des normes IAS 18 - Produits des Activités Ordinaires et IAS 11 - Contrats de Construction. 162 Les ventes de biens sont enregistrées lorsque les risques et avantages liés à la propriété des actifs ont été transférés. Les revenus des contrats long terme sont comptabilisés à l’avancement et les contrats déficitaires sont provisionnés dès lors qu’une perte est probable. Le provisionnement des rabais sur volumes accordés aux distributeurs est réalisé dès la vente initiale à ces distributeurs. L’impact du changement de fait générateur a été comptabilisé simultanément dans les comptes français et IFRS au 1er janvier 2004 et a eu une incidence de 32 millions d’euros. Certaines remises pour paiement comptant, précédemment comptabilisées en résultat financier (8 millions d’euros au 31 décembre 2004) et certaines incitations commerciales précédemment comptabilisées en coûts commerciaux et en frais de structure (7 millions d’euros au 31 décembre 2004), ont été reclassées en déduction du chiffre d’affaires dans les comptes présentés selon les normes IFRS. 29.3.7. IFRS 2 - Paiements sur la base d’actions Au 1er janvier 2004, les plans d’options concernés par l’application de la norme IFRS 2 sont les plans mis en place après le 7 novembre 2002 et dont la date d’exercice est postérieure au 1er janvier 2005. Pour le Groupe, les plans concernés étaient le plan 21 arrêté le 5 février 2003 pour 2.000.000 options (exerçables à partir du 5 février 2007) et le plan 24 arrêté le 6 mai 2004 pour 2.060.700 options (exerçables à partir du 6 mai 2008). Le Groupe a choisi le modèle binomial de Cox Ross Rubinstein pour valoriser ses options. Compte tenu des données de marché aux dates d’attribution, la charge de l’exercice 2004 s’est élevée à 9 millions d’euros. 29.4. Normes ayant peu ou pas d’incidence sur les comptes du Groupe 29.4.1. Périmètre et méthode de consolidation La revue du périmètre de consolidation au regard des critères de contrôle de la norme IAS 27 - Etats financiers consolidés et Comptabilisation des participations dans des filiales, n’a pas induit de changement dans le périmètre des sociétés consolidées par intégration globale, à l’exception de la consolidation du véhicule porteur des TDI, décrite à la note 2. 29.4.2. Méthodes de conversion Le Groupe a choisi l’option offerte par IFRS 1 de neutraliser dans les capitaux propres ses écarts de conversion cumulés au 1er janvier 2004. L’impact du reclassement dans les capitaux propres s’est élevé à 211 millions d’euros au 1er janvier 2004. La mise en œuvre des normes IAS 21 et IAS 29 n’a pas eu d’incidence sur les comptes du Groupe. En effet, les principes de comptabilisation des transactions en monnaies étrangères et de conversion des états financiers des entités étrangères décrits aux notes 1.4 et 1.5 des comptes annuels français 2004 ne présentent pas de divergence par rapport aux méthodes retenues selon les IFRS. 29.4.3. Immobilisations corporelles et contrats de location L’application des normes IAS 16- Immobilisations Corporelles, IAS 40 - Immeubles de Placement n’a pas eu d’incidence sur les comptes du Groupe. En effet, de par la nature de ses actifs immobilisés - essentiellement des outillages de production dédiés à des lignes de produits spécifiques - et de par le niveau de décomposition des actifs existant déjà pour le calcul des amortissements, l’application des dispositions d’IAS 16 n’a pas conduit à modifier les valeurs des actifs ou les plans d’amortissement. Par ailleurs, le Groupe ne possède pas d’immeuble détenu à des fins de placement. 163 La revue des contrats de locations au regard des critères d’IAS 17 – Contrats de Locations a conduit à requalifier quelques contrats de faible valeur. L’impact est de 6 millions d’euros sur la valeur des actifs et de 5 millions d’euros sur l’endettement au 1er janvier 2004. En application de la norme IFRS 5 - Actifs destinés à la vente et Activités abandonnées, les actifs (essentiellement immobiliers) mis en vente à la date de clôture ont été reclassés en immobilisations destinées à la vente pour 15 millions d’euros au 1er janvier 2004 et pour 8 millions d’euros au 31 décembre 2004. 29.4.4. Dépréciation des actifs Conformément aux recommandations de l’AMF, le Groupe avait anticipé dès 2002 les dispositions du règlement CRC 2002-10 concernant les tests de dépréciation des écarts d’acquisition et applique donc pour ce faire une méthode conforme à IAS 36 – Dépréciations d’Actifs. Le niveau d’appréciation (unité génératrice de trésorerie) de la recouvrabilité des écarts d’acquisition est compatible avec les dispositions d’IAS 36. Par ailleurs, compte tenu de la sensibilité de ses activités aux changements technologiques, le Groupe effectue déjà des revues régulières de la valeur de ses immobilisations corporelles. Les modalités de la norme IAS 36 ont été étendues aux actifs incorporels liés à la capitalisation des projets de développement. 29.4.5. Provisions Les critères de reconnaissance des passifs et des provisions n’ont pas été modifiés car ils étaient conformes à la norme IAS 37 - Provisions, Passifs éventuels et Actifs éventuels. L’adoption de la norme IAS 37 a eu pour conséquence l’actualisation des provisions dont l’échéance était supérieure à un an. L’impact de l’actualisation s’est élevé à 18 millions d’euros au 1er janvier 2004 et 16 millions d’euros au 31 décembre 2004. Les reclassements suivants ont été effectués sur les postes de provisions : - certaines provisions ayant un caractère de dépréciation d’actif, ont été reclassées en moins des postes d’actifs correspondants (29 millions d’euros au 1er janvier 2004 et 28 millions d’euros au 31 décembre 2004). - les provisions dont l’échéance est inférieure à un an, essentiellement relatives aux restructurations, à l’environnement et aux garanties sur les produits vendus ont été reclassées des charges à payer vers les provisions dans les comptes IFRS au 31 décembre 2004 pour un montant de 237 millions d’euros. Note 30 - Liste des principales sociétés consolidées Les principales sociétés comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe Schneider sont indiquées dans la liste ci-dessous. % d’intérêt 31.12.06 % d’intérêt 31.12.05 % d’intérêt 31.12.04 80,00 80,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 - 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 - Sociétés en Europe En intégration globale Asentics GmbH Asentics GmbH & Co. KG Andover Controls GmbH Berger Lahr GmbH Berger Lahr Positec GmbH & Co KG Berger Lahr Services GmbH Citect GmbH Crouzet GmbH Drive Tech Gmbh Elau Elektronik AG Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne 164 Elau Engineering GmbH Elau Administration GmbH Elau Systems GmbH Elin EBG GMBH Elso GmbH Gerhard Berger GmbH & Co KG Invensys Messner GmbH Kavlico GmbH Kind Beteiligung GmbH MERTEN Beteiligung GmbH MERTEN GmbH & Co.KG MERTEN Holding GmbH MERTEN Intec GmbH MGE USV-Systeme GmbH Num Guttinger GmbH Power Measurement GmbH Pulsotronic Merten GmbH & Co. KG Sarel GmbH Schneider Electric Deutschland GmbH Schneider Electric GmbH Schneider Electric Motion GmbH Schneider Factoring GmbH SVEA BCS GmbH & Co. KG SVEA GmbH TAC GmbH Control System Vitrum Beteiligungs GmbH Vitrum GmbH & Co. KG Berger Lahr Positec GmbH Merten Gesellschaft M.b.H MGE UPS Systems VertriebsgmbH Sarel GmbH Schneider Electric Austria GmbH STI Elin DRIVEScom INTERNET BUSINESS SERVICES VA TECH ELIN EBG ELEKTRONIK Gmbh & Co Cofibel Cofimines Crouzet NV OVA Bargellini International SA Sarel SA Schneider Electric NV/SA Schneider Electric International UPS Systems MGE BV Schneider Electric Bulgaria Schneider Electric Ltd Elmat ApS ESMI A/S Invensys Bygnings JO-EL Electric A/S Schneider Electric Danmark (ex Lauritz Knudsen) Schneider Electric Danmark A/S Schneider Nordic Baltic (ex Lexinvest A/S) TAC A/S AEM SA EFI Electronics Europe SL Himel SA Mesa SA Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Allemagne Autriche Autriche Autriche Autriche Autriche Autriche Autriche Autriche 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 99,00 100,00 100,00 100,00 70,00 70,00 100,00 100,00 51,00 100,00 95,67 99,00 100,00 76,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 99,00 100,00 100,00 100,00 51,00 84,84 99,00 100,00 - 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 99,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 51,00 84,84 0.00 100,00 - Autriche 100,00 - - Autriche Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Bulgarie Croatie Danemark Danemark Danemark Danemark 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 98,80 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 Danemark Danemark Danemark Danemark Espagne Espagne Espagne Espagne 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 165 MGE UPS Espana SA Schneider Electric Espana Telenum Schneider Electric EESTI AS (ex A/S Lexel Electric) Atmostec Oy Elari Oy Elko Suomi Oy I-Valo JO-EL Electric Oy Oy Esmi AB Oy Lexel Electric AB Oy Lexel Finland AB Schneider Electric Finland Oy TAC Com Oy Alombard Andover Controls SA Ateliers de Constructions Electriques de Grenoble – ACEG Auxibati SCI BCV Technologies BEI Ideacod SAS BEI Technologies SAS Behar Sécurité Sarl Berger Lahr Positec Sarl Boissière Finance Citef SAS Citect Sarl Construction Electrique du Vivarais Crouzet SA DEXTUS DINEL Distrelec Elau SARL Electro Porcelaine Elkron France Euromatel Financiere MGE France Transfo Infra + JCN Participations Le Moule Métallique Machines Assemblage Automatique Mafelec Materlignes Merlin Gerin Alès Merlin Gerin Alpes Merlin Gerin Loire MGE Finances SAS MGE UPS MGE-UPS SYSTEMS SAS Muller & Cie Napac Newall France Newlog SAS Normabarre Num SA Prodipact Rectiphase SA2E Espagne Espagne Espagne 95,67 100,00 - 84,84 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 Estonie Finlande Finlande Finlande Finlande Finlande Finlande Finlande Finlande Finlande Finlande France France 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 - 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 - 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 60,10 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 60,10 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 166 SAEI SAE Gardy Sarel Appareillage Electrique Satchwell SAS Scanelec Schneider Automation SA Schneider Electric Industries SAS Schneider Electrique Foncière Schneider Electric France Schneider Electric International Schneider Electric SA (Société mère) Schneider Toshiba Inverter Europe SAS Schneider Toshiba Inverter SAS SCI du Pré Blanc Senside Société Alpine de Préfabrication ElectroMécanique - SAPEM Société d’Application Electro-Mécanique SAEM Société Dauphinoise Electrique - SDE Société du Rebauchet Société Electrique d’Aubenas SA - SEA Société Française Gardy SA Sogefred Sorhodel Bardin Sovalmo Société pour l’équipement des industries chimiques (SPEI) Spie-Capag Sté Française de Constructions Mécaniques et Electriques - SFCME Sté Rhodanienne d’Etudes et de Participations - SREP Systèmes Equipements Tableaux Basse Tension - SETBT Transfo Services Usibati SCI Ajax Electrical Ltd Andover Controls Ltd Avenue Solutions Limited Berger Lahr Positec Ltd Capacitors Ltd CBS Group Limited Citect UK Crouzet Ltd Crydom UK E-GETIT Limited Elau Ltd Electric City Limited GET Pension Scheme Limited GET Group PLC GET PLC Grawater Ltd Grawater of Wakefield Ltd JO EL Electric Ltd JO JO (UK) Ltd JO JO Products Ltd Lexel Holdings (UK) Limited MITA (UK) Ltd MITA Holdings Ltd France France France France France France France France France France France France France France France 95,67 100,00 99,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 60,00 60,00 100,00 100,00 84,84 100,00 99,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 60,00 60,00 100,00 100,00 84,84 100,00 99,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 60,00 60,00 100,00 80,01 France 100,00 100,00 100,00 France France France France France France France France 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 - 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100.00 100,00 100,00 100,00 100,00 France France 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 France 100,00 100,00 100,00 France 100,00 100,00 100,00 France France France Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 51,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 167 MGE UPS Systems Ltd Nestfarm Limited Newall Measurement Systems Ltd Num (UK) Limited Sarel Ltd Satchwell Controls Systems Ltd Schneider Electric (UK) Ltd Schneider Electric Ltd TAC Regional Ltd TAC UK Ltd Thorsman Ltd Tower Manufacturing Ltd Tower Forged Products Ltd Walker Mainstay Ltd Westinghouse Systems Yorshire Switchgear Group Ltd MGE UPS Systems Hellas Abe Schneider Electric AE BEI Automative Hungary Manufacturing Inc Merlin Gerin Zala Prodax Elektromos Schneider Electric Hungaria Villamassagi RT Schneider Electric Ireland Ltd Schneider Electric Manufacturing Celbridge Square D Company Ireland Ltd Thorsman Ireland Ltd Thorsman Sales Ireland Ltd Controlli Srl Crouzet Componenti Elau Systems Italia Srl MGE Italia Num SPA OVA Bargellini SpA Pamoco Srl SAIP & Schyller Srl Schneider Electric Spa Schneider Electric Industrie Italia Spa Schneider Italia Spa Lexel Fabrika SIA Schneider Electric Latvija SIA UAB Schneider Electric Lietuva (ex UAB Lexel Electric) Sté industrielle de réassurance (SIRR) SGBTEMI ELKO A/S ESMI A/S Lexel Holding Norway AS Merten Norge AS Satchwell Norge AS Schneider Electric Norge A/S Wibe Stiger A/S MGE UPS Systemer AS TAC Control Systems AS Citect BV Crouzet BV Polam Holding BV Pro Face HMI (sous-groupe) Sandas Montage BV Sarel BV Schneider Electric BV Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grande Bretagne Grèce Grèce Hongrie Hongrie Hongrie Hongrie Irlande Irlande Irlande Irlande Irlande Italie Italie Italie Italie Italie Italie Italie Italie Italie Italie Italie Lettonie Lettonie 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 Lituanie Luxembourg Luxembourg Norvège Norvège Norvège Norvège Norvège Norvège Norvège Norvège Norvège Pays-Bas Pays Bas Pays Bas Pays Bas Pays Bas Pays Bas Pays Bas 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 99,79 100,00 99,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 99,79 100,00 99,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 99,75 100,00 100,00 168 Schneider Electric Logistic Centre BV Stago BV Andover Controls Sp Zo.o Elda Eltra S.A. (ex Eltra SA) ELDA Szczecinek SA MGE UPS Systems Polska Sp.z.o.o Schneider Electric Industries Polska SP Schneider Electric Polska SP Tour Andover Controls Polska Sp.Zo.o Wibe Polska Sp.Zo.o Merten Polska Sp. z o.o. MGE Portugal Ondulatores Schneider Electric Portugal LDA Merten Czech s.r.o. Schneider Electric AS Schneider Electric CZ sro Schneider Electric Romania SRL Kalilingrad MERTEN Russland OOO “TAC” UralElektroKontactor ZAO Schneider Electric ZAO Lexel Elektromaterialy (SPB) Schneider Electric Jugoslavija doo Schneider Electric Ltd Schneider Electric Slovakia Spol SRO AB Elektrokontakt EKT AB Crahftere 1 AB Wibe Crouzet AB EFAB Electric AB Elektriska Aktielbolaget Delta ELJO AB ESMI Multi Signal AB Exportvärden AB J.O. Sverige AB Lexel AB Lexel Electric AB Merten Svenska AB Num Norden TAC Protect System AB Schneider Electric Sverige AB (ex Schneider Electric AB) Schneider Electric Powerline Communications AB T.A.C. AB T.A.C. Holding AB TAC Svenska AB Thorsman & Co AB Wibe Holding AB Wibe Stegar AB Wibe Stegar Holding AB Berger Lahr Positec AG Crouzet AG Feller AG MGE UPS Systems AG Num Guttinger AG Paramer Sarel AG Schneider Electric Finances Pays Bas Pays Bas Pologne Pologne Pologne Pologne Pologne Pologne Pologne Pologne Pologne Portugal Portugal République Tchèque République Tchèque République Tchèque Roumanie Russie Russie Russie Russie Russie Russie Serbie Slovénie Slovaquie Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suède 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 98,27 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 50,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 - 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 98,27 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 50,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 98,27 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 Suède 100,00 100,00 100,00 Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suède Suisse Suisse Suisse Suisse Suisse Suisse Suisse Suisse 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 83,70 95,67 100,00 98,20 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 83,70 84,84 100,00 98,20 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 83,70 84,84 100,00 100,00 169 Schneider Electric Suisse AG Selectron Systems AG MERTEN Ukraine Schneider Electric Ukraine Suisse Suisse Ukraine Ukraine 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 En intégration proportionnelle Easy Plug France - - 50,00 Allemagne France Norvège 20,00 34,00 20,00 34,00 49,00 20,00 34,00 Canada Canada Canada Canada Canada Mexique Mexique Mexique Mexique Mexique Mexique Mexique USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA 100,00 99,79 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 80,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,79 100,00 - 100,00 99,79 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 80,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,79 - 100,00 99,75 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 80,00 100,00 99,75 100,00 Mise en équivalence Elau Administration GmbH (consolidé en intégration globale) Delta Dore Finance SA (sous-groupe) Môre Electric Group A/S Sociétés en Amérique du Nord En intégration globale Cofimines Overseas Corporation Indy Electronics Inc. Juno Lighting Ltd Power Measurement Ltd Schneider Canada Inc. MGE Systems Mexico SA de CV Crouzet Automatismo Crouzet Mexique Custom Sensors & Technologies Mexico Industrias Electronicas Pacifico SA de CV Schneider Electric Mexico SA de CV Square D Company Mexico SA de CV Abacus Andover Controls Corp BEI Export Sales Co. Inc BEI International Inc BEI Properties BEI Sensors & Systems BEI Tactical Defense Systems Inc BEI Technologies Inc. Berger Lahr Motion Technology Inc. CSI Acquisition Holding Corp. Crydom, Inc Defense Systems Company Inc EFI Electronics Inc Elau Inc. Hyde Park Electronics LLC Indy Lighting Inc. Invensys Building System Inc Juno Lighting Inc. Juno Manufacturing Inc. Kavlico Corp MGE UPS Systems Inc Neovasys Inc Newall Electronics Inc Num Corporation OpticNet Inc Palatine Hills Leasing Inc. Powerbox Solutions LLC Power Measurement EI Inc. Power Measurement Inc. Power Measurement USA Inc. Precision Systems Pro Face America Inc. Pulstronic USA Corp. Quantronix Inc 170 Schneider Automation Inc. Schneider Investment Holdings Pty Schneider Electric Relay LLC Security International Inc. Sitek Inc Square D Company Square D Holdings One, Inc. Square D Investment Company Square D Receivables, LLC SNA Holdings Inc. ST Inverter Americas Inc TAC Americas Inc. Tour Andover Controls Inc Veris Industries LLC USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA USA 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 60,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 60,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 60,00 100,00 100,00 100,00 Mise en équivalence Easy Plug Inc. USA - - 50,00 Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie Australie 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 Chine Chine Chine 57,40 100,00 100,00 50,90 - 50,90 - Chine Chine Chine Chine 100,00 100,00 57,40 100,00 - - Sociétés en Asie Pacifique En intégration globale Citect Coporation Citect Pte Ltd Clipsal Pacific Holdings Pty Ltd Clipsal Industries Pacific Pty Ltd Clipsal South Pacific Pty Ltd Clipsal Pacific Pty Ltd Australian Electrical Supplies Pty Ltd Blue Point Products Pty Ltd Clipsal Australia Holding Pty Ltd Clipsal Australia Pty Ltd Clipsal Controlgear Pty Ltd Clipsal Extrusions Pty Ltd Clipsal Integrated Systems Pty Ltd Clipsal Technologies Australia Pty Ltd Invensys Buiding System Pty Ltd Efficient Energy Systems Pty Ltd MGE UPS Systems Australia Pty Ltd Moduline Holdings Moduline Pty Nu-Lec Industries Pty Ltd Parkside Laboratories Australia Pty Ltd PDL Holding Austalia LTD PDL Industries Australia Pty Ltd Power Measurement Ltd Pro Face Australia SE Australia Holding PTY Schneider Investment Holdings Pty Schneider Electric Australia Pty Ltd TAC Pacific Pty Ltd Team Security Solutions Pty Ltd Techrack Pty Ltd Beijing Merlin Great Wall Computer Room Equipment & Engineering Citect Control System (Shanghai) Ltd Clipsal China Clipsal International Trading (Shanghai) Co., Ltd. Crouzet China East Electric System Technoly Foshan Wilco Electrical Trading Co 171 Invensys Building System 5 Invensys Building System Gaoming MERTEN Shanghai Electric Technology Co. Ltd MGE North Asia SHANGHAI Schneider Electrical Devices Pro Face International Shanghaï Schneider Beijing Low Voltage Schneider Beijing Medium Voltage Schneider Busway (Guangzhou) Ltd Schneider Electric China Invest Co Ltd Schneider Electric Low Voltage (Tianjin) Cy Ltd Schneider Electric Supply Beijing Co Ltd Schneider Fuji Breakers (Dalian) Schneider Shanghaï Apparatus parts Manufacturing Schneider Shanghaï Industrial Control Schneider Shanghaï Low Voltage Term. Apparatus Schneider Shanghaï Power Distribution Electric App. Schneider Shanghaï Supply Components Ltd Schneider Shilin Suzhou Transformers Schneider (Suzhou) Drives Company ltd Schneider Suzhou Enclosure Systems Co Ltd Schneider Wingoal Shanghai Manufacturing SSBEA Tianjin Merlin Gerin Co Ltd UPE Electronics SHENZEN Wu Xi Factory Clipsal Korea MGE UPS Systems Korea Co. Ltd Pro Face Korea Samwha EOCR Co.ltd Schneider Electric Korea Ltd Bowden Extrusion HK CIS Hong-Kong Clipsal Asia Limited Clipsal Asia Holding Clipsal Datacom HK Clipsal Datacomms Asia Clipsal-Vtec (BCC) Clipsal HK Ltd Clipsal Industries HK Ltd Crouzet Asia Limited CVH Industries Ltd GP Electrical HK Invensys Building System Hong-Kong Ltd Jansweet Ltd Full Excel Pty Ltd GET Santai Limited GET Asia Limited Linkpoint Investments MGE China / Hong Kong Ltd Schneider Busway Limited Schneider Electric Business Solutions Schneider Electric Hong Kong Ltd TAC Pacific HK Ltd MGE India MGE Indonésie Chine Chine 100,00 100,00 - - Chine Chine Chine Chine Chine Chine Chine Chine 100,00 76,54 100,00 99,79 95,00 95,00 95,00 100,00 67,87 99,79 95,00 95,00 95,00 100,00 67,87 99,78 95,00 95,00 95,00 100,00 Chine Chine Chine 75,00 100,00 60,00 75,00 100,00 60,00 75,00 100,00 60,00 Chine Chine 100,00 80,00 100,00 80,00 100,00 80,00 Chine 75,00 75,00 60,00 Chine Chine Chine Chine Chine Chine Chine Chine Chine Chine Chine Corée du Sud Corée du Sud Corée du Sud Corée du Sud Corée du Sud Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Hong Kong Inde Indonésie 80.00 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 95,67 70,00 75,00 47,84 99,79 100,00 95,67 99,79 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 76,54 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 95,67 80,00 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 84,84 75,00 42,42 99,79 84,84 99,79 100,00 100,00 100,00 100,00 67,87 100,00 100,00 100,00 100,00 - 80,00 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 84,84 75,00 42,42 99,75 84,84 99,75 80,00 100,00 100,00 100,00 67,87 100,00 100,00 100,00 - 172 P.T Mega Gelar Elektronil Ometraco PT Bowden Indonesie PT Merten Intec Indonesia PT Schneider Electric Indonésia Schneider Electric Manufacturing Batam Digital Electronics Corporation Schneider Electric Japan Ltd Toshiba Schneider Electric Ltd Toshiba Schneider Inverter Corp. Clipsal Asia Huge Eastern KSLA Malaysia CIS Malaysia Clipsal (Malaysia) Sdn Bhd Clipsal Datacomms (M) Sdn Bhd Clipsal Manufacturing MGE UPS Systems Malaisia SDN BHD PDL Electric (M) Sdn Bhd PDL Industries Asia PDL Swithgear (Asia) Sdn Bhd PDL Electronics Sdn Bhd Schneider Electric Industries Sdn Bhd Schneider Electric Malaysia Sdn Bhd CER Technologies Pty Ltd Citect NZ Clipsal Industries NZ Ltd PDL Electronics Schneider Electric New Zealand Holdings Ltd Clipsal Philippines MGE UPS Philippines Inc. Schneider Electric Philippines Inc Andover Controls Singapore Pty Ltd Citect Pte Clipsal Datacomms Singapour Clipsal Integrated Systems Pte Ltd Clipsal International Singapour Clipsal Singapour GP Electrical Singapour Invensys Building System Pte Ltd KSLA Energy & Power Solution Pte Ltd Merten Asia Pte Ltd MGE Asia Pte Ltd MGE Logistics South East Asia pacific Pte Ltd PDL Electric (S) Pte Ltd TAC Control Asia Schneider Electric Export Services Schneider Electric Industrial Development Singapore Pte Ltd Schneider Electric Logistic Asia Pte Ltd Schneider Electric Overseas Asia Pte Ltd Schneider Electric Singapore Pte Ltd Schneider Electric South East Asia (HQ) Pte Ltd Schneider Electric Sri Lanka Clipsal Taiwan Pro Face Taïwan Schneider Electric Taïwan Co Ltd GP Electrical (Taiwan) Limited Clipsal Thailand MGE UPS Systems S.A. Pro Face South East Asia Pacific Indonésie Indonésie Indonésie Indonésie Indonésie Japon Japon Japon Japon Malaisie Malaisie Malaisie Malaisie Malaisie Malaisie Malaisie Malaisie Malaisie Malaisie Malaisie Malaisie Malaisie Malaisie Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande Philippines Philippines Philippines Singapour Singapour Singapour Singapour Singapour Singapour Singapour Singapour Singapour Singapour Singapour 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 99,79 100,00 100,00 60,00 100,00 100,00 60,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 30,00 100,00 100,00 100,00 60,00 100,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 60,00 100,00 95,67 84,84 100,00 100,00 99,79 100,00 88,43 60,00 84,84 100,00 30,00 100,00 100,00 60,00 100,00 84,84 100,00 100,00 84,84 84,84 100,00 100,00 99,75 100,00 83,45 60,00 84,84 100,00 30,00 100,00 100,00 60,00 100,00 84,84 100,00 100,00 84,84 Singapour Singapour Singapour Singapour 95,67 100,00 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 84,84 100,00 100,00 Singapour Singapour Singapour Singapour 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 Singapour Sri Lanka Taïwan Taïwan Taïwan Taïwan Thaïlande Thaïlande Thaïlande 100,00 100,00 100,00 99,79 100,00 100,00 100,00 95,67 99,79 100,00 99,79 100,00 84,84 99,79 100,00 69,82 100,00 84,84 99,75 173 Schneider Electric Thaïland Co Ltd Schneider Thaïland Ltd Square D Company Thaïland Ltd Clipsal Vietnam Schneider Electric Vietnam Ltd Sociétés mises en équivalence Clipsal Asia Holding Schneider Electric Engineering Ltd Sociétés dans le reste du Monde En intégration globale Alight Investments Holdings Pty Ltd Citect South Africa Clispal Electronics Systems Clipsal Industries Pty Ltd Clipsal Manufacturing Pty Clipsal South Africa Pty Ltd Hoist-Tec (Pty) Ltd Merlin Gerin SA (Pty) Ltd (Activité Conlog) MGE UPS Systems SA Pty Ltd Nu-Lec Africa Pty Schneider Electric South Africa Pty Ltd Schneider Electric Algérie SARL EPS Ltd MGE Argentina Plasnavi SA Schneider Electric Argentina Clipsal Middle East Palatine Ridge Insurance Company Ltd SHL CDI Power Crouzet Brésil MGE UPS Systems Do Brasil Ltda Primelectrica Schneider Electric Brasil LTDA Schneider Electric Chile SA Schneider de Colombia SA SEP Le Guavio Schneider Centroamerica SA Schneider Electric Distribution Company Schneider Electric Egypt SA Clipsal Middle East FZCO Clipsal Middle East Co WLL Schneider Electric FZE Square D Foreign Sales Corporation LK India Private Ltd Schneider Electric India Private Ltd Schneider Electric Industries Iran Telemecanique Iran Schneider Electric LLP Eastmed Crouzet Maroc MGE UPS Maroc SA Schneider Electric Maroc Schneider Electric Nigeria Schneider Electric Peru SA Metesan Lexel Elektrik Malzemeleri Sanayi Ve Ticaret AS MGE UPS Systems Bilgisayar Sistemleri Ticaret A.S Schneider Elektrik AS Schneider Electric Venezuela SA Thaïlande Thaïlande Thaïlande Vietnam Vietnam 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 Hong Kong Japon 40,00 50,00 40,00 50,00 40,00 Afrique du Sud Afrique du Sud Afrique du Sud Afrique du Sud Afrique du Sud Afrique du Sud Afrique du Sud Afrique du Sud Afrique du Sud Afrique du Sud Afrique du Sud Algérie Arabie Saoudite Argentine Argentine Argentine Bahrain Bermudes Bermudes Brésil Brésil Brésil Brésil Brésil Chili Colombie Colombie Costa Rica Egypte Egypte Emirats Arabes Unis Emirats Arabes Unis Emirats Arabes Unis Iles Vierges Inde Inde Iran Iran Kazakhstan Liban Maroc Maroc Maroc Nigéria Pérou 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 79,60 95,67 49,00 100,00 100,00 51,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,67 100,00 99,96 79,98 100,00 100,00 87,35 90,99 100,00 100,00 100,00 92,31 100,00 100,00 67,00 100,00 100,00 96,00 100,00 95,67 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 79,60 84,84 49,00 100,00 100,00 51,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 79,98 100,00 100,00 78,23 81,49 100,00 92,31 100,00 100,00 67,00 100,00 100,00 96,00 100,00 84,84 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 79,60 84,84 49,00 100,00 100,00 51,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 79,98 100,00 100,00 78,23 81,49 100,00 92,31 80,67 100,00 67,00 100,00 100,00 96,00 100,00 84,84 100,00 100,00 Turquie 100,00 100,00 100,00 Turquie Turquie Venezuela 95,67 100,00 91,88 84,84 100,00 91,88 84,84 100,00 91,88 174 11.5.6. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Mesdames, Messieurs les Actionnaires, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société Schneider Electric S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2006, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I. - Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. II. - Justification des appréciations En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : La note 1.8 de l’annexe expose les modalités de comptabilisation des frais de recherche et développement et notamment les critères permettant l’immobilisation des frais de développement. Nous avons procédé à la revue des données et des hypothèses retenues pour identifier les projets répondant aux critères d’immobilisation et des calculs effectués par le Groupe, et nous nous sommes assurés que les notes de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée. Comme exposé dans la note 1.10 de l’annexe, votre société réalise des tests de valeur des actifs incorporels et des écarts d’acquisition au moins une fois par an et chaque fois que des indices de perte de valeur sont identifiés. Nous avons procédé par sondages à la vérification des indices de pertes de valeur ainsi que des autres éléments justifiant de l’absence de perte de valeur. Comme indiqué dans la note 1.21 de l’annexe, et en l’absence de précision des normes IFRS sur le sujet, les engagements de rachat de minoritaires, ont été comptabilisés en « Autres dettes à long terme » et l’écart entre le prix de rachat des intérêts minoritaires et la quote-part de situation nette acquise a été comptabilisé en écart d’acquisition sans procéder à la réévaluation des actifs et passifs acquis. Nous avons procédé à la vérification des estimations retenues pour comptabiliser l’écart d’acquisition complémentaire et la dette correspondante à l’engagement et nous nous sommes assurés que les notes annexes donnent une information appropriée sur l’option retenue par le Groupe. Comme indiqué dans les notes 1.14 et 12.3 de l’annexe, les allègements d’impôts futurs découlant de l’utilisation de reports fiscaux déficitaires sont reconnus lorsque leur réalisation peut être raisonnablement anticipée. Nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des hypothèses retenues pour estimer les résultats taxables futurs justifiant le caractère recouvrable de ces actifs d’impôt différé. Les notes 1.17 et 15 précisent les modalités d’évaluation des engagements de retraite et autres avantages au personnel postérieurs à l’emploi. Ces engagements ont fait l’objet d’évaluations actuarielles. Nos travaux ont consisté à revoir les données et les hypothèses actuarielles retenues ainsi que les calculs effectués et à vérifier que les notes annexes fournissent une information appropriée. La note 25 « Autres produits et charges d’exploitation » indique le montant des coûts de restructuration encourus par le Groupe au cours de l’exercice 2006. Nous avons vérifié, sur la base des informations disponibles à ce jour, que ces coûts étaient relatifs à des actions de restructuration déjà engagées ou annoncées au 31 décembre 2006, ayant donné lieu à la constitution de provisions sur la base d’estimations des charges à encourir au titre de ces plans, et nous avons apprécié les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations. 175 Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III. - Vérification spécifique Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 20 février 2007 Les Commissaires aux Comptes MAZARS & GUERARD Pierre Sardet ERNST & YOUNG et Autres Jean-Louis Simon 176 Christian Chochon Pierre Jouanne 11.6. COMPTES SOCIAUX AU 31 DÉCEMBRE 2006 11.6.1. Bilan (en milliers d’euros) 31.12.06 31.12.05 31.12.04 Brut Amorts. ou Prov. Net Net Net 27 474 (27 474) - - - 3 281 172 1 730 (172) (511) 3 281 1 219 3 444 1 203 3 671 1 207 32 657 (28 157) 4 500 4 647 4 878 (note 2a) (note 2b) 1 819 483 211 063 (40 123) (16 497) 1 779 360 194 566 2 014 108 132 835 1 880 685 159 348 (note 2c) (note 2d) 2 980 848 30 200 (173) - 2 980 675 30 200 2 972 761 177 161 2 972 874 189 921 5 041 594 (56 793) 4 984 801 5 296 865 5 202 828 5 074 251 (84 950) 4 989 301 5 301 512 5 207 706 193 350 714 (46 297) 193 304 417 52 214 626 228 131 778 350 907 (46 297) 304 610 214 678 132 006 169 012 5 666 443 82 - 169 012 182 262 87 046 5 666 443 3 917 909 2 654 394 82 22 4 5 835 537 - 5 835 537 4 100 193 2 741 444 6 186 444 (46 297) 6 140 147 4 314 871 2 873 450 496 3 826 - 496 3 826 553 4 573 856 2 309 10 229 10 - 10 229 10 7 485 10 2 091 10 11 275 256 131 247 11 144 009 9 629 004 8 086 422 ACTIF Actif immobilisé : Immobilisations incorporelles Droits et valeurs similaires (note 1a) Immobilisations corporelles Terrains Constructions Autres (note 1b) Immobilisations financières Titres de participation Autres titres immobilisés Créances rattachées à des participations Autres Total actif immobilisé Actif circulant : Créances Créances clients et comptes rattachés Autres Trésorerie Valeurs mobilières de placement Disponibilités Groupe Autres disponibilités (note 3) (note 4) (note 5) Total actif circulant Compte de régularisation : Charges constatées d’avance Charges à répartir Primes de remboursement des obligations Ecarts de conversion actif Total Actif (note 6a) (note 6b) L’annexe fait partie intégrante des comptes sociaux. 177 (en milliers d’euros) PASSIF 31.12.06 31.12.05 31.12.04 Capitaux propres : Capital social Primes d’émission, de fusion, d’apport Réserves Réserves légale Report à nouveau Résultat de l’exercice Provisions réglementées (note 7a) (note 7b) (note 7c) Total capitaux propres Provisions pour risques et charges : Provisions pour risques Provisions pour charges 1 821 587 1 812 954 1 809 553 4 121 037 4 068 968 4 049 932 192 650 275 145 887 825 425 192 650 323 112 450 793 425 192 650 169 239 558 768 425 7 298 669 6 848 902 6 780 567 4 730 31 226 6 613 30 395 8 912 18 800 35 956 37 008 27 712 (note 8) Total provisions pour risques et charges Dettes à Long Terme : Emprunts obligataires Autres emprunts et dettes assimilées Dettes rattachées à des participations Emprunts et dettes financières (note 9) (note 10) Dettes à Court terme : Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes fiscales et sociales Autres dettes Total dettes long terme et court terme Produits constatés d’avance Ecarts de conversion passif 3 700 000 2 700 000 1 200 000 99 806 30 708 70 437 13 13 13 3 221 3 073 2 191 3 803 040 2 733 794 1 272 641 52 3 972 1 769 4 472 1 880 2 192 937 1 296 2 169 5 793 8 544 4 402 3 808 833 2 742 338 1 277 043 (note 11) Total Passif L’annexe fait partie intégrante des comptes sociaux. 178 756 - 551 - 1 100 - 11 144 009 9 629 004 8 086 422 11.6.2. Compte de résultat (en milliers d’euros) 2006 2005 2004 1 769 1 711 3 480 8 944 1 600 4 842 2 209 2 908 4 191 7 099 16 429 2 783 5 137 2 217 1 254 1 254 6 449 1 467 2 976 4 117 Autres produits de gestion courante et divers Reprises sur provisions et amortissements, transferts de charges Produits d’exploitation Achats et charges externes Impôts et taxes Charges de personnel Dotations aux amortissements et aux provisions Autres charges de gestion courante et quote-part d’opérations faites en commun Charges d’exploitation Résultat d’ exploitation 305 1 290 149 17 900 27 856 15 158 (14 420) (20 757) (13 904) Revenus du portefeuille Intérêts et produits assimilés Reprises de provisions dépréciation des créances à L.T. et autres Produits financiers Intérêts et charges assimilés Dotations aux amortissements et provisions et autres Charges financières Résultat financier 557 104 255 244 24 812 372 133 504 1 099 134 603 677 769 337 833 168 809 359 507 001 82 661 1 764 84 425 422 576 463 279 164 002 1 553 628 834 68 425 3 220 71 645 557 189 Produits sur cessions d’immobilisations Reprises de provisions et transferts de charges Autres produits exceptionnels Produits exceptionnels 243 585 2 830 6 699 253 114 53 639 6 076 5 788 65 503 25 251 2 125 9 376 36 752 Valeurs comptables sur cessions d’immobilisations Dotations aux provisions et amortissements Autres charges exceptionnelles Charges exceptionnelles Résultat exceptionnel (note 15) 232 719 4 042 910 237 671 15 443 50 701 32 762 1 146 84 609 (19 106) 31 992 6 875 2 831 41 698 (4 946) Impôts sur les bénéfices / Produit d’intégration fiscale (note 16) 209 033 68 080 20 429 887 825 450 793 558 768 Bénéfice L’annexe fait partie intégrante des comptes sociaux. 179 (note 14) 11.6.3. Annexe aux comptes sociaux Les montants sont exprimés en milliers d’euros, sauf exceptions signalées. 11.6.3.1. Faits marquants de l’exercice Schneider Electric a émis en 2006 deux emprunts obligataires d’un montant total de 1,0 milliard d’euros, à échéance 2011 et 2014. Schneider Electric a cédé durant l’exercice, à deux des filiales du groupe Schneider Electric, les sociétés acquises l’an passé, ELAU et les six sociétés qui constituaient l’activité Advanced Building d’Invensys en Europe, pour un montant total de 142,3 millions d’euros. Schneider Electric a mis en œuvre un contrat de liquidité doté d’un montant de 40,0 millions d’euros afin d’animer le marché du titre de la société. 11.6.3.2. Principes et méthodes comptables Les comptes au 31 décembre 2006 sont établis comme l’année précédente selon le Plan Comptable Général 1999 et les règles et principes comptables français. 11.6.3.2.1. Immobilisations Les immobilisations de toutes natures sont comptabilisées à leur coût d’acquisition ou d’apport. 11.6.3.2.2. Immobilisations incorporelles Les amortissements des droits et valeurs similaires sont calculés sur cinq ans au plus. 11.6.3.2.3. Immobilisations corporelles Les éléments de l’actif immobilisé font l’objet de plans d’amortissements aux conditions normales d’utilisation sur le mode linéaire suivant les natures d’immobilisations (de 3 à 10 ans). 11.6.3.2.4. Titres de participation Les titres de participation sont enregistrés au coût d’acquisition. Des provisions pour dépréciation peuvent être constituées si la valeur comptable est supérieure à la valeur d’utilité estimée en fin d’exercice. Cette estimation est déterminée principalement par référence à la situation nette comptable de la participation, ainsi que par la prise en compte d’éléments prévisionnels fondés sur les perspectives de rentabilité de la société et les perspectives en matière de conjoncture économique. Pour les participations les plus récentes, rentre également dans cette analyse la valeur des fonds de commerce acquis. Pour les titres cotés, il est tenu compte de la moyenne des cours de Bourse du dernier mois. Les plus-values latentes résultant de ces estimations ne sont pas comptabilisées. 11.6.3.2.5. Actions propres Les titres sont enregistrés au coût d’achat. Le coût unitaire de ces titres lors de leur sortie du portefeuille se calcule selon la méthode du coût moyen pondéré. Lorsque des actions propres sont affectées à la couverture de plans d’options, une provision est constituée si le prix d’achat fixé dans le plan (prix d’exercice par les salariés) est inférieur à la valeur d’inventaire des actions propres affectées à sa couverture. 11.6.3.2.6. Engagements de retraite Pour évaluer ses engagements en matière d’indemnités de départ à la retraite, la société utilise la méthode des unités de crédit projetées. 180 Les engagements de retraites complémentaires pris par la société sont provisionnés en fonction des termes contractuels des accords stipulant des niveaux de ressources garantis au-delà des régimes standards généraux. Les écarts actuariels résultant des changements d’estimation sont traités suivant la méthode dite du corridor. Cette méthode consiste à étaler les écarts actuariels qui excèdent 10 % du montant de l’engagement. 11.6.3.2.7. Risque de change Les pertes latentes de change font l’objet, lorsque cela est nécessaire, d’une provision pour risques. Toutefois, lorsqu’il existe des gains et pertes de change latents sur des opérations réciproques libellées dans la même devise dont les termes sont adossés, le montant de la dotation est alors limité à l’excédent des pertes sur les gains. 11.6.3.2.8. Emprunts obligataires Les primes de remboursement ainsi que les frais d’émission sont amortis sur la durée des emprunts. Note 1 - Immobilisations 1a) Immobilisations incorporelles Ce poste est principalement constitué des frais d’augmentation de capital et de fusion. Ces frais sont totalement amortis. 1b) Immobilisations corporelles 31.12.2005 Augmentations Diminutions 31.12.2006 Brut 5 363 17 (197) 5 183 Amortissements (716) (1) 34 (683) Net 4 647 16 (163) 4 500 31.12.2005 Augmentations Diminutions 31.12.2006 2 051 782 52 021 (284 320) 1 819 483 (37 674) (2 449) - (40 123) 2 014 108 49 572 (284 320) 1 779 360 Note 2 - Immobilisations financières 2a) Titres de participation Brut Provisions Net Schneider Electric a cédé en 2006 à des filiales du Groupe des sociétés acquises en 2005. D’une part, les six sociétés acquises auprès d’Invensys pour 109,4 millions d’euros et qui constituaient son activité Advanced Building Systems en Europe, à T.A.C. AB et à Schneider Electric France. Et d’autre part, sa participation de 49,05 % dans ELAU, acquise en 2005 pour 33,0 millions d’euros, à Schneider Electric Deutschland qui en détenait déjà le solde. Schneider Electric a participé en 2006 à l’augmentation de capital lancée par AXA, pour un montant de 19,4 millions d’euros, portant ainsi le total détenu à 101,5 millions d’euros. Ces titres, ne répondant pas strictement aux critères de classement comptable de cette catégorie, ont été transférés au 31 décembre 2006 des titres de participation aux autres titres immobilisés. Schneider Electric a pris en 2006 une participation non significative dans la société Euronext pour un montant de 8,0 millions d’euros. Cette participation a été entièrement revendue dans l’exercice. Les autres mouvements significatifs de l’exercice sur les titres de participation concernent les achats et les reventes de titres Legrand faits dans le cadre du mécanisme d’échange de titres Schneider Electric contre des titres Legrand pour la rémunération de certains plans d’options (voir note 17d). Schneider Electric détient au 31 décembre 2006 dans son portefeuille des actions Legrand pour un montant de 2,2 millions d’euros. Ces actions, issues des dernières levées d’options de l’exercice, ont été revendues en janvier 2007. 181 Au 31 décembre 2006, les principales participations sont les suivantes : Titres de participation Valeur d’inventaire Schneider Electric Industries SAS 1 531 981 Cofibel 136 898 Cofimines 82 609 Digital Holdings Co Ltd 21 249 Autres (valeur inférieure à 20 M€) 6 623 Total 2b) 1 779 360 Autres titres immobilisés Actions propres Autres titres Provisions sur autres titres Net 31.12.2005 Augmentation Diminution 31.12.2006 132 774 16 493 (16 432) 132 835 195 521 101 458 (65) 296 914 (235 175) (8) (235 183) 93 120 117 943 (16 497) 194 566 Les autres titres immobilisés sont principalement constitués des actions propres rachetées pour couvrir certains plans d’options. Schneider Electric maintient dans ce poste les actions préalablement affectées à ce poste au 31 décembre 2004. Par contre, depuis cette date, tous les achats réalisés afin de couvrir les plans d’options sont classés en valeurs mobilières de placement. Les diminutions correspondent aux sorties de titres consécutives aux levées d’options (49,7 millions d’euros en 2006 sur ce poste). En 2006, conformément à l’autorisation donnée par l’assemblée générale mixte du 3 mai 2006, Schneider Electric a procédé, au travers d’un contrat de liquidité mis en place dans l’exercice, à l’animation du marché du titre de la société. Les mouvements d’achats et de ventes réalisés par le gestionnaire du contrat constituent les autres variations du poste actions propres. Au 31 décembre 2006, 1.796.488 actions propres sont enregistrées en autres titres immobilisés pour une valeur brute de 93,1 millions d’euros, dont 120.000 actions dans le cadre du contrat de liquidité pour 10,0 millions d’euros. La ligne autres titres a été augmentée du transfert comptable des titres AXA pour 101,5 millions d’euros dont le classement en titres de participation ne répondait pas strictement aux critères de classement de cette catégorie. La provision pour dépréciation concerne presque exclusivement les autres lignes du portefeuille classées dans ce poste. 2c) Créances rattachées à des participations Brut 31.12.2005 Augmentations Diminutions 31.12.2006 2 972 934 111 611 (103 697) 2 980 848 (173) - - (173) 2 972 761 111 611 (103 697) 2 980 675 Provisions Net Au 31 décembre 2006, ce poste est principalement constitué de deux prêts accordés à Schneider Electric Industries S.A.S. pour un total de 2.948,4 millions d’euros, à échéance 2007 et 2008, ainsi que des intérêts courus pour un montant de 29,7 millions d’euros. En 2006, les augmentations et diminutions concernent uniquement les intérêts. 2d) Autres immobilisations financières Brut 31.12.2005 Augmentations Diminutions 31.12.2006 177 161 31 361 (178 322) 30 200 - - - - 177 161 31 361 (178 322) 30 200 Provisions Net 182 Les autres immobilisations financières étaient composées à fin décembre 2005 pour l’essentiel du prêt accordé à Legrand pour un montant de 176,2 millions d’euros. Ce prêt a été remboursé à Schneider Electric en 2006. Au 31 décembre 2006, le poste se compose pour l’essentiel des liquidités versées au gestionnaire du contrat de liquidité (voir note 2b) et non investies à cette date en titres Schneider Electric. Note 3 - Autres créances 31.12.2005 260 325 31.12.2006 350 714 Provisions (45 699) (46 297) Net 214 626 304 417 Brut Le poste autres créances comprend pour sa plus grande part des éléments liés à l’intégration fiscale des filiales françaises du Groupe et aux impôts en propre du Groupe. En premier lieu, la créance d’impôts à recevoir des filiales est au 31 décembre 2006 d’un montant de 129,4 millions d’euros contre 33,9 millions à fin 2005. Cette créance enregistre pour l’essentiel le produit d’intégration fiscale constaté en 2006 (voir note 16). Schneider Electric conserve également dans ses comptes une créance de carry-back pour 97,0 millions d’euros ainsi que le solde du prélèvement exceptionnel versé au Trésor Public en 2005. Ce prélèvement d’un montant initial de 76,0 millions d’euros, correspondant à 25 % du versement de dividende distribué par Schneider Electric en 2005, est imputé ou remboursé sur l’impôt sur les sociétés par tiers sur les trois exercices suivants son paiement. En 2006, Schneider Electric a été remboursé d’un premier tiers portant le solde de cette créance à 50,7 millions d’euros. Le poste intègre toujours au 31 décembre 2006 la créance « Pinglin » pour 45,3 millions, créance provenant d’un contrat géré dans le passé par l’ancienne filiale de la société Spie Batignolles et qui fait l’objet d’un litige avec un tiers étranger. Cette créance est dépréciée en totalité. Note 4 - Valeurs mobilières de placement 31.12.2005 Nombre d’actions Valeur Acquisitions Cessions Valeur Valeur 31.12.2006 Nombre Valeur d’actions Plan 16 456 103 19 384 - (13 250) 6 134 144 333 Plan 24 2 023 637 117 266 - - 117 266 2 023 637 Plan 26 761 313 45 587 - - 45 587 761 313 3 241 053 182 237 - (13 250) 168 987 2 929 283 25 - - 25 182 262 - (13 250) 169 012 Total Actions propres Autres Total Les valeurs mobilières de placement sont principalement constituées des actions propres détenues par la société afin de couvrir les plans d’options. Note 5 - Disponibilités Groupe Elles sont constituées par les avances du Groupe, à exigibilité immédiate et rémunérées, à la centrale de trésorerie du Groupe (Boissière Finance). Ces disponibilités incluent 55,0 millions d’euros de billets de trésorerie émis à fin 2006. 183 Note 6 - Charges à répartir 6a) Frais d’émission d’emprunts Frais d’émission des emprunts obligataires 31.12.2005 Augmentations Diminutions 31.12.2006 Du 19.10.2000 sur 7 ans de 450 M€ 376 - (209) 167 Du 31.10.2003 sur 5 ans de 750 M€ 1 274 - (450) 824 Du 11.08.2005 sur 5 ans de 900 M€ 1 523 - (311) 1 212 Du 11.08.2005 sur 12 ans de 600 M€ 1 400 - (96) 1 304 Du 17.07.2006 sur 5 ans de 500 M€ - 175 (22) 153 Du 17.07.2006 sur 7,5 ans de 500 M€ - 175 (9) 166 4 573 350 (1 097) 3 826 31.12.2005 Augmentations Diminutions 31.12.2006 Du 19.10.2000 sur 7 ans de 450 M€ 25 - (14) 11 Du 31.10.2003 sur 5 ans de 750 M€ 1 516 - (535) 981 Du 11.08.2005 sur 5 ans de 900 M€ 1 411 - (289) 1 122 Du 11.08.2005 sur 12 ans de 600 M€ 4 533 - (311) 4 222 Du 17.07.2006 sur 5 ans de 500 M€ - 930 (78) 852 Du 17.07.2006 sur 7,5 ans de 500 M€ - 3 200 (159) 3 041 7 485 4 130 (1 386) 10 229 6b) Primes de remboursement Primes de remboursement des obligations Les augmentations du poste charges à répartir concernent les émissions d’emprunts obligataires réalisées en 2006 pour un montant total de 1,0 milliard d’euros (voir note 9). Note 7 - Capitaux Propres 7a) Capital Capital social Le capital social au 31 décembre 2006 est de 1.821.586.784 euros représenté par 227.698.348 actions de 8 euros de nominal chacune, totalement libérées. Evolution du capital Les levées de 1.079.121 options de souscription d’actions au cours de l’exercice ont conduit à une augmentation de capital de 8,6 millions d’euros se traduisant par l’émission de 1.079.121 actions nouvelles. Actions propres En 2006, Schneider Electric n’a pas réalisé d’achats de ses propres actions. En revanche, conformément à l’autorisation donnée par l’assemblée générale mixte du 3 mai 2006, Schneider Electric a procédé, au travers d’un contrat de liquidité mis en place dans l’exercice, à l’animation du marché du titre de la société et, ce faisant, se trouve détenir 120.000 actions propres dans ce cadre au 31 décembre 2006 (voir note 2b). A cette date, le total des actions propres détenues est de 4.725.771 pour un montant de 262,1 millions d’euros. 7b) Primes Les levées de 1.079.121 options de souscription d’actions au cours de l’exercice et l’augmentation corrélative du capital se sont traduites par une augmentation des primes d’émission de 52,1 millions d’euros. 184 7c) Report à nouveau Conformément à la quatrième résolution de l’assemblée générale mixte du 3 mai 2006, une part du dividende distribué en 2006 au titre de l’exercice 2005 est imputée sur le report à nouveau. Son montant se trouve ainsi réduit de 59.101 milliers d’euros. D’autre part, les sommes correspondant au dividende non versé sur les actions propres détenues par la société au jour de sa mise en paiement ont été affectées au report à nouveau. L’ensemble de ces mouvements porte le montant total de ce poste au 31 décembre 2006 à 275.145 milliers d’euros. Note 8 - Provisions pour risques et charges 31.12.2005 Augmentations Diminutions 31.12.2006 Stock-options “Plan 24” 3 760 - - 3 760 Autres 2 853 15 (1 898) 970 6 613 15 (1 898) 4 730 30 395 2 192 (1 361) 31 226 37 008 2 207 (3 259) 35 956 Provisions pour risques Provisions pour charges Retraites 8a) Risques Le risque lié au plan d’options n°24 correspond à la différence négative entre le prix d’achat fixé dans le plan (prix d’exercice par les salariés) et la valeur d’inventaire des actions propres affectées à sa couverture. La partie autres risques correspond à des risques transférés à Schneider Electric à la suite de cessions ou de fusions (Spie Batignolles) et pour lesquels l’ensemble des éléments constitutifs n’est pas encore soldé. En 2006, un des risques identifiés a été définitivement levé. D’une manière générale, la société considère que les provisions constituées au bilan, au titre des litiges connus à ce jour et auxquels elle est partie, devraient être suffisantes pour qu’ils n’affectent pas de manière substantielle sa situation financière ou ses résultats. Il en est ainsi en particulier pour les conséquences possibles du litige impliquant actuellement en Belgique d’anciens dirigeants et cadres de la société. 8b) Engagements pris en matière de retraites La société a pris divers engagements vis-à-vis de ses dirigeants et cadres actifs et retraités. L’évaluation actuarielle réalisée en 2006 a conduit à provisionner ces engagements à hauteur de 31,2 millions d’euros. Les écarts actuariels constatés lors de cette évaluation sont traités suivant la méthode dite du corridor (voir principes et méthodes comptables). Au 31 décembre 2006, le montant à amortir, sur 10 ans, s’élève à 6,0 millions d’euros. Note 9 - Emprunts obligataires Montant du capital Intérêts Échéances 31.12.2005 31.12.2006 Schneider Electric SA 2007 450 000 450 000 6,125 % TF 19.10.2007 Schneider Electric SA 2008 750 000 750 000 3,875 % TF 31.10.2008 Schneider Electric SA 2010 900 000 900 000 3,125 % TF 11.08.2010 Schneider Electric SA 2011 - 500 000 Eur + 0,2 % TV Schneider Electric SA 2014 - 500 000 4,500 % TF 17.01.2014 Schneider Electric SA 2017 600 000 600 000 4,000 % TF 11.08.2017 2 700 000 3 700 000 185 18.07.2011 Schneider Electric a émis le 17 juillet 2006 deux nouveaux emprunts obligataires. Le premier pour un montant nominal de 500 millions d’euros au taux Euribor 3 mois plus une marge de 0,20 %, à échéance du 18 juillet 2011, émis à 99,814 % du nominal. Le deuxième pour un montant nominal de 500 millions d’euros au taux de 4,5 % à échéance du 17 janvier 2014, émis à 99,36 % du nominal. Ces emprunts ont été admis aux négociations de la Bourse de Luxembourg. Les primes d’émission et les frais d’émission sont amortis selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les autres émissions obligataires effectuées dans le passé par Schneider Electric sont les suivantes : En 2005, deux emprunts obligataires d’un montant nominal de 900 millions d’euros au taux de 3,125 %, à échéance du 11 août 2010 pour l’un et d’un montant nominal de 600 millions d’euros au taux de 4,0 % à échéance du 11 août 2017, pour l’autre. En 2003, un emprunt obligataire d’un montant nominal de 750 millions d’euros au taux de 3,875 % à échéance du 31 octobre 2008. En 2000, deux emprunts obligataires d’un montant nominal de 400 millions d’euros et de 50 millions d’euros au taux de 6,125 %, d’une durée de 7 ans, remboursables en une échéance le 19 octobre 2007. Note 10 - Autres emprunts et dettes assimilées Au 31 décembre 2006, les autres emprunts et dettes se composent d’une part des intérêts courus sur les emprunts obligataires émis par la société. Du fait des émissions d’emprunts obligataires réalisées en 2006 pour un montant total de 1,0 milliard d’euros, ces intérêts représentent un total de 44,8 millions d’euros contre 30,7 millions d’euros fin 2005. Ce poste comprend d’autre part des billets de trésorerie émis sur le marché par Schneider Electric pour le compte de l’ensemble du Groupe pour un montant de 55 millions d’euros. Note 11 - Produits constatés d’avance Ce poste contient le produit du swap contracté dans le cadre de l’émission de l’emprunt obligataire d’un montant nominal de 750 millions d’euros (voir note 9). Ce produit est étalé sur la durée de l’emprunt. Note 12 - Etat des échéances des créances et des dettes Montant A un an A plus A plus de brut au plus d’un an cinq ans 2 980 848 478 117 2 502 731 - 30 200 30 200 - - 193 193 - - Autres créances 350 714 270 183 79 196 1 335 Titres de placement 169 012 6 134 162 853 25 496 184 312 - 3 700 000 450 000 2 150 000 1 100 000 99 806 99 806 - - 13 - 13 - 3 221 52 3 169 - 52 52 - - Dettes fiscales et sociales 3 972 3 972 - - Autres dettes 1 769 1 769 - - Actif immobilisé Créances rattachées à des participations Autres immobilisations financières Actif circulant Créances clients et comptes rattachés Charges constatées d’avance Dettes Emprunts obligataires Autres emprunts et assimilés Dettes rattachées à des participations Emprunts et dettes financières Dettes fournisseurs et comptes rattachés 186 Note 13 - Postes concernant des entreprises liées (à partir de 10 % de détention) Montant brut Montant net Participations 1 815 734 1 777 117 Créances rattachées à des participations 2 980 846 2 980 673 138 875 137 890 5 666 443 5 666 443 2 847 2 847 10 10 Autres créances et créances clients Disponibilités Dettes rattachées à des participations Autres dettes et dettes fournisseurs Produits : - dividendes 548 875 - intérêts 253 406 Note 14 - Résultat financier 31.12.2006 31.12.2005 Dividendes reçus 557 104 337 833 Intérêts financiers nets 121 740 86 148 (1 075) (1 405) 677 769 422 576 Autres Résultat financier Le principal dividende reçu par Schneider Electric provient de sa filiale Schneider Electric Industries S.A.S. Le dividende versé en 2006 par cette dernière s’est élevé à 537,9 millions d’euros contre 325,5 millions d’euros en 2005. Note 15 - Résultat exceptionnel 31.12.2006 31.12.2005 Plus/moins values de cessions corporelles et financières 10 866 2 938 Provisions (dotations / reprises) (1 212) (26 686) 5 789 4 642 15 443 (19 106) Autres produits et charges exceptionnels Résultat exceptionnel Comme en 2005, les plus-values réalisées en 2006 ont résulté principalement des sorties d’actions propres classées en autres titres immobilisés dans le cadre des plans d’option. Les plus-values réalisées sur les sorties d’actions propres classées en valeurs mobilières de placement sont quant à elles enregistrées en autres produits exceptionnels. Le total du résultat de ces sorties s’élève en 2006 à 10,1 millions d’euros contre 6,8 millions d’euros en 2005. L’autre plus-value significative de l’année 2006 a été réalisée sur la cession des titres Euronext (voir note 2a). Les dotations nettes sur provisions de l’exercice 2005 se composaient pour 22,9 millions d’euros de la dépréciation sur la créance « Pinglin » (voir note 3) et pour 3,8 millions du risque attaché au plan d’options 24 (voir note 8a). Note 16 - Impôts sur les sociétés / Produit d’intégration fiscale La ligne du compte de résultat Impôts sur les sociétés enregistre principalement sur l’exercice 2006 le produit au titre de cet exercice de l’intégration fiscale dont Schneider Electric est la Société mère intégrante. Ce produit net s’élève à 201,6 millions d’euros, en très forte augmentation par rapport à l’exercice précédent (68,1 millions d’euros) du fait d’un résultat de sa filiale Schneider Electric Industries S.A.S. marqué par des éléments exceptionnels. Schneider Electric est la tête d’intégration fiscale pour l’ensemble des filiales françaises du Groupe, détenues à plus de 95 %. Le montant des reports déficitaires dont la société peut se prévaloir à ce titre est au 31 décembre 2006 de 139,5 millions d’euros. 187 Note 17 - Engagements hors-bilan 17a) Engagements dans des sociétés de personnes La quote-part du passif vis-à-vis des tiers revenant à Schneider Electric du fait de la détention de titres de sociétés civiles est non significative. Le montant du passif à l’égard des tiers dans les sociétés en nom collectif dont Schneider Electric détient des titres est non significatif. 17b) Cautions, avals et garanties Engagements donnés : Contre-garantie de cautions données par des banques : ..................... Avals et cautions donnés : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Néant 6,7 millions d’euros Engagements reçus : Contre-garantie bancaire : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17c) Néant Instruments financiers En règle générale, la société n’intervient pas sur le marché des instruments financiers. En effet, les opérations de couverture, garantie de change et mise en œuvre d’instruments financiers sont réalisées par la centrale de trésorerie du Groupe, Boissière Finance, filiale à 100 % de Schneider Electric Industries S.A.S., elle-même filiale à 100 % de Schneider Electric. Néanmoins, en 2006, Schneider Electric a couvert un des emprunts obligataires émis dans l’exercice par trois swaps de taux d’intérêts. 17d) Engagements d’échange d’actions Legrand Dans le cadre de l’Offre Publique d’Echange initiée par Schneider Electric sur la société Legrand S.A., les options accordées par celles-ci ont été transformées en options Schneider Electric. Dans le cadre de la cession de Legrand SA au consortium KKR / Wendel Investissement, Schneider Electric a mis en place un système de call et de put sur les actions relevant de l’exercice desdites options. Les actions Legrand obtenues lors de l’exercice sont, en effet, cédées à FIMAF renommée Legrand S.A.S., société acquéreuse des titres Legrand, objet de la cession évoquée ci-dessus. Les plans concernés sont entièrement couverts. Note 18 - Renseignements divers 18a) Effectif L’effectif à la fin de l’exercice 2006 est de 2 personnes. 18b) Comptes consolidés Schneider Electric est la tête de consolidation de son Groupe et présente de ce fait des comptes consolidés sous sa seule dénomination. Note 19 - Evènements post-clôture Le 30 octobre 2006, le Groupe a annoncé qu’il procédait, par une offre publique d’achat amicale, à l’acquisition du groupe American Power Conversion (APC), leader mondial du secteur de l’énergie sécurisée et en précisait le financement par recours à l’endettement et augmentation de capital. Le 12 décembre 2006, la période d’examen prévue par le Hart-Scott- Rodino Act aux États-Unis expirait, ce qui clôturait le processus d’étude du projet au regard du droit de la concurrence aux États-Unis. Le 16 janvier 2007, les actionnaires d’APC ont approuvé le projet de fusion lors d’une assemblée générale extraordinaire et le 8 février 2007, cette opération a obtenu l’approbation des autorités de la concurrence de la Commission Européenne. Cette acquisition d’un montant de 6,1 milliards de dollars a été finalisée le 14 février 2007. 188 11.6.4. Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Mesdames, Messieurs En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2006, sur : - le contrôle des comptes annuels de la société Schneider Electric S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport, - la justification de nos appréciations, - les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I - Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. II - Justification des appréciations En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : La note 2 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à l’évaluation des titres de participation. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables précisées ci-dessus et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III - Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur : - la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels, - la sincérité des informations données dans le rapport de gestion relatives aux rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux concernés ainsi qu’aux engagements consentis en leur faveur à l’occasion de la prise, de la cessation ou du changement de fonctions ou postérieurement à celles-ci. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. 189 Fait à Courbevoie et à Neuilly, le 20 février 2007 Les commissaires aux comptes MAZARS & GUERARD Pierre Sardet 11.6.5. Jean-Louis Simon ERNST & YOUNG et Autres Christian Chochon Pierre Jouanne Rapport spécial des commissaires aux comptes Mesdames, Messieurs, En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Conventions autorisées cours de l’exercice. En application de l’article L. 225-40 et L. 225-88 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’Administration ou Conseil de Surveillance. Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 mars 1967 et de l’article 117 dudit décret d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France : ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. - convention d’actionnaires entre les sociétés Schneider Electric SA et AXA qui prévoit le maintien de participations réciproques entre les deux sociétés ainsi qu’une option d’achat réciproque de leurs titres en cas de prise de contrôle majoritaire inamicale. Cette convention, conclue pour une durée d’un an renouvelable tacitement a été autorisé par le conseil d’administration du 6 janvier 2006 et a été signée le 4 avril 2006. Membres du conseil d’administration concernée : Messieurs Henri LACHMANN et Claude BÉBÉAR - Admission de Monsieur Jean-Pascal TRICOIRE au bénéfice du régime collectif de prévoyance applicable aux salariés de Schneider Electric SA et d’une couverture complémentaire sur les risques décès invalidité équivalente à celle dont il bénéficiait au titre de son contrat de travail avec Schneider Electric Industries SAS. Cet engagement a été décidé par le conseil de surveillance du 3 mai 2006. - Avenant au contrat de travail de Monsieur Jean-Pascal TRICOIRE avec la société Schneider Electric Industries SAS qui suspend ledit contrat de travail et prévoit : O que la période correspondant à l’exercice de ses mandats sociaux au sein de Schneider Electric SA sera prise en compte pour le calcul des droits dont il bénéficie dans le cadre de son contrat de travail au titre de régime de retraite supplémentaire des dirigeants de Schneider Electric et des indemnités dues à l’occasion de la rupture du contrat de travail, O qu’en cas de cessation des mandats sociaux exercés au sein des sociétés Schneider Electric SA et de Schneider Electric Industries SAS, le contrat de travail reprendra ses effets. Cet avenant, signé le 2 mai 2006 sous condition suspensive du conseil de surveillance, a été autorisé par le conseil de surveillance du 3 mai 2006 et a pris effet au 4 mai 2006. 190 Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice. Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l’exécution de la convention suivante, approuvée au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice : Une convention de gestion déléguée a été conclue (Conseil d’Administration du 27 juin 1995) entre votre société et SPIE Batignolles (devenue AMEC SPIE SA) pour la gestion administrative et juridique des affaires contentieuses restées au niveau de Schneider Electric SA lors de la fusion. Cette convention, qui a été résiliée au cours de l’exercice 2006 n’a donné lieu à aucun versement au titre de cet exercice. Fait à Courbevoie et à Neuilly, le 20 février 2007 Les commissaires aux comptes MAZARS & GUERARD Pierre Sardet 11.6.6. ERNST & YOUNG et Autres Jean-Louis Simon Christian Chochon Pierre Jouanne Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille à la clôture de l’exercice 2006 (en milliers d’euros) Nombre de titres Sociétés Valeur d’inventaire A. Participations significatives (Valeurs d’inventaire supérieures à 15 milliers d’euros) 27 582 141 9 796 300 44 271 14 079 1 300 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 1 796 488 Schneider Electric Industries SAS AXA S.E.L.F. LEGRAND SAS Vigéo SAS SE 5W SAS SE 7A SAS SE 7E SAS SE 2006 A SE 2006 B Actions propres Schneider Electric SA 1 531 981 101 458 2 683 2 244 53 45 45 45 45 45 93 054 1 731 698 B. Autres participations (valeurs d’inventaire inférieures à 15 milliers d’euros) C. Participations dans des sociétés immobilières 1 042 - D. Participations dans des sociétés étrangères 241 186 Total 1 973 926 Valeurs mobilières de placement 10 080 Geodis 2 929 283 Actions Schneider Electric SA (plan d’options d’achat d’actions n° 16, n° 24 et n° 26) Total 25 168 987 169 012 191 192 Filiales et participations Capital Réserves et report à nouveau avant affectation du résultat* 41 522 Cofimines 18/20, avenue Winston Churchill - 1180 Bruxelles * y compris bénéfice ou perte du dernier exercice clos. a) Dans les sociétés françaises (ensemble) b) Dans les sociétés étrangères (ensemble) B. Participations non reprises au paragraphe I : (de 0 à 50 %) A. Filiales non reprises au paragraphe I : (+ 50 %) a) Filiales françaises (ensemble) b) Filiales étrangères (ensemble) II. Renseignements globaux concernant les autres filiales et participations Digital Holdings Co Ltd 8-2-52 Nanko-Higashi - 559 0031 Suminoe Osaka - Japon 2 479 55 362 B. Participations (10 à 50 % du capital détenu par la société) Quotepart du capital détenue en % Brute Prêts et avances consentis par la la société et non Nette remboursés Valeur comptable des titres détenus 193 241 33 838 47 831 16,07 99,80 99,62 131 004 431 33 255 - 21 249 82 609 136 898 106 438 431 1 266 - 21 249 82 609 136 898 - - - - - 441 314 1 628 969 100,00 1 531 981 1 531 981 2 948 439 Cofibel 18/20, avenue Winston Churchill - 1180 Bruxelles Schneider Electric Industries SAS 89, boulevard Franklin-Roosevelt - 92500 Rueil-Malmaison A. Filiales (50 % au moins du capital détenu par la société) I. Renseignements détaillés concernant les filiales et participations dont la valeur d’inventaire excède 1 % du capital de Schneider Electric SA Sociétés (en milliers d’euros) 11.6.7. - - - - - - Société de - portefeuille Société de - portefeuille - - 35 804 1 561 4 830 - 3 028 402 863 161 7 930 - - 4 656 0 5 705 537 852 Montant Chiffre Bénéfice Dividendes des d’affaires ou perte encaissés cautions hors taxes (-) du par la et avals du dernier dernier société au donnés exercice exercice cours de par la écoulé clos l’exercice société 11.6.8. Résultats financiers de la Société relatifs aux cinq dernières années Nature des indications 2002 2003 2004 2005 2006 1 926 503 1 854 737 1 809 553 1 812 954 1 821 587 240 812 905 231 842 170 226 194 177 226 619 227 227 698 348 - - - - - - 5 744 5 707 7 140 10 126 10 174 1 980 1 896 1 208 2 868 1 735 Revenus du portefeuille, intérêts et autres produits 676 938 640 884 627 389 507 001 812 373 Résultat avant impôts amortissements et provisions 156 103 395 143 547 381 411 950 683 335 - 5 835 4 156 278 4 304 Résultat après impôts, amortissements et provisions 221 139 474 732 558 768 450 793 887 825 Résultat distribué (1) hors précompte et avoir fiscal 228 813(2) 255 026 407 150(3) 509 893 683 095(4) SITUATION FINANCIERE EN FIN D’EXERCICE Capital social (en milliers d’euros) Nombre d’actions émises Nombre d’obligations convertibles en actions (en milliers) Nombre maximal d’actions futures à créer (en milliers) : ▪ par conversion d’obligations ▪ par exercice de droits de souscription RESULTAT GLOBAL DES OPERATIONS EFFECTIVES (en milliers d’euros) Chiffre d’affaires hors taxes Impôts sur les bénéfices RESULTAT DES OPERATIONS REDUIT A UNE ACTION (en euros) Résultat après impôts, mais avant amortissements et provisions 1,30 1,79 2,51 2,12 3,92 Résultat après impôts, amortissements et provisions 0,92 2,05 2,47 1,99 3,90 Dividende attribué à chaque action (net) 1,00 1,10 1,80 2,25 3,00(4) 3 3 3 3 2 3 823 2 213 2 443 4 446 3 648 668 416 534 690 1 194 PERSONNEL Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice Montant de la masse salariale de l’exercice (en milliers d’euros) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l’exercice (Sécurité Sociale, oeuvres sociales, etc ) (en milliers d’euros) (1) Le dividende revenant aux actions autodétenues au jour de sa mise en paiement ainsi que le précompte correspondant sont affectés au report à nouveau. (2) Après annulation de 12 millions d’actions. (3) Du fait de la réforme supprimant l’avoir fiscal et le précompte, les sommes mises en distribution à compter du 1er janvier 2005 ont supporté pour cette seule année un prélèvement exceptionnel de 25 % qui sera remboursé ou imputé sur l’impôt sur les sociétés par tiers sur trois ans. (4) Sous réserve de l’approbation de l’assemblée générale du 26 avril 2007. 193 11.7. COMPTES PROFORMA AU 31 DÉCEMBRE 2006 11.7.1. Présentation Les informations proforma présentées ci-dessous sur le compte de résultat et le bilan ont pour objectif d’illustrer l’effet du rapprochement entre Schneider Electric et APC sur les comptes consolidés de l’exercice 2006 du Groupe Schneider Electric. Ces informations proforma sont données à titre indicatif et n’ont pas pour objectif de correspondre exactement aux résultats qui auraient été obtenus si la transaction avait été effective à la date d’arrêté de l’exercice 2006 ; elles ne sont pas non plus indicatives des résultats futurs. Ainsi elles doivent être lues conjointement avec les états financiers consolidés de Scheider Electric et d’APC. Ces données proforma ont été préparées par la direction financière du Groupe sur la base des informations publiées et des états financiers au 31 décembre 2006 non audités transmis par APC et disponibles lors de leur élaboration et en tenant compte de critères jugés raisonnables et des points de divergence connus applicables entre les normes IFRS et US GAAP, ce qui ne constitue pas une réconciliation exhaustive des états financiers d’APC aux normes IFRS. Les informations disponibles, de par leurs natures, n’ont pas conduit à identifier de retraitements susceptibles de présenter un impact significatif sur l’information proforma. Par conséquent, il ne peut être assuré qu’aucun élément de réconciliation significatif ni qu’aucun retraitement ne pourront être identifiés lors d’une revue exhaustive du rapprochement des deux groupes. Par ailleurs, le Groupe ne dispose pas à cette date d’informations suffisantes pour pouvoir estimer les impacts liés au regroupement des deux groupes. Par conséquent, ces informations proforma ne prennent pas en compte les effets liés à l’application de la norme IFRS 3 - Regroupements d’entreprises, notamment l’impact des amortissements des immobilisations incorporelles qui seront reconnues lors de l’affectation du coût d’acquisition. 194 11.7.2. Tableaux de Proforma 11.7.2.1. Compte de résultat combiné et non audité Exercice clos le 31 décembre 2006 : (en millions d’euros) APC Schneider Electric APC Retraitements APC + APC Schneider Electric US GAAP US GAAP vers IFRS IFRS IFRS IFRS Non audité Non audité Non audité Non audité Chiffre d’affaires 13 729,7 1 897,3 - 1 897,3 15 627,0 Coûts des ventes (8 050,6) (1 285,0) - (1 285,0) (9 335,6) Marge brute 5 679,1 612,3 - 612,3 6 291,4 Recherche et développement (327,6) (81,6) - (81,6) (409,2) Frais généraux et commerciaux (3 234,8) (451,3) - (451,3) (3 686,1) Autres produits et charges d’exploitation (116,0) - - - (116,0) Résultat d’exploitation 2 000,7 79,4 - 79,4 2 080,1 (104,0) - - - (104,0) (16,9) 15,5 - 15,5 (1,4) (120,9) 15,5 - 15,5 (105,4) 1,9 - - - 1,9 Résultat avant impôts 1 881,7 94,9 - 94,9 1 976,6 Impôts sur les sociétés (535,1) (5,3) - (5,3) (540,4) Coût de la dette financière nette Autres produits et charges financiers Résultat financier Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Résultat net des activités poursuivies 1 346,6 Résultat des activités abandonnées 89,6 - 89,6 1 436,2 - - - - Résultat net consolidé 1 346,6 89,6 - 89,6 1 436,2 -dont part du Groupe 1 309,4 89,6 - 89,6 1 399,0 -dont intérêts minoritaires 37,2 - - - 37,2 195 11.7.2.2. Bilan combiné, condensé, non audité Exercice clos le 31 décembre 2006 : (en millions d’euros) ACTIF Schneider Electric IFRS APC US GAAP Non audité APC Retraitements US GAAP vers IFRS Non audité APC IFRS Non audité Schneider Electric + APC IFRS Non audité 6 185,7 14,0 - 14,0 6 199,7 1 493,1 15,6 - 15,6 1 508,7 1 615,1 157,9 - 157,9 1 773,0 6,4 - - - 6,4 3 114,6 173,5 - 173,5 3 288,1 - - 10,2 Actif non courant : Ecarts d’acquisition, nets Immobilisations incorporelles, nettes Immobilisations corporelles, nettes Immobilisations destinées à la vente Immobilisations corporelles et incorporelles nettes Titres de participation mis en équivalence Actifs financiers disponibles à la vente Autres actifs financiers non courants Actifs financiers non courants Actifs d’impôt différé Total actif non courant Actif courant : Stocks et en-cours Clients et créances d’exploitation Autres créances et charges constatées d’avance Actif financier courant Trésorerie et équivalents de trésorerie Total actif courant Total de l’Actif 10,2 315,7 0,2 - 0,2 315,9 114,2 3,6 - 3,6 117,8 429,9 672,8 3,9 87,9 - 3,9 87,9 433,8 760,7 279,3 - 279,3 10 692,5 2 055,9 451,0 - 451,0 2 506,9 2 882,8 326,9 - 326,9 3 209,7 994,8 73,5 85,4 270,2 - 85,4 270,2 1 080,2 343,7 2 544.1 183,7 - 183,7 2 727,8 8 551,1 1 317,2 - 1 317,2 9 868,3 18 964,3 1 596,5 - 1 596,5 20 560,8 10 413,2 196 Schneider Electric IFRS APC US GAAP Non audité APC Retraitements US GAAP vers IFRS Non audité APC IFRS Non audité Schneider Electric + APC IFRS Non audité 1 821,6 1,4 - 1,4 1 823,0 4 121,0 2 773,9 76,8 1 168,0 - 76,8 1 168,0 4 197,8 3 941,9 8 716,5 1 246,3 - 1 246,3 9 962,8 121,6 - - - 121,6 Total capitaux propres 8 838,1 1 246,3 - 1 246,3 10 084,4 Provisions non courantes Provisions pour retraites et engagements assimilés Provisions non courantes 1 159,0 283,1 - - - 1 159,0 283,1 Provisions non courantes 1 442,1 - - - 1 442,1 Dettes financières non courantes Emprunts obligataires Titres à durée indéterminée Dettes financières à plus d’un an 3 237,9 - - - - 3 237,9 - 219,2 - - - 219,2 3 457,1 - - - 3 457,1 305,3 90,2 7,6 - - 7,6 - 313,0 90,2 Total passifs non courants 5 294,6 7,6 - 7,6 5 302,3 Dettes courantes Dettes d’exploitation courantes Dettes financières courantes 3 947,0 884,6 342,5 - - 342,5 - 4 289,5 884,6 Total passifs courants 4 831,6 342,5 - 342,5 5 174,1 18 964,3 1 596,4 - 1 596,4 20 560,8 PASSIF Capitaux propres Capital social Primes d’émission, de fusion, d’apport Réserves Total capitaux propres (part de Schneider Electric SA) Intérêts minoritaires Dettes financières non courantes Passifs d’impôt différé Autres dettes à long terme Total du Passif 11.7.3. Analyse des principes comptables Les états financiers consolidés du Groupe sont préparés en conformité avec les normes comptables internationales applicables au sein de l’Union Européenne au 31 décembre 2006 à savoir les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS (International Accounting Standards) et leurs interprétations (Standards Interpretations Comittee et International Financial Reporting Interpretations Committee) décrites à la note 1 des états financiers consolidés du Groupe. Les états financiers d’APC ont été préparés en conformité avec les normes américaines (US GAAP). Les retraitements entre US GAAP et IFRS ont été estimés par la direction financière du Groupe à partir des descriptions des méthodes comptables et des informations données par APC dans ses comptes annuels. 11.7.3.1. Présentation et conversion des états financiers Les agrégats des états financiers du Groupe APC ont été reclassés pour permettre leur combinaison avec les états financiers du Groupe Schneider. En particulier, pour se conformer à la norme IAS 12 - Impôts sur le résultat, les impôts différés ont été reclassés d’actifs et passifs courants vers actifs et passifs non courants. Eventuellement d’autres reclassements pourront être effectués lors de l’intégration d’APC dans les comptes du Groupe. 197 En outre, la devise d’établissement des comptes consolidés du Groupe étant l’euro et APC ayant le dollar américain comme monnaie fonctionnelle, les états financiers d’APC ont été convertis en euros en utilisant : le cours officiel à la date de clôture pour les actifs et les passifs d’une part et le cours moyen de l’exercice pour les éléments du compte de résultat d’autre part. Le tableau ci-après présente les cours utilisés : Cours dollar / euro Exercice 2006 Cours au 31 décembre 0,759301 Cours moyen 0,797780 Par ailleurs, le résultat d’exploitation d’APC intègre des coûts non récurrents pour 51 millions de dollars (45 millions d’euros) qui n’ont pas été isolés dans la présentation des comptes proformas. 11.7.3.2. Paiements fondés sur des actions Des plans d’options d’achat et de souscription d’actions sont accordés aux dirigeants et à certains salariés d’APC. Le Groupe applique la norme IFRS 2 - Paiements fondés sur des actions. Les modalités d’application de cette norme sont décrites dans la note 1 des états financiers consolidés du Groupe. A partir du 1er janvier 2006, APC applique la norme SFAS 123 R - Accounting for Stock-Based Compensation (Revised) qui impose la reconnaissance d’une charge au compte de résultat calculée sur la base de la juste valeur des options remises au titre des plans d’options d’achat et de souscription d’actions. De ce fait, aucun retraitement sur les comptes de l’exercice 2006 d’APC n’est effectué puisque les deux référentiels comptables sont similaires. La juste valeur des options remises aux salariés a été valorisée par APC en utilisant le modèle de Black & Scholes. Le Groupe utilise le modèle binomial pour valoriser ses options. L’écart entre les deux modèles de valorisation n’a pas été chiffré mais aucun impact significatif n’est attendu. 11.7.3.3. Engagements de retraite et autres avantages au personnel Sur la base des législations et pratiques nationales, les filiales du Groupe et d’ APC peuvent avoir des engagements dans le domaine des plans de retraites et des indemnités de fin de carrière ainsi que d’autres avantages à long terme. Le Groupe applique la norme IAS 19 - Avantages au personnel et reconnaît les gains et pertes actuariels immédiatement dans le montant de l’engagement par contrepartie des capitaux propres. Les modalités d’application de cette norme sont décrites dans la note 1 des états financiers consolidés du Groupe. Chez APC, pour satisfaire aux US GAAP, les engagements de retraite pour les plans de prévoyance à régime de prestations définies sont comptabilisés selon le SFAS n° 87 - Comptabilisation des engagements de retraite. En US GAAP, les gains et pertes actuariels sont amortis en compte de résultat selon la méthode du corridor. Le Groupe APC ne fait pas état de montants significatifs d’engagements de retraites ou d’autres engagements long terme qualifiés de régimes à prestations définies. Par conséquent, aucun ajustement n’a été comptabilisé à ce titre au compte de résultat et au bilan. Une analyse complémentaire sera réalisée lors de l’intégration d’APC dans les comptes. 11.7.3.4. Provisions pour restructuration Les normes IFRS autorisent la reconnaissance d’une provision pour restructuration dès lors que la restructuration a fait l’objet d’un plan détaillé et d’une annonce ou un début d’exécution avant la date de clôture. En US GAAP, selon le SFAS 146 - Accounting for Costs associated with Exit or Disposal Activities et le SFAS 88 - Employers’ Accounting for Settlements and Curtailments of Defined Benefit Pension Plans and for Termination Benefits , les critères de reconnaissance d’une provision pour restructuration sont plus restrictifs dans la mesure où un passif lié aux plans de licenciements ne peut être reconnu seulement si les employés concernés ont accepté une offre et que le montant proposé est estimé de façon fiable. 198 Au 31 décembre 2006, aucune provision pour restructuration significative n’a été enregistrée dans les comptes d’APC. En conséquence, sur la base des informations connues, aucun retraitement sur les comptes proforma n’a été effectué à ce titre. 11.7.3.5. Dépenses de recherche et développement Le Groupe applique la norme IAS 38 - Immobilisations incorporelles . Selon cette norme, les dépenses de développement pour des nouveaux projets sont capitalisées dès lors que les critères suivants sont respectés : - le projet est nettement identifié et les coûts qui s’y rapportent sont individualisés et suivis de façon fiable ; - la faisabilité technique du projet est démontrée et le Groupe a l’intention et la capacité financière de terminer le projet et d’utiliser ou vendre les produits issus de ce projet ; - il est probable que le projet génèrera des avantages économiques futurs qui bénéficieront au Groupe. En US GAAP, la capitalisation des coûts de recherche et développement est interdite. Les informations disponibles sur le groupe APC ne permettent pas de déterminer si les critères d’activation des coûts de recherche et développement au regard de la norme IAS 38 sont remplis. Par conséquent, aucun retraitement n’a été effectué sur les comptes d’APC au 31 décembre 2006 au titre de la capitalisation des coûts de recherche et développement. Les dépenses de R&D du groupe APC enregistrées en compte de résultat s’élèvent à 81,6 millions d’euros au 31 décembre 2006. Une partie de ces dépenses sera vraisemblablement éligible à la capitalisation dans le futur. 11.7.3.6. Stocks et en-cours Les normes IAS 2 - stocks et travaux en cours et SFAS 151 - Inventory costs présentent des dispositions similaires, applicables en US GAAP depuis le 1er janvier 2006. A la lecture des états financiers d’APC, il apparaît que l’application de la norme SFAS 151 chez APC au 1er janvier 2006 n’a pas généré de retraitement par rapport à la méthode appliquée précédemment (ARB 43). Par conséquent aucun ajustement sur la valeur des stocks d’APC n’a été effectué dans les comptes proforma en normes IFRS au 31 décembre 2006. 11.7.3.7. Provisions Le Groupe applique la norme IAS 37 – Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels. Selon cette norme, l’évaluation de la provision doit être la valeur actualisée de la dépense nécessaire à l’extinction de l’obligation si les effets de l’actualisation sont significatifs à la date de clôture. APC ne comptabilisant pas de passif non courant, aucun retraitement n’a été effectué sur les comptes 2006. 11.7.3.8. Eléments traités de façon homogène dans les deux référentiels Aucune différence avec les pratiques comptables d’APC n’a été identifiée en ce qui concerne l’application des normes comptables internationales suivantes : IAS 16 - Immobilisations corporelles, IAS 17 - Contrats de location, IAS 18 - Chiffre d’affaires, IAS 36 - Dépréciations d’actifs et IAS 32 & 39 - Instruments financiers. Le Groupe n’attend pas d’effet significatif lié à l’application des normes IFRS non mentionnées dans ce document. 11.7.4. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes proforma Mesdames, Messieurs les Actionnaires, En notre qualité de commissaires aux comptes du groupe Schneider Electric S.A et en application du règlement (CE) 809/2004, nous avons établi le présent rapport sur les informations pro forma combinées, condensées IFRS 199 du groupe Schneider Electric relatives à l’exercice 2006 (ci-après l’« information pro forma ») préparées à l’occasion de l’augmentation de capital destinée à financer en partie l’acquisition envisagée aux États-Unis des titres du groupe APC, incluses dans la partie 11.7 de son prospectus daté du 7 mars 2007. L’information pro forma a été établie sous la responsabilité du président du directoire de Schneider Electric S.A., en application des dispositions du règlement (CE) 809/2004, à partir des états financiers consolidés audités de Schneider Electric S.A. pour l’exercice clos le 31 décembre 2006 et des états financiers consolidés d’APC pour ce même exercice, non publiés et non audités. Cette information pro forma a été préparée aux seules fins d’illustrer l’effet que l’acquisition des titres APC aurait pu avoir sur le bilan et le compte de résultat de la société Schneider Electric S.A. au 31 décembre 2006 si l’opération avait pris effet au 1er janvier 2006. De par sa nature même, elle décrit une situation hypothétique et n’est pas nécessairement représentative de la situation financière ou des performances qui auraient pu être constatées si l’opération était survenue à une date antérieure à celle de sa survenance envisagée. Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d’exprimer une conclusion, dans les termes requis par l’annexe II point 7 du règlement (CE) 809/2004, sur le caractère adéquat de l’établissement de l’information pro forma. Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Ces travaux qui ne comportent pas d’examen des informations financières sous-jacentes à l’établissement de l’information pro forma ont consisté principalement à vérifier que les bases à partir desquelles cette information pro forma a été établie concordent avec les documents sources décrits dans les notes annexes aux comptes pro forma, à examiner les éléments probants justifiant l’absence de retraitements pro forma et à nous entretenir avec la direction de la société Schneider Electric S.A. pour collecter les informations et les explications que nous avons estimées nécessaires. A notre avis : - L’information pro forma a été établie de manière adéquate selon les bases de préparation décrites dans la note 1 de l’Information Pro Forma figurant au paragraphe 11.7 de la note d’opération. - Ces bases sont conformes pour Schneider Electric aux méthodes comptables appliquées dans les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2006 établis selon le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne et, pour APC, aux méthodes comptables retenues pour l’établissement des comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2006 selon les principes comptables américains (« US GAAP ») pour lesquelles aucun ajustement au titre des différences entre les normes US GAAP et IFRS n’a été effectué à ce stade, tel que cela est décrit dans la note 3 sur l’information pro forma figurant au paragraphe 11.7 de la note d’opération. Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1 de l’information pro forma figurant au paragraphe 11.7 de la note d’opération qui précise que les comptes d’APC au 31 décembre 2006 n’ont pas été audités et ne sont pas publiés et qu’il ne peut être assuré qu’aucun élément de réconciliation significatif ni qu’aucun retraitement matériel ne pourront être identifiés lors d’une revue exhaustive du rapprochement des deux groupes. Ce rapport est émis aux seules fins de l’offre au public en France et dans les autres pays de l’Union européenne dans lequel le prospectus visé par l’AMF serait notifié et ne peut être utilisé dans un autre contexte. Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 7 mars 2007 Les Commissaires aux Comptes MAZARS & GUERARD Pierre Sardet ERNST & YOUNG et Autres Jean-Louis Simon Christian Chochon 200 Pierre Jouanne TABLE DE CONCORDANCE Afin de faciliter la lecture du rapport annuel, déposé comme document de référence, la table suivante permet d’identifier les principales informations requises par le réglement n°809/2004 de la Commission Européenne. Rubriques de l’annexe 1 du règlement européen n° 809/2004 Pages correspondantes du Document de Référence Pages correspondantes de la note d’opération 165 9 48 38 4 et 5 2 19 à 22 10 et 39 à 47 9 et 23 48 51, 83 à 88, 103 et 109 89, 121 à 128, 147 à 154 6.1. Principales activités 10 à 13 et 52 89 6.2. Principaux marchés 10, 11 et 53 91 à 92 - – 19 et 20 39 à 41 11 – 9 – 117 à 125 164 à 170 1. Personnes responsables 2. Contrôleurs légaux des comptes 3. Informations financières sélectionnées 4. Facteurs de risque 5. Informations concernant l’émetteur 5.1. Histoire et évolution de la société 5.2. Investissements 6. Aperçu des activités 6.3. Evénements exceptionnels 6.4. Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets, licences ou contrats 6.5. Position concurrentielle 7. Organigramme 7.1. Description sommaire du Groupe 7.2. Liste des filiales importantes 8. Propriétés immobilières, usines et équipements 17, 88 et 89 128 à 129 53 à 59 91 à 100 19 à 22 et 53 à 56 39 à 47 et 91 à 96 56 à 58 et 94 à 97 97 à 98 57 et 58 98 101 et 102 145 à 146 10.4. Restrictions à l’utilisation des capitaux – – 10.5. Sources de financement attendues – – 16 à 17 et 107 151 à 152 12.1. Principales tendances depuis la clôture de l’exercice 69 100 à 101 12.2. Principales tendances pour l’exercice en cours 69 100 à 101 – 100 à 102 31 à 35 et 38 55 à 63 et 69 à 71 9. Examen de la situation financière et du résultat 9.1. Situation financière 9.2. Résultat d’exploitation 10. Trésorerie et capitaux 10.1. Capitaux de l’émetteur 10.2. Source et montant des flux de trésorerie 10.3. Conditions d’emprunt et structure financière 11. Recherche et développement, brevets et licences 12. Information sur les tendances 13. Prévisions ou estimations du bénéfice 14. Organes d’administration, de direction et de surveillance et direction générale 14.1. Informations concernant les membres des organes d’administration et de direction 201 14.2. Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration et de direction 38 71 47 et 48 82 à 87 47, 97 à 100, 106 et 108 83, 139 à 144 et 153 à 154 16.1. Date d’expiration des mandats actuels 31 à 35 55 à 63 et 70 à 71 16.2. Contrats de service liant les membres des organes d’administration à l’émetteur ou à l’une de ses filiales 38 et 48 71 et 85 à 86 16.3. Informations sur le Comité d’Audit et le Comité de Rémunération 38 à 40 67 à 69 16.4. Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur 31 55 4, 18, 64 et 108 153 15. Rémunération et avantages 15.1. Rémunération versée 15.2. Sommes provisionnées ou constatées aux fins de versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages 16. Fonctionnement des organes d’administration et de direction 17. Salariés 17.1. Nombre de salariés 17.2. Participations et stock options 26 à 28, 31 à 35, 47 et 51 à 54, 55 à 63, 69 à 71 et 83 à 87 48 17.3. Accord prévoyant une participation des salariés au capital de l’émetteur 26 49 et 51 18.1. Principaux actionnaires 25 51 18.2. Répartition des droits de vote 25 51 18.3. Actionnariat de contrôle – 51 18.4. Accord sur l’évolution de l’actionnariat – – 106 150 70 à 140 103 à 193 – 194 à 199 70 à 140 103 à 193 165 – 20.5. Date des dernières informations financières – – 20.6. Informations financières intermédiaires et autres – – 15, 95 et 144 136, 193 20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage 21 44 20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale 69 100 et 101 18. Principaux actionnaires 19. Opérations avec des apparentés 20. Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’émetteur 20.1. Informations financières historiques 20.2. Informations financières pro forma 20.3. États financiers 20.4 Vérification des informations financières historiques annuelles 20.7. Politique de distribution des dividendes 202 21. Informations complémentaires 21.1. Capital social 21.2. Acte constitutif et statuts 22. Contrats importants 23 à 25, 94, 97, 104 et 144 35, 36, 49 et 50 17, 18 et 104 48 à 51, 66, 135, 190 à 191 63 et 71 147 et 148 – – 23 et 30 48 59, 142 et 143 100 et 192 23. Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts 24. Documents accessibles au public 25. Informations sur les participations 203 [CETTE PAGE EST LAISSÉE EN BLANC VOLONTAIREMENT] ">

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