Mode d’emploi. Gap Plongée Plaisir 1 & 2
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De retour en surface
: De retour en surface, votre ordinateur vous affiche ;
1.
La profondeur maximale atteinte ;
2.
Le temps total d’immersion ;
3.
L’intervalle en surface ;
4.
Le temps total de désaturation prévu ;
5.
Le délai minimum avant de prendre un avion.
Comme tout matériel de plongée, vous devez le rincer à l’eau douce, le sécher soigneusement (sinon il risque de continuer à fonctionner, ce qui use les piles) et le ranger à l’abri des chocs en évitant les boîtes de protection étanches (il faut que l’humidité puisse s’évacuer).
Conseils d’achat
: En temps que plongeur niveau 1 (ou niveau 2 par la suite), un ordinateur d’entrée de gamme est suffisant. Parmi les critères de choix, citons :
• La lisibilité de l’écran et la taille des caractères affichés ;
• L’autonomie des piles et la plus ou moins grande facilité pour en changer;
• L’ergonomie d’accès aux différentes fonctions et la simplicité d’utilisation.
Les tables de plongée
Pour utiliser des tables de plongée, vous devez disposer de deux informations : le temps de plongée et la profondeur maximum atteinte.
Cela suppose, pour connaître la profondeur, d’utiliser un profondimètre
électronique.
Chaque pays ou organisme dispose généralement de ses tables de plongée. A titre indicatif, voici certaines tables utilisées en zone francophone:
FFESSM-MN90 et Comex-MT92 (France) ; LIFRAS-US-Navy (Belgique) ;
Bühlmann (Suisse) ; DCIEM (Québec).
Les tables fonctionnent toutes sur le même principe, en donnant le temps de palier (ou le temps sans palier) à l’intersection du temps de plongée et de la profondeur maximale atteinte (la profondeur maximale s’applique pour tout le temps de plongée).
Prof. maxi
Prof.
courante
Temps restant sans paliers
Temps de plongée
Profondeur courante
Profondeur max. (en mode immersion) plaisir
Tables de plongée
MN 90 - FFESSM
Mode d’emploi pour les livres Plongée Plaisir
Etabli par Alain FORET
Les tables MN90, conçues par la Marine nationale, ont
été publiées initialement en 1990 puis actualisées en
1993 (allongement de 8h30 à 12h00 du tableau de calcul de l’azote résiduel en surface) et en 1996 (vitesse de remontée entre les paliers de 6 m/min ; suppression de la colonne « durée totale de remontée » ; délai minimum de 5 min pour les paliers à l’oxygène pur).
En 1998, la FFESSM a adapté certains éléments du protocole d’utilisation, d’où la dénomination « Tables
MN90-FFESSM » : ajout d’une colonne DTR (durée totale de remontée) calculée avec une vitesse de remontée de
15 m/min ; ajout d’un tableau de calcul de la durée de remontée ; en cas d’interruption de palier, refaire le palier
interrompu (et non pas recommencer l’ensemble des paliers comme dans le mode d’emploi de la Marine nationale) ; dans le tableau II de détermination de la majoration, prendre la profondeur lue supérieure lorsque la profondeur recherchée n’est pas mentionnée.
Références bibliographiques :
PV n°03/90 CEPISMER (Marine nationale), J.-L. Méliet.
Circulaire n°280 du 20 août 1990 (Instruction sur la
Plongée Autonome de la Marine nationale).
Modificatif n°1 à la Circulaire n°280, 9 février 1993.
Lettre n°630, COMISMER, 17 décembre 1996.
Utilisation des tables fédérales (CTN Info n°29),
F. Imbert et J.-L. Blanchard, Subaqua n°162,
Janv. Fév. 1999.
Seuls les documents officiels de la Marine nationale ou de la FFESSM font foi.
Remerciements :
CF Olivier Nastorg Chef de la cellule plongée humaine et intervention sous la mer de la Marine nationale et
Dr Jean-Louis Méliet.
Fascicule disponible en téléchargement sur : www.plongee-plaisir.com
Restrictions d’emploi
Les Instructions sur la Plongée Autonome (IPA) de la
Marine nationale indiquent que « l’usage des tables
MN90 est réservé à la plongée autonome, dans le cadre des missions de la Marine nationale, pour les plongées ne nécessitant pas d’effort physique plus important que celui de se déplacer à la vitesse de
0,5 nœud. » Cela est complété par la lettre n°630 du
17 décembre 1996 du COMISMER : les tables MN90
« correspondent en effet à une population particulière, ayant un certain profil biométrique et suivant une formation technique et un entraînement spécifique.
L’adoption de ces tables hors de ce contexte ne peut se faire que sous la responsabilité de l’utilisateur
[…]. »
De son côté, la FFESSM précise dans son mode d’emploi qu’elle « impose l’usage des tables MN90 dans le cadre des épreuves théoriques des examens » mais qu’il « va de soi que dans le cadre de la plongée sportive ou de loisir, l’usage des tables MN90 fédérales est déconseillé pour toute activité sortant de son domaine d’utilisation, en particulier lorsqu’il s’agit d’effort physique important en immersion ».
De plus, ces tables sont conçues pour l’utilisation suivante :
G
Plongées autonomes à l’air ;
G
Deux plongées au maximum par 24 heures, sauf mention d’une étoile [*] dans la colonne GPS, ce qui interdit toute deuxième plongée ;
G
Plongées au niveau de la mer ;
G
Profondeur maximum : 60 m. Les profondeurs de 62 et 65 m ne sont fournies qu’à titre de
rattrapage en cas de dépassement accidentel.
Dans la pratique, chaque plongeur ou encadrant reste donc seul responsable du choix du protocole de désaturation qu’il adopte (tables, ordinateurs).
éditions
Fascicule associé aux livres « Plongée Plaisir », ne peut être vendu séparément.
gap
1
Tables de plongée
: mode d’emploi disponible sur www.plongee-plaisir.com et tables immergeables
Plongée Plaisir.
Temps d’immersion
Alarme de vitesse de remontée
Un profondimètre
électronique
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Points clefs
Sport, efforts et plongée
(2 heures)
Apnée et plongée avec scaphandre
(6 heures)
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Dans les heures qui suivent une plongée, notre organisme élimine l’azote dissous en immersion.
Pour ne pas perturber ce phénomène
(au risque de favoriser l’apparition d’un accident de décompression), il est conseillé de ne pas faire d’efforts violents dans les
2 heures qui suivent une plongée.
Pas d’effort dans l’eau
Après une plongée en scaphandre, il est fortement conseillé d’attendre au moins 6 heures avant de pratiquer de l’apnée.
Cela est dû au fait que l’apnée bloque les échanges respiratoires et gêne l’élimination de l’azote.
Avion (12 à 24 heures)
Pas de Valsalva à la remontée Altitude (6 à 12 heures)
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• Equipement minimum exigé (voir ci-après).
• Le bon sens indique également que ces plongées ne doivent présenter aucune difficulté particulière : eau claire, peu ou pas de courant, parcours aisé, absence de risque en surface (embarcations en
particulier), etc.
En tant que plongeur de niveau 1 est-il possible de plonger en autonomie avec des plongeurs de niveau 2 et 3 ?
Oui, mais dans ce cas la palanquée doit se restreindre aux prérogatives d’autonomie du niveau 1.
Points clefs
• 2 ou 3 plongeurs entre eux (tous majeurs).
• Plongées entre 0 et 12 m maximum en milieu naturel.
• Le directeur de plongée autorise ces plongées et en fixe les caractéristiques (temps, profondeur, parcours…) dans la limite des contraintes réglementaires.
• Plongées en coresponsabilité.
• Assurance.
• Possibilité également de plonger en autonomie en milieu artificiel (piscine ou fosse de 6 m au plus).
Un matériel indispensable
Comme tout plongeur autonome, vous devez posséder et savoir utiliser les instruments suivants :
• un système de sécurité gonflable (un gilet) ;
• une deuxième source d’air (« détendeur de secours » ou « octopus ») ;
• un ensemble montre-profondimètre-tables immergeables ou un ordinateur, afin de pouvoir contrôler les paramètres de votre plongée
(temps, profondeur).
• un manomètre ;
• un parachute de palier.
Un ordinateur de plongée, pour contrôler les paramètres temps/ profondeur et calculer en temps réel le temps restant sans palier.
Un détendeur de secours : pour aider un équipier en panne d’air…
Un manomètre
Un parachute de palier
Un gilet permet de maintenir la bouteille, de faciliter la flottabilité en surface, l’équilibre dans l’eau et la remontée vers la surface.
Points clefs
• Gilet.
• Détendeur de secours
(« octopus »).
• Instruments
(ordinateur, profondimètre-tables).
Alternative à l’ordinateur de plongée : un « timer » ou « profondimètre
électronique » pour contrôler temps et profondeur avec des tables de plongée immergeables. De plus en plus de plongeurs privilégient l’ordinateur de plongée dès le début de leur formation…
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Le monde subaquatique
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Les coraux, riches en vie.
Une île des Maldives.
Un platier de corail.
Les récifs coralliens sont de véritables constructions qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de hauteur et pour lesquels on distingue :
• les récifs frangeants qui se développent le long des côtes, sans créer de lagon ;
• les récifs barrières qui encerclent un lagon (ils sont issus de l’évolution d’un récif frangeant) ;
• les atolls, qui sont la résultante de l’effondrement d’une île volcanique dont il ne reste que le récif frangeant.
Nous compléterons ce rapide tour d’horizon par la définition des termes spécifiques que sont les lagons, les passes récifales et les platiers.
• Un lagon est une étendue d’eau encerclée par une barrière de corail.
• Une passe récifale est une entaille qui relie le lagon au côté extérieur du récif. Le courant y est souvent important et on y rencontre un grand nombre de prédateurs qui viennent se nourrir. Les sensations sont garanties, mais réservées à des plongeurs expérimentés.
• Les platiers sont des plates-formes horizontales et submergées, situées au sommet d’un récif.
Les mangroves : un monde étrange et peu connu
Les mangroves sont des parties de côtes basses, abritées, situées en zone estuarienne et pourvues d’une végétation résistant à l’immersion en eau salée. Les palétuviers sont une des espèces végétales caractéristiques des mangroves, lesquelles sont présentes en zone tropicale et subtropicale.
Il s’y développe énormément de juvéniles (jeunes poissons) qui migrent ensuite vers les récifs. A marée montante, l’eau s’éclaircit et il est alors possible d’observer ce monde étrange où la vie aquatique est abondante.
Une mangrove.
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CLEFS D’IDENTIFICATION DES ESPÈCES
L’identification des espèces nécessite un regard exercé. Il faut pour cela noter les points clefs qui caractérisent les poissons : la forme et l’orientation de la bouche, le nombre et la forme des différentes nageoires, des éléments caractéristiques tels que rayures, ocelle, etc.
opercule
nageoires (nombre, forme)
nageoire dorsale nageoire caudale
(queue) nageoires pelviennes
(paire) nageoires pectorales
(paire) nageoire anale
forme de la queue
barbillon
d’après E. Lieske et F. Myers
Ed. Delachaux et Niestlé
ligne latérale
forme et orientation de la bouche emplacement des yeux
bandes, rayures ocelle
Coloration
Pour une même espèce, la coloration peut varier selon le sexe, l’humeur ou le contexte. Ce critère doit donc
être considéré avec précaution.
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Les coraux
Les coraux font partie de la même famille que les méduses, anémones et gorgones. Le terme
« corail » est ambigu car il désigne différentes espèces :
• Les coraux « durs » appelés ainsi car ces animaux (les « polypes ») sécrètent un squelette externe rigide qui peut donner naissance à d’immenses constructions comme les récifs et barrières de corail (ex. la grande barrière d’Australie) ;
• Les coraux « noirs » ;
• Les alcyonides (coraux mous) constitués de polypes noyés dans une masse gélatineuse qui parviennent à se maintenir droits grâce à des tiges calcaires qu’ils renferment dans leur corps ;
• Le corail rouge de Méditerranée ;
• Le corail de feu, extrêmement urticant pour l’homme et qui est un hydrozoaire.
Coraux « durs »
.
Coraux « mous »
.
Coraux « noirs »
.
Corail « rouge »
de Méditerranée.
Coraux « mous »
.
Corail de feu
, très répandu, se caractérise par sa couleur « peau de chamois ».
Son contact est à éviter sous peine de démangeaisons ou de brûlures.
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Ascidie rouge
(Méditerranée).
Ascidie tâche d’encre
(Philippines).
Ascidie bleue
(Philippines).
Les ascidies
(tuniciers)
Les ascidies sont très proches des vertébrés, du fait de la chorde (moelle épinière) dont elles disposent à l’état larvaire mais que la plupart des espèces perdent par la suite. On distingue les ascidies solitaires (ascidies rouges, ascidies blanches et « violets »
1
), les ascidies sociales (clavelines
2
par exemple) et les ascidies coloniales. Ces dernières ressemblent énormément à des éponges mais le résidu de la chorde leur donne des facultés nerveuses. Ce sont des animaux filtrants ayant un siphon inhalant et un siphon exhalant. Leur enveloppe est constituée d’une substance proche de la cellulose, appelée « tunicine ». On trouve des espèces en
Atlantique comme en Méditerranée.
Des clavelines (Atlantique, Méditerranée).
1. Les violets sont comestibles. Une fois ouverts, on peut manger leur chair jaune en forme d’œuf et fortement iodée.
2. Les clavelines ont inspiré le film « Abyss » où elles ont été prises comme modèle pour dessiner l’être fantastique du fond des océans.
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Crénilabre
paon
(Méditerranée), un proche cousin des crénilabres d’Atlantique.
Les crénilabres
Les crénilabres font aussi partie de la grande famille des labres, comme la girelle. Le mâle est beaucoup plus coloré que la femelle et ses couleurs s’avivent encore plus en période de reproduction. Ils se nourrissent de petits animaux trouvés parmi les algues.
Les vieilles (labres)
La « grande vieille » peut atteindre 40 à 60 cm et sa couleur est très variable (vert, gris, rouge…). La « petite vieille » ou « coquette » mesure de 20 à 40 cm et se rencontre parmi les algues, sur les côtes rocheuses.
Les femelles sont de couleur orangée, alors que les mâles ont une tête bleue. Les vieilles sont très répandues sur notre côte atlantique.
Une grande vieille, très répandue en Atlantique.
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Les mérous bruns
Ils constituent une espèce protégée sur la façade méditerranéenne française. Vers 25 ans, ils atteignent leur poids maximum de 40 kg pour une taille d’environ 1,10 mètre. Les jeunes individus atteignent leur maturité sexuelle vers 5 ou 7 ans, ils sont alors femelles. Plus tard, vers 8 ou 10 ans, ils subissent une inversion sexuelle et deviennent mâles.
Vous pouvez en voir de très beaux spécimens dans la réserve de Port-Cros
(plongée de la Gabinière), en Corse ou aux Îles Medes en Espagne
(L’Estartit). Ils se cachent sous de grandes pierres et sont généralement craintifs, sauf dans les réserves naturelles où ils côtoient de nombreux plongeurs. Il est possible d’identifier les mérous par leurs taches au niveau de l’œil. Elles caractérisent un individu unique, comme nos empreintes digitales.
Gros plan sur un mérou dans les eaux corses.
Les rascasses (chapons)
Poissons vivant sur des fonds rocheux, elles chassent à l’affût des petits poissons tels que les gobies ou les blennies. Souvent invisibles pour celui qui n’a pas l’œil exercé, leurs piqûres sont redoutables. Appelées aussi rascasses rouges, scorpions de mer ou grandes rascasses, elles appartiennent à la famille des scorpionidés, dont font aussi partie les poissons-pierres. Rascasse est un mot dérivé du provençal « rascous » qui signifie teigneux, rugueux.
Un mérou à Port-Cros.
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QUELQUES NOTIONS ESSENTIELLES
Les écosystèmes
Un écosystème peut se définir comme étant l'ensemble formé par des êtres vivants (la biocénose) et leur environnement (le biotope).
Ecosystème = êtres vivants + environnement.
Complémentaire de la classification des espèces, la notion d’écosystème est essentielle, car les espèces ne se rencontrent pas n’importe où. Pour qu’elles s’installent et prospèrent dans un lieu donné, il faut que les conditions de vie soient favorables :
• abondance de la nourriture (ex. les zones exposées aux courants sont généralement riches en faune) ;
• température et salinité de l’eau ;
• luminosité (les espèces sont plus abondantes dans la zone des 10 mètres voire 20 mètres qu’en profondeur) ;
• habitat (ex. certains nudibranches se nourrissent sur une espèce particulière d’éponge, en repérant ce type d’éponge, vous augmentez vos chances de voir ces nudibranches ; recherchez la nourriture des hippocampes et vous les trouverez sans doute à proximité…) ;
• etc.
L’approche du milieu par la logique d’écosystème donne du sens à vos plongées et vous permet de trouver plus facilement les espèces que vous recherchez.
La vie à plusieurs : pour le meilleur et pour le pire
Symbiose : association intime et durable entre deux espèces.
Parasitisme : relation biologique symbiotique dans laquelle le parasite tire seul un profit
(nourriture, reproduction, abri) aux dépens de son hôte.
Mutualisme : association durable entre deux espèces, nécessaire et bénéfique aux deux.
Commensalisme : relation entre une espèce tirant sa nourriture de son hôte (déchets produits ou restes de nourriture) sans contrepartie et sans dommage pour ce dernier.
Coopération : relation dans laquelle les deux espèces sont indépendantes tout en tirant profit de leur association.
Un poisson-clown vivant en mutualisme avec son anémone.
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1. Gyre : Terme utilisé dans le milieu marin pour désigner les structures tourbillonnaires caractéristiques de la turbulence océanique à l'échelle d'un bassin océanique. A plus petite
échelle, on parle de
« tourbillon ».
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Avec Jean-Michel
Cousteau aux îles Fidji, avant une plongée sur l’extraordinaire réserve marine de Namena.
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La vision de Jean-Michel Cousteau
1. Quels changements avez-vous vu apparaître au cours des six dernières décennies ?
En dehors du changement climatique, je vois trois problèmes, tous causés par notre propre comportement :
• le fait que nous considérions l’océan comme une poubelle ;
• la destruction des habitats côtiers ;
• la surpêche.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des solutions. Elles sont amenées par la science, le bon sens commun, une attention particulière aux animaux qui sont des sentinelles, un engagement profond envers ce que nous aimons, à l’image de l’incomparable beauté de la mer, et nos enfants car ils représentent le futur.
2. En quoi les animaux sont-ils des sentinelles ?
Les animaux, et en particulier les animaux marins, sont des sentinelles car ce qui leur arrive aujourd’hui nous arrivera demain. Par exemple, les analyses faites sur les cétacés (qui comme nous sont en bout de chaîne alimentaire) montrent une concentration de substances de toutes sortes, rejetées à la mer par les hommes, avec de graves conséquences à la clef : diminution des résistances aux maladies, transmission des produits toxiques aux nouveau-nés par le lait maternel, décès prématurés…
Protéger les océans, c’est nous protéger nous-mêmes.
3. Lors de vos expéditions, avez-vous pu mesurer par vous-même l’impact des rejets en mer ?
Je prendrai l’exemple des îles du nord-ouest à Hawaï, les plus isolées au monde, longtemps restées vierges de toute influence humaine.
Partie intégrante du système océanique, elles subissent l’influence du gyre
1
du Pacifique Nord, un énorme courant circulaire parcourant la planète dans le sens des aiguilles d’une montre. D’ouest en est, il traverse le Pacifique Nord, descend le long des côtes nord-américaines puis d’Amérique centrale et repart ensuite, d’est en ouest, à travers le Pacifique pour atteindre les côtes du Japon.
Historiquement, ce courant charriait des bois flottés qui occasionnellement transportaient plantes et animaux peuplant alors les terres sur leur passage. Ce lent processus de colonisation s’effectuait sur des centaines d’années. Récemment, j’ai marché sur les plages de l’île de Laysan et j’ai pu voir ce que le gyre du Pacifique Nord apporte aujourd’hui : seringues,
écrans d’ordinateur, brosses à dents, jouets, filtres de cigarettes, plastiques de toutes sortes… C’est la Grande Poubelle du Pacifique, affectant toutes les espèces marines sur son passage.
Ces déchets s’accumulent sur une surface représentant deux fois celle de la France !
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L’image subaquatique
(photo, vidéo
)
Les évolutions technologiques de ces dernières années rendent la prise de vue (photo et vidéo) accessible à tous.
Le matériel peut être classé en quatre grandes catégories :
• les caméras embarquées haute définition ;
• les appareils compacts ;
• les appareils reflex ;
• les caméscopes.
Les caméras embarquées
« GoPro » est sans doute la plus connue des marques de caméras embarquées haute définition. Cela ne doit pas faire oublier qu’il existe des concurrents : Intova, Sony,
Contour…
Ces caméras se caractérisent par :
• un faible encombrement ;
• de nombreux accessoires de fixation ;
• une grande qualité d’image utilisable à des fins professionnelles pour certains modèles ;
• un prix abordable ;
• de nombreux automatismes facilitant la prise de vue ;
• une robustesse permettant un usage « sportif » dans de nombreuses situations (plongée, canyoning, surf, ski, etc.).
GoPro
Intova
Marque
Modèle comparé
Résolution vidéo max.
Photos
Angle de prise de vue
Ecran externe
Mémoire
GoPro
Hero 3 White
Edition
1080p HD
5 MP
90° à 170° oui (option) microSD classe 4 jusqu’à 64 Go
GoPro
Hero 3+ Black
Edition
4K
12 MP
90° à 170° oui (option) microSD classe 10 jusqu’à 64 Go
Contour
Contour+2
1080p HD
125° à 170° microSD jusqu’à
32 Go
Sony
HDR-AS15
1080p HD
127° à 170° microSD jusqu’à
32 Go
Intova
IC-16
1080p HD
16 MP
140° oui microSD jusqu’à
32 Go
Format fichiers
Etanchéité
Contrôle par smartphone
.mp4 (H.264) .mp4 (H.264) .mov (H.264) .mp4 (H.264) .mov (H.264)
60 m 60 m 60 m 60 m 60 m oui
Autonomie en enregistrement 1 h 30 à 2 h
Prix (à partir de)
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A oui
1 h 30 à 2 h
C
2 à 3 h
B
1 h 30
A
2 à 3 h
A
1. Prix indicatifs (hors accessoires et options)
A = 200 à 300 euros ; B = 300 à 400 euros ; C = 400 à 500 euros.
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Plonger en autonomie à 20 m
[Plongeur niveau 2 ou qualification plongeur autonome 20 m]
Une autonomie sous conditions
Si la première plongée en autonomie mêle crainte et enthousiasme, le plaisir d’une certaine liberté est toujours au rendez-vous. Cela suppose de respecter des conditions définies par le code du Sport.
Tout d’abord, cette autonomie est soumise à autorisation du directeur de plongée. Il s’agit le plus souvent d’un moniteur de plongée qui a en charge l’organisation de l’activité, la sécurité des plongeurs et le dispositif de secours, l’application des règles et procédures, la détermination des caractéristiques de la plongée et l’établissement d’une fiche de sécurité (feuille de palanquée).
C’est dans ce cadre qu’il autorise des niveaux 2
à plonger entre eux, en autonomie, entre 0 et
20 m. Le nombre de plongeurs est alors fixé à deux au minimum et trois au maximum.
Le cas échéant, lors de vos plongées en autonomie, le directeur de plongée pourra vous demander les paramètres prévus (sans dépasser ceux qu’il a fixés) pour les inscrire sur la fiche de sécurité.
Remarque : l’aut onomie en plongée ne s’acquiert qu’à la majorité. Entre 16 et 18 ans, un niveau 2 doit être accompagné par un guide de palanquée (plongeur niveau 4 au minimum), à 20 comme à 40 m.
Les zones d’évolution sont définies très précisément. On distingue :
- la zone de 0 à 6 m,
- la zone de 0 à 12 m,
- la zone de 0 à 20 m,
- la zone de 0 à 40 m,
- la zone de 0 à 60 m.
Selon leur niveau de compétence et leurs aptitudes, les plongeurs ont accès à certaines de ces zones, soit en autonomie soit avec un encadrement (guide de palanquée).
Le directeur de plongée fixe les conditions de pratique de la plongée. Vous devez vous assurer de les avoir comprises et veiller à les respecter.
Directeur de plongée
0 m
20 m
1. Gilet ou bouée
2. Instruments
3. Deux sources d’air
4. Manomètre
5. Un parachute par palanquée
2 ou 3 plongeurs niveau 2 majeurs entre eux
Une « fiche de sécurité » ou « feuille de palanquée » doit être remplie à chaque plongée.
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0 à 6 m
0 à 1 2 m
0 à 20 m
PALANQUÉE même durée
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Les espaces d’évolution.
En autonomie, un
équipement individuel est nécessaire… pour la sécurité de tous.
(1)
Gilet avec direct-system
0 à 40 m
(2)
Instruments même trajet même profondeur
Groupés, en palanquée (même trajet, même durée, même profondeur).
Une fois la palanquée formée, il vous faut respecter certaines règles et disposer d’un équipement spécifique.
Tout d’abord, une palanquée est un groupe de plongeurs qui effectue une plongée présentant les mêmes caractéristiques de durée, de profondeur et de trajet.
C’est un élément de sécurité essentiel permettant, entre autres, d’assister un plongeur en cas de besoin et d’assurer une désaturation homogène pour tous les membres de la palanquée. Il faut donc veiller à ne jamais
être éloignés les uns des autres. Ensuite, chaque membre d’une palanquée autonome doit disposer (Code du Sport) :
(1)
D’un système gonflable au moyen de gaz comprimé […] permettant de regagner la surface et de s’y maintenir. Cela revient généralement
à disposer d’un gilet avec un direct-system.
(2)
Des moyens de contrôler personnellement les caractéristiques de la plongée et de la remontée. Selon le type de matériel utilisé, cela inclut tout ou partie de l’équipement suivant : montre, profondimètre, tables immergeables ou ordinateur.
(3)
D’un équipement de plongée permettant d’alimenter en gaz respirable un équipier sans partage d’embout. Cela revient à disposer d’une deuxième source d’air (octopus, AIR 2…).
(4)
D’un manomètre de pression.
(5)
D’un parachute de palier par palanquée.
Pensez également à vous informer sur le matériel de vos équipiers et
à échanger avec eux. C’est un élément essentiel de la prévention des risques.
(3)
Octopus
(deuxième source d’air)
(4)
Manomètre de pression
(5)
Parachute de palier
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Prendre des points de repère en surface…
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Nord rides formées par le courant courant
Apprendre à s’orienter
Présentation
Savoir s’orienter est un des éléments clefs de l’autonomie. Si rien n’est plus frustrant que de rater une plongée du fait d’une erreur d’orientation, pensez également qu’il en va de votre sécurité.
Retrouver le bateau permet d’avoir accès à une bouteille de secours, de trouver un moyen de communication (VHF par exemple) ou de disposer d’oxygène. Revenir au mouillage évite aussi de palmer en surface à contre-courant (risque d’essoufflement) ou de lutter contre les vagues. Maîtriser les techniques d’orientation est donc une des conditions pour que vos plongées restent un plaisir.
L’orientation : des points de repère pertinents
L’orientation « instinctive » n’existe pas. Cela supposerait que certains soient capables de s’orienter « naturellement » alors que d’autres ne le pourraient pas.
En réalité, savoir s’orienter est à la portée de tous, à condition d’être attentif et observateur, pour mémoriser des points de repère pertinents.
Prendre son temps
Ne vous précipitez pas lors de vos explorations, n’hésitez pas à prendre quelques secondes pour mémoriser des points de repère : une profondeur, un temps de plongée, un rocher caractéristique, un cap, etc.
Ce n’est qu’en l’absence de ces points de repère qu’une boussole est nécessaire.
Principaux points de repère
L’orientation sans instruments, c’est-à-dire avec la seule aide des repères naturels, est la plus couramment utilisée.
Voici les principaux points de repère pouvant être enseignés, sachant que l’orientation commence dès la surface sur le pont du bateau et pas une fois arrivé au fond :
1. Le soleil
Où doit être le soleil par rapport à la plongée, en face, dans le dos, à gauche, à droite ?
2. La côte
La plongée se déroule-t-elle avec le tombant à main droite, à main gauche, ou bien autour d’un pic rocheux ?
3. La profondeur du mouillage
Il est souvent judicieux de commencer la plongée en descendant jusqu’à l’ancre. Cela permet à la fois de mémoriser la conformation du terrain qu’il faudra rechercher au retour et la profondeur du mouillage
(inutile, en fin de plongée, de rechercher l’ancre sur
20 m si elle est posée sur 15 m).
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UL3
Les procédures de désaturation
Les risques de la désaturation
Présentation
Notre corps est une formidable machine à échanger du gaz par l’intermédiaire de nos poumons et de notre sang, que le cœur propulse au travers de tout l’organisme. Cet échange s’effectue toujours depuis la plus forte concentration vers la plus faible. Nos poumons amènent de l’oxygène (O
2
) au sang qui le transporte aux cellules. En contrepartie, elles rejettent du gaz carbonique (CO
2
), évacué lors de l’expiration, avec l’oxygène non consommé.
Si l’azote (N
2
) intervient peu dans cet échange en surface, c’est différent en plongée, où nous respirons de l’air comprimé. Cela fait naître un déséquilibre entre la quantité d’azote dans l’air des poumons et la concentration en azote de notre sang. A chaque cycle respiratoire, une petite partie de cet azote passe vers notre organisme où il est stocké
1
.
Nous allons ainsi dissoudre de l’azote tout au long de notre plongée.
1. Contrairement à l’oxygène, l’azote n’est pas
« consommé » par nos cellules ; il sert uniquement de diluant à l’oxygène qui serait néfaste si nous le respirions pur pendant plusieurs heures.
Les poumons : un lieu d’échange entre le sang et le milieu aérien
CO
2
N
2
O
2
O
2
N
2
CO
2
Le cœur : une pompe qui fait circuler le sang descente, et au fond, remontée
N
2
Autres organes
Sang riche en O
2 pauvre en CO
2
Sang pauvre en O
2 riche en CO
2
Une formidable machine à
échanger de l’oxygène, du gaz carbonique et de l’azote.
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1. Notez que même en l’absence d’accident de désaturation, chaque phase de désaturation fait apparaître des bulles dans notre organisme.
Cela doit nous inciter à la plus grande prudence.
Lors de la remontée, le déséquilibre s’inverse. Notre sang contient plus d’azote que l’air des poumons et cet azote passe alors peu à peu dans les poumons où il est évacué par l’expiration, comme le CO
2
. A partir d’une certaine quantité d’azote dissous (qui dépend principalement de la profondeur et du temps de plongée), il n’est plus possible de remonter directement en surface. Il faut faire des paliers pour que l’organisme ait le temps d’évacuer l’azote en excès. Dans tous les cas, une remontée lente s’impose. De retour en surface, l’élimination complète de l’azote stocké au cours d’une plongée s’effectue en 12 à 24 heures, parfois plus.
Cependant, si la remontée est trop rapide ou les paliers mal effectués
1
, l’azote dissous risque de reprendre sa forme gazeuse directement dans le sang et les tissus (comme une bouteille de champagne ouverte brutalement), sans avoir le temps d’être évacué : c’est un risque majeur d’accident de désaturation. Celui-ci peut se déclarer dans l’eau ou en surface (dans les minutes ou les heures qui suivent la plongée) avec des conséquences multiples.
Azote et plongée : remontée lente et paliers.
1 litre d’air
à 1 bar
Désaturation trop rapide
= danger !
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1 litre d’air
à 3 bars
Remontée lente et paliers pour évacuer l’azote en excès
3
2
Pendant la plongée, notre corps stocke de l’azote molécule d’azote molécule d’oxygène
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L E S P R O C É D U R E S D E D É S A T U R A T I O N
Utilisation des tables MN 90
Les tables MN 90 (Marine Nationale 1990) ont été adoptées et adaptées par la FFESSM pour l’ensemble des examens théoriques 1 .
Elles existent sous différentes présentations, sur papier ou sur support immergeable. Lors d’un achat, vérifiez qu’elles intègrent bien les tableaux pour les plongées successives (voir ci-après).
Validées avec des plongeurs de la Marine Nationale, ces tables sont valables dans les limites suivantes :
1. Plongées à l’air.
2. Plongées au niveau de la mer.
3. Profondeur maximum : 60 mètres.
4. Effort physique modéré.
5. Vitesse de remontée de l’ordre de 15 m/min jusqu’au premier palier. Cette vitesse est ensuite de 6 m/min pour passer d’un palier à l’autre et du dernier palier à la surface, soit 30 secondes pour 3 mètres.
6. Deux plongées maximum par 24 heures.
plaisir
MN 90 - FFE
Mode d’emplo i pour les livre s Plongée Plaisir
Etabli par Alain FORET
Les tables M
été publiées
1993 (allong de remontée s par la Marin initialement e ement de 8h te résiduel en entre les pali n 1990 puis
30 à 12h00 e « durée to tale de rem
actualisées e
du tableau de n 1996 (vites se ontée » ; dé ion lai de la colonn minimum de
5 min pour le s paliers à l’o
En 1998, la
FFESSM a a protocole d’u tilisation, d’o
M » : ajout d’u de remontée)
calculée ave
15 m/min ; a
ù la dénomin ne colonne D remontée ; en
interrompu (e
surface) et e ers de 6 m/m cas d’interrup t non pas re e dans le m nt in ; suppress n xygène pur).
ns éléments
du commencer ation « Table s la profondeur
recherchée n
’est pas men tionnée.
de de
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de remontée leau de calcu l de la durée l’ensemble d es i de la Marin mination de e la rendre la prof ondeur lue su périeure lorsq ue
Restrictions d’em ploi
Références bibliogr aphiques : arine nationa le), J.-L. Méli et.
struction sur
la
Circulaire n°
280 du 20 a
Plongée Auto nome de la M arine nationa laire n°280, le).
9 février 199
3.
Modificatif n
°1 à la Circu
Lettre n°630
, COMISMER re 1996.
, 17 décemb fo n°29),
Utilisation de
F. Imbert et s tables fédé rales (CTN In rd, Subaqua
n°162,
Janv. Fév. 19
Seuls les do
99.
cuments offi ciels de la M ou de la FFE
SSM font foi
.
arine nationa le
Remerciements : e la cellule p aine storg Chef d
CF Olivier Na et intervention sous la mer
Dr Jean-Louis M
éliet.
de la Marine nationale et
Fascicule disponible en télécharg www.plongee-plaisir
.com
ement sur :
Marine nationale
MN90 est ré cadre des missions plongées ne important qu nécessitant
0,5 nœud. »
17 décembre pas d’effort e celui de se
1996 du CO
« corresponde ayant un cer nt en effet à u tain profil bi formation tec
L’adoption de se faire que
sous la res
[…]. »
De son côté sur la Plongée indiquent que ongée auton de la Marine ome, dans le nationale, pour
déplacer à l par la lettre n
MISMER : les
ces tables h les a vitesse de ne population hnique et un ponsabilité d
, la FFESSM dans le cadre
Autonome (IP
particulière, e l’utilisateu
précise dan
« impose l’usage
A) de la tables physique plu s
°630 du tables MN90
théoriques d e t spécifique.
s son mode es examens » suivante :
G
G
G
G a de soi que dans le cadre
de la plongé e bles MN90 sportive ou de loisir, l’u sage des ta toute activité
sortant fédérales est déconseillé pour de son domaine s’agit d’effor
Deux plongé
Plongées au d’utilisation, t physique impor
De plus, ces
tables sont en particulier lorsqu’il tant en immer sion ».
conçues pou r l’utilisation
Profondeur maximum : de 62 et 65
éditions
um par 24 h ans la colon qui interdit toute deuxième plongée ; ne GPS, ce
60 m. Les p rofondeurs
m ne sont
rattrapage en
fournies qu cas de dépassement accidentel.
ique, chaqu e plongeur o
’à titre de
Dans la prat reste donc seul responsable u encadrant du choix du protocole
.
de désaturat ion qu’il ado pte (tables, ordinateurs)
1
gap
Fascicule associé aux livres « Plo ne peut être ngée Plaisir »,
Ces tables se composent d’un tableau de détermination des paliers et de quatre tableaux annexes. Le tableau de détermination des paliers comporte
5 colonnes :
1. Prof. :
c’est la profondeur maximum atteinte au cours de la plongée.
Pour certaines profondeurs, le temps sans palier est indiqué entre parenthèses.
2. Durée :
c’est la durée de la plongée, depuis le début de l’immersion, jusqu’au moment où vous êtes remonté à 15 m/min.
3. 12 m, 9 m, 6 m, 3 m :
ce sont les profondeurs des différents paliers.
Si la case est vide ou inexistante, c’est qu’il n’y a pas de palier. Sinon, le temps de palier est indiqué en minutes.
4. DTR :
elle indique la durée totale de remontée en incluant le temps de remontée au premier palier (à 15 m/min), le temps de palier et le temps de remontée entre paliers (à 6 m/min). Cette colonne permet de calculer l’heure de sortie théorique d’une
Prof.
plongée.
5. GPS :
c’est le « Groupe de Plongée Successive » qui peut prendre des valeurs allant de A à P et dont nous verrons l’utilisation plus loin.
15 m
(1 h 15)
18 m
(50 min)
1. Ce choix a été effectué pour permettre une harmonisation des résultats. En dehors des examens, chaque plongeur reste libre d’utiliser tout type de tables validées ou des procédures de désaturation par ordinateur.
Extrait des tables
MN 90.
Durée 3 m DTR GPS
1 h 05
1 h 10
1 h 15
1 h 20 2
1 h 25 4
1
1
1
4
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6 K
50 min
55 min 1
2 H
3 I
60 min 5 7 J
1 h 05 8 10 J
1 h 10 11 13 K
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Une deuxième plongée dans la journée : plongée successive
Points clefs
Une plongée successive est une plongée qui suit une première plongée dans un intervalle compris entre 15 minutes et 12 heures.
DEUX PLONGÉES
PAR JOUR
• Calculer une majoration.
• Ajouter cette majoration au temps de plongée.
Il faudra en tenir compte en majorant fictivement le temps de la deuxième plongée. Cela est dû au fait que l’azote stocké dans la première plongée n’a
été que partiellement évacué lors de la remontée et des paliers. En surface, pendant
N
2
= 0,8
GPS = I
1,08
1,00
0,94
0,90
1 h 2 h 3 h 4 h
0,85
6 h
Azote résiduel
(en bar)
0,83
0,81
8 h 12 h
12 heures environ, cet azote en excès va continuer à être
éliminé de notre organisme, un peu comme une bouteille de
L’azote en excès s’évacue peu à peu, il faut en tenir compte lors de la deuxième plongée.
champagne ouverte qui perd son gaz petit à petit. Si nous nous immergeons dans cet intervalle, il faudra en tenir compte et calculer une majoration.
Reprenons le cas de Sylvie et Pierre qui ont réalisé une première plongée dont ils sont sortis à 10h 52 avec un GPS (Groupe de Plongée Successive) égal à I. Supposons qu’ils veuillent plonger à nouveau à 14 h 00, pour rester 40 minutes à 17 mètres.
Il nous faut calculer l’intervalle en surface entre les 2 plongées. Entre 10 h 52 et 14 h 00, il s’est écoulé
3 h 08.
• Reportons-nous au « Tableau de détermination de l’azote résiduel (1.) ». Nous voyons que plus l’intervalle en surface est grand, moins le taux d’azote résiduel est important. Cela est très logique, puisque nous évacuons notre azote en excès au fur et à mesure que le temps s’écoule.
Comme 3 h 08 n’existe pas dans notre tableau, nous prendrons l’intervalle inférieur par sécurité, soit 3 h 00. A l’intersection de la lettre I et de 3 h 00 d’intervalle, nous trouvons un taux d’azote résiduel de 0,94.
• Il nous suffit maintenant de reporter ce taux dans le « Tableau de détermination de la majoration en minutes (2.) » et de lire la majoration à l’intersection de ce taux et de la profondeur prévue de la deuxième plongée.
Dans notre exemple, nous allons plonger à 17 mètres. Comme cette valeur n’existe pas, nous prendrons celle immédiatement supérieure, soit 18 mètres. Nous en ferons de même pour le taux d’azote : 0,94 n’existant pas, nous prendrons 0,95. A l’intersection de 18 mètres et de 0,95 nous trouvons 19 minutes. Cela signifie que le temps réel de plongée devra être majoré de 19 minutes.
Nous entrerons dans la table avec un temps fictif de 59 minutes (40 + 19) à 17 mètres, soit 5 minutes de paliers à 3 mètres.
1. Tableau de détermination de l’azote résiduel (extrait)
GPS 2 h 30 3 h 00 3 h 30
H
J
I
0,95
0,97
0,98
0,93
0,94
0,96
0,91
0,92
0,93
2. Tableau de détermination de la majoration en minutes (extrait)
Azote résiduel 15 m 18 m 20 m
0,92
0,95
0,99
18
23
30
15
19
24
13
17
22
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L E S P R O C É D U R E S D E D É S A T U R A T I O N
Utiliser un ordinateur de plongée
Bien que d’utilisation très simple, les ordinateurs de plongée nécessitent quelques précautions d’emploi, avant, pendant et après la plongée.
Avant de plonger
Mettez en fonction votre appareil avant la mise à l’eau, généralement en humidifiant simultanément deux contacts. Celui-ci passe alors en mode surface.
Vérifiez les points suivants :
1.
L’autonomie des piles : si un message du type « low battery » s’affiche, cela signifie que votre ordinateur risque de ne pas fonctionner correctement. Il peut alors s’éteindre sous l’eau ou ne fonctionner que par intermittence, avec des paramètres faussés.
2.
La cohérence des informations affichées : dans certains cas, les ordinateurs peuvent se dérégler et, par exemple, afficher que vous
êtes à 3 mètres de profondeur alors que vous êtes encore sur le pont du bateau.
Vérifiez votre ordinateur avant de plonger.
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MODE
« PERSONNALISATION »
En cas de cumul de facteurs favorisant les accidents de désaturation, le mode
« personnalisation » de votre ordinateur vous permet de « durcir » les paramètres de votre désaturation (voir la partie concernant la prévention des risques d’ADD).
Dans ce cas, pensez à avertir vos équipiers, les paliers indiqués alors par votre ordinateur pouvant
être bien supérieurs à ceux des autres membres de la palanquée.
Exemple d’affichage en immersion.
En plongée
Dès le début de l’immersion, vérifiez qu’il passe bien en mode plongée
(il faut dépasser 50 à 70 cm de profondeur), puis contentez-vous de lire les informations affichées :
1.
La profondeur courante (depth).
2.
La profondeur maximale atteinte (max depth).
3.
Le temps d’immersion (dive time).
4.
« No dec » (No decompression) ou « No stop » signifient que vous n’êtes pas encore entré dans la zone des paliers. Généralement, ce message est suivi d’un nombre qui indique le temps disponible à cette profondeur avant d’avoir des paliers à effectuer. Lorsque le message
« No dec » ou « No stop » disparaît, cela signifie que vous avez des paliers
à effectuer. Certains modèles n’affichent pas le temps de palier, d’autres l’affichent avec la profondeur du premier palier, d’autres enfin affichent le temps total des paliers ainsi que les temps aux différentes profondeurs
(3 m, 6 m, 9 m).
5.
Une alarme de vitesse (une flèche clignote ou « slow » s’affiche), parfois complétée d’un signal sonore, se met en fonction lorsque votre vitesse de remontée est trop rapide. Vous devez immédiatement ralentir, sous peine de voir votre instrument passer en mode « erreur ».
6.
En cas de passage en mode « erreur » ou « SOS » (paliers non effectués, vitesse de remontée trop rapide, etc.) certains ordinateurs arrêtent tout simplement de fonctionner, d’autres passent en mode profondimètre (temps, profondeur) pour vous permettre d’utiliser des tables, d’autres enfin vous proposent une procédure de secours.
Dans tous les cas, soyez vigilant et ne faites pas une confiance aveugle
à ce qui reste un simple instrument.
De retour en surface
De retour en surface, votre ordinateur vous affiche les informations suivantes :
1.
La profondeur maximale atteinte.
2.
Le temps total d’immersion.
3.
L’intervalle en surface.
4.
Le temps total de désaturation prévu (qui peut aller au-delà de
12 heures), ainsi que le délai minimum avant de prendre l’avion (quelles que soient les indications, respectez un délai d’au moins 24 heures).
Comme tout matériel de plongée, vous devez le rincer à l’eau douce, le sécher soigneusement (sinon il risque de continuer à fonctionner, ce qui use les piles) et le ranger à l’abri des chocs en évitant les boîtes de protection étanches (il faut que l’humidité puisse s’évacuer).
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L E M A T É R I E L
Choisir un ordinateur
Tous les ordinateurs de plongée n’offrent pas les mêmes possibilités, et les éléments de choix ne doivent pas se limiter à un critère budgétaire. En tant qu’acheteur potentiel, vous devez obtenir des réponses à des questions clefs et faire ensuite votre choix, en fonction des plongées que vous projetez d’effectuer.
Comment cet ordinateur gère-t-il la désaturation ?
Trois cas peuvent se présenter :
1.
Un pictogramme s’affiche, indiquant que vous êtes entré dans les paliers, puis il disparaît lorsque vos paliers sont terminés (à aucun moment vous ne savez s’il vous reste 3, 10 ou
20 minutes de palier). Il est difficile de planifier une désaturation.
2.
Le temps total de palier vous est indiqué.
3.
Le temps de palier à chaque profondeur est précisé (3 m, 6 m…).
Le premier type d’instrument est réservé à des plongées où les paliers sont exceptionnels. Les deux autres permettent de gérer réellement la désaturation. Le fait d’afficher ou non les paliers à différentes profondeurs est un choix du fabricant, ce n’est pas vraiment un avantage technique.
L’affichage des paliers à 3, 6 ou 9 mètres évite que les plongeurs habitués aux tables ne soient perturbés. En réalité, un ordinateur fixe une plage de profondeur (par ex. 5 m à 3 m) à l’intérieur de laquelle la désaturation est jugée correcte.
Comment sont gérés les cas où l’ordinateur estime être « hors limites »
(remontée trop rapide, interruption de palier, etc.) ?
Certains modèles n’affichent plus rien (ils sont à déconseiller), d’autres passent en mode profondimètre (ils affichent uniquement la profondeur et le temps de plongée), d’autres enfin proposent une procédure de secours.
Comment fonctionne l’alarme de vitesse de remontée ?
Tous les modèles disposent d’une alarme visuelle de vitesse de remontée, mais certains ajoutent une alarme sonore.
Quelques ordinateurs…
Galileo Sol ®
Scubapro – Uwatec
Matrix ®
Mares
Leonardo ®
Cressi
Veo 250 ® oceanic
D4i ® Suunto
Vytec
Suunto ®
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Gilet à flottabilité dorsale
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Sangles ajustables et détachables
Gilet ajustable
Gilet enveloppant
Flottabilité dorsale
Le gilet
Instrument de sécurité et de confort, un gilet doit être choisi avec soin.
Type
Il existe principalement trois types de gilets :
1.
Les gilets « enveloppants » dont l’enveloppe est d’un seul tenant, ce qui est confortable mais rend le gilet spécifique à un gabarit, sans ajustement possible.
2.
Les gilets « ajustables » qui, comme le nom l’indique, sont ajustables selon le gabarit, par des sangles disposées sur le devant. De plus, cela facilite le passage des bras et des épaules lors de l’équipement.
3.
Les gilets « à flottabilité dorsale » dont l’avantage est de disposer d’une vessie gonflable sur le dos, ce qui libère le torse de toute entrave et confère une grande liberté de mouvement, même en étant gonflés au maximum. De plus, ces gilets favorisent une position horizontale dans l’eau. Les stabs
« wings », de grands volumes, modulaires, solides et fiables sont des gilets
à flottabilité dorsale plutôt réservés aux plongeurs tek. La polyvalence des gilets ajustables fait qu’ils dominent aujourd’hui le monde de la plongée de loisir.
Modèles
Les gilets existent en modèles hommes, femmes et enfants.
Volume
Le volume d’air que peut contenir un gilet varie selon le modèle et la taille (de
10 à 30 litres en général). Dans tous les cas, il doit être suffisant pour permettre
à un plongeur « de regagner la surface et de s’y maintenir » (code du Sport).
Un gilet doit donc être adapté aux conditions de plongée. Pour des plongées dans des eaux chaudes sans combinaison en néoprène ou bien avec une combinaison très fine, la flottabilité du plongeur variera peu entre la surface et le fond. Des gilets de relativement petit volume peuvent donc convenir. Pour des plongées avec des combinaisons épaisses, la flottabilité pouvant varier de manière importante entre le fond et la surface, des gilets de grand volume sont nécessaires.
Gilet ajustable
Avantages Inconvénients
• S’adapte à différents gabarits.
• Les sangles détachables permettent d’enfiler le gilet sans solliciter de mouvements importants au niveau des épaules.
• Ne peut pas être gonflé à 100 % de sa capacité (entrave les mouvements et comprime la cage thoracique).
• Ne permet pas d’être également un gilet de sauvetage car les voies aériennes ne sont pas maintenues hors de l’eau une fois gonflé en surface.
Gilet enveloppant
• Permet d’être également un gilet de sauvetage car les voies aériennes sont maintenues hors de l’eau une fois gonflé en surface (pour certains modèles).
• Ne peut pas être gonflé à 100 % de sa capacité (entrave les mouvements et comprime la cage thoracique).
• Ne s’adapte pas à différents gabarits.
• Passage des bras parfois difficile.
Gilet à flottabilité dorsale
• Peut-être gonflé à 100 % de sa capacité.
• N’entrave pas les mouvements une fois gonflé.
• Facilite la position horizontale en immersion.
• Ne permet pas d’être également un gilet de sauvetage car les voies aériennes ne sont pas maintenues hors de l’eau une fois gonflé en surface.
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ÉCO
PA12
PE20
PA20
PE40
C
O
M
T
R
E
P i
362
Plongeur Nitrox (PN)
Pratiquées depuis de nombreuses années dans les domaines civil et militaire, les plongées au Nitrox sont proposées au grand public depuis le début des années 1990.
Le Nitrox : pourquoi ?
Le terme « Nitrox » vient de la contraction des mots NITRogen (azote en anglais) et OXygen.
Une plongée au Nitrox est réalisée avec un air enrichi en oxygène (O
2
) et donc appauvri en azote (N
2
), noté également EAN pour « Enriched Air
Nitrox ».
L’intérêt de telles plongées est de réduire la charge en azote, afin de :
• accroître la sécurité des plongées en réduisant les risques d’accidents de désaturation ;
• diminuer la fatigue de fin de plongée, due en grande partie à l’élimination de l’azote en excès.
Trois Nitrox utilisés couramment.
Type de gaz
Nitrox 32/68
O
2
32 %
Nitrox 36/64 36 %
Nitrox 40/60 40 %
N
2
68 %
64 %
60 %
Prof.
max
40 m
34 m
30 m
Un mélange Nitrox se caractérise par deux nombres.
Le premier indique le pourcentage d’oxygène, le second celui d’azote (exemple 32/68). Si un seul nombre est indiqué, il s’agit du pourcentage d’O
2
EAN32).
(ex. Nitrox 32 ou
Nitrox : des couleurs distinctives
L’augmentation du taux d’oxygène conduit à prendre des précautions et en particulier à utiliser un matériel spécifique afin de prévenir les risques d’échauffement des graisses et impuretés au contact de l’oxygène (surtout si le pourcentage d’oxygène dépasse 40 %). Sans que ce soit une règle absolue, le matériel « Nitrox » est généralement différencié du matériel « air » par l’utilisation du jaune et du vert.
Enriched Air Nitrox
Mention parfois utilisée pour distinguer les bouteilles
Nitrox des autres.

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