Orion 09738 SkyView Pro 8" Equatorial Reflector Telescope Manuel utilisateur

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18 Des pages
Orion 09738 SkyView Pro 8
MODE D’EMPLOI
SkyView Pro 8 EQ
d’Orion
™
Télescope à monture équatoriale # 9738
Francais
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ne peut être reproduite, copiée, modifiée ou adaptée sans le consentement écrit préalable d’Orion Telescopes & Binoculars.
IN 175 Rev C 04/09
Chercheur
Axe pour le chercheur
Oculaire
Levier de verrouillage
de la déclinaison
(non représenté)
Bagues du tube
Levier de verrouillage
de l’ascension droite (non
représenté)
Tube optique
Molette de commande
de ralenti de déclinaison
Cellule du miroir
Vis de sécurité
Molette de sécurité de la
plaque de fixation de la monture
Molette de commande
de ralenti d’ascension droite
Barre de contrepoids
Échelle de latitude
Contrepoids
Boutons de blocage du contrepoids
Boulons en L de
réglage de la latitude
Axe de support central
Plateau de support du trépied
Montant de trépied
Molettes de verrouillage
des montants
2
Figure 1. Le SkyView Pro 8 EQ.
Bienvenue dans le monde passionnant de l’astronomie amateur ! Votre nouveau télescope SpaceProbe
8 EQ est conçu pour observer les objets astronomiques en haute résolution. Avec son optique de précision et sa monture équatoriale, vous pourrez localiser et observer des centaines de corps célestes
fascinants, y compris les planètes, la Lune et une grande variété de galaxies, de nébuleuses et d’amas
d’étoiles du ciel profond.
Ce mode d’emploi vous aidera à installer votre télescope, à l’utiliser correctement et à en prendre soin. Veuillez
le lire attentivement avant de commencer.
Table des matières
2. Nomenclature
1. Déballage
3
La boîte où se trouve la monture contiendra les pièces suivantes :
2. Nomenclature
3
1
Trépied
3. Montage
3
1
Monture équatoriale
4.Équilibrage du télescope
5
1
Plateau de support du trépied
1
Embase des bagues du tube
5. Utilisation du télescope
6
1
Barre de contrepoids
1
Boulons en L de réglage de la latitude
2
Contrepoids
2
Molettes de commande de ralenti
1
Protection arrière de l’axe d’ascension droite
6. Configuration et utilisation de la
monture équatoriale
7
7. Collimation (alignement des miroirs)
11
8. Observation astronomique
14
9. Astrophotographie
17
La boîte où se trouve le tube optique contiendra les pièces
suivantes :
1
Tube optique
2
Bagues du tube avec vis de fixation
1. Déballage
1
Oculaire Sirius Plössl 25 mm
1
Oculaire Sirius Plössl 10 mm
L’ensemble de la monture est emballé dans deux boîtes, l’une
contenant la monture et le trépied, l’autre contenant le tube
optique. Déballez les pièces avec soin. Nous vous recommandons
de conserver les boîtes et les emballages d’origine pour éviter
que votre télescope ne s’abîme dans le cas où vous auriez
besoin d’expédier le télescope ou de le retourner à Orion pour
une réparation sous garantie.
1
Chercheur
1
Support pour le chercheur avec joint torique
1
Œilleton de collimation
1
Adaptateur d’appareil photo
1
Cache anti-poussière
10. Caractéristiques techniques
18
Vérifiez que toutes les pièces de la nomenclature sont présentes.
Vérifiez soigneusement chaque boîte, car certaines pièces
sont petites. S’il vous semble qu’une pièce est manquante ou
endommagée, appelez immédiatement le service client d’Orion
(+1 800-676-1343) ou envoyez un courriel à l’adresse support@
telescope.com pour obtenir de l’aide.
AVERTISSEMENT : Ne regardez jamais
directement le soleil à travers votre télescope
ou son chercheur, même juste un instant,
sans un filtre solaire professionnel recouvrant
entièrement la partie frontale de l’instrument,
au risque de lésions oculaires irréversibles. Les
jeunes enfants ne doivent utiliser ce télescope
que sous la surveillance d’un adulte.
3. Montage
1. Mettez le trépied debout et écartez les montants autant que
possible. Pour l’instant, gardez les montants au plus court
de leur longueur (entièrement rétractés). Vous pourrez les
déployer plus tard à la longueur désirée, quand la monture
sera entièrement assemblée.
2. Placez la base de la monture équatoriale sur la tête du trépied.
Orientez la tête équatoriale de façon à ce que la tige située au
sommet du trépied soit alignée avec les boutons de réglage
de l’azimut situés sur la monture équatoriale (figure 2). Vous
aurez peut-être à desserrer les boutons de réglage de l’azimut
sur la monture équatoriale afin d’adapter la monture sur la tête
du trépied.
3. Vissez l’arbre de support central dans la monture équatoriale
jusqu’à ce qu’il soit bien serré.
4. Retirez le bouton et la rondelle de la partie inférieure de l’axe
de support central. Glissez le plateau de support de trépied le
long de l’axe de support central jusqu’à ce que les trois bras
du plateau touchent les montants du trépied. Le côté plat du
plateau de support doit être orienté vers le haut. Assurez-vous
3
que le « V » de chaque bras de plateau soit contre un montant
du trépied. Placez la rondelle sur l’axe de support central,
contre le plateau, et faites-la monter en vissant le bouton sur
toute la hauteur de l’axe de support central jusqu’à ce qu’elle
soit serrée contre le plateau. Le plateau de support offre une
stabilité supplémentaire pour le trépied et peut contenir jusqu’à
cinq oculaires de 1.25" et deux oculaires de 2" (31,75 mm et
50,8 mm).
être orienté vers le haut. Utilisez une petite clé pour fixer les
bagues du tube à l’embase.
10. Desserrez la molette noire de fixation sur la monture ainsi que
la vis de sécurité en métal. Placez la plaque de la monture
dans la fente en queue d’aronde qui se trouve sur le dessus
de la monture équatoriale. Positionnez l’embase de sorte
qu’elle soit centrée dans la fente. Resserrez les boutons de
verrouillage de l’embase jusqu’à ce que cette dernière soit
bien fixée. Serrez alors la vis de sécurité. La vis de sécurité
assure la fixation de l’embase (et du tube du télescope) à la
monture EQ si jamais la molette se desserrait.
11. Ouvrez les bagues de tube et fixez le tube optique du
télescope dans les bagues à peu près au point médian de
la longueur du tube. Pivotez le tube de sorte que le porteoculaire soit à une hauteur adaptée à l’observation. Refermez
les bagues du tube et serrez-les.
Boutons
de réglage
de l’azimut
Installation du chercheur
Tige
Figure 2. Orientez la tête équatoriale de façon à ce que
la tige située au sommet du trépied soit alignée avec les
molettes de réglage de l’azimut situées sur la monture
équatoriale.
5. Vissez le boulon en L de réglage de la latitude situé à l’arrière
du boîtier de la monture équatoriale, comme illustré sur la
Figure 1.
6. Vissez la barre de contrepoids dans la monture équatoriale
à la base de l’axe de déclinaison jusqu’à ce qu’elle soit bien
serrée. Assurez-vous que le poids au sommet est vissé
dans le sens horaire aussi loin que possible avant d’installer
l’arbre. Une fois l’arbre installé, tournez le poids dans le sens
antihoraire jusqu’à ce que sa partie supérieure soit alignée
avec la monture
7. Retirez la vis moletée de sécurité située à la base de la barre
de contrepoids et faites glisser les deux contrepoids sur l’axe.
Assurez-vous que les boutons de blocage du contrepoids
sont suffisamment desserrés pour permettre à la barre de
contrepoids de passer à travers le trou. Placez les contrepoids
à mi-hauteur de la barre et serrez le bouton de verrouillage.
Replacez la vis de sécurité à l’extrémité de la barre. Cette
vis empêche les contrepoids de tomber sur vos pieds si les
boutons de blocage venaient à se desserrer.
Pour positionner le chercheur dans son support, dévissez
tout d’abord les deux vis en nylon noir jusqu’à ce que les
extrémités des vis affleurent le diamètre intérieur du support.
Placez le joint torique de la base du support sur le corps
du chercheur jusqu’à ce qu’il repose dans la fente située au
milieu du chercheur. Faites glisser l’extrémité du chercheur
accueillant l’oculaire (partie la plus étroite) dans le cylindre
du support par le côté opposé aux vis de réglage tout en
tirant avec vos doigts sur le tendeur chromé du support pour
en détendre le ressort (voir figure 3b). Poussez le chercheur
dans le support jusqu’à ce que le joint torique se positionne
juste à l’intérieur de l’ouverture avant du support du cylindre.
Relâchez alors le tendeur et serrez les deux vis en nylon
noir de quelques tours chacune pour maintenir fermement le
chercheur. Glissez la base du support du viseur dans le support en queue d’aronde, sur la partie supérieure du système
de mise au point. Serrez l’axe dans sa position avec la vis de
serrage moletée du support en queue d’aronde.
Support du chercheur
Chercheur
8. Fixez les molettes de commande du ralenti sur les axes
d’ascension droite et de déclinaison de la monture équatoriale
en les faisant glisser sur l’arbre. Aligner le méplat de
l’extrémité de l’axe avec celui de la molette pour qu’elle soit
correctement fixée. Les molettes peuvent être fixées sur l’axe
d’un côté comme de l’autre, de la manière qui vous est la plus
commode.
9. Fixez les bagues de fixation du tube sur l’embase des bagues
de tube en utilisant les vis fournies avec les bagues. Les vis
doivent passer par les trous de centrage dans les extrémités
de l’embase et être revissées dans les bagues de tube. Notez
que le côté de l’embase comportant une rainure centrale doit
4
Vis
d’alignement
en nylon
Bague de verrouillage
de la mise au point
Figure 3a. Le chercheur 8 x 40
Dispositif
de tension
4. Équilibrage du télescope
Pour assurer un mouvement régulier du télescope sur les deux
axes de la monture équatoriale, il est impératif que le tube optique
soit correctement équilibré. Équilibrez d’abord le télescope
par rapport à l’axe d’ascension droite (RA), puis selon l’axe de
déclinaison (Déc).
1. En gardant une main sur le tube optique du télescope,
desserrez le levier de verrouillage de l’ascension droite.
Assurez-vous que le levier de verrouillage de la déclinaison
soit verrouillé pour l’instant. Le télescope devrait maintenant
pivoter librement autour de l’axe d’ascension droite. Faites-le
tourner jusqu’à ce que la barre de contrepoids soit parallèle au
sol (c’est-à-dire, horizontale).
Figure 3b. Tirez le dispositif de tension vers l’arrière et
glissez le chercheur dans son support jusqu’à ce que le
joint torique se loge dans l’anneau du support.
Insertion de l’oculaire
Desserrez la vis sur le l’adaptateur 1.25" (31,75 mm) (figure 4)
et enlevez le petit capuchon antipoussière. Insérez l’oculaire de
25 mm à faible puissance dans le porte-oculaire et fixez-le à l’aide
de la vis.
Votre télescope est maintenant complètement assemblé et devrait
ressembler à la figure 1.
Adaptateur
d’oculaire
2" (50,8 mm)
Adaptateur
d’oculaire 1.25"
(31,75 mm)
2. Desserrez alors les deux boutons de blocage du contrepoids et
glissez les poids le long de la barre jusqu’à ce qu’ils équilibrent
exactement le télescope (figure 5a). À cette position, la barre
reste horizontale même lorsque vous lâchez complètement le
télescope (figure 5b).
3. Resserrez les boutons de blocage des contrepoids. Le
télescope est maintenant en équilibre sur l’axe d’ascension
droite.
4. Pour équilibrer le télescope sur l’axe de déclinaison, serrez
d’abord le levier de verrouillage de l’ascension droite, avec la
barre de contrepoids toujours en position horizontale.
5. Avec une main sur le tube optique du télescope, desserrez le
levier de verrouillage de la déclinaison. Le télescope devrait
maintenant pivoter librement autour de l’axe de déclinaison
Desserrez les fixations des bagues du tube de quelques tours
jusqu’à ce que vous puissiez faire glisser le tube du télescope
d’avant en arrière à l’intérieur des bagues (pour vous aider,
vous pouvez exercer un léger mouvement de rotation sur le
tube optique pendant que vous poussez ou tirez). Figure 5c.
6. Positionnez le télescope dans les bagues de montage de
sorte qu’il reste en position horizontale lorsque vous le lâchez
délicatement des deux mains. C’est le point d’équilibre pour le
tube optique par rapport à l’axe de déclinaison. (Figure 5d)
7. Resserrez les fixations des bagues du tube.
Vis de verrouillage
de la mise au point
Molettes
de mise
au point
Paire
de vis de
collimation (3)
Figure 4. Le porte-oculaire 2 " (50,8 mm) du SkyView Pro
8 EQ.
a.
b.
Le télescope est maintenant équilibré sur ses deux axes. Lorsque
vous desserrez le levier de verrouillage de l’un ou des deux axes
et que vous pointez manuellement le télescope, il doit se déplacer
sans résistance et ne doit pas dériver de l’endroit où vous le
pointez.
5. Utilisation du télescope
Mise au point du télescope
Avec l’oculaire 25 mm dans le porte-oculaire, déplacez le
télescope afin que l’extrémité avant (ouverture) soit orientée en
c.
d.
Figure 5. Équilibrage du télescope
5
direction d’un objet situé à 400 m au moins. Maintenant, avec
les mains, faites tourner lentement l’un des boutons de mise
au point jusqu’à ce que l’objet soit nettement centré. Allez un
peu au-delà de la mise au point nette, jusqu’à ce que l’image
commence juste à se brouiller de nouveau, puis tournez le
bouton en sens inverse pour vous assurer qu’il s’agit bien de la
mise au point exacte.
REMARQUE : l’image dans le télescope apparaîtra retournée
de 180 ° (à l’envers et inversée de gauche à droite). C’est
normal pour les télescopes astronomiques. Le chercheur
effectuera également une rotation de 180° de l’image. (Voir
la figure 6)
Si vous avez des problèmes de mise au point, tournez le bouton
de mise au point de manière à rétracter le tube télescopique au
maximum. Regardez désormais à travers l’oculaire tout en faisant
tourner lentement le bouton de mise au point en sens inverse.
Vous devriez voir à quel moment la mise au point est atteinte.
Vue à l’œil nu
Le chercheur du SkyView Pro 8 EQ utilise un support à ressort
qui permet de l’aligner facilement. Lorsque vous faites tourner
l’une des vis de serrage, le ressort du système de tension rentre
et sort pour maintenir le chercheur bien fixé.
Le chercheur doit être correctement aligné avec le télescope pour
une bonne utilisation. Pour aligner le chercheur, commencez
par pointer le télescope en direction d’un objet distant d’au
moins 400 mètres, le sommet d’un poteau électrique ou une
cheminée, par exemple. Pour viser un objet, desserrez les leviers
de verrouillage et déplacez le télescope jusqu’à ce qu’il pointe
vers l’objet désiré. Puis regardez le long du tube pour viser.
Tournez le bouton de mise au point jusqu’à ce que l’objet se
voie correctement. Assurez-vous de placer l’objet au centre de
l’oculaire du télescope en tournant les molettes de commande de
ralenti de l’ascension droite et de déclinaison.
Regardez alors dans le chercheur. L’objet est-il visible ?
Idéalement, il se trouve quelque part dans le champ de vision.
S’il n’apparaît pas, il faut faire un réglage grossier à l’aide des vis
d’alignement du chercheur jusqu’à ce que l’objet apparaisse dans
le champ de vision.
Une fois que l’image est dans le champ de vision du chercheur,
utilisez les vis de serrage d’alignement pour centrer l’objet sur le
réticule. Alignez le chercheur en tournant les vis, une à la fois,
jusqu’à ce que l’objet soit centré.
L’alignement du chercheur doit être vérifié avant chaque
utilisation. Cela peut se faire la nuit, avant d’utiliser le télescope.
Choisissez n’importe quelle étoile ou planète brillante, centrez
l’objet dans l’oculaire du télescope, puis réglez les vis de serrage
d’alignement du chercheur jusqu’à ce que l’étoile ou la planète
soit centrée sur le réticule.
Vue à travers le chercheur et le télescope
Figure 6. La vue à travers le chercheur d’un télescope
standard est inversée à 180°. C’est également le cas pour
le SkyView Pro 8 EQ et son chercheur.
La vis de serrage à la base du porte-oculaire (figure 4) permet
de verrouiller le tube télescopique lorsque la mise au point du
télescope est correcte. Avant de réaliser la mise au point, n’oubliez
pas de desserrer cette vis.
Observation avec des lunettes de vue
Si vous portez des lunettes, vous pourrez probablement les
garder pendant vos sessions d’observation si le dégagement
oculaire est suffisant pour vous permettre de voir le champ de
vision dans sa globalité. Vous pouvez procéder à un test en
regardant à travers l’oculaire d’abord avec vos lunettes, puis
en les enlevant pour voir si elles limitent le champ de vision
complet. Si tel est le cas, vous pouvez simplement procéder
à vos observations sans vos lunettes en effectuant une nouvelle
mise au point du télescope à votre vue. Toutefois, si vous êtes
fortement astigmate, les images seront beaucoup plus nettes si
vous portez vos lunettes.
Alignement du chercheur
Le SkyView Pro 8 EQ Deluxe est livré avec un chercheur
achromatique 8x40 (Figure 3a). Le nombre 8 signifie que le
grossissement est de 8 et 40 indique que la lentille frontale fait
40 mm de diamètre. Le viseur permet de localiser le sujet que
vous voulez observer plus facilement du fait qu’il a un champ de
vision beaucoup plus large.
6
Mise au point du chercheur
Si les images apparaissent un peu floues quand vous regardez
par le chercheur, il faudra l’adapter à votre vue. Desserrez la
bague de verrouillage située derrière la lentille de l’objectif, sur
le corps du chercheur (figure 3a). Commencez par desserrer la
bague de verrouillage de quelques tours. Refaites la mise au point
du chercheur sur un objet distant en vissant et dévissant la cellule
de l’objectif le long du corps du chercheur. On obtient une mise
au point précise en focalisant le chercheur sur une étoile brillante.
Une fois que l’image est nette, resserrez la bague de verrouillage
à l’arrière de la cellule de l’objectif. En principe, vous n’aurez plus
à faire la mise au point du chercheur.
Agrandissement et oculaires
Le grossissement (également appelé puissance) est déterminé
par la longueur focale du télescope et celle de l’oculaire. Ainsi,
en utilisant des oculaires de différentes focales, le grossissement
peut varier.
Le grossissement se calcule de cette façon :
Longueur focale du télescope (mm)
= Grossissement
Longueur focale de l’oculaire (mm)
Le SkyView Pro 8 EQ a une focale de 1000 mm et, lorsqu’il est utilisé
avec l’oculaire de 25 mm fourni, il donne un grossissement de :
1000 mm
= 40×
25 mm
Le grossissement obtenu avec l’oculaire de 10 mm est :
1000 mm
10 mm
= 100×
Le grossissement maximum d’un télescope dépend directement
de la quantité de lumière que son optique peut recevoir. Le
grossissement est d’autant plus fort que l’ouverture est grande.
En général, un grossissement de 50x par pouce d’ouverture
est le maximum réalisable pour la plupart des télescopes.
Votre SkyView Pro 8 EQ possède une ouverture de 8 pouces
(200 mm), de sorte que le grossissement maximum serait
d’environ 400x. Ce niveau de grossissement suppose des
conditions d’observation idéales.
Gardez à l’esprit que plus le grossissement augmente, plus la
luminosité de l’objet observé diminue : c’est un principe inhérent
à la physique optique et il est imparable. Si un grossissement
est doublé, l’image apparaît quatre fois moins lumineuse. Si le
grossissement est triplé, la luminosité de l’image est réduite selon
un facteur de neuf !
Commencez par centrer l’objet vu dans l’oculaire de 25 mm.
Vous pouvez ensuite augmenter le grossissement pour voir
l’image plus grande. Si l’objet est décentré (c’est à dire qu’il est
proche du bord du champ de vision), vous le perdrez lorsque
vous augmenterez le grossissement parce que le champ de
vision se réduira. Pour changer d’oculaire, desserrez d’abord la
vis de fixation du tube télescopique. Retirez ensuite délicatement
l’oculaire de son support. Ne pas pousser ni tirer l’oculaire sur
les côtés pour ne pas perturber la visée du télescope. Changez
d’oculaire en le faisant glisser doucement dans le support.
Resserrez la vis et refaites la mise au point pour votre nouveau
grossissement.
Utilisation des oculaires 2" (50,8 mm)
Le porte-oculaire du SkyView Pro 8 EQ accepte deux oculaires
en option. Pour utiliser les oculaires 2" (50,8 mm), il faut enlever
l’adaptateur 1.25"(31,75 mm) du système de mise au point
en dévissant les deux vis de fixation. Insérez ensuite l’oculaire
2" (50,8 mm) directement dans le porte-oculaire et utilisez les
mêmes vis de serrage pour le fixer.
6. Configuration et
utilisation de la monture
équatoriale
Quand vous observez le ciel durant la nuit, vous avez sans doute
remarqué que les étoiles semblaient se déplacer lentement d’est
en ouest. Ce mouvement apparent est causé par la rotation de
la Terre (d’ouest en est). Une monture équatoriale (figure 7) est
conçue pour compenser ce mouvement, en vous permettant de
suivre facilement le mouvement des objets astronomiques, ce qui
les empêche de sortir du champ de votre télescope pendant que
vous les observez.
Pour cela, tournez lentement le télescope sur son axe d’ascension
droite au moyen du câble de ralenti de l’ascension droite. L’axe
d’ascension droite de la monture doit être préalablement aligné
avec l’axe de rotation de la Terre (l’axe polaire), une procédure
appelée alignement polaire.
L’alignement polaire
Les observateurs situés dans l’hémisphère Nord obtiennent un
alignement polaire approximatif en alignant l’axe d’ascension
droite de la monture sur l’étoile du Nord (également appelée
Polaris). Elle se trouve à moins de 1° du pôle Nord céleste
(PNC), qui est une extension de l’axe de rotation de la Terre dans
l’espace. Les étoiles de l’hémisphère Nord semblent tourner
autour du PNC.
Pour trouver Polaris dans le ciel, regardez vers le nord et
localisez la constellation de la Grande Ourse (figure 8). Les deux
étoiles à la fin de la « casserole » de la Grande Ourse pointent
directement vers Polaris.
Les observateurs de l’hémisphère Sud n’ont pas la chance d’avoir
une étoile brillante si proche du pôle Sud céleste (PSC). L’étoile
Sigma Octantis se trouve à environ 1° du PSC, mais elle est
à peine visible à l’œil nu (magnitude de 5,5).
Pour une observation visuelle générale, un alignement polaire
approximatif est suffisant.
1. Mettez de niveau la monture équatoriale en ajustant la
longueur des trois montants du trépied.
Molette de
commande de ralenti
de déclinaison
Cercle gradué
de déclinaison
Ouverture frontale
Molette
de commande
de ralenti de
l’ascension
droite (RA)
a.
Levier de verrouillage
de la déclinaison
Cercle gradué
d’ascension
droite
Levier de
verrouillage de
l’ascension droite
Viseur polaire
(en option)
Échelle de latitude
Boulons en L
de réglage
de la latitude
b.
Figure 7. Les deux faces de la monture équatoriale SkyView Pro.
7
La monture équatoriale est maintenant sur un alignement polaire
pour une observation rapide. Un alignement polaire plus précis
est préférable pour l’astrophotographie. Pour cela, nous vous
recommandons d’utiliser le viseur polaire.
Petite Ourse
(Ursa Minor)
Grande Ourse
(Ursa Major)
sÉtoile s
re
è
p
e
r
À partir de ce moment de votre séance d’observation, vous
ne devez plus ajuster la latitude de la monture, ni déplacer le
trépied. Cela ferait perdre l’alignement polaire. Le télescope ne
peut plus être déplacé que sur ses axes d’ascension droite et de
déclinaison.
PNC
Polaris
Cassiopée
Figure 8. Pour trouver Polaris dans le ciel nocturne, regardez vers
le nord et trouvez la Grande Ourse. Prolongez une ligne imaginaire
à partir des deux étoiles-repères de la casserole de la Grande
Ourse. Reportez environ cinq fois la distance entre ces étoiles et
vous arriverez à Polaris, qui se trouve à moins de 1 ° du pôle Nord
céleste (PNC).
2. Deux boulons en L permettent le réglage de la latitude (voir
figure 7). Desserrez l’un d’entre eux tout en serrant l’autre.
Avec cette opération, vous réglerez la latitude de la monture.
Continuez à ajuster la monture jusqu’à ce que le pointeur
de l’échelle de latitude soit réglé sur la latitude de votre lieu
d’observation. Si vous ne connaissez pas votre latitude,
consultez un atlas géographique. Par exemple, si votre
latitude est de 35° nord, réglez le curseur sur 35. Il est inutile
d’effectuer plusieurs fois le réglage de la latitude, sauf si vous
vous déplacez sur un nouveau lieu d’observation situé à
grande distance du premier.
3. Desserrez le levier de verrouillage de déclinaison et tournez le
tube optique du télescope jusqu’à ce qu’il soit parallèle à l’axe
d’ascension droite, comme dans la figure 7.
4. Déplacez le trépied de façon à ce que le tube du télescope
et l’axe d’ascension droite pointent approximativement vers
Polaris. Si vous ne pouvez pas voir Polaris directement
à partir de votre site d’observation, utilisez une boussole et
faites tourner le trépied de sorte que le télescope soit orienté
vers le nord. Il existe une étiquette portant un grand « N » à
la base de la monture équatoriale (figure 9). Elle doit être
orientée vers le nord.
Molettes
de réglage
de l’azimut
Figure 9. Pour effectuer l’alignement polaire, positionnez le trépied
de sorte que l’étiquette « N » à la base de la monture soit face au
nord. Les molettes situées au-dessus servent à faire le réglage fin
de l’azimut de la monture. Assurez-vous de bien desserrer la molette
de fixation du trépied sur l’arbre de support central avant faire ces
réglages.
8
Alignement polaire : viseur polaire en option
La monture EQ SkyView Pro peut être équipée d’un viseur
polaire en option (figure 10a) qui se place à l’intérieur de l’axe
d’ascension droite de la monture. Il permet un alignement polaire
précis, rapide et facile à réaliser.
Pour l’installer, retirez le couvercle arrière de l’axe d’ascension
droite et vissez-le sur la monture équatoriale jusqu’à la butée
(figure 10b).
Le réticule du viseur polaire présente une minuscule carte
stellaire imprimée à sa surface, ce qui facilite et accélère la
procédure d’alignement polaire. Si vous ne voyez pas bien Polaris
à partir de votre site d’observation, vous ne pourrez pas utiliser le
viseur polaire pour aligner précisément le télescope. Pour aligner
la monture en utilisant le viseur polaire, suivez les instructions
suivantes :
1. Effectuez un alignement polaire approximatif de la monture
comme indiqué dans la procédure ci-dessus.
Bague de
mise au point
de l’oculaire
Bague de
verrouillage
de la mise
au point
Figure 10a. Viseur d’axe polaire en option.
Figure 10b. Installation du viseur d’axe polaire en option.
Objectif
bouton situé au-dessous de la monture équatoriale, sur l’axe de
support central. L’alignement polaire est fait lorsque Polaris est
correctement positionnée dans le réticule.
Remarque : à partir de ce moment de votre séance
d’observation, vous ne devez plus ajuster l’azimut ou la
latitude de la monture, ni déplacer le trépied. Cela ferait perdre
l’alignement polaire. Le télescope ne peut plus être déplacé
que sur ses axes d’ascension droite et de déclinaison.
Figure 11. Le tube optique doit faire un angle de 90 ° avec l’axe
d’ascension droite afin de voir à travers le viseur de l’axe polaire
2. Desserrez le levier de verrouillage de déclinaison et faites pivoter
le tube optique sur l’axe de déclinaison de sorte que le tube
forme un angle de 90° par rapport à l’axe d’ascension droite
(figure 11). Resserrez le levier de verrouillage de la déclinaison.
Retirez le bouchon sur l’ouverture frontale de la monture équatoriale
(figure 7). Effectuez la mise au point du viseur polaire en tournant
l’oculaire. Observez à présent Polaris dans le viseur polaire. Si
vous avez suivi de manière précise la procédure d’alignement
polaire approximatif, Polaris sera probablement dans le champ
de vision. Dans le cas contraire, déplacez le trépied de gauche à
droite et ajustez la latitude du haut vers le bas jusqu’à ce que Polaris
apparaisse quelque part dans le champ de vision du viseur polaire.
Éclairez l’extrémité avant du viseur polaire avec une lampe de
poche rouge pour bien voir le réticule sur le champ du viseur.
Assurez-vous que la lampe l’éclaire de biais afin de ne pas
aveugler le viseur. Il peut être utile qu’une autre personne tienne la
lampe de poche pendant que vous regardez par le viseur. Localisez
les constellations de Cassiopée et de la Grande Ourse dans le
réticule. Elles n’apparaissent pas à l’échelle, mais elles indiquent
leurs positions générales par rapport au pôle Nord céleste (qui est
indiqué par la croix au centre du réticule). Pivotez le réticule de
sorte que les constellations représentées correspondent à leurs
positions réelles dans le ciel à l’œil nu. Pour ce faire, débloquez le
levier de verrouillage d’ascension droite et faites pivoter le télescope
principal autour de l’axe d’ascension droite jusqu’à ce que le
réticule soit orienté sur le ciel réel. Pour les tubes optiques plus
grands, vous pouvez avoir besoin de retirer le tube de la monture
pour l’empêcher de heurter celle-ci. Une fois que le réticule est
orienté correctement, utilisez le levier de verrouillage d’ascension
droite pour fixer la position de la monture.
Utilisez alors les boutons de réglage de l’azimut (figure 9) et
les boulons en L de réglage de la latitude situés sur la monture
(figure 7), pour positionner l’étoile Polaris à l’intérieur du petit
cercle marqué « Polaris » sur le réticule du viseur. Pour utiliser les
boutons de réglage de l’azimut, vous devez d’abord desserrer le
Remarque supplémentaire concernant la mise au
point du viseur polaire
La mise au point du viseur polaire s’effectue normalement par une
simple rotation de la bague de mise au point de l’oculaire. Toutefois,
si après le réglage de mise au point, vous trouvez que l’image du
réticule est nette, mais que les étoiles sont floues, vous devez alors
régler la netteté de l’objectif du viseur polaire. Pour ce faire, retirez
d’abord le viseur polaire de la monture en le dévissant. Pointez
le viseur polaire vers une étoile (durant la nuit) ou vers un objet
lointain situé au moins à 400 m de distance (pendant la journée).
Utilisez la bague de mise au point de l’oculaire pour faire la mise au
point du réticule. Ensuite, desserrez la bague de verrouillage de la
mise au point (figure 10) et faites glisser l’extrémité de l’objectif du
viseur vers l’intérieur ou vers l’extérieur jusqu’à ce que les images
soient nettes. Resserrez la bague de verrouillage de mise au point.
Une fois que l’objectif du viseur polaire est au point, il ne devrait
plus être nécessaire de l’ajuster de nouveau.
Utilisation des molettes de commande de ralenti
d’ascension droite et de déclinaison
Les molettes de commande d’ascension droite (RA) et de
déclinaison (Dec.) permettent un réglage fin de la position du
télescope en plaçant les objets au centre du champ de vision.
Vous devez d’abord faire un réglage manuel approximatif de la
monture pour que le télescope soit orienté vers la cible souhaitée.
Pour ce faire, desserrez les boutons de blocage de l’ascension
droite et de la déclinaison et déplacez le télescope sur les axes
d’ascension droite et de déclinaison de la monture. Après avoir
pointé le télescope à proximité de l’objet à observer, resserrez les
deux leviers de verrouillage.
L’objet devrait maintenant être visible dans le champ du chercheur.
S’il n’apparaît pas, utilisez les commandes de ralenti pour explorer
la zone du ciel à proximité. Lorsque l’objet est visible dans le
chercheur, utilisez les commandes de ralenti pour le centrer.
Regardez maintenant dans l’oculaire du télescope. Si le chercheur
est bien aligné, l’objet doit être visible dans le champ de vision. Une
fois que l’objet est visible dans l’oculaire, utilisez les commandes
de mouvement de ralenti pour le centrer dans le champ de vision.
Remarque : si vous disposez d’un moteur en option, il faudra
desserrer l’embrayage sur l’axe d’ascension droite (et de
déclinaison pour les moteurs à deux axes) avant d’utiliser la
molette de commande de ralenti.
Suivre les objets célestes
Lorsque vous observerez un objet céleste dans le télescope,
vous verrez qu’il traversera lentement le champ de vision. Pour
le conserver dans le champ de vision, en supposant que votre
monture équatoriale est alignée sur l’axe polaire, il suffit de
tourner le câble de commande de ralenti d’ascension droite dans
le sens horaire. La commande de ralenti de la déclinaison n’est
pas nécessaire pour le suivi. Dans le cas de forts grossissements,
les objets semblent se déplacer plus rapidement, car le champ de
vision est plus étroit.
9
Moteurs d’entraînement optionnels pour le suivi
automatique
Un moteur à courant continu en option peut être monté sur l’axe
d’ascension droite de la monture équatoriale pour permettre un
suivi sidéral en conservant les mains libres. Les objets resteront
alors immobiles dans le champ de vision, sans qu’aucun réglage
manuel du câble de commande de ralenti de l’ascension droite ne
soit nécessaire.
Comprendre les cercles gradués
Les cercles gradués situés sur la monture équatoriale vous
permettent de localiser des objets célestes avec leurs « coordonnées
célestes ». Chaque objet se trouve à un emplacement spécifique
sur la « sphère céleste ». Cet emplacement est indiqué par deux
nombres : son ascension droite et la déclinaison. De la même
manière, chaque endroit sur Terre peut être décrit par sa longitude
et sa latitude. L’ascension droite est similaire à la longitude sur Terre
et la déclinaison est similaire à la latitude. Les valeurs d’ascension
droite et de déclinaison des objets célestes sont indiquées dans
tous les atlas stellaires ou catalogues d’étoiles.
3. Pointez le télescope sur l’étoile brillante dont vous connaissez
les coordonnées. Verrouillez les boutons de blocage d’ascension
droite et de déclinaison. Centrez l’étoile dans le champ de vision
du télescope avec les câbles de commande de ralenti.
4. Desserrez l’une des vis de réglage du cercle d’ascension
droite (figure 12), pour lui permettre de tourner librement.
Tournez le cercle gradué jusqu’à ce que le pointeur indique
la valeur d’ascension droite donnée par l’atlas stellaire.
Resserrez la vis du cercle gradué.
Repérage d’objets à l’aide des cercles gradués
Maintenant que les deux cercles gradués sont étalonnés,
cherchez dans un atlas stellaire les coordonnées d’un objet que
vous souhaitez observer.
Desserrez le bouton de blocage de déclinaison et tournez le
télescope jusqu’à ce que la valeur de déclinaison indiquée dans
l’atlas stellaire corresponde à l’indication du cercle gradué de
déclinaison. Rappelez-vous que les valeurs de réglage du cercle
gradué de déclinaison sont positives lorsque le télescope pointe
vers le nord de l’équateur céleste (Dec = 0°), et négatives quand
Le cercle gradué d’ascension droite est gradué en heures, de
1 à 24, avec de petites marques intermédiaires représentant
des incréments de 10 minutes (il y a 60 minutes dans 1 heure
d’ascension droite). Les chiffres inférieurs s’appliquent
à l’observation dans l’hémisphère Nord, tandis que les chiffres
supérieurs s’appliquent à l’observation dans l’hémisphère Sud.
Cercle gradué
de déclinaison
Le cercle gradué de déclinaison présente des graduations en
degrés, chaque marque représentant un incrément de 2°. Les
valeurs de coordonnées de déclinaison vont de +90° à -90°. La
marque 0° indique l’équateur céleste. Lorsque le télescope est
orienté au nord de l’équateur céleste, les valeurs du cercle gradué
de déclinaison sont positives et lorsqu’il est pointé au sud de
l’équateur céleste, ces valeurs sont négatives.
Flèche
indicatrice de
la déclinaison
Ainsi, les coordonnées de la nébuleuse d’Orion répertoriées dans
un atlas stellaire ressembleront à ceci :
RA 5h 35,4 m Dec -5° 27’
Cela se lit 5 heures et 35,4 minutes en ascension droite, et
-5 degrés et 27 minutes d’arc en déclinaison (il y a 60 minutes
d’arc pour 1 degré de déclinaison).
Avant d’utiliser les cercles gradués pour localiser les objets, la
monture doit être correctement alignée sur l’axe polaire et le
cercle gradué d’ascension droite doit être étalonné.
Étalonnage du cercle gradué de déclinaison
1. Desserrez le levier de blocage de la déclinaison et positionnez
le télescope le plus précisément possible en déclinaison de
sorte qu’il soit parallèle à l’axe d’ascension droite, comme le
montre la figure 1. Resserrez le levier de verrouillage.
2. Desserrez l’une des vis de serrage sur le cercle gradué de
déclinaison (voir figure 12), ce qui permettra au cercle de
tourner librement. Tournez le cercle gradué de déclinaison
jusqu’à ce que le pointeur indique exactement 90°. Resserrez
la vis du cercle gradué.
Étalonnage du cercle gradué d’ascension droite
1. Identifiez une étoile brillante près de l’équateur céleste
(Dec = 0°) et recherchez ses coordonnées dans un atlas
stellaire.
2. Desserrez les boutons de blocage d’ascension droite et de
déclinaison sur la monture équatoriale, de sorte que le tube
optique du télescope puisse se déplacer librement.
10
Réglage du
cercle gradué de
déclinaison (2)
Flèche
indicatrice de
l’ascension
droite
Cercle gradué
d’ascension
droite (RA)
Vis de verrouillage du
cercle gradué d’ascension
droite (RA) (2)
Figure 12. Les cercles gradués d’ascension droite et de
déclinaison
le télescope est dirigé au sud de l’équateur céleste. Resserrez le
levier de verrouillage.
Desserrez le bouton de blocage d’ascension droite et tournez le
télescope jusqu’à ce que la valeur d’ascension droite de l’atlas
stellaire corresponde à l’indication du cercle gradué d’ascension
droite. N’oubliez pas d’utiliser la série inférieure de chiffres
du cercle gradué d’ascension droite. Resserrez le levier de
verrouillage.
La plupart des cercles gradués ne sont pas suffisamment précis
pour positionner un objet en plein milieu de l’oculaire du télescope,
mais ils devraient placer l’objet dans une section du champ de
vision du chercheur, en supposant que la monture équatoriale
est réglée précisément sur l’alignement polaire. Utilisez les
commandes de ralenti pour centrer l’objet dans le chercheur et il
devrait apparaître dans le champ de vision du télescope.
Le cercle gradué d’ascension droite doit être ré-étalonné chaque
fois que vous souhaitez localiser un nouvel objet. Pour cela,
étalonnez le cercle gradué sur l’objet centré avant de passer au
suivant.
a.
b.
c.
d.
Figure 13. Cette illustration montre le télescope pointé vers les quatre points cardinaux, (a) vers le nord, (b) vers le sud, (c) vers l’est et (d)
vers l’ouest. Notez que le trépied et la monture sont dans la même position. Seul le tube du télescope a été déplacé sur les axes d’ascension
droite et de déclinaison.
Le pointage du télescope reste confus pour vous ?
Les débutants ressentent souvent une certaine confusion à l’heure
de pointer le télescope vers le haut ou dans d’autres directions.
Sur la figure 1, le télescope est pointé vers le nord, comme il
le serait lors de l’alignement polaire. La barre de contrepoids
est orientée vers le bas. Mais il en est différemment quand le
télescope est pointé dans d’autres directions. Supposons que
vous vouliez observer un objet directement au-dessus de vous,
au zénith. Comment s’y prendre ?
N’EFFECTUEZ AUCUN ajustement sur les boulons en L de
réglage de la latitude. L’alignement polaire de la monture serait
perdu. Rappelez-vous qu’une fois que la monture est réglée sur
l’alignement polaire, le télescope ne doit être déplacé que sur
les axes d’ascension droite et de déclinaison. Pour orienter le
télescope au zénith, desserrez d’abord le levier de verrouillage
d’ascension droite et tournez le télescope sur l’axe d’ascension
droite jusqu’à ce que la barre de contrepoids soit horizontale
(parallèle au sol). Ensuite, desserrez le levier de verrouillage de
la déclinaison et pivotez le télescope jusqu’à ce qu’il soit orienté
directement au zénith. La barre de contrepoids est toujours
horizontale. Ensuite, resserrez les deux leviers de verrouillage.
Que faire si vous avez besoin de pointer le télescope au nord, mais
vers un objet plus proche de l’horizon que Polaris ? Vous ne pouvez
pas le faire avec les contrepoids vers le bas, comme le montre la
figure 1. Une fois de plus, vous devez faire pivoter le télescope sur
l’axe d’ascension droite de façon à ce que la barre de contrepoids
soit positionnée horizontalement. Ensuite, tournez le télescope sur
l’axe de déclinaison pour l’orienter vers le point souhaité à l’horizon.
De même, pour pointer le télescope directement vers le sud, la
barre de contrepoids doit être de nouveau à l’horizontale. Ensuite,
Réflexion de votre œil
Marque centrale
du miroir non illustrée
pour plus de clarté
Bordure
du miroir
secondaire
Extrémité inférieure
du tube télescopique
du porte-oculaire
Réflexion
du clip
du miroir
primaire
Support
du miroir
secondaire
a.
Réflexion
Réflexion
du miroir primaire
des branches de l’araignée
du support du miroir secondaire
Surface
réfléchissante
du bouchon de
collimation
b.
vous tournez simplement le télescope sur l’axe de déclinaison
jusqu’à ce qu’il pointe en direction du sud.
Pour pointer le télescope vers l’est ou vers l’ouest, ou dans
d’autres directions, vous devez faire pivoter le télescope sur ses
axes d’ascension droite et de déclinaison. Selon l’altitude de
l’objet que vous voulez observer, la barre de contrepoids sera
positionnée entre la verticale et l’horizontale.
La figure 13 montre à quoi ressemble le télescope quand il est orienté
vers les quatre points cardinaux – le nord, le sud, l’est et l’ouest.
7. Collimation (Alignement
des miroirs)
Le processus d’alignement parfait des miroirs principal et
secondaire l’un sur l’autre s’appelle collimation. Comme le
système optique de votre télescope a été collimaté en usine, il
ne lui faudra probablement pas des réglages en plus s’il n’a pas
été manié brutalement. Un alignement précis est important pour
garantir la performance optimale de votre télescope, il doit donc
être régulièrement vérifié. La collimation est relativement facile
à mettre en œuvre et peut être effectuée de jour ou de nuit.
Pour vérifier la collimation, retirez l’oculaire et regardez dans le
tube télescopique du porte-oculaire. Vous devez voir le miroir
secondaire centré dans le tube télescopique, ainsi que la réflexion
du miroir primaire centrée dans le miroir secondaire et la réflexion
du miroir secondaire (et de votre œil) centrée dans le miroir
primaire, comme illustré à la figure 14a. Si l’un des éléments
est décentré, comme à la figure 14b, exécutez la procédure de
collimation suivante.
Marque centrale
du miroir primaire
c.
d.
e.
Figure 14. Collimation de l’optique (a) Lorsque les miroirs sont correctement alignés
et que vous regardez à travers le tube télescopique du porte-oculaire, vous devriez voir
quelque chose comme ceci. (b) L’œilleton de collimation étant en place, la vue peut
ressembler à ceci si l’optique est désalignée. (c) Ici, le miroir secondaire est centré sous
le système de mise au point, mais il doit être ajusté (incliné) de manière à ce que le miroir
primaire soit visible dans sa totalité. (d) Le miroir secondaire est correctement aligné,
mais le miroir primaire doit toujours être ajusté. Lorsque le miroir primaire est correctement
aligné, le « point » est centré, comme illustré en (e).
11
Remarque à propos du porte-oculaire 2" (50,8 mm)
Le porte-oculaire SkyView Pro 8 2" (50,8 mm) peut être collimaté
en utilisant les trois paires de vis situées sur la bague située sur
sa base (Figure 4). Le porte-oculaire a été collimaté en usine et
aucun réglage ne devrait être nécessaire. La collimation du porteoculaire ne sera nécessaire qu’en de très rares circonstances,
mais ce télescope permet tout de même de la réaliser en cas de
besoin.
secondaire jusqu’à ce que la réflexion du miroir secondaire soit
la plus centrée possible dans le miroir secondaire. Ce n’est pas
grave si elle n’est pas parfaitement centrée. À présent, serrez
également les trois petites vis de réglage de l’alignement pour
maintenir le miroir secondaire dans cette position.
Si la réflexion du miroir primaire n’est pas entièrement visible
Œilleton de collimation et repère central du miroir
Votre SpaceProbe 8 EQ est livré avec un œilleton de collimation.
Il s’agit d’un simple cache qui s’adapte sur le tube télescopique
du porte-oculaire comme un cache anti-poussière, mais avec un
orifice en son centre et une surface intérieure réflective. Cet œillet
vous aide à centrer votre œil de manière à faciliter la collimation.
Les figures 14b à 14e partent du principe que l’œilleton de
collimation est en place.
En plus du capuchon de collimation, un cercle est dessiné
exactement au centre du miroir primaire. Ce « repère central »
vous permet d’obtenir une collimation très précise du miroir
primaire, sans avoir à deviner où se trouve centre du miroir.
Il vous suffit de régler la position du miroir (voir ci-dessous),
jusqu’à ce que la réflexion de l’orifice de l’œillet de collimation soit
centrée dans l’anneau. Ce repère central est utile pour obtenir de
meilleurs résultats avec d’autres dispositifs comme le collimateur
laser LaserMate d’Orion, sans avoir à enlever le miroir primaire et
à le marquer vous-même.
REMARQUE : il ne faudra jamais décoller l’autocollant de
l’anneau central du miroir primaire. Puisqu’il est placé dans
l’ombre du miroir secondaire, sa présence ne diminue pas la
performance optique du télescope ou la qualité de l’image.
Cela peut sembler contraire à l’intuition mais c’est vrai !
Alignement du miroir secondaire
L’œillet de collimation étant en place, regardez le miroir
secondaire (diagonal) à travers l’orifice. Ignorez les réflexions
pour l’instant. Le miroir secondaire lui-même doit être centré
dans le tube télescopique du porte-oculaire. Si tel n’est pas le
cas, comme illustré à la figure 14b, sa position doit être ajustée.
Cet ajustement de la position du miroir secondaire est rarement
nécessaire.
Il convient de régler le miroir secondaire dans une salle lumineuse
avec le télescope pointé vers une surface lumineuse, telle qu’une
feuille de papier blanc ou un mur blanc. Positionner une feuille de
papier blanc dans le tube du télescope situé en face du porteoculaire (c.-à-d., sur le côté opposé au miroir secondaire) vous
aidera à aligner le miroir secondaire. Utilisez une clé hexagonale
de 2 mm pour desserrer de plusieurs tours les trois petites vis
de réglage de l’alignement dans le moyeu central de l’araignée
à 4 branches. Ensuite, maintenez le miroir pour éviter qu’il ne
tourne (attention de ne pas toucher la surface du miroir), tout en
tournant la vis centrale à l’aide d’un tournevis cruciforme (voir la
Figure 15). La rotation de la vis dans le sens des aiguilles d’une
montre déplacera le miroir secondaire vers l’ouverture avant du
tube optique, alors que la rotation de la vis dans le sens inverse le
déplacera vers le miroir primaire.
Figure 15. Pour centrer le miroir secondaire sous le porte-oculaire,
maintenez le support du miroir en place d’une main tout en ajustant
le boulon central à l’aide d’un tournevis cruciforme. Ne touchez
surtout pas la surface du miroir !
dans le miroir secondaire, comme sur la figure 14c, vous devez
ajuster l’inclinaison du miroir secondaire. Pour cela, desserrez
alternativement l’une des trois vis de réglage de l’alignement
du miroir secondaire tout en serrant les deux autres, comme
illustré à la figure 16. L’objectif est de centrer la réflexion du miroir
primaire dans le miroir secondaire, comme sur la figure 14d. Ne
vous inquiétez pas si la réflexion du miroir secondaire (le plus petit
cercle avec le « point » de l’œillet de collimation au centre) est
décentrée. Vous réglerez ce détail au cours de l’étape suivante.
Ajustement du miroir primaire
L’ajustement final concerne le miroir primaire. Le miroir primaire
doit être ajusté si, comme illustré à la figure 14d, le miroir
secondaire est centré dans le porte-oculaire et la réflexion du
miroir primaire est centrée au niveau du miroir secondaire, mais
que la petite réflexion du miroir secondaire (avec le « point » de
l’œilleton de collimation) est décentrée.
Remarque : lorsque vous procédez à ces ajustements, veillez
à ne pas exercer de contrainte excessive sur les branches de
l’araignée, sous peine de les déformer.
Une fois que le miroir secondaire est centré dans le tube
télescopique du porte-oculaire, tournez le support du miroir
12
Figure 16. Ajustez l’inclinaison du miroir secondaire en desserrant
ou en serrant les trois vis d’alignement à l’aide d’une clé hexagonale
de 2 mm.
L’inclinaison du miroir primaire est réglée à l’aide des trois vis
de collimation à ressort situées à l’arrière du tube optique (à la
base de la cellule du miroir primaire). Ce sont les vis de serrage
les plus grandes. Les trois petites vis de serrage maintiennent le
miroir en position. Ces petites vis doivent être desserrées avant
tout ajustement de la collimation pour le miroir primaire.
Commencez par tourner les petites vis qui tiennent le miroir
primaire en place de quelques tours chacune (Figure 17). Utilisez
un tournevis si nécessaire.
Essayez alors de serrer ou de desserrer à la main l’un des
boutons de collimation (Figure 18). Vérifiez dans le porte-oculaire
que la réflexion du miroir secondaire s’est rapprochée du centre
du miroir primaire. Vous pouvez facilement le déterminer à l’aide
de l’œilleton de collimation et du repère central du miroir en
regardant simplement si le « point » de l’œilleton de collimation se
rapproche ou s’éloigne de l’anneau au centre du miroir primaire.
Lorsque le point est centré au mieux dans l’anneau, votre miroir
primaire est collimaté. La vue à travers l’œilleton de collimation
doit ressembler à la figure 14e. Resserrez les vis de verrouillage.
Un simple test de pointage sur une étoile vous permet de
déterminer si l’optique est collimatée avec précision.
Test de pointage du télescope sur une étoile
À la nuit tombée, pointez le télescope sur une étoile brillante et
centrez-la dans le champ de vision de l’oculaire. Défocalisez
lentement l’image à l’aide du bouton de mise au point. Si le
télescope est correctement collimaté, le disque en expansion
doit être un cercle parfait (figure 19). Si l’image est asymétrique,
le télescope est décollimaté. L’ombre noire projetée par le miroir
secondaire doit apparaître exactement au centre du cercle
défocalisé, comme le trou d’un beignet. Si le « trou » est décentré,
le télescope est décollimaté.
Si vous effectuez ce test sans que l’étoile lumineuse choisie
soit centrée avec précision dans l’oculaire, l’optique semblera
toujours décollimatée, même si l’alignement est parfait. Il est très
important que l’étoile reste centrée et vous devrez probablement
apporter de légères corrections à la position du télescope afin de
compenser le mouvement apparent du ciel.
Figure 17. Les trois petites vis de serrage qui maintiennent le
miroir primaire en place doivent être desserrées avant de procéder
à tout réglage.
Non collimaté
Collimaté
Figure 19. Un test sur une étoile permet de déterminer si les
optiques du télescope sont correctement collimatées. Une image
non mise au point d’une étoile lumineuse à travers l’oculaire doit
apparaître comme illustré à droite si les optiques sont parfaitement
collimatées. Si le cercle est asymétrique, comme illustré à gauche,
le télescope doit être collimaté.
Figure 18. L’inclinaison du miroir principal est ajustée en tournant
une ou plusieurs des trois grosses vis de serrage.
13
8. Observation astronomique
Pour beaucoup d’entre vous, l’acquisition d’un télescope
SkyQuest XT8 représentera un grand saut dans le monde de
l’astronomie amateur. Cette section a pour but de vous aider lors
de vos explorations du ciel nocturne.
Sélection d’un site d’observation
Choisissez un endroit à l’abri des lampadaires et des cours
éclairées. Évitez d’observer par-dessus des toits et cheminées,
puisqu’ils émettent des courants montants d’air chaud, ce qui
déforme l’image vue dans l’oculaire. Également, n’observez pas
depuis l’intérieur à travers une fenêtre ouverte. Il vaut mieux choisir
un site hors de la ville à l’abri de la « pollution lumineuse ». Vous
serez étonné de voir bien plus d’étoiles ! Vérifiez surtout qu’une
grande partie du ciel est visible depuis l’endroit que vous avez choisi.
Visibilité et transparence
Les conditions atmosphériques jouent un rôle important dans
la qualité de la visibilité. En conditions de bonne « visibilité », le
scintillement des étoiles est minimal et les objets apparaissent
stables dans l’oculaire. La visibilité s’améliore avec la hauteur,
c’est-à-dire qu’elle est la plus mauvaise près de l’horizon. Par
ailleurs, la visibilité s’améliore généralement à mesure que la
nuit avance, car une grande partie de la chaleur absorbée par la
Terre pendant la journée s’est dissipée dans l’espace. En général,
les conditions de visibilité s’améliorent à des altitudes de plus
de 3000 pieds (env. 915 m). L’observation en altitude diminue la
distorsion atmosphérique.
Une bonne manière de voir si la visibilité est bonne ou pas
consiste à observer les étoiles brillantes à 40° au-dessus de
l’horizon. Si les étoiles semblent « scintiller », alors l’atmosphère
déforme de façon importante la lumière entrante, et les vues aux
grossissements élevés ne sembleront pas nettes. Si les étoiles
semblent stables et ne scintillent pas, il est probable que les
conditions de visibilité soient bonnes et que les grossissements
élevés soient possibles. De même, les conditions de visibilité
sont, en général, plus mauvaises pendant le jour. Cela est dû au
fait que la chaleur du soleil chauffe l’air et cause de la turbulence.
Une bonne « transparence » est importante, surtout pour
observer les objets peu lumineux. L’air contient simplement moins
d’humidité, de fumée ou de poussière. Ces éléments ont tendance
à diffuser la lumière, ce qui réduit la luminosité d’un objet.
Une bonne mesure de la transparence consiste à déterminer
combien d’étoiles vous pouvez voir à l’œil nu. Si vous ne
pouvez pas voir les étoiles de magnitude 3,5 ou inférieure, la
transparence est mauvaise. La magnitude est une mesure de la
luminosité d’une étoile. Plus une étoile est lumineuse, plus faible
est sa magnitude. L’étoile Megrez est une bonne référence pour
évaluer la magnitude (magnitude 3,4) : dans la Grande Ourse,
c’est l’étoile qui relie le manche à la « casserole ». Si vous ne
voyez pas l’étoile Megrez, c’est qu’il y a du brouillard, de la brume,
des nuages, du smog, de la pollution lumineuse ou toute autre
condition qui diminue votre visibilité (voir la Figure 20).
Refroidissement du télescope
Tous les instruments optiques ont besoin de temps pour atteindre
un « équilibre thermique » afin d’obtenir une stabilité maximale
des lentilles et miroirs, ce qui est essentiel pour une performance
optimale. Un télescope a besoin de temps pour se refroidir
lorsqu’il sort d’un intérieur chaud et qu’il est exposé à l’air plus
froid de l’extérieur (ou vice-versa). Plus l’instrument est grand et la
variation de température importante, plus il vous faudra attendre.
14
Grande Ourse
(Ursa Major)
MEGREZ
MAGNITUDES
Figure 20. L’étoile Megrez relie le manche de la Grande Ourse
à sa « casserole ». C’est un bon guide des conditions. Si vous ne
voyez pas Megrez (magnitude de 3,4), c’est que·la visibilité est
mauvaise.
Attendez au moins 30 minutes pour que votre SkyView Pro 8
EQ s’acclimate. Si l’écart de température entre l’intérieur et
l’extérieur est supérieur à 40°F (4,5°C), il vous faudra attendre
au moins une heure. En hiver, le rangement du télescope en
extérieur dans une remise de jardin ou un garage permet de
réduire considérablement le laps de temps requis pour stabiliser
l’optique. Par ailleurs, après une installation en extérieur, il est
conseillé de conserver le télescope couvert jusqu’au coucher du
soleil, de manière à ce que le tube ne chauffe pas trop au-delà de
la température de l’air.
Vous pouvez fixer un petit ventilateur au SkyView Pro 8 EQ pour
que le tube refroidisse plus rapidement. Un ventilateur peut être
monté sur les quatre trous filetés (M4 x 7) percés au fond de la
cellule du miroir.
Adaptation des yeux à l’obscurité
En sortant d’une maison éclairée dans l’obscurité de la nuit, ne
vous attendez pas à distinguer immédiatement des nébuleuses,
des galaxies et des amas stellaires peu lumineux ou d’autres
étoiles. Vos yeux nécessitent environ 30 minutes pour atteindre
80 % de leur sensibilité dans l’obscurité. De nombreux observateurs
notent une amélioration après plusieurs heures dans l’obscurité
totale. À mesure que vos yeux s’adaptent à l’obscurité, vous êtes
capable de distinguer un plus grand nombre d’étoiles et de détails
au niveau des objets que vous observez au télescope. Exposer
vos yeux à une lumière très vive sur des périodes prolongées
peut affecter négativement votre vision nocturne pendant plusieurs
jours. Prenez donc le temps de vous habituer à l’obscurité avant
de commencer votre session d’observation.
Pour voir ce que vous faites dans l’obscurité, utilisez une lampe
de poche avec un filtre rouge plutôt qu’une lumière blanche.
La lumière rouge n’influe pas sur l’adaptation de vos yeux à
l’obscurité comme le fait la lumière blanche. Une lampe de poche
à LED rouge est idéale mais vous pouvez aussi utiliser une lampe
classique couverte avec du papier ou de la cellophane. Notez
également que la proximité de lumières telles qu’un éclairage
extérieur d’habitation, l’éclairage public ou les phares d’une
voiture peut influer de façon négative sur votre vision nocturne.
Sélection d’un oculaire
Il est possible d’atteindre différents grossissements avec le SkyView
Pro 8 EQ en utilisant des oculaires de distances focales différentes.
Le télescope est livré avec deux oculaires Sirius Plössl de haute
qualité : un oculaire de 25 mm, qui donne un grossissement de
40x, et un autre de10 mm, qui donne un grossissement de 100x.
Différents oculaires peuvent être utilisés pour atteindre des
puissances supérieures ou inférieures. Un observateur dispose
généralement d’au moins cinq oculaires pour accéder à un large
éventail de grossissements. Cela lui permet de choisir le meilleur
oculaire en fonction de l’objet observé. Toutefois, les deux oculaires
fournis sont suffisants pour commencer.
Quel que soit l’objet choisi, commencez toujours par insérer votre
oculaire de plus faible puissance (focale la plus longue) pour
localiser et centrer cet objet. Un grossissement réduit génère un
champ de vision étendu, ce qui vous permet de voir une large
zone du ciel dans l’oculaire. Cela simplifie beaucoup l’acquisition
et le centrage d’un objet. Essayer de trouver et de centrer un objet
avec une puissance élevée (champ de vision réduit) équivaut
à essayer de trouver une aiguille dans une meule de foin !
Une fois que l’objet est centré dans l’oculaire, vous pouvez
basculer sur un grossissement plus important (oculaire à distance
focale plus courte) si vous le souhaitez. C’est particulièrement
recommandé pour les objets petits et brillants, comme les
planètes et les étoiles doubles. La Lune supporte également des
grossissements élevés.
Les objets du ciel profond, en revanche, rendent généralement
mieux avec des grossissements intermédiaires ou faibles. Cela
s’explique par le fait que la plupart d’entre eux sont assez peu
lumineux, tout en étant étendus (largeur apparente). Les objets
du ciel profond disparaissent souvent avec des grossissements
élevés, ces derniers générant de manière inhérente des images
moins lumineuses. Ce n’est cependant pas le cas de tous les
objets du ciel profond. De nombreuses galaxies sont assez
petites et plutôt lumineuses, de sorte qu’une puissance élevée
peut révéler plus de détails.
La meilleure règle pratique concernant la sélection de l’oculaire
consiste à commencer par une faible puissance offrant un
large champ de vision, puis à augmenter progressivement le
grossissement. Si l’objet ressort mieux, essayez un grossissement
encore plus important. Si l’objet ressort moins bien, revenez à un
grossissement légèrement inférieur en utilisant un oculaire de
moindre puissance.
À quoi s’attendre
Qu’allez-vous donc observer avec votre télescope ? Vous devriez
être capable de voir les bandes de Jupiter, les anneaux de
Saturne, les cratères de la lune, la croissance et la décroissance
de Vénus, et peut-être des centaines d’objets du ciel profond.
Ne vous attendez pas à voir toutes les couleurs des photos
de la NASA, car elles sont prises avec des appareils à longue
exposition et sont ensuite colorisées. Nos yeux ne sont pas assez
sensibles pour voir la couleur des objets du ciel profond sauf pour
quelques-uns des plus brillants.
Rappelez-vous que vous voyez ces objets à l’aide de votre propre
télescope et de vos propres yeux ! L’objet que vous voyez dans
votre oculaire est aperçu en temps réel, il ne s’agit pas d’une
image fournie par une sonde spatiale onéreuse. Chaque session
avec votre télescope sera une expérience d’apprentissage.
Chaque fois que vous utiliserez votre télescope il sera plus facile
à utiliser, et les objets stellaires seront plus faciles à trouver.
Croyez-nous, il y a une grande différence entre regarder une
image en couleur de la NASA, d’un objet du ciel profond, dans
une pièce bien éclairée pendant la journée, et regarder le même
objet dans votre télescope la nuit. La première peut-être une jolie
image, offerte par quelqu’un. L’autre est une expérience que vous
n’oublierez jamais !
A. La Lune
Avec sa surface rocheuse et accidentée, la Lune est l’un des
objets les plus intéressants et les plus faciles à observer avec
votre télescope. Le meilleur moment pour l’observer est pendant
ses phases partielles, lorsque des ombres tombent sur les parois
des cratères et des canyons et leur donnent du relief. Il est tentant
d’observer la pleine lune, mais elle n’offre pas les conditions
optimales d’observation. La pleine lune est trop lumineuse et la
définition de sa surface n’est pas bonne.
Utilisez un filtre lunaire optionnel pour atténuer la luminosité de la
Lune quand elle est très forte. Il se place simplement sur la partie
inférieure du porte-oculaires (vous devez d’abord retirer l’oculaire
pour y fixer le filtre). Vous constaterez que le filtre lunaire améliore
le confort visuel et fait ressortir les détails de la surface lunaire.
B. Le Soleil
Vous pouvez transformer votre télescope nocturne en télescope
diurne en installant un filtre solaire optionnel sur l’ouverture avant
du télescope. Le principal intérêt est d’observer les taches solaires,
qui changent de forme, d’aspect et de position chaque jour. Les
taches solaires sont directement liées à l’activité magnétique du
Soleil. De nombreux observateurs aiment faire des croquis de ces
taches solaires pour surveiller l’évolution quotidienne du Soleil.
Remarque importante : ne regardez pas le Soleil à l’aide d’un
instrument optique sans filtre solaire professionnel, au risque
de lésion oculaire irréversible. Veillez également à couvrir le
chercheur ou, mieux encore, à le retirer.
C. Les planètes
Les planètes ne sont pas immobiles comme les étoiles ; pour
les trouver, vous devez donc vous référer au calendrier céleste
sur notre site Web telescope.com ou aux cartes publiées
mensuellement dans Astronomy, Sky & Telescope ou d’autres
revues d’astronomie. Vénus, Mars, Jupiter et Saturne sont les
objets les plus lumineux dans le ciel, après le Soleil et la Lune.
Votre SkyView Pro 8 EQ vous permet de découvrir certains
détails de ces planètes. D’autres planètes peuvent être visibles,
mais elles ressembleront à des étoiles. Les planètes étant de
taille apparente plutôt réduite, des oculaires de forte puissance,
en option, sont recommandés et souvent nécessaires pour des
observations détaillées. Toutes les planètes ne sont généralement
pas visibles simultanément.
JUPITER La plus grande planète, Jupiter, est un grand sujet
d’observation. Vous pouvez observer le disque de la planète
géante et les changements de position incessants de ses
quatre lunes principales : Io, Callisto, Europe et Ganymède. Des
oculaires plus puissants devraient permettre de voir distinctement
les bandes nuageuses sur le disque de la planète.
SATURNE La planète aux anneaux est un spectacle à couper
le souffle quand elle est bien positionnée. L’angle d’inclinaison
des anneaux varie sur une période de plusieurs années ; parfois
ils sont visibles du dessus et parfois, ils sont visibles en travers
et ressemblent alors à des « oreilles » géantes de chaque côté
du disque de Saturne. Une atmosphère stable (bonne visibilité)
est nécessaire pour une bonne observation. Vous verrez
probablement une « étoile » brillante à proximité, qui est la lune la
plus brillante de Saturne, Titan.
VÉNUS Lorsqu’elle est la plus brillante, Vénus est l’objet le plus
lumineux de tout le ciel, à l’exclusion du Soleil et de la Lune.
Elle est si lumineuse qu’elle est parfois visible à l’œil nu en
plein jour ! Ironiquement, Vénus se présente sous la forme d’un
mince croissant, et non d’un disque plein, lorsqu’elle est à son
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apogée de luminosité. Étant donné sa proximité avec le Soleil,
elle ne s’éloigne jamais beaucoup de l’horizon du matin ou du
soir. Aucun repère ne peut être observé à la surface de Vénus, qui
est toujours protégée par des nuages denses.
MARS La planète rouge se rapproche de la Terre tous les deux
ans. Lors d’une approche rapprochée, vous verrez un disque
rouge, vous pourrez peut-être même voir la calotte polaire. Pour
observer les détails de la surface de Mars, vous aurez besoin
d’un oculaire puissant et d’une atmosphère très stable !
D. Les étoiles
Les étoiles apparaissent sous forme de petits points de lumière
scintillants. Même les puissants télescopes ne peuvent pas
grossir les étoiles pour qu’elles apparaissent comme étant plus
qu’un point de lumière ! Vous pouvez cependant profiter des
différentes couleurs des étoiles et localiser de nombreuses étoiles
doubles ou multiples. Le célèbre « double double » dans la
constellation de la Lyre et la sublime étoile double bicolore Albireo
dans la constellation du Cygne sont incontournables. Défocaliser
lentement une étoile peut permettre de faire ressortir sa couleur.
E. Objets du ciel profond
Sous un ciel sombre, vous pourrez observer une multitude
de fascinants objets du ciel profond, y compris les nébuleuses
gazeuses, amas d’étoiles ouverts et globulaires, et une grande
variété de types de galaxies différents. La plupart des objets du
ciel profond sont très flous, il est donc important que vous trouviez
un site d’observation loin de la pollution lumineuse. Prenez le
temps nécessaire pour laisser vos yeux s’habituer à l’obscurité.
Ne vous attendez pas à ces sujets apparaissent comme dans
les photos que vous voyez dans les livres et les magazines, la
plupart d’entre eux apparaitra comme une sombre tache grise.
Mais, lorsque vous aurez acquis de l’expérience et que vos
talents d’observateur se seront développés, vous serez capable
de dénicher des détails de plus en plus subtils.
Déterminez dans quelle constellation se trouve l’objet. Ensuite,
trouvez la constellation dans le ciel. Si vous ne reconnaissez pas
la constellation, consultez un planisphère. Le planisphère fournit
une vue de tout le ciel et indique les constellations visibles une
nuit déterminée à un moment donné.
Consultez votre carte céleste et trouvez l’étoile la plus lumineuse
dans la constellation à proximité de l’objet que vous essayez de
trouver. En utilisant le chercheur, pointez le télescope sur cette
étoile et centrez-la sur le réticule. Regardez ensuite à nouveau
la carte du ciel et trouvez une autre étoile brillante proche de
l’étoile au centre du chercheur. Gardez à l’esprit que le champ
du viseur est d’environ 5°. Vous devez donc choisir si possible
une étoile écartée de moins de 5° de la première étoile. Déplacez
légèrement le télescope, jusqu’à le centrer sur la nouvelle étoile.
Continuez à utiliser ainsi les étoiles, comme des panneaux
indicateurs, pour vous rapprocher de l’objet recherché (Figure 21).
Regardez dans l’oculaire du télescope, et l’objet doit être quelque
part dans le champ de vision. Si ce n’est pas le cas, balayez le
ciel avec le télescope avec attention aux alentours jusqu’à trouver
l’objet.
Si vous avez des problèmes pour trouver l’objet, recommencez
le starhop de nouveau à partir de l’étoile la plus lumineuse près
de l’objet que vous désirez voir. Cette fois, vérifiez que les étoiles
indiquées sur la carte céleste sont bien les étoiles centrées dans
l’oculaire du télescope. Rappelez-vous que le chercheur (et
l’oculaire du télescope, d’ailleurs) donne une image inversée, et
gardez cela bien à l’esprit lorsque vous faites du « starhopping »,
d’étoile en étoile.
Localisation des objets du ciel profond :
le star-hopping
Star-hopping, ainsi connu par les astronomes, est peut-être
la façon la plus simple de trouver des objets à voir dans le
ciel nocturne. D’abord, il implique de pointer le télescope vers
une étoile près de l’objet que vous désirez voir, et puis passer
à d’autres étoiles plus près jusqu’à ce que l’objet soit dans le
champ de vision de l’oculaire. C’est une technique très intuitive
qui a été employée pendant des siècles par des astronomes
professionnels et amateurs. Gardez à l’esprit que, comme toute
tâche nouvelle, le star-hopping peut sembler difficile au départ,
mais au fil du temps et avec de l’entraînement, il deviendra plus
facile.
Pour le faire, il ne faut que quelques équipements supplémentaires.
Il faut une carte céleste qui montre au moins des étoiles de
magnitude 5. Sélectionnez une carte qui montre la position
de beaucoup d’objets du ciel profond, de façon à ce que vous
ayez plusieurs options à choisir. Si vous ne connaissez pas les
positions des constellations dans le ciel nocturne, il vous faudra
un planisphère pour les identifier.
Commencez par choisir des objets lumineux à observer. La
luminosité d’un objet se mesure par sa magnitude visuelle ; plus un
objet est lumineux, plus sa magnitude est faible. Choisissez un objet
avec une magnitude visuelle de 9 ou moins. Plusieurs débutants
commencent avec les objets Messier, qui sont les meilleurs et les
plus lumineux du ciel profond, catalogués il y a environ 200 ans par
l’astronome français Charles Messier.
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Figure 21. Le « star-hopping » est une bonne manière de
localiser des objets difficiles à trouver. Consultez une carte du
ciel pour établir la route vers des objets qui utilisent les étoiles
brillantes comme indicateurs. Centrez la première étoile que vous
avez choisie dans le viseur et l’oculaire du télescope (1). Déplacez
ensuite le télescope avec précaution dans la direction de l’étoile
brillante suivante (2), jusqu’à ce que cette dernière soit centrée.
Répétez ces étapes (3 et 4). Le dernier déplacement (5) doit
positionner l’objet désiré dans l’oculaire.
9. Astrophotographie
Lorsqu’il est couplé à un appareil photo reflex 35mm, le SkyView
Pro devient un téléobjectif. Il vous suffit d’une bague en T
spécifique à votre modèle d’appareil photo et à son adaptateur
pour les fixer. Vous devez d’abord brancher l’adaptateur au tube
télescopique du porte-oculaire du SkyView Pro 8 EQ. Pour ce
faire, retirez les adaptateurs des oculaires 1.25" (31,75 mm) et 2"
(50,8 mm) du tube télescopique du porte-oculaire (figure 22a).
Vissez ensuite l’adaptateur de l’appareil photo dans le tube du
porte-oculaire (figure 22b). Placez la bague en T à l’appareil
photo et vissez-la sur son adaptateur (figure 22c).
Utilisez le viseur de l’appareil photo pour cadrer l’image. Utilisez
le système de mise au point du télescope pour obtenir une image
nette. Vous pouvez aussi utiliser un déclencheur à distance pour
éviter de faire vibrer l’appareil en le touchant et de flouter la photo.
Utilisez le bouton de verrouillage de mise au point lorsque l’image
est nette.
Le SkyView Pro 8 EQ permet de réaliser plusieurs types
d’astrophotographie.
Photographie de la Lune
C’est peut-être le type le plus simple d’astrophotographie, car
il ne nécessite aucun moteur. Pointez le télescope vers la Lune
et centrez-la dans le viseur de l’appareil photo. Mettez au point
l’image avec le porte-oculaire du télescope. Essayez plusieurs
temps d’exposition, toujours inférieurs à 1 seconde, en fonction
de la phase de la Lune et de la sensibilité ISO du film utilisé. Il est
recommandé d’utiliser un déclencheur à distance, le déclencheur
de l’appareil photo pouvant faire vibrer l’appareil et gâcher la prise
de vue.
Photographie planétaire
Lorsque vous maîtrisez la photographie lunaire, passez alors
aux planètes. Ce type d’astrophotographie permet également
d’obtenir des clichés à fort grossissement de la Lune. En plus
de la bague en T, vous aurez besoin d’un adaptateur universel
pour appareil photo 1.25" (31,75 mm). Il vous faudra aussi le
moteur 3-EQ Motor Drive System (à axe simple ou double). En
effet, l’exposition devra être plus longue et l’image serait floue
sans moteur pour suivre la planète. La monture équatoriale doit
également être exactement alignée sur l’axe polaire.
Placez la bague en T sur votre appareil photo, comme
précédemment. Avant de raccorder l’adaptateur de caméra
universel à la bague en T, un oculaire doit être inséré dans
l’adaptateur universel et bloqué. Commencez par utiliser un
oculaire de moyenne à faible puissance (environ 25 mm). Vous
Figure 22a. Commencez par retirer les
deux adaptateurs de 1,25" (31,75 mm) et 2"
(50,8 mm) comme illustré
pourrez ensuite augmenter le grossissement avec un oculaire
plus puissant. Branchez ensuite l’adaptateur complet, avec
l’oculaire à l’intérieur, à la bague en T. Insérez l’ensemble
dans l’adaptateur du porte-oculaire1.25" (31,75 mm) et fixez-le
solidement avec la vis.
Dirigez le télescope vers la planète que vous souhaitez
photographier (ou la Lune). L’image sera fortement grossie, de
sorte que vous pouvez avoir besoin d’utiliser le chercheur pour
la centrer sur le viseur de l’appareil photo. Allumez le moteur.
Réglez la mise au point du télescope de sorte que l’image soit
nette dans le viseur de l’appareil photo. L’obturateur de l’appareil
photo peut maintenant être ouvert. Il est recommandé d’utiliser
un déclencheur à distance pour éviter que la photographie ne
soit trop floue. Essayez des temps d’exposition compris entre
1 et 10 secondes, en fonction de la luminosité de la planète
à photographier et de la sensibilité du film utilisé.
La photographie « Piggyback »
La Lune et les planètes sont des cibles intéressantes pour
l’astrophotographe en herbe, mais que faire ensuite ? Des
milliers d’objets du ciel profond peuvent être photographiés
grâce à ce qu’on appelle le « piggybacking ». L’idée de ce type
d’astrophotographie est d’utiliser les objectifs de l’appareil photo
en plus de celui du télescope principal. Le télescope et l’appareil
photo se déplacent tous deux avec la rotation de la Terre lorsque
la monture est alignée sur l’axe polaire et que le moteur de
suivi fonctionne. Cela permet d’éviter le floutage de l’objet ou
du fond pendant une longue exposition. En plus du suivi avec
moteur (deux axes), un oculaire à réticule éclairé est également
nécessaire. En revanche, la bague en T et l’adaptateur de la
caméra ne sont plus nécessaires, puisque l’appareil photo utilise
son propre objectif. Un objectif de focale comprise entre 35 mm
et 400 mm convient.
Un adaptateur piggyback est installé au-dessus de l’une des
bagues du tube. C’est le bouton noir avec la tige filetée qui sort
de la bague. La bague du tube avec l’adaptateur piggyback doit
être au plus près de l’ouverture du télescope. Retirez les bagues
du tube de la monture équatoriale et échanger leur position
si nécessaire. Placez alors l’appareil photo sur l’adaptateur
piggyback. La base de l’appareil photo devrait comporter un
trou fileté de 1/4" -20. Vissez de quelques tours la tige filetée
de l’adaptateur piggyback dans le trou fileté de1/4" -20 dans
l’appareil photo. Placez l’appareil photo de sorte qu’il soit parallèle
au tube du télescope et tourner la molette noire de l’adaptateur
piggyback dans le sens antihoraire jusqu’à ce que l’appareil photo
soit bien fixé.
Figure 22b. Vissez l’adaptateur de
l’appareil photo dans le tube du porteoculaire
Figure 22b. Vissez l’adaptateur de l’appareil
photo dans le tube du porte-oculaire
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Pointez le télescope vers un objet du ciel profond. L’objet doit être
assez grand, l’objectif de l’appareil photo ayant un grand champ.
Assurez-vous que l’objet est également centré dans le viseur de
l’appareil photo. Allumez le moteur. Maintenant, regardez dans
l’oculaire et centrez l’étoile la plus brillante existant dans le champ
de vision. Retirez l’oculaire et insérez l’oculaire avec le réticule
éclairé dans le tube télescopique du porte-oculaire. Allumez le
réticule (faiblement !). Recentrez l’étoile lumineuse (l’étoile guide)
sur la mire du réticule de l’oculaire. Vérifiez à nouveau pour vous
assurer que l’objet à photographier est toujours centré dans le
champ de vision de la caméra. S’il ne l’est pas, repositionnez
l’appareil photo sur l’adaptateur piggyback ou faites bouger le
télescope principal. Si vous déplacez le télescope principal,
alors vous devrez recentrer une autre étoile de guidage sur la
mire de l’oculaire. Une fois l’objet centré dans l’appareil photo
et l’étoile guide centrée dans l’oculaire réticule, vous êtes prêt
à photographier.
La luminosité des objets du ciel profond est très faible et
nécessite généralement des expositions de l’ordre de 10 minutes.
Pour maintenir l’obturateur de l’appareil photo ouvert aussi
longtemps, vous aurez besoin d’un déclencheur à distance.
Réglez l’obturateur de l’appareil photo sur « B » (Bulb = ampoule).
Appuyez sur le déclencheur et le verrouiller. Vous êtes maintenant
en train de prendre en photo votre premier objet du ciel profond.
En prenant cette photo à longue durée d’exposition, vous devrez
surveiller l’exactitude du suivi de la monture en regardant par
le réticule de l’oculaire du télescope principal. Si l’étoile guide
dérive à partir de sa position initiale, utilisez alors la commande
manuelle du moteur pour garder l’étoile guide au centre du
réticule. Toute dérive le long de l’axe de déclinaison résulte d’un
mauvais alignement polaire. Si l’étoile guide dérive fortement
en déclinaison, vous devrez corriger l’alignement polaire de la
monture.
Lorsque l’exposition est terminée, déverrouiller le déclenchement
à distance de l’obturateur et fermez l’obturateur de l’appareil
photo.
L’astrophotographie peut être agréable et enrichissante mais
elle peut aussi s’avérer frustrante et fastidieuse. Allez lentement
au début et consultez des livres et des magazines spécialisés
pour en savoir plus sur l’astrophotographie. Rappelez-vous que
l’astrophotographie est un plaisir !
10. Caractéristiques
techniques
Diamètre du miroir primaire : 203 mm (8")
Revêtement du miroir primaire : aluminium et SiO2
Focale : 1000 mm
Rapport focal : f/4,9
Miroir secondaire : petit axe 58 mm
Porte-miroir secondaire : araignée à quatre branches de 4 mm
d’épaisseur
Oculaires : Sirius Plössls 25 mm et 10 mm multicouches, 1.25"
(31,75 mm)
Grossissement : 40x (avec oculaire 25 mm) et 100x (avec oculaire
10 mm)
Chercheur : 8x40 achromatique, champ de vision 5,33°
Porte-oculaire : à pignon et crémaillère, accepte les oculaires de
1.25" (31,75 mm) et de 2" (50,78 mm)
Adaptateur de l’appareil photo : pour adapter la bague en T de
l’appareil photo SLR 35 mm T-ring sur le porte-oculaire
Monture : équatoriale allemande SkyView Pro
Trépied : en acier
Plateau de support de trépied : en aluminium. Il accroît la stabilité
et peut contenir cinq oculaires 1,25" (31,75 mm) et deux oculaires
2"(50,8 mm)
Poids : 28 kg (Monture de 13,6 kg, tube optique de 14,4 kg)
Contrepoids : 5 kg chacun
Ajustement de la latitude de l’axe polaire : 8° à 70°
Viseur polaire : en option
Moteur de suivi : en option
Garantie limitée d’un an
Ce produit Orion est garanti contre les défauts de matériaux et de fabrication pour une période d’un an à partir de la date
d’achat. Cette garantie est valable uniquement pour l’acheteur initial du télescope. Durant la période couverte par la garantie,
Orion Telescopes & Binoculars s’engage à réparer ou à remplacer (à sa seule discrétion) tout instrument couvert par la garantie qui
s’avérera être défectueux et dont le retour sera préaffranchi. Une preuve d’achat (comme une copie du ticket de caisse d’origine)
est requise. Cette garantie est valable uniquement dans le pays d’achat.
Cette garantie ne s’applique pas si, selon Orion, l’instrument a fait l’objet d’une utilisation abusive, d’une manipulation incorrecte ou
d’une modification. De même, elle ne couvre pas l’usure normale. Cette garantie vous confère des droits légaux spécifiques. Elle
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