Prévenir plutôt que guérir. Office National des Pensions 2012
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Vous trouverez des informations générales sur les vaccinations et autres mesures de précaution sur le site internet de l’Institut de médecine tropicale d’Anvers www.itg.be, ainsi que sur le site internet de l’asbl Question Santé : www.questionsante.org.
Prévenir plutôt que guérir
Simple surveillance, dépistage ou démarrage d’une nouvelle activité physique...
Un check-up régulier s’impose, au minimum, tous les ans.
Check-up annuel
à partir de 50 ans, il est recommandé de réaliser un bilan de santé chaque année chez votre médecin de famille. Ce contrôle médical n’est pas seulement réservé aux personnes ayant des douleurs diverses, mais aussi et surtout, à titre préventif, pour celles qui se sentent en pleine forme. Il permettra d’établir le risque cardio-vasculaire global, un dépistage du cancer colorectal, du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus, la vaccination contre la diphtérie et le tétanos, la grippe et le pneumocoque, le risque de diabète et celui en matière de santé mentale. De plus, depuis
2011, les checks-ups de santé annuels sont gratuits pour les patients de 45 à 75 ans. Pour bénéficier de cet avantage, il sera toutefois nécessaire d’être titulaire d’un dossier médical global (DMG). Renseignez-vous auprès de votre mutuelle.
Pourquoi se faire vacciner ?
à partir de 60 ans, certains vaccins sont recommandés. Généralement inoffensive, la grippe peut avoir de graves conséquences sur les plus âgés. Pour éviter ces risques, faites-vous vacciner chaque année, entre septembre et novembre. Profitez-en également pour effectuer celui contre les pneumocoques, afin de prévenir les pneumonies, otites, sinusites ou encore encéphalites. De plus, n’oubliez pas la diphtérie et le tétanos qui doivent être renouvelés tout les dix ans. Avant de partir à l’étranger, consultez votre médecin.
« Bon » ou « mauvais » cholestérol ?
En réalité, il n’existe pas deux types différents de cholestérol. Mais il est véhiculé dans le sang par des systèmes de transport aux rôles différents : les lipoprotéines LDL et HDL.
Les HDL récupèrent le cholestérol dans les organes et ont la faculté de nettoyer nos artères
de tous les dépôts graisseux de mauvaise qualité.
Ils réduisent ainsi le risque d’avoir les artères bouchées. On parle alors de « bon cholestérol ».
Les LDL déposent le cholestérol sur les parois des artères. Il se forme alors, petit à petit, de véritables plaques de graisse. On parle dans ce cas de
« mauvais cholestérol ».
Les études épidémiologiques ont permis de montrer que l’excès de « mauvais cholestérol » et le manque de « bon cholestérol » étaient des facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire.
Contre le cholestérol, il est recommandé de modérer les sources d’acides gras saturés contenus dans le beurre, les fromages, les charcuteries, les viandes grasses (agneau, porc hors filet, souvent les viandes à mijoter), et les aliments industriels sources de graisses cachées (pain de mie, viennoiseries, biscuits, pâtes à tarte, quiches...). Les bonnes graisses (acides gras polyinsaturés) sont contenues dans les poissons gras, les huiles de colza, noix, olive, tournesol, pépins de raisins.
Sucre, un ami occasionnel
Le sucre est nécessaire à notre métabolisme, il est la principale source d’énergie de notre corps et nous procure un plaisir immédiat.
On veillera néanmoins à ne pas en abuser puisqu’il provoque une prise de poids si sa consommation devient trop conséquente. Il trouve néanmoins tout son intérêt dans le cadre d’un effort (randonnée, vélo…) ou en période de récupération puisqu’il permet d’apporter une grande quantité d’énergie, très rapidement, et sous un faible volume.
Diabète et hygiène de vie
Pour transformer les sucres en énergie, notre corps a besoin de l’insuline. Or, il arrive que notre corps n’en produise pas assez ou encore que l’insuline ne fonctionne pas correctement. On parle alors de diabète. Il en existe deux types : celui de type 1, qui apparaît le plus souvent dans l’enfance ou chez des personnes jeunes, et qui est dû à une maladie autoimmune. Et le diabète de type 2, qui représente
90 % des patients diabétiques, et qui touche quant
à lui principalement les personnes âgées ou en surpoids. Ce diabète est donc souvent assimilé aux excès alimentaires. Le traitement du diabète de type 2 repose avant tout sur la gestion de l’excès de poids (en aidant à corriger les mauvaises habitudes alimentaires) ainsi que sur la pratique régulière d’une activité physique.
Les clés d’une vie saine ~ 157

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